Modeste Bahati inaugure le Centre des ressources numériques du Sénat

Le Sénat  congolais est désormais  en mesure  d’interagir en temps réel avec les assemblées provinciales de l’ensemble du territoire de la République Démocratique du Congo.

L’inauguration ce mercredi 24 janvier du centre de ressources numériques du sénat qui constitue également une data à base, de 8 Téra capable de stocker et d’archiver les données de cette Chambre  du Parlement depuis sa création jusqu’à nos jours en est une belle illustration.

La réforme du sénat congolais, cheval de bataille du président Modeste Bahati et de son bureau, prend visiblement forme à travers cette dotation. Une avancée  qui intervient après la mise en place du cadre de concertation entre le Sénat et les assemblées provinciales.

Modeste Bahati qui avait à ses côtés le 2eme vice-président du Sénat Sanguma te Mongode Mossai a eu  des mots justes pour remercier le PNUD, partenaire de taille dans cette réforme et cette dotation qui constitue une  première pour une institution de la République.

Le PNUD par la voix de sa  représentante s’est dit honoré  de contribuer au rayonnement du Sénat. Car, cette innovation technologique lui permettra de bien jouer pleinement son rôle. Aussi a-t-elle réaffirmé la volonté du PNUD de poursuivre ce partenariat pour mieux asseoir la digitalisation du sénat.

Le président Modeste Bahati a également remis des outils informatiques à l’administration du Sénat. Matériels qui  devront  être utilisés avec parcimonie.




EPST Sankuru 1 : Le ministre Tony Mwaba apporte son soutien à l’IPP Sylvain Kunda victime d’un complot politique et tribal

Le Ministre de l’EPST, le professeur Tony Mwaba Kazadi a dans une correspondance signée ce jeudi 25 janvier, exprimé son indignation face aux attaques politiques et tribales dont est victime l’Inspecteur Principal Provincial de l’EPST Sankuru 1, M.  Sylvain Kunda Ntumba.

Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux montrant une cohorte de près de trois mille élèves venus vilipender l’IPP en l’accusant de fraude, on s’aperçoit de manière visible une manipulation politique et tribale contre ce haut cadre de l’EPST; car, comment expliquer que ces élèves venus de tous les coins et recoins de la province éducationnelle se soient mobilisés de manière spontanée, tenant un même discours alors qu’ils étaient censés se trouver dans leurs salles de classe à cette heure-là ? s’interroge le ministre.

Pour revenir au motif fallacieux de leur revendication, le Ministre rappelle aux instigateurs de ce complot que l’échéancier publié par lui reste valable pour des évaluations certificatives nationales, avant de rappeler que les quelques finalistes qui prennent l’initiative de boycotter les opérations préparatoires retenues sur l’échéancier national endosseront seuls la responsabilité de leurs absences sur le fichier général que le Centre National d’Organisation de l’Examen d’Etat CNO, attend sans délai de la part de l’IPP.

Au sujet du retard de paiement des frais par les parents, se référant à la procédure telle que entamée par certains responsables des quelques provinces, le ministre demande aux comités scolaires des parents de cette province de négocier une prorogation de la date d’acquittement au lieu d’humilier un responsable qui s’attelle à accomplir sa tâche.

Dans la même correspondance, le ministre Tony Mwaba appelle l’Administrateur du territoire de Lodja qui a réceptionné le mémorandum des élèves à aller dans le sens de l’apaisement des esprits mais aussi de l’éducation des jeunes au respect des voies régaliennes de recours.

Fort de ce constat, le Ministre dit ne pas être en mesure de sanctionner un collaborateur dans un tel imbroglio et invite l’administrateur à initier des investigations pour déceler les commanditaires de cette sale besogne et de les sanctionner de façon exemplaire. Au Directeur provincial de l’EPST Sankuru 1 ainsi qu’à l’Inspecteur Principal Provincial, le Ministre demande des mises en garde sévères aux chefs d’établissements concernés par ce mouvement irrégulier.




Interview avec sa Béatitude le primat des Coptes d’Égypte, Mgr Ibrahim Sidrak, Patriarche d’Alexandrie

Sa Béatitude le primat des Coptes d’Égypte, Mgr Ibrahim Sidrak, Patriarche d’Alexandrie, dirige la petite Église catholique copte, qui compte environ 300 000 fidèles. Il nous fait part de ses inquiétudes et de ses joies dans son pays, refuge des chrétiens d’Orient.

Comment expliquez-vous que contrairement aux autres pays du Moyen-Orient, il n’y a pas d’émigration massive des chrétiens égyptiens ?

Nous avons historiquement une grande communauté de chrétiens, probablement 15 millions ! Et ils sont intégrés à la société égyptienne. On peut demander à un musulman égyptien si sa famille vient d’un autre pays, pas à un copte. S’il est copte, c’est qu’il est forcément né de parents et de grands parents égyptiens.

Par ailleurs, contrairement à d’autres pays voisins où la liberté religieuse a reculé, la notre s’est plutôt améliorée. Depuis une dizaine d’années, il y a un vrai progrès pour notre communauté. Nos églises sont reconnues par l’État et il y a bien moins d’actes de violences contre nous qu’auparavant.

Il y a dix ans, c’était l’avènement de Mohamed Morsi et des Frères musulmans à la tête de l’Égypte. Cela a donc été une période terrible ?

Oui, terrible, mais heureusement de courte durée. Pendant le gouvernement de Mohamed Morsi, les attaques contre les Coptes ont explosé. Je crois que les Égyptiens s’étaient dit en 2012, en allant voter, qu’ils n’avaient jamais donné leur chance aux Frères musulmans et qu’il fallait essayer. Ils ne commettront plus la même erreur.

Pensez-vous que la question des Frères musulmans, qui sont natifs d’Égypte et très hostiles aux minorités religieuses, soit réglée ?

Non, car ce genre de mouvement ne meurt jamais tout à fait, mais le gouvernement actuel prend leur menace très au sérieux ; et ils ne dominent plus la société égyptienne. Lorsqu’ils avaient toutes les manettes du pouvoir, en 2012 et 2013, il était très risqué pour un chrétien de marcher seul dans la rue. Nos églises étaient menacées, des centaines ont été brûlées !

À présent nous vivons en relative sécurité. Il y a des fanatiques et des terroristes, comme partout, mais ils sont contenus.

Pourtant, l’Égypte connaît une crise économique qui doit agiter la population ?

Oui, nous connaissons des difficultés et en particulier le chômage des jeunes. Nous avons une démographie impressionnante ! Chaque année deux millions d’Égyptiens naissent ! Et le marché de l’emploi ne suit pas. Beaucoup de jeunes gens sont touchés par le chômage, ce qui génère des frustrations. Par ailleurs, nous recevons beaucoup de migrants provenant de pays en guerre. Nous avons reçu des Syriens et à présent ce sont les Soudanais qui parviennent jusqu’à nous, chercher refuge.

Quel rôle votre Église peut-elle jouer dans ce contexte ?

Nous accueillons une partie de ces migrants du mieux que nous pouvons. Plus largement, l’Église copte catholique joue un rôle charitable dans la société égyptienne, en particulier par le biais de ses écoles, de ses hôpitaux et dispensaires. Il existe 180 écoles catholiques coptes, et elles ont une bonne réputation. Beaucoup de musulmans souhaitent y placer leurs enfants et une partie des membres du gouvernement est passée par elles. Cela favorise l’instruction de notre peuple, mais aussi sa cohésion en dépit des différences religieuses.

Pour jouer ce rôle nous insistons beaucoup sur l’importance de la formation, non seulement des ecclésiastiques mais aussi des catéchistes. Nous leur proposons des formations de 4 ans et apportons un soin particulier à la transmission de la foi aux enfants.

Quels sont les besoins spécifiques de votre Église ?

Nous avons besoin de mettre plus d’églises en chantier. À présent que le gouvernement a levé les difficultés qui s’opposaient à la construction de nouvelles églises, chaque diocèse à des projets de construction. Il ne faut pas se focaliser sur l’aide d’urgence, les églises représentent le cœur de nos communautés et elles sont difficiles d’accès pour beaucoup de paroissiens. Ceux qui habitent loin doivent consacrer jusqu’au quart de leur salaire pour pouvoir amener leur famille en bus à l’église pour la messe dominicale.

L’un des chantiers les plus symboliques de cette soif de reconstruction des Coptes catholiques est notre cathédrale de Louxor, qui avait été incendiée. Elle sera bientôt entièrement restaurée grâce en particulier au soutien de l’Aide à l’Église en Détresse.

Propos recueillis par Sylvain Dorient

 




Soeur Marie-Léonie Paradis, une religieuse canadienne bientôt canonisée

Ce jeudi 25 janvier 2024, le pape François a reçu en audience le cardinal Marcello Semeraro, préfet du Dicastère pour les causes des saints, et l’a autorisé à promulguer plusieurs décrets reconnaissant, entre autres, un miracle attribué à l’intercession de la bienheureuse Marie-Léonie Paradis au Canada.

Il s’agit de la guérison miraculeuse d’un nouveau-né de sexe féminin, à la suite d’une « asphyxie périnatale prolongée avec défaillance de plusieurs organes et encéphalopathie », indique le Vatican. Le miracle a eu lieu en 1986 à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. Béatifiée par saint Jean-Paul II le 11 septembre 1984 à Montréal, la religieuse sera désormais canonisée, 40 ans plus tard.

Sr Marie-Léonie Paradis est la fondatrice de la Congrégation des Petites Sœurs de la Sainte-Famille. La religieuse avait à cœur le soutien spirituel et matériel des prêtres. Cette congrégation s’est donc vouée, dès ses débuts en 1880, aux tâches domestiques dans un grand nombre de presbytères et d’évêchés, mais également au secrétariat, à la comptabilité et à la gestion des archives, afin de dégager du temps aux prêtres pour leur ministère.

Les Petites Sœurs de la Sainte-Famille ont tenu de nombreux établissements au Canada, mais aussi aux États-Unis, en Amérique centrale du Sud et en Italie. Mère Marie-Léonie est morte le 3 mai 1912 à Sherbrooke, à l’âge de 72 ans, laissant 600 religieuses en deuil.

De nos jours, la majorité des Petites Sœurs poursuivent leur mission surtout par la prière. L’avenir de l’Institut se concrétise à travers de nouvelles vocations en Amérique centrale, qui amènent des jeunes femmes à vivre le même idéal par le service de Jésus-Christ en ses prêtres. La congrégation compte aujourd’hui une centaine de membres.

Surnommée « mère de toutes nécessités » ou « humble parmi les humbles » selon les termes de Jean-Paul II, la religieuse demeure aujourd’hui un modèle d’humilité, de charité et de service. « Il faut nous redire sans nous lasser que notre œuvre principale, c’est la charité », disait-elle.

 




La dictature nicaraguayenne annule les dons taïwanais à l’Église catholique et les reverse à la Chine

Les relations diplomatiques entre le Nicaragua et Taïwan ont débuté en 1990 sous la présidence de Violeta Chamorro, qui avait battu Daniel Ortega, l’actuel dictateur du Nicaragua, lors des élections.

Le gouvernement nicaraguayen a déclaré la remise à la Chine de tous les biens que le gouvernement taïwanais possédait dans le pays d’Amérique centrale, y compris ceux donnés à l’Église catholique, juste la veille de l’emprisonnement de l’évêque Isidoro Moro de Siuna, dans le nord du Nicaragua.

L’attribution de ces biens a été rendue publique le 26 décembre par CDNN, l’organe de communication officiel, qui a publié le document depuis le bureau du procureur général du Nicaragua, en avertissant qu’il « engagerait une action en justice » contre toute personne qui ferait une réclamation.

Deux semaines plus tôt, le gouvernement de Daniel Ortega rompait ses relations diplomatiques avec le gouvernement taïwanais et refusait de reconnaître la république démocratique indépendante de Chine nationaliste (Taïwan). Il exprimait ouvertement son soutien à la République populaire de Chine (pays distinct de Taïwan) en affirmant que l’île faisait partie de son territoire.

Les relations diplomatiques entre le Nicaragua et Taïwan ont débuté en 1990 sous la présidence de Violeta Chamorro, qui avait battu Daniel Ortega, l’actuel dictateur du Nicaragua, lors des élections.

Le gouvernement nicaraguayen a limité la présence du siège diplomatique du gouvernement taïwanais dans le pays au 23 décembre, précisant qu’il avait « peu de temps pour se préparer à la fermeture de son ambassade et au départ de la mission technique », selon le journal La Prensa.

Les autorités taïwanaises avaient fait don de leurs biens, y compris le bâtiment de l’ambassade et ses véhicules à l’archidiocèse de Managua, a confirmé le vicaire de l’archidiocèse, Mgr Carlos Avilés. L’archevêché a indiqué que des procédures légales seraient nécessaires pour le transfert. « Tout don matériel est le bienvenu. Mettons-les maintenant au service du peuple », avait alors déclaré Mgr Avilés.

La décision du gouvernement de Daniel Ortega précise qu’elle « implique l’enregistrement immédiat de tous les biens immobiliers, meubles, équipements et moyens, en faveur de l’État reconnu, la République populaire de Chine, avec une propriété et une domination absolues et illimitées ».




La France accueille sa 51e édition du Festival international de la BD chrétienne

Le Festival international de la bande dessinée chrétienne a débuté ce jeudi 25 janvier à Angoulême en France, et se terminera le 28 janvier 2024. Ce festival, ouvert au grand public, rassemble depuis 1973 des artistes de différents pays du monde.

Cette rencontre a pour but de promouvoir et de favoriser, non seulement la bande dessinée chrétienne, mais également toutes les bandes dessinées reflétant les valeurs humaines. Elle se déroule chaque année au moment de la semaine de l’Unité des chrétiens, proposée à cette période par l’Église catholique. Des veillées de prière, messes et célébrations œcuméniques ponctuent en effet ces journées aux propositions denses et multiples.

Le programme est plutôt varié, avec des expositions, des animations, des interventions ou des tables rondes, mais aussi des temps de dédicaces et de ventes d’albums.

La remise du prix international de la BD chrétienne aura lieu pendant cette rencontre. Cette année, le Grand prix 2024 sera remis à l’artiste anglaise Posy Simmonds qui a été longtemps illustratrice pour la revue « The Guardian ».

Le Festival d’Angoulême draine près de 200 000 visiteurs chaque année, selon les organisateurs. Il est devenu un événement incontournable. Il reste le principal festival de bande dessinée francophone et le plus important au monde, de par sa notoriété et son taux de participation.




Nous sommes fatigués des voleurs

Une phrase a fait sensation lors de la cérémonie d’investiture du Président de la République le 20 janvier 2024 au stade des martyrs. Implorant Dieu tout puissant de mettre à côté du Président réélu des femmes et hommes de qualité et de valeur, le célèbre Pasteur Roland Dalo a déclaré tout haut ce que le peuple congolais murmure depuis des décennies : ” nous sommes fatigués des voleurs, de ceux qui s’enrichissent, de ceux qui ne voient que leurs intérêts”.

Cette déclaration occupera, encore longtemps nos esprits, conversations, échanges et débats.

Ce message, accueilli par les applaudissements de toute l’assistance, est limpide en lui-même et n’appelle aucune explicitation supplémentaire.

Toutefois, puisque la République toute entière prétend que le Pasteur Dalo est un ami du Chef de l’Etat, on peut donc induire et même penser que Fatshi, notre béton national, savait ce qu’allait déclarer le Pasteur à propos des voleurs. Il suffit de revoir les images de la cérémonie pour constater la satisfaction de lauréat du jour au prononcé de cette phrase désormais historique. On peut donc affirmer que l’élu du peuple voulait que cette affirmation sorte de la bouche d’un religieux respecté.

Si cette perception est exacte, on peut donc considérer que la lutte contre les voleurs de la République est une composante importante de la vision, de l’idéologie et du projet politique de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Ainsi, il est permit de croire que Fatshi, par la bouche du révérend Dalo a lancé une véritable remise en question de caractère moral en République démocratique du Congo. Il y a ici une véritable révolution culturelle. Si les politiques et autres intellectuels décident de travailler à sa réelle mise en œuvre, ce tournant ouvrira la voie au Congo fort et prospère dont nous rêvons depuis bien longtemps.

En quoi cette déclaration constitue-t-elle une révolution et non une simple proposition d’évolution des pratiques ? Parce que mise en pratique, elle entraînerait un bouleversement considérable sous nos deux. Beaucoup, parmi nous, sont convaincus que lorsque l’on détient une portion de l’autorité d’Etat, utiliser à son avantage et à des fins privées l’argent du trésor public est normal, moral, voire recommandé. Cette incongruité m’a été assénée dans un bureau climatisé de la capitale voici quelques années.

A cet égard il convient de relever que dans nos différents services, les frais de fonctionnement servent rarement à assurer les charges liées au travail. Les coûts d’investissement sont gonflés au vu et au su de tous, sans que personne ne le dénonce. Des Ministres et autres responsables ponctionnent impunément dans les frais de missions ou primes de leurs collaborateurs. Dans de nombreuses administrations, on invente des taxes et des émoluments pour raquetter les administrés. Laisser profiter le chef est devenu une loi, non écrite certes, mais une vulgaire banalité.

Bien plus, ceux qui dans les familles et quartiers constatent l’enrichissement injustifié des cadres ne s’offusquent guère, mais applaudissent. Dans ce contexte d’antivaleurs, critiquer serait se montrer envieux et jaloux. A celui qui s’étonne, la réplique habituelle est connue: ,”Yo nde okobongisa mboka oyo ?”

Le vol gêne tellement peu nos consciences que des communautés entières s’unissent sur la base du tribalisme, défendent les leurs, même lorsque des preuves de vol ou de détournement les accablent.

C’est dire que nous avons dans notre pays accepté, entretenu et même valorisé la culture du vol. Des détourneurs patentés des fonds publics ont été honorés, encensés, chantés sous les rythmes les plus variés par les “Atalaku”. A l’inverse, les femmes et hommes sérieux sont moqués comme des imbéciles, des distraits.

Dans ce pays une personnalité est adulée, montrée en exemple pour avoir rénové sa ville natale au frais de l’Etat, hors budget et prévision. Ceux qui exercent le pouvoir sans l’imiter passent pour des incapables.

Penser que le Révérend Dalo ne se referait qu’a des événements relativement récents serait une appréciation erronée. Le Pasteur s’est élevé contre une pratique ancienne, ancrée dans nos mœurs, une quasi-culture multiforme et banalisée.

Ceux qui cherchent à connaître les causes de notre incapacité à sortir du sous- développement devraient considérer cette timidité à dénoncer le vol comme une des bases du problème.

Du reste, nos services de sécurité considèrent-ils, les vols et les détournements comme des mises en danger de la sécurité nationale ? Nos écoles arment-elles moralement nos enfants contre cette dérive ?

En négligeant de considérer le vol comme un fléau plombant l’avancement de la Nation, nous nous rendons complices de nos prédateurs.

Enfin, tout en disant merci et bravo au Révérend Dalo pour sa franchise et son courage. Il ne suffit pas de proclamer notre fatigue. Il faut surtout agir pour faire barrage au maintien et à l’acceptation de l’idéologie du vol.

Jean-Pierre Kambila Kankwende




Application intégrale de la Loi sur la sous-traitance : L’ARSP en pourparlers avec Glencore

L’ARSP a entamé une discussion avec la société Glencore, qui opère en Rdc à travers ses filiales Mutanda Mining et Kamoto Copper Corporation, pour obtenir une application sans faille des textes légaux en la matière. L’objectif pour le DG Miguel Kashal est de capter le montant de 8,5 milliards de dollars américains qui échappe au circuit financier congolais chaque année à cause des opérations financières menées à l’étranger en violation de la Loi sur la sous-traitance. Ceci passe par un contrôle rigoureux comme celui qui avait été initié en 2023.

Soucieux de voir l’application intégrale de la Loi sur la sous-traitance dans le secteur minier comme dans les autres secteurs de l’économie nationale, le Directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) l’honorable Miguel Kashal Katemb a échangé avec une délégation de l’entreprise GLENCORE conduite par Mme Marie-Chantal Kanyinda, Directeur exécutif pour la RDC.

Le DG de l’ARSP a insisté sur l’application intégrale de la Loi sur la sous-traitance en vue de prendre en compte tous les sous-traitants congolais surtout ceux qui procèdent à la fourniture des biens auprès des entreprises principales. Cette démarche rencontre la vision du chef de l’État Félix-Antoine  Tshisekedi Tshilombo en vue de promouvoir l’entrepreneuriat congolais.

Après avoir obtenu l’engagement de la sino-congolaise des Mines à appliquer strictement les prescrits de la loi n° 17/001 du 8 février 2017 fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé pour le bien des entrepreneurs, l’Autorité de régulation de la Sous-traitance dans le Secteur privé qui en est  à l’étape de la société suisse Glencore qui opère en RDC via ses filiales Mutanda Mining et Kamoto Copper Corporation voudrait obtenir une application sans tergiversations des textes légaux en la matière.

Pour Mme Marie-Chantal Kanyinda, Directeur exécutif de GLENCORE en RDC, cette séance de reprise de discussions entamées depuis 2023 pour permettre plus d’accès des sous-traitants éligibles aux marchés leur a permis d’apprécier l’ouverture du Directeur Général de l’ARSP sur certains points qu’il faut approcher de manière spécifique.

« Nous avons été contrôlés et avons apprécié l’ouverture de l’équipe qui s’est présenté pour le contrôle, mais aussi l’ouverture du DG de l’ARSP qui a compris qu’il y’a certains points qui devraient être approchés d’une manière spécifique pas seulement pour nous, mais pour le secteur minier en général, quand il y’a un problème d’interprétation, nous avons l’avantage de parler avec le DG Miguel Kashal et il permet à nos équipes de parler avec les experts pour pouvoir arriver à un accord sur la compréhension et l’interprétation de la Loi », a expliqué Marie Chantal Kanyinda dont l’entreprise Glencore est reproché par plusieurs sous-traitants de ne pas reconnaître la fourniture des biens comme une activité de sous-traitance

Pour le DG de l’ARSP Miguel Kashal, le Groupe Glencore qui interagit en son sein avec environ 4000 sous-traitants et dont le chiffre d’affaires global est de 7 milliards des dollars est  ouvert à la discussion pour la meilleure compréhension des textes légaux et leur application efficiente qui va permettre d’atteindre la vision politique du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi en matière d’entrepreneuriat.

« L’objectif du chef de l’État est de donner la chance à chaque entrepreneur congolais de pouvoir accéder au marché de la sous-traitance. (…) Glencore c’est un groupe dans notre pays, il y a eu des discussions en ce qui concerne la sous-traitance de prestation des services et de fournitures, et c’est la raison de cette réunion afin de pouvoir harmoniser là-dessus. Nous devons permettre aux entreprises éligibles d’accéder aux marchés. Voilà pourquoi je vous informe aussi que les appels d’offres seront obligatoirement publiés sur le site l’Arsp afin de permettre aux entrepreneurs congolais de pouvoir avoir l’accès à l’information des appels d’offres »

Au cours de cette même rencontre, le DG Miguel Kashal a annoncé que cet établissement public continue à poursuivre l’objectif de capter le montant de 8,5 milliards de dollars américains qui échappe au circuit financier congolais chaque année à cause des opérations financières menées à l’étranger en violation de la Loi sur la sous-traitance. Ceci passe par un contrôle rigoureux comme celui qui avait été initié en 2023.




RDC : Joseph Kabila valide le sujet de sa thèse de doctorat en Afrique du Sud

Dans le cadre de la poursuite de sa thèse de doctorat en Relations Internationales à l’Université de Johannesbourg en Afrique du Sud, le Président Honoraire de la RDC et Sénateur à Vie, Joseph Kabila Kabange a eu à faire valider ce jeudi 25 janvier 2024 sa proposition de sujet de thèse au cours d’une séance scientique contradictoire face à un corps professoral extérieur composé de deux professeurs visiteurs qui l’ont discutée avec lui.

Le chemin est donc désormais balisé pour la poursuite de ce travail scientique dont le titre est dénommé “Geopolitical Turn : USA-China-Russia rivalry and Implications for Africa” soit en français les implications de la rivalité États-Unis- Chine-Russie et leurs implications. L’homme qui a présidé aux destinées de la RDC pendant 18 ans avec pour couronnement l’unique alternance pacifique de l’Histoire de ce pays aux réalités géopolitiques complexes a bien évidemment étalé son expérience vécue sur ce sujet d’actualité.

Pour rappel, le sénateur à vie était absent à la cérémonie d’investiture de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême, pour répondre justement à cette exigence scientifique.

 

Jonsard Mikanda




Projet d’agenda des voyages du pape François au Vietnam, en Polynésie, aux Canaries et en Argentine

Une interview télévisée et deux audiences, l’une avec le président des Îles Canaries et l’autre avec des représentants du Parti Communiste Vietnamien, offrent des indices sur les projets de voyages internationaux du pape pour 2024.

L’agenda des voyages internationaux du pape François se dessine de plus en plus précisément. Dans une interview du 14 janvier, le Pontife a mentionné : « En août, je dois faire le voyage en Polynésie, très loin, et après cela, celui en Argentine sera fait si c’est possible. Je veux y aller. » En ce qui concerne l’Argentine, le pape a également déclaré : « Là-bas, les gens souffrent beaucoup. C’est une période difficile pour le pays. La possibilité de faire un voyage au deuxième semestre est envisagée parce qu’il y a un changement de gouvernement, il y a de nouvelles choses… »

Dans le cas de l’Argentine, le pape bénéficie déjà de l’invitation officielle du président Milei. Quant à la Polynésie, on ne sait pas exactement dans quel pays de cette région géographique il se rendra (la Polynésie est composée de quatre États souverains, à savoir : Samoa, Kiribati, Tonga et Tuvalu, et de cinq territoires dépendants des États-Unis, de la France, de la Nouvelle-Zélande, du Chili et du Royaume-Uni).

Mais la Polynésie et l’Argentine ne sont pas les seules visites envisagées pour 2024. Lors d’une audience accordée aux membres du Parti Communiste Vietnamien le 18 janvier dernier, le pape François leur a fait part de son intention de se rendre dans leur pays. Le désir du pape doit être sérieux, car le secrétaire pour les relations avec les États, l’archevêque Richard Paul Gallagher, se rendra au Viêt Nam en avril 2024. Et d’après nos sources, le cardinal Parolin, secrétaire d’État du pape, s’y rendra également peu après. En outre, en décembre 2023, le président vietnamien Vo Van Thuong a envoyé une lettre au pape pour l’inviter à visiter le pays. Lors de son voyage de retour de Mongolie, le pape François avait déjà exprimé le souhait de se rendre au Viêt Nam.

Les îles Canaries seront une autre destination du pape en 2024. Le 15 janvier 2024, le pape François a reçu en audience spéciale le président des Îles Canaries, une communauté autonome d’Espagne, et les trois évêques de Tenerife, ainsi que les évêques titulaires et auxiliaires de Grande Canarie. Le Pape a pris connaissance de la crise provoquée par les vagues de migrants en provenance d’Afrique et exprimé son désir de se rendre dans cette région. Les Îles Canaries étant sur la route de l’Argentine, ce voyage pourrait donc également avoir lieu dans la seconde moitié de 2024.