CAN 2023 : Début des 8e, voici les affiches du jour l (samedi 27 janvier 2024)

Après deux jours de trêve, les matchs de la CAN 2023 reprennent ce samedi 27 janvier 2024 avec l’ouverture des huitièmes de finale. Deux affiches sont au programme, dont un classique du tournoi.

Angola-Namibie

L’Angola et la Namibie ouvrent le bal au Stade de la Paix de Bouaké à 17h GMT. Si les deux formations visent bien évidemment la qualification, la pression est moindre pour les Namibiens par rapport aux Palancas Negras. En effet, les Brave Warriors ont déjà brisé le plafond de verre en passant la phase de poules pour la première fois dans leur histoire. Toute nouvelle performance serait un bonus pour la bande à Collin Benjamin, même si cette dernière compte jouer crânement sa chance pour continuer à rêver. Les Angolais veulent, eux, retrouver leurs lettres de noblesse en renouant avec les quarts de finale après une première participation au tour éliminatoire depuis 14 ans. Depuis l’édition 2010 qui les a vus se hisser en quarts de finale pour la seconde fois consécutive, les Palancas Negras n’avaient en effet plus franchi le premier tour en trois participations en phase finale. A l’époque, il n’y avait toutefois pas de huitième de finale et une victoire en phase à élimination directe représenterait une première pour eux à la CAN.

Nigeria-Cameroun (20h GMT)

Deux mastodontes du continent (sans faire mauvais jeu de mots…). Huit titres à eux deux : cinq pour le Cameroun et trois pour le Nigeria. Les Lions Indomptables et les Super Eagles se connaissent très bien pour s’être souvent affrontés à la CAN, dont trois fois en finale. Lors de leur dernière confrontation en phase finale, les Ouest-Africains s’étaient imposés 3-2. C’était… en huitièmes, en 2019. Les Camerounais entendent sans doute prendre leur revanche.

Galvanisés après leur victoire renversante lors de la dernière journée de groupes (2-3 contre la Gambie), les Lions Indomptables, visent la victoire finale. Rien de moins. Une élimination des médaillés de bronze en titre à ce stade de la compétition sonnerait probablement le glas du sélectionneur Rigobert Song à la tête de l’équipe. Le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), Samuel Eto’o, déjà très critiqué au pays, en ressortirait également très fragilisé.

De son côté, le Nigeria est en mission après une élimination au même stade lors de la précédente édition. Absent il y a deux ans au Cameroun, Victor Osimhen a par ailleurs un statut de Ballon d’Or africain à défendre. Une nouvelle élimination prématurée ferait tâche, alors que la tendance souhaite qu’il confirme en sélection après avoir franchi un cap en club (Naples).




Les reformes incontournables du deuxième mandat du président Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (Texte mis à jour, 27 janvier 2024)

I. Introduction

Le 20 décembre 2023, le Président Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo rempile pour un second et dernier mandat à la tête de la République Démocratique du Congo. Depuis son indépendance le 30 juin 1960, Ce vaste pays-continent à dimension géostratégique de premier plan a toujours figuré dans l’ordre du jour des toutes les cellules des politiques diplomatiques où les grandes décisions de ce monde sont réfléchies et prises. Cette donne contraignante qui aurait normalement astreint les politiciens congolais à une veille patriotique anticipative tout azimut est complètement embourbée dans l’inconscience de la course aux avantages personnels. Il est tout de même inadmissible de relever avec impuissance que les cartels des capitaux étrangers contrôlent outrancièrement toute l’économie du pays, et dans la plupart de cas avec la bénédiction de certains responsables publics. La « République de la Gombé » ne tire-t-elle pas sa force de cette inconséquence politique de laisser le sort de l’économie du pays à la merci des intérêts étrangers ? Cette sorte de recolonisation capitaliste semble pire que l’emprise de la puissance coloniale d’autrefois sur le destin du pays, en ce que ce sont les propres fils du pays qui l’accompagnent impunément. Le Président réélu n’aura donc pas la tâche facile à dénouer le paradoxe du choix des hommes en harmonie avec ses propres objectifs annoncés lors de sa récente investiture.

Outre les réformes correctives évidentes attendues en vue de réajuster le cadre institutionnel issue du régime politique du 18 février 2006, cap doit désormais être mis sur les questions de développement à la base impliquant ainsi le plus grand nombre d’acteurs dans l’immense espace territorial de notre arrière-pays. C’est là que doit être menée en priorité la plus grande lutte contre la pauvreté endémique que connaît le République Démocratique du Congo. Cinq ans après la première accession au pouvoir du président Felix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, des signaux forts en terme de politique publique structurée et visant la guerre contre la pauvreté se font toujours attendre. Le PDL-145 T, retenu comme l’une des solutions à terme, brille plus par des slogans et des discours politiciens que par des actions et résultats impactant véritablement les lignes de la pauvreté dans laquelle baignent des millions des congolais avec un revenu de moins de deux dollars US par jour. D’autant plus que le maigre bilan à mi-parcours du PDL 145 T présenté par la Ministre d’Etat, Ministre du plan en novembre dernier témoigne d’une mise en œuvre confrontée à des ratés de programmation et des improvisations qui auraient pu être solutionnés avec un peu de rigueur managériale et de vision patriotique. La problématique de l’accessibilité dans l’arrière-pays, aujourd’hui à l’état moyenâgeux et prévue dans le programme, devraient pourtant être cochée dans la case priorité de premier ordre du chronogramme de mise en œuvre du PDL 145 T. Ce qui malheureusement et étonnement n’a pas préoccupé le pilotage opérationnel.

Si des minuscules ouvrages du types écoles ou centres de santé, réalisable en moins de trois (3) mois dans les conditions qui n’appellent pas les équations d’éloignement, mais qui au finish ont purgés plus d’une année pour sortir des terres, combien de fois sera-t-il laborieux d’attaquer avec des grandes ambitions le volet déterminent du PDL 145 T, sa séquence névralgique, dont la mise en œuvre se fait toujours attendre par nos populations. Devant s’exécuter dans les profondeurs de l’arrière-pays, loin de la « REPUBLIQUE DE LA GOMBE », Le deuxième volet du PDL 145 T appelle à un investissement moral et intellectuel de grande envergure. C’est un engagement sans alternative à travailler honnêtement, loyalement, rigoureusement, sérieusement, durement, abondamment, assidument, patriotiquement, normativement, qualitativement, dans les sacrifices et l’esprits d’abnégation, en mettant en avant l’intérêt général et l’atteinte à terme raisonnable des meilleurs IDH (Indice du Développement Humain) du pays. Dans l’optique de démanteler l’immobilisme consécutif au mauvais casting jusque-là constaté, ce deuxième mandat du Président de la République doit opérer un correctif substantiel en conjurant toutes les erreurs du passé et imprimer ainsi une nouvelle dynamique impulsant à terme l’émergence des principaux indicateurs du développement.

D’où, la nécessité incontournable d’engager des réformes audacieuses et douloureuses, ayant un caractère interpellateur en ce qu’elles contraignent l’élite du pays, élite intellectuel encadrée par une élite idéologique d’avant-garde, et toutes les forces vives de la nation à se tourner résolument et de manière participative, plus vers les questions de développement que sur celles des contradictions politiciennes qui tirent ainsi le pays vers l’arrière. Les projets de réformes décrits ci-dessous, censés être entrepris dans le cadre du changement radical, sont tous interactifs et n’ont pas d’alternatives à l’étape actuelle, quels qu’en auraient été les acteurs et les idéologies au pouvoir en RD-Congo. Pour la raison que leur mise en œuvre reste politiquement incontournable, mais aussi d’évidence naturelle comme schéma logique de la feuille de route d’un engagement pour des grands travaux d’aménagement social visant la refondation de l’Etat congolais.

II. Les préalables idéologiques

Le discours du président Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo doit être interpellateur, invocateur et incitateur à une révolution des mentalités. Le président de la république et son Gouvernement doivent aller plus loin et davantage dans la bataille pour la prise de conscience collective des enjeux de la marche vers ce changement crucial. Les chantiers idéologiques ne sauraient se réaliser dans les demi-mesures. Notre pays est à la traine des autres depuis plusieurs années, alors que ceux-ci avancent. Le Président Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo est donc impérativement soumis à l’obligation de résultats à l’issu de son dernier mandat qui commence.

Le premier chantier idéologique auquel le président Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo doit s’attaquer au risque de voir son dernier mandat virer à l’échec, c’est de soumettre le personnel politique congolais, toute chapelle confondue, en commençant par ses plus proches collaborateurs, au devoir de sacrifice, à l’exemplarité positive et au leadership du changement comportemental, avec à la clé la sanction sans exception à tous égard.

Le deuxième chantier idéologique, c’est d’exorciser le congolais de sa foi aux miracles, à la facilité et de sa perversion à s’attendre à tout et tout de suite de l’Etat sans effort de sa part. La meilleure manière d’y contribuer activement, c’est de remettre l’ensemble des forces vives au travail en les détournant de la paresse physique, spirituelle et intellectuelle. Il s’agit entre autres de lutter contre les attitudes parasitaires des biens et ressources de l’Etat, pour lesquelles depuis des années l’affairisme s’est substitué au service public.

Le troisième chantier idéologique, c’est de poursuivre le renforcement de l’Etat de Droit, de la bonne gouvernance et de la justice pour tous. Dans le même ordre d’idée, encadrer efficacement la rationalisation du train de vie de l’Etat en y intégrant le combat acharné de tolérance zéro contre les antivaleurs sous toutes ses formes dans l’administration publique, l’appareil judiciaire et la police nationale.

Le quatrième chantier idéologique, c’est de dépolitiser totalement le recours à l’expertise nationale dans tous les domaines du management des structures de production et stratégiques de l’Etat. Il s’agit de promouvoir les critères de compétences, de moralité, d’engagement patriotique en mettant fin au clientélisme partisan et au népotisme dans le choix des cadres à tous les niveaux de commandement. La RDC n’est nullement la propriété des partis politiques, dont la quasi-totalité est dépourvue d’idéologie, en tant que ligne conducteur d’une gouvernance moderne et de résultat.

Le cinquième chantier idéologique consiste à créer en s’appuyant sur des mesures institutionnelles des pools de réflexions thématiques axés sur le développement des secteurs productifs de manière à généraliser la gestion participative à tous les niveaux de la vie nationale. De sorte qu’autant existe-t-il une conférence annuelle sur les mines, chaque domaine stratégique ayant une incidence notoire sur le développement à la base devrait également se doter de son organisation de rencontre annuelle ou semestrielle respective et d’un organe structurel de suivi pris en charge par le trésor public. Chaque province et chaque territoire devraient se doter de sa conférence annuelle ou semestrielle et d’un secrétariat permanent. On citera à titre d’exemple la conférence annuelle sur l’agro-industrie, sur les PME-PMI, les coopératives de développement, la formation professionnelle, l’artisanat, les mutuelles et les micro-assurances etc….Et pourquoi pas pour les besoins de synergie, un congrès tous les trois ans de toutes les organisations de réflexions des forces productives et paysannes. Ainsi, il devrait être supprimé le Conseil Economique et Social de manière à mettre à l’avant plan l’organisation des conférences annuelles évoquées ci-haut.

III. Objectifs visés

Les réformes proposées ci-dessous entendent fédérer toutes les intelligences et toutes les énergies nécessaires en vue de booster les facteurs du produit intérieur brut à des niveaux permettant l’atteinte à bref échéance de l’autosuffisance alimentaire et l’amélioration de l’Indice du Développement Humain (IDH) en RDC. Nul n’ignore la part significative des importations dans la balance commerciale de notre cadre macroéconomique. Il s’agit d’impulser des projets économiques permettant de capter et recycler à l’intérieur les devises englouties dans l’extraversion de nos besoins de consommation.

Dans ce même élan, encourager à consommer congolais et à renforcer la valeur de la monnaies nationale de sorte à agir positivement sur le pouvoir d’achat de notre marché intérieur. La conséquence qui s’en dégage naturellement c’est de contribuer par effet multiplicateur à hausser le niveau du budget national et celui des investissements des infrastructures de base. Bien entendu, l’objectif au plan social consisterait à créer les nouveaux emplois à l’effet de résorber le chômage des jeunes et Inverser la courbe de l’exode rural avec comme incidence à terme la déconcentration progressive des agglomérations urbaines et l’éradication des phénomènes de délinquance de besoin qui s’y développe sans cesse.

IV. Les politiques publiques attendues pour créer les emplois massifs et lutter contre la pauvreté.

1. De l’instauration d’une gouvernance de performance, de résultats et de redevabilité sous contrôle de l’Inspection générale d’Etat (IGE).

Nous avons dit « INSPECTION GENERALE D’ETAT, IGE en sigle ». La meilleure manière d’optimaliser la gouvernance institutionnelle c’est de placer en ordre prioritaire les enjeux cruciaux des réformes à mener par le Président Felix-Antoine Tshisekedi dans le cadre de son présent et dernier mandat. Car, l’Etat de Droit, tout comme la force de l’autorité de l’Etat, dont l’un des corollaires est la bonne gouvernance, a pour socle essentiel l’application des grands principes des valeurs cardinales qui fondent l’administration publique, en les revalorisant à tous les niveaux de l’appareil de l’Etat.

Il en est ainsi du juste accès aux services publics, de la proximité des institutions de l’Etat avec les usagers et administrés, mais surtout de la performance de ses missions. C’est dans cette optique que depuis 2016, termes de références de création en RDC à l’appui, votre humble serviteur hurle chaque jour, à l’impérieuse urgence de doter la République Démocratique du Congo d’une INSPECTION GÉNÉRALE D’ETAT (IGE).

En effet, L’INSPECTION GÉNÉRALE D’ETAT (IGE), est une importante institution de l’ordre administratif supérieur, du reste stratégique et opérationnelle dans la quasi-totalité des nations du monde moderne. Malheureusement, elle manque cruellement à notre pays. Lorsqu’elle fonctionne à plein régime, L’IGE est un facteur important de valeur ajouté monétaire et non monétaire à l’ensemble du fonctionnement de l’Etat et à la bonne marche économique et sociale du pays. Devant relever de la haute autorité du Chef de l’Etat en vertu de l’article 69 de notre constitution, l’IGE a dans sa mission de veille et d’alerte les actions de vérification, d’investigation, d’enquête, d’audit des services publics, d’évaluation des politiques publiques, d’études et de recherches sur la gouvernance de qualité.

Comme partout ailleurs, Les missions de l’IGE s’exercent indistinctement sur l’ensemble des services de l’Etat, quelle que soit leur mode de gestion ou leur localisation géographique. Sont ainsi concernés par les missions de l’IGE, les entités publiques et parapubliques, y compris les inspections sectorielles, parmi lesquelles l’Inspection Générale des Finances (IGF), les établissements publics quel que soit leur statut ou leur appellation, les entreprises du secteur parapublic et les personnes morales de droit privé bénéficiant du concours financier de la puissance publique, notamment les attributaires des marchés et contrats de l’Etat.

Ainsi, par ses activités, l’IGE produit plusieurs types de rapport, tels que des rapports d’inspection, désignés sous le vocable de Vérification administrative et financière (VAF) ; Des rapports de vérification intégrée, en particulier de vérification de l’optimisation des ressources (VOR) ; Des rapports d’audit interne supérieur (AIS) ; Des rapports d’études, Des rapports d’enquête et d’investigation, un rapport annuel d’activités ; un rapport annuel sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes. Les rapports de l’IGE sont destinés au Président de la République qui décide, selon le cas, de leur diffusion ou de leur déclassification.

2. De la recherche à l’intérieur du nerf de la guerre

Il s’agit de structurer et de dynamiser le marché financier local en le rendant au bout de l’effort, performant, inclusif et fiable. C’est l’un des moyens principaux qui visent à booster la production intérieure, sans recours au financement extérieur, dont les conditions d’accès ne favorisent nullement le développement autocentré en toute indépendance. En RDC, le flux d’argent circulant hors du circuit financier formel serait estimé selon certains économistes à plus de 250 Milliard de dollars US. Ce flux financier peut être capté, recyclé et orienté vers le système bancaire de manière à structurer l’épargne nationale en appui au financement monétaire encadré selon les grandes règles prudentielles.

Sans aller dans les détails de sa faisabilité opérationnelle, l’Etat congolais se doit d’engager des réformes audacieuses axées sur le développement et l’encadrement institutionnel des réseaux des commerce, de mutualités et autres intérêts coopératifs, d’une part, grâce aux systèmes adaptés de micro finance et de microcrédit, et d’autre part, par la fiabilisation et l’encadrement optimal du secteur des assurances et des micro-assurances, à l’effet de créer et développer l’épargne nationale inclusive en appui au système bancaire. Il n’y a aucune roue à réinventer ici.

La Suisse ne doit le dynamisme de son industrie qu’à la prospérité de son système d’épargne national financé par les grandes compagnies d’assurances et réassurances, ainsi que par son système bancaire légendaire. C’est dans cette optique qu’en RD-Congo, il sera déterminant de renforcer la politique de bancarisation à tous les niveaux des strates de la population active, en encourageant l’implantation géographique à grande échelle des banques et des établissements de micro finances à vocation populaire et accessibles à toutes les bourses.

3. De l’encadrement progressif du secteur informel

Les politiques publiques en cette matière devront se reposer sur deux piliers :

1. La mise en place des systèmes d’intervention institutionnelle de promotion, d’encadrement multiforme, d’assistance managériale, technique spécifique et financière en faveur des coopératives et regroupements des acteurs évoluant jusque-là dans l’informel. Ainsi, va-t-il falloir les susciter dans tous les domaines en commençant par le secteur de la production paysanne. Cette politique peut s’exercer par la mutualisation des moyens de production au profit des sociétaires, par l’inspection, la facilitation et le suivi du cadre d’exploitation, mais aussi et surtout en application d’une organisation commerciale structurée.

Elle va s’appuyer sur la vulgarisation à grande échelle des mesures institutionnelles auprès des sociétaires et sur le renforcement de l’encadrement professionnel de la main d’œuvre spécialisée du développement paysan. La dite politique devrait se matérialiser par l’engagement à structurer et développer les infrastructures de proximité de conservation, de commercialisation et de transformation manufacturée ou semi-industrielle.

2. L’engagement de mettre en œuvre le cantonnage manuel et semi-mécanique en vue de maintenir en permanent état praticable les voies de desserte paysanne, comme c’est fut le cas pendant la période coloniale et celle d’avant la zaïrianisation décidée sauvagement en 1973.Aussi, envisager la possibilité de créer un Office des Routes dans chaque Province.

4. De l’appui institutionnel renforce au profit des PME et PMI existantes

Il devient impérieux dans le contexte actuel de besoin de création massive d’emplois et des richesses de promouvoir à grande échelle les Petites et moyennes Entreprises PME-PMI, avec la mission d’accompagnement par des nouvelles solutions économiques intégrées et adaptées. Dans un ensemble d’action directe, le Gouvernement de la république se doit d’élaborer et mettre en place une politique de financement massif des activités productives durables à l’actif des PME et PMI, en insistant sur celles implantées dans l’arrière-pays.

Cette intervention devra tirer ses ressources en grande partie de l’épargne nationale générée par le produit du secteur financier, ainsi que celui des mutualités évoquées ci-haut. Dans le secteur de la production agricole et agro-industriel, réfléchir à l’idée de recourir, en observant strictement les règles prudentielles conséquentes, au financement monétaire lorsqu’il s’agira d’intervenir en amont des grandes campagnes agricoles rigoureusement et préalablement planifiées.

5. Du plan de développement de l’habitat

Elaboré par une équipe d’experts, sous la direction d’un compatriote architecte et ancien ministre, plusieurs fois conseiller dans divers cabinets ministériels, il existe un plan national de développement de l’habitat à échelle multisectorielle et multidimensionnel Impliquant directement les institutions nationales, en commençant par le Président de la République, Chef de l’Etat. Ce plan est déjà disponible attend d’être approuvé par la hiérarchie suprême du pays, censé conduire son pilotage politique et opérationnel.

Les institutions du pays interviennent à toutes les étapes dans la finalisation conceptuelle des programmes d’exécution, dans le pilotage et dans la réalisation concrète de ce plan, car, celui-ci vise à terme la construction, dans deux cents agglomérations du pays, d’un million de logements socioéconomiques et de standing, qu’accompagne le développement des infrastructures composants l’habitat. A terme, ce plan prévoit la création de plus d’un millions d’emplois directs aux travers les industries, les services et les activités connexes au bâtiment.

Pour y parvenir, ce plan se base sur les normes architecturales, urbanistiques et techniques modernes, ainsi que sur les éléments essentiels d’une Politique nationale d’Habitat, avec intégration rationnelle des composantes universelles de l’Habitat que sont les Logements, les équipements administratifs, les équipements sociocommunautaires, les Infrastructures de base, énergétiques, socioéconomiques et de transport, ainsi que les Éléments d’environnement. Le tout intégré dans un urbanisme moderne et un aménagement du territoire cohérent, équitable et équilibré des 26 provinces du pays.

Les logements sont prévus d’être attribués aux populations aux conditions les plus favorables de crédit à court, moyen et long termes. Une partie des logements (10%) est destinée à l’élargissement du parc immobilier propre de l’État et aux logements de fonction des agents de l’État. Contenu dans une étude de faisabilité de près de 500 pages ainsi que plusieurs synthèses, ce Plan est appelé à être une œuvre sociale de grande envergure et de longue durée au profit des populations du Congo, entrainant la réalisation et la modernisation de plusieurs autres projets intégrés de principaux secteurs de la vie nationale.

V. Conclusions

En conclusion, les reformes impératives et incontournables que doit engager le Président de la République fraichement élu se résument comme suit :

1. Créer en République Démocratique du Congo une Inspection Générale d’Etat (IGE) afin de doter le pays d’un instrument efficace et moderne de contrôle et de suivi de la gouvernance à tous les niveaux des institutions publiques, avec à la clé le retour à la sanction.

2. Supprimer le Conseil Economique et Social pour le remplacer par une institution d’organisation et de suivi des conférences sectorielles des forces vives de la nation totalement décentralisées.

3. Elaborer et mettre en place une politique publique de choc visant l’encadrement progressif des activités du secteur informel, le renforcement de capacité des PME/PMI existant et en formation, le captage et le recyclage des flux financier circulant hors des circuits des institutions financières agrées, afin de pourvoir à la création d’un système d’épargne national fiabilisé.

4. Adopter et mettre en œuvre le plan de développement de l’habitat déjà disponible et soumis à la haute hiérarchie du pays.

5. Elaborer et mettre en place une politique publique d’encadrement des ressources humaines qui permette son emploi optimal en dépolitisant totalement le recours à l’expertise nationale à tous les niveaux de la gouvernance publique.

Nonobstant quelques avancées de ces deux dernières décennies, la pauvreté en RD Congo se maintient encore à un niveau élevé par rapport aux normes internationales. La lutte contre la pauvreté demeure ainsi la première mission de toute gouvernance politique dans les pays sous-développé comme le nôtre. Car, la pauvreté ne connaît, ni de parti politique, ni de clivage ethnique, encore moins de conflit de génération ; mieux, de tendance idéologique. De l’avis de tout observateur, le seul grand parti politique d’opposition connu à ce jour en RD-Congo, c’est la précarité ambiante et le ventre affamé du citoyen. Celui-ci a l’inconvénient d’avoir les oreilles complètement bouchées, car n’ayant la vertu de ne pas prêter attention au discours lui adressé par ceux qui ont la bouche pleine. Il ne sait qu’une seule chose. Voir les réalisations à impact positif sur son sort. Raison pour laquelle, Le président Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a l’obligation de se détourner de la distraction politicienne vers laquelle il est attiré par les coalitions factices et opportunistes créées pour les besoins de positionnement politicien. Le Président se doit de recourir à l’engagement patriotique et à l’expertise des fils du pays prêt au sacrifice, en saisissant à bras-le-corps toutes les opportunités à valeur ajoutée réelle ayant une incidence certaine sur la réduction du taux de pauvreté, de l’insécurité alimentaire et des inégalités sociales.

Par Daniel Makila Kantagni,

Senior Manager de Sociétés de Droit OHADA, Manager de Travaux Publics, Nationaliste de Gauche et Analyste Politique.




EPST : Tony Mwaba Kazadi lance les travaux d’évaluation de la feuille de route des actions menées au 4ème trimestre 2023 à la DINACOPE

Le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a procédé, ce samedi 27 janvier, au village Venus situé à Bibwa dans la ville province de Kinshasa, au lancement des travaux d’évaluation de la feuille de route des actions menées par les directions provinciales de la DINACOPE au quatrième trimestre de l’année passée.

Dans son discours d’ouverture, le professeur Tony Mwaba Kazadi a tout d’abord rappelé la raison de la gratuité de l’enseignement primaire public instaurée par le Président de la République, qui est de donner la chance à tous les enfants congolais de fréquenter l’école et de surcroît d’avoir l’égalité des chances.

“Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, par l’entremise du Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique a mis en place une grande réforme, celle de la mise en œuvre effective de la gratuité de l’enseignement primaire public par la ferme volonté de Monsieur le Président la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à qui je rends mes hommages les plus déférents”, a-t-il dit d’entrée de jeu.

Ensuite, le Ministre Tony Mwaba a indiqué l’objectif de cet atelier qui est d’évaluer la feuille de route et a rappelé aux participants qu’aucun relâchement ne peut être toléré dans l’exercice de leurs fonctions.

“Comme vous pouvez vous en rendre compte, aucun relâchement ne peut être toléré dans l’exercice de vos fonctions. Raison pour laquelle le présent atelier d’évaluation de la feuille de route est organisé à votre intention afin de se rassurer de l’atteinte des objectifs vous assignés au quatrième trimestre de l’année 2023; lesquels objectifs atteints constituent un indicateur de vos performances”, a-t-il poursuivi.

Rappelant plusieurs innovations implémentées par lui dans la gestion du fichier paie des enseignants, le professeur Tony Mwaba Kazadi a signifié qu’au cours de cet atelier, il sera également question d’évaluer le niveau d’appropriation de toutes les actions y relatives.

Le Ministre a conclu son discours en rappelant les directeurs provinciaux de la DINACOPE qu’à l’issue de cet atelier, “il sera question de vous assigner des nouveaux objectifs dans le cadre d’une nouvelle feuille de route pour la période de janvier à juillet 2024”.

Bien avant l’intervention du Ministre, Madame le Secrétaire Général de l’EPST Christine Nepa Nepa avait prononcé le mot de bienvenue à l’endroit de l’assistance tout en remerciant le Ministre Tony Mwaba Kazadi pour sa disponibilité à accompagner tous les services de son ministère.

Il sied de noter que ces travaux d’évaluation iront du 27 au 29 janvier 2024.




Kinshasa : Augustin Kabuya enregistré à l’Assemblée Nationale 

Le secrétaire général de l’Udps, élu Député national dans la circonscription électorale de Mont-Amba, Augustin Kabuya s’est fait enregistrer ce vendredi, 26 Janvier 2024, auprès des services administratifs de l’Assemblée nationale.

 

C’est un exercice recommandé par la coutume parlementaire en prélude de la convocation de la session extraordinaire de la nouvelle législature.

 

Le président intérimaire du parti présidentiel était accompagné des députés nationaux Junior Lukadi et Amisi Makutano, du Député provincial et Bourgmestre de la commune de la N’sele Franck Mbo, de madame le Bourgmestre de la commune de Limete et Conseillère Municipale de la même commune, Nathalie Alamba Feza, du PCA Jean-Pierre Dikoma et de certains membres de son cabinet.

 

Augustin Kabuya a eu l’honneur de visiter, sous la conduite du protocole , les locaux qui abritent les diverses services de l’Assemblée nationale.

 

Dans son mot de circonstance au bout de son passage au palais du peuple, Augustin Kabuya a appelé les militants de son parti de à se mobiliser dans la journée du lundi 29 janvier, jour prévu pour ladite session extraordinaire en vue de son accompagnement populaire à l’Assemblée nationale, Car, a-t-il dit, ” il faut que le monde sache que je suis Député National non pas par la volonté de ma famille mais celle de mon parti UDPS”.

 

Conformément à la tradition parlementaire, les députés nationaux nouvellement élus provisoirement vont prendre part à la session de l’ouverture de la nouvelle législature le lundi prochain.

 

 

Jonsard Mikanda




Au-delà des condoléances : Voici le témoignage de la ministre Kathungu Furaha sur Tsaka Kongo

Moi, comme Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines, j’ai été surprise dès le premier trimestre de mon mandat, de recevoir un homme qui défendait les artistes et les infrastructures culturelles sans parler, d’abord, de lui-même.
La première fois, Monsieur Tsaka Kongo est venu me demander de protéger la place des artistes. Ensuite, il est venu plaider pour papa Petit Pierre afin de l’honorer un 30 Juin. Il a plaidé pour papa Jeannot Bombenga afin que sa photo soit placée à l’exposition universelle de Dubaï.
Tsaka Kongo m’appelait parfois tard la nuit pour défendre la cause d’un artiste. Il m’avait encore une fois alerté sur le décès de la comédienne maman Shako et nous avions organisé ses obsèques.
Plus tard, il a plaidé pour l’intemporalité de Grand Kallé, la maladie de maman Vongaye et nous sommes allés, lui et moi au chevet de la maman de la Rumba dont j’ai inscrit sa chanson Ndota sur la liste de l’intemporalité.
Mais, le plus frappant, je garderai à jamais en souvenir, le courage, la bonne volonté, l’humilité, la témérité, surtout et parfois le bénévolat de “Monsieur Artistes en danger”.
Il est le seul qui a donné les premiers éléments culturels à déposer au musée de la Rumba, l’ancienne résidence de feu Papa Wemba. Quand je l’ai inauguré il a apporté les baguettes de l’un des premiers batteurs (drummers) de la Rumba des années 60 Fracasseur et la casquette du comédien caporal Murumba.
Edmond Landu dit Tsaka Kongo doit être imité dans sa défense des artistes. Il est, certes irremplaçable en son genre. Le Ministère de la Culture, Arts et Patrimoines vient de perdre un ami de tout mon cabinet qui passait deux à trois fois par semaine avec un communiqué de défense des autres, sans parler de sa propre personne. Il était exceptionnel et rare dans notre milieu culturel.
Mon témoignage est aussi un enseignement pour nous tous, de continuer son oeuvre. Que l’Asbl Artistes en danger ne tombe jamais.




Est-ce le tout dernier conseil des ministres pour 39 des 59 membres du Gouvernement Sama Lukonde ?

Présidée par le Chef de l’État Félix Tshisekedi, la 122ème réunion du Conseil des ministres est vraisemblablement la dernière rencontre du gouvernement central dans sa configuration originelle de 59 membres.

A l’ouverture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale convoquée le 29 janvier courant, 39 des 59 membres du gouvernement dont le Premier ministre Sama Lukonde, 4 des 5 vice-Premiers ministres, plusieurs ministres et vice-ministres vont siéger à la chambre basse du parlement pour faire valider leur mandat.

Seuls 20 membres de l’équipe Sama Lukonde ne sont pas concernés par le mandat électif.

Les 3 membres du gouvernement dont les résultats étaient invalidés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) n’ont pas été aperçus dans la salle du Conseil des ministres.

La question sur la configuration du gouvernement central dès l’ouverture de la session parlementaire le 29 janvier est certainement parmi les sujets au centre des discussions de cette 122ème réunion.

Par ailleurs, la situation sécuritaire du pays ne manquera pas aussi d’être évoquée.

Le compte-rendu du porte-parole du gouvernement apportera des réponses à plusieurs questions.




RDC: Suspendus, Gentiny Ngobila et les autres gouverneurs réhabilités par le VPM de l’intérieur

Ça se murmurait que le gouverneur de Kinshasa allait être réhabilité par le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur. Voilà ça y est !

Après quelques jours de suspension, Gentiny Ngobila, gouverneur de Kinshasa, César Limbaya, gouverneur de la Mongala et Bobo Boloko, gouverneur de l’équateur et les vice-gouverneurs du Kasaï central et Tshuapa, ont été autorisés à reprendre leurs fonctions.

Ceci fait suite à leurs recours administratifs et requêtes introduites à la cour constitutionnelle.

“Faisant suite à vos recours administratifs et requêtes devant la cour constitutionnelle, vous êtes autorisés à reprendre vos fonctions dans vos provinces respectives et ce, en attendant les décisions judiciaires en vue de préserver la tranquillité et la paix sociale” a écrit Peter Kazadi dans sa correspondance.

Le patron de l’intérieur les invite pour ce faire, à devoir observer des attitudes de réserve, à ne pas faire obstruction à la procédure judiciaire en cours

Signalons que les gouverneurs Gentiny Ngobila de Kinshasa, Bobo Boloko de l’Équateur, César Limbaya de la Mongala et Martin Makita, vice-gouverneur du Kasaï central sont accusés de vandalismes des Dispositifs électroniques de vote, bourrages d’urnes lors des élections du 20 décembre.

 

Derick Katola




Pour dire non aux mariages forcés : Les activistes des droits des femmes en marche de protestation à Kinshasa

Les activistes des droits des femmes ont battu le pavé ce jeudi 25 janvier 2024. Par cette manifestation, elles voulaient dénoncer les mariages forcés dont sont victimes les filles mineures non seulement à Kinshasa, mais également dans le reste du pays. Le dernier cas en date c’est le mariage du Pasteur Kasambakana qui a récemment pris en mariage une fille d’apparence mineure, un cas qui a défrayé la chronique.

Une mobilisation tous azimuts. C’est celle des femmes juristes, journalistes et d’autres organisations féminines. Foulards blancs sur la tête, de noir vêtues elles ont manifesté contre mariage forcé dont sont victimes de nombreuses jeunes femmes à travers le pays. Pour ces activistes des droits des femmes, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est le mariage du pasteur Pierre Kasambakana avec une fille d’apparence mineure. Elles sont parties de la place des évolués jusqu’au Palais de Justice, siège du ministère de la Justice et Garde des Sceaux, un ministère dirigé par une femme. L’avocate Honorine Bokashanga était parmi les manifestantes.

«Excellence Monsieur le président de la République, M. Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, nous les mamans congolaises, les femmes congolaises réunies au sein du cadre du groupe de pressions des organisations de droits des femmes venons solliciter votre propre implication dans l’affaire du mariage forcé engagé entre le pasteur Pierre Kasambakana et la jeune adolescente Meda. M. le président de la république, en votre qualité de champion de la masculinité positive les femmes congolaises vous interpellent et vous avez dit lors de votre discours d’investiture que les erreurs du passé ne doivent plus se reproduire. Voilà pourquoi nous sollicitons votre implication personnelle monsieur le chef de l’État que cette affaire soit tranchée, qu’il n’y ait pas de violence, nous dénonçons le viol, nous dénonçons le mariage précoce, nous dénonçons le mariage forcé auprès de la jeune fille», explique Grâce Ngyke, Présidente Acofepe.

Au point de chute de leur marche, ces manifestantes ont déposé un mémorandum. Dans ce document, elles ont repris un certain nombre des recommandations adressées au Chef de l’Etat fraîchement réélu. Elles l’ont saisi en tant que champion de la masculinité positive, chose que lui rappelle l’avocate et commissaire au compte Rachel Sangwa. Elle est avocate au Barreau de Kinshasa Matete.

«Nous ne pouvons pas accepter qu’un petit enfant puisse se marier de cette manière. Nous les mamans, nous pleurons, nous ressentons la douleur d’enfantement, nous sollicitons l’intervention de l’autorité compétente.»

Le mariage forcé est condamné par la loi congolaise et personne ne peut accepter de donner sa fille comme cadeau sans son consentement à une tierce personne. Me Honorine Bokashanga soutient cette disposition légale.

«Nous sommes contre ce mariage. Notre présence en ce lieu est significative, pour dire que nous sommes venus devant chez ceux qui rendre la justice pour leur dire que les lois de notre pays que vous appliquez, vous qui rendez justice, vous les appliquez, la loi dit qu’un enfant de moins de 18 ans, on ne peut pas la donner en mariage, si vous l’épousez, c’est une violence.»

Le pasteur Pierre Kasambakana est en détention provisoire à la prison centrale de Makala en attendant l’aboutissement des enquêtes. Pour ces manifestantes, ce pasteur doit subir la rigueur de la loi. La place de la jeune fille n’est pas dans le mariage mais plutôt à l’école.




L’Université de Kinshasa publie les résultats des investigations sur les inondations récentes en Rdc

L’Université de Kinshasa à travers son école de l’eau, a mené des investigations préliminaires sur les inondations actuelles en RDC. Les chercheurs de cette école ont affirmé que la République démocratique du Congo est dans une région prédisposée à vivre les inondations, d’où l’importance de mettre en place un plan d’action de gestion intégrée des inondations en RDC. L’Unikin a promis de produire des réflexions et recommandations concrètes pour aider les autorités compétentes à agir efficacement pour éviter les dégâts.

Les investigations préliminaires initiées par l’Université de Kinshasa sur les inondations actuelles en RDC, ont été menées dans différents sites de la ville de Kinshasa, notamment Carrigres, rivière Biasthaku tshaku, le port public de l’Onatra, Occ Ndolo, Marsarvaco, Channic Métal, Port Yaki et tant d’autres.
Pour les enquêteurs, la RDC, est un pays prédisposé aux catastrophes et a déjà connu plusieurs inondations. La grande différence est que les pluies enregistrées en 2023 sont inférieures aux pluies 1961, l’année où les inondations avaient atteint presque le même niveau.
Raphaël Tshimanga est professeur et spécialiste de questions liées à l’eau à l’université de Kinshasa. Il estime que pour les inondations actuelles, il y a des causes d’aggravation telles que la déforestation et la pression des activités humaines le long du fleuve Congo. D’où la nécessité d’encadrement des eaux pour éviter ce genre de catastrophe naturelle.
” Dans un futur proche, nous allons assister à un phénomène d’inondations, faudra t- il que nous continuons à pleurer chaque année ? Pleurer nos morts ? La vie humaine est précieuse, il faut la protéger. Nous devons nous investir pour protéger les vies humaines aux catastrophes dues aux inondations, protéger les biens, protéger les investissements, et cela est possible. Avec ce que nous venons de présenter, ce que nous voyons qu’il y a des sites qui sont vulnérables. Nous voyons qu’il est important que nous puissions mettre en place un plan d’action opérationnel de gestion intégrée des inondations qui va prendre en compte plusieurs actions prioritaires.”
L’Université de Kinshasa promet de faire régulièrement ce genre d’investigation pour afin amener les décideurs à réagir aux besoins urgents de population. Pour le Recteur de cette université de la RDC, les questions de l’eau sont parmi les questions prioritaires.
“Nous serons désormais et toujours présents, et nous ferons entendre notre voix auprès des décideurs qui se sentiront, aujourd’hui, traquer absolument par le monde universitaire et la population tout simplement. Voilà le premier exemple qui réunit les différents experts dans la question de l’eau. Nous, nous avons à l’université de Kinshasa, aujourd’hui, une école de l’eau, et également les questions du bassin du fleuve Congo. Il faut que cette école l’eau réponde aux questions qui concernent l’eau et les inondations en premier, l’urbanisation et etc….”, explique le professeur Jean Marie Kayembe, Recteur de l’Université de Kinshasa.
Toutes les recommandations de ces réflexions transmises directement aux autorités compétentes pour des actions plus efficaces. Prochainement, l’université de Kinshasa compte organiser une réflexion sur le problème des embouteillages qui dérange aussi la population kinoise.




Malgré le nul face à la Tanzanie, les Congolais demeurent optimistes

Après 3 matchs nuls de la République démocratique du Congo pendant la phase des poules, la majeure partie des supporters congolais croit toujours à la victoire finale de Léopards à la CAN Côte d’Ivoire 2023. Beaucoup se disent confiants parce que l’équipe nationale de la RDC a présenté un bon football, malgré le manque de réalisme observé chez les attaquants congolais. Les supporters rencontrés au centre de la ville de Kinshasa, pensent que les Léopards ont les atouts pour faire face aux pharaons d’Egypte lors des 8e de finale qui se joueront ce weekend en Côte d’Ivoire.

Malgré les difficultés rencontrées pendant cette étape de compétition, où la République démocratique du Congo pouvait facilement glaner des points au vu de leur prestation, les supporters congolais ne sont pas découragés, et continuent de voir avec optimisme l’avenir de leur équipe.

Trésor Bambulu, sans langue de bois, pense que l’actuel groupe des léopards est beaucoup plus fort que les précédents.

« Par rapport aux anciennes équipes de léopards, pour l’actuelle, il y a une grande différence dans le système de jeu. Les anciennes équipes de léopards ne jouaient pas comme celle d’aujourd’hui où la Défense, le milieu de terrain, mais également l’attaque carburent. L’avenir de léopards est rassurant.»

Pour Nelson Ndambi, les fauves congolais n’ont pas démérité quoi qu’il y’a des choses à améliorer pour gagner les prochaines rencontres.

« Les léopards jouent très bien. Je pense que le match de la Tanzanie, nous avons bien joué.

Mais il y a des petites erreurs qu’on doit réparer, que nous avons commises. On doit réparer certaines erreurs, mais je pense que les Léopards vont aller jusqu’en finale.»

En se projetant dans le futur, Claude Malo se voit confiant face au prochain adversaire des léopards, qui sont les pharaons d’Égypte. Il estime que les deux équipes ont le même niveau car toutes les deux sont passés de la phase de poule à la huitième de finale, presque dans les mêmes conditions, avec le même nombre de points.

« Avec l’Égypte, en regardant les deux équipes nous sommes qualifiées parce que nous on a trois points, on a fait trois nuls, l’Égypte aussi à fait trois points, trois nuls, donc personne n’est supérieur à l’autre sur le plan jeu qu’on a posé sur terrain, il reste maintenant par rapport au palmarès, par rapport au mental. Moi je pense qu’avec l’équipe qu’on a si on met le mental à côté, on peut poser un petit souci en Égypte, c’est ce que moi je pense, et après l’Égypte on envisage comment aller le plus loin possible.»

Selon Jérémie Yankole analyste sportif, le bilan à mi-parcours des poulains de Sébastien Desabre, est mitigé et moyen, d’autant plus que la ligne d’attaque n’a pas répondu aux attentes des supporters.

« Le parcours de la RDC est moyen, parce que c’est une équipe qui est beaucoup plus offensive, mais qui défend un tout petit peu bien, et l’objectif pour l’entraîneur c’était de se qualifier, l’objectif a été atteint. Et moi je pense qu’il y a des petits réglages à régler, et donc nous sommes très bien. En football, ça manque pas des erreurs, pendant quatre-vingt-dix minutes, je crois que le meilleur pour l’entraîneur était de n’est pas vouloir perdre, c’est ce qu’a été, et je pense que l’entraîneur doit beaucoup travailler sur le plan offensif avec les attaquants, surtout comme avants-centres puis que Cédric BAKAMBU, posait un tout petit peu des problèmes, bien que c’est un joueur qui cherche un peu plus de profondeurs, qui les obtient mais qui n’arrive pas à battre le portier adverse.»

Si la République démocratique du Congo s’est contentée des scores de parité pendant la première étape de la compétition, où le score vierge fait partie des résultats du match, il n’en sera plus le cas pour la phase des qualifications à élimination directe. Pour la suite de la compétition, à chaque match, il faut un vainqueur. Pour le match de dimanche 28 janvier face à l’Egypte, les Léopards de la RDC sont obligés de sortir le grand jeu, car les statistiques démontrent que la RDC n’a jamais gagné un match de la CAN face aux pharaons d’Egypte.