Le chef de l’Etat charge le Gouvernement de veiller à la redynamisation des structures de régulation du marché de l’emploi

Le Président de la République est déterminé à offrir des solutions pragmatiques aux problèmes socio-économiques rencontrés par nos concitoyens, parmi lesquels le chômage. Il a fait de la création d’emploi le premier engagement de son nouveau mandat. Car, l’emploi constitue l’un des déterminants majeurs de toute croissance inclusive et du développement économique.

En effet, avoir un emploi qui procure un revenu que ce travail soit qualifié ou non qualifié, intellectuel ou manuel, constitue une source d’épanouissement personnel, et permet au travailleur tant du secteur privé que public, d’apporter quotidiennement sa contribution à la création de la richesse nationale.

Considérant la nécessité de renforcer la régulation, assurer la promotion et l’accompagnement du marché de l’emploi, qui doit faire rencontrer les offres d’emploi et les demandeurs d’emploi, le Président de la République a chargé le Gouvernement de veiller à la redynamisation des structures publiques d’accompagnement du marché de l’emploi, notamment l’Office National de l’Emploi (ONEM) afin qu’il devienne réellement la courroie de transmission essentielle des offres et des demandes d’emploi.

Pour ce faire, le Premier Ministre devrait veiller à ce que tous les Ministres concernés collaborent étroitement afin que les actions suivantes soient réalisées au cours du premier trimestre de cette année : Mener une campagne de communication pour une meilleure connaissance de l’ONEM par la population active ;

Accroître les antennes ou représentations de l’ONEM en favorisant la collaboration avec les maisons communales, progressivement sur toute l’étendue du territoire national ; Favoriser une meilleure collaboration entre les organisations patronales et toutes les structures du marché de l’emploi afin de partager les renseignements portant sur le marché du travail, l’évaluation des besoins actuels et futurs des profils d’emploi recherchés par les entreprises pour encourager les demandeurs d’emploi à opter pour des filières offrant des débouchés ; Mettre en place des mesures incitatives encourageant les entreprises à réserver un quota aux nouveaux diplômés sans expérience professionnelle, pour favoriser ainsi l’accès des jeunes diplômés en quête d’une première expérience professionnelle.




Tshisekedi insiste sur la nécessité d’accompagner l’installation des jalons relatifs à la réalisation des six engagements et des initiatives prioritaires promis aux Congolais

Le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la cent-vingt-deuxième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 26 janvier 2024.

Evoquant la cérémonie de son investiture en qualité de Président de la République Démocratique du Congo intervenue le 20 janvier 2024, le Chef de l’Etat a  indiqué que cette cérémonie, qui a clos solennellement  l’exercice de son premier mandat confié par le peuple, le 24 janvier 2019, vient d’ouvrir la voie à un nouvel horizon dont l’objectif demeure la réalisation d’un Congo plus uni, plus en sécurité et plus prospère.

Au milieu d’hôtes de marque venus nombreux, parmi lesquels, plus d’une vingtaine de Chefs d’État et de Gouvernement, de Représentants de Haut niveau, et de manière plus générale, de la communauté internationale dans sa plus grande diversité — le Peuple congolais a une nouvelle fois eu l’occasion, non seulement de témoigner de sa maturité et de son hospitalité ; mais aussi et surtout, de réitérer son adhésion à son projet de société, offre politique lui présentée lors de la campagne électorale.

Il a tenu à rappeler l’importance que revêt ce jour pour chacun des membres du Gouvernement, en cette période transitoire qui précède la constitution du nouveau Gouvernement. En ce que, outre le maintien de la concorde et de la cohésion dans l’action gouvernementale, il y a nécessité d’accompagner l’installation des jalons relatifs à la réalisation des six engagements et des initiatives prioritaires promis aux Congolais.

Le Président de la République a réitéré ses remerciements à toutes les parties prenantes ainsi que toutes les Congolaises et tous les Congolais sans lesquels cette belle cérémonie d’investiture n’aurait été possible.




Tshikapa ville : Trois garçons d’une même famille trouvent la mort dans un écroulement d’un mur

La forte pluie de ce dimanche matin est à la base de la mort de trois jeunes garçons, tous  fils d’un même père et même mère. Selon les témoins, un arbre (bambou de Chine) s’est déraciné puis a fait écrouler un mur qui a emporté les vies des jeunes garçons très tôt matin.

L’événement s’est passé dans la Colline de Kele sur la route Kalonda près de l’Hôtel de Ville de Tshikapa. Selon plusieurs témoins, le danger été déjà très visible et qu’il y a eu un problème de négligence.

“Il s’agit des 3 fils de Papa Tshindayi Texas et Maman Kankolongo Cécile : Douck 24 ans, Emma 22 ans et Serge 18 ans. Ils ne se sont plus réveillés de leur sommeil. Les vivants ont débuté tôt vers 5h30 à évacuer des tonnes de terre et bambous de Chine pour ne serait-ce que retrouver les corps sans vie. C’est une vraie tragédie de voir ces trois jeunes hommes dans 3 cercueils comme leur dernière demeure “, a déclaré Théo Tshiela, un très proche du père biologique de ces trois garçons décédés.

Les pauvres ont été inhumés ce même dimanche, vu que la morgue de Tshikapa à un problème de capacité.

Jean-Luc Bakampenda




Rénégociation du contrat chinois, L’Ambassadeur Zhao Bin : « Cette coopération gagnant-gagnant recèle un grand potentiel et s’affiche très prometteur»

A l’issue de la clôture de la renégociation du contrat chinois, l’Ambassadeur Zhao Bin a été approché par la presse. A l’occasion, il a noté que le groupe des entreprises chinoises (GEC) a fait preuve d’une grande bienveillance et pris l’initiative de partager davantage de bénéfices avec la partie congolaise, en répondant favorablement aux revendications légitimes de cette dernière liées à la hausse des prix de métaux sur le marché international pendant ces dernières années. L’Ambassadeur salue la volonté de la Sicomines de s’engager dans l’initiative « cent entreprises chinoises soutiennent mille villages africains » lancée par l’Alliance des entreprises chinoises en Afrique pour les responsabilités sociales et de bâtir en Rdc un village-modèle de développement rural pour contribuer à l’amélioration de la vie quotidienne de davantage d’amis congolais.

Récemment, la négociation sur le Contrat chinois a officiellement pris fin, quelles sont vos remarques là-dessus ?

Zhao Bin : Le résultat de la négociation est juste, équitable et mutuellement bénéfique.

En comparaison avec la convention originale, la nouvelle entente entre les deux parties préserve les intérêts fondamentaux du groupe des entreprises chinoises (GEC) tout en permettant à la partie congolaise de bénéficier davantage de cette coopération. Mettant en œuvre le consensus important entre le Président Xi Jinping et le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui se sont entretenus en mai dernier en Chine, les deux parties ont réussi à régler adéquatement leur divergence par un dialogue amical grâce à leurs efforts considérables et inlassables. Même si le GEC ne consent pas à certaines analyses sur la coopération faites par la partie congolaise, il est resté attaché, tout au long de la négociation, au principe de la recherche du plus grand bien et des intérêts partagés et à celui de sincérité, de résultats effectifs, d’amitié et de bonne foi, principes fixés par le Président XI Jinping pour guider les politiques chinoises sur les relations sino-africaines. Le GEC a fait preuve d’une grande bienveillance et pris l’initiative de partager davantage de bénéfices avec la partie congolaise, en répondant favorablement aux revendications légitimes de cette dernière liées à la hausse des prix de métaux sur le marché international pendant ces dernières années. La solution finalement trouvée par les deux parties s’inscrit parfaitement dans l’esprit de la Déclaration conjointe entre la Chine et la RDC sur l’établissement d’une coopération globale et d’un partenariat stratégique et favorise les efforts des deux pays pour construire ensemble une communauté d’avenir partagé plus étroite.

Après la négociation, quels seront les nouveaux changements dans la vie quotidienne de la population congolaise grâce à cette coopération ?

Cette coopération gagnant-gagnant recèle un grand potentiel et s’affiche très prometteur. Je suis convaincu que les deux parties pourront porter la coopération à un niveau plus élevé et continuer à la faire bénéficier effectivement aux deux peuples. Il y aura bien sûr une plus importante enveloppe investie dans la construction des infrastructures. En outre, l’Ambassade de Chine en Rdc fait appel depuis toujours aux entreprises aux capitaux chinois ( partiellement ou entièrement ) en Rdc d’attacher une plus grande importance à leurs responsabilités sociales et environnementales et d’accroître leurs investissements dans le bien-être social de la population locale. La Sicomines m’a informé qu’elle projetait de s’engager dans l’initiative « cent entreprises chinoises soutiennent mille villages africains » lancée par l’Alliance des entreprises chinoises en Afrique pour les responsabilités sociales et de bâtir en Rdc un village-modèle de développement rural pour contribuer à l’amélioration de la vie quotidienne de davantage d’amis congolais.

Propos rendus par JMNK




Goma dans le viseur de Kagame, Kinshasa dans des positionnements pour la Primature … : Evêques du Burundi, du Rwanda et de la Rdc prient pour la paix

Une messe pour la paix dans la région des Grands- Lacs, co-présidée par une soixantaine d’évêques venus du Burundi, de la Rdc et du Rwanda, membres de l’Association des conférences des évêques de l’Afrique centrale (ACEAC), en visite apostolique à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo, a été organisée dimanche 28 Janvier 2024 à la paroisse Notre Dame du Mont Carmel du doyenné de Goma.  L’un des officiants de la messe, le Cardinal Fridolin Ambongo a fait observer une minute de silence en mémoire des récentes victimes de la guerre de Mweso, localité bombardée par les terroristes M23/RDF, qui a fauchée  120 vies innocentes et fait d’énormes dégâts matériels  le jeudi 25 janvier 2024. Deux jours plus tard,  le 27 janvier 2024 aux environs de 16 heures, deux nouvelles bombes  des criminels pro-Rwanda  ont été largué sur Sake aux environs de Goma faisant  2 victimes, tous des enfants.

Dans son mot, le prélat congolais  a imploré la grâce divine pour que la paix règne dans la région des Grands-lacs. « Nous supplions le Seigneur pour les habitants de la République démocratique du Congo, Rwanda et Burundi qui ont longtemps souffert pour qu’ils recouvrent la paix », a imploré  le Prince de l’Eglise congolaise, le Cardinal Fridolin Ambongo.

Après les affrontements  de jeudi 25 janvier 2024, entre l’unité spéciale de l’armée rwandaise RDF/M23 contre les résistants Wazalendo, aux environs de Mweso dans le territoire de Masisi, un repli stratégique des jeunes résistants Wazalendo a fait que  la cité de Mweso soit passée entièrement sous contrôle des terroristes  du M23.

Après un samedi agité suite aux affrontements entre les rebelles du M23 et les Wazalendo, un calme précaire s’est observé le dimanche à Mweso et ses alentours.

Pendant que les évêques de la Rdc, Rwanda et Burundi célébraient la messe pour la paix à Goma, dans le viseur du Rwanda, l’objectif est toujours  de couper Goma à partir de Kirotshe au bord du lac Kivu pour permettre que renforcement en munitions pour le M23/RDF traverse sur le lac Kivu à partir du Rwanda vers les hauts plateaux et bloquer la route Goma-Bukavu.

Kagame, principal  déstabilisateur des pays des Grands-Lacs

La messe pour la paix dans la région des Grands-Lacs, co-présidée par une soixantaine d’évêques de l’ACEAC, n’est qu’un maillon de l’actuelle chaine de dynamiques pour le retour de la paix dans cette région de l’Afrique en proie à des guerres sans fin depuis le début des années 90. Mais plus particulièrement depuis l’attentat, doublement meurtrier pour le Burundi et le Rwanda, le 06 Avril 1994 à 21h00, de l’avion qui transportait le Président hutu rwandais Juvénal Habyarimana et du président hutu burundais Cyprien Ntaryamira.

C’est acte criminel d’assassinats des deux Chefs d’Etats hutus en fonction, qui endeuilla les peuples rwandais et burundais, sans jamais que ses auteurs ne soient poursuivis jusqu’à ces jours, marque le début des massacres au Rwanda. Ce double assassinat a été suivie par trois mois de tueries entre Rwandais  qui feront entre 800.000 et 1 million de morts et dont les effets collatéraux se perpétuent encore sur le territoire congolais, 30 ans après,  dont le bilan macabre s’élève à plus 12 millions des Congolais tués au Congo au nom de la ‘protection des Tutsi !’ menacés de génocide.

Un discours qui, de plus à plus,  ne passe plus. Des voix s’élèvent non seulement pour indexer  l’armée patriotique rwandais (APR), composée des exilés tutsi venus de l’Ouganda sous la houlette de Paul Kagame,  comme étant déclencheur du génocide rwandais (génocide tutsi selon  la terminologie officielle du Rwanda) mais, également Kagame comme étant le principal  déstabilisateur des pays des Grands-lacs.

Tout récemment, devant la jeunesse congolaise à Goma, le président burundais avait accusé ouvertement les autorités rwandaises de tout faire pour saboter les pays de la sous-région. Dans une salle remplie de jeunes congolais, le président de la République burundaise  n’a pas caché  sa colère envers Kagame qui, selon lui, fait tout pour agresser et saboter ses pays voisins. Le successeur de Cyprien Ntaryamira, avait affirmé que le leader  rwandais continue d’alimenter les terroristes qui ont leur Etat-major sur son territoire : « Les autorités rwandaises ne le nient pas et elles promettaient de toujours les remettre à la justice Burundaise pendant plus de deux ans de négociations, c’est de l’hypocrisie », fustige-t-il tout en qualifiant de menteurs les autorités du Rwanda : « C’est après l’attaque perpétrée par les terroristes de Red-Tabara que j’ai constaté que ce sont des menteurs, et il faut accompagner le menteur jusqu’à la porte ».

Pour lui, le peuple rwandais est innocent, il n’y a que les mauvais leaders qui ne savent pas leur mission d’unité. En co-organisant cette messe pour la paix, les évêques rwandais, viennent ainsi, peut-être indirectement, confirmer  ces propos du président burundais « le peuple rwandais est innocent ».

Dieu écoutera-t-il cette prière des princes des Eglises catholiques du Rwanda, du Burundi et de la RDC ? Kagame, se montrera-t-il disciple de Jésus-Christ le « Prince de la Paix » pour mettre fin à sa politique de l’hégémonie ? Wait and see!

Willy Makumi Motosia




Constitution du 1er gouvernement de l’ère Tshisekedi II : Kinshasa dans l’attente de l’Informateur

Depuis la publication des résultats des élections générales de décembre 2023, particulièrement les législatives nationales et provinciales, Kinshasa languit dans l’attente de la désignation de l’Informateur  et la classe politique est en ébullition, le politicien congolais affiche sans gêne sa soif de pouvoir. Dans la famille politique du Chef de l’Etat,  Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, plébiscité avec plus 73% des suffrages exprimés, les clivages apparaissent. Même certains ‘candidats’ des regroupements politiques autres que l’Union sacrée de la Nation, manifestent leur désir « d’accompagner le Président de la République dans sa lourde mission ». Des rumeurs ont annoncé Jacquemains Shabani comme Informateur, pendant le chef de l’Etat n’avait pas encore nommé quelqu’un. Ballon d’essai pour tâter le pool des Congolais ou simple positionnement des concernés ?

Bien que le candidat Président de la République, Félix Tshisekedi,  dans sa campagne électorale ait insisté sur l’Unité des Congolais, nombre d’observateurs estiment que toute cette agitation n’est pas motivée par le seul patriotisme et la volonté ‘d’accompagner le Chef de l’Etat pour réussir son deuxième mandat. Ces agitations résulteraient plutôt de la transhumance qui caractérise le politique congolais  à l’approche de la formation du gouvernement. Car, vue le nombre vertigineux des candidats malheureux lors des dernières élections, il y a tellement des ‘demandeurs d’emplois’ qui espèrent être casés dans le gouvernement après avoir raté l’occasion d’entrer au Parlement. L’on se souviendra qu’il y a eu plus 28.000 candidats pour 500 sièges, ce qui déversa plus de 27.500 candidats malheureux au marché d’emploi ! Tous, souhaitent décrocher un poste dans le gouvernement qui sera  animé par un Premier ministre issue de la majorité Parlementaire.

Me Clément Kitengye Kisaka, dresse le profil de l’animateur du futur gouvernement

Dans une réflexion de Me Clément Kitengye, qui se présente comme Missionnaire de l’Eveil de conscience politique et patriotique des Congolais, pour une nouvelle vision de l’émergence de la RDC ; Président du parti politique C.N.R, membre du regroupement politique AACPG présidé par Pius Muabilu Mbayu Mukala,  dans une publication sur X (anciennement tweeter) a dressé le profil en 5 points du futur animateur du gouvernement.

Dans sa liste des critères de base pour ce poste très convoité par la classe politique, Me Clément Kitengye mentionne « 5 vertus pour les animateurs du futur gouvernement, en vue de l’éclosion de la RDC, à court et moyen  termes : le patriotisme, la loyauté, l’honnêteté, la compétence, la détermination, le sens managériale élevé et de planification dans le temps.

Ces critères dressés par ce puriste du droit, peuvent juste donner une certaine orientation au garant du bon fonctionnement des institutions afin de se choisir celui qu’il croit avoir le profil qu’il faut pour exécuter le programme pour lequel il a été élu par le souverain primaire. Tout est donc  question de l’appréciation du chef de l’État.

 Informateur, formateur, Premier ministre ou chef du gouvernement

Dans toutes les discussions politiques ces derniers jours, on ne cesse de débattre sur les concepts Informateur, Formateur, Premier ministre ou Chef du gouvernement. Ces concepts font perdre en conjectures dans des salons politiques. Il importe donc, du moins pour les lecteurs du journal « L’Avenir », d’apporter des précisions pour lever toutes ambiguïtés dans le chef des citoyens congolais.

Le concept « Informateur » désigne une personnalité choisie par le président de la République, pour identifier formellement la majorité qui peut constituer une coalition autour du Chef de l’Etat. Etant donné qu’aucun parti politique n’a à lui seul la majorité absolue à l’Assemblée nationale, il n’y aura donc pas de parti majoritaire, mais plutôt des  regroupements majoritaires. Ce qui pourra expliquer la ruée vers la constitution des plates-formes politiques la veille de la nomination du « formateur de gouvernement ».

Le « Formateur du gouvernement », dans le vocable politique, est le Premier ministre nommé par le président de la République. Cela juste pour rappeler que le Premier ministre n’est rien d’autre que le formateur du gouvernement, conformément à l’article 78 de la Constitution.

Le rôle de l’informateur est précisé à l’alinéa 2 de l’article 78, rappelant que sa mission prend 30 jours jusqu’au dépôt de son rapport auprès du président de la République, elle est  renouvelable une fois.

Provenance du Formateur du gouvernement

Pour ce qui est du formateur, « il viendra de la majorité que l’informateur a identifié au cours de sa mission ».

Le président de la République dans son pouvoir discrétionnaire désignera un Premier ministre dans cette majorité lui indiquée par l’Informateur, après qu’il s’est concerté avec ladite majorité.

Et  conformément à l’article 90 de la Constitution, « Le Premier ministre, est le chef du gouvernement ». Il dirige le gouvernement et est nommé sur base de l’article 78. En ce qui concerne l’entrée en fonction de celui-ci, il est revenu, une fois de plus, à l’article 90, dans son alinéa 4, qui stipule qu’« avant d’entrer en fonction, le Premier ministre présente à l’Assemblée nationale, le programme du gouvernement. Lorsque le programme est approuvé par la majorité absolue, c’est alors que l’Assemblée nationale investit le gouvernement ». Le Président de la République peut aussi faire de l’informateur  formateur.

Willy Makumi Motosia




Pacte Pour un Congo Retrouvé : Une consolidation plutôt qu’un affaiblissement de l’union sacrée (Explication pédagogique de Julien Paluku Kahongya)

Depuis sa sortie, le Pacte Pour un Congo Retrouvé (PCR), un ensemble des regroupements dont l’AA-UNC de Vital Kamerhe, l’AAAP de Tony Kanku, l’AB-50 de Julien Paluku Kahongya et Code de Jean-Lucien Bussa avec plus de 200 élus nationaux, provinciaux et communaux inonde les salons politiques dont les commentaires vont dans tous les sens. Simplement parce que ces regroupements font partie de l’Union sacrée et selon plusieurs observateurs, ils devraient se référer à l’union sacrée pour toute volonté de mobilité politique. C’est ainsi que Julien Paluku Kahongya, un des créateurs de ce pacte ne cesse de fournir des explications plutôt pédagogiques pour faire taire tous les soupçons les accusant de forcer la main du chef de l’Etat pour d’éventuelles nominations ou encore d’évoluer à contre-courant de l’Union sacrée.

Genèse du PCR

C’est le 23 octobre 2020 que le chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi crée l’union sacrée lors de la rupture de la coalition Front Commun pour le Congo (FCC) et Cap pour le Changement(Cach), on se souviendra des phrases prononcées comme : le salut du peuple est la loi suprême, aucun engagement politique ne peut primer sur ses prérogatives constitutionnelles. Des consultations vont voir le jour jusqu’à la création de l’Union sacrée qui est une vision globale de la refondation de l’Etat. Le gouvernement Sama naîtra en 2021 et la charte de l’Union sacrée sera signée en Avril 2023, soit 8 mois avant les élections avec pour objectif principal de faire réélire le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi.

Gestion de l’après élections

Le bon combat mené et réussi avec 73,49 %. Le chef de l’Etat qui  a déployé ses lieutenants sur le terrain est réélu avec une majorité écrasante. La moisson est là, l’étape suivante est l’organisation après investiture du Président de la République. A l’Assemblée nationale, habituellement le taux de renouvellement est inférieur à 20 %. Il faut organiser les nouveaux élus pour savoir comment accompagner la vision du chef de l’Etat, soutenir et ramener tout le monde à s’engager afin que l’ensemble des élus à travers les groupes parlementaires accompagnent cette vision pour une bonne matérialisation. Le PCR n’est pas une coalition encore moins un courant politique, mais de grandes idées de ceux qui ont moissonné à l’exemple de l’AB 50 qui avait pour objectif de récolter 50  élus et sur le terrain ramasse 20 élus nationaux, 20 élus provinciaux et 20 élus locaux ce qui ramène le total à 60. Objectif atteint avec distinction.

Quid de la différence entre Majorité Présidentielle et Majorité parlementaire ?

Julien Paluku de renchérir dans son élan pédagogique qu’il y a une différence entre la majorité présidentielle et la majorité parlementaire. La majorité présidentielle est l’ensemble des structures, familles, personnalités, acteurs et partis politiques qui accompagnent le chef de l’Etat pour sa réélection. Tandis que la majorité parlementaire est l’ensemble des élus qui forment la majorité au parlement, lesquels vont encadrer l’action gouvernementale pour aider le chef de l’Etat à atteindre sa vision.

Les applaudissements restés au stade des Martyrs

L’investiture du chef d’Etat Félix Antoine Tshisekedi s’est déroulée au stade des Martyrs avec une adhésion de la population à ce couronnement. Julien Paluku pense que les applaudissements doivent céder la place à l’action parce que sur place est né le Pacte pour un Congo Retrouvé. Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi a peint un tableau interpellateur à travers les six engagements pour améliorer sensiblement le vécu quotidien des Congolais. Une bonne politique publique afin de chasser la pauvreté. L’article 78 de la constitution affirme que le chef du gouvernement est nommé au sein de la majorité parlementaire, il aura besoin de la contribution de tout un chacun pout bien mener l’action républicaine. Un groupe parlementaire selon l’actuel règlement de l’Assemblée nationale est composé de 25 députés, le PCR va étudier les options de formation ou pas de plusieurs groupes parlementaires.

Particularités du PCR

Il faut la contribution de tout un chacun pour aider  le gouvernement à bien mener sa mission. Julien Paluku de rappeler que quand on est nombreux, on allume la flamme beaucoup plus haut. Une réflexion commence toujours par un Noyau, il n’est pas interdit que les autres viennent les rejoindre. Le PCR est une organisation interne pour une réflexion profonde face à l’avenir avec les défis à relever pour une bonne gouvernance du chef de l’Etat afin qu’au terme du mandat en 2028 les Congolais puissent être fiers de leur Président, Félix Antoine Tshisekedi. Le Pacte ne s’est pas réuni pour des postes, mais plutôt des idées. Le chef de l’Etat désigne les animateurs des portefeuilles au sein des forces en présence et selon son pouvoir discrétionnaire. Au parlement, la majorité est déjà là mais cela passe par l’identification de celle-ci à travers les élus, leurs regroupements ou partis politiques qui font une déclaration d’appartenance à celle-ci et l’Informateur qui constate. Le Pacte pour un Congo Retrouvé pense que la politique respire par les dynamiques politiques.

Vision tracée de Félix Antoine Tshisekedi

Elle existe déjà cette vision, elle est tracée. Maintenant il faut passer à la mise en œuvre et cela implique la réflexion, la conception et l’élaboration de la politique publique. Il faut un soutien au chef de l’Etat, réaffirmer que le pacte est de la majorité parlementaire et surtout ramener les élus à soutenir le programme du gouvernement. Une mission trilogique.

Tout le monde va emboîter les pas du PCR très bientôt

Il existe une réalité à l’Assemblée nationale qui celle de la formation d’un groupe parlementaire, il doit être supérieur ou égal à 25 députés or 3 ou 4 partis ont su sortir du lot avec des députés égaux ou supérieurs à savoir sûrement l’UDPS, l’UNC et l’AFDC. Le groupe parlementaire est le gouvernement si pas  la structure de gouvernance de l’Assemblée nationale à travers ce que l’on appelle la conférence des présidents. Le PCR fort de ses 100 députés disposera de 4 sièges donc sera valablement assis autour de la table de la conférence des présidents avec ses 4 généraux qui seront désignés dans la structure de  gouvernance de l’assemblée nationale.

Le pacte a vu loin et sera imité obligatoirement très bientôt.

PCR, vol des prérogatives de l’union sacrée ?

Julien Paluku coupe court à ces rumeurs en affirmant que le PCR n’a pris aucune prérogative de l’Union sacrée, c’est la raison pour laquelle elle ne dispose pas d’une organisation du genre Président, Vice-Président et rapporteur. C’est un groupe de réflexion qui va consolider son contenu puis ira rencontrer les dirigeants de l’Union sacrée.

Le PCR consultable par l’informateur?

Non, le Pacte pour un Congo Retrouvé n’est pas allé aux élections, il ne saurait rencontrer l’Informateur ou le Premier ministre nommé, car ce sont les regroupements et les partis politiques qui devront se prêter à cet exercice. La taille du gouvernement est une décision qui relève du chef de l’Etat et l’article 78 de la constitution affirme que le chef de l’État nomme le 1er ministre au sein de la majorité présidentielle.

Des éléments pédagogiques que Julien Paluku Kahongya a étalé pour expliquer l’existence du Pacte pour un Congo Retrouvé qui est né au grand jour devant micros et caméras et curieusement porte le même nom que l’ouvrage que vient de sortir le chef de l’état Félix Antoine Tshisekedi.

 




Taekwondo WT : L’Entente Kin Ouest dévoile son programme annuel des activités pour 2024

Me Jean-Paul Koyalodi et Me Caro Kalonga, respectivement président et secrétaire a.i de l’Entente de Taekwondo de Kinshasa Ouest ont dévoilé en date du 17/01/2024 le programme annuel des activités de leur entité.

Du 19 au 29 février 2024 : Formation d’arbitrage

Mois d’avril 2024 : Tournois de Pâques

30 juin 2024 : Démonstration à l’Ymca

Fin juillet début août 2024 : championnat de benjamin, pupilles, minimes et cadets

Mois d’octobre 2024 : championnat Junior et senior

Achat licence : 5 $ (3 $ pour l’entente et 2 $ pour le club)

Par ailleurs, les deux correspondants officiels de l’entente Kin Ouest informe qu’ils ont instauré une caisse financière de 10 $ par mois pour qu’à la fin de chaque année cet argent puisse aider à acheter les vivres pour tous c’est-à-dire chacun est obligé de donner 120 $ pour couvrir toute l’année 2024.

Antoine Bolia    




Au nom de JC Centrakin et de son comité d’organisation des obsèques du Gd Me Lionge : Le Président Jeannot Kayembe remercie tous ceux qui ont contribué à la réussite des funérailles

Un message émanant du Président Jeannot Kayembe nous est parvenu à la rédaction. Ce message est ainsi libellé :

Au nom de Judo Club Centrakin et de son comité d’organisation des obsèques du Grand Maître Lionge Mo Lihele Adidi, nous tenons à remercier toutes et tous ceux qui ont de près ou de loin, contribué à la réussite des funérailles.

Nos remerciements s’adressent à toutes les fédérations sportives des sports de combat et aux associations sportives suivantes :

-La FENACOJU

-La Fédération Congolaise de Ju-Jitsu

-La Fédération Congolaise d’Aïkido

-La Fédération Congolaise de Kurash

-L’Association des Masters Judokas de la RDC

-Corps de métiers et partenaire de la FENACOJU (CONAJU)

-Judo Matete

-Bomoko Barumbu

-ASJ Kingabwa

-KJB (Kinshasa Judo Bomoko)

Sans oublier :

-Me Claude Tshisekedi

-Le Président Varane

-Le Président Eric Kindambu

-Le Président José Mbuyulu ainsi que tous les grands maîtres du judo

-Grand Me Da

-Grand Me Aliwu

-Grand Me Sobin

-Grand Me Matondo Mathis et tous les membres de la commission nationale des grades.

Il y a un temps pour tout. C’est Dieu qui donne et il a repris. Encore une fois merci au comité d’organisation des obsèques du Grand Me Lionge Mo Lihele Adidi.

Antoine Bolia 




Sécurité : une piste d’avion découverte dans un bastion des ADF   

Les Forces armées de la République démocratique du Congo coalisées à l’armée ougandaise UPDF ont mené conjointement une opération militaire visant la destruction d’un bastion des terroristes ADF repéré dans la partie Ouest de la route nationale numéro 4 entre la rivière Samboko et la forêt Butani dans la province du Nord-Kivu.

D’après le capitaine Antony Mwalushayi, porte-parole du secteur opérationnel 1 qui livre l’information ce samedi, soutien que les affrontements se sont déroulés la soirée du vendredi 26 janvier dernier.

A lui d’ajouter qu’ au cours de cette offensive, les deux forces conjointes ont réussi à neutraliser trois rebelles d’Allied démocratic forces ADF et récupérer une arme de type Ak47 au côté d’une importante quantité de produits pharmaceutiques et des sacs contenant des nourritures volées par les ADF dans de champs de paisibles populations.

Par ailleurs, cet officier de l’armée congolaise révèle que lors de la destruction de ce bastion, une piste d’avion y érigée a été découverte et récupérée par les soldats congolais et ougandais engagés dans l’opération Ushuja qui vise à mettre fin à l’activisme des ADF dans la région du Nord-Kivu et Ituri.

Il a chuté en confirmant la continuité des opérations de traque des terroristes qui se sont dispersés lors des affrontements qui visiblement ont pris la direction de la province de l’Ituri.

Alain Wayire/Beni