Pédophilie où l’abîme sahraoui des enfants perdus des camps

 Ces temps derniers, les camps des séquestrés sahraouis de Tindouf ont été le théâtre d’un scandale moral et sexuel dévastateur sous l’œil bienveillant de l’autorité en place, le mouvement séparatiste du polisario et de son sponsor, le régime des capos d’Alger

Il a été révélé, effectivement, que des dizaines d’enfants mineurs vivant dans ces camps ont été victimes du pédophile espagnol « Miguel N », dont l’arrestation a été officiellement annoncée et avérée le 23 janvier en Espagne. Les autorités de la ville espagnole d’Argentona ont fait état de l’arrestation et du suspect et de trois de ses complices. Ils seront donc poursuivis pour divers chefs d’accusation graves, notamment le leurre et l’exploitation sexuelle de mineurs, ainsi que la détention et la diffusion de contenus numériques à caractère sexuel.

Les enquêtes ont révélé que parmi les victimes figuraient de nombreux enfants âgés de 7 à 12 ans, qui avaient participé à des camps d’été organisés par le mouvement sécessionniste du front polisario dans sa frange en Espagne, sous la houlette du représentant de cette organisation criminelle dans la région de Catalogne, « Abidin Bucharaya ».

Cette affaire a commencé à se dévoiler en avril de l’année dernière, lorsque les autorités de sécurité de la ville de Tenerife, dans les îles Canaries, ont découvert une tentative d’attirer des mineurs dans des conversations à caractère sexuel via une application de jeu. Les enquêtes ont finalement conduit à l’identification du suspect, qui utilisait sa position d’éducateur pour attirer et exploiter sexuellement des enfants.

Le principal suspect, déjà connu pour ses préférences sexuelles déviantes, se présentait comme un spécialiste de l’éducation, mais également comme un fervent défenseur de la cause séparatiste du polisario. Il a ainsi pu collaborer facilement avec un groupe d’écoles espagnoles de la région de Catalogne, et même participer à l’organisation de prétendus camps d’été pour les enfants originaires des camps de Tindouf.

La question de l’envoi d’enfants détenus à Tindouf vers des camps d’été organisés par des entités espagnoles hostiles au Maroc a soulevé de nombreuses inquiétudes en matière de droits de l’homme et d’aide humanitaire.

En effet, ces enfants sont extraits des camps de manière non consentie de leurs parents et envoyés vers des destinations inconnues à l’étranger, les exposant ainsi à des risques d’exploitation sexuelle, comme l’illustre tragiquement le cas du pédophile espagnol « Miguel N ». Cette affaire souligne l’urgence d’une action internationale pour protéger les droits des enfants dans les camps de Tindouf et garantir leur sécurité.

L’exploitation des enfants dans les camps de Tindouf, en Algérie et peuplés principalement de séquestrés sahraouis, dure depuis des décennies. Les enfants dans ces camps peuvent être soumis à diverses formes d’exploitation, notamment le travail forcé, l’enrôlement dans des activités militaires, et l’utilisation comme « enfants à tout faire » et notamment en tant qu’objets sexuels.

On l’imagine, les mercenaires y mettent un voile de politique et de propagande, afin de rendre difficile la distinction entre la réalité et la rhétorique. Ces derniers dépeignent, à qui veut les entendre, souvent les camps comme des modèles de résilience et d’autonomie, où les droits des enfants sont respectés et promus. Mais la vérité finit toujours par triompher ou éclater, les aides humanitaires détournées sont un exemple et illustrent le chaos qui sévit dans les camps de Tindouf.

Les organisations non gouvernementales (ONG) n’ont de cesse de relater des témoignages des séquestrés sahraouis qui décrivent des conditions de vie précaires et inhumaines dans les camps, avec des ressources limitées et un accès restreint à l’éducation et aux soins de santé. Dans de telles circonstances, il n’est pas impensable que les enfants soient contraints de contribuer à la survie de leur famille ou communauté de manières qui, dans un contexte différent, seraient considérées comme de l’exploitation sous toute forme soit-elle.

En vérité, la question de l’exploitation des enfants dans les camps de Tindouf indéniablement reste un triste reflet de complexité et de persistance d’une situation volontairement nourrie par les mercenaires d’Alger.

Mohamed Jaouad EL KANABI




Valse sahélienne de l’Algérie : Odyssée diplomate aux rythmes incertains

Ah, la géopolitique nord-africaine et ses subtilités ! Il est une question suggérant une perspective intrigante sur les relations algéro-maliennes, teintée d’une ironie géostratégique. Dans le vaste théâtre de sable et de soleil qu’est le Sahel, un acteur se distingue par son zèle quasi maternel : l’Algérie. 

Ah, l’Algérie ! Ce titan de la diplomatie, ce colosse de la médiation, toujours prêt à envelopper de son aile protectrice ses voisins, comme le Mali, la Tunisie…, des petits poussins frissonnants de froid et de peur. Aussi conter, à travers les lunettes de l’ironie la plus ciselée, la fascinante saga de l’Algérie, cette douce mère protectrice du Sahel, dans son rôle auto-attribué de gardienne du désert et des principes démocratiques, n’en devient que plus emportant.

Avant toute chose, il est crucial de comprendre la position historique et stratégique de l’Algérie dans la région. Avec ses vastes ressources naturelles, notamment les hydrocarbures et une armée parmi les plus puissantes d’Afrique, l’Algérie s’est souvent positionnée comme un leader naturel, voire un “frère“ protecteur, pour ses voisins moins fortunés. Cependant, la notion de « pays vassal », fréquemment associée à des époques révolues où les empires jadis imposaient leur volonté à des États plus faibles, n’est aucunement anachronique dans le contexte contemporain de la région.

Maintenant, parler de vassalisation du Mali par l’Algérie n’est nullement une hyperbole à réveiller les morts pour souligner l’influence algérienne dans la région. Néanmoins, la réalité est probablement plus complexe et mérite une analyse plus nuancée, tenant compte des subtilités dans lesquelles s’entremêlent diplomatie, désirs d’indépendance et jeux de pouvoir.

Il était une fois, au cœur du vaste continent africain, un pays nommé Mali, riche de son histoire et de sa culture, mais tourmenté par des conflits internes et des défis sécuritaires. À ses côtés, l’Algérie, puissante et influente, veillait avec intérêt et préoccupation sur les affaires de son voisin. Elle voyait dans la stabilité du Mali non seulement une nécessité pour la sécurité régionale, mais aussi une opportunité pour renforcer sa position de leader.

Dans ce contexte, l’Algérie, le géant bienveillant du Sahel, s’est imposée comme un médiateur clé dans les conflits maliens. Elle a orchestré des négociations, accueilli des pourparlers de paix et tenté de rapprocher les différents acteurs maliens. Cette implication n’était pas sans intérêt. En effet, en pacifiant le Mali, l’Algérie sécurisait sa propre frontière sud et étendait son influence dans la région.

N’est-ce pas admirable ? L’Algérie, dans son immense sagesse, ne cherche qu’à apporter la paix, la stabilité, et pourquoi pas, un peu de sa propre vision du monde à son voisin. Et si pour cela, elle doit étendre un peu, juste un peu, son ombre protectrice sur le Mali, qui pourrait le lui reprocher ? Après tout, quel est le mal d’une influence bien intentionnée, même si elle ressemble étrangement à de l’hégémonie ?

Quant à la Tunisie, ce petit joyau de la démocratie en Afrique du Nord, elle aussi bénéficie de l’attention bienveillante de l’Algérie. Bien sûr, la Tunisie, avec son indépendance farouche et sa démocratie naissante, pourrait sembler un peu réticente à l’idée de se blottir sous l’aile de l’aigle algérien. Mais n’est-ce pas le lot de tout mentor de rencontrer parfois la résistance de son protégé ?

Il est également cette idée qui taraude les esprits, celle d’inviter le MAK à Bamako. On peut l’interpréter comme un geste politique significatif du gouvernement malien, visant à reconnaître et à soutenir les aspirations du peuple kabyle à l’autodétermination, telles que promues par Mehenni et son mouvement. Cela pourrait par ailleurs être vu comme une tentative du Mali de se distancer de l’Algérie et de chercher de nouveaux alliés régionaux.

Bref, la déclaration du leader du MAK : “Le Mali a enfin compris le jeu malsain des généraux algériens qui veulent faire de leur pays “l’arrière-cour“ de l’Algérie, faire de lui un État vassal, à l’image de la Tunisie actuelle. Il nous apprend aussi ce que nous savions déjà depuis près de 20 ans : l’AQMI est un appendice des Services Secrets algériens. Enfin, le communiqué malien annonce qu’il n’y aurait rien de mieux pour donner le change à L’Algérie que d’inviter le MAK à Bamako. Nous remercions les autorités maliennes de consacrer l’audience du MAK au sein de l’Union Africaine. Nous restons ouverts au dialogue qui pourrait déboucher sur un soutien sincère du gouvernement malien au droit du peuple kabyle à l’autodétermination. Nous rappelons juste que le MAK est un mouvement de libération nationale pacifique“ est significative à plus d’un titre.

Si authentique, cette déclaration illustre les tensions géopolitiques et les dynamiques de pouvoir complexes en Afrique du Nord et dans le Sahel. Elle reflète également les stratégies de différents acteurs régionaux visant à renforcer leur influence et à promouvoir leurs intérêts politiques et idéologiques.

Dans cette danse complexe et nuancée, une chose demeure certaine : la lutte pour l’influence et l’autodétermination dans le Sahel compose une symphonie loin d’être achevée. Les mouvements de Mehenni et Maïga pourraient bien introduire de nouveaux rythmes dans le concert géopolitique de cette région si fascinante et si tumultueuse.

Mohamed Jaouad EL KANABI




Délégation diplomatique à Laâyoune : un signal fort pour l’unité du Maroc

Une délégation diplomatique de haut niveau, composée de représentants permanents de 14 pays auprès des Nations Unies et des organisations internationales à Genève, est arrivée dimanche dans la capitale des provinces du sud pour une visite de quatre jours à Laâyoune et deux jours à Dakhla.

Cette visite vise à examiner de près la situation socio-économique, politique et des droits de l’homme dans la région. Durant leur séjour, les délégués rencontreront divers responsables locaux et visiteront des projets de développement clés dans la région, y compris des établissements universitaires, médicaux et culturels, ainsi que des infrastructures sportives et touristiques.

Ces rencontres et visites offriront aux membres de la délégation un aperçu direct du développement socio-économique et des initiatives de droits de l’homme dans les provinces du sud du Maroc. Parmi les membres de la délégation figurent Jamal Jamaa Al Musharakh, représentant permanent des Émirats Arabes Unis auprès des Nations Unies et des organisations internationales à Genève, ainsi que les représentants permanents du Bahreïn, du Yémen, des Comores, du Sénégal, du Cap-Vert, du Royaume d’Eswatini, du Gabon, de la Gambie, de la Guinée équatoriale, du Malawi, du Togo, de la Sierra Leone et de la Zambie.

Les sources de Hespress ont ajouté que « la visite de la délégation onusienne confirme le soutien de ses États membres à l’unité territoriale du Maroc et à sa souveraineté sur ses provinces du sud« . Elles ont noté que « tous les pays représentés par la délégation ont déjà ouvert des consulats dans les provinces du sud, à l’exception du Yémen, qui a constamment exprimé des positions fermes sur le conflit artificiel et renouvelé son soutien clair à l’unité du Royaume dans divers forums régionaux et internationaux« .

La visite est une réponse à la vision royale et à l’initiative internationale du roi Mohammed VI concernant la facilitation de l’accès des pays du Sahel à l’océan Atlantique et fait suite aux efforts continus du Maroc pour rendre le continent africain prospère et uni. La délégation se rendra au siège de la wilaya de Laâyoune-Sakia El Hamra, où elle rencontrera Abdessalam Bekrate, le wali de la région et gouverneur de la province de Laâyoune.

Celui-ci fournira des explications détaillées sur la situation générale de la région, les projets économiques et les chantiers de développement en cours dans les provinces du sud, dans le cadre du modèle de développement lancé par le roi Mohammed VI en 2015.

La délégation diplomatique examinera également la réalité des droits de l’homme dans la région, loin des propagandes malveillantes des adversaires de l’unité territoriale du Maroc. Elle tiendra également des discussions bilatérales avec Sidi Hamdi Ould Errachid, président du Conseil régional de Laâyoune-Sakia El Hamra, qui présentera un aperçu de la réalité du développement dans les provinces du sud.

Elle visitera ensuite l’hôtel de ville, où elle tiendra des discussions avec Moulay Hamdi Ould Errachid, président de la commune de Laâyoune, suivies d’une réunion purement axée sur les droits de l’homme avec le président de la Commission régionale des droits de l’homme à Laâyoune-Sakia El Hamra.

La délégation diplomatique entamera une tournée sur le terrain comprenant plusieurs projets et chantiers de développement importants réalisés dans la ville de Laâyoune. Une occasion d’offrir aux membres de la délégation l’occasion de voir de près le développement qu’a connu la capitale des provinces du sud du Royaume.

Le parcours commencera par une visite du pôle universitaire à l’est de la ville, du projet de la Cité des Métiers et des Compétences, de la Faculté de Médecine et de Pharmacie, et de « Dar Al Hayat », dédiée aux patients atteints de cancer. Elle se dirigera par la suite vers le Centre Hospitalier Universitaire.

Là, elle entendra des explications détaillées sur le niveau des travaux du projet, qui offrira plus de 500 lits et des ailes dédiées aux urgences, à la pédiatrie et à la gynécologie, ainsi qu’une aile spéciale pour la chirurgie et une autre pour les maladies mentales.

La délégation s’intéressera également à l’aspect touristique et sportif, en visitant la zone polyvalente pour se renseigner sur le club féminin de football de la ville, qui participe au championnat professionnel marocain de première division. Cette visite s’étendra également sur deux jours à Dakhla, avec pour objectif d’examiner de près la situation socio-économique, politique et des droits de l’homme dans la région.

Mohamed Jaouad EL KANABI




Coup de sifflet à la liberté d’expression : le bras de fer de Belmadi

 Dans l’arène tumultueuse du football algérien, une saga digne des plus grandes épopées se déroule, mêlant politique, liberté d’expression et justice. Au centre de cette tourmente, Djamel Belmadi, l’entraîneur charismatique de l’équipe nationale algérienne, affronte un adversaire d’un nouveau genre : la Fédération Algérienne de Football (FAF) et, par extension, le régime politique algérien.

La décision de la FAF de ne pas honorer les dus à Belmadi et surtout de lui d’interdire de s’exprimer publiquement n’est pas un simple fait divers dans le monde du sport ; c’est un acte qui révèle une tentative de censure, une volonté de museler un homme dont la popularité et l’influence s’étendent bien au-delà des stades vibrants d’Alger ou d’Afrique. Cette stratégie de bâillonnement, vraisemblablement orchestrée ou du moins approuvée par les sphères politiques, expose une crainte palpable des autorités face à un individu capable de remettre en question leur autorité.

Dans cette lutte, on envisage aisément l’appel de Belmadi au Tribunal Arbitral du Sport (TAS). Il s’érige comme une démarche de quête de justice, pas seulement pour le concerné, mais pour l’essence même du sport. Le TAS, dans cette affaire, se présente comme l’arbitre ultime, le gardien de l’équité, capable de rééquilibrer les forces en jeu et de remettre en cause l’ingérence d’un gouvernement dans les affaires sportives.

Le conflit qui oppose Belmadi à la FAF dépasse la simple querelle entre un entraîneur et sa fédération. Il soulève une interrogation fondamentale sur les limites de l’intervention politique dans le sport. La décision du TAS dans ce dossier ne se limiterait pas à trancher un litige ; elle prendrait position sur l’ampleur de l’influence politique dans le monde sportif, testant la solidité des principes d’autonomie et de liberté d’expression dans un domaine dans lequel l’équité et la justice sont des valeurs sacro-saintes.

L’importance de cette affaire transcende les frontières de l’Algérie et possède des ramifications internationales significatives. La communauté mondiale du football, ainsi que les observateurs du sport international, scrutent cette affaire avec une attention particulière, conscients que le verdict du TAS pourrait établir un précédent historique. Une décision en faveur de Belmadi serait perçue non seulement comme un triomphe pour les droits des acteurs du sport, mais aussi comme un coup de semonce contre l’ingérence politique, affirmant ainsi l’indépendance et la souveraineté du monde sportif.

Belmadi émerge dans cette épreuve non seulement comme un entraîneur confronté à une injustice, mais aussi comme le symbole d’une résistance plus large contre l’oppression et la censure. Son audace, sa ténacité et sa détermination transcendent le cadre du football et incarnent un combat plus vaste pour la liberté d’expression et l’intégrité dans le sport, posant un défi direct à la FAF et, au-delà, au régime politique algérien.

Une décision imminente du TAS serait alors attendue avec une grande anticipation. Elle représentera bien plus qu’un simple verdict sur le sort d’un entraîneur ; elle serait un jugement sur la nature et les limites de l’influence politique dans le sport. Cette décision pourrait marquer un tournant, définissant les frontières de ce qui est acceptable dans l’interaction complexe entre le sport, la politique et les droits fondamentaux de l’homme.

Dans ce contexte, l’affaire Belmadi n’est pas simplement une histoire de football. C’est une réflexion sur la place du sport dans la société, sur son rôle en tant que vecteur de valeurs, d’unité et d’expression libre. Le football, dans ce cadre, devient un miroir de la société, reflétant les tensions, les luttes de pouvoir et les aspirations à la liberté et à la justice.

Le courage de Belmadi dans cette épreuve est un rappel puissant que le sport n’est pas juste un jeu, mais un champ de bataille où se jouent des enjeux bien plus importants que la simple victoire sur un terrain. C’est un théâtre dans lequel se manifestent les valeurs de courage, d’intégrité et de résilience, où chaque acteur, qu’il soit joueur, entraîneur ou dirigeant, joue un rôle dans une histoire plus grande que lui-même.

Le monde attend donc avec impatience la décision du TAS. Ce verdict ne serait pas seulement le dénouement d’une affaire impliquant un entraîneur et une fédération, mais un moment décisif dans l’histoire du sport mondial. Il déterminerait si le sport peut véritablement rester un domaine indépendant, libre de l’influence politique, ou si les tentacules du pouvoir peuvent s’étendre jusque dans les arènes sportives.

Le cas de Belmadi et la réponse du TAS pourraient ainsi devenir un chapitre clé dans l’histoire du sport, un exemple étudié par les générations futures sur la manière dont le sport peut et doit résister aux pressions politiques, affirmant son rôle en tant que bastion de la liberté, de la justice et de l’intégrité. Le monde du football, et au-delà, toute la communauté internationale, retient son souffle, attendant de voir si la justice prévaudra dans cette bataille pour la liberté d’expression et l’intégrité dans l’univers passionnant, mais parfois orageux, du sport international.




Algérie, le syndrome du persécuté

Les réseaux sociaux ont ceci de particulier. Grâce à un embouteillage de contenus, ils reflètent une tendance générale, dessinent une réalité particulière. Dans le cas algérien, le « syndrome du persécuté », victime d’un complot planétaire est celui qui distingue la majeure partie des réactions et installe une particularité algérienne à la fois originale et névrotique.

La Coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire que la sélection algérienne a quitté précipitamment et dans des conditions sportive inédites face à la performance d’une équipe mauritanienne aux ambitions modestes, a été le théâtre d’un délire algérien d’une irrationalité sans commune mesure.

Le syndrome du persécuté n’était pas le fruit uniquement de personnalités algériennes marginales à la recherche d’une fortune numérique comme la nouvelle toile et les nouveaux modes de communication peuvent en produire en Algérie et ailleurs, il s’est étalé aussi sur les médias officiels, reflétant l’état d’esprit d’un État en pleine dérive.

Cette parole sur les médias officiels célèbre avec une jouissante maladive la théorie du complot qui empêche l’Algérie d’accomplir des performances dans le domaine sportif et politique. Si les Fennecs ont quitté précipitamment la coupe africaine, c’est parce quelques milieux obscurs ont ourdi un complot contre l’Algérie pour la sortir de cette façon humiliante. Au bout de quelques courtes justifications, on retrouve la main clandestine du Maroc et d’Israël, unis pour punir et démagnétiser le modèle algérien.

Ceux qui avancent cette théorie ne sont ni sur un mode de comédie noire, ni sur une posture de provocation gratuite. Ils avancent cette théorie avec certitude et une forme de conviction adolescente. Ce qui témoigne de l’ampleur du délire qui s’est emparé du sommet de l’Etat, obsédé par le Maroc et Israël. D’ailleurs ces réactions ne sont en fin de compte que le reflet de choix politiques et diplomatiques erratiques de la part des autorités algériennes actuelles que distinguent une mentalité agressive et une attitude de défi et de rupture à l’égard de presque tout le monde.

Ce qui est à la fois inquiétant et en même temps quelque part rassurant, c’est que ce régime algérien qui insuffle cette mentalité de persécuté à ces citoyens entretient des relations conflictuelles avec de nombreux pays. Ce qui fait de l’agressivité et de la provocation une marque de fabrique. Les pays avec lesquels ce régime algérien entretient des relations qualifiées de normales et d’apaisées se comptent que les doigts de la main. D’ailleurs à y voir de plus près, elles ne sont non plus ni normales ni apaisées.

Après avoir rompu ses relations avec le Maroc, dans les conditions et avec les conséquences dramatiques qu’on connaît, le régime algérien avait mis dans le viseur l’Espagne pour s’être rapproché du Maroc. Pour les mêmes raisons, il a ciblé les Emirats arabes unies leur reprochant leurs alliances stratégiques avec le Royaume.

Le régime algérien s’est par ailleurs mis à dos les pays du Golfe qui ne veulent plus le voir même en peinture. Les relations avec la France et Alger sont en dents de scie. Le cauchemar algérien est que Paris puisse suivre le modèle américain de reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Avec l’administration américaine, le régime algérien est sur le point d’incarner le statut d’Etat Voyou, au vu de l’arsenal de sanctions évoqué au Congrès et par le département d’état pour punir le régime algérien de ces errances.

Récemment, même la relation dite historique et privilégiée avec les russes a fini par voler en éclats. Cette rupture froide a été illustrée par la brusque crise entre Alger et les nouvelles autorités de Bamako. Le Mali, actuellement porté militairement et politiquement par Moscou avait adressé de lourdes accusations au régime algérien jusqu’à l’accuser d’abriter et de nourrir les organisations terroristes qui menacent la stabilité du Sahel. Le régime algérien se retrouve au bord de la confrontation militaire avec de de ces voisins les plus importants, le Maroc et le Mali, sans oublier qu’avec la Libye la défiance est de rigueur.

À la lumière de cette situation, le citoyen algérien se retrouve piégé dans une mentalité d’assiégé, en guerre avec tout le monde, sauf sans doute avec un autre pays, le régime iranien, qui avait choisi de défier la communauté internationale depuis longtemps. Il est donc logique qu’il développe des attitudes et des visions pathologiques.




Algérie: Ferhat Mehenni se félicite que les manœuvres «terroristes» des généraux algériens aient été dévoilées par le Mali

La rupture, désormais consommée, entre le Mali et l’Algérie était inéluctable en raison des manœuvres malsaines et devenues trop voyantes du régime algérien à l’égard de son voisin malien. Après que les autorités de Bamako ont déclaré nul et non avenu l’accord d’Alger de 2015, les langues se délient pour dévoiler le visage subversif de la junte algérienne à l’égard de tous ses voisins. Le chef de file des indépendantistes kabyles, Ferhat Mehenni, salue et trouve parfaitement justifiée cette gifle assénée aux généraux algériens par Bamako.

La décision du gouvernement malien de rompre les amarres avec le régime algérien, en lui tirant le tapis sous les pieds à travers l’annulation pure et simple de l’Accord d’Alger, n’a été regrettée que par le seul régime algérien lui-même, qui a réagi à travers des menaces de raviver la guerre civile au Mali, alors que nombre d’observateurs ont trouvé parfaitement justifiée la fermeté du gouvernement malien à l’égard de son encombrant voisin du nord.

Le président du gouvernement provisoire de la Kabylie et du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), Ferhat Mehenni, s’est félicité, dans un tweet publié le samedi 27 janvier, que Bamako ait «enfin compris le jeu malsain des généraux algériens» qui ne voulaient que guerre et destructions pour le Mali, en vue d’en faire leur «arrière-cour» et «un État vassal, à l’image de la Tunisie actuelle».

Selon Ferhat Mehenni, le porte-parole du gouvernement de transition au Mali «vient de rendre public un communiqué dans lequel il dénonce les manœuvres et complots algériens pour déstabiliser son pays (…) et nous apprend aussi ce que nous savions déjà depuis près de 20 ans: l’AQMI est un appendice des services secrets algériens».

La responsabilité des services de renseignement algériens dans l’instabilité que vit le Sahel à cause des manigances des généraux a fini par devenir manifeste. Tout le monde a remarqué, ces derniers temps, l’activisme du général Djebbar M’Henna qui, depuis sa nomination en septembre 2022 à la tête des renseignements extérieurs algériens, a tenu, de façon inexpliquée mais trop voyante, à être présent au sein des délégations algériennes dépêchées au Mali en particulier et dans les pays du Sahel en général.

Le patron de la Direction de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE) a en effet accompagné, en tant que numéro 2 de la délégation diplomatique algérienne, le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf, en avril 2023, lors de sa première tournée effectuée dans les pays du Sahel, juste après sa nomination en mars de la même année, en remplacement de Ramtane Lamamra.

Plus récemment, la présence de Djebbar M’Henna, lors de la réception de l’opposant malien Mahmoud Dicko par le président algérien Abdelmadjid Tebboune, le 19 décembre dernier à la Mouradia, a ouvert les yeux aux Maliens. Ils ont finalement eu la certitude que ce sont bien les services de renseignements algériens qui manipulent aussi bien la rébellion touarègue du nord du Mali que les groupes terroristes affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), une nébuleuse dont le père putatif n’est autre que l’ancien Groupe salafiste pour la prédication et le combat en Algérie, nommément cité par les autorités maliennes comme le bras terroriste des généraux algériens au Mali.

De nombreuses preuves ont été également apportées par le passé quant à l’ingérence flagrante et malsaine de l’inamovible junte algérienne dans les affaires intérieures des pays du Sahel.

Il en est ainsi de l’implication avérée de la DDSE dans le versement de pots-de-vin à Mohamed Bazoum lorsqu’il était candidat à la présidentielle nigérienne de février 2021. Étant le candidat du pouvoir à l’époque et donc assuré de remporter l’élection, celui-ci s’est vu offrir des «aides alimentaires» transportées par des avions gros-porteurs de l’armée algérienne, en plus de sommes d’argent. C’est le général Mohamed Bouzit, alors patron de la DDSE, qui a piloté cette opération.

Le bakchich en question était en réalité destiné à acheter la présence du chef du Polisario, au milieu d’autres invités étrangers, à la cérémonie officielle d’investiture de Mohamed Bazoum. La révélation de cette affaire par les challengers de ce dernier, renversé depuis par un coup d’État militaire, a fait avorter ce plan, où l’Algérie a finalement tout perdu. En septembre 2021, Mohamed Bouzit va payer les frais de ce fiasco: il est limogé, accusé de corruption et enrichissement illicite, puis incarcéré immédiatement à la prison militaire de Blida, où il est toujours en détention.

Toujours concernant le Niger, le régime algérien a sorti un communiqué mensonger le 2 octobre dernier, dans lequel il prétend qu’il «a reçu par le canal du ministère nigérien des Affaires étrangères une acceptation de la médiation algérienne visant à promouvoir une solution politique à la crise» dans ce pays. Niamey a immédiatement réagi à travers un communiqué pour rejeter «catégoriquement» les «allégations» de la junte algérienne.

Pour sauver la face suite à ce camouflet, le ministère algérien des Affaires étrangères, après une semaine de silence gêné, a sorti un autre communiqué le 9 octobre où il laisse entendre que «le gouvernement algérien a décidé de surseoir à l’engagement des discussions préparatoires envisagées jusqu’à l’obtention des clarifications qu’il estime nécessaires au sujet de la mise en œuvre de la médiation algérienne» entre les nouvelles autorités nigériennes et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Il faut dire que le coup le plus dur asséné à l’Algérie par les autorités maliennes est celui de la prise par l’armée nationale de la ville de Kidal, en novembre dernier. Cette ville de l’extrême nord-est du Mali, très proche de la frontière avec l’Algérie, était non seulement la capitale des rebelles touaregs, mais aussi le poste avancé à partir duquel les services algériens, par le biais de leur consulat, le seul dans cette région, coordonnaient leurs plans de déstabilisation du Mali avec les mouvements de la rébellion et les mouvements terroristes.

La crise ouverte du régime algérien avec le Mali et le Niger, deux pays frontaliers de l’Algérie, montre, si besoin en est, qu’il existe un État voyou spécialisé dans la déstabilisation de ses voisins au Maghreb et au Sahel. Jusqu’à quand?

Par Mohammed Ould Boah




Kalima : 6 voleurs à mains armées mis hors d’état de nuire

Le Commissaire Sous divisionnaire du Commissariat de la Police nouvellement affecté à Kalima dans le territoire de Pangi vient de réaliser son 1er exploit dans la nuit du samedi à dimanche en mettant la main sur les six présumés voleurs à mains armées qui mettent en mal les paisibles citoyens de la commune rurale de Kalima et de sa périphérie.

L’auteur  de cette action salvatrice est le Colonel Kambale Vianney qui venait à peine d’être muté dans cette partie du Maniema Centre. Les présumés voleurs ont été attrapés avec plusieurs biens de valeur ainsi que les chèvres volées sur place à Kalima.

Philémon Kikogbia, bourgmestre de la Commune rurale de Kalima a ordonné le transfèrement des ces délinquants avec leurs butins au parquet de grande instance de Kindu. Notez que Kalima est une ville stannifère  située à  101 Km de Kindu chef-lieu de la Province du Maniema.




Modeste Bahati reste formel : « le pouvoir de négocier ou de nouer des alliances revient à l’Autorité Morale ou à ses représentants mandatés »

Dans une instruction, le Professeur Modeste Bahati Lukwebo, Autorité Morale de deux Regroupements Politiques AFDC-A et AEDC-A, adresse ses vœux de Nouvel An 2024 et ses sincères félicitations à ses chers camarades Députés Nationaux, Députés Provinciaux et Conseillers Municipaux élus le 20 décembre 2023. « Je vous souhaite également un fructueux mandat et une confirmation de votre statut d’élu par les cours et tribunaux », indique-t-il.

A la même occasion, il a tenu à rassurer chacun et chacune d’entre eux de sa détermination de préserver les intérêts supérieurs de nos deux organisations politiques et de notre peuple.

« A l’aube de cette législature, je me dois de rappeler à tous nos élus qu’ils sont invités à la discipline, à la fidélité, à la loyauté et au strict respect de leurs engagements en résistant à toute forme de sollicitation extérieure et à toute alliance ou négociation », dit-il, avant de souligner qu’il a été surpris d’apprendre que, à peine élus, certains camarades se font soudoyer, tandis que d’autres acceptent des promesses fermes de corruption en prévision de l’élection des Gouverneurs, des Sénateurs, des Maires et Bourgmestres et d’autres en marge de la formation du Gouvernement central.

Pour Modeste Bahati, ces faits graves les exposent à des sanctions sévères pouvant nous amener à exécuter les actes d’engagement signés lors de la validation des candidatures. Le moment de l’impunité est révolu. Surtout que nous voulons faire la différence avec les autres en rompant avec les mauvaises pratiques du passé. Ne soyez pas pressés chers camarades car la richesse arrive lorsque Dieu le veut.

 

Et l’Autorité morale d’insister que le pouvoir de négocier ou de nouer des alliances revient à l’Autorité Morale ou à ses représentants mandatés. Cela n’empêche à tout élu ou à tout autre camarade de me soumettre des propositions de partenariat ou d’alliance pour l’intérêt commun.

« Très bientôt, vous serez invités à Kinshasa pour un séminaire de mise à niveau et de bonne conduite. Bonne santé et compliments à vos familles respectives », promet-il.

 




La Rdc et le GEC conviennent que 7 milliards de dollars Us seront mobilisés par SICOMINES pendant toute la durée du projet

La République Démocratique du Congo et le Groupement d’Entreprises Chinoises ont conclu le 22 avril 2008 une convention de collaboration relative au développement d’un projet minier et de projets d’infrastructures en RDC, ultérieurement modifiée et complétée par des avenants, en vue de mettre en œuvre le projet de coopération sino-congolais, y compris le projet minier et les projets d’infrastructures, précise un communiqué de presse.

Après 15 ans de mise en œuvre de la Convention de Collaboration, et compte tenu de l’évolution de la situation actuelle, la RDC et le GEC se sont réunis pour négocier des optimisations à la Convention de Collaboration,

Conformément à l’esprit de la déclaration conjointe entre la République Populaire de Chine et la République Démocratique du Congo sur l’établissement d’une coopération globale et d’un partenariat stratégique, les Parties ont mené des discussions amicales dans la confiance mutuelle et avec pragmatisme et équité, et sont parvenues à un consensus.

  1. Pendant toute la durée du Projet de Collaboration, le montant d’investissement pour les infrastructures devrait atteindre sept milliards de dollars américains (7.000.000.000 USD), principalement destiné à la construction des routes nationales.
  2. En maintenant la structure de son actionnariat, la SICOMINES S.A. payera 1,2% sur la base du chiffre d’affaires annuel à la Partie congolaise à titre de royalties.
  3. Les Parties congolaise et chinoise gèrent conjointement la Centrale de Busanga, dont 60% des parts pour la Partie chinoise et 40% pour la RDC.
  4. La GECAMINES sera chargée de la commercialisation de 32% de la production annuelle de SICOMINES.

Selon la même source, ces optimisations, conformément à l’intérêt commun des deux Parties congolaise et chinoise, favorisent la réalisation des objectifs de coopération gagnant-gagnant et constituent une étape significative pour promouvoir un nouveau développement de la coopération entre la Chine et la RDC.




Pour incompatibilité : l’Abbé Prosper Lombadisha Etotola du diocèse de Kole obligé de renoncer à son mandat

Dans un courrier adressé à l’Abbé Prosper Lombadisha Etotola, Prêtre du diocèse de Kole, l’Evêque de ce diocèse dit avoir appris avec surprise, la nuit du dimanche 21 janvier 2024, son élection à la députation provinciale, dans la Circonscription électorale de Lomela située dans la Province du Sankuru.

« Attendu que l’exercice des charges publiques de l’Etat est interdit aux clercs tant par le Code de droit canonique, en son canon 287, §2, que par l’Accord-Cadre entre le Saint-Siège et la République Démocratique du Congo sur des matières d’intérêt commun, en son article 7, §4; Etant donné que la charge publique dont vous êtes investi est incompatible avec le ministère sacerdotal, en particulier le service de l’Autel, je vous enjoins d’y renoncer dans les sept (7) jours qui suivent la réception du présent précepte (cf. canon 1319, §1) », écrit-il.

Et de poursuivre, à défaut d’obéir à ce qui est exigé, je me verrai dans l’obligation de vous suspendre de l’exercice de la charge sacerdotale, conformément au canon 1333 §1, 1º,2° & §4. Il termine en émettant le vœu que le Christ Jésus notre Seigneur vous aide à vous convertir pour que vous puissiez toujours vous configurer à lui.