Obsèques de Tsaka Kongo : Aucun comité d’organisation n’a été mis en place

Dans un communiqué de presse, la famille de feu Langu Masima Edmond, plus connu sous le nom de Tsaka Kongo, tient à remercier toutes les personnes de bonne volonté qui ont assisté leur frère, Papa et Oncle  durant la période de sa maladie.

« Elle informe les amis et connaissances qu’en attendant le programme officiel, le deuil se tient au numéro 1 de l’avenue Lokolama dans la commune de Kasavubu », indique le même document, qui prévient que la  famille de l’illustre disparu tient à souligner que, à ce jour, il n’y a aucun comité d’organisation des obsèques du fondateur de l’Asbl « Artiste en danger ». Par conséquent, aucune structure ne peut engager la famille.

Et ce, lorsqu’on sait que Tsaka Kongo a milité pour l’intérêt de tous les artistes sans exception et non d’un groupe d’individus.

 




De 2000 à 2019 : l’OMS établit que le nombre de cas de dengue signalés dans le monde avaient été multiplié par dix, passant de 500 000 à 5,2 millions

Au cours des deux dernières décennies, l’incidence de la dengue a progressé de manière spectaculaire dans le monde entier, ce qui représente un important défi de santé publique. De 2000 à 2019, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a établi que le nombre de cas de dengue signalés dans le monde avaient été multiplié par dix, passant de 500 000 à 5,2 millions. L’année 2019 a marqué un pic sans précédent, les cas signalés étant répartis entre 129 pays.

Après un léger recul entre 2020 et 2022 en raison de la pandémie de COVID-19 et d’une baisse du taux de déclaration, une recrudescence des cas de dengue a été observée dans le monde en 2023, caractérisée par une augmentation significative du nombre et de l’ampleur des flambées, et la survenue simultanée d’un grand nombre d’entre elles, le virus se propageant dans des régions auparavant épargnées par la maladie.

La transmission de la dengue est cyclique et on peut s’attendre à de grandes épidémies tous les trois à quatre ans. Pendant la pandémie de COVID-19, une transmission modérée de la dengue dans certaines régions et une faible transmission dans d’autres ont été constatées, ce qui a entraîné une augmentation du nombre de personnes non immunisées contre certains sérotypes du virus de la dengue. Toutefois, les données sur les sérotypes du virus de la dengue en circulation sont limitées.

Depuis le début de l’année 2023, la transmission ininterrompue, combinée à un pic inattendu de cas de dengue, a conduit à se rapprocher à l’échelle mondiale d’un record historique de plus de cinq millions de cas et plus de 5000 décès liés à la dengue signalés dans plus de 80 pays/territoires et cinq Régions de l’OMS : Afrique, Amériques, Asie du Sud-Est, Méditerranée orientale et Pacifique occidental (Figure 1). Près de 80 % de ces cas, soit 4,1 millions, ont été notifiés dans la Région des Amériques. Le virus de la dengue est l’arbovirus le plus largement répandu, responsable du plus grand nombre de cas d’arboviroses dans la Région des Amériques et à l’origine d’épidémies cycliques tous les trois à cinq ans. Des groupes de cas de dengue autochtone ont par ailleurs été signalés dans la Région européenne de l’OMS. Cependant, ces chiffres représentent probablement une sous-estimation de la charge de morbidité réelle, car la plupart des infections primaires sont asymptomatiques et la déclaration de la dengue n’est pas obligatoire dans de nombreux pays.

Plusieurs facteurs sont associés au risque croissant de propagation de l’épidémie de dengue, parmi lesquels l’évolution de la répartition des vecteurs (principalement Aedes aegypti et Aedes albopictus), en particulier dans des pays qui n’avaient jamais été atteints par la dengue ; les conséquences du phénomène El Niño en 2023 et du changement climatique entraînant une hausse des températures, de l’humidité, et de fortes précipitations, entre autres ; des systèmes de santé fragilisés en pleine pandémie de COVID-19, des instabilités politiques et financières dans des pays confrontés à des crises humanitaires complexes et de forts mouvements de population. Ces facteurs mettent également en péril la riposte à l’épidémie et augmentent le risque de propagation à d’autres pays. Il est possible que la faiblesse des systèmes de surveillance dans de nombreux pays touchés ait entraîné des retards dans le signalement et la riposte, et des erreurs de diagnostic, ce qui a contribué à l’augmentation des cas de dengue sévère.

L’Afrique figure parmi les quatre régions les plus touchées par les arboviroses

L’OMS a estimé que le risque était élevé à l’échelle mondiale, compte tenu du risque accru de transmission et de la recrudescence des cas et des décès.

L’Afrique figure parmi les quatre régions les plus touchées par les arboviroses, parmi lesquelles figurent la fièvre jaune, la dengue, le Chikungunya, l’O’nyong nyong, la fièvre de la vallée du Rift et la maladie à virus Zika. En 2023, 171 991 cas de dengue et 753 décès ont été signalés dans les pays de la Région. Des preuves de la circulation de la dengue ont été détectées dans les populations locales et/ou parmi les voyageurs revenant de plus de 30 pays africains.

Des flambées épidémiques ont été signalées dans 15 des 47 pays, dont le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, le Ghana, la Guinée, le Mali, Maurice, le Niger, le Nigeria, São Tomé-et-Principe, le Sénégal, le Tchad et le Togo. Dans la plupart de ces pays, les flambées épidémiques ont commencé en 2023, à l’exception de São Tomé-et-Príncipe, où la flambée épidémique était la continuation d’une flambée ayant débuté en avril 2022. Au 19 décembre 2023, des flambées épidémiques sont toujours en cours dans 11 pays ; elles ont été déclarées terminées en Guinée, à Maurice, à São Tomé-et-Principe et au Tchad.

En 2023, le pays le plus touché de la Région est le Burkina Faso, où une augmentation significative des cas de dengue est constatée par rapport aux mêmes périodes en 2021 et 2022. Au 18 décembre, le nombre cumulé de cas déclarés dans le pays pour l’année 2023 s’élève à 146 878 cas suspects, dont 68 346 cas probables (test de diagnostic rapide positif) et 688 décès parmi les cas suspects, soit un taux de létalité de 0,5 %.

En Afrique, la charge de la dengue reste mal comprise en raison i) de la similitude des symptômes cliniques courants et non spécifiques de la maladie avec ceux du paludisme et d’autres maladies fébriles tropicales ; ii) de la capacité limitée des laboratoires à détecter et à confirmer la dengue en temps opportun, ce qui est crucial pour détecter et signaler les cas et prévenir sa propagation ; et iii) d’une surveillance inadéquate et d’un signalement des cas limité, particulièrement pour la dengue.

Des efforts sont en cours pour mieux comprendre la dynamique de la transmission de la dengue et d’autres arboviroses dans la Région. Le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique a approuvé le Cadre pour la maîtrise, l’élimination et l’éradication intégrées des maladies tropicales et à transmission vectorielle dans la Région africaine 2022-2030. Parallèlement, le Bureau régional a également rédigé le Cadre de mise en œuvre de l’Action mondiale pour lutter contre les vecteurs dans la Région africaine de l’OMS.




L’Organisation mondiale des douanes décerne à TFM le certificat de mérite pour ses services exceptionnels rendus à la communauté douanière

Tenke Fungurume Mining était à l’honneur ce vendredi 26 janvier 2024 à l’occasion de la journée internationale de la Douane 2024 tenue à Kinshasa. L’Organisation mondiale des douanes a décerné à Tenke Fungurume Mining S.A le certificat de mérite pour les services exceptionnels rendus à la communauté douanière internationale. La raison principale de ce mérite : « TFM est l’opérateur économique ayant payé le montant des droits et taxes le plus élevé au cours de l’année 2023 ». En payant les droits et taxes et autres contributions à l’État congolais, TFM contribue massivement à la croissance du pays.

TFM est un grand contributeur au trésor public. Au troisième trimestre 2023, la Société a versé un montant net d’environ 361,57 millions USD au titre d’impôt et autres paiements connexes au Trésor public et à d’autres services administratifs publics de la République Démocratique du Congo (RDC). Pendant les trois premiers trimestres de 2023, ce montant a été de 689,52 millions USD. Depuis le démarrage du projet en 2006, ces paiements ont atteint un montant total d’environ 5,457 milliard USD.

TFM a aussi fait des investissements importants dans le domaine du développement communautaire. Depuis 2006, TFM a financé pour un total de 279,39 millions USD des projets communautaires. Au cours des trois premiers trimestres de 2023, la société a versé 14,57 millions USD au projets sociaux, dont 9,32 millions USD au troisième trimestre. En outre, TFM alloue 0,3 % du produit net de la vente des métaux au fonds appelé TFM Social Community Fund. Depuis le lancement de la production, les contributions engagées dans le Fonds ont été estimées à 65,39 millions USD, dont 6,33 millions USD au cours des trois premiers trimestres de 2023. Le TFM Social Community Fund est dirigé par des représentants des communautés de Tenke et de Fungurume, du gouvernement de province et de TFM. Récemment, le Fonds est officiellement devenu DOT TFM aux termes de la loi minière de 2018.

 

En application de la même loi, TFM a signé au mois de janvier 2021, avec sa communauté hôte le cahier des charges traduisant sa responsabilité sociétale, soit un engagement de plus de 31 millions USD. Plusieurs domaines sociaux sont touchés, entre autres, la voirie, la santé, l’éducation, l’agriculture. Et des ouvrages sont en train de sortir de terre.

 

Toutes ces réalisations sont le reflet de l’engagement de Tenke Fungurume Mining S.A à l’émergence de la RDC dans tous les aspects.




Kongo Central : 3 morts dans une manifestation contre l’insécurité à Kimpese

Il s’est observé ce lundi 29 janvier 2024, un Climat tendu dans la cité de kimpese, territoire de Songololo. La population a décidé de descendre dans la rue pour protester contre l’insécurité qui prévaut depuis un certain temps dans cette entité où des hommes en armes non autrement identifiés sèment la terreur par des actes de vol en mains armées.

Une manifestation qui a été sévèrement réprimée par les éléments de la police nationale congolaise qui ont fait usage des armes à feu. Bilan provisoire, 3 morts et plusieurs blessés. On dénombre aussi un bureau du Sous Ciat de la police brûlé.

Les manifestants en colère ont barricadé la route nationale numéro 1 à la hauteur de la salle de fête maman Lufuma au quartier 2 Masamuna en pleine cité de Kimpese.

Sur place ils ont brûlé des pneus pour empêcher  la circulation.

Pour l’heure la situation n’a pas encore totalement repris à la normale.

Jomik Wanga




A Rome : Christophe Lutundula participe au sommet Italie-Afrique

La République Démocratique du Congo participe et fera entendre sa voix au Sommet Italie-Afrique, qui se tient à Rome depuis cet avant-midi.

Après les discours d’ouverture, indique notre source, cinq sessions sont prévues et axées respectivement sur la coopération économique et infrastructurelle, la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique et transition, la formation professionnelle et culturelle et la migration, mobilité et la sécurité.

Conduisant la délégation congolaise, le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et Francophonie Christophe Lutundula Apala Pen’Apala interviendra à la session 3, “Sécurité énergétique et transition”, sur les opportunités offertes par la Rdc, dans le secteur de l’énergie avec principalement le projet du barrage hydroélectrique d’Inga.

En marge du Sommet, Christophe Lutundula Apala Pen’Apala aura quelques réunions bilatérales.




Kasaï: La société civile alerte sur le refoulement massif des Congolais par le gouvernement Angolais

Dans un message radio ce samedi, l’Abbé Trudo Keshilemba, acteur de la société civile alerte sur un refoulement de Congolais par le gouvernement Angolais. Il fustige aussi  une très mauvaise organisation de cette opération.

Depuis le matin de ce samedi, le gouvernement Angolais a décidé de faire partir chaque étranger sans documents. Malheureusement, la plus part reste nos compatriotes dans les villes comme Ndundu, Lukapa, etc.

« Nos compatriotes arrivent sans vêtements ni quoi. Les conditions de vie très compliquées. Au nom de la société civile, j’annonce au gouvernement cette nouvelle et leur demande de solliciter de leurs collègues de l’Angola le refoulement bien organisé qui va permettre à nos compatriotes de revenir au pays dans les bonnes conditions », a déclaré l’Abbé Keshilemba de la société civile.

Depuis plusieurs années, le gouvernement angolais continue de refouler les Congolais sans documents. Malheureusement, quelques jours après cette opération, les Congolais décident de rentrer encore au pays de Savimbi par manque d’une bonne vie au Congo de Kasavubu, s’étonne un acteur de la société civile à Kamako.

Les compatriotes congolais refoulés sortent à partir de Kamako, alors qu’ils doivent rejoindre leurs familles dans le Bandundu, Kananga ou Kinshasa. Il est important que le gouvernement trouve une solution rapide avant que le pire n’arrive, vu les conditions de vie des familles avec les personnes âgées et enfants en âge scolaire.

Le nombre exact des personnes refoulées est loin d’être maîtrisé vu la masse de ce matin. Nous attendons encore les rapports de services techniques de l’État à la frontière pour avoir une idée claire, a déclaré l’Abbé Keshilemba.

Jean-Luc Bakampenda




CAN 2023 : la Rdc sort l’Égypte et rejoint la Guinée en quarts !

La RD Congo frappe un coup retentissant ! Les Léopards se sont qualifiés pour les quarts de finale de la CAN 2023 après avoir éliminé l’Egypte, spécialiste de l’exercice, au terme d’une interminable séance de tirs au but (1-1, 8-7 tab) dimanche à San Pedro en 8es de finale. Le gardien Lionel Mpasi a transformé la tentative victorieuse. Blessé et actuellement en soins à Liverpool, Mohamed Salah, qui n’était pas espéré avant les demi-finales au mieux, voit donc à nouveau son rêve de titre continental s’envoler… Les Congolais affronteront eux la Guinée en quarts de finale !

 

Pas de round d’observation dans cette quatrième affiche des huitièmes de finale. En effet sur une contre-attaque après seulement deux minutes de jeu, Meschack Elia déposait à la course son poursuivant égyptien à droite avant une frappe au-dessus de la barre, malgré une possibilité de passe en retrait (3e). Ahmed Hegazy, à la retombée d’un centre de Marwan Attia depuis la droite, lui répondait par une reprise de la tête juste au-dessus de la transversale (8e). Les Pharaons insistaient deux minutes plus tard sur la droite et forçaient Charles Pickel à un dégagement en corner (10e).

 

La bévue égyptienne

La RDC multipliait elle aussi les situations offensives, notamment par Theo Bongonda, dont la reprise fuyait le cadre suite à un coup franc tiré à gauche (21e), et par Yoane Wissa qui était stoppé dans sa course à droite par un beau tacle d’Hamdi Fathi (24e). Elle en était récompensée après la demi-heure de jeu, en profitant d’une erreur d’amateur de la défense égyptienne. Alors que les septuples champions d’Afrique réclamaient une touche, cette dernière était rapidement jouée par les Léopards pour l’ouverture du score dans la foulée. Le centre contré de Wissa parvenait à Elia qui poussait de la tête dans le but vide (0-1, 37e).

 

 

Merci la VAR

Les Égyptiens ne laissaient néanmoins pas le doute s’installer. En effet, ils égalisaient neuf minutes plus tard sur un penalty concédé par Dylan Batubinsika, qui avait en l’occurrence laissé trainer son bras sur le visage d’Hegazy dans un duel aérien, et confirmé par la VAR. Sentence dont se chargeait sans trembler Mostafa Mohamed (1-1, 45e+1).

 

 

Cela n’empêchait pas la RDC de repartir aussitôt à l’abordage. Au retour des vestiaires, Cédric Bakambu surgissait ainsi au premier poteau pour couper un centre d’Elia. Malheureusement pour l’attaquant de Galatasaray, le ballon passait à côté du montant (53e). Deux minutes plus tard, c’est son capitaine Chancel Mbemba qui reprenait au-dessus un corner botté du coin gauche (55e). L’Egypte ripostait par la première plus grosse occasion du second acte : un tir à bout portant au premier poteau, suite à une belle combinaison à droite, mais repoussé par Lionel Mpasi (61e). S’ensuivait une frappe lointaine d’Attia captée en deux temps par le portier de Rodez (64e). À cinq minutes du temps réglementaire, Mahmoud Hamada passait tout proche de donner l’avantage aux Pharaons, en loupant sa reprise seul au second poteau à la suite d’un centre de la droite (85e). Quel raté !

 

Mpasi qualifie la RDC

Incapables de se départager, les deux équipes partaient en prolongations. Les choses se compliquaient alors pour les Egyptiens. Entré en jeu à la mi-temps, Mohamed Hamdy écopait en effet d’un second carton jaune synonyme d’expulsion, et laissaient ses coéquipiers à 10 pour le reste de la rencontre (97e). La RDC manquait de porter le coup de grâce sur un centre de la gauche fuyant Simon Banza au second poteau, alors que Gabasky avait ratait sa sortie (106e). À l’arrivée la RDC s’impose 7-8 au bout d’une séance irrespirable de tirs aux buts. Après un deuxième raté égyptien signé Gabasky, le gardien Lionel Mpasi transforme son tir et délivre les Léopards. Ces derniers affronteront la Guinée en quarts de finale. Les septuples champions d’Afrique, eux, rentrent prématurément à la maison, au même stade qu’en 2019, et le sélectionneur Rui Vitoria peut sérieusement se faire du souci…




Au cœur des grottes:  à la découverte des mystères de la troisième plus longue grotte du monde 

Un ancien dicton chinois dit qu’il y a un autre monde dans une grotte. Entrer dans une grotte, c’est entrer dans un autre monde, inconnu et mystérieux. L’explorer, c’est s’isoler du monde, mettre tous ses sens en éveil pour ne faire plus qu’un avec la nature.

Le réseau des grottes de Shuanghedong est situé dans la province du Guizhou. On le surnomme “le royaume des grottes”. Ce paysage karstique unique fait du Guizhou l’une des provinces qui compte le plus grand nombre de grottes au monde.

En 1988, les premières mesures du réseau des grottes de Shuanghedong ont été faites et sa longueur était de 11,9 kilomètres. Grâce aux explorations des spéléologues, le réseau de Shuanghedong est devenu le plus long exploré de Chine en 2008 et d’Asie en 2018.

Les expéditions spéléologiques dans le réseau de Shuanghedong ont permis la découverte de merveilles géologiques telles que des chutes d’eau, des cristaux de gypse, de la célestine, ainsi qu’un grand nombre de fossiles et d’organismes vivants. Elles fournissent des informations riches et extrêmement précieuses pour la recherche scientifique.

La demande en personnes qualifiées a augmenté à mesure de l’avancement des découvertes dans le réseau des grottes de Shuanghedong. En 2005, une formation bilingue chinois-français aux techniques de la spéléologie a été créée et est renouvelée chaque année. Ceux qui l’ont suivie constituent l’élite des spéléologues dans la grotte de Shuanghedong et même dans tout le pays.

La longueur du réseau souterrain exploré de Shuanghedong augmente petit à petit, de même que celle d’autres grottes dans le monde. De 2019 à 2023, le réseau exploré de Shuanghedong est passé du cinquième au troisième plus long du monde, confortant ainsi sa première place en Asie. Et les

efforts se poursuivent.




Interview de Hanane Thamik : la vision chinoise des droits de l’homme reflète la perspective chinoise des droits de l’homme dans son contexte socio-économique

L’Examen périodique universel (EPU) est un mécanisme du Conseil des droits de l’homme unique en son genre. Il incite chaque État membre à procéder tous les quatre ans et demi à une évaluation par les pairs de son bilan en matière de droits de l’homme. Le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies a officiellement commencé le 23 janvier l’Examen périodique universel de la Chine.

Hanane Thamik, représentante du Maroc auprès des Nations Unies, a mis en évidence, lors d’une interview, la vision chinoise des droits de l’homme et du système théorique des droits de l’homme. À son avis, la vision chinoise des droits de l’homme reflète la perspective chinoise des droits de l’homme dans son contexte socio-économique. « Le concept des droits de l’homme à la chinoise reflète la perspective chinoise des droits de l’homme dans son contexte socio-économique. Il met l’accent sur l’intégration des principes des droits de l’homme au stade de développement, aux valeurs culturelles et aux priorités sociétales uniques du pays.

La Chine fait valoir qu’une approche universelle des droits de l’homme pourrait ne pas convenir à toutes les nations en raison de la diversité des circonstances historiques, culturelles et économiques. L’idée est d’adapter la promotion des droits de l’homme aux besoins et conditions spécifiques de la Chine, en garantissant que le développement et le progrès se produisent d’une manière cohérente avec son propre contexte. Le système théorique des droits de l’homme en Chine intègre un mélange de principes universels et de considérations contextuelles. Il accorde de l’importance au développement économique et social en tant que composante intégrante des droits de l’homme, considérant l’amélioration du niveau de vie, l’éducation et les soins de santé comme des droits essentiels.

La Chine soutient que répondre aux besoins fondamentaux et sortir les gens de la pauvreté sont des étapes fondamentales vers la réalisation d’objectifs plus larges en matière de droits de l’homme. Essentiellement, le concept des droits de l’homme à la chinoise cherche à harmoniser les valeurs universelles avec les conditions spécifiques du pays, reconnaissant que la poursuite des droits de l’homme doit s’aligner sur les réalités du paysage socio-économique chinois », a exprimé Hanane Thamik.




Plus de 120 pays ont évalué positivement l’avancement des efforts de la Chine en matière de droits de l’homme

Hanane Thamik, représentante marocaine, a participé à l’Examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Lors d’une interview accordée à CGTN Français, elle a raconté l’examen du bilan des droits de l’homme de la Chine. Lors du quatrième cycle de l’Examen périodique universel (EPU) mené à Genève par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, Chen Xu, chef de la délégation chinoise, a donné un aperçu complet du parcours de développement des droits de l’homme de la Chine et de ses réalisations significatives. Plus de 120 pays ont évalué positivement l’avancement des efforts de la Chine en matière de droits de l’homme, et ont reconnu les efforts persistants de la Chine pour faire progresser et sauvegarder les droits de l’homme.

Hanane Thamik a dit : « La Chine a annoncé 30 nouvelles mesures visant à protéger les droits de l’homme, notamment des initiatives visant à améliorer les moyens de subsistance de la population, à renforcer la protection juridique des droits de l’homme, à promouvoir la coopération internationale en matière de droits de l’homme et à soutenir le travail des mécanismes des droits de l’homme de l’ONU. Lors du quatrième cycle de l’Examen périodique universel (EPU) mené à Genève par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, Chen Xu, chef de la délégation chinoise chargée de l’examen, a fait cette annonce, affirmant que la Chine considère le respect et la protection des droits de l’homme comme un aspect crucial de la gouvernance de l’État. La Chine a suivi une voie de développement des droits de l’homme qui s’aligne sur les tendances mondiales actuelles et est adaptée à ses conditions nationales, et la Chine a réalisé des progrès historiques dans la promotion des droits de l’homme, en adhérant à une approche centrée sur l’être humain et en s’efforçant d’améliorer la qualité de vie pour ses citoyens.  Dans le contexte de la modernisation de la Chine, le pays a suivi une voie de développement pacifique et a plaidé pour la protection, la promotion et l’avancement des droits de l’homme à travers la sécurité, le développement et la coopération. Au cours de l’examen, plus de 120 pays ont évalué positivement l’avancement des efforts de la Chine en matière de droits de l’homme, ont reconnu les efforts persistants de la Chine pour faire progresser et sauvegarder les droits de l’homme, ont salué la mise en œuvre par la Chine de la démocratie populaire, l’élaboration et l’exécution d’un plan d’action national pour les droits de l’homme, l’amendement de la Loi sur la protection des droits et des intérêts des femmes, l’amélioration continue du système de sécurité sociale et de services pour les personnes handicapées etc. De nombreux pays ont déclaré que l’approche de la Chine en matière de développement des droits de l’homme s’aligne sur sa situation nationale et sur les désirs de son peuple, offrant un nouveau modèle aux nations, en particulier les pays en développement, pour explorer de manière indépendante leurs propres voies vers le développement des droits de l’homme. »