Devant le corps diplomatique : Tshisekedi rejette tout dialogue avec Kagame

Après avoir fustigé l’occupation  d’une partie de la province du Nord-Kivu par la coalition composée des Forces de défense rwandaises « RDF » et du groupe terroriste M23, le président de la République a, devant le corps diplomatique réuni pour la cérémonie d’échange des  vœux, donné la position du  Gouvernement congolais qui se résume en quatre points. Pour Félix Tshisekedi, aucun dialogue ne peut et ne pourra intervenir avec l’agresseur tant qu’il occupera, quelle qu’en soit l’étendue, une portion de notre territoire. Et tant que cette situation perdurera, les FARDC demeureront, quoi qu’il en coûte, commises à leur poursuite ; et ce, jusque dans leurs derniers retranchements.

Comme chaque année depuis cinq ans, le président de la République honore cette tradition qui ne saurait être rendue plus belle sans la présence des diplomates. C’est donc une occasion passer succinctement en revue les faits ayant caractérisé la marche de notre Nation, notamment dans son rapport au monde extérieur, au cours d’une période donnée, ici l’année écoulée. Mais aussi elle nous donne la possibilité d’introduire la Communauté des Nations, aux projections et perspectives nouvelles dans lesquelles s’inscriront les relations entre notre pays et le reste du monde pour la nouvelle année qui commence.

Dans son allocution, le président de la République a noté que l’année 2023 a été marquée par de nombreux évènements et plusieurs faits marquants, notamment  les élections générales qui se sont tenues.

« Je ne pourrais m’appesantir sur la paix et la sécurité en Afrique, sans évoquer la crise sécuritaire qui sévit à l’Est de mon pays. Depuis près de 30 ans, des forces négatives ainsi que des groupes terroristes étrangers, sèment la mort et la désolation dans cette partie du territoire national », indique Félix Tshisekedi, qui ajoute que cette horreur, n’est toutefois pas imputable qu’aux seules forces négatives et terroristes, mais également à des Gouvernements, notamment celui du Rwanda dont la responsabilité dans cette tragédie a depuis de nombreuses années été établie.

Une position résumée en 4 points

S’agissant de cette crise, et particulièrement de l’occupation d’une partie de la Province du Nord-Kivu par la coalition composée des Forces de défense rwandaises, « RDF », et du groupe terroriste M23, la position de mon Gouvernement se résume en quatre points, à savoir :

Premièrement : mon gouvernement réitère le caractère non négociable de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo de même que le bien-être de ses populations.

Deuxièmement : le gouvernement rappelle son droit et son devoir de prendre toutes les dispositions requises pour défendre l’intégrité territoriale et la souveraineté de notre pays et sécuriser nos populations ainsi que leurs biens. Nul n’a le droit de l’en empêcher.

C’est pourquoi, en ma qualité de Commandant suprême de nos forces armées, je rassure, une fois de plus, qu’aucun effort ne sera ménagé pour obtenir le retrait des troupes rwandaises de notre territoire, l’éradication des groupes armés et la restauration de la paix dans toutes les zones en proie à l’instabilité.

Troisièmement : le gouvernement reste fermement attaché à la mise en application du plan de paix issu des processus de Nairobi et de Luanda, endossé par l’Union Africaine, et soutenu par les Nations Unies. Ce plan demeure la seule voie valable pour un règlement pacifique du conflit qui oppose notre pays à son agresseur : la République du Rwanda.

A cet égard, souligne le chef de l’Etat, la République Démocratique du Congo a respecté tous ses engagements souscrits dans le cadre de ce plan. Cependant, le Rwanda a, comme dans ses habitudes, manqué aux siens, en empêchant l’exécution du plan de paix de Luanda et de Nairobi. À ce jour, les forces de défense rwandaises continuent à opérer impunément et en violation du droit international sur notre sol — comme l’attestent les rapports des groupes d’experts de l’ONU sur l’insécurité à l’Est de la République Démocratique du Congo ainsi que les clichés tirés des drones de la MONUSCO et des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, « FARDC ».

Enfin, quatrièmement : un règlement du conflit, par les voies diplomatiques pourrait être envisagé avec le Rwanda ; cependant, pas dans n’importe quelles conditions. En effet, aucun dialogue ne peut et ne pourra intervenir avec notre agresseur tant qu’il occupera, quelle qu’en soit l’étendue, une portion de notre territoire. Et tant que cette situation perdurera, les FARDC demeureront, quoi qu’il en coûte, commises à leur poursuite ; et ce, jusque dans leurs derniers retranchements.

En d’autres termes, nous n’accepterons aucun compromis, quel qu’il soit, qui n’aurait d’autres objectifs que la sauvegarde de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de la stabilité de la République Démocratique du Congo. Aucun compromis, qui aura pour effet de porter atteinte aux droits inaliénables du Peuple congolais à la vie et à la pleine jouissance de ses richesses.

C’est pourquoi, il est impératif aujourd’hui, par-delà le soutien considérable et la ferme condamnation de cette agression étayée par les rapports du Groupe des Experts des Nations Unies, que la Communauté des Nations passe à l’action.

C’est ainsi qu’il a lancé un appel pressant aux instances onusiennes, à l’Union Africaine et aux organisations régionales pour que soient initiées des sanctions ciblées à l’encontre des responsables rwandais et ceux du mouvement terroriste du M23 qui s’adonnent à la violation de notre souveraineté. En l’absence de telles sanctions, conformément au droit international, le Rwanda et ses alliés persisteront dans leur défiance face à la stabilité internationale sans craindre de répercussions.

Avant de refermer ce chapitre consacré à l’évolution de la situation sécuritaire à l’Est de notre pays, il a exprimé sa satisfaction ainsi que celle de mon Gouvernement en rapport avec le plan de désengagement complet, progressif, ordonné et responsable présenté, par la MONUSCO au Conseil de sécurité des Nations Unies, et adopté à l’unanimité, le 20 décembre dernier, en vue du retrait définitif du contingent onusien déployé sur notre territoire. Je saisis cette occasion pour saluer, tout en les félicitant, le sens de responsabilité, l’esprit constructif et le réalisme des membres du Comité conjoint « Gouvernement congolais-MONUSCO », rédacteurs de ce plan.

« Je voudrais aussi saisir cette opportunité pour saluer le déploiement, dans la Province du Nord-Kivu, de la Force régionale de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe, « SAMIDRC » en sigle, venue en appui aux FARDC dans les opérations menées contre la coalition RDF-M23 », martèle-t-il.

Les six engagements

En ce début d’année, et au moment où le peuple congolais vient de me renouveler sa confiance, Félix Tshisekedi rassure tous nos partenaires, publics et privés, nationaux comme internationaux, de notre volonté à maintenir le niveau d’engagement, jusqu’ici enregistré, avec la Communauté internationale.

En effet, la République Démocratique du Congo demeurera un espace de coopération ouvert à tous partenariat gagnant-gagnant dans le strict respect des lois nationales, et conformes à son nouveau projet de société. Un projet de société conçu à travers six engagements, à savoir :

Premièrement, l’engagement à stimuler la création d’emplois en encourageant l’entrepreneuriat, particulièrement chez les jeunes ;

Deuxièmement, l’engagement à protéger le pouvoir d’achat des ménages en stabilisant l’inflation et en contrôlant le taux de change ;

Troisièmement, l’engagement à offrir plus de sécurité à nos concitoyens et d’assurer avec plus d’efficacité la sécurité et l’intégrité de notre territoire national.

Quatrièmement, l’engagement à diversifier et accroître la compétitivité de notre économie en mettant l’accent sur la transformation locale de nos produits agricoles et miniers, et en exploitant ainsi pleinement nos ressources nationales.

Cinquièmement, l’engagement à améliorer l’accès aux services de base, à travers notamment l’extension de programmes phares tels que ceux de la Couverture Santé Universelle, de la Gratuité de l’Enseignement ainsi que le Plan de Développement Local des 145 Territoires.

Et enfin sixièmement, l’engagement à renforcer l’efficacité de nos services publics afin de les rendre plus accessibles, réactifs et adaptés aux besoins des citoyens.

C’est donc à la lueur de ces engagements que se développera l’action gouvernementale au cours de cette nouvelle mandature. Cette mandature sera également celle de la réaffirmation, par le prochain Gouvernement, de notre engagement à lutter contre le réchauffement climatique, en accordant une attention particulière à la transition énergétique et à la matérialisation du projet de fabrication des batteries électriques poursuivi en partenariat avec la République de Zambie et soutenu par les Etats-Unis d’Amérique.

Avant de clore mon allocution, et faisant suite à l’expression de notre engagement à servir la Communauté des Nations, j’aimerais rappeler les deux candidatures exprimées par la République Démocratique du Congo, respectivement en qualité de membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies; candidature proposée par l’Union Africaine pour la période 2026-2027 ; et celle de membre du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies pour la période 2025-2026.

Les élections à ces postes auront lieu en 2025, pour le Conseil de Sécurité, et au cours de cette année, pour le Conseil des droits de l’Homme.

« Tout en espérant le soutien de vos capitales, je remercie à l’avance les pays membres pour l’attention qu’ils voudront bien porter à notre participation au système des Nations Unies », mentionne le Garant de la Nation, qui s’empresse à exprimer  sa gratitude envers la communauté internationale pour son soutien indéfectible et souhaite à l’occasion de ce nouveau quinquennat renforcer avec elle la coopération bilatérale et multilatérale dans tous les secteurs de la vie nationale.

JMNK




Kinshasa : Les travaux de l’ Aménagement du Rond-point Gambela lancés

Plusieurs petits travaux dans la ville de Kinshasa ont vu le jour depuis que le gouverneur intérimaire de Kinshasa avait pris le bâton de commandement.

Dans la commune de Kasavubu, l’acte vient d’être posé.
Les travaux viennent d’être lancés sur instruction du Vice Gouverneur de la ville province de Kinshasa.

“C’est sur instruction de Gérard Mulumba Gecoco”, insiste le Bourgmestre de Kasavubu Phinnées Massombo, qui soutient que “C’est pour l’intérêt de tous les habitants de ma municipalité”.

Pendant son intérim, Gérard Mulumba a été à l’origine de l’aménagement du Rond-point Huileries, mais aussi du lancement des travaux sur l’avenue Nguma au quartier Macampagne dans la commune de Ngaliema.

Jomik WANGA




CAN 2023 : le Mali rejoint la Côte d’Ivoire en quarts !

En tête depuis la 3e minute mais jamais vraiment parvenu à se mettre à l’abri malgré sa nette domination, particulièrement en première période, le Mali a remporté le derby face au Burkina Faso (2-1) ce mardi à Korhogo pour se qualifier en quarts de finale de la CAN 2023 après onze ans d’attente. Un autre derby sera au programme samedi face à la Côte d’Ivoire, pays-hôte !

Démarrage sur des chapeaux de roue pour le Mali. Au bout d’une séquence collective, les Aigles ouvraient en effet le score grâce à un but contre son camp d’Edmond Tapsoba. Suite à une reprise tête plongeante d’Amadou Haidara repoussée par le gardien Hervé Koffi à la base de son poteau gauche, le défenseur du Bayer Leverkusen renvoyait d’un malheureux geste réflexe du pied le ballon dans ses propres buts (1-0, 3e).

Alors que le Mali avait réussi à trouver le chemin du but sans besoin d’un seul tir cadré, le Burkina Faso réagissait par une tête non cadrée d’Issoufou Dayo sur un corner botté de la gauche (12e). Une dizaine de minutes plus tard, Bertrand Traoré répliquait par un coup franc de plus des 30 mètres, sans danger (23e), à une tentative lointaine non cadrée de l’avant-centre malien Noss Traoré (15e). C’était bien trop timide pour décourager les velléités offensives maliennes qui se multipliaient dans la foulée. À la suite d’une touche côté gauche, Lassine Sinayoko déclenchait un tir repoussé au premier poteau par Koffi (30e), puis butait de nouveau sur le portier du RSC Charleroi après avoir profité de la passivité de la défense adverse (36e). L’attaquant de l’AJ Auxerre finissait par trouver la faille, pour le bonheur du Mali qui creusait l’écart au tableau d’affichage au retour des vestiaires. Lancé à droite dans la profondeur à la suite d’une récupération haute, ce dernier plaçait en effet le ballon entre les jambes de Koffi au premier poteau (2-0, 47e).

Le Mali en quarts, malgré la VAR et Bertrand Traoré

Répondant dans un premier temps par une tête de Mohamed Konaté passant au-dessus (50e), les Étalons revenaient dans le match à la faveur d’un penalty accordé après visionnage de la VAR, en raison d’une main dans la surface de Boubakar Kouyaté. Bertrand Traoré transformait la sentence et inscrivait son troisième but du tournoi, tous sur penalty (2-1, 57e).Le Mali repartait aussitôt à l’abordage, par l’intermédiaire de Kamory Doumbia, qui en l’occurrence s’infiltrait à l’intérieur pour décocher un tir se logeant directement dans les bras de Koffi (63e). En face, les Burkinabè, revitaminés par la réduction du score, montaient d’un cran en attaque. Ils passaient ainsi proche de l’égalisation sur une reprise à bout portant de M. Konaté sur Djigui Diarra au premier poteau, suite à une touche jouée à droite (72e). Au bout du temps réglementaire, Dayo croyait même remettre les pendules à l’heure pour les Étalons en reprenant victorieusement de la tête un coup franc tiré depuis la droite, mais malheureusement pour lui, son but était refusé pour hors-jeu au départ de l’action (90e).

Après deux échecs consécutifs en 8es, le Mali accède ainsi aux quarts pour la première fois depuis 11 ans et rejoint son voisin et pays hôte, la Côte d’Ivoire, pour un derby prometteur. Le Burkina Faso, demi-finaliste de la dernière édition, quitte en revanche la compétition, les armes à la main.




Assemblée nationale : Voici les défis que compte relever le député national Donatien Bitini pour le développement du territoire de Bulungu au Kwilu (interview)

Certains élus nationaux affichent déjà leurs ambitions durant cette législature. C’est le cas du député national Donatien Bitini, élu du territoire de Bulungu dans la province du Kwilu.

Le désenclavement du territoire de Bulungu, son redémarrage économique et la construction des routes d’intérêt agricole, seront au centre du travail législatif du député national Donatien Bitini.

Il l’a dit au cours d’une interview accordée à votre média à l’occasion de l’ouverture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale le lundi 29 Janvier 2024.

“Moi en tant qu’élu du territoire de Bulungu, nous allons contribuer à voter des lois qui vont permettre à ce que nous puissions résoudre les problèmes et défis importants que nous avons dans notre pays ” a-t-il dit.

Il dresse un bilan sombre de l’histoire de son territoire depuis le pillage de la deuxième République.

“Le territoire de Bulungu aujourd’hui est pratiquement inexistant. Pourquoi ? Parceque les activités économiques qui faisaient nourrir ce territoire, qui dans le temps, faisait à ce que le territoire de Bulungu puisse produire beaucoup de produits agricoles, qui nourrissait la ville de Kinshasa et de Kikwit, qui faisait en sorte qu’on puisse approvisionner la ville de Tshikapa, aujourd’hui, ces circuits économiques n’existent plus ” s’est-il plaint.

Donatien Bitini compte plaider pour la remise en activité des bateaux de l’ex Onatra sur la rivière Kwilu pour permettre l’évacuation des marchandises. Il se lance également comme défi de pousser le gouvernement à mettre des moyens adéquats pour notamment financer les travaux de lutte anti-érosive à Bulungu mais aussi le défi social.

“Nous allons demander à ce que le pouvoir public puisse investir dans le domaine du social pour que notre territoire (ndlr: Bulungu) occupe à nouveau sa place d’avant les indépendances.

Derick Katola




Volley-ball : L’Euvokin publie les conditions d’éligibilité

Dans un communiqué de l’Entente Urbaine de Volley-ball de Kinshasa ‘’Euvokin’’parvenu à notre rédaction, elle informe le public et les personnes intéressées que conformément à l’article 11 du R.O.I de la FEVOCO, les dossiers à déposer au Secrétariat sont les suivants :

  1. Lettre manuscrite de dépôt de candidature
  2. Curriculum vitae
  3. Un certificat de résidence
  4. Pièces scolaires
  5. Carte électeur ou de service
  6. Attestation de prestation 10 $
  7. Formulaire de la candidature 5 $ à la DUSL
  8. Bonne vie et Mœurs
  9. N’avoir pas été frappé par une quelconque sanction grave
  10. Une farde chemise.

N.B : Pour le comité sortant, il faut :

  1. Lettre manuscrite de dépôt de candidature
  2. Formulaire de la candidature
  3. Caution non remboursable
  4. Attestation de prestation.

Antoine Bolia

 




Judo : En prévision du 1er championnat militaire d’Afrique centrale baptisé championnat de la Paix, Le Président du comité Technique national de Judo FARDC prie les clubs de Kinshasa de lui transmettre la liste de leurs meilleurs judokas

En prévision de la 1ère édition du championnat militaire d’Afrique Centrale dénommé ‘’Championnat de la paix’’, le comité technique national de judo des FARDC à travers son président Maître Aseli Axel Abumba Aka Chingili Changala, CN Yo Dan, demande à tous les clubs de Judo de Kinshasa de lui transmettre la liste de leurs meilleurs judokas pour la pré-sélection.

Ces listes sont attendues jusqu’au 15 du mois de février 2024. Passé cette date, toutes les listes qui parviendront en retard seront rejetées.

Il faudra noter que chaque club a un quota de 7 judokas hommes et 7 judokas dames seniors pour chaque catégorie de poids. Lieu de dépôt des listes : Dojo Jeshi Fardc dans l’enceinte du Camp Kokolo. Tél : 0899114531 ou 0890200087.

Antoine Bolia 




Cyclisme : L’internationale Urim Etebunga victime d’un accident à Nairobi

En séjour de préparation à Nairobi, au Kenya pour les échéances futures en cyclisme, l’internationale Urim Etebunga a été victime d’un grave accident de circulation, le 10 janvier 2024 à Nairobi, au Kenya.

Urim Etebunga a été percutée par une moto qui roulait à vive allure. En peu de temps, elle s’est vue projetée sur la chaussée. Heureusement qu’elle portait sa casque. Elle a eu la mâchoire gauche et droite boursoufflée et l’œil gauche presque fermée. Ce qui est regrettable, cet accident est survenu le 10 janvier 2024 soit 3 jours avant son anniversaire de naissance.

Loin de se décourager suite à l’accident sus évoqué, Urim que nous avons eu au téléphone, va participer du 8 au 12 février 2024 au premier festival international des sports du tourisme de Zanzibar, en Tanzanie. Après cette compétition, elle passera par Rwanda puis Goma avant d’atterrir à Kinshasa.

Pour ceux qui l’ignorent, Urim Etebunga est l’une des meilleures cyclistes de Kinshasa et du Congo. Elle fait partie des braves Léopards/filles cyclisme qui avaient brillé de mille feux à la 2è édition du Tour cycliste international féminin du Burundi en 2022 et moins brillantes à la 3è édition 2023 faute d’une préparation sérieuse. Par équipe, elles avaient terminé 2è à la 2è édition du Tour cycliste International féminin du Burundi.

Antoine Bolia




Taekwondo Police : En sa quaité de SG a.i de l’APTAC, Me Morel Ntalani invite les Présidents nationaux et S.G à participer au recensement et mise en place d’un système de gestion des membres de l’APTAC

Me Morel Ntalani, CN 5è Dan en taekwondo cumule à ce jour plusieurs fonctions au niveau de taekwondo Police. L’an dernier, il a été nommé Secrétaire Général a.i de la Confédération Africaine de Police Taekwondo et est Secrétaire Général de Taekwondo Police au niveau de l’Afrique Centrale l’APTAC ‘’Afrique Centrale’’.

Il nous a fait parvenir une correspondance qu’il vient d’adresser aux Présidents Nationaux et Secrétaires Généraux de l’APTAC avec comme objet : Invitation à Participer au Recensement et Mise en Place d’un Système de Gestion des Membres de l’APTAC. Et dans une autre correspondance, il livre cette information aux autres membres de l’APTAC.

Ci-dessous le contenu de la première correspondance :

Chers Présidents Nationaux et Secrétaires Généraux de l’APTAC,

Nous sollicitons votre collaboration précieuse pour relayer le lien de recensement au sein de vos plateformes nationales, afin d’encourager une participation maximale de vos membres à cette campagne essentielle.

Parallèlement, nous œuvrons à l’établissement d’un mécanisme efficace de gestion et de contrôle de nos cartes, licences, diplômes et autres distinctions de l’APTAC. L’objectif est de créer une base de données numérique qui facilitera la vérification rapide et fiable de l’identité et de la qualité de chaque membre de notre organisation.

Nous comptons sur votre soutien actif pour faire de cette initiative un succès, renforçant ainsi la transparence et la crédibilité au sein de l’APTAC. Que la grâce et le concours de Dieu nous guident dans cette entreprise.

Nous vous souhaitons un excellent début de semaine.

Et la correspondance adressée aux membres est ainsi libellé :

Chers membres de l’APTAC,

Dans le but d’optimiser la gestion statistique de la Confédération Africaine de Police Taekwondo, nous entamons un recensement exhaustif de tous nos membres. Votre participation est essentielle pour une réorganisation efficace et la formulation de stratégies de développement cohérentes au sein de notre structure confédérale.

Merci de votre coopération.

Antoine Bolia




3ème Congrès du Palu: la veuve Gizenga invitée spéciale de Didier Mazenga

C’est ce mercredi 31 janvier que sera organisé le 3 ème congrès extraordinaire du Parti Lumumbiste Unifié, PALU.

Pour démontrer l’effectivité de ces assises qui se dérouleront à Kinshasa, celui qui a été désigné secrétaire général Ad intérim et chef du parti a échangé avec la veuve du vénérable Antoine Gizenga. Objectif, lui remettre officiellement l’invitation de ce congrès dénommé “Congrès de la cohésion et de l’unité”.

Anne Mbuba Gizenga et Didier Manzenga Mukanzu ont échangé autour de l’évolution de ce parti de masse pour sa réunification et sa consolidation. Pour la veuve de Gizenga, Anne Mbuba Gizenga, il est important de remettre le Palu au firmament dans l’échiquier national et international.

Signalons que plus de 160 membres du Palu ont été désignés pour l’organisation de ce congrès, qui se tient sur fond d’une crise où Willy Makiashi a été demi de ses fonctions par ses paires qui l’accusent de haute trahison.

 

 

Jomik Wanga




Consolidation des acquis du 1er mandat de Félix Tshisekedi : Tony Mwaba inaugure l’E.P 5 Lufungula construite sur fonds propres de son ministère

Le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a procédé ce mardi 30 janvier 2024, à l’inauguration de l’École Primaire Lufungula située au Camp portant le même nom, dans la commune de Lingwala, ville de Kinshasa.

Disons qu’après la visite des dépendants des militaires et policiers le 23 janvier 2023, le ministre Tony Mwaba avait quitté son Bureau climatisé à Gombe pour se rendre dans ce camp et celui de la Force Navale, le 24 janvier de l’année passée pour lancer les travaux de construction des deux écoles dans ces camps militaires et des policiers

Lors de sa visite surprise, le ministre Tony Mwaba avait fait un constat amer de trouver l’École Primaire du Camp Lufungula  dans un état de délabrement très avancé, avec risques que les murs s’écroulent sur les élèves, empêchant ainsi enseignants et élèves d’y accéder avec les eaux de  pluie qui y stagnaient.  Après avoir amèrement fait ce constat, Tony Mwaba Kazadi avait  fait redéployer les élèves dans les écoles environnantes et ordonné à la Direction Nationale d’Entretien, de Réhabilitation et de Construction des Infrastructures scolaires de l’EPST de débuter les travaux de  destruction et de construction d’un nouveau bâtiment. Et ce, sur instruction du Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de construire les écoles se trouvant dans les camps militaires et policiers.

Passant de la parole à l’acte, au Camp  de la Force navale, où il n’y avait rien: pas de bâtiments, ni textes créant ces écoles, le professeur Tony Mwaba a avant tout créé ces écoles avant de leur doter des infrastructures construites dans les normes exigées.

Après l’école primaire du camp Force Navale située à Ndolo, ce sont les policiers du Camp Lufungula avec leurs dépendants qui ont assisté à la remise en service officielle de l’E.P. 5 Lufungula. Une école bâtie une fois de plus  sur fonds propres du Ministère de l’EPST, mis à la disposition de la   DINAC, qui a réussi à détruire et construire 6 salles de classe, un bâtiment administratif et un bloc sanitaire servant les élèves et enseignants de  cet établissement scolaire.

Des meilleures conditions pour les enfants des policiers

“ Il y a quelques mois, nous étions ici, il n’y avait pas d’école. S’il faut parler d’école selon les normes. Il n’y en avait rien. Et il n’y avait pas d’école effectivement parce qu’il n’y avait ni arrêté ministériel qui créait ou qui autorisait son fonctionnement, et encore moins des enseignants qui étaient pris en charge,” a déclaré le professeur Tony Mwaba Kazadi avant de poursuivre que “Aujourd’hui, chose faite, nous rendons hommages au Chef de l’État, Félix Tshisekedi sur instruction de qui cette école a été réhabilitée et construite. Elle a été finalement créée, mécanisée et payée. Aujourd’hui les enfants des policiers du Camp Lufungula peuvent étudier dans des meilleures conditions. Et cette école s’inscrit désormais sur la liste des écoles de référence de la ville de Kinshasa, bien que se trouvant dans un camp militaire,” a-t-il renchéri.

Entouré de Mme le Vice-ministre à l’EPST, Aminata Namasia, de Mme le Secrétaire Général à l’EPST et de M. l’Inspecteur général de l’EPST, en présence des membres de son cabinet ainsi que des responsables et élèves de cette école, le professeur Tony Mwaba Kazadi a précisé que cette œuvre entre dans le cadre des  acquis du premier mandat de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et répond ainsi à la problématique liée à la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements publics.

“Cette cérémonie s’inscrit également dans le cadre de la consolidation des acquis du premier mandat du Président de la République. Parmi ces acquis, vous avez dans notre sous-secteur de l’éducation, la gratuité de l’enseignement. Et donc, dans le cadre de faire face à ses effets induits, il faut construire des nouvelles infrastructures scolaires pour régler les problèmes de surpeuplement des classes”, a insisté Tony Mwaba Kazadi.

Il a été relevé que ces ouvrages n’entrent pas dans le cadre du Programme de développement des 145 Territoires dans lequel  aussi figure la construction des écoles.

“Je veux souligner également, que nous avons beaucoup de projets de construction des écoles, notamment  le projet de développement à la base des 145 territoires, il y a d’autres projets que nous gérons au niveau du ministère. Et cette école, y compris celle du Camp Force Navale et d’autres que nous allons inaugurer toujours cette semaine et la semaine qui va suivre ont été réhabilitées avec les moyens propres du ministère de l’EPST. Quand je dis moyens propres, ce sont les frais de fonctionnement que nous accordons à une de nos Directions, appelée Dinac qui a la mission d’entretenir, de construire et de réhabiliter les infrastructures scolaires. C’est cette direction qui a réalisé cette œuvre à moindres coûts. On n’a pas fait un appel d’offres, ni public, ni restreint. Et je vous assure qu’avec peu de moyens, il a été relevé que ces ouvrages n’entrent pas dans le cadre du Programme de développement à la base des 145 Territoires dans lequel  aussi figure la construction des écoles”.

Il s’en est suivi, la coupure du ruban symbolique,  puis la visite des salles de classe, du bloc sanitaire et du Bureau administratif de cette école.

JMNK