Garages de fortune : Gecoco Mulumba rappelle les bourgmestres à l’ordre 

A travers deux correspondances du Directeur de Cabinet adjoint en charge de l’Administration, signé ce vendredi 26 janvier 2024, le Gouverneur intérimaire Gérard Mulumba Kongolo wa Kongolo rappelle aux Bourgmestres et leurs Adjoints les instructions données lors de la dernière réunion tenue à l’Hôtel de Ville de Kinshasa le 19 janvier dernier.

La première correspondance concerne les points relatifs à l’occupation anarchique des artères par des garages de fortune, des vendeurs de sable et briques, des marchés pirates etc.

Dans la deuxième correspondance, l’Autorité Urbaine, demande aux chefs des municipalités d’identifier et lui faire parvenir endéans 72 heures la liste des points chauds et nids-de-poule dans les artères qui traversent leurs entités respectives, cause majeur des embouteillages. Ces listes pourront servir de base de données à l’OVD en vue d’une bonne planification des travaux de réhabilitation.




Réhabilitation des routes à Kinshasa : Le Gouverneur a.i Gérald Mulumba attaque l’avenue Nguma

Longue de 5 kilomètres, l’avenue Nguma qui part de la place de kitambo Magasin jusqu’ à l’entrée du Quartier Mbinza Météo dans la commune de Ngaliema, a été longtemps abandonné à son triste sort. Nid- de- poule, canalisations des eaux de pluie délabrées, bref un état de délabrement très avancé qui occasionnait d’interminable embouteillages alors que ce tronçon compte parmi ses usagers des imminentes personnalités ayant jadis le pouvoir de remédier à la situation.

C’est ainsi dès sa prise de fonction comme Gouverneur intérimaire, Gérard Mulumba Kongolo wa Kongolo a décidé de prendre le taureau par les cornes.

Et cela dans la grande satisfaction de la population qui a souhaité voir ces travaux de réhabilitation des routes existantes s’étendre sur toute l’etendue de la capitale afin de soulager un temps soit peu la circulation routière.

De l’avis des ingénieurs de l’entreprise Aaron Sefu, EAS qui travaille d’arrache-pied sur instruction du patron de la ville de Kinshasa, Gérald Mulumba, ces travaux de réhabilitation consistent à refaire partiellement la chaussée et les caniveaux endommagés. En dehors de la réparation de ces caniveaux, aussi s’atteleront-ils à construire une autre canalisation pour la prise en charge des eaux de pluie abondantes jusqu’au niveau de la rivière Mapenza à la hauteur de l’entrée du Quartier Mont Fleuri.

Ces travaux consisteront également à identifier toutes les malfaçons possibles et trouver des solutions correspondantes au niveau des problèmes dénichés. 10 chantiers sont ouverts sur les 5 kilomètres dont chacun est supervisé par un chef de chantier en vue d’assurer un suivi pouvant permettre le respect des normes.

Il faut souligner qu’en certains endroits il y’ aura des réparations complètes alors qu’ailleurs ce sera partiel.




Inondations en Rdc: L’Ecole régionale de l’eau présente les résultats de ses premières enquêtes 

Dans le cadre de l’évaluation de la situation en la matière, l’école régionale de l’eau a réuni, le jeudi 25 janvier 2024, à l’Université de Kinshasa, des experts pour faire l’état des lieux et la restitution des dernières enquêtes préliminaires menées après la montée des eaux du fleuve Congo qui se déverse dans les villes et quartiers avoisinant les cours d’eaux.

Ayant mené une étude approfondie, le Directeur général de l’Ecole régionale de l’eau, le professeur Raphaël Tshimanga, estime qu’il faut mettre en place un plan d’action opérationnelle de gestion des inondations.

« Faudrait-il que nous puissions continuer à pleurer nos morts ? Je dis la vie humaine est précieuse, il faut la protéger. Nous devons nous investir pour protéger les vies humaines au catastrophe, inondations. Ceci est possible avec ce que nous venons de présenter et nous pensons qu’il faut mettre en place un plan d’action opérationnelle de gestion des inondations qui va prendre en compte plusieurs actions que nous allons faire », a déclaré le professeur Raphaël Tshimanga, Directeur général de l’école de l’eau.

« Le devenir du fleuve Congo est en danger », a-t-il alerté.

Rappelons que depuis le mois de décembre, des fortes pluies se sont abattues en République démocratique du Congo. Ce phénomène a provoqué la montée spectaculaire du fleuve Congo qui refoule de l’eau dans les quartiers riverains, par exemple la cité du fleuve, le port de pêche moderne de Kinkole, la cité de Mimosa, le quartier Ndanu.

Ce n’est pas la première fois que la montée des eaux s’effectue en République démocratique du Congo. La dernière remonte à l’année 1961 avec un cumul de 6,20 mètres et la dernière inondation a été évalué à 6,26 mètres. Les experts affirment que c’est un processus normal.

Jean -Luc Lukanda




L’ex SGA Didier Mazenga Mukanzu exclu définitivement du PALU par tous les membres du Bureau politique  

Il nous revient que l’ex SGA et ministre du Tourisme, Didier Mazenga Mukanzu a été exclu définitivement du PALU par tous les membres du Bureau politique. Et ce, en présence remarquable du Doyen des Doyens du PALU, Sylvain Ngabu.

Cette réunion du Bureau politique du PALU a eu lieu, le 25 janvier 2024, dans la salle de réunions de l’hôtel Rotana, dans la commune de la Gombe. C’était en présence des Membres du Bureau politique, les Députés Nationaux récemment élus du PALU, le Doyen des Doyens du PALU, Sylvain Ngabu, aussi membre du Bureau politique, organe suprême du PALU. Cette réunion était présidée par le SGCP du PALU, le Professeur Willy Makiashi.

Selon des informations glanées au PALU, cette exclusion doit être la conséquence du comportement affiché par l’ex SGA Didier Mazenga, qui s’est permis de monter un groupe de membres du parti pour s’en prendre au professeur Willy Makiashi.

Aussi, Didier Mazenga a été invalidé par la CENI à cause du bourrage d’urnes et d’autres irrégularités. Il a été écarté lors du dernier conseil des ministres post-électoral, en attendant que la Cour de cassation ne puisse actionner des poursuites contre lui.




Modeste Bahati inaugure le Centre des ressources numériques du Sénat

Le Sénat  congolais est désormais  en mesure  d’interagir en temps réel avec les assemblées provinciales de l’ensemble du territoire de la République Démocratique du Congo.

L’inauguration ce mercredi 24 janvier du centre de ressources numériques du sénat qui constitue également une data à base, de 8 Téra capable de stocker et d’archiver les données de cette Chambre  du Parlement depuis sa création jusqu’à nos jours en est une belle illustration.

La réforme du sénat congolais, cheval de bataille du président Modeste Bahati et de son bureau, prend visiblement forme à travers cette dotation. Une avancée  qui intervient après la mise en place du cadre de concertation entre le Sénat et les assemblées provinciales.

Modeste Bahati qui avait à ses côtés le 2eme vice-président du Sénat Sanguma te Mongode Mossai a eu  des mots justes pour remercier le PNUD, partenaire de taille dans cette réforme et cette dotation qui constitue une  première pour une institution de la République.

Le PNUD par la voix de sa  représentante s’est dit honoré  de contribuer au rayonnement du Sénat. Car, cette innovation technologique lui permettra de bien jouer pleinement son rôle. Aussi a-t-elle réaffirmé la volonté du PNUD de poursuivre ce partenariat pour mieux asseoir la digitalisation du sénat.

Le président Modeste Bahati a également remis des outils informatiques à l’administration du Sénat. Matériels qui  devront  être utilisés avec parcimonie.




EPST Sankuru 1 : Le ministre Tony Mwaba apporte son soutien à l’IPP Sylvain Kunda victime d’un complot politique et tribal

Le Ministre de l’EPST, le professeur Tony Mwaba Kazadi a dans une correspondance signée ce jeudi 25 janvier, exprimé son indignation face aux attaques politiques et tribales dont est victime l’Inspecteur Principal Provincial de l’EPST Sankuru 1, M.  Sylvain Kunda Ntumba.

Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux montrant une cohorte de près de trois mille élèves venus vilipender l’IPP en l’accusant de fraude, on s’aperçoit de manière visible une manipulation politique et tribale contre ce haut cadre de l’EPST; car, comment expliquer que ces élèves venus de tous les coins et recoins de la province éducationnelle se soient mobilisés de manière spontanée, tenant un même discours alors qu’ils étaient censés se trouver dans leurs salles de classe à cette heure-là ? s’interroge le ministre.

Pour revenir au motif fallacieux de leur revendication, le Ministre rappelle aux instigateurs de ce complot que l’échéancier publié par lui reste valable pour des évaluations certificatives nationales, avant de rappeler que les quelques finalistes qui prennent l’initiative de boycotter les opérations préparatoires retenues sur l’échéancier national endosseront seuls la responsabilité de leurs absences sur le fichier général que le Centre National d’Organisation de l’Examen d’Etat CNO, attend sans délai de la part de l’IPP.

Au sujet du retard de paiement des frais par les parents, se référant à la procédure telle que entamée par certains responsables des quelques provinces, le ministre demande aux comités scolaires des parents de cette province de négocier une prorogation de la date d’acquittement au lieu d’humilier un responsable qui s’attelle à accomplir sa tâche.

Dans la même correspondance, le ministre Tony Mwaba appelle l’Administrateur du territoire de Lodja qui a réceptionné le mémorandum des élèves à aller dans le sens de l’apaisement des esprits mais aussi de l’éducation des jeunes au respect des voies régaliennes de recours.

Fort de ce constat, le Ministre dit ne pas être en mesure de sanctionner un collaborateur dans un tel imbroglio et invite l’administrateur à initier des investigations pour déceler les commanditaires de cette sale besogne et de les sanctionner de façon exemplaire. Au Directeur provincial de l’EPST Sankuru 1 ainsi qu’à l’Inspecteur Principal Provincial, le Ministre demande des mises en garde sévères aux chefs d’établissements concernés par ce mouvement irrégulier.




Interview avec sa Béatitude le primat des Coptes d’Égypte, Mgr Ibrahim Sidrak, Patriarche d’Alexandrie

Sa Béatitude le primat des Coptes d’Égypte, Mgr Ibrahim Sidrak, Patriarche d’Alexandrie, dirige la petite Église catholique copte, qui compte environ 300 000 fidèles. Il nous fait part de ses inquiétudes et de ses joies dans son pays, refuge des chrétiens d’Orient.

Comment expliquez-vous que contrairement aux autres pays du Moyen-Orient, il n’y a pas d’émigration massive des chrétiens égyptiens ?

Nous avons historiquement une grande communauté de chrétiens, probablement 15 millions ! Et ils sont intégrés à la société égyptienne. On peut demander à un musulman égyptien si sa famille vient d’un autre pays, pas à un copte. S’il est copte, c’est qu’il est forcément né de parents et de grands parents égyptiens.

Par ailleurs, contrairement à d’autres pays voisins où la liberté religieuse a reculé, la notre s’est plutôt améliorée. Depuis une dizaine d’années, il y a un vrai progrès pour notre communauté. Nos églises sont reconnues par l’État et il y a bien moins d’actes de violences contre nous qu’auparavant.

Il y a dix ans, c’était l’avènement de Mohamed Morsi et des Frères musulmans à la tête de l’Égypte. Cela a donc été une période terrible ?

Oui, terrible, mais heureusement de courte durée. Pendant le gouvernement de Mohamed Morsi, les attaques contre les Coptes ont explosé. Je crois que les Égyptiens s’étaient dit en 2012, en allant voter, qu’ils n’avaient jamais donné leur chance aux Frères musulmans et qu’il fallait essayer. Ils ne commettront plus la même erreur.

Pensez-vous que la question des Frères musulmans, qui sont natifs d’Égypte et très hostiles aux minorités religieuses, soit réglée ?

Non, car ce genre de mouvement ne meurt jamais tout à fait, mais le gouvernement actuel prend leur menace très au sérieux ; et ils ne dominent plus la société égyptienne. Lorsqu’ils avaient toutes les manettes du pouvoir, en 2012 et 2013, il était très risqué pour un chrétien de marcher seul dans la rue. Nos églises étaient menacées, des centaines ont été brûlées !

À présent nous vivons en relative sécurité. Il y a des fanatiques et des terroristes, comme partout, mais ils sont contenus.

Pourtant, l’Égypte connaît une crise économique qui doit agiter la population ?

Oui, nous connaissons des difficultés et en particulier le chômage des jeunes. Nous avons une démographie impressionnante ! Chaque année deux millions d’Égyptiens naissent ! Et le marché de l’emploi ne suit pas. Beaucoup de jeunes gens sont touchés par le chômage, ce qui génère des frustrations. Par ailleurs, nous recevons beaucoup de migrants provenant de pays en guerre. Nous avons reçu des Syriens et à présent ce sont les Soudanais qui parviennent jusqu’à nous, chercher refuge.

Quel rôle votre Église peut-elle jouer dans ce contexte ?

Nous accueillons une partie de ces migrants du mieux que nous pouvons. Plus largement, l’Église copte catholique joue un rôle charitable dans la société égyptienne, en particulier par le biais de ses écoles, de ses hôpitaux et dispensaires. Il existe 180 écoles catholiques coptes, et elles ont une bonne réputation. Beaucoup de musulmans souhaitent y placer leurs enfants et une partie des membres du gouvernement est passée par elles. Cela favorise l’instruction de notre peuple, mais aussi sa cohésion en dépit des différences religieuses.

Pour jouer ce rôle nous insistons beaucoup sur l’importance de la formation, non seulement des ecclésiastiques mais aussi des catéchistes. Nous leur proposons des formations de 4 ans et apportons un soin particulier à la transmission de la foi aux enfants.

Quels sont les besoins spécifiques de votre Église ?

Nous avons besoin de mettre plus d’églises en chantier. À présent que le gouvernement a levé les difficultés qui s’opposaient à la construction de nouvelles églises, chaque diocèse à des projets de construction. Il ne faut pas se focaliser sur l’aide d’urgence, les églises représentent le cœur de nos communautés et elles sont difficiles d’accès pour beaucoup de paroissiens. Ceux qui habitent loin doivent consacrer jusqu’au quart de leur salaire pour pouvoir amener leur famille en bus à l’église pour la messe dominicale.

L’un des chantiers les plus symboliques de cette soif de reconstruction des Coptes catholiques est notre cathédrale de Louxor, qui avait été incendiée. Elle sera bientôt entièrement restaurée grâce en particulier au soutien de l’Aide à l’Église en Détresse.

Propos recueillis par Sylvain Dorient

 




Soeur Marie-Léonie Paradis, une religieuse canadienne bientôt canonisée

Ce jeudi 25 janvier 2024, le pape François a reçu en audience le cardinal Marcello Semeraro, préfet du Dicastère pour les causes des saints, et l’a autorisé à promulguer plusieurs décrets reconnaissant, entre autres, un miracle attribué à l’intercession de la bienheureuse Marie-Léonie Paradis au Canada.

Il s’agit de la guérison miraculeuse d’un nouveau-né de sexe féminin, à la suite d’une « asphyxie périnatale prolongée avec défaillance de plusieurs organes et encéphalopathie », indique le Vatican. Le miracle a eu lieu en 1986 à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. Béatifiée par saint Jean-Paul II le 11 septembre 1984 à Montréal, la religieuse sera désormais canonisée, 40 ans plus tard.

Sr Marie-Léonie Paradis est la fondatrice de la Congrégation des Petites Sœurs de la Sainte-Famille. La religieuse avait à cœur le soutien spirituel et matériel des prêtres. Cette congrégation s’est donc vouée, dès ses débuts en 1880, aux tâches domestiques dans un grand nombre de presbytères et d’évêchés, mais également au secrétariat, à la comptabilité et à la gestion des archives, afin de dégager du temps aux prêtres pour leur ministère.

Les Petites Sœurs de la Sainte-Famille ont tenu de nombreux établissements au Canada, mais aussi aux États-Unis, en Amérique centrale du Sud et en Italie. Mère Marie-Léonie est morte le 3 mai 1912 à Sherbrooke, à l’âge de 72 ans, laissant 600 religieuses en deuil.

De nos jours, la majorité des Petites Sœurs poursuivent leur mission surtout par la prière. L’avenir de l’Institut se concrétise à travers de nouvelles vocations en Amérique centrale, qui amènent des jeunes femmes à vivre le même idéal par le service de Jésus-Christ en ses prêtres. La congrégation compte aujourd’hui une centaine de membres.

Surnommée « mère de toutes nécessités » ou « humble parmi les humbles » selon les termes de Jean-Paul II, la religieuse demeure aujourd’hui un modèle d’humilité, de charité et de service. « Il faut nous redire sans nous lasser que notre œuvre principale, c’est la charité », disait-elle.

 




La dictature nicaraguayenne annule les dons taïwanais à l’Église catholique et les reverse à la Chine

Les relations diplomatiques entre le Nicaragua et Taïwan ont débuté en 1990 sous la présidence de Violeta Chamorro, qui avait battu Daniel Ortega, l’actuel dictateur du Nicaragua, lors des élections.

Le gouvernement nicaraguayen a déclaré la remise à la Chine de tous les biens que le gouvernement taïwanais possédait dans le pays d’Amérique centrale, y compris ceux donnés à l’Église catholique, juste la veille de l’emprisonnement de l’évêque Isidoro Moro de Siuna, dans le nord du Nicaragua.

L’attribution de ces biens a été rendue publique le 26 décembre par CDNN, l’organe de communication officiel, qui a publié le document depuis le bureau du procureur général du Nicaragua, en avertissant qu’il « engagerait une action en justice » contre toute personne qui ferait une réclamation.

Deux semaines plus tôt, le gouvernement de Daniel Ortega rompait ses relations diplomatiques avec le gouvernement taïwanais et refusait de reconnaître la république démocratique indépendante de Chine nationaliste (Taïwan). Il exprimait ouvertement son soutien à la République populaire de Chine (pays distinct de Taïwan) en affirmant que l’île faisait partie de son territoire.

Les relations diplomatiques entre le Nicaragua et Taïwan ont débuté en 1990 sous la présidence de Violeta Chamorro, qui avait battu Daniel Ortega, l’actuel dictateur du Nicaragua, lors des élections.

Le gouvernement nicaraguayen a limité la présence du siège diplomatique du gouvernement taïwanais dans le pays au 23 décembre, précisant qu’il avait « peu de temps pour se préparer à la fermeture de son ambassade et au départ de la mission technique », selon le journal La Prensa.

Les autorités taïwanaises avaient fait don de leurs biens, y compris le bâtiment de l’ambassade et ses véhicules à l’archidiocèse de Managua, a confirmé le vicaire de l’archidiocèse, Mgr Carlos Avilés. L’archevêché a indiqué que des procédures légales seraient nécessaires pour le transfert. « Tout don matériel est le bienvenu. Mettons-les maintenant au service du peuple », avait alors déclaré Mgr Avilés.

La décision du gouvernement de Daniel Ortega précise qu’elle « implique l’enregistrement immédiat de tous les biens immobiliers, meubles, équipements et moyens, en faveur de l’État reconnu, la République populaire de Chine, avec une propriété et une domination absolues et illimitées ».




La France accueille sa 51e édition du Festival international de la BD chrétienne

Le Festival international de la bande dessinée chrétienne a débuté ce jeudi 25 janvier à Angoulême en France, et se terminera le 28 janvier 2024. Ce festival, ouvert au grand public, rassemble depuis 1973 des artistes de différents pays du monde.

Cette rencontre a pour but de promouvoir et de favoriser, non seulement la bande dessinée chrétienne, mais également toutes les bandes dessinées reflétant les valeurs humaines. Elle se déroule chaque année au moment de la semaine de l’Unité des chrétiens, proposée à cette période par l’Église catholique. Des veillées de prière, messes et célébrations œcuméniques ponctuent en effet ces journées aux propositions denses et multiples.

Le programme est plutôt varié, avec des expositions, des animations, des interventions ou des tables rondes, mais aussi des temps de dédicaces et de ventes d’albums.

La remise du prix international de la BD chrétienne aura lieu pendant cette rencontre. Cette année, le Grand prix 2024 sera remis à l’artiste anglaise Posy Simmonds qui a été longtemps illustratrice pour la revue « The Guardian ».

Le Festival d’Angoulême draine près de 200 000 visiteurs chaque année, selon les organisateurs. Il est devenu un événement incontournable. Il reste le principal festival de bande dessinée francophone et le plus important au monde, de par sa notoriété et son taux de participation.