Nous sommes fatigués des voleurs

Une phrase a fait sensation lors de la cérémonie d’investiture du Président de la République le 20 janvier 2024 au stade des martyrs. Implorant Dieu tout puissant de mettre à côté du Président réélu des femmes et hommes de qualité et de valeur, le célèbre Pasteur Roland Dalo a déclaré tout haut ce que le peuple congolais murmure depuis des décennies : ” nous sommes fatigués des voleurs, de ceux qui s’enrichissent, de ceux qui ne voient que leurs intérêts”.

Cette déclaration occupera, encore longtemps nos esprits, conversations, échanges et débats.

Ce message, accueilli par les applaudissements de toute l’assistance, est limpide en lui-même et n’appelle aucune explicitation supplémentaire.

Toutefois, puisque la République toute entière prétend que le Pasteur Dalo est un ami du Chef de l’Etat, on peut donc induire et même penser que Fatshi, notre béton national, savait ce qu’allait déclarer le Pasteur à propos des voleurs. Il suffit de revoir les images de la cérémonie pour constater la satisfaction de lauréat du jour au prononcé de cette phrase désormais historique. On peut donc affirmer que l’élu du peuple voulait que cette affirmation sorte de la bouche d’un religieux respecté.

Si cette perception est exacte, on peut donc considérer que la lutte contre les voleurs de la République est une composante importante de la vision, de l’idéologie et du projet politique de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Ainsi, il est permit de croire que Fatshi, par la bouche du révérend Dalo a lancé une véritable remise en question de caractère moral en République démocratique du Congo. Il y a ici une véritable révolution culturelle. Si les politiques et autres intellectuels décident de travailler à sa réelle mise en œuvre, ce tournant ouvrira la voie au Congo fort et prospère dont nous rêvons depuis bien longtemps.

En quoi cette déclaration constitue-t-elle une révolution et non une simple proposition d’évolution des pratiques ? Parce que mise en pratique, elle entraînerait un bouleversement considérable sous nos deux. Beaucoup, parmi nous, sont convaincus que lorsque l’on détient une portion de l’autorité d’Etat, utiliser à son avantage et à des fins privées l’argent du trésor public est normal, moral, voire recommandé. Cette incongruité m’a été assénée dans un bureau climatisé de la capitale voici quelques années.

A cet égard il convient de relever que dans nos différents services, les frais de fonctionnement servent rarement à assurer les charges liées au travail. Les coûts d’investissement sont gonflés au vu et au su de tous, sans que personne ne le dénonce. Des Ministres et autres responsables ponctionnent impunément dans les frais de missions ou primes de leurs collaborateurs. Dans de nombreuses administrations, on invente des taxes et des émoluments pour raquetter les administrés. Laisser profiter le chef est devenu une loi, non écrite certes, mais une vulgaire banalité.

Bien plus, ceux qui dans les familles et quartiers constatent l’enrichissement injustifié des cadres ne s’offusquent guère, mais applaudissent. Dans ce contexte d’antivaleurs, critiquer serait se montrer envieux et jaloux. A celui qui s’étonne, la réplique habituelle est connue: ,”Yo nde okobongisa mboka oyo ?”

Le vol gêne tellement peu nos consciences que des communautés entières s’unissent sur la base du tribalisme, défendent les leurs, même lorsque des preuves de vol ou de détournement les accablent.

C’est dire que nous avons dans notre pays accepté, entretenu et même valorisé la culture du vol. Des détourneurs patentés des fonds publics ont été honorés, encensés, chantés sous les rythmes les plus variés par les “Atalaku”. A l’inverse, les femmes et hommes sérieux sont moqués comme des imbéciles, des distraits.

Dans ce pays une personnalité est adulée, montrée en exemple pour avoir rénové sa ville natale au frais de l’Etat, hors budget et prévision. Ceux qui exercent le pouvoir sans l’imiter passent pour des incapables.

Penser que le Révérend Dalo ne se referait qu’a des événements relativement récents serait une appréciation erronée. Le Pasteur s’est élevé contre une pratique ancienne, ancrée dans nos mœurs, une quasi-culture multiforme et banalisée.

Ceux qui cherchent à connaître les causes de notre incapacité à sortir du sous- développement devraient considérer cette timidité à dénoncer le vol comme une des bases du problème.

Du reste, nos services de sécurité considèrent-ils, les vols et les détournements comme des mises en danger de la sécurité nationale ? Nos écoles arment-elles moralement nos enfants contre cette dérive ?

En négligeant de considérer le vol comme un fléau plombant l’avancement de la Nation, nous nous rendons complices de nos prédateurs.

Enfin, tout en disant merci et bravo au Révérend Dalo pour sa franchise et son courage. Il ne suffit pas de proclamer notre fatigue. Il faut surtout agir pour faire barrage au maintien et à l’acceptation de l’idéologie du vol.

Jean-Pierre Kambila Kankwende




Application intégrale de la Loi sur la sous-traitance : L’ARSP en pourparlers avec Glencore

L’ARSP a entamé une discussion avec la société Glencore, qui opère en Rdc à travers ses filiales Mutanda Mining et Kamoto Copper Corporation, pour obtenir une application sans faille des textes légaux en la matière. L’objectif pour le DG Miguel Kashal est de capter le montant de 8,5 milliards de dollars américains qui échappe au circuit financier congolais chaque année à cause des opérations financières menées à l’étranger en violation de la Loi sur la sous-traitance. Ceci passe par un contrôle rigoureux comme celui qui avait été initié en 2023.

Soucieux de voir l’application intégrale de la Loi sur la sous-traitance dans le secteur minier comme dans les autres secteurs de l’économie nationale, le Directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) l’honorable Miguel Kashal Katemb a échangé avec une délégation de l’entreprise GLENCORE conduite par Mme Marie-Chantal Kanyinda, Directeur exécutif pour la RDC.

Le DG de l’ARSP a insisté sur l’application intégrale de la Loi sur la sous-traitance en vue de prendre en compte tous les sous-traitants congolais surtout ceux qui procèdent à la fourniture des biens auprès des entreprises principales. Cette démarche rencontre la vision du chef de l’État Félix-Antoine  Tshisekedi Tshilombo en vue de promouvoir l’entrepreneuriat congolais.

Après avoir obtenu l’engagement de la sino-congolaise des Mines à appliquer strictement les prescrits de la loi n° 17/001 du 8 février 2017 fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé pour le bien des entrepreneurs, l’Autorité de régulation de la Sous-traitance dans le Secteur privé qui en est  à l’étape de la société suisse Glencore qui opère en RDC via ses filiales Mutanda Mining et Kamoto Copper Corporation voudrait obtenir une application sans tergiversations des textes légaux en la matière.

Pour Mme Marie-Chantal Kanyinda, Directeur exécutif de GLENCORE en RDC, cette séance de reprise de discussions entamées depuis 2023 pour permettre plus d’accès des sous-traitants éligibles aux marchés leur a permis d’apprécier l’ouverture du Directeur Général de l’ARSP sur certains points qu’il faut approcher de manière spécifique.

« Nous avons été contrôlés et avons apprécié l’ouverture de l’équipe qui s’est présenté pour le contrôle, mais aussi l’ouverture du DG de l’ARSP qui a compris qu’il y’a certains points qui devraient être approchés d’une manière spécifique pas seulement pour nous, mais pour le secteur minier en général, quand il y’a un problème d’interprétation, nous avons l’avantage de parler avec le DG Miguel Kashal et il permet à nos équipes de parler avec les experts pour pouvoir arriver à un accord sur la compréhension et l’interprétation de la Loi », a expliqué Marie Chantal Kanyinda dont l’entreprise Glencore est reproché par plusieurs sous-traitants de ne pas reconnaître la fourniture des biens comme une activité de sous-traitance

Pour le DG de l’ARSP Miguel Kashal, le Groupe Glencore qui interagit en son sein avec environ 4000 sous-traitants et dont le chiffre d’affaires global est de 7 milliards des dollars est  ouvert à la discussion pour la meilleure compréhension des textes légaux et leur application efficiente qui va permettre d’atteindre la vision politique du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi en matière d’entrepreneuriat.

« L’objectif du chef de l’État est de donner la chance à chaque entrepreneur congolais de pouvoir accéder au marché de la sous-traitance. (…) Glencore c’est un groupe dans notre pays, il y a eu des discussions en ce qui concerne la sous-traitance de prestation des services et de fournitures, et c’est la raison de cette réunion afin de pouvoir harmoniser là-dessus. Nous devons permettre aux entreprises éligibles d’accéder aux marchés. Voilà pourquoi je vous informe aussi que les appels d’offres seront obligatoirement publiés sur le site l’Arsp afin de permettre aux entrepreneurs congolais de pouvoir avoir l’accès à l’information des appels d’offres »

Au cours de cette même rencontre, le DG Miguel Kashal a annoncé que cet établissement public continue à poursuivre l’objectif de capter le montant de 8,5 milliards de dollars américains qui échappe au circuit financier congolais chaque année à cause des opérations financières menées à l’étranger en violation de la Loi sur la sous-traitance. Ceci passe par un contrôle rigoureux comme celui qui avait été initié en 2023.




RDC : Joseph Kabila valide le sujet de sa thèse de doctorat en Afrique du Sud

Dans le cadre de la poursuite de sa thèse de doctorat en Relations Internationales à l’Université de Johannesbourg en Afrique du Sud, le Président Honoraire de la RDC et Sénateur à Vie, Joseph Kabila Kabange a eu à faire valider ce jeudi 25 janvier 2024 sa proposition de sujet de thèse au cours d’une séance scientique contradictoire face à un corps professoral extérieur composé de deux professeurs visiteurs qui l’ont discutée avec lui.

Le chemin est donc désormais balisé pour la poursuite de ce travail scientique dont le titre est dénommé “Geopolitical Turn : USA-China-Russia rivalry and Implications for Africa” soit en français les implications de la rivalité États-Unis- Chine-Russie et leurs implications. L’homme qui a présidé aux destinées de la RDC pendant 18 ans avec pour couronnement l’unique alternance pacifique de l’Histoire de ce pays aux réalités géopolitiques complexes a bien évidemment étalé son expérience vécue sur ce sujet d’actualité.

Pour rappel, le sénateur à vie était absent à la cérémonie d’investiture de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême, pour répondre justement à cette exigence scientifique.

 

Jonsard Mikanda




Projet d’agenda des voyages du pape François au Vietnam, en Polynésie, aux Canaries et en Argentine

Une interview télévisée et deux audiences, l’une avec le président des Îles Canaries et l’autre avec des représentants du Parti Communiste Vietnamien, offrent des indices sur les projets de voyages internationaux du pape pour 2024.

L’agenda des voyages internationaux du pape François se dessine de plus en plus précisément. Dans une interview du 14 janvier, le Pontife a mentionné : « En août, je dois faire le voyage en Polynésie, très loin, et après cela, celui en Argentine sera fait si c’est possible. Je veux y aller. » En ce qui concerne l’Argentine, le pape a également déclaré : « Là-bas, les gens souffrent beaucoup. C’est une période difficile pour le pays. La possibilité de faire un voyage au deuxième semestre est envisagée parce qu’il y a un changement de gouvernement, il y a de nouvelles choses… »

Dans le cas de l’Argentine, le pape bénéficie déjà de l’invitation officielle du président Milei. Quant à la Polynésie, on ne sait pas exactement dans quel pays de cette région géographique il se rendra (la Polynésie est composée de quatre États souverains, à savoir : Samoa, Kiribati, Tonga et Tuvalu, et de cinq territoires dépendants des États-Unis, de la France, de la Nouvelle-Zélande, du Chili et du Royaume-Uni).

Mais la Polynésie et l’Argentine ne sont pas les seules visites envisagées pour 2024. Lors d’une audience accordée aux membres du Parti Communiste Vietnamien le 18 janvier dernier, le pape François leur a fait part de son intention de se rendre dans leur pays. Le désir du pape doit être sérieux, car le secrétaire pour les relations avec les États, l’archevêque Richard Paul Gallagher, se rendra au Viêt Nam en avril 2024. Et d’après nos sources, le cardinal Parolin, secrétaire d’État du pape, s’y rendra également peu après. En outre, en décembre 2023, le président vietnamien Vo Van Thuong a envoyé une lettre au pape pour l’inviter à visiter le pays. Lors de son voyage de retour de Mongolie, le pape François avait déjà exprimé le souhait de se rendre au Viêt Nam.

Les îles Canaries seront une autre destination du pape en 2024. Le 15 janvier 2024, le pape François a reçu en audience spéciale le président des Îles Canaries, une communauté autonome d’Espagne, et les trois évêques de Tenerife, ainsi que les évêques titulaires et auxiliaires de Grande Canarie. Le Pape a pris connaissance de la crise provoquée par les vagues de migrants en provenance d’Afrique et exprimé son désir de se rendre dans cette région. Les Îles Canaries étant sur la route de l’Argentine, ce voyage pourrait donc également avoir lieu dans la seconde moitié de 2024.

 




Dicastère pour la promotion de l’unité des chrétiens : Le pape a nommé un nouveau membre et deux consulteurs ce 23 janvier

En cette semaine dédiée à l’Unité des chrétiens (18 au 25 janvier), le Saint-Père a nommé le 23 janvier 2024 un nouveau membre et deux nouveaux consulteurs au Dicastère pour la promotion de l’Unité des chrétiens, dirigé par le cardinal suisse Kurt Koch.

Le nouveau membre est le cardinal argentin Víctor Manuel Fernández, préfet du Dicastère pour la doctrine de la foi depuis 2023.

Les deux consulteurs nommés pour ce Dicastère sont Mgr Armando Matteo, italien, secrétaire de la Section doctrinale du Dicastère pour la doctrine de la foi, et le Père Michel Jalakh, prêtre maronite libanais et secrétaire du Dicastère pour les Églises orientales.

Le Dicastère pour la promotion de l’Unité des chrétiens promeut les initiatives œcuméniques au plan spirituel, pastoral et culturel, tant à l’intérieur de l’Église catholique que dans les relations avec les autres Églises et communautés ecclésiales. Il favorise en outre le dialogue théologique et les colloques, afin de rétablir l’unité entre les chrétiens et en s’appuyant sur la collaboration d’experts.

Le Saint-Père a reçu en audience le 12 janvier une délégation d’étudiants à Rome des Églises orthodoxes et orthodoxes orientales, ainsi qu’une délégation œcuménique de Finlande le 19 janvier.

Aux étudiants orthodoxes, Il leur disait à quel point les histoires passées et entachées par des erreurs et des incompréhensions pouvaient être progressivement guéries « car comprises à l’intérieur d’une histoire beaucoup plus grande, celle de la fidélité du Christ qui a « aimé l’Église et s’est livré pour elle » (Ep 5, 25) ».

 




PCR de Kamerhe pour ‘retrouver’ l’accord de Nairobi ? Clivage et course à la Primature dans l’union sacrée

Dans une « initiative visant à renforcer la cohésion au sein de la plate-forme Union Sacrée », selon Vital Kamerhe,  Vice-Premier Ministre, ministre de l’Economie nationale, Autorité morale de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) et membre du présidium de l’Union Sacrée pour la Nation (USN), le partenaire de Félix Antoine Tshisekedi dans le ‘’Cap pour le changement’’ (CACH) avait  officialisé à Kinshasa ce mardi 23 janvier 2024, la création d’un nouveau Plate-forme politique nommé ‘Pacte Pour un Congo Retrouvé’ (PCR). Il appelle ainsi les autres partis et regroupements politiques à se joindre à cette nouvelle dynamique. Comme si ils répondaient à cet appel, le lendemain, mercredi 24 janvier 2024, Kabuya, Bemba, Bahati et Mboso se sont  plutôt activés pour contrer cette initiative. Est-ce là la manifestation des clivages qui couvent au sein de l’Union sacrée de la nation créée à la suite de la fragmentation du Front Commun pour le Congo (FCC) ?

Les lignes bougent au sein de l’union sacrée de la nation depuis qu’elle a enregistré la naissance du « Pacte pour un Congo Retrouvé », coalition se composant des regroupements politiques AA/UNCAVK2028, AB50, AAAPAMCS, CODE CDER avec en tête Vital Kamerhe, Busa, Kanku et Paluku.

La question que d’aucuns  pourraient se poser est de savoir quel sera l’avenir de l’Union Sacrée de la Nation lorsque les autres partis, regroupements ou rassemblements politiques auront rejoint la nouvelle plate-forme Pacte pour un Congo Retrouvé (PCR) ?

Après publication des résultats des élections de décembres 2023, la classe politique est dans l’attente de la formation du nouveau gouvernement. Les ambitions pour prendre la tête du gouvernement, ne peuvent que germer dans la tête de chaque membre de la majorité, l’Union sacrée. En droit constitutionnel, dans un pays démocratique, il n’est pas exclu qu’un politicien ait des ambitions ! Toutefois, se demande tout observateur de la vie nationale en RDC : « Pourquoi les hommes politiques n’ont jamais eus des ambitions de créer des entreprises et industries, mais seulement les partis politiques ? »

En créant cette plateforme politique, « en quoi consolident-elles l’Union sacrée ? Si  tous les partis politiques  créés en RDC  étaient des sociétés, on ne parlerait plus de chômage en République Démocratique du Congo », estime un observateur avec dégout.

Et d’ajouter, « si nos dirigeants politiques avaient assez de temps et de moyens pour initier et nourrir ces genres de plateformes, ce qu’ils ont trop de temps à consacrer à leur fonctionnement, et le temps pour leur obligations  publiques est trop minime ainsi que  le revenu perçu de leurs fonctions publiques sont trop excessif ».

Multiplicité des structures politiques pour quelle finalité ?

Le 24 avril 1990, ouvrant le Zaïre (devenu Congo) à la démocratie pluraliste, le Maréchal Mobutu avait préconisé le multipartisme en trois pour éviter que  cela ne vire au «multi-tribalisme ». Connaissant bien le fonctionnement des partis politiques en RDC, plusieurs observateurs s’interrogent sur les moyens utilisés pour entretenir ces regroupements supposés « venant du trésor public et en réalité une corruption endossée ».

Face à ces observations, quelques membres de la Société civile congolaise abordés estiment qu’ « il faut instaurer un monitoring de performance publique pour tout mandataire sur une base horaire ; revoir à la baisse le revenu perçu en cash et limité aux seuls émoluments et tout autre avantage ne puisse être perçu qu’en nature. Bref, créer une Agence Nationale des Avantages Publics qui se chargera de les calculer et de les distribuer. Et reconnaître à ces plateformes comme seul moyen d’action politique qui va remplacer la multitude inutile des partis microscopiques afin de cristalliser la vie publique en deux ou trois ou encore à la limite 5 constellations politiques ».

 Limiter le nombre de constellations politiques

« Les partis continuerons d’exister et d’être créés, si tant que cela représente des ressources pour le ministère de l’Intérieur, mais une fois créé, le parti, avant d’engager une action, il doit se choisir une plateforme d’appartenance à partir duquel toute action politique sera diligentée exclusivement », estime un fonctionnaire du ministère de l’Intérieur.

De ce fait, celui-ci estime qu’un parti politique  ne puisse avoir d’existence politique qu’au sein d’une plateforme politique. Ainsi, « les plateformes politiques seront des regroupements privés d’utilité publique autorisées par le pouvoir public à poser des actes réputées politiques », estime-t-il.

Certains évoquent les accords à la création du Cap pour le changement (CACH) entre Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi. « Je pense que cet accord doit devenir caduque à ce jour, car les éléments qui les constituaient ne sauront s’appliquer. Kamerhe devait être Premier ministre en 2019, chose impossible car CACH n’avait pas une majorité, nous connaissons la suite. L’impossibilité de faits avait conduit le président Félix à une autre alliance qui a fait naître l’Union sacrée de la République, qui a effacé de facto les accords de Nairobi car les partis politiques de l’Union sacrée, chacun dans son camp tiendra son congrès pour présenter un candidat à la présidence. Aucun parti de l’union sacrée n’osa réveiller les accords de Nairobi, pas même l’UNC. Tous ont désigné à l’unanimité mais bien que d’une manière séparée, Félix Antoine Tshisekedi comme leur candidat ».

L’on se demande donc, si la création du Pacte pour un Congo retrouvé, n’avait pas soulevé  implicitement la question de ‘retrouver’ les accords de Nairobi. Alors, avec la création d’une nouvelle Plate-forme politique nommée ‘Pacte Pour un Congo Retrouvé’ au sein de l’Union sacrée Kamerhe veut-il  ‘retrouver’ les accords de Nairobi ?

 Willy Makumi Motosia




La Coupe du Monde de tir sportif Olympique 2024 organisée à Rabat

La Fédération Royale Marocaine de Tir Sportif organise à Rabat, du 4 au 13 février 2024, la Coupe du Monde de Tir Sportif Olympique.

Sous la présidence du Prince Moulay Rachid, président de la Fédération Royale Marocaine de Tir Sportif, et sous l’égide de la Fédération Internationale de Tir Sportif (ISSF), le Maroc accueille cet événement majeur qui se déroulera dans les disciplines olympiques de Trap et de Skeet, aussi bien pour les femmes que pour les hommes, ainsi que pour les équipes mixtes.

Cette compétition, organisée pour la deuxième fois consécutive au Maroc, réunira plus de 360 athlètes provenant de 48 nations, représentant les meilleures écoles de tir sportif sur les quatre continents (Afrique, Europe, Amériques et Asie).

Inscrite dans l’agenda international de l’ISSF, cette compétition influencera le Ranking International et attirera les meilleurs tireurs, dont des détenteurs de médailles olympiques, des champions du monde, des lauréats de coupes du monde et des titres continentaux.




Rétro Echos du Kasaï-Central : Madame Hélène Bukumba Mwdamba à la rescousse des Clubs sportifs du Kasaï-Central

Epouse de feu Boniface Mwawatadi, président de la Fédération de Basket-ball du Congo, Mme Hélène Bukumba Mwamba depuis quelques temps, elle ne cesse de se démarquer en posant des actions d’un véritable mécène. Elle apporte un soutien considérable aux clubs sportifs de sa Province, le Kasaï-Central.

Elle avait commencé d’abord par sponsoriser le tournoi de football, et ensuite le match de Gala de Basket-ball.

  1. Tournoi de football

Le premier week-end du mois de septembre 2023, un tournoi de football des moins de 17(U.17), a été organisé par l’Association des Journalistes Sportifs de la RDC” AJSC-RDC” en sigle, section/Kasaï-Central. Ledit tournoi avait connu le sacre de l’Association Sportive Kapanda.

Ainsi, soucieuse de l’encadrement de la Jeunesse et de la promotion du sport dans cette province du Kasaï-Central, en guise d’encouragement, Mme Hélène Bukumba Mwamba avait remis des lots d’équipements sportifs à toutes les équipes ayant pris part au tournoi, en commençant par les plus méritantes : paires de vareuses, bottines, chaussettes, ballons, etc. Ainsi qu’une certaine somme d’argent.

Au-delà du Sponsoring, Mme Hélène Bukumba s’était engagée à plaider auprès des autorités provinciales quant à la construction des infrastructures sportives adéquates pour le développement du sport.

  1. Basket-ball.

Après le Football, son regard était tourné vers sa discipline de prédilection, qui est le Basket-ball, en y apportant également un soutien non négligeable, pour l’épanouissement de cette discipline sportive.

Ce soutien avait été rendu palpable lors d’une activité qui s’était déroulée le mardi 05 septembre 2023, et qui avait eu pour cadre le Stadium de l’Espoir, à travers un Match de Gala organisé dans le cadre des préparatifs du Basket-ball -Club Rehoboth pour la 40e édition de la Coupe du Congo, qui en principe devait démarrer le dimanche 10 septembre 2023 dernier, dans la Ville de Goma, dans Province du Nord-Kivu.

Il sied de signaler la présence très remarquée de certaines notabilités de la Province et des Présidents des Clubs sportifs, disciplines confondues. Il s’agit notamment des personnes ci-après :

Marcel Cipepele, Vice-président de l’Assemblée Provinciale, Président de l’AS Kamayi.  Madame Denise Mukendi, Présidente de Sait Luc ainsi que le Président de l’Entente de U17. Au terme de ce match de Gala, les équipements sportifs avaient été  remis à certains Clubs de Basket-ball de la Ville.

Madame Hélène Bukumba Mwamba, est une ancienne basketteuse internationale de la RDC et présidente de l’Association des Anciennes Basketteuses du Congo “AABAC”, en sigle. Les équipes suivantes avaient bénéficié de ce don précieux : BC Réhoboth,  BC Butoke, BC Academie, BC Sankayi, BC Germoir et BC Watcha.

Le Président de BC Réhoboth avait à cette occasion présenté ses doléances relatives aux difficultés qu’éprouvait son équipe quant au manque des moyens pouvant lui permettre de faire déplacer la délégation de Kananga jusqu’au lieu de la compétition. Le V/Président de l’Assemblée Provinciale avait promis à cette équipe son accompagnement dans les démarches à mener, afin d’obtenir la prise en charge du gouvernorat. De son côté, la Présidente de Saint Luc avait souscrit en guise de sa contribution avec  une somme de 500 $.

Antoine Bolia

 




Karaté : Me Claude Tshisekedi et Me Mike Mutudi, deux encadreurs sportifs et de la jeunesse qui méritent soutien du gouvernement

La jeunesse, c’est l’avenir de demain ne cessait de clamer feu président Mobutu. Dans le domaine du sport (karaté en particulier), deux maîtres en occurrence Me Claude Tshisekedi que nous avons vu à l’œuvre comme athlète et comme encadreur et Me Mike Mutudi comme encadreur sportif et de la jeunesse, nous ont toujours fascinés par leur dévouement pour l’encadrement des jeunes.

Après sa brillante carrière comme athlète, maître Claude Tshisekedi, aujourd’hui maître ceinture noire 7e dan, en sa qualité de pratiquant du karaté s’illustre comme un grand mécène qui encourage le sport (les arts martiaux). De son côté, Maître Mike Mutudi Badimanye abat un travail remarquable avec son école de karaté Mike Mutudi qui s’appuie sur la Fondation Dieu Merci asbl depuis de décennies. En 2023, il avait organisé le test de passation de ceintures couplé avec la 5è édition du tournoi Etat de droit Challenge Félix Antoine Tshisekedi. L’on doit souligner que Me Mike Mutudi bénéficie toujours de l’appui de M. Joseph MakoloTshibwabwa, président d’honneur de la Fondation Dieu Merci Asbl (Ecole de Karaté Mike Mutudi).

Trois conseillers du chef de l’état dont Me Bienvenu Moke, Aimé Jules Murhulamane Gabe et Me Maître Chrispin Mukendi, tous trois soutiennent le chef de l’état partout et mobilisent les jeunes sportifs en sa faveur avec leur politique de proximité. Patrick Mukendi Tshizembe, Yves Mobolama gardien du temple,  Madame Nathalie Alamba Feza, bourgmestre de la commune de Limete et le bourgmestre de la commune de Lemba, Jean Serge Phoba sont aussi venus à la rescousse de Me Mike.

Me Claude Tshisekedi travaille en étroite collaboration avec maître Mike Mutudi Badimanye, CN 6e dan et il encourage les initiatives prises par Maître Mike Mutudi. Me Claude Tshisekedi a procédé à la remise des tatamis à Lemba. A cette occasion-là, Me Mike Mutudi Badimanye était à ses côtés pour lui prêter mains fortes.

Par leur savoir-faire et leur dévouement dans l’encadrement des sportifs et de la jeunesse, nous soulignons sans peur d’être contredit, que le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo peut compter sur ces deux grandes figures pour l’encadrement sportif en RDC. Il en est de même pour le gouvernement congolais.

Antoine Bolia




Question brûlante non résolue alors que les scrutins sont passés : 27 experts infographistes ayant rendus des bons et loyaux services ne sont toujours pas payés par la C.E.N.I

Nos lecteurs se souviendront qu’à trois jours des scrutins présidentiels, législatifs, provinciaux et des communaux, c’était un cri d’alarme qui nous était parvenu de 27 experts infographistes qui ont rendus de bons et loyaux services à la Commission Electorale Nationale Indépendante ‘’C.E.N.I’’. Mais curieusement, jusqu’au moment où nous couchons ces lignes, nos braves compatriotes ne sont toujours pas payés. Le Secrétaire exécutif de la C.E.N.I, le Directeur des infographies, le financier du Secrétaire Exécutif National ‘’SEN’’ et le Président de la C.E.N.I Kadima ne veulent pas leur payer prétextant qu’il n’y avait pas un contrat alors que le contrat était formel.

Pour rafraichir la mémoire collective, lorsqu’à trois jours des scrutins qui étaient prévus le 20 décembre 2023, ça faisait déjà 1 mois que nos pauvres 27 experts infographistes n’étaient toujours pas payés. Cet état des choses étonne dans la mesure qu’ils avaient bel et bien travaillé et rendus des bons et loyaux services à la C.E.N.I.

Pour bien comprendre la quintessence des revendications de ses experts, nous invitons une fois de plus nos lecteurs à bien lire les lignes qui suivent pour comprendre l’étendu des sacrifices consentis par ces derniers qu’on peut qualifier sans peur d’être contredits des vrais patriotes.

La Commission Electorale Nationale Indépendante ‘’C.E.N.I’’ dans sa mission de préparer, coordonner et organiser les élections prend les précautions d’organiser ses directions en sous-direction.

Ainsi, dans la préparation, chaque direction prend soin de présenter sa ligne de travail et formule le budget par rapport aux différents programmes.

La Direction technique au travers le Centre National de Traitement ‘’CNT’’ a devoir de préparer le fichier des candidats par l’opération de traitement des photos et logos des différents candidats à chaque niveau :

-présidentiel

-députation nationale

-députation provincial

-conseillers municipaux.

C’est ainsi que la C.E.N.I au travers la CNT fait recours à une équipe d’experts indépendants dans le domaine de l’informatique graphique afin de bien travailler sur la qualité, la netteté et la dimension des photos des différents candidats ainsi que les logos des partis politiques lesquels photos et logos figureront dans la base des données du système d’affichage de la machine à voter.

Donc, c’est un travail qui exige beaucoup de rigueur, de temps et d’affinement.

En 2018, il n’y a eu seulement 35.000 candidats, donc 35.000 photos. Mais pour 2023, il y a plus ou moins 145.000 candidats. Ce qui fait plus ou moins 145.000 photos à traiter.

En peu de temps, l’équipe de 27 personnes tel qu’était le nombre des experts en 2018, c’est même nombre d’expert ont réussi à surmonter le nombre de 145.000 photos en 5 jours.

Ce qui est étonnant, malgré l’exploit que les 27 experts infographistes ont réalisé, la C.E.N.I s’est montrée non reconnaissante du travail et du sérieux des experts patriotes qui avaient mis la patrie en avant afin que les élections soient sauvées. Mais voilà que ces experts deviennent curieusement et incompréhensiblement quémandeurs auprès de leur employeur qu’est la C.E.N.I. Cette dernière ne cesse que de leur rabattre des promesses sans fondement.

Et pourtant, dans la logique du travail, la rémunération se fait directement après la réception des fichiers. Et voilà que ces 27 experts infographistes attendent les dus voici 1 mois sans suite.

La rémunération pour chaque expert infographiste était fixée à 2000 $ US normalement devrait être multiplier par 4 comme le travail l’exige. Malheureusement pour eux, même les 2.000 $ n’ont pas une suite favorable.

Au regard de cet état des choses, les 27 experts infographistes demande auprès du président de la république que la C.E.N.I les remette dans leurs droits.

Pour ceux qui vont douter des affirmations de ses experts, ils précisent que le Secrétaire Exécutif National ‘’SEN’’, le Directeur des services informatiques et madame la questeur, sont tous au courant de leur dossier, si ce n’est que les deux superviseurs du projet meurent en martyrs.

Par ailleurs, ces experts infographistes nous révèlent que la C.E.N.I leur donnait comme l’exige le travail, le contrat 15 $ pour le transport et à manger. Et après remise de tous les fichiers 210 $ de transport. Dossier à suivre.

Antoine Bolia