Décisions du Jury Disciplinaire de la CAF sur les incidents impliquant la Fédération Royale Marocaine de Football et la Fédération Congolaise de Football Association

Le Jury Disciplinaire de la CAF a rendu son verdict dans l’affaire impliquant la Fédération Royale Marocaine de Football (“FRMF”) et la Fédération Congolaise de Football Association (“FECOFA”) suite aux incidents survenus après le match opposant le Maroc à la République Démocratique du Congo.

La rencontre qui s’est disputée le dimanche 21 janvier 2024 comptait pour la neuvième journée de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023.

Le Jury Disciplinaire de la CAF a reconnu la Fédération Royale Marocaine de Football, la Fédération Congolaise de Football ainsi que l’entraîneur M. Walid Regragui coupables de charges distinctes et a statué comme suit :

1. Une amende de 20 000 USD infligée à la Fédération Royale Marocaine de Football

2. Une amende de 20 000 USD infligée à la Fédération Congolaise de Football

3. M. Walid Regragui est suspendu pour quatre (4) matches.

4. Deux de ces matches sont en sursis sur une période d’un (1) an

5. Une amende 5.000 USD infligée à M. Walid Regragui

6. Une amende de 10 000 USD infligée à la Fédération Royale Marocaine de Football pour l’utilisation de fumigènes par ses supporters pendant le match. Sur ce montant, 5 000 USD sont assortis d’un sursis.

Les décisions sont exécutoires à l’expiration du délai d’appel conformément au Code disciplinaire de la

CAF.




Maroc : le sélectionneur Regragui frappé par la Caf ! (officiel)

Trois jours après la fin de match houleuse entre le Maroc et la RD Congo (1-1) dimanche dans le cadre de la 2e journée du groupe F de la CAN 2023, la Confédération africaine de football (CAF) a rendu son verdict suite à l’altercation entre Walid Regragui et Chancel Mbemba.

Et , au terme de l’enquête menée par la CAF, c’est le sélectionneur marocain qui a visiblement été désigné comme le seul coupable par le jury disciplinaire. Le technicien a en effet écopé ce mercredi de quatre matchs de suspension, dont deux avec sursis ! Cette sanction doit le priver du banc ce mercredi contre la Zambie (20h GMT) et du huitième de finale de la CAN. Dans la foulée, la Fédération marocaine de football (FRMF) a toutefois annoncé qu’elle fait appel de cette décision.

 

La FRMF fait appel d’une décision “injuste“

“Suite à la décision injuste prise par la Commission de Discipline de la Confédération Africaine de Football à l’encontre du sélectionneur de l’équipe nationale, M. Walid Regragui, sur fond des événements observés à l’issue du match de l’équipe nationale marocaine contre son homologue de la République Démocratique du Congo. Considérant qu’il a été suspendu pour quatre matchs, dont deux avec sursis, la Fédération Royale Marocaine de Football a décidé de faire appel de cette décision, ce qui elle estime avoir tort, d’autant plus que les faits ont démontré que M. Walid Regragui n’a commis aucun comportement contraire à l’esprit sportif“, a dénoncé la FRMF dans un communiqué officiel. Reste à savoir si cet appel est suspensif, auquel cas le technicien pourrait bien tenir son rôle ce mercredi contre la Zambie.

Pour rappel, Regragui était venu saluer Mbemba au coup de sifflet final, tout en souhaitant mettre les choses au clair avec lui sur plusieurs moments de tensions survenus pendant le match. L’accusant de le prendre de haut et de le saluer sans le regarder, le demi-finaliste du Mondial 2022 l’avait ensuite retenu par le bras, ce qui avait déclenché un attroupement général. Le défenseur central congolais accusait visiblement aussi Regragui de l’avoir insulté, ce que le technicien a nié.

“Avant que j’aille lui serrer la main, il nous a pris à partie, moi et mon adjoint, sur le bord de touche avant la fin du match, il nous a mal parlé. (…) Et à la fin, malgré ça, je vais lui serrer la main pour lui dire aussi : ‘Mais pourquoi tu me parles comme ça ?’ Et là, il regarde ailleurs, genre ‘je ne te serre pas la main’. Je lui ai retenu la main, ça se voit sur les images, et il a commencé à crier dans tous les sens. Je lui ai dit : ‘Tu te la racontes !’ Et il me dit : ‘Tu m’as traité de con !’ Il n’y a pas de souci qu’il ait entendu ça, même si je ne l’ai jamais dit”, avait ainsi raconté Regragui dans les colonnes de L’Equipe. La CAF a visiblement eu une autre interprétation. Reste à savoir ce qu’il en sera de l’appel.




RDC : Une autre plateforme en gestation au sein de l’Union sacrée : “Dynamique Agissons et Bâtissons” (DAB) dont le leader est le Jean Michel Sama Lukonde.

Un vent inhabituel commence à souffler au sein de l’Union sacrée de la nation, famille politique du chef de l’État. Après la sortie officielle de la plateforme

“Pour un Congo Retrouvé”, PCR, de Kamerhe, Paluku, Kanku, Bussa et Batumona, bientôt une nouvelle plateforme va voir le jour au sein de la même famille politique.

Il s’agit de la “Dynamique Agissons et Bâtissons” (DAB) dont le leader principal est le Premier ministre, chef du gouvernement, Jean Michel Sama Lukonde Kyenge.

Dans l’ensemble, cette dynamique va réunir un total de 72 députés nationaux et une centaine de députés provinciaux. La DAB aura notamment pour figures de proue : Guy Loando (AREP), Muhindo Zangi (AVRP), Fifi Masuka (A24, A25, AN), Mayobo (Palu), Dany Banza (ACO), Jean Claude Kabongo (ex-conseiller du President de la République ), Tibasima, Bialosuka et Modeste Mutinga.

Une planification et des structures sont déjà mises en place toujours dans le but de soutenir les actions du président Tshisekedi et former une majorité absolue au parlement. L’aspect de la gouvernance n’a pas été écarté.

 

Jonsard Mikanda




41ème lettre sociale congolaise : Urgence d’une presse innovante pour la promotion, non pas des hommes gaspillés, mais de l’information et des valeurs de la RDC pour un Congo nouveau

Chères lectrices, chers lecteurs;

  1. Les congolaises et congolais sont dans l’attente d’un Congo nouveau depuis l’annonce de l’avènement de la 3ème République le 24 avril 1990.
  2. Plusieurs raisons justifient cette attente notamment leur libération de la misère intellectuelle et matérielle dans laquelle ils sont plongés à cause de la colonisation, de la dictature du néocolonialisme 3. Le Congo nouveau est celui où règnent justice, paix, travail qui sont les valeurs de la République démocratique du Congo.
  3. Cependant, l’avènement d’un Congo nouveau est intimement lié au passage de « logos » à la « praxis », c’est-à-dire de la parole à la pratique par une action politique de changement sur terrain.
  4. Pour ce faire, le Congo nouveau avait et a encore besoin d’être porté par les femmes et les hommes nouveaux, les femmes et les hommes chez qui l’esprit de l’intérêt personnel est remplacé par l’esprit de l’intérêt général. Les femmes et les hommes chez qui l’instinct de survie est remplacé par la raison de réalisation. Par la raison de réalisation, entendez l’utilisation de ses compétences pour le bien être de sa communauté.
  5. L’avènement d’un Congo nouveau a aussi besoin de la contribution de la presse vu pouvoir d’informer. Cette presse doit être celle qui promeut, non pas les hommes gaspillés, mais l’information et les valeurs de la République démocratique du Congo. C’est ainsi que ma 41ème lettre sociale congolaise est intitulée « Urgence d’une presse innovante pour la promotion, non pas, des hommes gaspillés, mais de l’information et des valeurs de la République démocratique du Congo pour un Congo nouveau ».
  6. Dans un environnement médiatique où tout le monde se fait appeler Madame ou Monsieur de la presse, distinguer téléologiquement la presse congolaise des autres médias est un exercice discursif pour restaurer la vérité historique, technique et scientifique de la raison d’être de la presse.
  7. Je reviens sur le titre de cette lettre sociale congolaise pour y extraire les concepts clés à mettre en lumière afin de faciliter la compréhension de cette dernière. Il s’agit des concepts tels que presse, information et valeurs de la République démocratique du Congo.
  8. Primo, selon le Dictionnaire Robert, « la presse ou presse écrite » désigne l’ensemble des journaux. Aussi, la presse englobe tous les moyens de diffusion de l’information écrite : quotidiens, hebdomadaires et autres publications périodiques.
  9. Il demeure ainsi fondé de préciser que l’expression « presse écrite » est un pléonasme(terme ou expression qui répète ce qui vient d’être énoncé) qui sert à distinguer la presse par rapport aux autres médias(radio, télévision, internet…), car , elle(presse écrite) tire son origine d’une presse de l’imprimerie.
  10. Dorénavant, nous comprenons avec Alfred Sauvy(1965) que la presse est protégée et garantie par « la liberté de presse ». Sauvy renchérit sur cette liberté en montrant que c’est elle qui a abouti à une très grande variété de publications où toutes les opinions sont également exprimées.
  11. En République démocratique du Congo cette liberté de presse est garantie par l’article 24 de la Constitution du 18 février 2006. La liberté de presse est consécutive à la liberté d’expression qui est aussi garantie en République démocratique du Congo par l’article 23 de la même constitution congolaise.
  12. Les publications de la presse sont classées tour à tour selon le rythme de parution (quotidien, hebdomadaire, mensuel, bimensuel…), selon le contenu (généraliste ou spécialiste), selon la nature (information, divertissement, publications scientifiques), selon la zone de diffusion (nationale, régionale, internationale) et selon le modèle économique (payant ou gratuit).
  13. Tout compte fait, la tâche que la presse se donne avec le sentiment du devoir est d’informer. C’est alors que Sauvy revient sur le « pouvoir d’informer » afin de préciser que le « Pouvoir d’informer » est le 4ème pouvoir après les trois pouvoirs classiques : législatif, exécutif et judiciaire. Ce pouvoir est essentiellement fondé sur la liberté de presse.
  14. Secundo, l’information est, pour Harald Schutz(1976), « une connaissance nouvelle diffusée conformément aux besoins d’information du récepteur ». Dans la presse, le récepteur est le lecteur. Montrant l’utilité de l’information, Schutz argumente que l’information atteint son but que si elle apporte une connaissance nouvelle dont le récepteur a besoin pour s’acquitter de ses tâches dans les domaines de l’administration, de la science ou de l’économie.
  15. De son côté, Théophile Ayimpam (1965) définit l’information comme « un moyen d’éducation civique étant donné qu’elle détient un pouvoir de communication sur les âmes et les cœurs des hommes ».
  16. Eu égard au « pouvoir d’informer » de la presse, je postule que la presse congolaise travaille résolument pour vaincre l’ignorance. Car, il n’y a pas pire pauvreté que l’ignorance. Croire en un développement matériel tout en restant ignorant c’est vivre dans une richesse de la loterie.

D’ailleurs Mabika Kalanda(1965) montre qu’ « une société organisée sur la base de la connaissance de la vérité a plus de chance de survivre et d’échapper à la disparition qu’une société dite naturelle ».

  1. Tertio, les valeurs de la République démocratique du Congo sont justice, paix, travail qui sont constitutifs de la devise de la République démocratique du Congo. Cette devise est inscrite sur les édifices publics des entités et institutions de la République démocratique du Congo.
  2. La devise de la République démocratique du Congo, justice, paix, travail, est en cohérence avec le drapeau tricolore de la République démocratique du Congo. La couleur rouge de la bande qui traverse le milieu du drapeau symbolisant les martyrs congolais renvoie à l’égalité, l’équité et la justice. La couleur bleu ciel de ce drapeau symbolise la paix et la couleur jaune symbolisant la richesse de notre pays renvoie au travail qui est une source de toute richesse.
  3. Dès lors, dans un régime démocratique comme celui de la République démocratique du Congo, la presse devrait œuvrer pour la promotion des valeurs de la RDC qui sont justice, paix, travail, par la production et la diffusion d’une information de qualité.
  4. Ainsi donc, en promouvant ces valeurs par l’information écrite, la presse congolaise se distinguerait de certains médias Congolais qui ont fait ou font encore la promotion « des hommes vides », « hommes gaspillés » pour reprendre une expression chère à Dominique Kahang’a Rukonkish(1988). Pour Rukonkish « les hommes vides », « les hommes gaspillés » sont « les citoyens du monde sur lesquels on ne pouvait plus compter pour la vie et la survie de l’humanité ».
  5. La plupart des médias congolais ont fabriqué ce genre d’hommes que l’on retrouve remarquablement dans les organisations politiques et institutionnelles, dans les structures religieuses, sportives, syndicales, dans l’administration publique avec toutes les conséquences que cela comporte.
  6. Hélas, la promotion « des hommes vides », « des hommes gaspillés » est une conséquence logique d’un des défauts de la radiodiffusion qui consiste, selon Alfred Sauvy ci-haut cité, à « flatter l’auditeur, lui donner des nouvelles agréables et reléguer aux heures creuses les informations scientifiques qui peuvent l’instruire, c’est-à-dire élever son esprit ».
  7. De leur côté, Güter Anders(1956) et Bernard Porte(1994) foudroient le défaut de la télévision. Abondant dans le même sens que Sauvy au sujet du défaut de la flatterie, Anders écrit : « (…) On diffusera massivement via la télévision, des divertissements abrutissants, flattant toujours l’émotionnel instinct ».
  8. Toujours à propos du défaut de la télévision, Bernard Porte(1994) écrit : « Pour rapporter les nouvelles du monde, la télévision ira toujours plus vite, et de façon plus attrayante, que le meilleur journal. Mais un « journal parlé » d’une demi-heure ne correspond jamais qu’aux trois quarts d’une seule page d’un quotidien. Quiconque exige, sur tel ou tel point qui l’intéresse plus particulièrement, un peu plus de détails que n’en donnera jamais la radio ou la télévision, ne peut se passer de la lecture d’un quotidien écrit ».
  9. Maintenant, au-delà de la supériorité de la presse sur les autres médias partant de sa fonction documentaire, l’urgence d’une presse congolaise innovante s’impose pour la promotion de l’information et des valeurs de la République démocratique du Congo.
  10. Puisque, en journalisme, un article de presse est un texte qui relate un évènement, présente des faits ou expose un point de vue.
  11. Cependant, dans un pays comme la République démocratique du Congo où l’avènement d’un nouveau Congo passe impérativement par l’appropriation et la socialisation des valeurs de la RDC (justice, paix, travail), relater un évènement, présenter un fait ou exposer un point de vue me paraissent insuffisants pour élever cognitivement, socialement et politiquement les congolais sur ces valeurs.
  12. Plus loin, la presse congolaise doit expliquer les lois sous-jacentes qui sous-tendent l’apparition des éléments qu’elle relate, des faits qu’elle présente ou les points de vue qu’elle expose. C’est ça une presse congolaise innovante susceptible de développer la compétence civiquedes congolaises et des congolais. Car, Henry Milner(2004), définit la compétence civique comme « les connaissances et les habilités dont disposent les citoyens pour comprendre le monde politique ». Milner montre que la compétence civique augmente avec le taux de lecture des journaux, mais elle diminue avec le niveau de la dépendance à l’égard de la Télévision.
  13. C’est pourquoi Bernard Porte montre que « le journal constitue un lieu incontournable de l’exercice de la démocratie ». Et « La presse, c’est la conscience d’une nation », dixit Albert Camus. Pareille presse ne peut être confiée aux étrangers sans risque de glisser dans l’aliénation.
  14. Pour que la presse congolaise soit au rendez-vous, elle doit être pour ses lectrices et lecteurs un guide, un soutien et un compagnon de route. Elle doit être aussi une presse de service qui concerne la vie quotidienne dans ses applications pratiques et les aspirations de ses lectrices et lecteurs à comprendre les autres, la société, le monde à partir d’une information honnête, expliquée et commentée. De ce fait, la presse congolaise devrait être partout où il y a des activités humaines.
  15. Pour ce faire, la presse congolaise doit ouvrir des nouvelles brèches dans d’autres domaines et vers d’autres publics en inventant, comme le signale Bernard Porte, des concepts de presse, d’édition et explorant de nouvelles voies éditoriales.
  16. C’est ici le lieu de féliciter certains quotidiens généralistes congolais qui publient des sujets semi – scientifiques et semi-techniques dans leurs colonnes. C’est donc dans cet esprit que s’inscrit la lettre sociale congolaise, un écrit ordinaire sur les faits vrais, évidents et vécus lesquels faits ont concouru, il y a plus de 4 décennies, à l’anthropologie de l’écriture.
  17. En publiant depuis quelques années la lettre sociale congolaise qui explique les lois sous-jacentes qui sous-tendent l’apparition des faits qu’elle présente, les quotidiens La prospérité, L’Avenir et Quotidien. Cd, contribuent par l’information écrite à la promotion des valeurs de la République démocratique du Congo : justice, paix, travail. Je n’ai pas oublié non plus le quotidien Le Phare qui a été pour moi ce qu’a été Jean Paul Sartre pour Jean Ziegler concernant la presse. Jean Paul Sartre avait créé le quotidien français « Libération ». En 2018 dans l’émission en sol majeur sur RFI, Jean Ziegler raconte ce qu’a fait Sartre pour lui. Ziegler fut personnel de la mission de maintien de la paix de l’ONU au Congo(ONUC) en 1960. Quand il était de retour en Europe, il a rencontré Jean Paul Sartre à Paris. Sartre lui a posé cette : « comment ça se passe au Congo ? ». Ziegler a commencé à lui raconter la misère qu’il observait quand les enfants congolais minés par la faim allaient mendier les choses à manger autour de l’Immeuble Royal dans l’actuelle commune de la Gombe. Après avoir écouté Jean Ziegler, Sartre lui a dit : « écris tout ça ».
  18. Le phare est donc le premier quotidien congolais écrit à avoir publié dans Le phare n° 52 94 de mars 2016 ma première réflexion écrite sur le sujet intitulé « La tradition syndicale congolaise trahie ».
  19. C’est donc Le Phare, avec sa renommée médiatique, qui a non seulement validé mais excité du point de vue de la praxis mon « pouvoir d’informer ». Car, la communication écrite relevé de ma spécialité en Sciences et Techniques Documentaires. Aussi mon « pouvoir d’informer » va aussi de pair avec mon « pouvoir d’enseigner » partant de ma qualité d’agrégé d’enseignement d’anglais.
  20. Par cette première réflexion écrite, je mettais ainsi en pratique la leçon donnée aux congolais alors zaïrois par le Premier élu Etienne Tshisekedi wa Mulumba dans son message de nouvel an 1994 en ces termes « (…) Que chacun, dans son secteur et à sa manière, contribue à libérer les captifs, à ouvrir les yeux des aveugles et à relever ceux qui sont courbés et meurtris (Is.42 :7) (…) ». Cette leçon vaut autant pour la presse congolaise qui doit devenir innovante en promouvant l’information et les valeurs de la RDC pour un Congo nouveau.
  21. J’ai fait ma part par ma coupe pleine.

Fait à Kinshasa, le 24 janvier 2024

Jean Joseph NGANDU NKONGOLO

Anthropobibliologue, Expert en Anthropobibliologie du Travail, Formateur

PsychoSocioProfessionnel et Chercheur à  l’Observatoire Congolais du Travail

E-mail jsphngandu@gmail.com

+243 994 994 872




Le tribalisme et la pauvreté n’ont rien à voir avec l’élection ou la nomination des gouverneurs des provinces, M. le Président ! « Je suis pour la nomination des gouverneurs… »

La perspective de mise en place de la nouvelle Assemblée nationale avec députés nationaux issus des législatives du 20 au 26 décembre 2023 relance le débat sur la nomination des gouverneurs des provinces, débat suscité pendant la campagne électorale par Félix Tshisekedi. D’abord lors de son intervention dans le programme spécial RTV produit par le CSAC à l’attention des candidats à la présidentielle, ensuite dans Top Congo Fm le jour de clôture de cette campagne. Dans le programme spécial du CSAC, le candidat n°20 s’est déclaré pour la nomination «*Ils sont les représentants du chef de l’État en province. Comment mes représentants vont appliquer ma vision s’ils ne sont pas nommés par moi ? (…) Le pays est aujourd’hui divisé à cause du tribalisme qui s’installe à cause de l’élection du Gouverneur. Nous devons revenir à la l’ancienne pratique. Les gens estiment qu’il faut un ressortissant de tel ou tel autre territoire pour diriger la province, la cause on le sait, vous n’avez qu’à regarder aujourd’hui comment les provinces sont gouvernées. Je suis pour la révision de certaines dispositions de la constitution», a-t-il argué…

Ainsi, Pr Isidore Ndaywel peut se consoler des coups (lisez colibets) reçus en août dernier lorsqu’il a proposé la re-visitation de la Constitution en cours.

Aucune raison d’être élus

Bien que Félix Tshisekedi n’en ait pas dit plus sur les dispositions à amender (ou, peut-être à élaguer), l’argument avancé a pourtant des conséquences négatives sur la démocratique à base électorale.

En effet, si le gouverneur de province doit être le représentant personnel du Président de la République en province et qu’il doit être nommé, c’est que toutes les autorités sous tutelle doivent également être nommées : maire, bourgmestre, chef de quartier et chef de rue ou d’avenue en milieux urbains, et en milieux ruraux, administrateur du territoire, chef du secteur, chef du groupement et chef de la localité.

En effet, chacun à son niveau représente son chef hiérarchique.

Autre conséquence : les organes délibérants (assemblées provinciales, conseils communaux, conseils des quartiers, conseils des rues ou avenues, conseils des districts, conseils des territoires, conseils des secteurs, conseils des groupements et conseils des localités n’auront aucune raison d’être élus puisqu’ils ne sauront exercer aucune autorité  sur les représentants du Président de la République dans des organes exécutifs.

Ne faisons alors pas la politique de l’autruche : avec cette initiative, Félix Tshisekedi va vider de tout son sens, de toute son essence, de toute sa substance la démocratie dont son parti se voulait l’incarnation à l’époque de l’opposition !

Son initiative a tout d’un faux pas.

La crise pour nourrir le sentiment de révolte 

La vérité est que le tribalisme résulte des deux facteurs majeurs : injustice et pauvreté.

A l’étape de Mbuji-Mayi, en pleine campagne électorale, le candidat n°20 l’a reconnu au travers de cette déclaration pathétique relayée par Steve Wembi le mardi 12 décembre 2023 : «*Vous connaissez notre souffrance, notre souffrance avec des anciens régimes qui nous regardaient comme de non congolais».

Dommage qu’il ne se soit limité qu’au Kasaï. Il n’est un secret pour personne que sous Mobutu, une sorte d’exclusion avait été planifiée à l’égard des élites du Kasaï, du Bandundu, du Katanga et du Kongo Central dans tous les domaines de la vie nationale : universités, armée, police, renseignements, économie, etc.

La  contestation suscitée par la frange kasaïenne du Mpr Parti-Etat avait bénéficié du soutien des leaders d’autres provinces rejoints par ceux du Kivu. D’où accentuation du tribalisme dans le chef des Mobutistes de la zone linguistique lingala. Ce qui aura pour effet terrible le repli du maréchal successivement sur sa province, son district, son territoire, son secteur, son groupement, sa localité et, finalement, hélas !, sa famille biologique !

Quant à la pauvreté, elle s’était accentuée pour deux raisons :

– primo, l’enclavement du Kasaï, contrairement au Katanga et le Kongo Central constituant à deux des postes économiques importants en raison de leur accès l’un au chemin de fer de Tanzam et celui menant à Durban en Afrique du Sud, l’autre à la mer (Océan Atlantique).

La proximité du Bandundu avec Kinshasa avait mis cette province à l’abri. Tandis que le Kivu s’était découvert la vocation est-africaine bien avant l’adhésion à l’Eac.

– secundo, le leadership conduit par Etienne Tshisekedi à la tête de l’Udps aura été pour beaucoup dans l’aggravation de la paupérisation dans l’Espace Kasaï.

L’histoire retiendra que l’aide humanitaire internationale destinée aux populations de cet espace et passant par des ONG animées par des Kasaïens en particulier n’était pas correctement dispatchée.

Il se raconte qu’on misait sur la crise sociale pour nourrir le sentiment de révolte des Kasaiens du Kasaï à l’égard des régimes qui se succédaient à Kinshasa.

Au final, le Kasaï va se vider  d’une bonne partie de ses ressortissants laborieux, éparpillés les uns au Katanga, les autres à Kinshasa et au Kongo Central, quand ce n’est pas en Zambie, en Afrique du Sud, en Angola et même au Congo-Brazzaville.

C’est juste une parenthèse vite refermée.

Fédéralisme et retenue de 40 % à la source…

Pour revenir à la proposition de l’ex-candidat n°20, la solution idéale serait d’adopter une fois pour toutes la forme fédérale de l’Etat et l’élection au suffrage universel des acteurs majeurs au lieu de les réduire à des simples représentants du Président de la République.

En 63 ans d’indépendance de la RDC, force est de le constater : préparée à toutes les sauces, la forme « Etat unitaire »  ne résout pas la problématique du développement. L’argument a récemment été développé dans la chronique intitulé ” Comprendre le Katanga sans nécessairement justifier l’esprit indépendantiste “.

On peut au moins affirmer aujourd’hui que toutes les provinces aspirent au fédéralisme. D’ailleurs, l’Udps ne saura se dédire pour avoir été lors de la Conférence nationale souveraine des forces politiques et sociales à lever cette option. Ceci de un.

De deux, il est temps, après moult hésitations, de passer à l’application de la retenue à la source des 40 % comme le prévoit la Constitution à l’article 175, quitte à réactiver la Caisse nationale de péréquation. Après tout, quand on consulte la documentation sur les ressources naturelles disponible sur le site de l’Anapi, toutes les provinces ont des sols et sous-sols bien pourvus.

C’est, par contre Kinshasa, avec sa politique budgétivore, qui bloque le développement de tout le pays.

S’agissant particulièrement de la retenue à la source, on peut convenir d’une application échelonnée en commençant, par exemple, à 20 %, quitte à aller dans dix ans à 30 % et plus tard atteindre 40 %.

C’est possible sans retoucher cette disposition constitutionnelle.

Propension à se dédire, voire à se contredire !

En conclusion, l’initiative de Félix Tshisekedi de re-visiter la Constitution en faisant des gouverneurs des provinces des simples représentants du Président de la République comme au vieux temps du Mpr Parti-Etat est un coup dur pour la démocratie. C’est un parricide assumé. Car, ne seront concernés par les élections que le chef de l’Etat et les députés nationaux.

Les députés provinciaux deviendront inutiles dès lors que les gouverneurs des provinces seront nommés. A moins de limiter leur rôle à élire les sénateurs qui, eux, ne seront d’aucune utilité puisqu’ils vont représenter des provinces administrées par des gouverneurs nommés !

Bref, l’initiative du Chef de l’Etat est mal conçue. Elle a tout du remède qui se révèle pire que la maladie.

L’exemple des pays comme les États-Unis, le Mexique et le Brésil en Amérique, l’Allemagne, la Belgique, l’Autruche et la Suisse en Europe, le Nigéria et l’Afrique du Sud en Afrique où les gouverneurs des États ou des Provinces sont élus au suffrage universel direct devrait inspirer la RDC.

En 2019, Félix Tshisekedi en avait même appelé à l’élection des sénateurs au même type de suffrage direct. L’opinion avait réagi favorablement. Déjà, dans son premier discours sur l’état de la nation, il avait préconisé le rétablissement du second tour. Le moment venu, il n’a été procédé ni à l’une, ni à l’autre.

Parfois, on se demande pourquoi cette propension à se dédire, voire à se contredire !

Ça n’aide pas ses proches à l’aider efficacement…

Omer Nsongo die Lema




Union sacrée de la nation : Kabuya, Bemba, Bahati et Mboso s’activent pour contrer Kamerhe

L’Union sacrée de la nation se fissure-t-elle ? Peut-on créer une plate-forme dans une plate-forme ? Pourquoi ne pas conjuguer d’efforts pour une redynamisation de l’Union sacrée de la nation ? Telles sont les questions que certains observateurs de la scène politique se posent, lorsqu’on se rend compte qu’une nouvelle plate-forme a vu le jour à Kinshasa, le 23 janvier dernier.

Ainsi, les lignes bougent à l’union sacrée de la nation qui a enregistré la naissance du pacte pour un Congo retrouvé, nouveau bloc avec en tête Vital Kamerhe. Cette coalition se compose des regroupements politiques AA/UNC-AVK2028, A-B50, AAAP-AMCS,  CODE-CDER  au sein de l’Union Sacrée de la Nation dénommée  « Pacte pour  un Congo retrouvé » (PCR)  coiffée par Vital Kamerhe,  Julien Paluku Kahongya, Tonny Kanku et Jean-Lucien Bussa.

Fort de 101 députés nationaux et  120 provinciaux, ce bloc s’assigne la mission de matérialiser la vision du Président Félix Tshisekedi pendant ce second mandat qui sera désormais axé sur les actions  pour ainsi faire de la Rdc un Etat  plus fort, prospère et uni, a  fait entendre Vital Kamerhe,  leader de AA/UNC-AVK 2028.

Si Vital Kamerhe pense que leur plate-forme traduit la volonté de nos regroupements de former une alliance solide, afin d’apporter au président de la République le soutien nécessaire à l’accomplissement de sa vision et de l’ambition qu’il porte de faire de notre pays un Etat plus fort, plus prospère et plus uni au cœur de l’Afrique, à l’Union sacrée de la nation, des tractations ont commencé pour ne pas perdre la face à des adversaires déterminés à frapper un grand coup.

C’est ainsi que le Secrétaire général de l’UDPS-Tshisekedi s’est entretenu avec Jean-Pierre Bemba, Modeste Bahati et Christophe Mboso afin de réfléchir sur les stratégies à mettre en place pour la réussite du deuxième mandat de Félix Tshisekedi et la bonne marche de l’union sacrée de la nation. Est-ce une façon pour Augustin Kabuya de répondre à Vital Kamerhe ? Allons-nous assister à la fragmentation de l’Union sacrée ?

« Il n’est pas interdit aux gens de se réunir et de réfléchir. Nous aussi nous venons de nous réunir et nous avons réfléchi», indique Augustin Kabuya, SG de l’UDPS. Rappelons que le ‘’Pacte pour un Congo retrouvé’’, PCR, a été créé mardi 23 janvier par Vital Kamerhe (UNC), Tony Kanku Shiku (AAAP), Julien Paluku (Bloc 50) et Jean-Lucien Busa (CODE).

Il est vrai que la course en vue de la gestion des institutions post-élections du 31 décembre 2023 ne fait que commencer. Il ne fait l’ombre d’aucun doute que Vital Kamerhe et sa dynamique veulent déjà se positionner en perspective des choix à opérer par le président de la République.

De son côté, Augustin Kabuya et le présidium voudraient faire le contre-pouvoir, pour éviter que le pouvoir ne lui échappe. Au moment où le président de la République s’apprête à nommer un Informateur, avec pour mission principale d’identifier la majorité parlementaire, l’Union sacrée veut se positionner, mais en y allant de façon dispersée.

C’est ici que nombreux ne comprennent pas cette précipitation des uns et des autres, lorsqu’on sait qu’il arrivera à l’Informateur d’identifier cette majorité parlementaire. De quoi le groupe de Kamerhe reproche-t-il à l’Union sacrée de nation ? De quoi aussi le groupe de Kabuya reproche-t-il à celui de Vital Kamerhe ? Voilà qui permet à certains de dire que si le chef de l’Etat ne gère pas très bien les ambitions démesurées des uns et des autres, l’Union sacrée risquera de ressembler à une coquille vide.

 




Construction d’un nouvel aéroport de Ndjili : Marc Ekila annonce le lancement imminent des travaux par le Chef de l’Etat

Le projet de construction du nouvel aéroport de Ndjili est plus qu’une réalité. Après l’instruction donnée au gouvernement lors d’un conseil des ministres en mars 2023 sur comment amorcer les travaux, le ministre des Transports Me Marc Ekila annonce que les travaux seront incessamment lancés par le Chef de l’Etat en personne, les préalables étant remplis à 95%.

Préoccupé au plus haut point par l’effectivité de ce projet, qu’il suit de très près, le ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a fait le déplacement de l’aéroport de Ndjili ce mardi 23 janvier 2024.

Arrivé dans la matinée, c’est d’abord à travers un échange sur ce projet de construction et modernisation de l’aéroport international de Ndjili que la visite commence.

Autour de la table, le ministre avait en face de lui, les responsables de la RVA, la délégation de la société turque Milvest, représentée par son PCA, Turban Mildon et les membres de son cabinet. Il s’en est suivi d’une projection de la maquette des nouvelles infrastructures aéroportuaires qui va sortir des terres dans les prochains mois, travaux qui seront exécutés par la firme turque Milvest qui n’est plus à présenter en RDC.

Par la suite, Me Marc Ekila accompagné de toute la délégation est allée visiter le site où sera érigé cet édifice. Face à la presse, le patron du secteur des Transports s’est réjoui d’annoncer que tout étaient fin prêts pour le début des travaux dont le lancement sera effectuer par l’initiateur de la vision, le cadre étant assaini avec l’apport d’un cabinet international.

Il faut signaler que les deux parties (RVA et Milvest) se sont mis d’accord, après une longue discussion sur le début des travaux tant attendu et qui vont durer deux ans.

Il faut noter que dans un partenariat avec le gouvernement congolais pour ce projet de construction de l’aéroport international de Ndjili, l’entreprise turque prévoit, un investissement de 1,2 milliards de dollars américains pour mener à bien ce projet.




Réunion du Comité de Conjoncture Économique : Le Gouvernement s’engage à matérialiser les six objectifs du programme du Chef de l’État pour ce 2ème quinquennat

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a tenu le rendez-vous de ce mercredi 24 janvier, en réunissant autour de lui, les ministres sectoriels membres du Comité de Conjoncture Économique. L’évolution des paramètres macroéconomiques au plan tant national qu’international et le Programme du Chef de l’État centré sur la diversification de l’économie ont été passés au peigne fin.

Selon le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie nationale qui s’est confié à la presse au terme de cette réunion, le Gouvernement reste déterminé à rendre effectif le programme du Président Félix Tshisekedi tel qu’indiqué lors de son discours d’investiture avec une fixation sur la diversification de l’économie nationale.

En outre, le CCE indique que grâce aux mesures prises par la Banque centrale du Congo, la monnaie nationale congolaise n’a pas connu la grande inflation.

“Nous avons abordé deux questions importantes. La première question, il s’est agi de la note de conjoncture qui a été faite par la Ministre d’État, Ministre du Plan, complétée par la Gouverneure de la Banque centrale pour nous donner l’évolution des grands paramètres macroéconomiques, nous donner la santé économique en internationale et en interne. Nous sommes arrivés à deux conclusions : première conclusion, il y a eu plus de crainte que de mal. La grande dépréciation monétaire ou la grande inflation que nous attendions, ça n’a pas été le cas, grâce aux mesures d’accompagnement prises au niveau de la Banque centrale du Congo. Mais ceci ne veut pas dire que nous n’allons pas continuer à le faire », a déclaré le VPM Vital Kamerhe.

C’est pourquoi, ajoute-t-il, la deuxième question importante, avant d’aborder les priorités du Président de la République, a consisté justement à rendre dans le meilleur délai, effectif, le programme de la diversification de l’économie. Madame le Gouverneure de la Banque Centrale, tout comme la Ministre d’État du Plan, le Ministre du Commerce extérieur, la Ministre des Mines et tous ceux qui ont participé à cette réunion, tous, nous avions une seule conclusion : l’unique façon de stabiliser notre monnaie et donner de l’embellie au franc congolais, c’est de produire. Et produire, ça implique la construction des infrastructures. Les routes de desserte agricole, les routes d’intérêt général et les routes provinciales. Ceci nous amène dans un autre domaine, celui de l’énergie, et tout ceci crée de l’emploi et crée des richesses et donne de l’espoir pour le peuple congolais.

Derrière le Premier Ministre Sama Lukonde, a dit le VPM chargé de l’économie, le Gouvernement veut absolument que les six objectifs que le Président de la République a indiqués lors de son discours d’investiture au stade des martyrs soient matérialisés. Il s’agit principalement de plus d’accès aux services sociaux de base et services publics efficaces, plus de pouvoirs d’achat, plus de sécurité et de transformation de l’économie du pays,… ne devraient pas demeurer un slogan.

À en croire le VPM de l’Économie, le Premier ministre a été très clair.

“À la prochaine réunion de conjoncture économique, Mme la ministre d’État du Plan et le ministre du Commerce extérieur qui était porteur de ce projet au niveau de l’Ecofin, devront, au cours de la réunion de l’Ecofin, présenter un tableau de bord, une fiche et une feuille de route pour réaliser ce projet petit à petit. On ne doit pas tout embrasser à la fois, mais au moins, on va indiquer les projets par province avec leurs coûts pour éviter que le temps que nous laissons passer puisse amener plus de coûts”, a conclu Vital Kamerhe.

Le Gouvernement Sama Lukonde n’entend donc pas perdre du temps. Tout est désormais mis en œuvre pour amorcer la matérialisation des objectifs que s’est assignés le Chef de l’État pour ce deuxième quinquennat.




Présidé par Sama Lukonde : Le Conseil des ministres restreint adopte le projet d’ordonnance-Loi portant prorogation de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, ce mercredi  24 janvier à la Primature, un Conseil des ministres restreint auquel ont pris part quelques membres du Gouvernement.

Selon le Ministre du Numérique qui a fait office du Porte-Parole du Gouvernement empêché, cette réunion a tourné autour de l’examen et l’adoption du projet d’ordonnance-Loi portant prorogation de l’état de siège en Ituri et dans le Nord-Kivu.

“Nous avons été participants à ce Conseil restreint du Gouvernement qui a été présidé par son Excellence Monsieur le Premier Ministre. Un point important était à l’ordre du jour : l’examen du projet d’ordonnance-Loi portant prorogation de l’état de siège dans une partie du territoire national. Comme vous le savez, c’est un exercice que nous faisons depuis plusieurs mois. L’occasion était donnée d’abord d’avoir cette prorogation-là. Analyser et adopter le projet de l’ordonnance-Loi que le Gouvernement prend dans le cadre de la Loi d’habilitation que le Parlement a donnée au Gouvernement de prendre des mesures qui relèvent du domaine de la Loi par voie d’ordonnance-Loi, pendant la période où le Parlement est en congé.

Et donc, c’est cela qui a été fait. Mais avant d’adopter ce texte, les membres du Gouvernement ont suivi la communication de son Excellence Monsieur le Premier Ministre qui a tourné principalement sur un certain nombre des points qui concernent le suivi des dossiers par les membres du Gouvernement et aussi qui appellent la nécessité de pouvoir prendre à cœur les responsabilités qui sont celles des membres du Gouvernement”, a fait savoir le professeur Eberande Kolongele.




Situation sécuritaire : les Wazalendo délogent les M23 RDF et récupèrent la cité de Mwesso dans le Masisi au Nord Kivu.

La cité de Mwesso en RDC est désormais entièrement sous le contrôle des Wazalendo, après des violents affrontements au cours desquels ces jeunes ont finalement délogé le M23/RDF.

Tôt ce matin du 24 janvier, des combats ont éclaté entre le M23_RDF et les jeunes résistants Wazalendo dans la cité de Mwesso, située dans le territoire de Masisi.

La population de cette zone instable prise de panique, s’était déplacée dans toutes les directions.

« Nous allons les poursuivre jusqu’à Kitshanga, nous devons nous assurer que tout Masisi est désormais sous notre contrôle », explique Ngowa Patrick, un jeune Wazalendo de Mwesso.

Les résistants Wazalendo ont réussi donc à déloger et chasser l’armée rwandaise sous l’étiquette du M23 de cette cité.

Jonsard Mikanda