Investiture de Félix Tshisekedi , Prof Jeanneau Kikangala : « Le nouveau mandat du chef de l’Etat va permettre d’achever plusieurs projets entamés par l’Office des Routes »
Pour le Directeur général de l’Office des Routes Jeanneau Kikangala Ngoy, le pouvoir du président Félix Tshisekedi réélu pour un second mandat revêt une reconnaissance exceptionnelle sur le plan international de par le nombre impressionnant des chefs d’Etat et des délégations qui ont pris part à la cérémonie de son investiture, le samedi 20 janvier 2024, au stade des Martyrs de la Pentecôte.
Plus d’une vingtaine des chefs d’Etat africains, des délégations des gouvernements ont rehaussé de leur présence la prestation de serment de Félix Tshisekedi, dans la capitale congolaise.
Le professeur Jeanneau Kikangala Ngoy qui a également pris part le 20 décembre à ce grand rendez-vous a salué chaleureusement la réélection avec plus de 70% du président Félix Tshisekedi à la magistrature suprême de la RD Congo, lors des scrutins combinés du 20 décembre dernier.
Ce nouveau quinquennat, a-t-il souligné, va permettre au chef de l’Etat d’achever plusieurs projets dans les domaines d’infrastructures routières, entamés par l’Office des Routes sous son leadership.
Depuis son avènement à la tête de l’Office des Routes, le Directeur général Jeanneau Kikangala Ngoy s’est engagé à matérialiser la vision du chef de l’État à travers le désenclavement du Congo profond notamment : la construction et la réhabilitation des ponts modulaires ainsi que l’aménagement des certaines routes de desserte agricole.
” … Je suis très satisfait parce que durant son premier mandat, il a réalisé des choses que personne n’a pu réaliser avant lui dans ce pays. Il a engagé le processus de construction et de réhabilitation de certains ponts devenus vétustes depuis l’indépendance, et ce processus va se poursuivre tout au long de ce quinquennat…”, a-t-il déclaré.
L’Avenir
Diplomatie sportive : le Maroc meneur de jeu
Au-delà de son brillant parcours lors du dernier mondial au Qatar, le Maroc est aussi devenu un interlocuteur important au sein des institutions régissant le foot mondial. Le Royaume organisera la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du monde 2030, deux succès diplomatiques.
Avec :
Yassine El Yattioui, doctorant en Sciences politiques à l’université de Salamanque, secrétaire général du think tank Nej Maroc,
Abderrahim Bourkia, enseignant-chercheur à l’université Hassan 1er et professeur en sociologie du sport à l’Institut des Sciences du Sport de Settat,
Amina Azmi, enseignante chercheuse au Laboratoire de Recherche Prospective en Finance et Gestion à l’université Hassan II de Casablanca
(https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/cultures monde/diplomatie-sportive-le-maroc-meneur-de-jeu-5733490)
6 décembre 2022, banlieue de Doha. Dans un stade entièrement acquis à sa cause, le gardien marocain Yassine Bono arrête un tir au but espagnol. Dans la foulée, son coéquipier Achraf Hakimi transforme le sien et qualifie son pays pour les quarts de finale de la Coupe du monde. Au-delà du commentateur marocain qui perd sa voix, celles de milliers d’autres supporters retentissent dans le monde entier : à Rabat, Casablanca ou Marrakech bien sûr, mais aussi à Bruxelles, Paris, Amman, ou Accra… Car cette équipe du Maroc est celle des citoyens du Royaume, mais aussi celle de la diaspora, et par extension celle du monde arabo-musulman et celle de l’Afrique. Ses succès sur les terrains s’accompagnent d’autres victoires, moins populaires, mais tout aussi politiques, remportées en coulisses par le Maroc dans les instances du football africain et mondial : le Royaume a récemment été désigné organisateur de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et co-organisateur de la Coupe du Monde 2030 avec l’appui de fédérations africaines dont le patron du foot marocain Fouzi Lakjaâ a su se rapprocher.
Quelle place le football occupe-t-il dans la stratégie diplomatique du Roi Mohammed VI ? Au-delà de ses récents succès sportifs, comment le Maroc s’est-il installé au cœur des instances du foot africain et mondial ? Et enfin, comment le royaume est-il passé maître dans l’art de faire du sport une tribune pour faire valoir ses intérêts sur des sujets plus politiques comme le Sahara Marocain ?
Focus – Les footballeurs retraités, locomotives de l’économie
Centres de formation, cafés, restaurants ou exploitations agricoles, une fois retraités, les joueurs marocains entament une deuxième carrière d’homme d’affaires lors de leur retour au pays. Les plus performants d’entre eux sont même soutenus dans leur reconversion par la Fondation Mohammed VI des champions sportifs, un programme qui témoigne de l’intérêt porté par l’État aux footballeurs et autres athlètes.
Rdc : Multipay Congo et Interswitch Limited annoncent un partenariat stratégique
Multipay Congo, l’un des principaux fournisseurs de services de paiements intégrés en République Démocratique du Congo (RDC), et Interswitch Limited, l’une des principales sociétés de paiements intégrés et de commerce numérique opérant dans plus de 14 pays en Afrique, ont uni leurs forces pour améliorer l’écosystème des paiements en Rdc.
Ce partenariat, qui est une réponse à l’évolution rapide et à l’expansion des demandes du marché de la RDC, permettra à Multipay Congo de tirer parti de la technologie et de l’expertise d’Interswitch pour offrir des solutions de paiement numérique innovantes et sécurisées au marché congolais, contribuant ainsi à renforcer l’inclusion financière, à accélérer la transformation numérique et à stimuler la croissance économique du pays.
Multipay Congo est une société pionnière dans le domaine des technologies financières qui a lancé le premier service de paiement interbancaire local en RDC en 2015, appelé “Multipay”, en collaboration avec quatre grandes banques, à savoir : la BCDC (Banque Commerciale du Congo), Equity Bank Congo, FirstBank DRC et Rawbank. Les deux premières banques ont depuis fusionnées pour devenir l’actuelle Equity BCDC. Le service Multipay permet aux titulaires de cartes privatives (locales) de ces banques d’effectuer des transactions aux guichets automatiques de billets, sur les terminaux de paiement électroniques, et dans les agences bancaires à travers le pays.
Interswitch Limited est une société intégrée de paiements et de commerce numériques axée sur l’Afrique, créée en 2002 au Nigeria. Interswitch, qui opère dans plus de 14 pays africains, facilite la circulation électronique de l’argent et l’échange de valeur entre les individus et les organisations de manière opportune et cohérente. La société propose une gamme de produits et services de paiement tel que des cartes, des jetons numériques, des marchands en ligne et des plateformes de paiement, pour aider les entreprises et les particuliers à travers l’Afrique à se développer et à prospérer.
Le satisfecit du Directeur Général de Multipay Congo
« Nous sommes ravis de nous associer à Interswitch Limited, un autre pionnier et leader dans le domaine du paiement numérique en Afrique. Ce partenariat nous permettra de poursuivre notre ambition de participer activement aux objectifs d’inclusion financière de la Banque Centrale du Congo en développant des produits et services financiers numériques innovants, accessibles, sécurisés, et adaptés aux besoins de la population et des entreprises », indique Olivier Bueno, Directeur Général de Multipay Congo.
Et d’ajouter qu’en collaborant avec Interswitch, nous mettons à profit notre connaissance du terrain et nos compétences pour favoriser l’accès aux services financiers et l’émancipation économique, ainsi que pour soutenir le développement de l’économie numérique en RDC et dans la région. »
Décrivant également le partenariat comme une situation gagnant-gagnant pour les deux organisations et le peuple Congolais, Akeem Lawal, le directeur général du traitement des paiements et du switching (Interswitch Purepay) a déclaré :
« Nous sommes heureux de conclure ce partenariat avec Multipay Congo pour apporter nos solutions de paiement transformatrices à la République démocratique du Congo. Ceci s’inscrit dans le cadre de nos efforts globaux visant à étendre notre présence dans davantage de régions africaines, en développant et en déployant des solutions innovantes jusqu’à ce que les paiements fassent partie intégrante de la vie quotidienne sur le continent.
Dans le cadre de ce partenariat, nous renforcerons notre présence en RDC, l’un des marchés les plus peuplés et les plus prometteurs d’Afrique, nous sommes donc impatients de travailler avec les régulateurs compétents et d’autres prestataires de services financiers pour fournir conjointement des services financiers sûrs, fiables et pratiques aux particuliers et aux entreprises en RDC. »
Avec une forte présence dans plus de 14 pays africains, Interswitch est sur le point de consolider ses opérations en République Démocratique du Congo. Ce partenariat avec Multipay Congo témoigne de la détermination du géant du paiement à continuer d’étendre son empreinte en Afrique et au-delà, visant à améliorer l’accès aux services financiers et à réduire l’écart d’inclusion financière sur le continent.
À propos de Multipay Congo
Multipay Congo S.A est une société pionnière dans le domaine des technologies financières qui a été créée en 2013 par quatre grandes banques de la République Démocratique du Congo en tant que Groupement d’Intérêt Economique. Sa vision est de fournir et faciliter les services de paiement entre les institutions financières, ainsi que de promouvoir l’inclusion financière sur le marché congolais.
Au fil des ans, Multipay Congo s’est concentré sur la démocratisation et le développement de la monétique en offrant des solutions de paiement mutualisées qui améliorent l’efficacité opérationnelle, et réduisent les coûts grâce à la mise en place d’infrastructures de paiement électronique optimisées.
Aujourd’hui, après avoir achevé avec succès la première phase de la vision de la société avec le lancement de sa première solution, appelée Multipay, qui a connu une croissance constante, offrant une valeur indéniable et significative aux banques membres du réseau, Multipay Congo est prête à relever de nouveaux défis et à construire l’avenir avec de plus grandes ambitions grâce à l’innovation et au partenariat.
Multipay Congo vise à poursuivre sa quête en fournissant des services à valeur ajoutée qui peuvent créer des solutions de systèmes financiers numériques sécurisées, rapides, abordables, accessibles et conviviales, au profit des clients bancarisés et non bancarisés, et intégrer davantage d’institutions financières pour des partenariats gagnant-gagnant.
À propos d’Interswitch
Interswitch est une société technologique de premier plan axée sur la numérisation des paiements au Nigeria et dans d’autres pays d’Afrique.
Fondée en 2002, Interswitch a perturbé la chaîne de valeur traditionnelle des paiements en espèces au Nigeria en soutenant l’introduction de services de traitement et du switching des paiements électroniques.
Aujourd’hui, Interswitch est un acteur de premier plan avec une masse critique dans le développement de l’écosystème financier nigérian et est actif tout au long de la chaîne de valeur des paiements, fournissant une gamme complète de solutions de paiement omnicanal.
La vision d’Interswitch est celle d’une Afrique prospère, animée par un échange continu de valeur et de commerce, et sa mission est de créer des solutions technologiques qui connectent et autonomisent les individus, les entreprises et les communautés. Le vaste réseau et la plate-forme de paiement robuste d’Interswitch ont joué un rôle déterminant dans le développement de l’écosystème de paiement nigérian et fournissent à Interswitch l’infrastructure nécessaire pour se développer à travers l’Afrique.
Quatre formations politiques de l’Union Sacrée, dont l’UNC créent la plateforme “Pacte pour un Congo Retrouvé (PCR)”
Une méga-plateforme dénommée “Pacte pour un Congo Retrouvé (PCR)” a vu officiellement le jour ce mardi 23 janvier 2024 à Kinshasa.
Elle est composée de quatre regroupements politiques membres de l’Union Sacrée, notamment, Action des Alliés et Union pour la Nation Congolaise ( A/A-UNC) de Vital Kamerhe, Alliance des Acteurs Attachés au Peuple ( AAAP) de Tony Kanku Shiku, Alliance Bloc 50 ( A/B50) de Julien Paluku et la Coalition des Démocrates ( CODE) de Jean-Lucien Busa.
Les représentants de ces formations politiques avaient déjà signé un accord historique le lundi 22 Janvier au Fleuve Congo Hôtel de Kinshasa. Cet accord qui se fonde sur les valeurs qu’incarne le président de la République Félix Tshisekedi, a été présenté ce mardi devant les nouveaux elus et les Présidents des partis politiques membres de ces regroupements à l’hôtel Rontana de Kinshasa.
Le Pacte pour un Congo Retrouvé (PCR) a pour object: d’apporter le soutien au président de la République, d’affirmer l’appartenance à la majorité présidentielle de chaque partie à l’accord, d’apporter le soutien et le renforcement à travers les élus respectifs de chaque regroupement politique de la majorité parlementaire durant la législature en cours ainsi que l’accompagnement du gouvernement qui en résultera.
” Les parties prenantes à cet accord ont à cœur les priorités déclinées par son Excellence Monsieur le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors de son discours d’investiture, le samedi 20 janvier 2024, au Stade des Martyrs de la Pentecôte, à savoir, plus d’emplois, plus de pouvoir d’achat, la sécurité du territoire national, la diversification de l’économie nationale, l’efficacité des services publics”, peut-on lire dans le communiqué final.
Dans son discours, Vital Kamerhe, président de l’A/A UNC a affirmé que la naissance du PCR vise à former une alliance politique solide en vue d’apporter au président de la République Félix Tshisekedi, le soutien nécessaire à l’accompagnement de sa vision et de son ambition de faire de la RDC un État plus fort, plus uni et plus prospère au cœur de l’Afrique.
” Notre démarche politique vise à participer à la consolidation autour de son Excellence Monsieur le Président de la République, chef de l’État, d’une majorité parlementaire confortable, constructive et cohérente. Une majorité confortable par le nombre des élus qui la constituent, une majorité constructive par la portée de ses idées, la qualité de ses propositions et la force de son action, une majorité cohérente par son attachement aux valeurs prônées par le chef de l’État et portées par notre famille politique”, a déclaré Vital Kamerhe.
Les signataires dudit accord se disent ouvert à l’adhésion d’autres regroupements et partis politiques disposant des élus au sein des assemblées délibérantes. Notez qu’à ce stade ce regroupement, membre de l’Union Sacrée de la Nation compte à son sein 101 députés nationaux et 125 députés provinciaux.
Jonsard Mikanda
Élection des conseillers communaux : L’UNC de Vital Kamerhe occupe tous les 9 sièges dans la commune de Ngaba.
La Commission Électorale Nationale Indépendante vient de publier les résultats provisoires des élections municipales ce mardi 23 janvier 2024 au terme de scrutin combiné du 20 décembre dernier.
A Kinshasa, puis particulièrement dans la circonscription de Ngaba, seul l’Union pour la Nation Congolaise de Vital Kamerhe qui a atteint le seuil exigé par la loi électorale.
Les 9 sièges de la commune de Ngaba sont occupés par ce parti.
Il faut signaler que les conseillers municipaux constituent le parlement communal. Ils ont la mission constitutionnelle d’élire les bourgmestres et bourgmestres adjoints, ainsi que contrôler la gestion de la commune. Les conseillers communaux peuvent destituer les bourgmestres en cas de la megestion.
C’est une première expérience en République Démocratique du Congo, cette politique à la base.
Jonsard Mikanda
Kisangani : les conducteurs des taxis motos dénoncent les tracasseries policières à la fin de la courtoisie routière
Les conducteurs des taxis motos de la ville de Kisangani dans la province de la Tshopo sont descendus dans la rue ce mardi 23 janvier 2024 dans le but de protester contre la présence des éléments de la police de circulation routière, qui exigent la présentation des documents de bord.
Ce contrôle intervient au lendemain de la levée de la courtoisie routière par le commissaire provincial de la PNC Tshopo.
L’instauration de la courtoisie routière est intervenue pendant la période de la campagne électorale et des festivités de fin d’année.
Pour ces motards, il faut leur laisser un peu de temps pour reunir les nécessaires.
Jonsard Mikanda
EPST: Tony Mwaba évalue la feuille de route 2024-2028 sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement
Le Professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique, a tenu, ce 23 janvier, une réunion technique dans son Cabinet. Au cœur de cet échange, l’évaluation de la feuille de route 2024-2028 sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement.
En présence de chefs de corps de l’EPST dont le Secrétaire général et l’Inspecteur général, la feuille de route quinquennal 2024-2028 a été exploitée et adoptée partiellement en attendant celle de l’administration centrale et de l’Inspection générale de l’EPST.
Plusieurs activités du premier trimestre 2024 à la charge de différents services ont été passées en revue.
Pour la DINACOPE, la feuille de route demande entre autres la mise à jour de la cartographie des sites de paie dans les entités où les banques ne sont pas implantées; l’utilisation des solutions offertes par les nouvelles technologies de l’information et de la communication dans le paiement des salaires des enseignants et des frais de fonctionnement des écoles primaires et des bureaux gestionnaires.
Pour le Secrétariat général, il est demandé d’instruire les gestionnaires d’écoles à recourir, en cas de vacances, à la base de données pour les affectations des enseignants.
Quant à l’Inspection générale à l’enseignement, il est prévu le recrutement des enseignants sur base de concours et mérite, l’inscription des élèves sur base des tests et la constitution d’une base de données des candidats enseignants qui ont satisfait au concours.
Il sied de noter qu’une autre rencontre est prévue le jeudi 25 janvier prochain pour vider les litiges y afférents.
Absence de l’opposition à la prochaine Assemblée provinciale de Kinshasa : Me Camy Richard Kalele Malobo pense que ce n’est pas un péché
A en croire les résultats provisoires à la députation provinciale publiés par la CENI, aucun opposant ne figure sur la liste de la ville de Kinshasa. La prochaine Assemblée provinciale de la ville province de Kinshasa risque de fonctionner sans aucun élu de l’opposition.
En réaction, Me Camy Richard Kalele Malobo, Secrétariat général adjoint du parti AREP dont Guy Loando Mboyo est l’Autorité morale ne voit aucun danger. Pour lui, ce cas n’est pas nouveau.
“Il y a aucun problème. La loi prévoit tout, les faits précédents prévoient également tout”, a dit ce juriste de formation au cours de l’interview accordée à notre rédaction.
Pour lui, tout dépend de la manière dont chacun entretien ses relations avec sa base. Me Camy Richard Kalele a évoqué le cas du Haut Katanga, où le principal opposant du pouvoir, Moïse Katumbi a aligné les candidats à tous les niveaux, contrairement à Kinshasa, par ce que le principal opposant Martin Fayulu avait boycotté ce processus électoral.
“A Kinshasa, si tel est le cas, il n’y a aucun péché. Si x ne s’est pas présenté aux élections puisque son leader avait refusé, ce n’est pas à l’Union sacrée de se justifier. Ça ne va pas poser problème. On avait interdit à personne de prendre part à ce processus, le cas de Martin Fayulu de Lamuka et Fcc”, a évoqué ce haut cadre d’AREP, lkun des partis membres de l’Union sacrée.
Avocat de profession, Me Camy Richard Kalele interpelle la classe politique congolaise en général et celle de l’opposition en particulier d’éviter la politique de la chaise vide.
“Les opposants doivent savoir que la politique de la chaise vide ne paye pas. La politique de la terre brûlée ne paye pas non plus. Ils doivent savoir aussi que lorsqu’un camp politique est en train de diriger il ne faut pas bouder. Il ne faut pas penser que puisque vous êtes opposant, vous êtes plus congolais que les autres. La roue tourne pour tout le monde. Pourvue que la République avance”, renchérit-il.
Il faut rappeler que l’Union sacrée a raflé tous les sièges au niveau provincial à Kinshasa. Les résultats provisoires publiés par la Ceni le 22 janvier 2024 se présentent de la manière suivante :
UDPS 14 députés, ACP-A 9 députés, MLC 7, 4 AC 6 députés, AFDC-A 5 sièges, ANB 2 et AACPG 1.
Les 4 députés restant seront coptés pour le compte des chefs coutumiers.
Jonsard Mikanda
Selon l’OMS : 1,25 milliard d’adultes dans le monde consomment du tabac
Selon les dernières estimations du rapport sur les tendances du tabagisme que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) publie aujourd’hui, 1,25 milliard d’adultes dans le monde consomment du tabac. Les tendances de 2022 montrent que les taux de tabagisme continuent à baisser au niveau mondial. Environ 1 adulte sur 5 dans le monde consomme du tabac, contre 1 sur 3 en 2000.
Le rapport indique que 150 pays parviennent à réduire la consommation de tabac. Le Brésil et les Pays-Bas obtiennent de bons résultats grâce aux mesures de lutte antitabac MPOWER (en anglais) : le Brésil a enregistré une diminution relative de 35 % depuis 2010 et les Pays-Bas sont sur le point d’atteindre l’objectif de 30 %.
« Des progrès notables ont été réalisés dans la lutte antitabac ces dernières années, mais il faut rester vigilant. Je suis stupéfait de voir jusqu’où l’industrie du tabac est prête à aller pour faire des profits au prix d’un nombre considérable de vies. Dès qu’un gouvernement pense avoir gagné la bataille contre le tabac, l’industrie du tabac saute sur l’occasion pour manipuler les politiques de santé de façon à vendre ses produits mortels », a déclaré le Dr Ruediger Krech, Directeur du Département Promotion de la santé à l’OMS.
L’OMS exhorte les pays à continuer de mettre en place des politiques antitabac et à combattre l’ingérence de l’industrie du tabac (en anglais).
Actuellement, c’est dans la Région OMS de l’Asie du Sud-Est que le pourcentage de consommateurs de tabac est le plus élevé – 26,5 % de la population – la Région européenne n’étant pas loin derrière avec 25,3 %. Le rapport montre que d’ici à 2030, la Région européenne de l’OMS devrait enregistrer les taux les plus élevés au monde, avec une prévalence d’un peu plus de 23 %. Les taux de tabagisme chez les femmes de la Région européenne de l’OMS sont plus de deux fois supérieures à la moyenne mondiale et diminuent beaucoup plus lentement que dans toutes les autres Régions.
Bien que les chiffres aient régulièrement baissé au fil des ans, la diminution relative de la consommation de tabac dans le monde d’ici à 2025 sera de 25 %, ce qui est moins que l’objectif volontaire mondial (en anglais) d’une baisse de 30 % par rapport au niveau de référence de 2010. Seuls 56 pays dans le monde atteindront cet objectif, soit quatre de moins que le nombre prévu dans le dernier rapport de 2021.
La prévalence du tabagisme a peu évolué depuis 2010 dans certains pays, et elle continue d’augmenter dans six pays : le Congo, l’Égypte, l’Indonésie, la Jordanie, Oman et la République de Moldavie.
L’OMS exhorte les pays à redoubler d’efforts dans la lutte contre le tabagisme, car il reste encore beaucoup à faire. L’indice mondial de l’ingérence de l’industrie du tabac 2023 (en anglais), publié par STOP et par le Centre mondial pour la bonne gouvernance dans la lutte antitabac, révèle que les efforts visant à protéger les politiques de santé contre l’ingérence de plus en plus grande de l’industrie du tabac se sont relâchés dans le monde entier.
Les enquêtes nationales montrent systématiquement que, dans la plupart des pays, les enfants âgés de 13 à 15 ans consomment des produits du tabac et des produits à base de nicotine. Afin de protéger les générations futures et pour que le tabagisme continue de diminuer, l’OMS consacrera cette année la Journée mondiale sans tabac à la protection des enfants contre l’ingérence de l’industrie du tabac.
Le mois prochain, les pays se réuniront au Panama pour la Dixième Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, au cours de laquelle l’industrie du tabac tentera d’influencer les politiques de santé mondiales en recourant à des incitations financières et en nature, empiétant ainsi sur le droit des pays de protéger la santé de leur population. Le renforcement de la Convention-cadre de l’OMS est une priorité sanitaire mondiale énoncée dans les objectifs de développement durable. L’OMS est prête à aider les pays à défendre des mesures de lutte antitabac fondées sur des données probantes face à l’ingérence de l’industrie.