La CENI reste formelle : « La non-tenue des élections dans le délai constitutionnel aurait donné raison aux prophètes de malheurs »

A travers un communiqué, la CENI répond fermement à la CENCO et constate que celle-ci s’est livrée à une analyse superficielle basée essentiellement sur les symptômes du problème et pour enfin proposer des pistes de solutions qui ne remédieraient de manière sérieuse et durable à aucun des maux décriés. Ainsi, il est injuste que la CENCO puisse allègrement imputer les irrégularités exclusivement au pouvoir organisateur des élections en Rdc dans une situation où il est clairement établi qu’au lieu d’être organisatrice de ces actes répréhensibles, la CENI a été victime des comportements et des agissements de certains acteurs bien identifiés dans notre société. La CENI note que, pour la toute première fois et même si c’est de manière délibérément voilée, la CENCO ne remet pas en doute les résultats provisoires à l’élection du Président de la République annoncés par la CENI en ce qu’elle s’engage à accompagner le vainqueur dans son ultime second mandat. En définitive, la CENI invite les Evêques membres de la CENCO à se concentrer sur le devoir primordial de moraliser la population en général et les acteurs politiques en particulier, conformément à leur mission de formation des consciences par l’évangélisation et l’éducation.

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a pris connaissance du message des Evêques de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) du 16 janvier 2024 relatif au processus électoral ayant conduit à la tenue effective des scrutins combinés du 20 décembre 2023. Après lecture dudit message, la CENI fait des observations et apporte les précisions suivantes:

  1. Ce message est l’épitome d’un adage populaire qui suggère que la critique est aisée alors que l’art est difficile. La conséquence étant qu’au lieu de se livrer à une analyse approfondie et systématique de la situation générale et du contexte dans lequel lesdits scrutins se sont déroulés, la CENCO a appliqué la politique de l’Autruche qui consiste à ne pas aborder les vrais problèmes et leurs causes. En outre, la CENI constate que la CENCO s’est livrée à une analyse superficielle basée essentiellement sur les symptômes du problème et pour enfin proposer des pistes de solutions qui ne remédieraient de manière sérieuse et durable à aucun des maux décriés;
  2. Avant d’être des faits matériels, la fraude et la corruption, deux concepts qui transparaissent en filigrane dans le message de la CENCO, sont des actes délibérés qui relèvent fondamentalement de l’éthique et de la morale. Il est injuste que la CENCO puisse allègrement les imputer exclusivement au pouvoir organisateur des élections en RDC dans une situation où il est clairement établi qu’au lieu d’être organisatrice de ces actes répréhensibles, la CENI a été victime des comportements et des agissements de certains acteurs bien identifiés dans notre société. Pour preuve, pour la toute première fois, la CENI n’a pas hésité à diligenter des enquêtes et à prendre des sanctions exemplaires contre les délinquants électoraux, notamment les candidats, les autorités politico-administratives ainsi que son personnel.
  3. La CENI est une Institution d’appui à la démocratie en République Démocratique du Congo, instituée par les dispositions de l’article 211 de la Constitution. A ce titre, « elle est chargée d’assurer la régularité des processus électoraux et référendaires ».
  4. Le 20 décembre 2023, la CENI a organisé des élections combinées présidentielle, législatives nationales, provinciales et communales conformément à la Loi électorale et à son calendrier rendu public par la Décision n° 044/CENIWAPI2022 du 26 novembre 2022.
  5. Investie avec un retard de 28 mois, la CENI a relevé le défi d’organiser 4 scrutins combinés sur le territoire national et, pour la toute première fois, pour la diaspora congolaise dans 5 pays sélectionnés pour la phase pilote (Afrique du Sud, Belgique, Canada, Etats-Unis et France) dans le strict respect du délai constitutionnel, en dépit des contraintes diverses (logistiques, financières, sécuritaires et opérationnelles). En plus de la diaspora, la CENI a réussi à organiser, pour la première fois depuis près de 4 décennies, les élections locales.
  6. Au-delà de toutes les considérations, la CENI actuelle a réussi à organiser le processus électoral le plus inclusif, le plus transparent et le plus apaisé de l’histoire contemporaine de notre pays. Il n’y a indubitablement aucun terme de comparaison par rapport aux cycles électoraux précédents. Elle n’a toutefois pas la prétention d’avoir accompli sa mission à la perfection, qualité impossible à atteindre dans une entreprise humaine. Non seulement que la Centrale Electorale été constamment prompte à reconnaitre et assumer ses responsabilités chaque fois que cela était nécessaire, mais elle a également essayé d’apporter des solutions idoines et des mesures correctives qui s’imposaient.
  7. La CENI note que, pour la toute première fois et même si c’est de manière délibérément voilée, la CENCO ne remet pas en doute les résultats provisoires à l’élection du Président de la République annoncés par la CENI en ce qu’elle s’engage à accompagner le vainqueur dans son ultime second mandat. Ce fait, loin d’être anodin, est l’une des preuves indéniables et évidentes du travail extraordinaire abattu par la CENI avec la publication graduelle des résultats aux différents scrutins au Centre des Opérations et des Résultats Bosolo, avec tous les détails y afférents et cela dans la transparence la plus totale.
  8. Pour renforcer et garantir la transparence des opérations électorales, en plus des témoins des candidats indépendants, des partis et regroupements politiques ainsi que des journalistes, la CENI a accrédité diverses missions nationales et internationales d’observation électorale, notamment l’Union Africaine, la SADC, la CIRGL, la CEEAC, le Centre Carter, la Ligue des électeurs, la CENCO, l’ECC, l‘Eglise méthodiste et diverses autres confessions religieuses, la SYMOCEL, les Ambassades (Grande Bretagne, Belgique, USA), I’ECF-SADC, le RHODECIC, le RECIC, I’EDUCIEL, la Vision internationale, une équipe d’experts de l’Union européenne ainsi que plusieurs médias.
  9. En dépit de quelques cas de violences perpétrées par certains candidats mal intentionnés à l’endroit des agents électoraux (permanents et non permanents), de vandalisme et de sabotage du matériel électoral et du patrimoine de la CENI lors du déroulement des scrutins combinés du 20 décembre 2023, les différentes missions d’observation ont conclu à un bon déroulement des scrutins. Elles ont, en plus, apprécié les efforts fournis par la CENI dans l’organisation des scrutins précités et formulé des recommandations à la CENI. Il sied de noter que ces missions d’observation ont salué l’engagement du peuple congolais qui s’est mobilisé à participer au vote.
  10. La CENI procède actuellement à la compilation des rapports de toutes ces missions qui, le moment venu, va les analyser dans le but de dégager les observations et recommandations majeures qui serviront de base aux propositions de réforme pour l’amélioration des cadres légaux, institutionnels, techniques et opérationnels relatifs aux élections en RDC.
  11. La CENCO revient sur la possibilité qu’aurait eue la CENI d’organiser les élections au-delà du délai Constitutionnel. C’est une revendication constante de la CENCO tout au long du processus électoral liée à des agendas cachés plutôt qu’au souci de contribuer positivement à la réussite des opérations électorales. Pour la CENI, la non-tenue des élections dans le délai constitutionnel aurait conduit le pays à une situation de vide juridique aux Conséquences non maitrisées.
  12. Aux termes de ses propres investigations, la CENI a relevé un comportement incivique dans le chef de quelques candidats en compétition ainsi que de la part de certains agents électoraux. C’est ce qui ressort de la Décision n° 001/CENIWAPI2024 du 05 janvier 2024 par laquelle la CENI a annulé les élections législatives et provinciales dans les circonscriptions électorales de Masimanimba (Province du Kwilu) et de Yakoma (Province du Nord-Ubangi) ainsi que les suffrages de certains candidats. En ce sens, plusieurs missions d’enquête sont à pied d’œuvre dans certaines circonscriptions électorales, notamment Budjala, Bomongo, Kole, Luebo, Mweka et Tshikapa.
  13. La CENI a continué à recevoir d’innombrables dénonciations et la commission d’enquête a essayé, dans la mesure du possible, de les recevoir pour examen. Au-delà des cas déjà sanctionnés, la CENI a initié des actions disciplinaires appropriées à l’encontre de son personnel et se réjouit des initiatives prises par les instances judiciaires compétentes, notamment la Cour de Cassation, pour engager des poursuites contre toutes les personnes soupçonnées d’avoir enfreint les prescrits du cadre légal et règlementaire régissant l’organisation des élections en République Démocratique du Congo.
  14. S’agissant de la demande de mise en place d’une Commission mixte pour les enquêtes, la CENI rappelle qu’en vertu de son pouvoir régulateur du processus électoral, elle peut se saisir et être saisie de toute question relevant de sa compétence et en délibérer en toute indépendance. Il s’agit notamment des cas de violation des dispositions légales et règlementaires touchant aux’ questions électorales (Article 29 de la Loi organique sur la CENI). Cette prérogative est exclusive.
  15. En ce qui concerne la cartographie des bureaux de vote, une séance de travail avait eu lieu le 16 novembre 2023 entre la délégation de la MOE CENCO-ECC et la CENI. A cette occasion, de plus amples explications avaient été fournies par la CENI. La délégation de la CENCO s’est rendue compte que des corrections avaient été apportées. A plusieurs reprises, la CENI n’a cessé de communiquer sur le nombre des bureaux de vote planifiés, soit 75 478 dont 75 456 sur le territoire national et 22 dans les 5 pays à l’étranger.
  16. Au sujet de l’élection des Députés Nationaux, la CENI rappelle qu’il s’agit d’un scrutin proportionnel des listes ouvertes à une seule voix préférentielle avec application de la règle du plus fort reste. Dans ce système, la participation à l’attribution des sièges est soumise à l’atteinte préalable d’un seuil légal de représentativité de 1%, calculé sur base des suffrages valablement exprimés sur l’ensemble du territoire national (Articles 118 et 119 de la Loi électorale).
  17. Il sied de rappeler que la composition de l’Assemblée nationale est tributaire des éléments ci-après: a) L’atteinte du seuil légal de représentativité de 1% du suffrage valablement exprimé sur l’ensemble du territoire national;
  18. b) Le candidat le mieux élu ayant totalisé la moitié des suffrages de sa circonscription électorale;
  19. c) Des suffrages obtenus par chaque liste dans les différentes circonscriptions électorales ;
  20. d) Le système proportionnel de liste dans les circonscriptions plurinominales ou majoritaire simple dans les circonscriptions uninominal.

Le score réalisé par les différents candidats, partis et regroupements politiques, aussi bien du pouvoir que de l’opposition, est la résultante de la combinaison de ces éléments ci-haut cités.

  1. A ce jour, la CENI a publié, en toute transparence et en détail, les résultats de l’élection des Députés Nationaux. Cette publication porte sur, entre autres, la fiche de détermination du seuil de représentativité, la liste des meilleurs élus à la Députation Nationale, la liste des Députés Nationaux proclamés provisoirement élus et la liste globale des candidats à la Députation Nationale avec leurs scores respectifs, pour ce qui est des partis et regroupements politiques ayant atteint le seuil de représentativité. La CENI va, à l’issue de toutes les vérifications et confirmations d’usage, publier les résultats désagrégés bureau de vote par bureau de vote, comme cela avait été déjà réalisé pour l’élection présidentielle.
  2. En conclusion, tout pays se construit sur base de la Loi. La CENI travaille conformément au cadre légal régissant les élections ainsi qu’aux normes et bonnes pratiques internationales. Elle réaffirme son pouvoir régulateur des processus électoraux et référendaire ainsi que son indépendance. Elle exhorte toutes les parties prenantes à s’acquitter de leurs obligations légales et à œuvrer pour la promotion de la paix et de la cohésion nationale.
  3. En définitive, la CENI invite les Evêques membres de la CENCO à se concentrer sur le devoir primordial de moraliser la population en général et les acteurs politiques en particulier, conformément à leur mission de formation des consciences par l’évangélisation et l’éducation.

Patricia NSEYA MULELA, Rapporteur

 




Maroc : Pionnier spatial en Afrique et un horizon d’innovation

Au Maroc, le cataclysme sismique qui a secoué la région du Haouz et dans le Haut Atlas le 8 septembre 2023 a révélé avec une clarté saisissante l’essentielle contribution des technologies spatiales dans le cadre de la gestion des crises et des désastres naturels. 

Cet événement tragique a également mis en exergue la nécessité impérieuse pour les nations de posséder des capacités spatiales souveraines, tout en éveillant la conscience publique sur les enjeux stratégiques liés à ce secteur. Au Maroc, l’intérêt pour le domaine spatial précède largement ce sinistre. Le royaume s’est effectivement affirmé comme un pionnier dans l’espace au sein du continent africain.

Le Centre royal de télédétection spatiale (CRTS), véritable agence spatiale nationale du pays, joue un rôle prépondérant dans la gestion et la diffusion des images satellites au sein du territoire marocain. Cette prééminence est renforcée par la mise en orbite des satellites Mohammed-VI A et B, lancés en 2017 et 2018 respectivement, et destinés à des usages aussi bien militaires que civils.

Cette pertinence repose sur la fiabilité des données spatiales, leur fréquence de mise à jour inégalée grâce à des constellations composées de satellites fonctionnant de concert, ainsi que sur la qualité des informations recueillies par les capteurs à spectres multiples embarqués sur ces satellites. Les satellites recueillent une multitude de données essentielles dans divers domaines.

L’importance des technologies spatiales transcende largement les mesures définies dans les Conférences des Parties (COP) successives. Ces technologies s’avèrent essentielles comme moyens de détection des émissions de gaz à effet de serre. Elles jouent également un rôle déterminant divers autres domaines (imagerie, photographie de la Terre, surveillance des catastrophes naturelles, télédétection, communication, navigation et géolocalisation, astronomie et observation spatiale, surveillance militaire et renseignement, recherche scientifique…).

Pour en revenir au contexte économique national, notamment dans les secteurs clés de l’agriculture et de la pêche qui représentent près de 12% du PIB marocain, l’exploitation optimisée des données spatiales ouvre la voie à d’importantes améliorations de productivité. Cette utilisation judicieuse des données spatiales favorise un contrôle accru des ressources agricoles et halieutiques, dans un double objectif d’efficacité et de conservation durable.

L’aspect sécuritaire national n’est pas en reste. La nécessité de surveiller les activités du mouvement séparatiste du polisario au Sahara et de gérer les relations parfois tendues avec l’Algérie impose la mise en place de systèmes de surveillance nationaux robustes. Ce besoin a motivé le récent renouvellement des deux satellites de renseignement du Maroc, formalisé par un contrat signé à la mi-2023.

Cette nouvelle génération de satellites, désignée sous le nom OptSat-3000, promet des performances améliorées par rapport au deux derniers et une compatibilité avec la constellation d’imagerie radar italienne COSMO-SkyMed, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives en matière de traitement et d’analyse de données.

Ce renouvellement semble, en outre, marquer une déviation de la collaboration historique avec la France. En effet, il a été réalisé au détriment des partenaires traditionnels français, en particulier Airbus et Thales Alenia Space, concepteurs des satellites antérieurs. C’est la société israélienne Israel Aerospace Industries (IAI) qui aurait été choisie, sur fond de tensions diplomatiques entre la France et le Maroc.

A travers ce choix, c’est aussi la signature d’un accord de coopération pour l’établissement d’un centre d’excellence à l’Université de Rabat, destiné à stimuler la recherche et le développement dans le secteur spatial et à former des experts marocains. Avec la création de ce centre d’expertise, le Maroc se positionne en tant que futur acteur de poids dans l’industrie spatiale. La création de ce centre d’expertise n’est qu’une pièce du puzzle qui positionne le Maroc en tant que futur acteur de poids dans l’industrie spatiale.

Sur le front de l’industrie manufacturière, la proximité géographique avec l’Europe, combinée à l’existence de voies commerciales stratégiques, pourrait faire du Maroc un site privilégié pour le développement de l’industrie spatiale. Cette tendance est déjà observable dans le secteur automobile, où d’importants investissements des industriels dans les chaînes de production locales, conjugués à des coûts de production compétitifs, des accords de libre-échange en expansion et des procédures administratives simplifiées, confèrent au Maroc des atouts majeurs dans sa quête de devenir un hub d’innovation et de production dans le domaine spatial.

Mohamed Jaouad EL KANABI




CAN 2023 : les aigles se netralisent!

Après sa défaite surprise contre la Namibie (0-1), la les aigles du partage de la Tunisie n’ont pas pu faire mieux qu’un match nul samedi face aux aigles du Mali (1-1) à Korhogo à l’occasion de la 2e journée du groupe E de la CAN 2023. Sur la physionomie, les regrets seront plutôt maliens, mais le résultat ne fait clairement pas les affaires des Aigles de Carthage qui joueront leur destin mercredi face à l’Afrique du Sud. Les hommes d’Eric Chelle sont quant à eux quasiment qualifiés.

 

La Tunisie partait d’entrée à l’assaut de la défense adverse. Sur un coup franc tiré depuis la gauche, Anis Ben Slimane alertait Djigui Diarra au second poteau dès la deuxième minute de jeu (2e), suivi par Elias Achouri dont le centre dangereux était dévié en corner par Falaye Sacko devant Youssef Msakni (3e). Pourtant, c’est le Mali qui ouvrait le score contre le cours du jeu, grâce à Lassine Sinayoko. Servi dans la profondeur à gauche par Kamory Doumbia, l’attaquant de l’AJ Auxerre croisait sa frappe qui trouvait le poteau rentrant de Bechir Ben Said pour inscrire son 2e but dans cette CAN (0-1, 10e).

 

La Tunisie répond au Mali…

Alors qu’une défaite – la seconde de rang après celle face à la Namibie (0-1) – leur serait rédhibitoire dans l’optique de la qualification aux huitièmes, les Aigles de Carthage répliquaient dans un premier temps par une reprise de la tête sauvée sous la barre par Boubakar Kouyaté (18e). Puis par l’égalisation deux minutes plus tard signée Hamza Rafia. Après un une-deux-trois à gauche, Ali Abdi voyait son centre en retrait coupé victorieusement par l’ancien Lyonnais qui surgissait devant Sacko, lancé depuis l’arrière (1-1, 20e). Abdi aurait pu se muer en buteur dans la foulée suite à une remise de Ben Slimane, mais sa frappe n’accrochait pas le cadre (45e+2).

 

Si la Tunisie tentait de gêner son adversaire par un pressing haut après la reprise, elle se faisait chiper le cuir dans sa moitié de terrain. Ce qui ne profitait pas à K. Doumbia qui avait pourtant transpercé l’arrière-garde des Aigles de Carthage à l’aide d’un rush solitaire. Parvenu dans la surface, le milieu brestois tirait en effet à côté du poteau gauche de Ben Said (51e).

 

… et prend son premier point

Le rythme baissait ensuite sensiblement. Les Tunisiens, tirant la langue plus que leurs adversaires, laissaient le cuir aux Maliens. Butant eux sur le double rideau défensif adverse, ces derniers se signalaient en fin de match par Sinayoko. Ce dernier, coupant en bout de course un centre de l’arrière droit Hamari Traoré, enlevait sa reprise au-dessus (79e). L’une des rares occasions tunisiennes de cet second acte intervenait à l’initiative de Sayfallah Ltaief, lequel éliminait Kiki Kouyaté à gauche avant de voir sa frappe contrée par Sikou Niakaté (80e).

 

3e du groupe, la Tunisie prend son premier point et devra impérativement gagner son dernier match contre l’Afrique du Sud pour espérer accéder aux huitièmes. De son côté, le Mali, leader provisoire (4 pts, +2) devant la Namibie (3, +1) qui affronte les Bafana Bafana dimanche, peut aborder sereinement le match face aux Brave Warriors lors de la troisième journée.




2ème mandat Fatshi : Jules Alingete doit renforcer la patrouille financière pour aider le chef de l’État à réaliser son programme quinquennal. ( Tribune de Didier MBONGOMPASI). 

Le 20 décembre 2023, Félix Tshisekedi a été réélu pour un second mandat à la tête de la République démocratique du Congo (RDC), avec 73% des voix, selon les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Le 20 janvier , il a prêté serment devant la Cour constitutionnelle, en présence de plusieurs chefs d’État africains et de représentants de la communauté internationale. Dans son discours d’investiture du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo le 20 janvier 2024 a été un moment crucial pour l’avenir de la République démocratique du Congo. Dans ce discours, le président a clairement indiqué son intention de rassembler le peuple congolais autour de valeurs communes telles que l’unité, la réconciliation et le progrès. Il a souligné la nécessité de renforcer les institutions du pays tout en insistant sur la lutte contre la corruption, un fléau qui entrave le développement socio-économique.

, il a réaffirmé sa volonté de poursuivre les réformes engagées lors de son premier quinquennat, notamment dans les domaines de la sécurité, de la diplomatie, de l’économie et de la gouvernance.

Parmi les priorités du président Tshisekedi, figure la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics, qui gangrènent le pays depuis des décennies et freinent son développement. Pour mener à bien cette mission, il s’appuie sur l’Inspection générale des finances (IGF), un organe de contrôle administratif et financier rattaché à la présidence de la République. À la tête de l’IGF, il a nommé en juillet 2020 Jules Alingete Key, un économiste et expert-comptable de renom, qui s’est révélé être son “arme fatale” contre les pratiques frauduleuses dans le secteur public.

Depuis sa nomination, Jules Alingete Key a mené plusieurs enquêtes et audits dans les institutions et entreprises publiques, mettant à jour des cas de mauvaise gestion, de surfacturation, de détournement, de corruption, de blanchiment d’argent et d’évasion fiscale. Il a également initié des actions judiciaires contre les auteurs présumés de ces infractions, quels que soient leur rang ou leur appartenance politique. Parmi les personnalités visées par l’IGF, on peut citer l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo, accusé de détournement de fonds destinés à l’indemnisation des victimes de la zaïrianisation, l’ancien ministre des Finances Henri Yav Mulang, soupçonné de fraude fiscale, ou encore l’ancien directeur général de la Société nationale d’électricité (SNEL), Jean-Bosco Kayombo, poursuivi pour détournement de plus de 200 millions de dollars.

Le travail de l’IGF a permis de récupérer des sommes importantes pour le Trésor public, contribuant ainsi à l’amélioration des recettes de l’État et à la réalisation des projets de développement. Selon Jules Alingete Key, l’IGF a mobilisé plus de 2 milliards de dollars en 2021, soit plus de 10% du budget national. L’IGF a également contribué à l’assainissement du climat des affaires, en facilitant la numérisation des procédures administratives et fiscales, en renforçant la transparence et la traçabilité des opérations financières, et en sensibilisant les acteurs publics et privés sur les méfaits de la corruption. La révision du contrat Chinois qui va permettre au Chef de l’État de désenclaver les territoires grâce fond d’une projet SICOMINES,qui devrait atteindre un montant global de 7 milliards de dollars américains.

Le travail de l’IGF a été salué par le président Tshisekedi, qui a déclaré lors de son discours sur l’état de la nation le 13 décembre 2023 : “Nous sommes le régime qui a mobilisé le plus des ressources financières notamment avec un budget de 16 milliards de dollars américains. Cela veut dire qu’on a réduit les détournements. Nous avons travaillé pour juguler ces pratiques de la corruption. L’IGF à qui j’ai donné un pouvoir régalien a fait un travail très appréciable”. Le travail de l’IGF a également été reconnu au niveau international, où il a valu à Jules Alingete Key plusieurs distinctions, dont le prix de l’ambassadeur de la paix décerné par l’Observatoire africain de la sanction positive et valeur de la paix (OASP) en février 2021.

Aujourd’hui, alors que Félix Tshisekedi entame son second mandat, il peut compter sur cet instrument de lutte contre la corruption et son chef Jules Alingete Key pour poursuivre son combat contre les antivaleurs et pour instaurer un État de droit et une bonne gouvernance en RDC. Il devra toutefois faire face à plusieurs défis, notamment le renforcement de l’indépendance et de l’efficacité de la justice, la consolidation de la paix et de la sécurité, la relance de la croissance économique et la réduction de la pauvreté.

 

DMK




Fortunat Ndambu et Dr Étienne Tshimanga adressent un message de félicitations au Président Félix Tshisekedi 

Le Conseil d’Administration, la Direction Générale et l’ensemble du Personnel de l’0ffice Congolais de Contrôle ont le réel plaisir et le grand honneur de vous présenter leurs sincères, vives et chaleureuses félicitations à l’occasion de votre seconde investiture à la magistrature suprême de la République démocratique du Congo.

Pour M. Fortunat Ndambu et Dr Étienne Tshimanga, respectivement Directeur général et président du Conseil d’administration de l’Occ qui signent ce message, cet heureux et important événement qui marque le début d’une nouvelle mandature où la Prospérité, l’Unité et la sécurité » seront le leitmotiv, nous offre l’opportunité, de vous exprimer, encore une fois, la détermination de l’0ffice Congolais de Contrôle de vous accompagner dans la réalisation de la grande ambition que vous nourrissez pour notre pays.

«  En votre qualité de Rassembleur et de Pacificateur, nous restons convaincus que ce second mandat que vous venez de remporter avec brio, vous permettra à coup sûr de faire évoluer votre grandiose ouevre de modernisation de ce beau pays », indiquent-t-ils.

Plaise à l’Eternel vous combler de toutes ses bénédictions pour que vous conduisiez à bon port la République Démocratique du Congo que nous voulons tous réellement unie, forte et prospère.




CULTE DU DIMANCHE 21JANVIER 2024,/DEDICACE 2024 AVEC PAST.FRANÇOIS MUTOMBO VH




« La guerre est aujourd’hui en soi un crime contre l’humanité »

Je vous salue tous, Romains et pèlerins d’Italie et de nombreuses parties du monde.

Je salue en particulier les membres de l’Hermandad Sacramental de Nuestra Señora de los Remedios, de Villarrasa (Espagne).

N’oublions pas de prier pour les victimes du glissement de terrain en Colombie, qui a fait de nombreuses victimes.

N’oublions pas non plus ceux qui souffrent de la cruauté de la guerre dans de nombreuses régions du monde, en particulier en Ukraine, en Palestine et en Israël. Au début de l’année, nous avons échangé des vœux de paix, mais les armes ont continué à tuer et à détruire. Nous prions pour que les responsables de ces conflits réfléchissent au fait que la guerre n’est pas le moyen de les résoudre, car elle sème la mort parmi les civils et détruit les villes et les infrastructures. En d’autres termes, la guerre est aujourd’hui en soi un crime contre l’humanité. Ne l’oublions pas : la guerre est en soi un crime contre l’humanité. Les peuples ont besoin de paix ! Le monde a besoin de paix ! J’ai entendu il y a quelques minutes, dans l’émission « À son image », le P. Faltas, vicaire de la Custodie de Terre Sainte à Jérusalem : il a parlé de l’éducation à la paix. Nous devons éduquer à la paix. Vous voyez bien que nous ne sommes pas encore – toute l’humanité – suffisamment éduqués pour arrêter toute guerre. Prions toujours pour cette grâce : éduquer à la paix.

Je vous souhaite à tous un bon dimanche. N’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir !




Nicaragua : 19 ecclésiastiques libérés, expulsés pour leur foi et accueillis au Vatican ce dimanche 

Dimanche 14 janvier 2024, 19 prêtres et séminaristes ont été libérés au Nicaragua et expulsés vers le Vatican. Parmi eux figurent Mgr Isidoro Mora, évêque Siuna, arrêté fin décembre, ainsi que Mgr Rolando Alvarez, évêque de Matagalpa, qui était emprisonné depuis février 2023 et condamné à 26 ans de prison.

La libération des 19 représentants de l’Église catholique a été annoncée par les médias locaux avant d’être confirmée par le gouvernement de Managua. Tous, sauf un qui reste au Venezuela, sont arrivés à Rome ces dernières heures et ont été accueillis par le Saint-Siège.

En octobre dernier, 12 prêtres nicaraguayens avaient déjà été libérés de prison et avaient été accueillis par le Saint-Siège. Depuis leur arrivée à Rome, ils sont hébergés dans des structures diocésaines.

Le déferlement des arrestations au Nicaragua, opérées par la dictature du président Ortega, est une grande préoccupation pour le Saint-Père. Les ecclésiastiques du pays sont arrêtés régulièrement pour leur foi et leur fidélité à l’Évangile.

Lors de la prière de l’Angélus du 1er janvier dernier, le pape François avait appelé le monde à la prière pour les catholiques du Nicaragua : « Je suis avec une vive préoccupation de ce qui est en train de se passer au Nicaragua, où évêques et prêtres ont été privés de leur liberté. J’exprime à leur égard, à l’égard de leurs familles et de toute l’Église dans le pays, ma proximité dans la prière. »

Ils sont 203 prêtres et religieux expulsés, bannis ou interdits d’entrée au Nicaragua depuis 2018, selon le journal le Monde.




Réélection du Président Tshisekedi : Les méandres d’une victoire légendaire

Les élections du 20 décembre dernier sont l’aboutissement d’une volonté politique ferme du Président Tshisekedi et d’un processus laborieux qui était émaillé de beaucoup d’anicroches. Plus de deux ans et quatre mois s’étaient écoulés pour que finalement un accord soit trouvé entre les confessions religieuses, structure habilitée à porter la candidature du Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante. Après le feuilleton Malonda, finalement, c’est la candidature de M. Kadima qui sera présentée pour nomination par le Président de la République. Encore une fois, des voix se sont levées pour discréditer le nouveau patron de la CENI prétextant qu’il serait un proche du Président Tshisekedi. Fort heureusement, jusqu’à ce jour, aucun élément probant n’a été présenté pour justifier ces allégations.

Ainsi, le Bureau de la CENI a dû s’atteler à tout mettre en œuvre pour soumettre à la classe politique un calendrier électoral respectueux du délai constitutionnel. C’est donc ce calendrier qui a fixé la date du 20 décembre 2023.

Du reste, il faut se demander si toutes ces tergiversations autour de la désignation des dirigeants de la CENI n’avaient pour mobile que le souci de perfectionner le processus électoral ou encore que cela était le résultat d’une subtilité subversive émanant des officines politiques en quête de positionnement !

En effet, depuis plusieurs décennies, la classe politique congolaise était habituée à accéder aux responsabilités publiques par des voies non démocratiques. A cet effet, des crises artificielles étaient souvent créées, pour permettre à des groupes d’individus d’avoir droit au chapitre.

Cependant, durant près de deux années, les regards des politiciens étaient plus focalisés sur un probable dialogue que sur le calendrier électoral publié par la CENI. Cette culture de dialogue, concertation, conférence débouchant au partage du pouvoir a été à la base de l’impréparation de la majorité d’acteurs de l’opposition à ces élections.

Pourtant, tout au long de ce processus, le Président Tshisekedi s’est distingué par son attitude combien républicaine. Qu’il s’agisse de certaines initiatives telle que la proposition de la loi Tshiani qui préconisait que le candidat à l’élection présidentielle soit issu de père et de mère congolais ou de la requête qui sollicitait l’invalidation de certaines candidatures dont celle du candidat Moïse Katumbi, le Président Tshisekedi avait laissé les instances habilitées faire leur travail, et ce, loin de toute ingérence politique.

Avant le lancement de la campagne électorale, la CENI avait mis en place un cadre d’échanges censé permettre à la celle-ci d’éclairer la lanterne des candidats à l’élection présidentielle sur le déroulé des activités électorales. Aussi, elle s’est fait le devoir de recevoir les plaintes, avis et suggestions des différents candidats. Là encore, le Président Tshisekedi a eu à donner une grande leçon d’humilité à ses challengers. Il s’est soumis aux exigences de la CENI comme tous les candidats présents.

Une autre institution qui a un rôle majeur à jouer tout au long du processus électoral en RDC, c’est la Cour Constitutionnelle. Cette plus haute instance judiciaire de notre pays a été mise à l’épreuve à plusieurs reprises.

Lors de la publication de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle, tout le monde s’attendait à l’invalidation de la candidature de M. Katumbi. Pourtant, la cour confirmera sa candidature. A cette occasion, le candidat Katumbi avait même jeté des fleurs à cette instance. Fort malheureusement, quelques temps après, c’est le même candidat qui remet en question la légitimité de ladite cour, avant même qu’elle n’intervienne dans le cadre des missions électorales lui assignées par la Constitution.

Les méandres de la victoire légendaire du Président Tshisekedi.

Une élection est avant tout une affaire d’homme, de vision et d’action.

L’homme : l’humanisme du Président Tshisekedi ne fait l’ombre d’aucun doute dans l’opinion. Avec lui, le mythe du dirigeant transcendantal a cédé la place à la réalité du dirigeant qui émane du peuple et y demeure attaché. Simplicité, sociabilité, humilité et disponibilité sont ses traits qui ont marqué l’opinion.

Il faut ajouter à cela, l’ancrage politique évident du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo consécutif à la longue lutte politique de son parti, l’UDPS et son leader Etienne Tshisekedi wa Mulumba d’heureuse mémoire.

C’est grâce à cet ancrage que Kinshasa, la capitale de la RDC, de tout temps bastion de l’opposition, a accordé un suffrage massif au Président Tshisekedi.

La vision : Depuis la nuit des temps, les élections en RDC constituent un enjeu de survie nationale.

Pour ce faire, la nation a comme jauge à l’égard des différents candidats leurs prises de position, notamment sur les questions majeures de l’heure, le cas échéant, l’identification du Rwanda comme agresseur de la RDC et les voies de solution à apporter. A cette problématique, le Président Tshisekedi est resté égal à lui-même. Ainsi, il sied de relever que le caractère dubitatif du candidat Katumbi sur cette question l’a sérieusement desservi.

L’action : la stratégie mise en place par le Président Tshisekedi a été déterminante.

Le Président Tshisekedi a disposé d’une machine politique à plusieurs tentacules. Plusieurs leaders de l’Union Sacrée ont fait le tour de la république pour lui baliser la voie. Dans ce cadre, le travail titanesque abattu par JP Bemba dans l’équateur, le Kwilu, le Mai-Ndombe etc. est à saluer. Les grandes mobilisations réalisées par M. Bahati, M. Kamerhe, M. Lihau, M. Paluku, M. Mohindo pour ne citer que ceux-là, sont à placer à l’actif de ce succès.

En outre, le Président Tshisekedi s’est livré à toutes les tribunes pour attirer l’attention du peuple sur les enjeux de l’heure ainsi que sur les acquis à consolider.

Le Président Tshisekedi est allé partout, non seulement pour battre campagne, mais aussi, pour écouter le peuple. Pour beaucoup de congolais, c’était une première fois de voir le Président de la République dans certaines entités territoriales du pays.

Ainsi, le 20 décembre, jour tant attendu est finalement arrivé. Pour beaucoup, cette date n’incarnait qu’une chimère. Malgré toutes les assurances apportées par la CENI, plusieurs leaders avaient réussi à convaincre beaucoup de congolais d’un probable report de ces élections.

Prenant tous les sceptiques au dépourvu, le 20 décembre est apparue dans plusieurs états-majors comme une surprise désagréable, cela simplement parce que les gens ne préparaient pas les élections, mais plutôt un dialogue visant le partage du pouvoir.

C’est en fin de cette journée que même les sceptiques s’étaient rendus compte qu’il faudra inventer un autre narratif que celui de la non organisation des élections.

Jamais telle convergence ne s’est autant dégagée dans les différents rapports des missions d’observation des élections lors d’un scrutin. Dans leur quasi majorité, les missions d’observation électorale ont salué la tenue de ces élections. Qu’il s’agisse de la mission d’observation de UE, de celle de la SADC, de la CEAC ou des missions diplomatiques, il ressort de leurs rapports que les élections étaient bonnes et apaisées. Toutes ces structures s’accordent sur une côte largement au-dessus de la moyenne.

En outre, lors des cycles électoraux précédents, nous étions habitués à voir les ressortissants étrangers être évacués. Ceux qui restaient en RDC étaient soumis à un régime sécuritaire très restrictif.

Rien de tout ça n’a été constaté. Le caractère apaisé des élections du 20 décembre dernier a été un élément déterminant dans l’agir tant des nationaux que des étrangers qui vivent en RDC.

Plusieurs chancelleries installées en RDC, souvent critiques à l’endroit des administrations électorales congolaises ont communiqué dans le sens à saluer la bonne tenue de ces élections.

Par ailleurs, il a été fait mention des difficultés logistiques qui ont été à la base du retard enregistré dans le lancement du vote. Cela a eu pour conséquence la prolongation du vote aux jours suivants.

Outre le retard constaté dans le lancement du vote, il y a eu quelques cas d’irrégularités. Cependant, toutes ces missions s’accordent sur le fait que l’ampleur ne saurait remettre en question les suffrages exprimés en faveur du candidat Tshisekedi.

Face à cette évidence du vote massif en faveur du Président Tshisekedi par les congolais, les opposants ont affiché plusieurs postures contradictoires.

Il sied de rappeler que la non-participation des opposants aux élections était la première option prise par eux. Ensuite, ils avaient conditionné leur participation à l’audit du fichier électoral. Enfin, ils avaient pris la décision de participer aux élections suivant le calendrier de la CENI.

A la clôture du vote du 20 décembre, les premières déclarations scandant victoire venaient de l’opposition, violant ainsi le code d’éthique auquel les candidats avaient souscrit auprès de la CENI. Le caractère artificiel et non persuasif de l’enthousiasme de certains leaders de l’opposition en disait long.

D’autres opposants par contre, le soir du vote, avaient demandé, sans toute autre forme de procès, l’annulation de ces élections.

La publication des premières tendances des résultats par la CENI a commencé à mettre au grand jour ce que ces différents leaders de l’opposition savaient déjà.

D’où, des revendications croisées et le changement de ton dans les discours des opposants.

L’opprobre jeté sur les institutions censées proclamer les résultats provisoires et définitifs ;

Des appels au soulèvement populaire lancés par les opposants pour obtenir l’annulation des élections etc.

Malgré tous les appels au soulèvement de la population contre ces résultats, la quiétude règne dans le chef de la population.

En outre, il faut épingler la vague des messages des félicitations des Etats de la sous-région, des Etats de la région et de la communauté internationale.

Du Président Hakainde de la Zambie, en passant par le Dr Lazarus Chakwera du Malawi, Macky Sall du Sénégal, Faure Essozimna Gnassingbe du Togo, Joao Lourenco de l’Angola, le Roi Mohammed VI du Maroc, Akinwumi A. Adesina de la BAD etc.

La Chine, la France, la Belgique, la Russie etc. ne sont pas en reste

Ainsi, la date du 20 décembre 2023 a vécu et le peuple a suivi l’option du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, celle de consolider les acquis en évitant de faire un saut vers l’inconnu ou de repartir à zéro.

 

Tina Salama, Porte-parole du Président de la République




Kabasele Tshimanga dénonce le coup monté par la CENI contre l’AESP-A

Aux petites heures du dimanche 14 janvier 2024, la Commission Électorale Nationale Indépendante, CENI, a publié les résultats provisoires des législatives nationales.

Comme il fallait s’y attendre, ces résultats sont contestés de part et d’autre.

Dans le cas du Regroupement Politique AESP-A, une situation anormale a été constatée. Ce regroupement politique dont les partis sont membres de l’Union Sacrée de la Nation, a figuré parmi les 44 partis ou regroupements ayant atteint le seuil d’éligibilité d’un pour cent recommandé par la loi électorale. Malheureusement, l’AESP-A s’est retrouvée sans aucun élu. Cette situation inexplicable a poussé le Président National de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, le Sénateur honoraire Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, en tant que membre de la Conférence des Présidents d’AESP-A, à donner son point de vue personnel.

D’entrée de jeu, il exprime sa surprise : “La CENI est terrible. Elle vous aligne sur la liste des partis et regroupements ayant atteint le seuil d’éligibilité, mais refuse de vous attribuer les sièges y afférents. C’est du jamais vu! Un autre paradoxe est de voir les partis et regroupements qui ont eu moins de suffrages qu’AESP-A obtenir des sièges. Personne ne peut nous expliquer ce qui arrive à notre regroupement.”

Et de poursuivre : “À mon humble avis, il s’agit d’un coup monté contre l’AESP-A par la CENI. Car, le sort réservé à notre regroupement est injuste.”

Il ajoute :”Les candidats de l’UDS, mon parti politique, qui se sont mieux placés à Lukunga, Tshangu, Tshikapa et ailleurs, ont été écartés arbitrairement au profit des concurrents moins performants. Allez-y comprendre quelque chose!”

En guise de conclusion, il préconise la saisine de la Cour Constitutionnelle : “Face à cette injustice flagrante, il n’y a qu’une seule solution qui se présente à mes yeux. Je propose à notre regroupement de saisir, sans tarder, la Cour Constitutionnelle, laquelle est habilitée à trancher les contentieux nés des législatives nationales avant de proclamer les résultats officiels.”

Propos recueillis par

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp