Rééquilibrage du contrat chinois: Voici le contenu du compromis trouvé

Infrastructures

Avant le rééquilibrage du contrat chinois, seulement 3 milliards USD étaient destinés pour les infrastructures avec un délai de déblocage non fixé. Aujourd’hui, 7 milliards USD à mobiliser rien que pour les routes nationales avec des décaissements obligatoires annuels de 324 millions USD/an, soit +1.250% par rapport aux décaissements annuels d’avant.

En 15 ans, la RDC a bénéficié des infrastructures d’une valeur de 822 millions USD, à raison de 26 millions USD/an. Rien que pour 2024, la Rdc va bénéficier de 624 millions USD en deux tranches (janvier et mai 2024). Cela représente (en une année) 76% de la valeur totale des infrastructures financées en 15 ans.

Sicohydro – Barrage de Busanga

Avant la rénégociation, concernant le barrage de Busanga, c’était une copropriété : à 75% de la partie chinoise ; à 15% d’une société congolaise dont le propriétaire n’a jamais été identifié ; à 7% de la SNEL ; et à 3% de la Gécamines. Ce Barrage a couté 570 millions USD financés totalement par SICOMINES. Directeur Général et Directeur Général Adjoint étaient chinois.

A ce jour, il y a eu relèvement des parts de co-propriété de l’Etat dans le barrage : RDC : 40% de parts (à répartir entre SNEL, Gécamines et Portefeuille). Partie chinoise : 60% de parts. Le chiffre d’affaire annuel de Busanga est de +100 millions USD. Les 40% de la RDC constituent une minorité de blocage dans la prise de décisions (possibilité de faire basculer la majorité dans certaines décisions). Attribution à la RDC du poste de DGA et de 5 Administrateurs sur les 11 que compte le Conseil d’Administration.

Réajustement d’Intérêts dans SICOMINES

Avant les discussions, les bénéfices étaient partagés à concurrence de 68% pour les chinois et 32% pour la Gécamines. Rien n’était prévu en termes de royalties. Donc, zéro Franc Congolais ou Dollar américain n’a été versé à la RDC. A ce jour, il y a eu répartition de 68% pour les chinois et de 32% pour la Gécamines est maintenue avec deux modifications : Avant répartition de bénéfices, 35% sont prélevés pour financer les routes ; Sur le reste (soit 65%), la partie chinoise prend 68% et la Gécamines 32%. En plus, la SICOMINES verse au Gouvernement Congolais de 1,2% du chiffre d’affaires évalués à 2 milliards USD. Cela représente 24 millions USD/an à verser au compte du Trésor Public

Commercialisation

Exclusivité de la vente de la production minière était accordée à la partie chinoise qui fixait les prix selon son client. Répartition de la vente de la production minière à concurrence de 68% pour la partie chinoise et de 32% pour la Rdc.

Obligation pour la Gécamines de s’assurer que la vente de la totalité de production minière (100%) se fasse au plus offrant et à juste prix.

Postes de Direction dans SICOMINES

Il était constaté une concentration des pouvoirs au poste de Directeur Général dédié aux chinois. Poste de Directeur Général Adjoint dédié à la RDC (sans pouvoir de signature ni d’intérim). Postes de Directeur Financier et Directeur Technique réservés aux chinois.

JMNK




L’Algérie s’enfonce un peu plus dans le ridicule en tentant de s’approprier le patrimoine culturel marocain devant un représentant de l’UNESCO

Le 29 janvier, la ministre algérienne de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a reçu à Alger Éric Falt, représentant et directeur de l’UNESCO pour le Maghreb, dont les bureaux sont basés à Rabat. L’occasion pour la ministre, nommée à ce poste en février 2022, de faire montre de l’inculture et de la mauvaise foi qui règnent au sein des plus hautes instances de l’État en Algérie. Et pour cause, celle-ci a réussi le pari d’exposer, devant l’un des représentants de cette organisation, la méconnaissance des règles de l’UNESCO, mais aussi un programme culturel basé sur le plagiat et la dépossession culturelle.

Nous sommes le 29 janvier 2024, à Alger, dans les locaux du ministère algérien de la Culture et des Arts. Ce jour-là, Soraya Mouloudji, ministre algérienne de la Culture, reçoit Éric Falt, qui occupe depuis le 1er octobre 2022 le poste de directeur de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) à Rabat et de son représentant auprès du Maroc, de l’Algérie, de la Libye, de la Mauritanie et de la Tunisie.

Lors de cette réunion, somme toute assez exceptionnelle en Algérie, le ministère a annoncé, par voie de communiqué, que ladite rencontre a porté sur les moyens de renforcer la coopération entre le ministère de la Culture et des Arts et l’UNESCO en matière de protection du patrimoine culturel. Et la représentante de ce ministère de «passer en revue les grands efforts déployés par l’Algérie afin de protéger, préserver et valoriser son patrimoine culturel matériel et immatériel».

Le ministère de l’(in)culture et de l’art de se décrédibiliser

Ainsi donc, peut-on lire dans la presse locale, il s’agissait aussi d’examiner «certaines questions relatives à l’inscription de nouveaux sites et biens culturels algériens sur la liste du patrimoine mondial et à la préparation de dossiers sur le patrimoine culturel immatériel, en vue de leur inscription sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité».

La lecture de la presse algérienne, qui reprend en chœur ce communiqué officiel, n’en dit pas davantage quant à ces «biens culturels» et aux dossiers qui feront l’objet, annonce-t-on, d’une inscription à l’UNESCO. Pour en savoir plus, il faut écouter le discours tenu par la ministre de la Culture suite à cette réunion avec Éric Falt, lors d’une conférence de presse annonçant «l’ouverture des sessions nationales sur la révision du système juridique lié à la protection du patrimoine culturel».

Celle-ci annonce ainsi, avec aplomb, la prochaine inscription à l’UNESCO, en 2024, outre celle du haik et de la musique malouf… du zellige et du melhoun dits «algériens».

Des déclarations qui n’ont pas manqué de faire bondir les nombreux chercheurs et passionnés du patrimoine culturel, alors que le zellige, enregistré par le Maroc auprès du Bureau de la propriété intellectuelle, et que le melhoun a récemment été enregistré par le Royaume auprès de l’UNESCO .

Car outre la réappropriation culturelle éhontée à laquelle se livre encore une fois l’Algérie par le biais de ses représentants, ces déclarations sont surtout la preuve de l’ignorance flagrante de l’Algérie des procédures de travail multilatérales et du fonctionnement même de l’UNESCO. Quant au droit international dans ce domaine, et notamment la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de 2003, entrée en vigueur en 2006… elle aussi passe à la trappe!

Les annonces officielles de Soraya Mouloudji ne sont en fait que pures inventions. Et pour cause, détaille une source informée pour Le360, «il est impossible que l’UNESCO accepte l’inscription de ces éléments en 2024». En effet, poursuit cette même source, «le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se réunit une fois par an, accepte l’inscription d’un élément par pays une fois tous les deux ans».

Pour l’Algérie, qui a déjà enregistré le Raï à l’UNESCO, et prévoit d’enregistrer l’un de ses costumes traditionnels en 2024, et non le caftan comme le prétendent certains médias algériens, il est donc impossible d’ajouter tout autre élément à cette liste.

Enfin, non seulement la dernière réunion qui s’est tenue à Gaborone, au Botswana, «a vu l’enregistrement du melhoun comme patrimoine mondial dans les listes de l’UNESCO pour le Maroc, qui avait enregistré auparavant, en 2021, la Tbourida», mais l’organisation «ne peut pas non plus accepter l’inscription d’un élément déjà enregistré par un autre pays, comme c’est le cas du melhoun», poursuit-on.

Le Maroc, source d’inspiration inépuisable pour l’Algérie

Ces tentatives de réappropriation du patrimoine culturel marocain, qui sont devenues à ce point récurrentes de la part de l’Algérie qu’on ne s’en étonne même plus, ne sont pas la seule annonce de cette ministre. En effet, celle-ci a également annoncé, dixit l’agence de presse algérienne, examiner «l’importance du renforcement du Centre régional pour la préservation du patrimoine culturel immatériel en Afrique (CRESPIAF, NDLR), accueilli par l’Algérie».

L’annonce a de quoi faire sourire, pour peu que l’on se penche sur la genèse du CRESPIAF. Un centre placé sous l’égide de l’UNESCO, dont la création a été annoncée le 21 novembre 2013, l’ouverture en 2015, mais qui n’a commencé à exister qu’en… mars 2023.

Que s’est-il donc passé au sein du CRESPIAF en l’espace de dix ans? Rien, absolument rien. En revanche, concours de circonstances ou (mal)heureux hasard de calendrier, l’endroit s’est mystérieusement mis à exister moins de quatre mois après que le roi Mohammed VI, dans une lettre adressée aux participants de la 17ème session du Comité intergouvernemental de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, tenue à Rabat du 28 novembre au 3 décembre 2022, annonçait la création du Centre national du patrimoine immatériel.

Autre motif qui prête à sourire, à l’écoute de cette série d’effets d’annonces ubuesques, l’intention exprimée par la ministre lors de son entretien avec Éric Falt d’organiser, le 26 février 2024, au sein de ce centre sans âge ni identité, une conférence internationale sur le patrimoine culturel subaquatique, marchant ainsi dans les pas du Maroc.

Car, déjà, en mai 2023, était organisée, au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain de Rabat, une rencontre internationale sous le haut patronage du roi Mohammed VI, dans le cadre de la programmation de «Rabat, Capitale africaine de la culture», articulée autour du thème «le patrimoine subaquatique à l’ère des nouvelles technologies: solutions et défis». C’est d’ailleurs au cours de cet évènement que Mohamed Mehdi Bensaïd, ministre marocain de la Culture, annonçait la création du Centre national des études et des recherches sur le patrimoine subaquatique et appelait les chercheurs étrangers à apporter leur soutien à ce projet…

Ainsi, pour «renforcer» l’importance de cette coquille vide qu’est le CRESPIAF, centre censé être dédié à la promotion de la sauvegarde du patrimoine vivant en Afrique, mais qui n’a jamais œuvré en ce sens, la ministre algérienne de la Culture entend-elle appliquer cette recette largement répandue dans son pays: attendre que d’autres passent à l’action pour tenter de reproduire la même chose, en s’appropriant bien entendu la paternité de l’initiative. En Algérie, cela va de soi.

Par Zineb Ibnouzahir




Devant le corps diplomatique : Tshisekedi rejette tout dialogue avec Kagame

Après avoir fustigé l’occupation  d’une partie de la province du Nord-Kivu par la coalition composée des Forces de défense rwandaises « RDF » et du groupe terroriste M23, le président de la République a, devant le corps diplomatique réuni pour la cérémonie d’échange des  vœux, donné la position du  Gouvernement congolais qui se résume en quatre points. Pour Félix Tshisekedi, aucun dialogue ne peut et ne pourra intervenir avec l’agresseur tant qu’il occupera, quelle qu’en soit l’étendue, une portion de notre territoire. Et tant que cette situation perdurera, les FARDC demeureront, quoi qu’il en coûte, commises à leur poursuite ; et ce, jusque dans leurs derniers retranchements.

Comme chaque année depuis cinq ans, le président de la République honore cette tradition qui ne saurait être rendue plus belle sans la présence des diplomates. C’est donc une occasion passer succinctement en revue les faits ayant caractérisé la marche de notre Nation, notamment dans son rapport au monde extérieur, au cours d’une période donnée, ici l’année écoulée. Mais aussi elle nous donne la possibilité d’introduire la Communauté des Nations, aux projections et perspectives nouvelles dans lesquelles s’inscriront les relations entre notre pays et le reste du monde pour la nouvelle année qui commence.

Dans son allocution, le président de la République a noté que l’année 2023 a été marquée par de nombreux évènements et plusieurs faits marquants, notamment  les élections générales qui se sont tenues.

« Je ne pourrais m’appesantir sur la paix et la sécurité en Afrique, sans évoquer la crise sécuritaire qui sévit à l’Est de mon pays. Depuis près de 30 ans, des forces négatives ainsi que des groupes terroristes étrangers, sèment la mort et la désolation dans cette partie du territoire national », indique Félix Tshisekedi, qui ajoute que cette horreur, n’est toutefois pas imputable qu’aux seules forces négatives et terroristes, mais également à des Gouvernements, notamment celui du Rwanda dont la responsabilité dans cette tragédie a depuis de nombreuses années été établie.

Une position résumée en 4 points

S’agissant de cette crise, et particulièrement de l’occupation d’une partie de la Province du Nord-Kivu par la coalition composée des Forces de défense rwandaises, « RDF », et du groupe terroriste M23, la position de mon Gouvernement se résume en quatre points, à savoir :

Premièrement : mon gouvernement réitère le caractère non négociable de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo de même que le bien-être de ses populations.

Deuxièmement : le gouvernement rappelle son droit et son devoir de prendre toutes les dispositions requises pour défendre l’intégrité territoriale et la souveraineté de notre pays et sécuriser nos populations ainsi que leurs biens. Nul n’a le droit de l’en empêcher.

C’est pourquoi, en ma qualité de Commandant suprême de nos forces armées, je rassure, une fois de plus, qu’aucun effort ne sera ménagé pour obtenir le retrait des troupes rwandaises de notre territoire, l’éradication des groupes armés et la restauration de la paix dans toutes les zones en proie à l’instabilité.

Troisièmement : le gouvernement reste fermement attaché à la mise en application du plan de paix issu des processus de Nairobi et de Luanda, endossé par l’Union Africaine, et soutenu par les Nations Unies. Ce plan demeure la seule voie valable pour un règlement pacifique du conflit qui oppose notre pays à son agresseur : la République du Rwanda.

A cet égard, souligne le chef de l’Etat, la République Démocratique du Congo a respecté tous ses engagements souscrits dans le cadre de ce plan. Cependant, le Rwanda a, comme dans ses habitudes, manqué aux siens, en empêchant l’exécution du plan de paix de Luanda et de Nairobi. À ce jour, les forces de défense rwandaises continuent à opérer impunément et en violation du droit international sur notre sol — comme l’attestent les rapports des groupes d’experts de l’ONU sur l’insécurité à l’Est de la République Démocratique du Congo ainsi que les clichés tirés des drones de la MONUSCO et des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, « FARDC ».

Enfin, quatrièmement : un règlement du conflit, par les voies diplomatiques pourrait être envisagé avec le Rwanda ; cependant, pas dans n’importe quelles conditions. En effet, aucun dialogue ne peut et ne pourra intervenir avec notre agresseur tant qu’il occupera, quelle qu’en soit l’étendue, une portion de notre territoire. Et tant que cette situation perdurera, les FARDC demeureront, quoi qu’il en coûte, commises à leur poursuite ; et ce, jusque dans leurs derniers retranchements.

En d’autres termes, nous n’accepterons aucun compromis, quel qu’il soit, qui n’aurait d’autres objectifs que la sauvegarde de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de la stabilité de la République Démocratique du Congo. Aucun compromis, qui aura pour effet de porter atteinte aux droits inaliénables du Peuple congolais à la vie et à la pleine jouissance de ses richesses.

C’est pourquoi, il est impératif aujourd’hui, par-delà le soutien considérable et la ferme condamnation de cette agression étayée par les rapports du Groupe des Experts des Nations Unies, que la Communauté des Nations passe à l’action.

C’est ainsi qu’il a lancé un appel pressant aux instances onusiennes, à l’Union Africaine et aux organisations régionales pour que soient initiées des sanctions ciblées à l’encontre des responsables rwandais et ceux du mouvement terroriste du M23 qui s’adonnent à la violation de notre souveraineté. En l’absence de telles sanctions, conformément au droit international, le Rwanda et ses alliés persisteront dans leur défiance face à la stabilité internationale sans craindre de répercussions.

Avant de refermer ce chapitre consacré à l’évolution de la situation sécuritaire à l’Est de notre pays, il a exprimé sa satisfaction ainsi que celle de mon Gouvernement en rapport avec le plan de désengagement complet, progressif, ordonné et responsable présenté, par la MONUSCO au Conseil de sécurité des Nations Unies, et adopté à l’unanimité, le 20 décembre dernier, en vue du retrait définitif du contingent onusien déployé sur notre territoire. Je saisis cette occasion pour saluer, tout en les félicitant, le sens de responsabilité, l’esprit constructif et le réalisme des membres du Comité conjoint « Gouvernement congolais-MONUSCO », rédacteurs de ce plan.

« Je voudrais aussi saisir cette opportunité pour saluer le déploiement, dans la Province du Nord-Kivu, de la Force régionale de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe, « SAMIDRC » en sigle, venue en appui aux FARDC dans les opérations menées contre la coalition RDF-M23 », martèle-t-il.

Les six engagements

En ce début d’année, et au moment où le peuple congolais vient de me renouveler sa confiance, Félix Tshisekedi rassure tous nos partenaires, publics et privés, nationaux comme internationaux, de notre volonté à maintenir le niveau d’engagement, jusqu’ici enregistré, avec la Communauté internationale.

En effet, la République Démocratique du Congo demeurera un espace de coopération ouvert à tous partenariat gagnant-gagnant dans le strict respect des lois nationales, et conformes à son nouveau projet de société. Un projet de société conçu à travers six engagements, à savoir :

Premièrement, l’engagement à stimuler la création d’emplois en encourageant l’entrepreneuriat, particulièrement chez les jeunes ;

Deuxièmement, l’engagement à protéger le pouvoir d’achat des ménages en stabilisant l’inflation et en contrôlant le taux de change ;

Troisièmement, l’engagement à offrir plus de sécurité à nos concitoyens et d’assurer avec plus d’efficacité la sécurité et l’intégrité de notre territoire national.

Quatrièmement, l’engagement à diversifier et accroître la compétitivité de notre économie en mettant l’accent sur la transformation locale de nos produits agricoles et miniers, et en exploitant ainsi pleinement nos ressources nationales.

Cinquièmement, l’engagement à améliorer l’accès aux services de base, à travers notamment l’extension de programmes phares tels que ceux de la Couverture Santé Universelle, de la Gratuité de l’Enseignement ainsi que le Plan de Développement Local des 145 Territoires.

Et enfin sixièmement, l’engagement à renforcer l’efficacité de nos services publics afin de les rendre plus accessibles, réactifs et adaptés aux besoins des citoyens.

C’est donc à la lueur de ces engagements que se développera l’action gouvernementale au cours de cette nouvelle mandature. Cette mandature sera également celle de la réaffirmation, par le prochain Gouvernement, de notre engagement à lutter contre le réchauffement climatique, en accordant une attention particulière à la transition énergétique et à la matérialisation du projet de fabrication des batteries électriques poursuivi en partenariat avec la République de Zambie et soutenu par les Etats-Unis d’Amérique.

Avant de clore mon allocution, et faisant suite à l’expression de notre engagement à servir la Communauté des Nations, j’aimerais rappeler les deux candidatures exprimées par la République Démocratique du Congo, respectivement en qualité de membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies; candidature proposée par l’Union Africaine pour la période 2026-2027 ; et celle de membre du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies pour la période 2025-2026.

Les élections à ces postes auront lieu en 2025, pour le Conseil de Sécurité, et au cours de cette année, pour le Conseil des droits de l’Homme.

« Tout en espérant le soutien de vos capitales, je remercie à l’avance les pays membres pour l’attention qu’ils voudront bien porter à notre participation au système des Nations Unies », mentionne le Garant de la Nation, qui s’empresse à exprimer  sa gratitude envers la communauté internationale pour son soutien indéfectible et souhaite à l’occasion de ce nouveau quinquennat renforcer avec elle la coopération bilatérale et multilatérale dans tous les secteurs de la vie nationale.

JMNK




Kinshasa : Les travaux de l’ Aménagement du Rond-point Gambela lancés

Plusieurs petits travaux dans la ville de Kinshasa ont vu le jour depuis que le gouverneur intérimaire de Kinshasa avait pris le bâton de commandement.

Dans la commune de Kasavubu, l’acte vient d’être posé.
Les travaux viennent d’être lancés sur instruction du Vice Gouverneur de la ville province de Kinshasa.

“C’est sur instruction de Gérard Mulumba Gecoco”, insiste le Bourgmestre de Kasavubu Phinnées Massombo, qui soutient que “C’est pour l’intérêt de tous les habitants de ma municipalité”.

Pendant son intérim, Gérard Mulumba a été à l’origine de l’aménagement du Rond-point Huileries, mais aussi du lancement des travaux sur l’avenue Nguma au quartier Macampagne dans la commune de Ngaliema.

Jomik WANGA




CAN 2023 : le Mali rejoint la Côte d’Ivoire en quarts !

En tête depuis la 3e minute mais jamais vraiment parvenu à se mettre à l’abri malgré sa nette domination, particulièrement en première période, le Mali a remporté le derby face au Burkina Faso (2-1) ce mardi à Korhogo pour se qualifier en quarts de finale de la CAN 2023 après onze ans d’attente. Un autre derby sera au programme samedi face à la Côte d’Ivoire, pays-hôte !

Démarrage sur des chapeaux de roue pour le Mali. Au bout d’une séquence collective, les Aigles ouvraient en effet le score grâce à un but contre son camp d’Edmond Tapsoba. Suite à une reprise tête plongeante d’Amadou Haidara repoussée par le gardien Hervé Koffi à la base de son poteau gauche, le défenseur du Bayer Leverkusen renvoyait d’un malheureux geste réflexe du pied le ballon dans ses propres buts (1-0, 3e).

Alors que le Mali avait réussi à trouver le chemin du but sans besoin d’un seul tir cadré, le Burkina Faso réagissait par une tête non cadrée d’Issoufou Dayo sur un corner botté de la gauche (12e). Une dizaine de minutes plus tard, Bertrand Traoré répliquait par un coup franc de plus des 30 mètres, sans danger (23e), à une tentative lointaine non cadrée de l’avant-centre malien Noss Traoré (15e). C’était bien trop timide pour décourager les velléités offensives maliennes qui se multipliaient dans la foulée. À la suite d’une touche côté gauche, Lassine Sinayoko déclenchait un tir repoussé au premier poteau par Koffi (30e), puis butait de nouveau sur le portier du RSC Charleroi après avoir profité de la passivité de la défense adverse (36e). L’attaquant de l’AJ Auxerre finissait par trouver la faille, pour le bonheur du Mali qui creusait l’écart au tableau d’affichage au retour des vestiaires. Lancé à droite dans la profondeur à la suite d’une récupération haute, ce dernier plaçait en effet le ballon entre les jambes de Koffi au premier poteau (2-0, 47e).

Le Mali en quarts, malgré la VAR et Bertrand Traoré

Répondant dans un premier temps par une tête de Mohamed Konaté passant au-dessus (50e), les Étalons revenaient dans le match à la faveur d’un penalty accordé après visionnage de la VAR, en raison d’une main dans la surface de Boubakar Kouyaté. Bertrand Traoré transformait la sentence et inscrivait son troisième but du tournoi, tous sur penalty (2-1, 57e).Le Mali repartait aussitôt à l’abordage, par l’intermédiaire de Kamory Doumbia, qui en l’occurrence s’infiltrait à l’intérieur pour décocher un tir se logeant directement dans les bras de Koffi (63e). En face, les Burkinabè, revitaminés par la réduction du score, montaient d’un cran en attaque. Ils passaient ainsi proche de l’égalisation sur une reprise à bout portant de M. Konaté sur Djigui Diarra au premier poteau, suite à une touche jouée à droite (72e). Au bout du temps réglementaire, Dayo croyait même remettre les pendules à l’heure pour les Étalons en reprenant victorieusement de la tête un coup franc tiré depuis la droite, mais malheureusement pour lui, son but était refusé pour hors-jeu au départ de l’action (90e).

Après deux échecs consécutifs en 8es, le Mali accède ainsi aux quarts pour la première fois depuis 11 ans et rejoint son voisin et pays hôte, la Côte d’Ivoire, pour un derby prometteur. Le Burkina Faso, demi-finaliste de la dernière édition, quitte en revanche la compétition, les armes à la main.




Assemblée nationale : Voici les défis que compte relever le député national Donatien Bitini pour le développement du territoire de Bulungu au Kwilu (interview)

Certains élus nationaux affichent déjà leurs ambitions durant cette législature. C’est le cas du député national Donatien Bitini, élu du territoire de Bulungu dans la province du Kwilu.

Le désenclavement du territoire de Bulungu, son redémarrage économique et la construction des routes d’intérêt agricole, seront au centre du travail législatif du député national Donatien Bitini.

Il l’a dit au cours d’une interview accordée à votre média à l’occasion de l’ouverture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale le lundi 29 Janvier 2024.

“Moi en tant qu’élu du territoire de Bulungu, nous allons contribuer à voter des lois qui vont permettre à ce que nous puissions résoudre les problèmes et défis importants que nous avons dans notre pays ” a-t-il dit.

Il dresse un bilan sombre de l’histoire de son territoire depuis le pillage de la deuxième République.

“Le territoire de Bulungu aujourd’hui est pratiquement inexistant. Pourquoi ? Parceque les activités économiques qui faisaient nourrir ce territoire, qui dans le temps, faisait à ce que le territoire de Bulungu puisse produire beaucoup de produits agricoles, qui nourrissait la ville de Kinshasa et de Kikwit, qui faisait en sorte qu’on puisse approvisionner la ville de Tshikapa, aujourd’hui, ces circuits économiques n’existent plus ” s’est-il plaint.

Donatien Bitini compte plaider pour la remise en activité des bateaux de l’ex Onatra sur la rivière Kwilu pour permettre l’évacuation des marchandises. Il se lance également comme défi de pousser le gouvernement à mettre des moyens adéquats pour notamment financer les travaux de lutte anti-érosive à Bulungu mais aussi le défi social.

“Nous allons demander à ce que le pouvoir public puisse investir dans le domaine du social pour que notre territoire (ndlr: Bulungu) occupe à nouveau sa place d’avant les indépendances.

Derick Katola




Volley-ball : L’Euvokin publie les conditions d’éligibilité

Dans un communiqué de l’Entente Urbaine de Volley-ball de Kinshasa ‘’Euvokin’’parvenu à notre rédaction, elle informe le public et les personnes intéressées que conformément à l’article 11 du R.O.I de la FEVOCO, les dossiers à déposer au Secrétariat sont les suivants :

  1. Lettre manuscrite de dépôt de candidature
  2. Curriculum vitae
  3. Un certificat de résidence
  4. Pièces scolaires
  5. Carte électeur ou de service
  6. Attestation de prestation 10 $
  7. Formulaire de la candidature 5 $ à la DUSL
  8. Bonne vie et Mœurs
  9. N’avoir pas été frappé par une quelconque sanction grave
  10. Une farde chemise.

N.B : Pour le comité sortant, il faut :

  1. Lettre manuscrite de dépôt de candidature
  2. Formulaire de la candidature
  3. Caution non remboursable
  4. Attestation de prestation.

Antoine Bolia

 




Judo : En prévision du 1er championnat militaire d’Afrique centrale baptisé championnat de la Paix, Le Président du comité Technique national de Judo FARDC prie les clubs de Kinshasa de lui transmettre la liste de leurs meilleurs judokas

En prévision de la 1ère édition du championnat militaire d’Afrique Centrale dénommé ‘’Championnat de la paix’’, le comité technique national de judo des FARDC à travers son président Maître Aseli Axel Abumba Aka Chingili Changala, CN Yo Dan, demande à tous les clubs de Judo de Kinshasa de lui transmettre la liste de leurs meilleurs judokas pour la pré-sélection.

Ces listes sont attendues jusqu’au 15 du mois de février 2024. Passé cette date, toutes les listes qui parviendront en retard seront rejetées.

Il faudra noter que chaque club a un quota de 7 judokas hommes et 7 judokas dames seniors pour chaque catégorie de poids. Lieu de dépôt des listes : Dojo Jeshi Fardc dans l’enceinte du Camp Kokolo. Tél : 0899114531 ou 0890200087.

Antoine Bolia 




Cyclisme : L’internationale Urim Etebunga victime d’un accident à Nairobi

En séjour de préparation à Nairobi, au Kenya pour les échéances futures en cyclisme, l’internationale Urim Etebunga a été victime d’un grave accident de circulation, le 10 janvier 2024 à Nairobi, au Kenya.

Urim Etebunga a été percutée par une moto qui roulait à vive allure. En peu de temps, elle s’est vue projetée sur la chaussée. Heureusement qu’elle portait sa casque. Elle a eu la mâchoire gauche et droite boursoufflée et l’œil gauche presque fermée. Ce qui est regrettable, cet accident est survenu le 10 janvier 2024 soit 3 jours avant son anniversaire de naissance.

Loin de se décourager suite à l’accident sus évoqué, Urim que nous avons eu au téléphone, va participer du 8 au 12 février 2024 au premier festival international des sports du tourisme de Zanzibar, en Tanzanie. Après cette compétition, elle passera par Rwanda puis Goma avant d’atterrir à Kinshasa.

Pour ceux qui l’ignorent, Urim Etebunga est l’une des meilleures cyclistes de Kinshasa et du Congo. Elle fait partie des braves Léopards/filles cyclisme qui avaient brillé de mille feux à la 2è édition du Tour cycliste international féminin du Burundi en 2022 et moins brillantes à la 3è édition 2023 faute d’une préparation sérieuse. Par équipe, elles avaient terminé 2è à la 2è édition du Tour cycliste International féminin du Burundi.

Antoine Bolia




Taekwondo Police : En sa quaité de SG a.i de l’APTAC, Me Morel Ntalani invite les Présidents nationaux et S.G à participer au recensement et mise en place d’un système de gestion des membres de l’APTAC

Me Morel Ntalani, CN 5è Dan en taekwondo cumule à ce jour plusieurs fonctions au niveau de taekwondo Police. L’an dernier, il a été nommé Secrétaire Général a.i de la Confédération Africaine de Police Taekwondo et est Secrétaire Général de Taekwondo Police au niveau de l’Afrique Centrale l’APTAC ‘’Afrique Centrale’’.

Il nous a fait parvenir une correspondance qu’il vient d’adresser aux Présidents Nationaux et Secrétaires Généraux de l’APTAC avec comme objet : Invitation à Participer au Recensement et Mise en Place d’un Système de Gestion des Membres de l’APTAC. Et dans une autre correspondance, il livre cette information aux autres membres de l’APTAC.

Ci-dessous le contenu de la première correspondance :

Chers Présidents Nationaux et Secrétaires Généraux de l’APTAC,

Nous sollicitons votre collaboration précieuse pour relayer le lien de recensement au sein de vos plateformes nationales, afin d’encourager une participation maximale de vos membres à cette campagne essentielle.

Parallèlement, nous œuvrons à l’établissement d’un mécanisme efficace de gestion et de contrôle de nos cartes, licences, diplômes et autres distinctions de l’APTAC. L’objectif est de créer une base de données numérique qui facilitera la vérification rapide et fiable de l’identité et de la qualité de chaque membre de notre organisation.

Nous comptons sur votre soutien actif pour faire de cette initiative un succès, renforçant ainsi la transparence et la crédibilité au sein de l’APTAC. Que la grâce et le concours de Dieu nous guident dans cette entreprise.

Nous vous souhaitons un excellent début de semaine.

Et la correspondance adressée aux membres est ainsi libellé :

Chers membres de l’APTAC,

Dans le but d’optimiser la gestion statistique de la Confédération Africaine de Police Taekwondo, nous entamons un recensement exhaustif de tous nos membres. Votre participation est essentielle pour une réorganisation efficace et la formulation de stratégies de développement cohérentes au sein de notre structure confédérale.

Merci de votre coopération.

Antoine Bolia