CAN 2023: La Rdc déjà en Côte d’Ivoire, un titulaire sera absent pour le premier match (Officiel)

L’équipe de RD Congo débutera son parcours à la CAN 2023 (13 janvier-11 février 2024) sans un taulier du onze de départ.

Les Léopards n’abordent pas la CAN sous les meilleurs auspices. Mercredi à Abu Dhabi, quatre jours après son nul 0-0 contre l’Angola à Dubaï, la bande à Sébastien Desabre a terminé sa préparation aux Émirats arabes unis par une défaite face au Burkina Faso (1-2), demi-finaliste de la précédente édition. Alors que la confiance n’est pas à l’optimum, les Congolais se voient en plus privés d’un joueur important pour leur premier match de poules qui les verra affronter la Zambie mercredi prochain (17 janvier).

Dylan Batubinsika, puisque c’est lui dont il s’agit, est en effet forfait contre les Chipolopolos. Non pas pour cause de blessure, mais en raison de l’accumulation de cartons jaunes. « Pour accumulation des cartons jaunes lors des matchs des éliminatoires de la CAN 2023, notre défenseur central Dylan Batubinsika ne prendra pas part à notre première rencontre contre la Zambie le 17 janvier prochain », a annoncé la Fédération congolaise de football association (Fécofa) dans un communiqué via son compte X (anciennement Twitter) officiel jeudi.

Pour accumulation des cartons jaunes lors des matchs des éliminatoires de la CAN 2023, notre défenseur central Dylan Batubinsika ne prendra pas part à notre première rencontre contre la Zambie le 17 janvier prochain.

Qui pour remplacer Batubinsika ?

Titulaire pour sa première sélection en juin passé (4 capes), le défenseur central de Saint-Étienne s’est imposé sur-le-champ dans la charnière aux côtés du capitaine Chancel Mbemba. Bien qu’absent des deux derniers rassemblements sur une blessure, il a logiquement été convoqué pour la grand-messe africaine en Côte d’Ivoire.

Dès lors, le sélectionneur Sébastien Desabre devra lui trouver un remplaçant dans l’axe gauche. Celui-ci dispose de deux options : Henoc Inonga et Rocky Bushiri. Le premier a été aligné lors des deux premières journées des éliminatoires de la Coupe du monde, en l’absence de Batubinsika, tandis que le pensionnaire d’Hibernian était présent mercredi devant le Burkina Faso. Quoi qu’il en soit, l’arrière-garde devra gommer ses erreurs défensives sous peine d’être surprise d’entrée par des Zambiens ayant tenu le Cameroun en échec (1-1) durant la préparation.

La délégation congolaise est arrivée ce vendredi en Côte d’ivoire.




La présidence du CDH, preuve que le Maroc dispose d’un système de droits de l’Homme “très juste et très ouvert” (universitaire nigérian)

L’élection du Maroc à la présidence du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies (CDH) prouve que le Royaume est doté d’un système de droits de l’Homme “très juste et ouvert”, a affirmé Farouk Bibi-Farouk, professeur d’économie politique à l’Université d’Abuja, au Nigeria.

Plus amplement, M. Bibi-Farouk a indiqué, dans une déclaration à la MAP, que “le fait que le Maroc soit reconnu pour présider ce Conseil prouve que le Royaume dispose d’un système de droits de l’Homme très juste et très ouvert, qui a créé chez son peuple un sentiment de liberté et de prospérité qui ne doit pas être ignoré”.

“C’est aussi la preuve que, sous le règne de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc connaît une stabilité politique ainsi que la participation inhérente de ses citoyens dans les affaires de l’Etat”, a-t-il mis en avant, tout en félicitant le Maroc, Roi et peuple, pour son accession à la tête du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies.

D’autre part, l’universitaire a souligné les défis sérieux que le Royaume du Maroc devra relever lors de son mandat à la présidence du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies.

Il a également noté que le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies est un organe intergouvernemental responsable du renforcement, de la promotion et de la protection des droits de l’Homme dans le monde entier pour chaque citoyen.

Mercredi, le Maroc a été élu à la présidence du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies pour l’année 2024, lors d’un vote tenu à Genève.

Sur les quarante-sept membres du Conseil, 30 ont appuyé la candidature du Maroc, face à celle de l’Afrique du Sud, qui n’a recueilli que 17 votes.

Un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a souligné que cette élection du Maroc, pour la première fois de son Histoire, à la présidence de ce prestigieux organe onusien, exprime une reconnaissance par la communauté internationale, de la clairvoyance de la Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, en matière de protection et de promotion des droits de l’Homme.

Avec MAP




Le Maroc à la présidence du CDH: Un triomphe diplomatique et une confiance renouvelée

L’élection du Maroc à la présidence du Conseil des droits de l’homme (CDH) des Nations Unies pour l’année 2024 est le résultat de son implication diplomatique, de ses alliances stratégiques, et de la confiance placée en lui en tant qu’acteur majeur dans la promotion des droits de l’homme, estiment nos experts.

Le Maroc a remporté sa première élection à la présidence de cet organe onusien majeur. Cette désignation est la reconnaissance du dévouement du Royaume et de son engagement en faveur des droits de l’homme tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de ses frontières, soutenant des causes justes.

Avec le soutien de 30 des 47 membres du Comité des droits de l’homme des Nations Unies, le Maroc a surpassé la candidature de l’Afrique du Sud, qui n’a obtenu que 17 voix.

Sollicité par Hespress FR à cet égard, Mohammed Issam Laaroussi, professeur des relations internationales et directeur du Centre Perspectives d’études géopolitiques et stratégiques, a souligné que cette élection du Maroc représente une nomination historique et sans équivoque. Cette réalisation revêt une importance particulière, étant la première de ce genre dans l’histoire, notamment au sein des comités des droits de l’homme relevant de l’ONU.

Pour l’expert, cette élection constitue une reconnaissance internationale du Maroc en tant que pays émergent qui respecte les droits de l’homme, l’intégrité des droits humains, ainsi que le droit international. Le pays s’engage également dans un processus international de résolution des conflits en privilégiant le dialogue, la concertation et la conciliation avec ses partenaires dans le cadre de la coopération internationale.

« La nomination du Maroc à la présidence du CDH est le fruit de son engagement diplomatique. En concurrence avec l’Afrique du Sud, cette réussite démontre l’efficacité des alliances que le Maroc a établies avec des puissances mondiales ainsi qu’avec des pays voisins et amis qui reconnaissent la marocanité du Sahara«, a-t-il soutenu.

Et d’ajouter: « Cela confère au Maroc une légitimité accrue et un rôle essentiel en Afrique, faisant de lui un acteur central dans le contexte international axé sur les droits de l’Homme. Je crois que c’est une élection honorifique, intéressant pour le Maroc pour qu’il soit le leader sur le continent africain«.

De son côté, Abbas El Ouardi, professeur de droit public à la FSJES de Rabat et directeur général du Journal africain des sciences politiques, est de même avis. Il estime que cette élection, ayant donné satisfaction à la place stratégique du Maroc, illustre un épisode historique qui déclare la reconnaissance internationale envers le Royaume qui a beaucoup investi dans le domaine des droits de l’Homme.

« Il s’agit bien d’un message direct mettant en évidence que le Royaume du Maroc suit une diplomatie zen, une diplomatie confiante, une diplomatie royale qui a satisfait le créneau de développement des droits de l’Homme au niveau national et international« , a-t-il estimé.

Le chercheur affirme également, dans une déclaration à Hespress FR, que cela signifie que le Maroc continuera à consacrer ses efforts pour soutenir la mission des Nations Unies dans la lutte contre les violations des droits de l’homme et les transgressions territoriales. Il note que cette déclaration renforce la reconnaissance internationale du Maroc en tant que pays respectueux des droits de l’Homme, offrant un modèle exemplaire dans son contexte géopolitique, notamment en Afrique, au Sahel et au Maghreb.

« La région maghrébine apprécie l’engagement volontaire du Maroc face aux défis des droits de l’Homme, malgré les positions divergentes de l’Algérie. Cela démontre la volonté du Maroc de faire face aux voix mensongères et aux violations des droits de l’Homme, en particulier dans des zones sensibles telles que Tindouf« , a-t-il expliqué.

Selon El Ouardi, « les voix qui ne reconnaissent en aucun cas les punitions et les pénalités, tentant de créer des noyaux alarmants pour attaquer la souveraineté et l’intégrité territoriale. C’est une victoire résultant des efforts diplomatiques, des médias, et des commissions internationales, notamment aux Nations Unies. Une leçon montrant la confiance envers le Maroc en tant que pays émergeant soutenant les problématiques des droits de l’homme. La confiance du Maroc dans son contexte africain est également soulignée« .

Zaina Jnina




Le Maroc rejoint la coalition industrielle arabe pour le développement économique durable

Le Maroc a adhéré à la coalition industrielle intégrée pour le développement économique durable. Cette coalition comprend également les Émirats arabes unis, l’Égypte, la Jordanie et le Bahreïn. Détails.

L’adhésion a été concrétisée grâce à un mémorandum d’entente signé, le 11 janvier à Manama, en marge des travaux de la 14ème réunion ministérielle de haut niveau, tenue en présence des ministres de l’industrie des quatre pays, dont Ryad Mezzour.

L’objectif est de faire de cette coalition un noyau économique et industriel régional en mesure de faire face aux défis communs et aux crises mondiales et de favoriser la souveraineté économique des cinq pays, en particulier dans les secteurs vitaux notamment l’alimentation, la santé, l’énergie et l’industrie, fait savoir le communiqué du ministère de l’Industrie et du commerce du Maroc.

Dans son discours prononcé lors de cette réunion Ministérielle de Haut Niveau, Ryad Mezzour a déclaré que « l’adhésion du Maroc à la coalition Industrielle Intégrée s’inscrit dans le cadre de la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, visant à renforcer la coopération économique avec les pays de la région et à favoriser un développement économique durable pour les pays membres de cette alliance. “Elle représente également une opportunité pour renforcer l’intégration de nos industries et développer davantage de projets qui génèrent de la croissance et des opportunités d’emploi pour nos jeunes”, a-t-il ajouté.

L’adhésion du Maroc à cette coalition industrielle constitue une étape qualitative dans le processus de croissance et d’intégration industrielle régionale, compte tenu des atouts économiques du Royaume et de ses réalisations dans l’industrie, notamment dans les secteurs de l’automobile, des énergies renouvelables, de l’agro-industrie, de l’aéronautique, du textile, de la pharmacie, des industries électriques et électroniques, du phosphate et des industries minières.

Le Royaume dispose en outre, de ressources naturelles diversifiées, d’une solide base de talents et de compétences, d’une infrastructure avancée et d’un large réseau de partenariats avec plusieurs pays à travers le monde.

L’adhésion du Maroc à cette alliance élargit ainsi sa portée géographique et favorise les opportunités d’investissements industriels complémentaires entre les pays partenaires.

Rédigé par Mohamed Elkorri




Gazoduc Maroc-Nigeria : La Libye en lice pour l’exportation du gaz

La Libye semble activement engagée dans la perspective de devenir un acteur clé dans l’exportation du gaz nigérian vers l’Europe en proposant la création d’un gazoduc innovant qui traverserait le Niger. Lors d’une réunion tenue récemment, le ministre libyen du Pétrole et du Gaz, Mohammed Aoun, a accueilli le Secrétaire général de l’Organisation africaine des producteurs de pétrole (APPO), Omar Farouk, pour échanger sur des projets de coopération prometteurs.

Selon les informations de la plateforme spécialisée « Attaqa » (Énergie), Tripoli a soumis une proposition ambitieuse visant à concrétiser un projet de pipeline permettant d’acheminer le gaz nigérian vers l’Europe. Cette initiative a été l’objet de discussions approfondies lors de la visite du secrétaire général de l’APPO en Libye, dans le cadre du Sommet de l’énergie et de l’économie de 2024, le POwR Earth Summit, programmé les 13 et 14 mars de cette année.

La même source indique que le ministre libyen du Pétrole a présenté en détail les activités clés du secteur énergétique et son rôle de supervision. Omar Farouk a exprimé sa satisfaction d’être en Libye, témoignant sa gratitude envers le pays pour son soutien continu à l’organisation.

Au cours de cette réunion de haut niveau, des discussions approfondies ont eu lieu concernant la mise en place d’un gazoduc novateur reliant le Nigeria à l’Europe, en passant par le Niger et la Libye, pour se connecter au gazoduc Greenstream. Ce dernier, résultant d’un accord entre la National Oil Corporation libyenne et la société italienne d’hydrocarbures Eni, a été mis en place pour acheminer du gaz vers l’Italie.

Le Royaume du Maroc, également en pointe dans le domaine, a réalisé des progrès significatifs dans le développement d’un projet de ligne de pipelines destiné à exporter le gaz nigérian vers l’Europe. Ce projet, conduit par l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) en collaboration avec la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), vise une capacité annuelle de 30 milliards de mètres cubes, avec un investissement estimé à environ 25 milliards de dollars, renforçant ainsi la position stratégique de la région dans le paysage énergétique mondial.

A noter que le gazoduc Nigeria-Maroc, officiellement lancé en 2016 lors de la visite du Roi Mohammed VI à Abuja, prévoit de transiter par une dizaine de pays, dont la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Gambie, le Sénégal, la Mauritanie et l’Espagne, et constitue un modèle d’intégration régionale.

D’un coût estimé à plus de 25 milliards de dollars, et s’étendant sur environ 5.700 km, le gazoduc reliera les champs gaziers du Nigeria, premier producteur continental de pétrole, au Royaume du Maroc le long de la façade atlantique de l’Afrique de l’Ouest.

L’importance du projet a été rappelé par le Roi Mohammed VI dans son discours à l’occasion du 48ème anniversaire de la Marche Verte, quand il a souligné que « le projet stratégique du gazoduc Maroc-Nigeria est considéré comme un levier d’intégration régionale visant à réunir les conditions d’un décollage économique commun et à enclencher une dynamique propice au développement de la bande atlantique de l’Afrique ».

Zineb Jazouli




CAN-2023: L’Académie Mohammed VI, un joyau de la formation footballistique au service du ballon rond national

L’Académie Mohammed VI de football, créée en 2009 à Salé, s’est imposée au fil des années comme un joyau de la formation footballistique au service du rayonnement du ballon rond national, qui s’est illustré ces dernières années par la réalisation de nombreux exploits aux niveaux continental et international.

L’Académie, qui a vu le jour grâce au leadership clairvoyant de SM le Roi Mohammed VI, est devenue aujourd’hui une référence en matière de formation sportive et de détection des jeunes talents.

Les exploits historiques réalisés par le football national ces dernières années viennent confirmer, si besoin est, les efforts considérables déployés par le Royaume dans le domaine de la formation sportive qu’incarne remarquablement l’Académie Mohammed VI en tant que clé de réussite des sélections nationales sur les scènes continentale et internationale, grâce à l’émergence d’une nouvelle génération de joueurs de haut niveau, dont certains constituent aujourd’hui l’ossature de l’équipe nationale de football “A” qui disputera la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2023), prévue du 13 janvier au 11 février en Côte d’Ivoire.

Continuant sur la lancée de l’exploit inédit, signé lors de la Coupe du monde-2022 au Qatar, les lauréats de l’Académie Mohammed VI de football sont toujours présents en force au sein de l’effectif de l’équipe nationale avec Youssef En-Nesyri, Azzedine Ounahi, Nayef Aguerd, ou encore le prometteur Abdelkabir Abqar, ce qui témoigne de la qualité de la formation dispensée par cette structure sportive à tous les niveaux.

Après la performance exceptionnelle des Lions de l’Atlas au Mondial qatari et les bons résultats enregistrés par les sélections nationales de football masculines et féminines, toutes catégories d’âge confondues, la CAN-2023 constituera, encore une fois, une occasion pour les joueurs marocains de briller et de montrer toute l’étendue de leur talent, en écrivant un nouveau chapitre glorieux de l’histoire du football national.

En plus de présenter un modèle de référence en matière de formation des joueurs et une pépinière des jeunes joueurs en herbe, l’Académie Mohammed VI est un projet Royal qui vise à promouvoir le football national et à développer son niveau, en repérant de jeunes talents et en forgeant leurs compétences.

S’étendant sur une superficie d’environ 18 hectares, l’Académie, qui a mobilisé des investissements de l’ordre de 140 millions de dirhams, illustre la Haute Sollicitude dont SM le Roi ne cesse d’entourer le sport en général et le football en particulier.

Ce pôle d’excellence a été construit et équipé selon les standards en vigueur dans les centres de formation européens de classe mondiale, en vue d’assurer aux jeunes Marocains les conditions idéales pour bénéficier d’une formation de grande qualité, leur permettant d’évoluer au sein des plus grands clubs au Maroc et en Europe.

L’Académie représente aussi la locomotive d’une politique de formation footballistique stratégique portant, entre autres, sur les projets de repérage et de détection des talents dans les différentes régions du Royaume et sur le renforcement des capacités des cadres techniques nationaux.

A l’image de l’Académie Mohammed VI de football qui reflète les efforts énormes consentis en matière de formation, le succès fulgurant du ballon rond national n’est nullement le fruit du hasard, mais le résultat d’un travail de longue haleine et d’une bonne gouvernance pour promouvoir le sport le plus populaire au niveau national et renforcer sa compétitivité, en phase avec la vision Royale éclairée en la matière.

Par El Mustapha Ennasri




L’élection du Maroc à la tête du CDH, une consécration de l’interaction entre le discours de l’État et ses engagements internationaux (Mme Bouayach)

L’élection du Maroc à la présidence du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies (CDH) est une consécration de l’interaction entre le discours de l’Etat marocain à l’échelle nationale et ses engagements internationaux, a affirmé, jeudi, la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach.

Cette interaction a fait du Maroc un modèle à suivre au niveau international, a indiqué Mme Bouayach dans une déclaration à la MAP, notant que l’élection du Royaume à la tête de ce Conseil constitue également le couronnement de plus de deux décennies de réformes structurantes initiées par le Maroc dans divers domaines, notamment celui des droits de l’Homme.

“Le Maroc a toujours œuvré en faveur du respect des principes et des droits de l’Homme tels que reconnus universellement, en rejetant de les minimiser ou de les instrumentaliser sur le plan politique dans des sujets de conflit”, a-t-elle poursuivi.

L’expérience accumulée par le Maroc en matière de respect et de promotion des droits humains, ainsi que l’interaction de la société civile marocaine et de l’institution nationale des droits de l’Homme auront inéluctablement un impact sur la construction de nouveaux processus qui permettront à la communauté internationale d’œuvrer à l’application des droits de l’Homme, à même d’en faire un référentiel dans la prise de décisions, a-t-elle ajouté.

A travers son élection à la présidence du CDH, le Maroc représente aussi bien les pays du Nord que du Sud, y compris ceux du continent africain, a-t-elle fait savoir, précisant que le rôle que jouera le Royaume au sein du Conseil et son approche basée sur le dialogue et le débat lui permettront de contribuer au règlement des questions qui nécessitent de faire preuve de maturité et de sagesse dans la prise de décisions.

Le Royaume du Maroc a été brillamment élu à la Présidence du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies pour l’année 2024, lors d’un vote tenu mercredi à Genève.

Sur les quarante-sept membres du Conseil, 30 ont appuyé la candidature du Maroc, face à celle de l’Afrique du Sud, qui n’a recueilli que 17 votes.

L’élection du Maroc, pour la première fois de son Histoire, à la Présidence de ce prestigieux organe onusien, exprime une reconnaissance par la communauté internationale, de la clairvoyance de la Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en matière de protection et de promotion des droits de l’Homme.

Avec MAP




Grâce à son patrimoine culturel : L’Église catholique contribuera à hauteur 3 % du PIB de l’Espagne en 2024 

Les biens d’intérêt culturel et les festivités religieuses d’intérêt touristique auront un impact en 2024 et représenteront 3 % du PIB de l’Espagne, selon les données économiques publiées par les évêques.

L’impact de l’activité culturelle de l’Église en Espagne s’élève à 3 % du produit intérieur brut du pays, selon les données du rapport d’activité annuel de l’Église.

Le contexte économique du pays sera marqué en 2024, selon les analystes, par une augmentation du coût du logement et de l’inflation de l’ordre de 4 %. De plus, les dépenses publiques auront un impact sur les impôts de la population, et les activités de l’Église seront une bouée de sauvetage pour l’économie et les finances.

Les édifices religieux, les institutions ou les fêtes religieuses ont également un impact sur les domaines culturels, sociaux et éducatifs. Le secrétaire adjoint aux affaires économiques de la Conférence épiscopale espagnole, Fernando Giménez Barriocanal, et la directrice du portail de la transparence, Ester Martín, ont affirmé que le patrimoine de l’Église est d’une « grande richesse » pour l’Espagne.

Les données du rapport d’activité de l’Église, publié en décembre 2023, soulignent la contribution du patrimoine culturel de l’Église à la création de 225 000 emplois directs, indirects et associés. Les actifs immobiliers stables ont généré à eux seuls 22 620 millions d’euros pour le PIB national.

La grande œuvre sociale de l’Église a bénéficié à 4 millions de personnes en 2022. Au-delà de son travail d’évangélisation, avec lequel elle continuera à soutenir et à encourager les fidèles face aux contraintes personnelles et aux incertitudes sociales, les biens d’intérêt culturel et les fêtes religieuses d’intérêt touristique de l’Église équivaudront à plus de 3 % du PIB de l’Espagne, selon les données économiques publiées par les évêques.

Le rapport préparé par le cabinet d’audit KPMG en 2014 fournit un pourcentage que la Conférence épiscopale espagnole prévoit chaque année, créé « à partir d’un modèle d’entrée-sortie pour calculer l’impact indirect et induit ».

Ce pourcentage est établi en croisant les données d’un échantillon de 140 festivals religieux à travers l’Espagne, l’accès aux cathédrales et aux sites du patrimoine mondial de l’UNESCO et aux sites d’intérêt culturel, ainsi que des estimations sur l’hébergement, la nourriture, les achats, les loisirs, l’emploi et les impôts générés. L’impact prévu sur le PIB reste inchangé pour l’année 2024.

Si nous analysons le flux économique des pèlerinages, des célébrations de la Semaine Sainte et des fêtes populaires à caractère religieux, qui ont une valeur spirituelle incalculable, ils ont généré économiquement en 2022, par exemple, 9 896 millions d’euros et près de 134 000 emplois promus, une estimation qui sera similaire en 2024.

L’investissement des diocèses espagnols au cours des 10 dernières années a été de 608 millions d’euros pour l’entretien, la construction et la réhabilitation de leur patrimoine culturel. Cet investissement a un impact positif sur le revenu des familles espagnoles, en particulier dans les zones rurales. Il est significatif que le seul bien d’intérêt culturel dans 500 municipalités espagnoles se trouve dans les bâtiments ecclésiastiques : sanctuaires, chapelles, universités ou monastères. Il est intéressant de noter que sur les 18 000 biens d’intérêt culturel du pays, 3 161, soit 17 % du total, appartiennent à l’Église.

Un autre fait est le dynamisme économique produit par les 420 fêtes religieuses d’intérêt touristique national ou international, dont les recettes sont décisives pour le développement du tourisme, des loisirs et de l’hôtellerie, en particulier dans les régions dépeuplées et désindustrialisées.

Les répercussions économiques du patrimoine culturel de l’Église en Espagne est très élevé. Il suffit de le comparer à l’activité du cinéma espagnol, qui a généré un impact estimé à 0,7 % du PIB en 2022, selon le ministère de la culture. L’activité culturelle de l’Église est tout aussi importante, sans compter les retombées de son œuvre éducative, sociale et pastorale, qui représentera plus de trois fois le montant produit par l’industrie cinématographique en 2024. Si l’on ajoute l’impact de l’amélioration sociale créée par l’activité d’évangélisation de l’Église, qui ne peut être calculée en termes économiques, sa contribution au pays est inestimable.

Fernando Giménez Barriocanal, trésorier de la Conférence épiscopale espagnole, a rappelé les finalités des biens culturels de l’Église, même si « la finalité principale est la finalité religieuse ». La reconnaissance et l’appréciation du rôle culturel et éducatif, avec son « important impact social et économique », méritent une réflexion sur le soutien que cette institution mérite, ne serait-ce que du point de vue de la vie sociale. Il suffit de souligner les 134 000 emplois générés par les activités de conservation et d’entretien du patrimoine religieux en Espagne.




Conseiller du Conseil consultatif des Nations Unies sur l’IA : Un frère franciscain nommé président de la Commission sur l’intelligence artificielle du gouvernement italien

Le gouvernement italien a nommé le frère franciscain Paolo Benanti président de la Commission pour l’intelligence artificielle (IA), en raison de ses compétences et de son impartialité. Le frère Paolo était déjà conseiller du Conseil consultatif des Nations Unies sur le même sujet, étant le seul Italien à faire partie de l’organisme créé en octobre 2023 par le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres.

La nomination, annoncée par le sous-secrétaire de la présidence du gouvernement italien peu avant Noël 2023, prendra effet au début de l’année 2024. L’une des premières tâches de frère Paolo est de préparer un rapport sur l’IA pour le Premier ministre, Georgia Meloni.

Dans une récente interview accordée à une chaîne de télévision nationale, le père Paolo parle de la nécessité d’une algoréthique. Le pape François est allé dans le même sens lorsqu’il a déclaré à la fin du mois de mars 2023 : « Dans les processus décisionnels sociaux et économiques, nous devons être prudents et ne pas confier les jugements à des algorithmes qui traitent des données collectées, souvent subrepticement, sur les personnes, leurs caractéristiques et leurs comportements antérieurs. Ces données peuvent être entachées de préjugés sociaux et d’idées préconçues. Mais surtout, parce que le comportement passé d’une personne ne doit pas être utilisé pour lui refuser la possibilité de changer, de grandir et de contribuer à la société. Nous ne pouvons pas permettre aux algorithmes de limiter ou de conditionner le respect de la dignité humaine, ni d’exclure la compassion, la miséricorde, le pardon et, surtout, l’ouverture à l’espoir de changement de l’individu. »

Ce frère franciscain de 50 ans est titulaire d’un doctorat en théolo

gie.




Reconnue depuis 1924 : L’Institution thérésienne fête ses 100 ans 

L’Institution thérésienne célèbre cette année le centenaire de son approbation pontificale, datant du 11 janvier 1924 et signée par le pape Pie XI. Elle a été fondée en 1911 par saint Pedro Poveda Castroverde, prêtre espagnol, mort martyr en 1936 et canonisé en 2003.

En ce début de 20e siècle, le saint espagnol avait constaté que les femmes désiraient s’engager au service de l’Église pour l’annonce de l’Évangile, mais également au service de la société, dans le monde de l’éducation et de la culture, et en particulier auprès des personnes les plus défavorisés.

En fondant l’association, il voulait ainsi leur donner un espace pour agir et développer leurs projets dans une structure laïque. Avec l’aide de la vénérable Josefa Segovia Moron, première directrice, l’Institution a pris une importance internationale, qui s’est poursuivie après le martyre du fondateur.

L’Institution thérésienne, dont le nom fait référence à sainte Thérèse d’Avila, femme de prière et d’action, regroupe aujourd’hui des femmes laïques consacrées à Dieu, mais également des laïcs hommes et femmes.

Présente dans 32 pays, elle compte quelque 4 100 membres. Elle dirige des écoles, des résidences universitaires, des centres socio-culturels, des centres de formation pour l’enseignement, des organisations de jeunes, des programmes de coopération internationale et une maison d’édition.

« Le centenaire est une nouvelle occasion d’ouvrir le charisme à davantage de jeunes, cherchant à vivre leur foi. L’Institution thérésienne est une proposition humanisante et transformante, enracinée dans l’Évangile de Jésus, et qui construit, à travers l’éducation et la culture, des réalités et des valeurs de paix, de justice, de compréhension et d’harmonie » explique l’Institution à l’occasion de ce grand événement des 100 ans d’approbation pontificale.