Quatre nouveaux ambassadeurs présentent leurs lettres de créance à Félix Tshisekedi 

Deux jours après la confirmation de sa réélection par la Cour constitutionnelle, le Président Félix Tshisekedi a reçu, ce jeudi, les lettres de créance de quatre nouveaux ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires accrédités en République Démocratique du Congo (RDC), avec résidence à Kinshasa. C’était au cours d’une cérémonie protocolaire organisée au Palais de la Nation.

Le premier, M. Nicolas Berlanga Martinez, est multilatéral de l’Union européenne (UE). Il était Coordinateur principal de l’UE pour la Sécurité maritime dans le Golfe de Guinée. Bien avant, il a été Ambassadeur de l’Union européenne en Somalie et au Togo. Il a également été Conseiller, Chef de coopération au sein de la délégation de l’UE au Cameroun.

Les trois autres diplomates sont des bilatéraux. Parmi eux, M. Ogawa Hidetoshi du Japon. Avant la RDC, il était Ministre, Chef de Mission adjoint près l’Ambassade du Japon en Belgique et la mission du Japon auprès de l’OTAN. Il a aussi été Conseiller du secrétariat du Cabinet et directeur de la stratégie internationale au Centre national de préparation aux incidents et de stratégie pour la cybersécurité, ainsi que Directeur de l’information et de la communication du ministère japonais des Affaires étrangères.

De son côté, M. Antonios Papadopoulos, né à Bunia (Nord-Est RDC), est ambassadeur de la Grèce. Il était Directeur de la Direction des Relations économiques bilatérales avec les pays de l’Europe du Sud-Est. Il a par ailleurs été Premier conseiller à la Représentation permanente de la Grèce auprès de l’UE. Il a également été Premier conseiller – Chef de mission adjoint et Consul à l’Ambassade de Grèce à Kiev, en Ukraine.

 

Le dernier, M. Jeong Hong Geun, est originaire de la Corée du Sud. Il était Ministre et Consul général à l’Ambassade de Corée au Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord. Il a également occupé le poste de Directeur général de la coopération internationale au Ministère de la Santé et des Affaires sociales, et celui de Coordonnateur principal des Affaires étrangères au Bureau de coordination des politiques gouvernementales.




Fraudes électorales : Le Conseil d’État tourne en bourrique les 82 candidats 

Les candidats députés dont les suffrages ont été annulés par la CENI ont été déboutés par le Conseil d’État qui s’est prononcé ce vendredi 12 Janvier 2024.

Cette juridiction administrative de la République Démocratique du Congo s’est dit incompétent de statuer en matière électorale.

 

Derick Katola




Élections législatives : La MOE ECC-CENCO recommande à la CENI de publier la liste de ceux qui auront atteint le seuil avec indication de leurs scores respectifs

Dans un communiqué publié le jeudi 11 janvier dont une copie a été parvenue à lequotidienrdc.com, la mission d’observation électorale CENCO-ECC déplore l’absence d’un dispositif permettant aux parties prenantes de suivre en toute transparence le processus de calcul du seuil légal de représentativité et de l’attribution des sièges car, pour l’heure, seule la CENI en détient le secret.

Selon la MOE CENCO-ECC, cette opacité n’est pas de nature à rassurer toutes les parties prenantes et à favoriser l’acceptation des résultats.

 

Elle recommande pour ce faire à la CENI:

 

“pour plus de transparence, de mettre en place un dispositif qui permet aux partis et regroupements politiques de s’autoévaluer en toute transparence concernant l’atteinte de ce seuil et de publier la liste de ceux qui l’auront atteint avec indication de leurs scores respectifs (point 4 de l’Art. 98 des Mesures d’application de la Loi électorale) par circonscription, étant donné que la CENI va publier les résultats par bureau de vote. En outre, la MOE CENCO-ECC exhorte la CENI à préserver l’intégrité des résultats des élections législatives en ne favorisant ou excluant quelques partis et

regroupements politiques dans l’élaboration de la liste de ceux qui auront atteint le seuil moins encore par une quelconque désignation au sein de ces listes des personnes recommandées au lieu de suivre l’ordre d’arrivée.”

La MOE CENCO-ECC invite également les partis et regroupements politiques à respecter l’indépendance de la Centrale électorale afin qu’elle ne proclame élues que les personnes ayant réellement gagné ces élections.

 

Derick Katola




Présidentielle: Félix Tshisekedi officiellement reçu du greffier de la Cour constitutionnelle, la copie de l’arrêt sur les résultats définitifs.

C’est une étape cruciale qui a été franchie. Le Gref de la Cour Constitutionnelle a signifié personnellement le jeudi 11 Janvier 2024 au Président de la République l’Arrêt RCE 0016/PR/CR de la Cour constitutionnelle sur les résultats définitifs à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023.

Cette notification ouvre ainsi la voie à l’organisation de la cérémonie de prestation de serment qui est annoncée le 20 janvier au stade des martyrs de Kinshasa.

 

Derick Katola




Dossier brûlant spécial Rétro 9è jeux de la francophonie: Pourquoi les membres du staff technique des disciplines sportives ont touché moins que les athlètes ?

A titre de rappel, les 9èmes Jeux de la francophonie ont pris fin depuis le 6 août 2023. Les congolais garderont de ces jeux des souvenirs inoubliables aussi bien du côté de la culture que du sport. Ayant servi en qualité d’officier de presse, nous avons sillonné tous les sites des jeux dans le cadre du service qui nous a été demandé. En tant que journaliste, nous avons pu tirer beaucoup des leçons et des informations. Nous tablons ici sur le dossier prime.

La prime des médailles va booster les sportifs congolais mais l’on devra revoir la situation de staff technique

Pendant de longues années, l’instauration de la prime des médailles était notre bataille. Nous avons toujours milité pour que nos athlètes qui arrivent à glaner une médaille en compétitions internationales soient primés à la hauteur de leur mérite. Et nous avons toujours insisté que la hauteur de cette prime devait varier suivant qu’on est au niveau zonal, africain ou mondial. Ce vœu a été exaucé par le gouvernement Sama. Un grand bravo. Mais nous aimerions que l’instauration de la prime des médailles soit fixée par un acte juridique. L’autre bataille a toujours été la prise en charge des autres staffs techniques comme on le fait pour le football.

A notre humble avis, nous avons toujours trouvé injuste que le gouvernement congolais jusqu’au moment où nous accouchons ces lignes, ne rétribue seulement que le staff technique du football et pas les autres. Et cette situation a trop duré. Dommage que les membres des staffs techniques autres que le football demeurent toujours marginalisés. Une preuve éloquente nous a été administrée après les 9èmes jeux de la francophonie. Les membres du staff technique de 9 disciplines sportives alignées ont été marginalisés comme on en a pas l’idée comparé aux médaillés de la RDC à ces jeux.

Qu’est-ce qui s’est réellement passé ?

Les médaillés des 9è jeux de la francophonie ont perçu ce qui suit :

Les médaillés d’or : chacun a pu percevoir 10.000 dollars

Les médaillés d’argent : chacun a pu percevoir 7.000 dollars

Les médaillés de bronze : chacun a pu percevoir 5000 dollars.

Les membres de différents staffs techniques ont été servis chacun 2000 Usd. Une manière claire de prouver à la face du monde comment en RDC on déconsidère ce corps si important pour la réussite sportive. En termes clairs, les DTN et entraineurs n’ont pas de valeur aux yeux des autorités congolaises. Ils sont mis au bas de l’échelle, sans valeur et sans considération.

De questions qui demeurent sans réponse à ce jour

Comment peut-on primé les athlètes plus que les membres du staff technique ?

C’était vraiment inconcevable et inimaginable dans la mesure où les formés (athlètes) ont été bien traités au détriment de formateurs (membres du staff technique). Comment celui qui forme perçoit 2000 dollars et l’élève qu’il a formé 10000 dollars? C’est du jamais vu. Cet état des choses continue de nous révolter et interpelle les bonnes consciences.

Pour ceux qui l’ignorent, le coach c’est celui qui transmet le savoir à l’apprenant qu’est l’athlète. En d’autres termes, ce que reproduit l’athlète lui vient du maitre ou coach. Sans ce dernier, l’athlète aura de lacunes. D’aucuns se demandent comment peut-on négliger les coaches de cette manière ?

Une chose est cependant vraie, les coaches se sacrifient pour donner de la matière afin d’accroitre les performances de l’athlète. Pour dire clairement des choses telles qu’elles se présentent, l’état congolais se révèle défaillant. Il n’est pas là pendant qu’on prépare l’athlète, mais curieusement il est là pour récolter les dividendes (médailles) qu’il n’a même pas préparées. Et comble de ridicule, ceux qui s’étaient donnés à fond sont curieusement payés en monnaie de singe. Vraiment triste et regrettable. Si l’on néglige à ce point les encadreurs techniques, croit-on qu’on peut s’attendre à des bons résultats dans le futur ?

Pour le cas d’espèce des 9è jeux de la francophonie, les encadreurs techniques que nous côtoyons sont tellement déçus et découragés. Certains envisagent même d’opter pour autre chose que continuer d’encadrer les jeunes sans reconnaissance aucune des autorités du pays.

Que dire de plus ?

Au regard de tout ce que nous avons relevé et tenant compte des sacrifices consentis par ces membres des staffs techniques pendant la préparation des 9è jeux de la francophonie (NDLR sans rien percevoir du gouvernement, ils étaient là contre vents et marrées pour encadrer leurs poulains pendant de mois. Et au finish, la RDC a réalisé ses meilleures performances dans l’histoire de sa participation à ces jeux avec une bagatelle de 34 médailles (5 or, 11 argent, 18 bronzes), nous implorons ici la bonne compréhension des autorités pour qu’on donne aux membres des staffs techniques ce qu’ils méritent.

Dans la bible il est clairement écrit : Rendez à César ce qui revient à César. Nous pensons particulièrement ici aux staffs techniques qui ont produit des médaillés (NDLR Luttes, athlétisme, judo et Tennis de Table). Cette réparation devra impérative se faire pour redorer l’image des membres de staff technique qui sont découragés et dégoûtés. Ça sera justice.

Antoine Bolia




A Kitambo : Julien Paluku inaugure l’usine de production de pâte d’arachides de la société MANITECH   

Implantée dans la commune de Kitambo (ville province de Kinshasa) avec une capacité de production mensuelle de 22 tonnes, l’usine de production de pâte d’arachides de la société MANITECH bénéficiaire d’un appui des structures publiques et privées dont le Fonds de Promotion de l’industrie (FPI) qui accompagne la mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation de la République Démocratique du Congo a été inaugurée ce jeudi à Kinshasa par le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya entouré de ses collègues de l’Entrepreneuriat, Petites et Moyennes Entreprises (PME), Désiré Birihanze et celui de la Recherche Scientifique, Gilbert Kabanda ainsi que de la Directrice Générale de MANITECH, Sivi Malukisa, mais aussi des banquiers et des entrepreneurs.

Grâce à des telles initiatives qui bénéficient de l’accompagnement du Gouvernement, la République Démocratique du Congo est en train de réduire la facture de ses importations dans le secteur des produits alimentaires, a indiqué le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, tout en appelant d’autres entrepreneurs d’approcher le Fonds de Promotion de l’industrie (FPI) qui réduit son taux d’intérêt à 6% pour tous et à 4% pour les femmes et jeunes, a-t-il ajouté.

« Sentiment de fierté de voir une jeune dame congolaise depuis un certain temps nourrit l’ambition de s’inscrire dans la vision du président de la République, celle de participer à la réindustrialisation du pays. On est heureux ici, trois membres du Gouvernement pour traduire la synergie gouvernementale. C’est un sentiment de fierté quand on voit la passion qu’a Mme Sivi qui a commencé par les idées, pour les traduire et créer une unité industrielle. Aujourd’hui, avec nos arachides qui pourrissent dans les champs, on peut avoir une industrie qui nous fabrique les pattes d’arachides qui peuvent nourrir la population congolaise et destiné à l’exportation. Ça va participer à notre balance commerciale qui est un peu déficitaire », explique Julien Paluku.

Le ministre de l’Industrie pense que la Rdc doit, sous Félix Tshisekedi, conquérir son indépendance économique pour que nous cessions d’importer des produits qui nous font dépenser des millions et des millions des dollars. Pour les produits agro-alimentaires, nous importons pour 3 milliards de dollars chaque année. Mais avec une entreprise comme celle-ci, nous allons réduire la facture d’importation pour soutenir notre économie.

Signalons que plus de 50 emplois directs viennent d’être créés, a indiqué Sivi Malukisa, Directrice générale de l’entreprise MANITECH qui produit la pâte d’arachides, mais également des sauces pilipili, des confitures et du miel à partir des matières premières locales, tout en jetant des fleurs au Gouvernement et à toutes les structures privées qui l’ont appuyé.

« C’est une longue histoire des différents membres du Gouvernement. Je suis satisfaite, surtout contente de les avoir rendus fière. Ils m’ont encouragé, mais moi je les encourage. Ils doivent croire en ceux comme moi. Je voudrais que les membres du Gouvernement puissent se dire que des personnes comme ça peuvent faire la différence sur le terrain. C’est tout ça mis ensemble qui fait que mon sentiment est de satisfaction. 55% du personnel est féminine. Si les femmes sont riches, on devient un pays riche. Les femmes peuvent faire la différence. Nous femmes, nous travaillons pour nos familles et elles travaillent beaucoup plus. Aux femmes, ne laisses pas l’adversité vous dominer. Je vais encourager les femmes en général », indique-t-elle.

Le Gouvernement congolais va renforcer davantage son appui à la société MANITECH, ont fait entendre les ministres de l’Industrie, de l’Entrepreneuriat et de la Recherche Scientifique.




Kinshasa, Mongala et Équateur : Peter KAzadi décide de remplacer des Gouverneurs invalidés pour fraude électorale

Le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi Kankonde, a décidé, à travers une circulaire, de la nomination des Vice-Gouverneurs des provinces de la Mongala, Kinshasa et de l’Équateur au poste des gouverneurs intérimaires. Les titulaires étant rappelés à Kinshasa, et en attendant l’organisation des élections pour la désignation des nouveaux dirigeants de ces entités.

« En attendant, l’organisation des élections pour les nouveaux animateurs dans vos entités respectives, l’intérim des gouverneurs doit être assuré par les Vice-gouverneurs jusqu’à nouvel ordre pour ne pas gêner l’administration et le fonctionnement de vos entités», peut-on lire dans cette décision.

Les gouverneurs de trois provinces précitées sont convoqués à Kinshasa, à la suite de leur invalidation par la commission électorale nationale indépendante (CENI) pour fraude, vandalisme lors des élections générales du 20 décembre 2023 en RDC.




Nord-Kivu : La situation humanitaire demeure très préoccupante

La situation humanitaire au Nord-Kivu reste très préoccupante. La province enregistre chaque jour l’arrivée des nouveaux déplacés suite à la guerre d’agression rwandaise menée par les terroristes du M23. Les humanitaires avance un chiffre de plus de 6 millions et demi de déplacés principalement au Nord-Kivu et en Ituri. Les conditions de vie de ces personnes ont été au centre d’un entretien ce jeudi à Goma entre le coordonnateur de l’action humanitaire et le gouverneur ai du Nord-Kivu. Le coordonnateur de l’action humanitaire affirme faire le maximum pour apporter un appui à ces nombreux déplacés.

« La situation reste très compliquée avec toujours énormément de déplacés dans la province du fait de conflits. Deux millions et demi de déplacés dans la province du Nord-Kivu. Donc, on a discuté de la situation de notre travail ensemble, qu’on collabore extrêmement bien avec les autorités pour faire le maximum pour l’appui aux personnes déplacées, les personnes vulnérables. On a discuté de la question des sites puisque c’est une question qui est toujours en discussion avec les autorités, les humanitaires ont besoin des sites pour pouvoir offrir des meilleures conditions aux déplacés et on sait que la situation est difficile puisque tous ces déplacés autour de Goma sont concentrés sur une surface qui n’est pas trop grande, ça c’est une chose », pense Bruno le Marquis, coordonnateur de l’action humanitaire.

Et d’ajouter qu’on a discuté de l’importance de toujours réitérer le caractère civil des sites de déplacés pour qu’il y ait pas de circulation d’armes ou d’hommes en armes. On a parlé du problème très épineux des violences sexuelles puisque comme nous le savons, il y a énormément de cas de violences sexuelles dans les sites de déplacés, comme vous le savez, la plupart des déplacés en RDC vivent dans des familles hôtes, des communautés hôtes mais tous les déplacés autour de Goma vivent dans des sites, ils ont perdu les moyens de subsistance, ils n’ont plus de revenus donc ça explique aussi ce phénomène et puis on a aussi discuté de la nécessité de toujours se préparer même si la situation n’est pas encore favorable.




CAFCO dit non au mariage forcé d’une mineure

Mariage d’une mineure par un pasteur dans le Kongo Central, le Cadre permanent de concertation de la femme congolaise (CAFCO) va entamer des actions en justice contre ce pasteur. Pour cette organisation qui milite pour la promotion et la protection des droits des femmes, le mariage forcé est condamné par la loi congolaise car on ne peut pas envoyer un mineur au mariage.

Plusieurs enquêtes doivent être menées, car selon les enquêteurs, la fille a ete donnee en mariage comme offrande par son père, sans son consentement. A ce stade, Me Honorine Bokashanga, membre du CAFCO estime que la justice à travers le Parquet de Muanda doit faire son travail pour apporter des réponses concernant ce dossier.

« Plusieurs enquêtes doivent être menées, les enquêtes médicales, les enquêtes administratives c’est-à-dire par les documents. S’il est vrai qu’elle est adulte, il s’agit d’un mariage forcé, parce que si vous entendez les dires du père, soit disant père, parce qu’on ne sait pas s’il est vrai père, il a dit que, j’ai décidé de donner en mariage ma fille. C’est-à-dire que la décision est venue de lui, ce n’est pas venu de la personne concernée, la fille. Donc, on ne sait pas si elle a été consentante. Il faudrait que les enquêtes soient menées. Dieu merci parce qu’il y a le parquet de Muanda qui a lancé déjà un mandat contre le pasteur », explique-t-il au micro de l’ACP.

Et d’ajouter que toute la population, si pas de Muanda, mais congolaise en générale, a été au courant de constater une histoire qui ne peut pas être avalée d’emblée. C’est après les enquêtes que nous saurons si vraiment elle est à l’âge d’aller au mariage et si le mariage a été librement consenti par elle. Et là maintenant, CAFCO va continuer son travail de la protection et de la promotion de la femme. Dans la promotion, nous défendons les droits des femmes, et là nous allons voir les instances judiciaires, qu’est-ce qu’elles vont dire, parce que ça doit cesser cette histoire-là.

Soulignons que les parents de cette jeune fille sont passés dans les réseaux sociaux, prétextant que leur fille était majeur et qu’elle avait ainsi droit à se marier.




A Kinshasa : Dix communes sont des réservoirs de pauvres avec une population démunie qui vit dans la précarité

La ville province de Kinshasa compte à ce jour 24 communes regroupées en quatre districts à savoir : Tshangu qui comprend 5 communes : Masina, Ndjili, Kimbanseke, Nsele et Maluku. C’est le district qui regorge le plus grand nombre d’habitants, le Mont Amba qui a 5 communes :   Matete, Lemba, Limete, Ngaba et Kisenso. Lukunga comprend 7 communes : Ngaliema, Kintambo, Kinshasa, Barumbu,  Gombe,  Lingwala et Mont Ngafula. La Funa  qui comprend 7 communes: Selombao, Bumbu, Makala, Kasavubu, Kalamu, Ngiringiri et Bandalungwa.

Selon les données de l’Hôtel de ville, la superficie totale de cette ville est estimée à 9985km². Maluku occupe 80% de la ville puis  N’sele 8%. Les 22 communes restantes occupent 12% de la superficie totale de la ville de Kinshasa.

En 1960, la ville de Kinshasa comptait environ 420 mille habitants, à ce jour, elle compte plus de 15 millions d’habitants avec une grande concentration dans le district de Tshangu. La capitale Kinshasa occupe la 33ème place au plan mondial très loin derrière Tokyo qui est la capitale la plus peuplée du monde avec 34 millions d’habitants.

Pour connaitre le rang social de chaque commune, nous nous sommes servis d’un tableau statistique des recettes fiscales de 2018, publiée par la Direction urbaine de Kinshasa/Limete. Selon ce tableau statistique de la DUIK qui recense les indices des revenus, il nous revient que la commune de la Gombe prend la première place, suivie de la commune de Ngaliema, Limete, Lemba, Kasavubu,  Lingwala, Ngiringiri,  Bandalungwa, Kintambo, Kinshasa, Barumbu, surtout en termes de beauté dans les quartiers qui comptent   des maisons d’habitation modernes et des avenues asphaltées. Il y a quand même une grande disparité dans certaines communes où les riches côtoient les pauvres.

Sont considérées comme des communes à faible niveau de vie  et sans esthétique,  les  communes suivantes   Selembao, Bumbu, Ngaba, Makala, Masina, Ndjili,  Kimbanseke,  Maluku, Nsele et Kisenso.

A part la commune de Ndjili qui est  construite à  base d’un plan cadastral, le reste des communes ne sont pas aérées et manquent des routes  principales asphaltées.

Ces communes sont des réservoirs de pauvres  et présentent  une grande densité de la  population démunie qui vit dans la précarité.

On peut estimer à 40% la population de Kinshasa qui a un  niveau de vie supérieur à  dix dollars  par jour.  10 % seulement de cette population dispose d’un moyen de locomotion individuel.

Chaque jour, aux heures de pointe, c’est le calvaire. Des foules immenses, longent les grandes artères de la capitale et convergent vers les arrêts, pour attendre un transport en commun. Les privés font la loi et appliquent leurs  tarifs. On n’a pas de choix. L’offre de transport est très faible à Kinshasa,  face à une demande toujours grandissante, alimentée par l’exode rurale. Selon les projections de démographes, on estime à 20 millions d’habitants la population de Kinshasa d’ici 2035.

Chaque jour à travers la ville, de 16 heures à 19 heures, des marrées humaines  déferlent de partout à la recherche d’un moyen de déplacement.  Le transport en commun est un véritable casse-tête chinois pour la population kinoise.

Une des grandes priorités  du gouvernement devrait envisager la possibilité de sortir de la pauvreté un grand nombre de Kinois.

Alex Tutukala/Cp