3ème Congrès du Palu: la veuve Gizenga invitée spéciale de Didier Mazenga

C’est ce mercredi 31 janvier que sera organisé le 3 ème congrès extraordinaire du Parti Lumumbiste Unifié, PALU.

Pour démontrer l’effectivité de ces assises qui se dérouleront à Kinshasa, celui qui a été désigné secrétaire général Ad intérim et chef du parti a échangé avec la veuve du vénérable Antoine Gizenga. Objectif, lui remettre officiellement l’invitation de ce congrès dénommé “Congrès de la cohésion et de l’unité”.

Anne Mbuba Gizenga et Didier Manzenga Mukanzu ont échangé autour de l’évolution de ce parti de masse pour sa réunification et sa consolidation. Pour la veuve de Gizenga, Anne Mbuba Gizenga, il est important de remettre le Palu au firmament dans l’échiquier national et international.

Signalons que plus de 160 membres du Palu ont été désignés pour l’organisation de ce congrès, qui se tient sur fond d’une crise où Willy Makiashi a été demi de ses fonctions par ses paires qui l’accusent de haute trahison.

 

 

Jomik Wanga




Consolidation des acquis du 1er mandat de Félix Tshisekedi : Tony Mwaba inaugure l’E.P 5 Lufungula construite sur fonds propres de son ministère

Le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a procédé ce mardi 30 janvier 2024, à l’inauguration de l’École Primaire Lufungula située au Camp portant le même nom, dans la commune de Lingwala, ville de Kinshasa.

Disons qu’après la visite des dépendants des militaires et policiers le 23 janvier 2023, le ministre Tony Mwaba avait quitté son Bureau climatisé à Gombe pour se rendre dans ce camp et celui de la Force Navale, le 24 janvier de l’année passée pour lancer les travaux de construction des deux écoles dans ces camps militaires et des policiers

Lors de sa visite surprise, le ministre Tony Mwaba avait fait un constat amer de trouver l’École Primaire du Camp Lufungula  dans un état de délabrement très avancé, avec risques que les murs s’écroulent sur les élèves, empêchant ainsi enseignants et élèves d’y accéder avec les eaux de  pluie qui y stagnaient.  Après avoir amèrement fait ce constat, Tony Mwaba Kazadi avait  fait redéployer les élèves dans les écoles environnantes et ordonné à la Direction Nationale d’Entretien, de Réhabilitation et de Construction des Infrastructures scolaires de l’EPST de débuter les travaux de  destruction et de construction d’un nouveau bâtiment. Et ce, sur instruction du Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de construire les écoles se trouvant dans les camps militaires et policiers.

Passant de la parole à l’acte, au Camp  de la Force navale, où il n’y avait rien: pas de bâtiments, ni textes créant ces écoles, le professeur Tony Mwaba a avant tout créé ces écoles avant de leur doter des infrastructures construites dans les normes exigées.

Après l’école primaire du camp Force Navale située à Ndolo, ce sont les policiers du Camp Lufungula avec leurs dépendants qui ont assisté à la remise en service officielle de l’E.P. 5 Lufungula. Une école bâtie une fois de plus  sur fonds propres du Ministère de l’EPST, mis à la disposition de la   DINAC, qui a réussi à détruire et construire 6 salles de classe, un bâtiment administratif et un bloc sanitaire servant les élèves et enseignants de  cet établissement scolaire.

Des meilleures conditions pour les enfants des policiers

“ Il y a quelques mois, nous étions ici, il n’y avait pas d’école. S’il faut parler d’école selon les normes. Il n’y en avait rien. Et il n’y avait pas d’école effectivement parce qu’il n’y avait ni arrêté ministériel qui créait ou qui autorisait son fonctionnement, et encore moins des enseignants qui étaient pris en charge,” a déclaré le professeur Tony Mwaba Kazadi avant de poursuivre que “Aujourd’hui, chose faite, nous rendons hommages au Chef de l’État, Félix Tshisekedi sur instruction de qui cette école a été réhabilitée et construite. Elle a été finalement créée, mécanisée et payée. Aujourd’hui les enfants des policiers du Camp Lufungula peuvent étudier dans des meilleures conditions. Et cette école s’inscrit désormais sur la liste des écoles de référence de la ville de Kinshasa, bien que se trouvant dans un camp militaire,” a-t-il renchéri.

Entouré de Mme le Vice-ministre à l’EPST, Aminata Namasia, de Mme le Secrétaire Général à l’EPST et de M. l’Inspecteur général de l’EPST, en présence des membres de son cabinet ainsi que des responsables et élèves de cette école, le professeur Tony Mwaba Kazadi a précisé que cette œuvre entre dans le cadre des  acquis du premier mandat de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et répond ainsi à la problématique liée à la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements publics.

“Cette cérémonie s’inscrit également dans le cadre de la consolidation des acquis du premier mandat du Président de la République. Parmi ces acquis, vous avez dans notre sous-secteur de l’éducation, la gratuité de l’enseignement. Et donc, dans le cadre de faire face à ses effets induits, il faut construire des nouvelles infrastructures scolaires pour régler les problèmes de surpeuplement des classes”, a insisté Tony Mwaba Kazadi.

Il a été relevé que ces ouvrages n’entrent pas dans le cadre du Programme de développement des 145 Territoires dans lequel  aussi figure la construction des écoles.

“Je veux souligner également, que nous avons beaucoup de projets de construction des écoles, notamment  le projet de développement à la base des 145 territoires, il y a d’autres projets que nous gérons au niveau du ministère. Et cette école, y compris celle du Camp Force Navale et d’autres que nous allons inaugurer toujours cette semaine et la semaine qui va suivre ont été réhabilitées avec les moyens propres du ministère de l’EPST. Quand je dis moyens propres, ce sont les frais de fonctionnement que nous accordons à une de nos Directions, appelée Dinac qui a la mission d’entretenir, de construire et de réhabiliter les infrastructures scolaires. C’est cette direction qui a réalisé cette œuvre à moindres coûts. On n’a pas fait un appel d’offres, ni public, ni restreint. Et je vous assure qu’avec peu de moyens, il a été relevé que ces ouvrages n’entrent pas dans le cadre du Programme de développement à la base des 145 Territoires dans lequel  aussi figure la construction des écoles”.

Il s’en est suivi, la coupure du ruban symbolique,  puis la visite des salles de classe, du bloc sanitaire et du Bureau administratif de cette école.

JMNK




Retard dans la paie des enseignants pris en charge par IFOD-Caritas : Le ministre Tony Mwaba satisfait des avancées du processus

La solution définitive et pérenne est en voie d’être trouvée concernant le retard de la paie des enseignants de Monkoto, Libenge, Kungu, Gemena, Budjala, Katako-Kombe, Yakoma, Dekese, Aru, Makanza, Lukolela, Ingende, Bikoro et Bomongo qui sont pris en charge par la banque IFO-Caritas.

C’est ce qui ressort de la deuxième réunion que le ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi a tenu ce mardi 30 janvier dans son Cabinet avec la délégation de la Banque Centrale du Congo, de l’IFOD, Equity BCDC ainsi que l’Ordonnateur Délégué du Gouvernement.

Se réjouissant du progrès significatif dans cette affaire, le ministre Tony Mwaba Kazadi a indiqué que les questions d’ordre conjoncturelles ont déjà trouvé la solution.

“Ça c’est la deuxième réunion qui a été promise pour aujourd’hui. Vous voyez tous les responsables des services impliqués dans la paie des enseignants sont présents. Nous avons examiné les questions conjoncturelles et les solutions sont déjà trouvées et le processus a été déjà engagé. D’ici la fin de la semaine, l’enseignant va effectivement toucher son salaire. Mais pour le cas de l’enveloppe qui pose encore problème au niveau de l’IFOD, c’est une question qui échappe à notre compétence. Elle a été déférée au comité de suivi de la paie qui va l’examiner, à sa réunion du vendredi, sauf imprévu. Nous aurons la suite après la réunion”, a dit le primat du ministère de l’EPST.

Par ailleurs, le professeur Tony Mwaba Kazadi a exhorté à ce que cette réunion du vendredi ne puisse pas manquer.

“Je prie vivement que cette réunion du comité de suivi de la paie se tienne effectivement pour que les enseignants puissent avoir la réponse aux questions qu’ils attendent”, a-t-il conclu. Notons que les enseignants pris en charge par la banque IFOD-Caritas accusent les arriérés de 1 mois de salaire.

JMNK

 




Leader de la technologique en Rdc : Vodacom Congo lance l’Edition 2023 de son programme Vodacom Elite

Vodacom Congo, leader de la technologique en République Démocratique du Congo, annonce le lancement de son programme de recrutement professionnel, ’’VODACOM Elite’’. L’objectif principal de ce programme est de contribuer à la réduction du taux de chômage dans le pays en offrant des opportunités d’intégration professionnelle et d’évolution de carrière. En créant une plateforme qui accueille les candidatures des candidats éligibles, Vodacom Congo vise à construire une équipe de professionnels qualifiés qui peuvent contribuer au succès de l’entreprise et stimuler le développement de l’industrie des télécommunications en RDC.

Le programme VODACOM Elite s’adresse spécifiquement aux jeunes diplômés ayant obtenu leur baccalauréat dans l’année en cours ou l’année précédente et qui ont 30 ans ou moins. En se concentrant sur ce groupe spécifique, Vodacom Congo vise à exploiter le potentiel des nouveaux talents et à leur donner les moyens de se lancer dans une carrière enrichissante avec de nombreuses perspectives et opportunités d’avenir.

Pour postuler au programme VODACOM Elite, les candidats éligibles doivent s’inscrire en ligne sur le portail https://opportunities.vodafone.com/Vodacom/job/Kinshasa-Graduate-officer entre le 30 janvier et le 11 février. Le processus d’inscription en ligne garantit une expérience de candidature transparente et fluide pour les candidats. Lors de l’inscription, les candidats sont tenus de fournir leurs informations générales et leurs qualifications académiques pour être pris en compte pour une évaluation plus approfondie.

D’après Mme Joëlle Engwanda, Responsable des Ressources humaines et de l’acquissions des talents au sein de Vodacom Congo : « Dans le cadre du processus de sélection, les candidats inscrits devront passer un test en ligne. Cette évaluation vise à évaluer les connaissances, les compétences et les aptitudes des candidats par rapport C2 General aux exigences des postes disponibles au sein de Vodacom Congo. Les résultats du test en ligne seront mis à disposition des candidats d’ici mi-mars 2024 ».

« Le programme VODACOM Elite offre un avenir prometteur aux candidats sélectionnés. En tant qu’employeur de choix pour la 8ème fois consécutive, les candidats retenus auront accès à une variété d’opportunités de faire évoluer leur carrière au sein de Vodacom Congo. Ce programme est conçu pour soutenir leur développement professionnel et leur offrir un environnement de travail épanouissant et enrichissant dans le domaine très dynamique des télécommunications », a déclaré Mme M. Agnès Muadi, Directrice des Ressources Humaine au sein de Vodacom Congo.

Cap vers la réduction du taux de chômage en Rdc

L’engagement de Vodacom Congo à réduire le taux de chômage en RDC est louable, et le lancement du programme VODACOM Elite représente une étape importante vers la réalisation de cet objectif. En accueillant les candidatures des candidats éligibles et en leur offrant une carrière enrichissante avec de vastes perspectives d’avenir, Vodacom Congo crée une plateforme permettant aux jeunes diplômés de mettre en valeur leurs compétences et de contribuer au développement de l’industrie des télécommunications. Les candidats en herbe qui répondent aux critères d’éligibilité doivent saisir cette opportunité et postuler au programme VODACOM Elite en ligne.

« Ensemble, contribuons activement à réduire le taux de chômage et à favoriser un avenir prospère pour la RDC. Ensemble, tout devient possible », scande-t-on chez vodacom Congo.

Pour rappel,  c’est depuis plus de 21 ans, Vodacom Congo met sa technologie au service du développement socio-économique de la RDC, fournissant une large gamme de produits et services technologiques innovante.

Grâce à sa politique de responsabilité sociale des entreprises, Vodacom Congo permet à ses abonnés d’accéder aux solutions contribuant à l’inclusion sociale et financière des congolais.

De même, pendant 21 ans, Vodacom Congo a été un partenaire privilégié et constant dans le développement économique et social de la RDC.

Pionnier dans la transition énergétique du secteur des télécommunications, Vodacom Congo a entrepris plusieurs initiatives pour décarboniser ses opérations et fournir des solutions propres à l’ensemble de la population qu’il dessert : Déploiement de près de 900 sites de connectivité rurale 100% solaire depuis 2013 ; Élimination de plus de 95% du papier dans les procédures administratives par la numérisation ; Mise en place d’une politique interne de transition énergétique et de réduction de son empreinte carbone ; Adoption de véhicules 100% électriques dans sa flotte ; Promotion du service financier M-Pesa comme outil de dématérialisation des paiements et de réduction de la pollution.




Alors que les proches de Thomas Lubanga dénonce son ‘remplacement’ à l’Assemblée provinciale : La milice Zaïre, opte pour la paix en Ituri

A Bunia, Chef-lieu de la province de l’Ituri, dans la matinée du lundi 29 janvier 2024, alors que cette communauté du Nord-Est de la République démocratique du Congo se réjouissait de l’adhésion, sous la facilitation du député national élu de Djugu, Daniel Uyewa, des groupes d’autodéfense des jeunes des communautés Alur, Ndo-Okebo, Hema, Nyali et Mambisa au processus de la pacification,  et se sont engagé au P-DDRCS (Programme de désarmement, démobilisation, relèvement, communautaire et stabilisation), les  proches de Thomas Lubanga et Kahwa Mandro, ayant vu circuler une liste contradictoire sur les réseaux sociaux, et  les noms  de ces ex-chefs de guerre ne figurent plus sur la liste des députés  provinciale élus  publiée le dimanche 28 janvier sur le site web de la CENI, sont montés au créneau pour crier au ‘remplacement’ de ces ‘députés provinciaux élus’ par d’autres personnes.

Bien que déclarés élus lors de la publication  des résultats provisoires des législatives provinciales le 23 janvier 2024, le nom de Thomas Lubanga  ne figure plus sur la liste initiale des élus dans la circonscription de Bunia dans la province de l‘Ituri  mais plutôt celui de « Kaswara Tahigwomu Pele, du même regroupement politique A2R, déclaré élu avec le même nombre de voix (12 003) attribuées à Thomas Lubanga lors de la publication officielle », signale le média en ligne Ituri.cd. Et d’ajouter, « de même, Kahwa Mandro a été remplacé par Mboma Faustin, son camarade du regroupement MLC, également déclaré élu avec le même nombre de voix (9 113) que celles attribuées à Kahwa Mandro lors de la publication officielle, dans la circonscription d’Irumu ». Pourtant, la liste remise à la presse le jour de la publication officielle des résultats provisoires, y figurait les noms de ces deux  leaders.

Cette confusion est à la base d’une frustration dans le chef des collaborateurs des deux anciens chefs de guerre en Ituri qui  ont préféré se fier à la liste remise à la presse le jour de la publication officielle des résultats provisoires, celle qui confirmait la présence de leurs leaders parmi les élus de l’AP/ Ituri. Surprise, « dans le site officiel de la CENI ces noms n’y figurent pas », déplorent-ils.

Le désengagement du groupe d’auto-défense, l’ère de la paix en Ituri ?

Lundi, 29 janvier 2024 à l’esplanade de jeu Epo Ville à Bunia, a eu lieu la cérémonie au cours de laquelle la milice Zaïre (force de résistance autodéfense de l’Ituri) a présenté son acte de cessation des hostilités au vice-gouverneur policier de la province sous l’Etat de siège de l’Ituri, le commissionnaire divisionnaire Raus Chalwe Monkutu Ngwashi. Les  communautés Alur, Ndo-Okebo, Hema, Nyali et Mambisa se sont engagés à travailler pour la paix conformément à l’appel du Chef de l’Etat visant à rétablir l’autorité de l’État à l’échelle nationale.  A cet effet, les cinq communautés citées ci-dessus et représentées au sein de la milice Zaïre par leurs dirigeants, ont promis de garantir la libre circulation des personnes et de leurs biens.

C’est sous la facilitation de la Monusco et avec l’accompagnement du gouvernement provincial, des notables locaux et d’élus de la province que ces jeunes de la milice sont parvenus  à être  convaincus, après une très longue persistance et refus d’adhérer dans plusieurs démarches visant le retour de  la paix à  Nairobi, Bunia, Aru, etc. Le Coordonnateur Provincial ai du P-DDRCS Ituri Flory Kitoko Manianga, la MONUSCO, le commandant de la 32 ème région militaire, la société civile et la population. Flory KITOKO Manianga a rappelé aux jeunes de ce groupe, la détermination et les efforts fournis par le  Chef de l’Etat et président du comité de pilotage du P-DDRCS, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour restaurer la paix à l’Est de la RDC. Il s’agit   de la cinquième milice armée en Ituri, à signer unilatéralement un accord de cessation des hostilités après FRPI, FPIC, CODECO, CHINI YA TUNA. Cet engagement constitue un acte d’espoir d’une paix durable en Ituri.

Il sied de noter que le principal message de campagne du candidat Félix Antoine Tshisekedi était basé sur la « réconciliation ». Celui-ci   trouve donc  son écho auprès des filles et fils de l’Ituri, ce qu’ils ont manifesté par l’acte d’engagement que vient de signer le groupe armé “Zaïre”. Dans son discours, le représentant du groupe ‘Zaïre’, mentionne « la fin des manipulations des hommes politiques et certaines  personnes qui trouvent leur intérêt dans l’effusion du sang des ituriens » ! La cérémonie s’est déroulée en présence d’un grand nombre de ces ex-combattants qui sont sortie de leurs différentes bases. Au P-DDRCS d’en profiter pour faire le nécessaire !

Willy Makumi Motosia

 

 




M. Bourita: Les entretiens avec Mme Bonnie Jenkins s’inscrivent dans la coordination Maroc/USA sur les questions de sécurité et de stabilité dans le monde

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a affirmé que ses entretiens, mardi à Rabat, avec la sous-secrétaire d’État chargée du Contrôle des armements et des Affaires de sécurité internationale au Département d’État américain, Bonnie Jenkins, s’inscrivent dans la coordination maroco-américaine sur les questions de sécurité et de stabilité dans le monde, notamment dans le continent africain.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette entrevue, M. Bourita a souligné que ses discussions avec la responsable américaine interviennent également dans le cadre de l’opérationnalisation de la coopération bilatérale, au service de la sécurité et de la stabilité dans le continent africain.

Il a indiqué, à cet égard, que Marrakech va accueillir une importante rencontre consacrée à la lutte contre le trafic d’armes de destruction massive en Afrique, qu’elles soient chimiques ou biologiques, et contre leur utilisation par des groupes séparatistes et terroristes. L’accent a été aussi mis sur les moyens de lutter contre le terrorisme dans le monde, a-t-il poursuivi, réitérant dans ce sens la condamnation par le Maroc de l’attaque terroriste perpétrée contre un site aux frontières jordano-syriennes, ayant fait trois morts et plusieurs blessés parmi les soldats américains.

Après avoir présenté les condoléances du Royaume aux États-Unis, M. Bourita a assuré que “ces opérations terroristes ne peuvent qu’être rejetées et vigoureusement dénoncées”, ajoutant que le Maroc demeure pleinement et constamment solidaire avec le Royaume hachémite de Jordanie.




Pour la 8ème fois consécutive : Vodacom Congo remporte le trophée de « Meilleur employeur » de la Rdc

Vodacom Congo, leader de la téléphonie mobile en République Démocratique du Congo, annonce fièrement sa remarquable réussite en couronnée d’un trophée entant que Meilleur Employeur du Congo pour la huitième année consécutive. Cette reconnaissance exceptionnelle réaffirme l’engagement de Vodacom Congo envers ses employés, leur bien-être et la promotion d’un environnement de travail qui encourage la croissance, l’innovation et l’inclusion.

Selon un communiqué de presse qui a été publié à cet effet, la distinction « Meilleur Employeur », décernée par un panel d’experts indépendants, témoigne de l’engagement de Vodacom Congo à garantir un environnement de travail exceptionnel qui met l’accent sur le développement, l’engagement et l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle des employés.

D’après Mme Mamie Agnès Muadi, Directrice des Ressources Humaine au sein de Vodacom Congo, les efforts voués à la recherche perpétuelle de l’excellence en matière de bien-être des employés a payé ! Aujourd’hui l’entreprise se félicite d’avoir atteint un niveau inégalé de satisfaction de ses employés, facteur déterminant ayant conduit Vodacom Congo à mériter le prix d’employeur de choix dans le secteur compétitif des télécommunications du Congo et bien au-delà.

Concernant l’importance de ce prix dans la stratégie ambitieuse de croissance de Vodacom Congo, le DG de Vodacom Congo, M. Khalil Al Americani a déclaré : ” Notre succès en tant qu’organisation dépend de la réussite de nos C2 General employés. En favorisant une culture de travail attrayante et solidaire, nous responsabilisons nos employés et ce à tous les niveaux. ”

En plus de ce trophée remarquable, Vodacom Congo célèbre également le succès global du groupe Vodacom, qui a franchi le cap capital des 200 millions d’abonnés à travers l’Afrique. Cette réalisation reflète la confiance que le peuple africain accorde à Vodacom, et viens consolider la position de l’entreprise en tant que premier fournisseur de télécommunications en Afrique.

Vodacom Congo reste déterminé à maintenir sa position d’ « Employeur de choix » en République Démocratique du Congo, à assurer la croissance personnelle et professionnelle de ses employés et à continuer de fournir des services innovants qui façonnent l’avenir des télécommunications dans le pays.

Soulignons que Vodacom Congo, filiale du groupe Vodacom et du Groupe Vodafone, est la première entreprise de télécommunications en République Démocratique du Congo. Avec pour mission de connecter les Congolais pour un meilleur avenir grâce à des services de communication innovants et fiables, Vodacom Congo s’est imposé comme leader de l’industrie en RDC. L’engagement de l’entreprise en faveur de la satisfaction des clients et du bien-être des employés a valu à Vodacom Congo le titre prestigieux de Meilleur Employeur au Congo pour la huitième année consécutive depuis 2017.

JMNK




Au cours d’une conférence à l’UCC : Le DG Popol Mabolia Yenga veut faire du CAMI un Cadastre de la nation

Lors d’une conférence organisée par le Club des Droits de l’Homme de l’Université Catholique du Congo (CDHUCC), le Directeur général du cadastre Minier, Popol Mabolia Yenga a souligné son ambition de faire du CAMI un Cadastre de la Nation, en mettant l’accent sur l’impact des activités minières sur le développement du pays pendant l’exploitation industrielle.

M.Popol Mabolia Yenga, Directeur général du Cadastre Minier, a été l’un des intervenants lors de la conférence qui s’est tenue le lundi 29 janvier 2024, organisée par le Club des Droits de l’Homme de l’Université Catholique du Congo (CDHUCC), sur le thème : « Les droits de l’Homme et l’exploitation minière en RDC».

“Gestion du domaine minier : enjeux et perspectives”, c’est le sous-thème qui a été exploité par M. Popol Mabolia Yenga, DG de CAMI. Il a commencé par présenter la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui vise à assainir le domaine minier et à actualiser les connaissances géologiques pour valoriser le secteur des mines. Ensuite, il b  est revenu sur l’historique de la création du Cadastre Minier, ses missions, en mettant l’accent sur son caractère scientifique qu’il s’engage à développer avec le comité de gestion, ainsi que tous les cadres et agents du CAMI.

Ensuite, il a poursuivi son exposé en présentant un tableau récapitulatif indiquant qu’il existe actuellement 3050 titres miniers octroyés. À cet égard, il a souligné son ambition de faire du CAMI un Cadastre de la Nation, en mettant l’accent sur l’impact des activités minières sur le développement du pays pendant l’exploitation industrielle.

M.Popol Mabolia Yenga a conclu son intervention en présentant la vision de l’équipe dirigeante du CAMI, qui vise à revitaliser son caractère scientifique grâce à la Direction d’Études, qui soutiendra désormais la recherche scientifique, les analyses et les études visant à identifier les problèmes liés à l’application du Code Minier, tout en faisant du CAMI un Établissement public plus ouvert aux conférences et aux débats au sein de la communauté estudiantine.

Soulignons que cette activité, sous la forme d’une conférence-débat, a également connu la participation du Professeur émérite Grégoire Bakandeja wa Mpungu, qui a abordé le sous-thème des droits de tous les acteurs impliqués dans l’exploitation minière, ainsi que ceux qui en subissent les effets. De plus, M. Didier Kaku, Inspecteur Général des Mines, a présenté une exposition sur la lutte contre la fraude et la contrebande minières. L’événement a rassemblée plus de 80 étudiants, principalement ceux du Master 2 en Droit, et a été très bien accueilli.

 




Etude sur les partis politiques en Rd Congo (Bettens Ntumba)

Le parti politique est une école d’apprentissage du pouvoir, de la démocratie et de la bonne gouvernance. Le parti politique ne peut pas être créé sans idéal, il doit être l’émanation des idées- forces destinées à une conquête du pouvoir et son exercice dans l’intérêt général du peuple.

Les partis politiques en Rdc tirent leur origine dans les associations mutuelles à caractère tribal et en étant transformées en structures politiques dont les plus connues furent l’Abako (Association des Bakongo), Association Lulua frère, l’Unimo (Union des Mongo), Abari (Alliance des Bayanzi), la Conakat (Confédération des associations du Katanga) et Balubakat (Association de Baluba du Katanga), etc.

A l’occasion des élections de 1960, ayant apparu une prolifération des partis politiques plus ou moins 130. La plupart de partis politiques étaient éphémères, circonstanciels et sans assise populaire. Aucun parti politique n’a eu la majorité parlementaire, le parti politique MNC-L a fait des alliances politiques pour la mise en place d’un gouvernement de coalition. Depuis 1960 jusqu’à nos jours, les politiciens congolais font des alliances en créant des plateformes électorales et les regroupements politiques sans programme commun, ni une vision commune pour gérer le pays. Ils visent seulement un seul but, le partage du pouvoir équitable et équilibré (la survie politique ou repositionnement politique).

Voici les principales critiques formulées à l’encontre des partis politiques congolais :

1) Les partis politiques congolais appartiennent aux leaders politiques. Les chefs des partis se comportent en potentat et en dictateur. Etant au-dessus du statut, du règlement intérieur et prenant des décisions unilatérales sans consulter les membres de son parti. Les leaders fondateurs du parti s’autoproclament présidents à vie et aucune alternance n’autorise au parti de renouveler son président. Ce dernier temps, ils sont devenus l’Autorité morale pour renforcer son autorité et sa prééminence aux membres du parti. Ils sont omniscients et ne rendent pas compte à leurs membres.

La conséquence est que lorsque le président fondateur meurt, le parti se disloque, parfois disparaisse.

2) Les partis politiques congolais sont sans base idéologique et sans programme économique et social. L’idéologie est un élément important des partis politiques qui doit être matérialisée une fois un parti politique arrive au pouvoir. Il s’agit des idées forces du parti politique.

3) La plupart de partis politiques sont éphémères, circonstanciels et sans être implanté dans les provinces. Beaucoup de partis politiques se créent à la veille des élections. En 1960, à la veille des élections, plus au moins 130 partis politiques à nos jours plus de 900.

En réalité, la plupart de partis n’ont pas de sièges et leurs présidents fondateurs commencent à les vendre.

4) Les partis politiques congolais ne tiennent pas compte de la méritocratie. Lorsqu’un parti politique accède au pouvoir, c’est d’autres personnes qui bénéficient du pouvoir, en foulant au pied le principe de la méritocratie en tenant compte des liens d’amitiés, familiaux, le népotisme, le clientélisme et le tribalisme.

5) Les partis politiques congolais sont lucratifs et alimentaires. Aujourd’hui, les partis politiques sont devenus un business et un gagne de pain. Les chefs des partis faisant des vagabondages politiques sans tenir compte de l’éthique politique. Il tient à tout prix à accéder au pouvoir suite au débauchage pour l’enrichissement illicite. Les partis quittent le regroupement politique pour un autre pour la survie politique lorsque son président constate qu’il a des députés. L’immoralité a élu domicile aux partis.

6) Les partis politiques sans la formation des membres, sans la promotion de la jeunesse, de la femme et personnes vulnérables (personne avec handicap).

Certes, les partis politiques ne sont pas habitués à former et à préparer leurs membres à la gestion de ce pays. La Jeunesse est abandonnée à leur propre sort, il n’y a pas politique de la promotion de la jeunesse et ne tient pas compte de la parité.

7) Les statuts de partis politiques sont des copies conformes aux statuts des pays occidentaux qui ne répondent pas aux aspirations des Congolais.

8) Les partis politiques congolais sans ressources financières. Le parti politique vit avec les cotisations des membres. Ces derniers ne cotisent pas et l’Etat congolais ne financement pas les partis politiques. La plupart des partis sont financés par leurs présidents ou bien par les membres qui occupent des fonctions publiques (députés, ministres, PCA, DG, etc.).

Pour remédier à ces tares, nous proposons la réforme de la loi portant fonctionnement et organisation des partis politiques. En mettant en place le mécanisme de financements des partis, la formation des membres, la réduction des partis, revoir les conditions de création des partis et donner une nouvelle vision aux partis politiques

Email nnntumba0@gmail.com.Tel 0896073960.




Félix Tshisekedi, respect de la Constitution et mandat présidentiel…

Germain Kambinga et Yves Kisombe (Ka-Ki) défraient la chronique politique avec leur initiative de rallonger le mandat du Président de la République de 5 à 7 ans. Raison avancée : donner au chef de l’Etat le temps de réaliser ses chantiers. Enième première au pays des premières ? Pas du tout ! Le septennat, Mobutu se l’était tapé à partir de 1977. Son premier, il l’avait eu jusqu’à 1984. Le deuxième (et dernier) en 1991. D’ailleurs, il avait failli le manquer après son discours du 24 avril 1990 dans lequel il annonçait prendre congé du Mpr Parti-Etat.

Les juristes de l’Udps – avec à leur tête le célèbre Pr Marcel Lihau – avaient rappelé l’article de la Constitution faisant du Président Fondateur d’office Président de la République.

Par voie de conséquence : démissionner du Mpr Parti-Etat signifiait démissionner du poste de Président de la République ! Encore que le fait de déclarer la dissolution du parti mettait automatiquement fin à l’existence du poste de Président Fondateur et, par ricochet, de Président de la République.

Pour son maintien à la tete du pays, Mobutu s’imposa par différents artifices : négociations de Mbanza-Ngungu et de Gbadolite avec l’Udps ; Cns I ; Accords du Palais de Marbre I et II, Compromis politique de Nsele ; Cns II, Conclave politique de Kinshasa et Négociations de l’hôtel Intercontinental de Kinshasa…

Cinq ou sept ans de mandat, ça n’a pas d’importance. L’essentiel, c’est le résultat.

Or, en termes de bilan, les quinquennats et septennats du maréchal avaient produit le 24 avril 1990 les résultats sociaux et économiques catastrophiques rendus du reste par lui-même.

Au plan social, après avoir noté «la dégradation des infrastructures sociales : Hôpitaux, écoles, universités, édifices publics», Mobutu ajoute «la vétusté des formations médicales, la carence en équipements et en médicaments, l’insuffisance du personnel médical, la surpopulation dans les salles des cours ainsi que dans les résidences universitaires et les internats, la modicité des rémunérations des agents de l’Administration publique, le sous-emploi des cadres universitaires, certains abus qui se commettent par-ci par-là».

Au plan économique, il admet qu’il lui a «été signalé entre autres : la dégradation des voies de communication : routes, voiries, télécommunication, le poids de la fiscalité et de la parafiscalité, les tracasseries administratives, les invendus dans les collectivités rurales, la détérioration des termes de l’échange du paysan, l’insuffisance de l’énergie électrique dans certaines régions du pays».

Ce témoignage est fait sous le contrôle de Christophe Mboso, président honoraire de l’Assemblée nationale de 2020 à ce jour, et dès aujourd’hui président du Bureau d’âge pour la chambre basse issue des législatives des 20, 21, 22, 23, 24, 25 et 26 décembre 2023.

Juste pour rappeler à “Ka-Ki”, tout comme à celles et à ceux qui partagent leur avis, que la réussite de la gouvernance institutionnelle ne dépend pas du nombre d’années, mais de la qualité des actes posés (bons) ou des actes commis (mauvais).

Aux États-Unis, le mandat est de quatre ans. Personne n’y touche puisque personne n’y trouve d’inconvénients. Et tous les régimes qui s’y succèdent bonifient leur gestion.

Déjà, chaque pays a ses particularités. La RDC a les siennes. Preuve : là où certains protagonistes pensent à aller à sept ans renouvelables une fois (soit 14 ans), d’autres préconisent carrément un mandat décennal non renouvelable (10 ans).

Mais, la réalité à tenir en compte est que pour avoir prêté lors de son investiture le 20 janvier 2024 le serment de respecter la Constitution en vigueur (qui prévoit les mécanismes de sa révision), Félix Tshisekedi ne peut pas bénéficier du bonus de deux ans sous le mandat actuel, comme le suggestionnent Ka-Ki.

Les sept ou dix ans issus de la révision de la Constitution ne s’appliqueraient qu’à partir de 2028. C’est son successeur en 2028 qui en sera alors éligible.

Professeurs Mbata et Boshab ne diront pas le contraire.

C’est ici que Félix Tshisekedi doit se sentir personnellement interpellé en se demandant ce qu’il gagne d’une rallonge du mandat présidentiel pour le candidat qu’il ne sera pas puisqu’en 2028, il est censé devenir le 2ème sénateur à vie. A moins de faire réviser au Pr André Mbata sa théorie du statut de sénateur à vie, c’est-à-dire jusqu’au retour de Jésus-Christ !

En effet, dans cette éventualité, Félix Tshisekedi ne pourra pas postuler pour un troisième mandat consécutif. Il va devoir faire un break de 2028 à 2033 pour rentrer en 2033. Par contre, le grand gagnant sera par Joseph Kabila qui aura, lui, le droit de postuler en 2028 pour 2033 après le break de 2023 à 2028.

Coincé dans sa démarche de changer la Constitution pour faire des gouverneurs des provinces ses représentants en provinces (comme au bon vieux temps du Mpr Parti-Etat), Félix Tshisekedi a intérêt à prendre conscience du fait que toute tentative de sa part d’opter pour une rallonge de son mandat ou de s’offrir un troisième mandat n’est pas à son profit !

Le mandat 2023-2028 est en lui-même décisif en ce qu’il marquera à jamais, par sa personne interposée, quatre entités : Étienne Tshisekedi, Udps, famille biologique et Kasaï.

Raison valable pour lui, autant que pour ses familles biologique et politique tout comme la Communauté Kasaï, d’instaurer et de pratiquer au cours des 5 ans commencés le 20 janvier 2024 une gouvernance institutionnelle qui soit exemplaire.

Déclarer ne plus revenir aux erreurs du passé, comme il l’a souligné dans son discours d’investiture le 20 janvier 2024 et laisser les siens préparer le terrain aux erreurs du futur, c’est la pire des choses à arriver à l’Udps à deux semaines de la célébration de son 42ème anniversaire…

Omer Nsongo die Lema