Espagne: Le polisario encore une fois accusé de kidnapping d’enfants

Une nouvelle affaire d’enlèvement et de traite d’être humains vient ternir l’image de la milice du polisario qui « vend » les enfants sahraouis à des familles espagnoles à travers le programme « vacances en paix ». Une jeune fille est parvenue à échapper au kidnapping de sa propre famille.

La milice du polisario qui use de ce programme en Espagne pour envoyer de jeunes enfants dans des familles espagnoles, leur apprendre la langue et susciter leur émoi pour les adopter, a créé des familles déchirées et déracinées.

Nombre de fois, ces enfants issus des camps de Tindouf, se font adopter par les familles espagnoles chez qui ils se rendent. Ils tissent ainsi des liens avec leur famille d’accueil pendant les vacances, et reviennent les voir d’été en été. Dans plusieurs cas, les familles d’accueil finissent par adopter ces enfants et les arrachent à leurs parents, sous couvert d’aide humanitaire, et avec l’appui du polisario.

Certaines de ces familles biologiques, victimes du lavage de cerveau du polisario, poussent leurs enfants à être adoptés afin d’en faire des citoyens espagnols et devenir des portes-paroles du séparatisme en Espagne. D’autres, se voient obligées d’accepter cette condition, contre leur gré.

C’est le cas de la famille de Filleh mint Chahid mint Laaroussi, une jeune fille sahraouie âgée de 18 ans qui a été adoptée, à l’âge de 5 ans, par une famille espagnole. Voulant retourner voir sa famille biologique dans les camps de Tindouf en Algérie, elle a été enlevée par cette dernière en juillet dernier.

Lors de son séjour dans les camps, Filleh a été retenue contre son gré par ses parents biologiques, ont indiqué plusieurs médias ibériques. Sa famille adoptive a même payé à la police militaire du polisario 2.500 euros comme frais afin de permettre à la jeune fille de se déplacer au sein de Tindouf et en Algérie.

La polisario fait de l’adoption de petits sahraouis un véritable business florissant qui leur rapporte un joli pactole chaque été.

La jeune fille ayant récemment atteint la majorité, ne pouvait donc plus être considérée comme une enfant et a dû user de ruse pour pouvoir s’en sortir et retourner en Espagne où elle a effectué toute sa scolarité.

La jeune captive qui était invitée à un mariage, s’est faite capturer par ses propres parents biologiques, agissant sous les ordres du polisario, et a dû appeler une société de livraison espagnole pour être exfiltrée vers le consulat d’Espagne à Oran avant d’être rapatriée.

Ses papiers et ses documents de voyage ont été détruits afin qu’elle ne puisse plus avoir la possibilité de rentrer en Espagne. Il aura fallu qu’un avocat espagnol se déplace à Oran pour régler cette affaire de kidnapping.

L’Algérie, comme pays abritant cette organisation terroriste qu’est le polisario, participe indirectement (ou directement) à cette mafia et à ce réseau de traite d’enfants sahraouis. Chaque année, de nouvelles victimes s’ajoutent à la liste, laissant des familles déchirées des deux côtés.

L’affaire a provoqué des réactions fortes en Espagne et en Algérie ainsi que des condamnations officielles des autorités espagnoles. D’autres jeunes filles sahraouies adoptées par des familles espagnoles ont été victimes d’enlèvements ou des séquestrations de la part du polisario à Tindouf, affirment en effet les médias ibériques

En août, le premier secrétaire du Mouvement sahraoui pour la paix (MSP), Hach Ahmed Baricalla, a indiqué avoir envoyé une lettre à l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, pour dénoncer la détérioration des conditions de vie des Sahraouis et l’insécurité régnantes dans les camps de Tindouf.

es mafias, et bandes de crime organisés, agissant sous les ordres du polisario, des réseaux de reventes d’aides alimentaires, ainsi que des séquestrations, viols et tortures, se trouvent tous au sein des camps de Tindouf, où se rencontrent également les chefs de groupes terroristes venant du Mali qui y trouvent refuge. Cette partie de l’Algérie abrite également des camps d’entraînement militaires armés pour jeunes enfants.




Le Rallye Monaco-Dakar traverse le Sahara en toute sécurité au grand dam du Polisario

Malgré les provocations et les menaces du Polisario d’attaquer les participants du rallye Eco Race Africa, surnommé « Rallye Monaco-Dakar », ces derniers ont parcouru le Sahara marocain sans la moindre gêne. L’étape de la Mauritanie a donc bel et bien commencé.

Début décembre 2023, les séparatistes du Polisario adressaient, à l’accoutumée, des communiqués intimidants et menaçants à l’endroit des participants et sponsors de la 15ème édition du rallye Africa Eco Race, qui a commencé le 30 décembre et terminera sur les rives du Lac Rose ce 14 janvier 2024.

Les organisateurs ont balayé d’un revers de main ces rodomontades en maintenant le rallye, avec la publication de la carte détaillée de son parcours au Maroc, où il a commencé à Nador et finit à Dakhla avant de mettre le cap sur Chami, en Mauritanie, en passant par El Guergarat.

« La caravane de l’AFRICA ECO RACE s’est levée aux aurores ce lundi 8 janvier pour effectuer la liaison de 370 km vers la frontière Marocaine. Un magnifique buffet typique marocain attendait les participants avant de sortir du pays et d’emprunter le No Man’s Land vers la Mauritanie », se félicitent les organisateurs sur le site officiel du Rallye.

Après avoir passé la douane et effectué une liaison de 30 km, les concurrents ont pris le départ depuis Boulanouar pour la spéciale de 205 km vers le bivouac de Chami, en Mauritanie, indiquent-ils.

Koen Wauters, chanteur vedette en Belgique, a également pris part à cette 15ème édition. A la fin de la 5ème étape de Fort Chacal-Dakhla, la star belge a partagé volontiers son feeling et s’est dit satisfait de l’organisation.

« Ca me donne beaucoup envie de revenir. L’atmosphère est bien, les bivouacs sont bien, les paysages magnifiques. Aux gens qui hésitent, qu’ils viennent ici parce que là, pour nous, c’est le cadeau », s’est-il réjoui.

Ce mardi, la première des deux boucles de cette édition conduira les concurrents du lieu-dit « Gare Du Nord », situé à 20 km de Chami, à une arrivée directement au bivouac, après tout de même 453 km de spéciale, soulignent les promoteurs du rallye.




Le Maroc en marche vers le renforcement militaire et la coopération stratégique

Récemment, le Maroc a manifesté une détermination sans précédent à consolider ses forces armées et à moderniser l’ensemble de ses équipements militaires. Cette démarche ambitieuse est conçue pour renforcer de manière significative sa capacité à défendre sa souveraineté nationale et à répondre aux défis sécuritaires modernes.

D’après le portail spécialisé « Defensa », en témoignage de son engagement envers la sécurité et la défense, le Maroc a, pour l’exercice 2024, consacré un budget impressionnant de 11,3 milliards d’euros à ses forces de défense. Cette allocation financière substantielle est destinée non seulement à l’acquisition de nouveaux équipements de pointe, mais aussi à la modernisation et à la mise à niveau des équipements existants, contribuant ainsi à dynamiser l’industrie de défense nationale et à stimuler l’innovation dans ce secteur vital.

L’année précédente, 2023, a été un tournant majeur pour les forces armées royales (FAR), marquée par la conclusion de plusieurs accords défensifs stratégiques et l’acquisition de nouveaux équipements militaires avancés. Ces initiatives ont jeté les bases d’une trajectoire ascendante pour l’année en cours, 2024. « Parmi les acquisitions notables, le Maroc a investi dans 18 systèmes de lancement de missiles HIMARS, dotés de leurs munitions correspondantes. De plus, une intention d’achat significative de 40 bombes AGM-154C JSOW pour les F-16 a été formulée, représentant une transaction évaluée à 774 millions de dollars. L’approbation américaine subséquente de cette acquisition a considérablement renforcé les capacités de frappe de précision à longue portée du Maroc », rapporte-t-on du site spécialisé.

Par ailleurs, les FAR ont élargi les partenariats en matière de défense en diversifiant les sources d’approvisionnement. Le Royaume a notamment acquis des systèmes de lancement de roquettes PULS et des drones furtifs auprès d’Israël, devenant ainsi le premier pays à intégrer le drone SpyX. De plus, le Maroc a choisi d’intégrer le système de défense aérienne Barak MX et envisage d’adopter le système Spyder de Rafael, tous deux d’origine israélienne, renforçant ainsi sa posture défensive.

Concernant la technologie des drones, le Maroc a enrichi son arsenal en intégrant les drones chinois Wing Loong II et est actuellement en pourparlers avec Baykar pour l’acquisition potentielle du drone AKINCI, élargissant ainsi ses capacités de surveillance et de reconnaissance.

Force aérienne

Sur le front de l’aviation, les Forces Royal Air (FRA) a renforcé ses capacités avec l’incorporation de huit hélicoptères H-135M et attend impatiemment la livraison de 24 Apache AH-64E, fabriqués par Boeing, avant la fin de l’année. De plus, le Maroc s’apprête à lancer un nouveau satellite d’observation fourni par le groupe israélien IAI pour remplacer le satellite « Mohammed VI-A », lancé en 2017 et désormais en fin de vie opérationnelle, marquant ainsi une avancée significative dans ses capacités de surveillance spatiale.

En ce qui concerne la marine royale, le Maroc explore activement l’acquisition d’un système antimissile, privilégiant les solutions proposées par Israël et Singapour, afin de renforcer sa posture défensive dans les eaux territoriales. Les options israéliennes (Sea Breaker de Rafael et Blue Spear d’IAI), ainsi que le singapourien ST Engineering, semblent les mieux placées pour remporter le contrat.

Enfin, pour souligner l’importance de la coopération bilatérale, une aide financière significative de 10 millions de dollars a été accordée au Maroc par les États-Unis, incluant la fourniture de 500 véhicules militaires. Cette assistance souligne l’engagement continu et inébranlable des États-Unis à soutenir le Maroc dans le renforcement de ses capacités de défense et à renforcer les liens stratégiques entre les deux nations.




Arrestation des 6 soldats à Mangina dans le territoire de Beni

Pendant que la hiérarchie des FARDC revoyait sa disposition militaire, remplaçant certains commandant en conflit avec la légalité, certains éléments s’écartaient des prescris de la discipline de l’armée, ce qui obligeant la justice militaire de considérer leur égarement. De ce fait, lors des affrontements entre les FARDC et les Maïmaï UPLC à Mangina dans le territoire de Beni, le 07 janvier 2024  des civils ont été tués par balles. Accusés par l’armée de « dérapages et présumé meurtre de 4 civils lors d’un affrontement lundi 8 janvier 2024, entre l’armée régulière et un groupe armé des jeunes combattants Mai – Mai appartenant au député Siwako Kasereka Alain »,  6 soldats ont été arrêtés à Mangina (Beni). Située à 30 kilomètres de la ville de Beni, Mangina,  a été le théâtre de violents affrontements lundi entre les Forces armées de la République Démocratique du Congo et les miliciens Maï-Maï Baraka. Au moins 9 morts ont été enregistrés dont trois soldats, selon les sources sécuritaires. Et comme effet collatéral des affrontements entre les FARDC et les Maïmaï UPLC, le lendemain  mardi 09 janvier 2024, la  commune de Mangina a présenté un visage d’une journée morte, sans activités socio-économiques, les portes des boutiques fermées et les cellules Linzo et Buhombo  désertées par leurs populations.

Selon le constat d’un reporter du média en ligne ‘actualite.cd, « les victimes étaient encore sur le lieu du drame, notamment dans des maisons à Linzo » et plusieurs militaires et  policiers étaient visibles ce mardi au rond-point de Mangina et le long de la route.

Willy Makumi Motosia

 




Pour une meilleure sécurisation du territoire national : Des nouveaux commandants militaires au Nord-Kivu, en Ituri et dans l’Equateur

Dans sa note-télégramme du dimanche 7 janvier 2024, rendu publique à Kinshasa ce lundi 8 janvier 2024 par son chef d’Etat-major, le général Christian Tshiwewe, les FARDC ont opéré des changements à la tête de certains commandements militaires en Rdc. Il s’agit des deux provinces sous état de siège depuis deux ans,  Nord-Kivu, l’Ituri et de l’Equateur.  Le Nord-Kivu et l’Ituri, principalement, sont les 2 entités les plus enflammées suite à l’activisme accru des groupes armés locaux et étrangers. Il ; il s’agit principalement des terroristes djihadistes ADF actifs au Nord-Kivu et dans l’Ituri, les CODECO (en territoire de Djugu/Ituri) et l’unité spéciale de l’armée rwandaise de  M23, actif  depuis plus de 2 ans et occupe les territoires de Rutshuru, Masisi et une partie du Nyirangongo.  Ces criminels sont connus pour leurs pratiques cruelles de  massacres à l’arme blanche et à feu, incendie des maisons, viols, pillages, enlèvements, etc.  En outre, il faut également signaler la présence des Maï-Maï, des FDLR rwandais, de Zaïre (dans l’Ituri) qui  n’ont jamais dit leur dernier mot. Ainsi donc, le changement opéré par le général d’armée Christian Tshiwewe est tactique et stratégique pour espérer peut-être des résultats sur le terrain.

 

La 13e région militaire dans l’Equateur, a été placée sous le commandement du Général David Mushimba, 32e région militaire dans l’Ituri  sera désormais commandée par le Général Ntambuka Bame, alors que le Nord-Kivu, 34e région militaire,  vient d’être confiée au général Moche Mabondani en remplacement du général Bruno Mpezo Mbele  récemment interpellé, car soupçonné de collaborer avec les rebelles rwandais FDLR. Et le Colonel Onoyo Bokeoni est désormais le commandant adjoint en charge des opérations et renseignements militaires au sein du secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord-Kivu.

Ainsi donc, les officiers nommés, à titre intérimaire, sont le Général David Mushimba, commandant de la 13e région militaire dans la province de l’Equateur ; le Général Ntambuka Bame, commandant de la 32e région militaire en Ituri et le Général Michel Mabondani, commandant de la 34e région militaire au Nord-Kivu.

Ce dernier remplace le général Bruno Mpezo Mbele, arrêté depuis huit jours pour violation des consignes relatives à l’interdiction des membres de l’armée de s’engager aux côtés des FDLR et mauvaise gestion des ressources. Il lui est reproché de collaborer avec les rebelles des Forces démocratique pour la libération du Rwanda (FDLR) présents sur le sol congolais depuis 1994.

Pour justifier cette interpellation, l’armée réaffirmait « le caractère impératif des instructions permanentes du chef d’état-major général des FARDC du 21 novembre 2023 » réitérant « l’interdiction faite à tous les militaires de collaborer avec les forces négatives FDLR ».

 




Tshisekedi, des défis après la réélection

Certes, la Cour constitutionnelle a rendu publics, ce mardi 09 janvier, les résultats définitifs de l’élection présidentielle du 20 décembre dernier. Sans nul doute et considérant l’écart flagrant  avec son poursuivant direct, le président Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession a été proclamé vainqueur.

Et ce, à cause de l’adhésion de la population à son projet de société défendu durant la campagne électorale qui lui a permis de parcourir le Congo profond. Tshisekedi et ses lieutenants ont pratiquement encerclé toute la République, ne laissant aucune opportunité aux ‘’candidats sponsorisés par l’étranger’’ pour faire entendre leurs messages.

Ceux-ci étaient handicapés, non seulement par l’absence de bilan, mais aussi par le fait qu’ils ont manqué de discours. Ils ont été hésitants et rêveurs, là où il fallait être réaliste. L’on a vu Tshisekedi rassurant, même au Grand Bandundu, coin qu’il n’avait nullement visité depuis son accession à la magistrature suprême.

Cette victoire de Félix Tshisekedi ne doit pas pour autant édulcorer les défis qui restent de taille et qu’il doit relever. L’on ose croire que l’équipe de campagne de Fatshi, loin d’être plongée dans l’éphorie, a pu noter toutes les critiques, les revendications légitimes du peuple, les dénonciations et les propositions qui ont été formulées. Car s’il a réalisé beaucoup de choses en pratiquement trois ans de règne, beaucoup reste encore à faire.

S’il n’y a rien de nouveau sous le soleil, soulignons que partout où Fatshi est passé, il a été interpellé par les Congolais. Ceci, parce que tout le monde aspire au changement et à l’amélioration des conditions de vie. Ainsi, ce 2ème mandat n’aura pas de sens s’il ne rencontre pas les préoccupations légitimes du peuple congolais.

Sinon, si Tshisekedi est pardonnable pour ce premier mandat dont une bonne partie du bilan a été entamée par des disputes avec son allié de circonstance, l’ancien président Joseph Kabila, dans la coalition FCC-CACH, sans oublier la survenance de la pandémie à coronavirus, il a quand même prouvé aux yeux du monde que si on lui accordez un peu temps, il ferait plus que ça.

Ce que Fatshi doit faire

Dans ce contexte, loin de parcourir les promesses faites aux Congolais, Fatshi est attendu sur plusieurs fronts : les infrastructures, le social, la gratuité de l’enseignement, insécurité, … Sur le plan des infrastructures, commençons par dénoncer le fait que Kinshasa connaisse un chaos infrastructurel sans précédent. Contrairement à certains coins de la République, Kinshasa a besoin d’un programme spécifique pour la construction des infrastructures.

Cette ville n’est capitale que de nom, faute d’infrastructures, mieux, d’une volonté pour sa modernisation. En certains coins de la ville, surtout sur la place des Huileries, on est en droit de nous demander si on n’est pas là dans une cité abandonnée ! A ce jour, certaines communes à Kinshasa sont presqu’enclavées (Kinshasa, Barumbu, etc.), faute de route.

Et après la pluie n’a jamais été le beau temps à Kinshasa. Pire encore, la dégradation très avancée des routes complique le transport en commun qui n’existe que de nom. Comme pour dire qu’à l’instar d’autres villes du pays, Kinshasa a besoin d’un programme spécifique pour la réalisation des infrastructures. Ville miroir du pays, Kinshasa ne mérite pas cette image de parent pauvre qu’on lui colle. Beaucoup de moyens doivent être mobilisés pour les infrastructures, pour tenter de gérer les effets néfastes de l’environnement. Maintenant que le fleuve Congo est en train de refouler les déchets et autres immondices, c’est le moment pour Kinshasa de réfléchir pour voir comment traiter les déchets et les empêcher de finir leur course dans le fleuve Congo.

Le chef de l’Etat devra faire fi de certains rapports lui présentés et qui ne tiennent plus compte de la réalité. Kinshasa mérite d’avoir des routes secondaires réhabilitées, pour mieux lutter contre les embouteillages. Sinon, aussi longtemps que les principales routes et les routes secondaires ne seront pas réhabilitées, le secteur des infrastructures demeurera un point négatif qui risquera d’impacter négativement le bilan de Félix Tshisekedi.

Au-delà de Kinshasa, il y a autant de provinces où les infrastructures sont pratiquement quasi-inexistantes. Heureusement que le PDL-145 territoires a été mis en œuvre, et vise la construction des infrastructures de base et la construction des routes secondaires et de desserte agricole. Réhabiliter ces routes faciliterait l’évacuation des produits des centres de production vers les centres de consommation et les échanges entre les populations.

Un autre défi qu’il faudra améliorer et consolider, c’est la gratuité de l’enseignement de base. Sans nul doute, la gratuité ne peut qu’être saluée et applaudie de deux mains. Après l’amélioration de l’accessibilité avec aujourd’hui près de 6 millions d’enfants scolarisés, le moment est venu pour songer à la qualité de l’enseignement. Tout le monde fustige le niveau des élèves et pense et pense que le niveau a sensiblement baissé.

Maintenant que l’éducation, mieux l’enseignement tend à être adapté à l’élève, il est important de multiplier les salles de classe pour permettre aux élèves d’être à l’aise et de donner le meilleur d’eux-mêmes. Le moment est aussi venu d’avoir un professeur motivé, et capable de donner la bonne et la vraie formation aux élèves. Ceci, pour leur permettre d’être utiles dans la société et de contribuer au développement de leur pays. L’enseignant devra avoir un traitement qui lui permet de nouer les deux bouts du mois et de ne pas considérer l’élève comme une source de revenu.

Retenons que les secteurs des infrastructures et de l’éducation, lorsqu’ils sont bien organisés, ne peuvent que contribuer à l’amélioration du social des Congolais. Ceci, parce que la gratuité aidant, il y a des sommes d’argent qui sont engrangées, économisées et lesquelles peuvent contribuer à l’amélioration du social.

Toujours au sujet du social, beaucoup a été fait surtout avec le programme de couverture santé universelle. Sauf qu’un effort doit être fourni pour améliorer l’accessibilité en augmentant la desserte. Tout doit être fait pour une croissance inclusive et une lutte acharnée contre l’inflation.

JMNK

 




Spécial Retro 9èmes Jeux de la francophonie Si les exploits réalisés par les Congolais m’étaient contée

Du 28 juillet au 6 août 2023, Kinshasa en République Démocratique du Congo, a abrité les 9èmes jeux de la francophonie. De milliers d’athlètes du monde francophone ont rivalisé d’ardeur dans 9 disciplines sportives et 11 culturelles. Il faut retenir qu’hôte des jeux, dans l’histoire de sa participation, la RDC a fait mieux que les précédentes éditions en glanant au total 34 médailles (5 or, 11 arg, 18 br).

En notre qualité de journaliste, nous avions suivi pas à pas ce qu’a été la préparation de 9 disciplines sportives alignées. Et sans ambages, nous n’avions jamais hésité à souligner haut et fort que la préparation n’a pas été à la hauteur des attentes. Glaner une médaille dans ces conditions relevé d’un miracle. A dire vrai, ce qu’ont réalisé les rd congolais est tout simplement un acte de bravoure qui dépasse tout attende ment.

Par ailleurs, recruté officier média par l’organisation, nous avons palpé les réalités de ces 9è jeux de la francophonie aussi bien côté sport que du Côté de la culture. Et nous pouvons jeter des fleurs au gouvernement congolais et particulièrement le chef de l’état pour les efforts fournis. En un temps record, des infrastructures sportives dignes ont poussé de terre. Et l’organisation des jeux a donné satisfaction malgré quelques écueils.

Les 9 disciplines sportives des 9è Jeux sont :

  1. Athlétisme, 2. Basket-ball, 3. Tennis de Table, 4. Football, 5. Luttes Libres, 6. Luttes Africaines, 7. Cyclisme, 8. Judo et 9. Athlétisme Handisport.

Bilan en sport

Mention spéciale à la Lutte avec 16 médailles (2 or, 5 argent et 9 bronzes). Les poulains du président Eric Kinzambi de la Fécolutta ont mis la barre très haute par leurs performances XXL. L’athlétisme vient en 2è position avec 8 médailles (2 argents et 6 bronzes). Le judo en 3è position avec 2 médailles (1 arg et 1 br) et enfin, le Tennis de table avec 1 médaille de bronze. Le football et le basket-ball féminin ont terminé 5è.

Gros plan sur les Lutteurs RD Congolais médaillés d’or  

  1. Andy Mukendi Kabeya 79 kg messieurs
  2. Mbo messieurs

Médaillés d’argent

1.Kilandi Rabbi 61 kg messieurs

  1. Madunu Prisca femme
  2. Mbemba Mervedie 62 kg femme de la RDC Médaillés de bronze
  3. Tshotsha messieurs
  4. Ngomba Chancelvie 55 kg femme

Athlétisme

Médaillés d’argent

-Muteb Sand Endry au 20 km Marche H en 1h53’52

-Mokoka Sala Yelena au Lancer de Disque D en 53.85 battant son record personnel et établissant le record national.

Médaillés de bronze

Femmes

-Asifiwe Nzabava Clarisse au 3.000 m steeple  12.11.53 battant son record personnel et établissant le record national.

-Ladisa Munzeza Gracia au 20 km Marche en 2h04’54.

-Mulambavu Tiba Rose au Lancer de Marteau en  22.36.

Hommes

-Mbayo Kazadi Alain au 20 km Marche en 2h24’45’’.

-Kalonda Nyandwe Gédéon au Lancer de Marteau en  28m18.

-Tshikamba Kankonde Joël au Décathlon avec  7050 points établissant son record personnel.

Judo

Médaillé d’argent

Kasota Gedeon alias Zibiyu 73 kg messieurs -73 kg

Médaillé de bronze

Kisoka Kiamfumu Arnold ‘’ Daso’’-60 kg messieurs

Tennis de Table

Médaillé de bronze

Ngefuassa Exaucé

Les 11 branches de la culture des 9è jeux :

  1. Photographie, 2. Peinture, 3. Sculpture, 4. Création Numérique, 5. Danse de création, 6. Contes et conteurs, 7. Jonglerie avec ballon, 8. Littérature nouvelle, 9. Marionnette Géante, 10. Hip Hop et
  2. Chanson.

Bilan côté culturel

Mascottes géantes, la RDC termine en or

Au Tableau des médailles

  1. Or : RDC
  2. Arg : Togo
  3. Br : Niger

Peinture, la RDC médaillée de bronze

Tableau de médailles se présente comme suit :

  1. Or : Madagascar
  2. Arg : Sénégal
  3. Br : RDC

Photographie, la palme d’or à l’Ile Maurice

Le tableau des médailles

  1. Or : Ile Maurice
  2. Arg : Congo/Brazza
  3. Br : France

Le Béni au-dessus du lot pour la Sculpture

Tableau des médailles se présente comme suit :

  1. Or : Bénin
  2. Arg : Madagascar
  3. Br : Togo

Danse de création, la RDC arrache l’argent

Tableau des médailles

  1. Or : Burkina Faso
  2. Arg : RDC
  3. Br : Bénin

Prix du jury : Ile Maurice.

Création numérique, la RDC médaillée d’argent

Cette médaille porte la signature de Paul Malaba, artiste performeur de Lubumbashi.

Au Tableau des médailles

  1. Burkina Faso
  2. RDC
  3. Gabon

Contes et conteurs mixte, la RDC médaillée de bronze

La médaille porte la signature de Bosembo Alonga.

Au Tableau des médailles

  1. Burkina Faso
  2. Niger
  3. RDC

Littérature nouvelle, la RDC médaillée d’or

Cette médaille porte la signature de Danga Motty Jocelyn avec son œuvre ‘’La nuit et le soldat’’.

Au Tableau des médailles

  1. RDC
  2. Fédération Wallonie Bruxelles
  3. Suisse

Jonglerie avec ballon, la RDC domine le Cameroun et arrache la médaille de bronze

Au tableau des médailles

  1. Maroc
  2. Côte D’Ivoire
  3. RDC

La RDC avait aligné Kakule Jonathan, Kingombe Freddy, Mabaka JR, Manga Enock et Mongomo Stéphane.

La RDC réalise les meilleures performances aux 9è que les précédentes éditions

En 2005 à Niamey, au Niger, la RDC n’avait glané qu’une seule médaille en bronze. Côté sport, les pongistes de la RDC avaient trouvé plus forts qu’eux. En athlétisme la RDC comptait beaucoup du renfort des athlètes évoluant à l’étranger. Malheureusement ils n’avaient pas effectué le déplacement. Le sauteur JP Masanga et Ilunga Mande sur 5.000 et 10.000 m n’ont pu faire mieux. Il en fut de même de Jules Bonyafala, Kiyana et Tshiyinga à l’épreuve de 100 m. En lutte, la RDC avait perdu face au Tchad, Niger et concédé nul face à la France.

En 2009, la RDC avait glané 4 médailles dont 1 en or en Littérature et 3 bronzes en judo.

En 2013 à Nice, en France, la RDC n’avait glané aucune médaille suite à l’escapade de la grande majorité des athlètes congolais. Ces derniers avaient pris la tangente.

En 2017 à Abidjan, en Côte D’Ivoire, la RDC s’était tirée avec moins de 3 médailles.

Antoine Bolia




Football Epfkin : Bilan de la 6è journée jouée ce mardi 9 janvier

On a encore joué ce mardi 9 janvier 2024 pour compte de la 6è journée du championnat de l’Entente Provinciale de Football de Kinshasa ‘’EPFKIN’’ groupe B dans les différents sites qui abritent les rencontres à savoir :  Stade Tata Raphaël, Terrain de l’Université de Kinshasa et terrain Kurara Mpova.

Ci-dessous tous les résultats enregistrés ce mardi 09 janvier 2024 :

Stade Tata Raphaël

Normand vs Promesse : 2-0

PJSK vs Kratos : 1-3

Don Bosco vs Les Anges : 0-1

Pharmagros vs Robi : 0-1

Terrain Unikin

Céleste vs Mweka : 0-2

ICK vs St Etienne : 1-2

RC Impact vs Les Elites : 1-3

Les Croyants vs OCD : 0-0

Terrain Kurara

Les AS vs Ndanu City : 4-1

Antoine Bolia 




Licenciée pour avoir refusé d’enseigner l’idéologie LGBT dans une école « chrétienne » : L’enseignante britannique a été qualifiée de « criminelle dangereuse »

Après avoir enseigné pendant 12 ans, Glawdys Leger, 43 ans, a été licenciée et qualifiée de « criminelle dangereuse » pour avoir refusé d’enseigner des leçons sur les LGBTQI dans le cadre du programme d’éducation religieuse destiné aux élèves de septième année

Les autorités chargées de l’enseignement en Angleterre ont déclaré une enseignante chrétienne coupable de « conduite professionnelle inacceptable » pour avoir refusé d’enseigner « l’idéologie LGBTQI extrême » dans une école secondaire de l’Église d’Angleterre.

Le Epoch Times rapporte que Glawdys Leger, 43 ans, enseignante spécialisée en langues étrangères modernes, a été licenciée de l’école Bishop Justus CofE de Bromley, dans le Kent, en mai 2022, après y avoir enseigné pendant 12 ans. Elle a été qualifiée de « dangereuse criminelle » pour avoir refusé d’enseigner les leçons LGBTQI dans le cadre du programme d’éducation religieuse aux élèves de 7e année.

Mme Glawdys a expliqué sa position : « J’ai soulevé la question parce que les enfants recevaient à l’école un récit LGBTQI+ extrême, sans débat. Cependant, pour avoir soulevé ce point, et exprimé les croyances chrétiennes sur ces questions, j’ai été accusée de ne pas présenter un point de vue équilibré ».

Elle a souligné qu’une école chrétienne ou religieuse « doit être ouverte et honnête avec les parents qui pensent avoir envoyé leurs enfants dans une école chrétienne si l’école n’adhère plus aux enseignements ou aux croyances chrétiennes, ou même à leurs propres enseignements sur la sexualité humaine (…). Elles doivent être transparentes avec les parents sur le fait que, dans de nombreux cas, certaines écoles chrétiennes imposent des idéologies profondément controversées et nuisibles aux enfants sans la permission de leurs parents ni qu’ils en soient avertis ».

Mme Leger est soutenue par le Christian Legal Center, qui défend les  personnes accusées en raison de leur foi. Cette institution a déclaré que le matériel pédagogique pour la formation religieuse intitulé « Qui suis-je ? » montrait aux élèves de septième année des concepts de genre tels que pansexuel, asexuel, intersexuel et transsexuel.

Mme Leger a fait part de ses convictions aux élèves lors d’une discussion sur les questions LGBT : « Pour Dieu, les humains naissent homme et femme, et la pratique LGBTQI est un péché ». Le 14 décembre, le Christian Legal Center a déclaré que l’Agence gouvernementale de régulation des enseignants avait jugé l’enseignante coupable de « conduite professionnelle inacceptable », bien qu’elle n’ait pas été interdite d’enseignement.

L’Agence a noté qu’il n’y avait « aucune preuve » que Mme Leger ait agi de manière à jeter le discrédit sur la profession ou que sa conduite ait été « contraire aux valeurs britanniques fondamentales en raison de son manque de tolérance à l’égard de ceux qui ont des croyances différentes ». En réponse à la décision de l’Agence, Mme Leger s’est déclarée soulagée « de ne pas être interdite d’enseignement au Royaume-Uni (…) Cependant, je trouve extrêmement alarmant d’avoir été déclarée coupable pour avoir avoir discuté et débattu de l’enseignement chrétien dans une école chrétienne au cours d’une leçon d’éducation ».

Glawdys Leger a également déclaré que l’Agence envoyait un message fort aux enseignants : « Les enseignants chrétiens ne doivent pas seulement garder le silence sur leurs croyances, mais doivent promouvoir activement l’idéologie LGBTI, sous peine d’être sévèrement sanctionnés, voire de perdre leur travail ».

Andrea Williams, directrice exécutive du Christian Legal Center, a déclaré : « Les régulateurs sont en train de créer un environnement oppressif pour les enseignants, en refroidissant l’atmosphère et en empêchant l’expression de la foi chrétienne dans les écoles et toute vision alternative ou équilibrée de l’idéologie LGBTQI+. »

Le révérend Calvin Robinson, commentateur des questions nationales, estime que « nous vivons vraiment dans un monde à l’envers, où être chrétien dans une institution chrétienne est un crime passible de licenciement (…). Glawdys est persécutée pour sa foi. Non seulement l’école l’a licenciée, mais elle l’a dénoncée à l’Agence de régulation des enseignants (Teacher Regulation Agency), qui l’a jugée coupable de ‘conduite professionnelle inacceptable’. Nous le savions déjà. Il est désormais officiellement contraire à la déontologie d’être chrétien dans une école de l’Église d’Angleterre ».

Robinson développe son analyse : « L’Eglise d’Angleterre devrait rejeter la théorie du genre et la théorie queer, des idéologies marxistes anti-chrétiennes. L’école aurait dû défendre la position de Glawdys auprès de l’Agence, et non la licencier. Au lieu de cela, le CofE a décidé d’outrepasser les directives gouvernementales en imposant ces idéologies néfastes aux enfants par le biais du nouveau programme d’enseignement secondaire et supérieur. Il semble que le département de l’éducation du CofE soit aussi prisonnier des libéraux que la chambre des évêques ».




À Gaza, 8 enfants communient pour la première fois

Le dimanche 7 janvier 2024, en la solennité du baptême du Seigneur, le P. Youssef Asaad, de la paroisse latine de Gaza, a administré le sacrement de la première communion à 8 enfants, après les avoir préparés.

Les enfants étaient entourés par la communauté paroissiale de la Sainte Famille, bien présente malgré la guerre et les deuils vécus récemment dans les murs mêmes de la paroisse. En effet, les fidèles pleurent deux paroissiennes abattues peu avant Noël.

Outre ces deux paroissiennes catholiques, une vingtaine de chrétiens orthodoxes de la paroisse Saint-Porphyre ont été tués lors des bombardements israéliens à proximité de leur église. Depuis le début des affrontements israélo-palestiniens, l’ensemble des communautés chrétiennes, ainsi que des musulmans, se sont réfugiés dans les paroisses.

Mais la foi est forte, et les sacrements continuent d’être donnés. Selon le patriarcat latin de Jérusalem, la paroisse de Gaza a pu ouvrir une salle privée de fabrication d’hosties qui ont été utilisées dimanche pour la messe des premières communions. L’Eucharistie continue donc d’être célébrée chaque jour, et l’adoration eucharistique proposée. Beaucoup de malades se sont réfugiés dans les murs de l’église, ce qui leur permet de recevoir les sacrements.

« Nous continuons de prier pour notre peuple à Gaza afin que Dieu lui donne force et patience en ces temps difficiles. Et nous continuons de plaider en faveur d’un cessez-le-feu et d’espérer qu’un plan global de paix et de justice soit mis en œuvre » dit le patriarcat latin de Jérusalem.