Le Polisario enlève à nouveau une jeune fille dans le camp de Tindouf alors qu’elle venait voir sa famille en Espagne

Le média espagnol SI a rapporté qu’il y a quelques mois, Filleh mint Chahid mint LAAROUSSIA a contacté « Butincon », une société espagnole de livraison de nourriture, et a demandé à Hammada de l’accompagner aux camps de Tindouf, où elle a été retenue par sa famille d’accueil » précisant que « le Fp a brûlé ses documents et l’a gardée contre son gré ».

Dans ce cadre, il a été souligné que « la famille espagnole de Filleh a payé le sauf-conduit permettant à un Sahraoui de se déplacer en Algérie, pour une valeur de 2 500 euros », précisant qu’avec ce dernier « ils ont profité du fait que Filleh, qui venait d’atteindre sa majorité, 18 ans en Espagne, était à un mariage et l’ont fait sortir pour l’emmener à Oran, où elle se trouve actuellement et attend l’arrivée d’un avocat espagnol pour faire une demande d’émancipation en Espagne ».

Mais encore, il a été noté qu’entre temps, « le Polisario, ses acolytes et la famille, la tribu de la jeune fille ont menacé les deux partenaires de Buticon, de tuer leurs familles dans les camps en représailles, pour avoir participé à une multitude d’enlèvements de femmes dans les camps ». Enfin, il a affirmé qu’il « s’agit là d’un nouvel exemple du régime de terreur et d’autoritarisme que le Front Polisario, armé et génocidaire, a imposé dans les camps de Tindouf, qui sont devenus une véritable unité commerciale pour ses dirigeants, tandis que la population est tenue en otage dans une pauvreté abjecte ».




Violations de la liberté religieuse: L’Algérie placée sous «surveillance spéciale» par les Etats-Unis… [Dossier]

Cependant, la montée de la discrimination envers les communautés religieuses engendre douleur humaine, division sociale et alimente un climat empreint de peur, d’intolérance et de stigmatisation. Dans cette perspective, le Secrétaire d’État américain, Antony J. Blinken, a émis un communiqué soulignant l’importance cruciale de la liberté religieuse dans la politique étrangère des États-Unis, un engagement constant depuis l’adoption de la loi sur la liberté religieuse internationale en 1998.

“Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté d’avoir ou d’adopter une religion ou une conviction de son choix, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, individuellement ou en commun, tant en public qu’en privé, par le culte et l’accomplissement des rites, les pratiques et l’enseignement.” Article 18, Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

Dans le prolongement de son action constante pour la défense de la liberté religieuse, le Secrétaire d’État américain Antony J. Blinken a formellement identifié plusieurs nations et entités pour leurs pratiques oppressives de violations particulièrement graves de la liberté religieuse, estimées comme particulièrement préoccupantes. Parmi celles-ci, la Birmanie, la République populaire de Chine, Cuba, la RPDC (Corée du Nord), l’Érythrée, l’Iran, le Nicaragua, le Pakistan, la Russie, le Tadjikistan et le Turkménistan ont été épinglées pour leurs violations flagrantes et particulièrement graves de la liberté religieuse, estimées comme particulièrement préoccupantes.

De plus, l’algérie, l’Azerbaïdjan, la République centrafricaine, les Comores et le Vietnam ont été placés sous une surveillance accrue en raison de manquements graves dans la protection de ce droit fondamental. Par ailleurs, des groupes tels qu’al-Shabab, Boko Haram, Hayat Tahrir al-Sham, les Houthis, ISIS-Sahel et Grand Sahara, ISIS-Afrique de l’Ouest et Jamaat Nasr al-Islam wal-Muslimin, en lien avec Al-Qaïda, ainsi que les Taliban, ont été désignés comme particulièrement inquiétants.

L’attention se porte spécifiquement sur l’algérie, où le gouvernement est sous surveillance pour sa gestion restrictive des libertés religieuses, en particulier vis-à-vis des minorités et des branches non orthodoxes de l’Islam. En ce qui concerne l’algérie, cette désignation survient dans un contexte de restrictions sévères imposées aux pratiques religieuses non musulmanes et à certains courants de l’islam minoritaires.

Les autorités ont été critiquées pour des actes tels que la dissolution d’églises chrétiennes et l’incarcération de personnes pour prosélytisme religieux qui ont attiré les critiques internationales et renforcé la surveillance des pratiques gouvernementales en matière de liberté de culte. Ces actions ont conduit à une surveillance internationale attentive de la situation de la liberté religieuse dans ce pays de la part des Etats-Unis.

D’autant plus que, l’attitude des autorités algériennes à l’égard des minorités religieuses s’est durcie récemment, notamment envers les pratiquants du courant musulman “ahmadi“, poursuivis pour s’être rassemblés sans autorisation officielle pour pratique de leur culte. Par ailleurs, les instances judiciaires algériennes ont activé l’application des lois nationales sur le blasphème et le prosélytisme, à l’égard de personnes se revendiquant libres penseurs.

Au-delà des frontières reconnues pour leur répression religieuse, des infractions significatives à la liberté de croyance persistent dans d’autres nations, qui échappent pour l’heure à l’indexation formelle du Département d’État américain. Ce dernier appelle avec insistance à l’abolition des persécutions, incluant les agressions contre les fidèles et sanctuaires des minorités, les conflits sectaires, les sentences disproportionnées pour les manifestations pacifiques et de foi, ainsi que la répression et les incitations à la violence à l’échelle transnationale. Ces exactions, répandues à travers le monde, reflètent une problématique profonde et systémique.

Toutefois, il subsiste une lueur d’espoir, comme l’énonce le communiqué du Département d’État des États-Unis: une résolution ferme et perspicace pourrait renverser le courant de haine, d’intolérance et de persécution qui prévaut actuellement. L’aspiration est à un avenir dans lequel l’égalité et la dignité prédomineront pour tous.

Dans cette veine d’optimisme pragmatique, le Bureau pour la liberté religieuse internationale poursuit sa mission avec détermination, en faisant de la liberté de culte un pilier essentiel de la diplomatie américaine. En continuant de documenter et de s’opposer aux abus et discriminations, le Bureau propose activement des politiques et des initiatives visant à instaurer des changements concrets. L’objectif ultime est de parvenir à un monde où chaque personne jouirait pleinement de ses droits, en totale égalité et dans un respect inaliénable de sa dignité humaine.

 

La Commission américaine pour la liberté religieuse internationale (USCIRF) avait exhorté Washington à ajouter le pays algérien à la liste des territoires qui autorisent la violation des droits et des libertés religieuses

La Commission américaine sur la liberté religieuse internationale se présente comme un organe gouvernemental de l’administration fédérale américaine qui surveille et analyse les cas de violations des libertés religieuses commises à l’étranger et formule en conséquence des recommandations à l’administration de Washington.

Mission d’enquête d’un rapporteur spécial de l’ONU et du FoRB

Visite d’un expert de l’ONU en algérie pour évaluer les droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’association. Cette Visite de l’expert de l’ONU dans un contexte de répression implacable de la dissidence.

À l’avant-veille de la visite du Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’association, prévue en septembre 2023, les autorités algériennes devraient mettre fin à leurs attaques contre l’espace civique et permettre aux organisations indépendantes d’opérer sans restrictions arbitraires, ont déclaré aujourd’hui 15 groupes de défense des droits humains.

La visite du Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de réunion pacifique et d’association, Clément Nyaletsossi Voule, était prévue du 16 au 26 septembre. L’année dernière, les autorités algériennes, qui ont depuis intensifié leur répression des libertés fondamentales, notamment les libertés d’association et de réunion, avaient reporté sa visite.

«Les autorités algériennes sont en train de mener une répression impitoyable contre le mouvement pro-démocratie algérien, et contre toute personne qui critique le gouvernement», a déclaré Nassera Dutour, présidente du Collectif des familles des disparus en Algérie. «Il est impératif que les expert·e·s de l’ONU, soutenu·e·s par la communauté internationale, défendent celles et ceux qui luttent pour les droits humains dans le pays.»

La visite du Rapporteur spécial de l’ONU offre aux autorités algériennes une occasion importante de démontrer leur engagement à respecter leurs obligations en matière de droits humains’, ont déclaré les organisations signataires. Elles devraient libérer toutes les personnes emprisonnées pour leur militantisme ou leur expression pacifique, permettre aux organisations de la société civile, aux syndicats et aux partis politiques d’opérer librement et abroger les lois répressives utilisées pour écraser la dissidence.

Les autorités ont dissous la plus ancienne organisation de défense des droits humains en Algérie, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH), ainsi qu’une association de premier plan, le Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ). Au moins deux partis – le Parti Socialiste des Travailleurs (PST) et le Mouvement Démocratique et Social (MDS) – politiques ont été suspendus, , et deux médias indépendants, Radio M et Maghreb Émergent, ont été fermés, réduisant toujours davantage au silence les voix dissidentes. Le journaliste Ihsane El Kadi, condamné à sept ans de prison, le chercheur Raouf Farrah ainsi que le journaliste Mustapha Bendjama, tous deux condamnés à deux ans de prison ferme, ont tous été emprisonnés sur la base d’accusations fallacieuses de «réception de fonds étrangers pour nuire à l’ordre public».

«Les autorités algériennes ont pris des mesures extrêmes pour museler les voix critiques et verrouiller l’espace civique», a déclaré Aissa Rahmoune, vice-président de la Fédération internationale pour les droits humains. «À l’occasion de la visite du Rapporteur spécial, l’Algérie doit libérer tout·e·s les prisonnier·e·s d’opinion et cesser toute poursuite contre les activistes et défenseur·e·s des droits humains pour le simple exercice de leurs droits légitimes».

Tout au long de la période qui a suivi les élections législatives de juin 2021 et jusqu’au troisième anniversaire du mouvement pro-démocratique du Hirak en février 2022, le harcèlement, l’intimidation et les attaques contre les dissident·e·s se sont intensifiés. Fin 2022, on comptait 280 activistes, manifestant·e·s et personnes critiques du gouvernement emprisonné·e·s pour leur participation au mouvement du Hirak. Les organisations locales et personnes répertoriant les arrestations et détentions arbitraires ont également été attaquées, notamment le défenseur des droits humains, Zakaria Hannache, qui a été condamné en mars 2023 par contumace à trois ans de prison sur la base d’accusations fallacieuses de «diffusion de fausses informations», «réception de fonds» et «atteinte à la sécurité de l’État et à l’intégrité du territoire national».

«L’espace civique a été si sévèrement restreint par les autorités algériennes que même les quelques libertés acquises depuis les années 1990 ont été annihilées», a déclaré Ziad Abdeltawab, vice-président de l’Institut du Caire pour les études des droits de l’homme. «Les autorités doivent de toute urgence faire marche arrière et respecter les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion.»

Entre 2020 et 2023, plusieurs lois ont été ajoutées à l’arsenal juridique déjà répressif de l’Algérie pour étouffer la liberté d’association et de réunion. Le Code pénal a été modifié pour inclure un article prévoyant jusqu’à 14 ans de prison pour la réception de fonds étrangers dans le cadre d’une organisation ou d’une association. De même, par l’ordonnance présidentielle n° 21-08 de 2021, la définition de l’infraction pénale de terrorisme a été étendue pour incriminer les actions visant à œuvrer ou inciter, par quelque moyen que ce soit, à accéder au pouvoir ou à changer le système de gouvernance par des moyens non constitutionnels. En mars 2023, une loi sur les syndicats a été adoptée, visant à contrôler étroitement l’activité syndicale.

Les organisations signataires attirent l’attention du Rapporteur spécial sur les risques de harcèlement et d’intimidation contre des activistes de la société civile qu’il pourra être amené à rencontrer lors de sa visite dans le pays, et appellent les autorités algériennes à garantir leur sécurité et leur intégrité.

«Les autorités algériennes ont accru leur contrôle par la dissolution de plusieurs organisations de la société civile et la promulgation de lois restrictives pour réprimer la dissidence, faisant ainsi taire toute voix qui défend à juste titre le droit de vivre dans une démocratie», a déclaré Wadih Al Asmar, président d’EuroMed Droits.

Organisations signataires :

Action-détenus

Association pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA)

Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA)

Comité de sauvegarde de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme

Comité Radio M

Convention de la diaspora

Coordination maghrébine des organisations des droits humains

EuroMed Droits

Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), dans le cadre de l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits humains

Human Rights Watch

Institut du Caire pour les études des droits de l’homme

Libertés Algérie

Organisation mondiale contre la torture (OMCT), dans le cadre de l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits humains

Riposte Internationale

SHOAA for Human Rights

Des membres de la minorité religieuse ahmadie doivent être libérés

Les autorités algériennes doivent, immédiatement et sans condition, libérer trois fidèles de la religion ahmadie de la paix et de la lumière, arrêtés au début de la semaine uniquement pour avoir exercé pacifiquement leur droit à la liberté de culte, et abandonner toutes les charges retenues contre eux, a déclaré Amnesty International ce dimanche 12 juin 2022.

Liberté de Conscience et Droits de l’Homme Sans Frontières, deux ONG actives à Bruxelles, sont profondément préoccupées par la situation des membres de la religion ahmadie de paix et de lumière en Algérie et ont adressé un rapport au rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de réunion et d’association pacifiques avant sa mission d’information en Algérie prévue du 6 au 16 septembre.

Le 6 juin 2022, 18 membres de la religion ahmadi de paix et de lumière en Algérie ont été inculpés de «participation à un groupe non autorisé» et de “dénigrement de l’islam”.

Le tribunal de première instance de Bejaia les a inculpés en vertu de l’article 46 de la loi sur les associations et de l’article 144 bis 2 du Code pénal algérien. Le juge a ordonné la détention immédiate de trois membres, tandis que les 15 autres ont été libérés et assignés à résidence dans l’attente d’une enquête plus approfondie.

Peines de prison pour 18 croyants

Le 20 septembre 2022, le tribunal de Bejaia a condamné Redouane Foufa, Khireddine Ahman et Cherif Mohamed Ali à un an de prison et le reste du groupe à six mois de prison, assortis d’amendes.

La décision de justice a en outre confirmé qu’un décret religieux avait été émis contre le groupe par le conseil des affaires religieuses du comté de Bejaia le 6 avril 2022. Le décret considérait le groupe comme « un groupe égaré, hérétique et hors du commun ». la foi islamique. Il a en outre déclaré que les tenants de la foi du groupe constituent « une violation claire et directe des lois de la véritable foi islamique, clairement énoncées dans le Saint Coran et les récits prophétiques ».

L’Algérie épinglée devant le CDH de l’ONU

Rappel: Genève- L’algérie a été une nouvelle fois épinglée devant le Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU par des organisations internationales pour les violations des droits des minorités religieuses, en particulier la campagne de fermeture des lieux de culte protestants.

Intervenant dans le cadre de la 46ème session du CDH, dont les travaux se déroulent en vidéoconférence, l’Alliance évangélique mondiale, le Conseil œcuménique des Églises et Christian Solidarity Worldwide ont exprimé “leur grave préoccupation face à la fermeture en cours des églises protestantes en Algérie”.

Depuis 2018, “les autorités algériennes ont fermé de force treize églises protestantes”, ont indiqué ces organisations dans une déclaration commune prononcée devant le Conseil, soulignant que les tribunaux administratifs ont rejeté les demandes de réouverture des églises.

“Le 14 février, le gouvernement a décidé d’autoriser la réouverture de toutes les mosquées après le confinement lié au COVID-19. Cependant, à notre grande surprise, les autorités ont déclaré aux églises qu’elles étaient exclues de la décision de réouverture”, ont souligné ces organisations.

En conséquence, “toutes les 47 églises protestantes d’Algérie sont aujourd’hui effectivement fermées”, ont-elles précisé, relevant que “le gouvernement algérien n’a pas délivré un seul permis à une église protestante, malgré plusieurs demandes”.

Le nombre d’églises protestantes fermées de force par les autorités se multiplie. Au mois d’octobre 2019, la plus grande église protestante d’Algérie, dont le pasteur est président de l’Église protestante du pays, située à Tizi Ouzou, a été fermée brutalement. Une loi algérienne de 2006 stipule en effet que les lieux de culte non islamiques doivent être agrées par le gouvernement et enregistrés. Mais le gouvernement algérien semblerait abuser de cette disposition. Ces fermetures interviendraient dans le contexte politique algérien actuel et viseraient à réprimer la contestation politique qui a pris place dans le pays depuis le début de l’année. La fédération protestante de France a d’ailleurs exprimé sa vive inquiétude quant à ces événements qui traduisent une réelle persécution des chrétiens installés en Algérie.  Les organisations ont appelé les autorités algériennes «à mettre leur cadre juridique en conformité avec les obligations au titre de l’article 18 du PIDCP (Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques) et à permettre la réouverture de toutes les églises protestantes».

Dans une autre déclaration similaire présentée devant le CDH de l’ONU, l’Alliance baptiste mondiale a dénoncé, pour sa part, «la campagne menée par les autorités algériennes contre les églises protestantes et les chrétiens protestants en Algérie». Les autorités et les tribunaux locaux utilisent l’ordonnance gouvernementale n ° 06-03 de 2006 réglementant l’exercice des religions non musulmanes pour un traitement juridique inégal des églises et des chrétiens, a fait observer l’Alliance. Depuis 2006, a-t-elle poursuivi, la Commission nationale pour les groupes religieux non musulmans n’a pas délivré une licence unique aux églises protestantes, leur refusant ainsi les voies légales d’enregistrement. Elle a appelé, de son côté, le gouvernement algérien à mettre son cadre juridique sur les minorités religieuses en conformité avec l’article 18 du PIDCP. Lors de cette 46ème session du CDH de l’ONU, l’Algérie a été vivement critiquée à maintes reprises par l’ONU et par plusieurs organisations pour les violations des droits de l’homme et la répression du mouvement pro-démocratique du Hirak.

Attaf réagit au communiqué du Secrétariat d’Etat américain

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf a exprimé ses profonds regrets, concernant les informations erronées et inexactes sur l’Algérie, contenues dans le dernier communiqué du Secrétariat d’Etat américain, sur la liberté de culte, selon le communiqué du ministère.

«Dans un entretien téléphonique avec son homologue américain, Antony Blinken, Attaf a souligné, que le communiqué avait omis les efforts consentis par l’Algérie, en vue de consacrer le principe de liberté de culte et de pratique religieuse, un principe garanti par la Constitution algérienne, de manière claire et sans équivoque», précise la même source.

Le ministre a, également, évoqué «le dialogue engagé par notre pays avec les Etats-Unis à cet égard, et l’expression, à plusieurs reprises, de sa disponibilité à recevoir l’ambassadeur itinérant américain pour la liberté de religion dans le monde, en vue de mettre la lumière sur les faits, outre l’engagement effectif de l’Algérie, à préserver le principe de liberté de culte, conformément à ces obligations internationales y afférentes», conclut le communiqué.

 




FRMF : Révolution en médecine du Football, assises majeures

Au cœur du Complexe Mohammed VI de Football à Maâmora se dresse le Centre de Médecine du Sport et de Performance. Ce centre est l’épicentre des premières Assises dédiées à la médecine du football. Organisées en collaboration étroite entre la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) et la Fondation Mohammed VI des Sciences et de la Santé, ces assises marquent une étape majeure dans l’essor de la médecine sportive au Maroc.

Un programme d’exception a été déployé, s’étalant sur trois journées intensives. Ces journées sont spécialement conçues pour les médecins œuvrant au sein des clubs de la première et de la deuxième division de la Botola Pro. Elles s’adressent également aux professionnels de santé affiliés aux équipes nationales de la FRMF. Les participants ont eu l’opportunité d’assister à des conférences interactives de haute qualité, dirigées par un panel d’intervenants, comme l’a souligné un communiqué officiel de la FRMF.

L’essence de ces assises réside dans une exploration approfondie des pathologies spécifiques au football, qu’il soit professionnel ou amateur. Les discussions et ateliers se penchent également sur les particularités intrinsèques à ce sport exigeant. Sous la supervision du directeur médical de la FRMF, Christophe Baudot, et en étroite collaboration avec la Fondation Mohammed VI des Sciences et de la Santé, ces sessions promettent d’être enrichissantes et innovantes.

Cette initiative émane d’une convention cadre signée en novembre de l’année précédente. Cette dernière vise expressément à intensifier l’offre de formation en médecine du sport et performance. Elle concrétise ainsi l’un des axes fondamentaux de ce partenariat : le développement et le renforcement des programmes de formation continue destinés aux médecins fédéraux. L’ambition sous-jacente est de cultiver un vivier de professionnels de santé hautement qualifiés, dédiés à l’excellence et à l’optimisation des performances sportives.

En regardant vers l’avenir, une seconde édition des Assises, centrée sur les clubs de la Ligue Nationale de Football Féminin (LNFF), est d’ores et déjà en préparation. Cette démarche précurseur annonce un cycle continu de formations et d’initiatives. Ces efforts convergent vers un objectif ambitieux : enrichir continuellement l’offre de médecine du sport et préparer le terrain pour les défis de demain, notamment en perspective de l’horizon 2030, comme le conclut le communiqué officiel.




CULTE DE DIMANCHE / LE 07 JANVIER 2024 AVEC LE PASTEUR FRANÇOIS MUTOMBO VH




Aïkido: Brillante démonstration ce samedi 6 janvier par Me Dady Lutaladio, initiateur du style en Rdc

Nombreux ont peut-être déjà entendu parler d’Aïkido. Mais très peu connaissent réellement s’il s’agit de quoi. En séjour à Kinshasa depuis le 10 décembre 2023, Me Dady Lutaladio qui n’est autre que l’initiateur de ce style en RDC, nous a accordé une interview ce samedi 6 janvier 2024 afin d’éclairer l’opinion (NDLR le contenu sera dévoilé dans quelques heures).

Pour le besoin de la cause, Me Dady Lutaladio a fait une démonstration de ce style au Dojo situé à l’entrée 7 du stade des Martyrs. Sur le lieu, l’on a noté la présence de M. Henry Nko Nkiete, président de la la Fédération Congolaise de l’Aïkido ‘’FECOA’’ qu’entouraient ses proches collaborateurs.

Brève présentation du parcours de Me Dady Lutaladio

Me Dady Lutaladio Kiesse, CN 4è Dan en Aïkido a débuté l’étude du Takeda Budo au sein du Ryu Mei Kan Dojo, le 02/02/2010 à raison de 3 cours par semaine : mardi, vendredi et samedi. Me Dady Lutaladio Kiesse étudie l’Aïkido, le Laïdo, le Jodo et le Ju Kempo.

En Aïkido, Me Dady Lutaladio Kiesse a obtenu :

Sa CN 1er Dan le 26/10/2012

Sa CN 2è Dan le 26/06/2015

Sa CN 3è Dan le 22/06/2018

Depuis plus de 4 ans, ce dernier a perfectionné sa connaissance de l’ensemble du programme. Et il a étudié le kata du 4è Dan Aïkido No Jutsu Takeda Ryu Nakamura Ha qui regroupe un certain nombre de Ko Ryu. Dady Lutaladio a obtenu son 4è Dan le 16 décembre 2022 et devient ainsi le 6è membre du Ryu Mei Kan à atteindre ce niveau en Aïkido.

Antoine Bolia




Football Epfkin: Bilan complet de la 5è journée dans les deux groupes A & B

C’est ce samedi 6 janvier 2024 que s’est clôturée la 5ème journée du championnat de l’Entente Provinciale de Football de Kinshasa ‘’EPFKIN’’ Groupe A & B. Les rencontres se sont jouées aussi bien au Stade Tata Raphaël, au Terrain Kurara Mpova qu’au Terrain de l’Université de Kinshasa.

Résultats de Jeudi 4 janvier 2024

Au Terrain Unikin

Nouvelle Vie vs OC Jupiter : 3-0

Lumière FC vs RC Bumbu : 1-2

Ajax vs Aigle Royal : 2-3

Forum vs RC Matete : 0-1

Au Terrain Kurara Mpova

FC Standard vs AC Monzo : 0-1

SFC Limete vs AS Bols : 0-1

Kito Sport vs AJ Vainqueurs : 1-1

Au Stade Tata Raphaël

Les deux rencontres prévues AF Liwanda vs FC Fonak et FC Mbudi vs AC Kayolo pour des raisons sécuritaires sont reportées pour la semaine prochaine.

Résultats du vendredi 5 janvier 2024

Stade Tata Raphaël

Les Elites vs Pharmagros : 1-0

Robi vs Les Croyants : 3-0

Ujana vs Les AS : 2-2

Mweka vs ICK : 1-0

Terrain Kurara Mpova

Ndanu City vs Normands : 0-2

RC Promesse vs Céleste : 0-2

Kratos vs Don Bosco : 1-1

St Etienne vs PJS : 3-0

Résultat du Samedi 6 janvier 2024 au Terrain Kurara Mpova

TP Les Anges vs RC Impact : 1-0.

La 6è journée va se jouer le lundi 0

8 janvier prochain.

Antoine Bolia




Taekwon-do I.T.F: Ce qu’ils ont déclaré après la première séance d’entrainement

L’occasion faisant le larron, à l’issue de la toute première séance d’entrainement au Dojo fédéral de la Fédération de Taekwon-Do du Congo ITF ‘’FETAECO/ITF’’, avons abordé les deux correspondants officiels pour des plus amples détails de leur fédération.

Me Willy Makengo (Président de la Fétaeco/I.T.F) :

‘’La séance d’entrainement d’aujourd’hui marque la reprise des activités de notre fédération. Nous commençons 2024 par l’accueil des experts. D’ici le 14 février, il est prévu l’arrivée des experts au nombre de trois. Un viendra de l’Irlande et deux autres viendront de la Belgique. Durant 4 jours, ils vont animer un séminaire ici’’.

A la question de savoir si ce séminaire connaitra la participation de ceux des provinces, le président Willy Makengo a répondu en ces termes :

‘’C’est ouvert à toutes les ligues que compte la FETAECO/I.T.F’’.

Quid des échéances à venir ?

Président Willy Makengo : ‘’ Dès qu’on aura terminé avec les experts, on va voir ceux de l’intérieur qui ne vont pas venir on enverra des experts à l’intérieur du pays pour vulgariser sur tout ce que nous aurons appris avec les experts pour qu’eux aussi en bénéficie. Et après on verra ce qui va se faire car il y a un voyage en vue des athlètes de la RDC qui avait été invités en hollande’’.

Un message à tous les pratiquants de taekwondo

Président Willy Makengo : ‘’D’abord nous louons le bon Dieu par ce qu’il nous a gardés en vie. Nous commençons l’année 2024 et je leur souhaite meilleurs vœux et je crois que nous allons toujours continuer avec la même arme pour faire avancer les taekwon-do I.T.F’’

Me Augustin Dinganga (SG de la FETAECO/I.T.F) éclaire sur les grandes échéances

D’entrée de jeu il explique : ‘’Pour 2024, nous commencerons par l’accueil de trois experts qui viendront pour animer le séminaire. Dans leur bagage, ils auront 3 modules à exploiter pendant le stage, à savoir :

-1er module dont : les techniques de base

-2è module dont : les techniques de compétition et

-3è module dont : les formes de combat contre plusieurs adversaires que l’on appelle communément les TULS ou Patterns (les japonais les désignent par le terme ‘’Katas’’.

Antoine Bolia




Ce samedi 6 janvier 2024 au Stade des Martyrs: Le Président Willy Makengo de la FETAECO/ITF  donne le Go de la reprise des entrainements au Dojo fédéral 

Ce samedi 6 janvier 2024 est marqué par la reprise des entrainements au Dojo fédéral de la Fédération de Taekwon-Do du Congo ITF ‘’FETAECO/ITF’’. Le Go était donné par président de la fédération Me Willy Makengo.

Dès les petites heures de ce samedi, l’esplanade du stade des martyrs et plus précisément le périmètre situé devant l’entrée 19 était noir du monde. Outre la présence du président Willy Makengo, on a noté la présence du SG Me Augustin Dinganga, du Gd Me Gabon Bosobi, des membres du staff technique national, des membres de la ligue de Kinshasa et des pratiquants.

A l’issue de cette séance, le président Me Willy Makengo et le SG Augustin Dinganga se sont confiés à la presse. Ils ont évoqué l’arrivée prochaine de l’équipe des experts de la Fédération Internationale de Taekwon-do I.T.F qui foulera le sol kinois et y séjourneront du 14 au 18 février 2024 pour un stage de 4 jours. Les trois experts attendus sont :

-Michaël Ditrich, Président de la Fédération Belge de Taekwon-do I.T.F

-Me Konstantin Ditrich, entraineur de l’équipe nationale belge de taekwon-do I.T.F et

-Me O’Brien Ruain de la Fédération Irlandaise de Taekwon-do I.T.F et chef technique de la mission.

Antoine Bolia




Rdc : Le Représentant légal de l’ERC Ejiba Ya Mapia exhorte les Congolais à bannir la haine tribale pour cultiver le sentiment de paix

L’archevêque président et Représentant légal de l’Église du Réveil du Congo (ERC) a exhorté les Congolais de quatre coins du monde à bannir la haine tribale en cette période post-électorale que traverse le pays de Lumumba.

Par contre, Ejiba Ya Mapia Evariste a, dans son message, recommandé aux Congolais de cultiver les sentiments de paix, d’amour et de vivre-ensemble, seule voie qui peut nous amener vers développement.

« En ce début d’année 2024, je viens vous présenter les vœux de paix, de bonheur et de prospérité au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Après l’étape des élections et de publication des résultats, je vous invite à cultiver tous les sentiments de paix, d’amour du prochain et de victoire, la main dans la main malgré nos appartenances ethniques et claniques. Que nos pensées ne soient pas teintées de haine tribale, de division, lesquels sentiments sont condamnés par la Bible», a-t-il déclaré.

Le numéro un de l’ERC a fermement condamné la montée en flèche des messages de haine tribale qui brise l’unité du grand Congo. Il a même temps recommandé aux Congolais de considérer la diversité ethnique comme une richesse et non une source de conflit.

« Je dénonce cela et appelle tout le monde à l’unité. Personne n’a demandé à Dieu de naître comme Teke, Kasaïn, Katangais ou Yaka. J’exhorte ceux qui amplifient ces sentiments diaboliques de les abandonner et de privilégier l’amour et les intérêts du Congo. Que nos autorités rendent responsables les auteurs directs et indirects des actes d’incitation à la haine tribale », a lancé Ejiba Ya Mapia Evariste.

 

Il a invité les politiques à transmettre à leurs sympathisants un discours rassembleur et de l’espoir pour le rayonnement du Congo démocratique à l’échiquier continental et international, tout en appelant aussi l’église à prendre ses responsabilités.

 

« Aux politiques de ne pas transformer l’amertume de l’argent dépensé pendant la campagne en véhiculant la haine tribale. Tout leader qui recourt au tribalisme est un signe de faiblesse d’esprit. Le véritable leadership est celui qui porte un message rassembleur auprès de ceux qui le suivent. Que les responsables religieux partout où ils se trouvent particulièrement à Kinshasa, au grand Bandundu et au grand Katanga de faire recours à l’onction apostolique , épiscopale , prophétique pour combattre ce phénomène qui endeuille, appauvrit et affaiblit l’Eglise et notre cher et beau pays », estime Ejiba Yamapia.

 

En bon berger, le responsable numéro un de l’Eglise du Réveil du Congo (ERC) a exhorté les fidèles chrétiens à intensifier les prières pour la nation car dit-il, les ennemis de la République ne se fatiguent pas.

 

Osée kalombo




Élections : l’UDPS-Tshisekedi se plie à la décision de la CENI (Communiqué)

À son tour, l’UDPS/Tshisekedi prend acte de décision de la CENI relative à l’annulation des élections législatives nationales, provinciales et communales de candidats accusés notamment de fraudes, corruption.

Le parti présidentiel a dans un communiqué signé le samedi 6 janvier 2024 par son Secrétaire général Augustin Kabuya, précisé que cette décision n’affecte pas les résultats de l’élection présidentielle.

“L’UDPS/Tshisekedi affirme que les faits et irrégularités ayant conduit la CENI à la prise de cette décision coulée dans le Communiqué de presse de la CENI n’affecte nullement les résultats de l’élection présidentielle proclamés le 31 décembre 2023 par la CENI avec la victoire du candidat numéro 20, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a réalisé un score historique et inédit en République Démocratique du Congo, soit 73,34% des voix.” peut-on lire dans ce communiqué.

Le parti au pouvoir dit se désolidariser de tous les candidats dont les suffrages sont annulés par la CENI, ce, au nom de l’image, l’honneur et la dignité du Parti.

Derick Katola