L’Algérie clôture les comptes de prêts pour mettre un frein à la renaissance africaine

L’Algérie a pris la décision de clôturer les comptes liés aux prêts accordés à divers gouvernements étrangers, principalement ceux des nations côtières africaines. Il s’agit, selon les experts, d’une manœuvre visant potentiellement à entraver la dynamique de la renaissance africaine.

Cette décision a été officialisée dans le dernier numéro du bulletin officiel algérien exposant la loi de finances de la nouvelle année. Les pays impactés par cette mesure comprennent ainsi la Mauritanie, le Mali, la Guinée, le Niger, la République du Congo, la Tanzanie, la République du Yémen, le Bénin, ainsi que d’autres nations d’Afrique et d’Amérique latine.

Cette initiative intervient dans un contexte où plusieurs pays côtiers africains manifestent un intérêt croissant pour l’Initiative Afrique Atlantique (IAA). Par ailleurs, elle coïncide avec des développements diplomatiques tels que le soutien du Yémen à la position marocaine sur le Sahara et le renforcement des relations entre le Maroc et certains pays de la région.

Sollicité par Hespress FR à cet égard, Abbas El Ouardi, politologue et professeur de droit public à la faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales de Rabat, met en lumière que la décision de l’état militaire algérien révèle une hostilité et une envie envers les initiatives déployées par le Royaume en matière de développement humain durable sur le continent africain.

« D’une part, cette manœuvre met en évidence l’anarchie caractérisant cet état militaire. D’autre part, elle révèle une négligence envers les besoins et les aspirations de notre continent africain, en particulier en ce qui concerne la création d’une plateforme favorisant la prospérité le long de l’Atlantique et la collaboration entre les nations de ce continent« , a-t-il expliqué.

Pour l’expert, la coopération maroco-africaine s’engage à établir un modèle de développement humain durable, bénéfique pour toutes les parties impliquées. Et d’ajouter: « C’est une équation que l’état militaire algérien a non seulement rejetée par le passé, mais continue de refuser, illustrant un exemple très peu concluant en matière de gestion, non seulement de conflits, mais d’un différend unilatéral avec un pays voisin comme le Maroc« .

De plus, El Ouardi souligne que la création des conditions propices, a certainement ouvert la voie à une renaissance africaine grâce à la réalisation de projets alignés sur les compétences du Maroc en tant que pays émergent et les ressources de l’Afrique.

« Nous savons que le Maroc représente un exemple exceptionnel au niveau du continent. Il est également à noter que nos confrères africains sont toujours considérés comme des piliers de la renaissance africaine, que ce soit économique, socioculturelle ou spirituelle, et que le Maroc continuera toujours à les appuyer, à travers l’accompagnement par les institutions et l’expertise du Royaume« , soutient le politologue.

Ainsi, il considère que cette décision de résilier le soutien économique en annulant l’orientation du crédit algérien vers les pays africains est « inacceptable ». Ce processus, qui vise à accompagner l’économie africaine par le biais de l’Algérie, ne devrait pas créer un contexte conflictuel, soutient-il. Les pressions illégales exercées dans ce sens ne sont pas acceptables ou tolérables, selon le professeur, que ce soit du point de vue du droit international public ou en termes de manœuvre politique.

En ce sens, l’expert affirme que la lutte contre la renaissance africaine à travers de telles manipulations, basées sur la pression, « n’est ni un modèle de bonne gestion des relations internationales ou régionales, ni d’une conduite appropriée que les pays devraient adopter envers le développement émergent de l’Afrique ».




Air Côte d’Ivoire devient le transporteur officiel de la Coupe d’Afrique des Nations Côte d’Ivoire 2023

La Confédération Africaine de Football (“CAF”) a annoncé ce jour le partenariat avec Air Côte d’Ivoire en tant que sponsor officiel de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023.

Grâce à ce partenariat, Air Côte d’Ivoire, qui est également la compagnie aérienne nationale du pays hôte, la Côte d’Ivoire, devient le transporteur officiel de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023.

Air Côte d’Ivoire jouera un rôle essentiel en facilitant le transport des équipes, des officiels et des supporters vers et depuis les sites du tournoi à travers le pays.

Grâce à son réseau étendu et à sa flotte moderne, la compagnie aérienne est équipée pour garantir une expérience de voyage sans faille à toutes les parties concernées.

Le Directeur Général d’Air Côte d’Ivoire, Laurent Loukou, a déclaré : “Nous sommes heureux et fiers de ce partenariat avec la CAF pour l’organisation d’une Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies mémorable pour les fans de football en Afrique et au-delà. En conséquence, notre flotte et notre programme de vols ont été réajustés pour répondre aux besoins de déplacement de la compétition”.

Le tournoi aura lieu du 13 janvier au 11 février 2024 dans les villes d’Abidjan, Bouaké, Korhogo, San Pedro et Yamoussoukro.

Pour plus d’informations, veuillez contacter communications@cafonline.com

A propos d’Air Côte d’Ivoire :

Air Côte d’Ivoire a été créée en mai 2012 à l’initiative du Président Alassane OUATTARA, dont la vision était de doter la Côte d’Ivoire d’une compagnie aérienne majeure qui contribuerait à son redressement économique et à son rayonnement international. Depuis le lancement de ses vols en novembre 2012, la compagnie s’est rapidement développée pour se positionner très vite comme un leader du marché avec plus de 50% de parts de marché.




Réélection de Félix Tshisekedi : Franck Mbo Nzolamesa attribue ce “succès électoral” à Augustin Kabuya pour son sens managérial 

Le bourgmestre de la commune de la N’sele, l’une des municipalités de Kinshasa, Franck Mbo Nzolamesa a félicité vendredi 5 janvier Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour sa brillante réélection à la tête du géant d’Afrique avec un pourcentage record, jamais réalisé auparavant en Rdc.

Le premier citoyen de la N’sele espère que ce second quinquennat tiendra compte des aspirations du peuple congolais qui a renouvelé sa confiance au président de la République pour cinq nouvelles années.

« Nous saisissons cette heureuse occasion pour adresser également par votre canal, nos vives et chaleureuses félicitations au Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour sa ténacité et son message de campagne et demeurons également convaincus qu’il tiendra pendant son second mandat, compte des attentes du peuple congolais», a-t-il souligné.

Ayant mouillé le maillot en faveur du candidat numéro 20 à la présidentielle, Franck Mbo Nzolamesa attribue la victoire écrasante du fils du sphinx au Secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). Il félicite Augustin Kabuya pour avoir donné du tonus aux différentes fédérations du parti, ce qui a conduit à la victoire haut la main du ticket gagnant de l’Union Sacrée.

« En effet, il nous est arrivé de constater avec enthousiasme que votre avènement au Secrétariat général a donné une forte impulsion à l’UDPS, en redynamisant toutes les fédérations nationales. Nous tenons aussi à vous exprimer notre sincère gratitude pour l’esprit managérial dont vous avez fait preuve au sein du parti, ce qui a constitué un cinglant démenti à des détracteurs qui vous déniaient des capacités de leader, ainsi qu’à l’Union Sacrée de la Nation », salue Franck Mbo Nzolamesa.

Ce candidat député provincial dans la commune de N’sele aurait recueilli plusieurs voix à l’issue des élections du 20 décembre dernier. Franck Mbo Nzolamesa a été également membre de l’équipe de campagne de Félix Tshisekedi dans la circonscription électorale de la Tshangu.

Osée Kalombo




CENI: 10 sénateurs invalidés parmi les 82 candidats fraudeurs !

La Commission nationale électorale indépendante (CENI), a débarqué 10 sénateurs en fonctions qui ont fait objet de fraude électorale, bourrage d’urne, vandalisme de matériel électoral, incitation à la violence et détention illégale des DEV ou machines à voter lors du vote intervenu le 20 décembre 2023.

Ci-dessous les noms de ces sénateurs fraudeurs :

1. Mabaya Gizi

2. Evariste Boshab

3. Victorine Lwese

4 . Mona Lux -ML

5.Jean de Dieu Moleka ,

6. Abdou Lianza

7 . Kazadi Ngoyi

8 . Musasa Jean-Claude

9. Mbuyamba Ngov

10 . Lydie Bookopo

Il faut rappeler que le président de la CENI, Denis Kadima Kazadi avait promis que les sanctions seront de rigueur à tous ceux qui vont s’illustrer par des fraudes lors du scrutin du 20 décembre 2023 sur toute l’étendue du territoire national.

Jean-Luc Lukanda




Invalidation des 82 candidats députés nationaux :  Constant Mutamba et l’Opposition républicaine promettent de saisir le PG près la Cour de cassation 

L’Opposition républicaine congolaise a suivi avec satisfaction l’invalidation par la CENI des 82 candidats députés nationaux qui ont commis des actes de fraude et de barbarie électorales lors des opérations de vote du 20 décembre 2023; une première dans notre histoire électorale et politique, indique dans un communiqué le candidat Président de la République, Chef de file de l’opposition Républicaine.

Tout en félicitant son Président Dénis Kadima, et toute son équipe pour cette bravoure et moralisation de la vie publique, l’opposition républicaine congolaise encourage la CENI à poursuivre dans le même élan et à tenir compte de l’équilibre politique “Majorité-Opposition” au sein des Assemblées législatives afin de consolider les acquis de notre jeune démocratie.

Dans le même document, l’Opposition républicaine congolaise promet de saisir immédiatement le Procureur Général près la Cour de Cassation pour obtenir poursuite et arrestation des fraudeurs électoraux, qui ont voulu saboter le processus électoral et les efforts inlassables de la CENI, et ternir ainsi l’image de notre cher et beau pays.




Invalidation des candidats à législative nationale et provinciale: A Lamuka on demande l’annulation de tous les scrutins

Après avoir suivi l’invalidation des certains candidats aux législatives nationales et provinciales de 2023 par la Commission électorale nationale indépendante, la plate-forme forme Lamuka qui condamne ces actes prend pour responsable de ces fraudes massives la CENI elle même.

Pour Prince Epenge, communicateur de cette plateforme politique de l’opposition, la Ceni doit d’abord dire à la population comment ces politiques ont pu avoir les machines à voter et en utiliser en toute quiétude lors des ces élections. Il estime que la Commission électorale nationale indépendante veut profiter de l’invalidation de ces candidats pour crédibiliser l’élection de Félix Tshisekedi à la tête de la RDC.

Pour le président du parti l’Alliance pour la démocratie et le développement du Congo (ADD-Congo), du fait que même les gouverneurs des provinces en fonction ont pu aussi être indexés dans ces fraudes, cela prouve à suffisance comment les scrutins de 2023 ont été entachés des beaucoup d’irrégularités à tous les niveaux. D’où la CENI doit tout simplement procéder à l’annulation pure et simple des élections de 2023, ceci sera une réponse à cette crise.

Osée Kalombo




Crash électoral: La Ceni invalide 82 candidats

Alors que l’on attendait la publication des résultats des législatives ce mercredi 03 janvier 2024, la CENI avait décidé de son report. Ce qui a donné libre court à des spéculations et pertes en conjectures. Deux jours après ce report de publication, conformément à la décision n° 001/CENI/AP/2024, la Commission électorale nationale indépendante a invalidé ce 5 Janvier 2024, 82 candidatures, dont celle du gouverneur de la ville de Kinshasa Gentiny Ngobila Mbaka et 12 membres du parti présidentiel, UDPS, pour fraudes électorales et autres actes illicites. Un véritable atterrissage catastrophique pour ces présumés maffieux, un ‘crash électoral ‘ inédit.

C’est une décision sans précédent dans les annales politiques de la République Démocratique du Congo. Selon un précédent communiqué nº 085/CENI/2023 du 23 décembre 2023, la CENI évoquait des perturbations des scrutins combinés du 20 décembre 2023 par des actes de violence, de vandalisme et de sabotage.

L’on se rappellera qu’à la suite des ‘quelques perturbations d’ordre logistiques’ et des retards de déploiement des matériels électoraux, la CENI était contrainte de prolonger au-delà de la date du 20 décembre 2023 le déroulement des élections. L’on a observé ainsi des faits électoraux illicites, des violences voire des ‘machines à voté retrouvées à des endroits autres que les bureaux de vote, détenus par devers tiers.

Si la présidentielle n’a souffert d’aucune contestation sérieuse étant donné que l’opinion semblait confirmer ce qui n’était qu’un secret de polichinelle à savoir la réélection du Président sortant, la crasse a été totale du côté des législatives nationales et provinciales.

Des désordres manifestes qui ont poussé l’opposition à réclamer purement et simplement les élections et une certaine presse de qualifier tout simplement ces élections de ‘chaotiques’.

La Décision n° 001/CENI/AP/2024 prise en vertu des articles 29, 30 et 31 de la Loi organique n° 13/012 du 19 avril 2013 qui confère à la CENI le pouvoir d’annuler les élections en cas de violations des dispositions législatives et réglementaires, n’a fait que remettre les pendules à l’heure et redorer le blason de la Centrale électorale.

Ainsi, les législatives nationales et provinciales dans les circonscriptions électorales de Masimanimba en Province du Kwilu et de Yakoma en Province de Nord-Ubangi sont annulées.

De plus, la décision s’étend aux circonscriptions électorales de Budjala (Province du Sud-Ubangi), de Bomongo et de Makanza (Province de l’Equateur). Les suffrages obtenus par les candidats aux élections législatives, provinciales et communales, dont les noms figurent à l’annexe I de la décision, sont également annulés, sous réserve des conclusions des enquêtes en cours.

Une Commission ad hoc poursuit donc le travail en enregistrant les dénonciations liées aux cas de vandalisme, de détention illégale des dispositifs électroniques de vote ( machines à voter), ainsi que de violences perpétrées sur les électeurs et le personnel de la CENI. “Des sanctions appropriées seront prises à l’égard de tout candidat et agent de la CENI impliqué dans ces actes répréhensibles”, prévient le communiqué de la CENI.

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a émis un communiqué de presse, le numéro 002/CENI/2024, le 5 janvier 2024, annonçant une décision sans précédent dans le paysage politique de la République Démocratique du Congo. Une initiative faisant écho au précédent communiqué nº 085/CENI/2023 du 23 décembre 2023, où la CENI évoquait la perturbation des scrutins combinés du 20 décembre 2023 par des actes de violence, de vandalisme et de sabotage.

Sur les 82 candidats invalidés par la Ceni , 12 sont de l’Udps Tshisekedi.

3 candidats invalidés sont ministres en fonctions :

1. Didier Manzenga, ministre du Tourisme

2 Manuanina Nana, ministre près le Président de la République

3. Antoinette Kipulu, ministre de la Formation professionnelle.

1 invalidé est Directeur de cabinet à l’Urbanisme et Habitat, Me Malangu/Lomami.

2 invalidés sont administrateurs

1. Nsingi Pululu, membre du conseil d’administration à la Snel

2 . Kin Kiey, PCA à la RVA.

6 candidats invalidés sont sénateurs :

1. Mabaya Gizi

2. Evariste Boshab ( professeur)

3. Victorine Lwese

4 . Mona Lux -ML

5. Jean de Dieu Moleka

6. Abdou Lianza

1 candidat invalidé est ministre provincial de Kinshasa

Il s’agit de Charles Mbuta Muntu, ministre provincial de l’Education ( Kinshasa )

4 candidats invalidés sont Gouverneurs

1 . Gentiny Ngobila : Gouverneur de la ville province de Kinshasa

2. Bobo Boloko : Gouverneur de l’Equateur

3. Pancras Boongo : Gouverneur de la Tshuapa

4 . Cesar Limbaya : Gouverneur de la Mongala

1 candidat invalidé est vice-gouverneur

1 . Toussaint Elesse vice-gouverneur de la Tshuapa

2 candidats invalidés sont députés nationaux

1. Sam Bokolombe ( professeur )

2. Colette Tshomba ( rapporteur adjoint du bureau )

1 candidat invalidé est ministre honoraire

 

1. Justin Kalumba ( ancien ministre des Transports )

Enfin , Noël Botakile est député honoraire, Nkongolo Kabila est DG ai honoraire de la DGDA.

 

Willy Makumi Motosia




Avec au total 23,82 % à la présidentielle 2023 : Katumbi, Fayulu, Mukwege, T. Ngoy à la quête d’un baroud d’honneur

Partis en ordre dispersé pour la conquête du fauteuil présidentiel et pensant l’emporter chacun face au président sortant Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, les opposants Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Denis Mukwege, Théodore Ngoy et consorts sont désillusionnés. Avec au total 23,82 %, dont 18,08 % (3 258 538 voix) pour le premier, 5,33 % (960 478 voix) pour le deuxième, 0,22 % (39 728 voix) pour le troisième et 0,02 % (4 139 voix) pour le quatrième contre 73,34 % réalisés par le président sortant avec 13 215 366 voix sur 18 045 348 suffrages exprimés, ils ont été réduits à leur vraie grandeur sur l’échiquier politique national. Confus et désespérés, ils pensent, faute de la preuve du contraire, recourir à la rue pour obtenir l’annulation des élections plutôt que de saisir la Cour constitutionnelle sous des prétextes fallacieux. C’est simplement la quête d’un baroud d’honneur.

Après la publication le 31 décembre dernier des résultats provisoires de la présidentielle 2023 par la CENI, la date limite pour le dépôt de recours en contentieux était fixée au 03 janvier 2024. Selon le délai légal, la Cour constitutionnelle va publier les résultats définitifs ce 11 janvier. Elle pourrait rendre son verdict un peu plus tôt au vu du nombre de recours en contentieux réceptionnés, soit deux au total. L’un émane du candidat de Théodore Ngoy Ilunga wa Nsenga, classé dernier avec 0,02 % (4 139 voix) et l’autre porte la signature d’un particulier pas connu du tout.

Les grosses pointures de l’opposition, à savoir Moïse Katumbi, deuxième avec 18,08 % (3 258 538 voix), Martin Fayulu, troisième avec 5,33 % (960 478 voix) et Denis Mukwege, cinquième avec 0,22 % (39 728 voix) ont choisi d’ignorer la Cour constitutionnelle prétextant sa proximité avec le président de la République sortant alors que le candidat N°3 (Moïse Katumbi), craignant en son temps d’être invalidé du fait de la controverse sur sa nationalité, avait sablé champagne pour être passé au travers des mailles de cette cour. Ils se tournent vers la rue et pensent, sur base de l’article 64 de la Constitution, mobiliser le peuple, pour obtenir l’annulation des élections compte tenu des irrégularités qui les ont émaillées.

Plébiscité dans le grand Katanga où il a réalisé son plus grand score, le président du TP Mazembe l’a annoncé dans une déclaration faite ce 03 janvier à partir de Lubumbashi. Il a appelé la population à se tenir debout pour des actions pacifiques, court-circuitant de la sorte un de ses bras droits en la personne de Christian Mwando qui s’est révélé belliqueux, contre la fraude électorale à grande échelle préparée par le pouvoir. S’étonnant gravement des messages de félicitations de quelques pays africains à l’endroit du président de la République sortant, il a convié les forces sociales et politiques à un sursaut citoyen en vue de faire bloc contre le pouvoir dans la perspective d’obtenir l’annulation des élections.

Avant lui, l’ancien président «élu» Martin Fayulu s’était livré au même exercice. Il avait réuni quelques personnalités, dont les délégués de certains candidats malheureux, pour s’engager à barrer la route au candidat N°20 et à obtenir du même fait l’annulation des élections. Cependant, son parti Ecide, sollicite une transition de 7 mois avec Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo comme président de la République. Théodore Ngoy est également sur la même lancée. Il en appelle au président réélu de rassembler la classe politique et promet de rejoindre la rue si jamais la Cour constitutionnelle rejetait son recours !

Aussi, le Dr Denis Mukwege, qui a jeté l’éponge en pleine campagne électorale, ne s’avoue pas vaincu. Alors que ses résultats, à savoir 0,22 % et 39 728 suffrages réalisés, attestent bien l’échec lamentable de sa conversion en politique, il s’associe aux autres frondeurs pour réclamer des nouvelles élections.

En dépit des récriminations sur les irrégularités qui ont émaillé le quadruple scrutin du 20 décembre 2023, les opposants ont été réduits à leur vraie grandeur sur l’échiquier politique national. Ensemble, Moïse Katumbi et consorts réalisent 23, 82 % contre 73,34 % pour Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. L’écart est tellement grand pour que les irrégularités remettent en cause les résultats ou changent l’ordre d’arrivée. Très critique vis-à-vis de la CENI et du pouvoir, les catholiques et les protestant se sont rendus à l’évidence dans leur rapport préliminaire, rejoignant ainsi la quasi-majorité d’autres MOE (Mission d’Observation Electorale), nationales comme étrangères.

Partis en ordre dispersé pour disputer le fauteuil présidentiel au candidat N°20 bénéficiant de la prime de président sortant, justifiant un bilan dans différents secteurs de la vie nationale et qui, à la limite, s’est vendu mieux que quiconque, les opposants ne pouvaient faire mieux. Ils sont victimes de leurs propres turpides. Au lieu de s’unir à priori pour maximiser leurs chances en se rangeant derrière un seul homme, ils retrouvent a posteriori un sursaut d’orgueil pour faire bloc afin de déboucher sur l’annulation de l’élection. Quelle absurdité ?

Cette démarche est vouée d’avance à l’échec. Elle relève de la quête d’un baroud d’honneur. Faute de la preuve du contraire, ils ont boycotté la Cour constitutionnelle. Quel peuple vont-ils jeter dans la rue alors qu’ils n’ont pu le mobiliser pour les urnes le 20 décembre 2023 ?

Moïse Musangana




Élections : Vital Kamerhe prend acte de la décision de la CENI et se désolidarise de tous ses candidats sanctionnés.

L’union pour la Nation Congolaise, le parti de Vital Kamerhe dit prendre acte de la décision de la commission électorale nationale indépendante, celle sanctionnant les candidats députés nationaux auteurs de nombreuses irrégularités le jour du scrutin.

 

Décision annoncée par le directeur de communication de l’actuel vice-premier ministre, ministre de l’économie.

 

“Son Excellence @VitalKamerhe1, autorité morale de l’UNC, prend acte de la décision de la @cenirdc invalidant certains candidats pour tricherie et fraude électorales. Parmi ceux-ci figurent, fort regrettablement, 3 cadres de l’UNC. Parti pétri des valeurs républicaines, l’UNC ne peut que se désolidariser et féliciter la @cenirdc pour sa vigilance et son professionnalisme.” a écrit Michel Moto sur son compte X ou twitter.

 

Notons qu’il sont au total 82, ces candidats députés nationaux et provinciaux qui ont été invalidés par la commission électorale nationale indépendante. La centrale les accuse notamment de fraude massive, bourrage d’urnes, corruption et intimidation.

 

Derick Katola




Elections 2023: 82 candidats aux élections législatives nationales et provinciales invalidés par la Ceni pour fraude. 

La décision vient de tomber. La Ceni a invalidé quatre vingt deux candidats députés nationaux et provinciaux pour plusieurs raisons, notamment la fraude électorale, dans 15 provinces differentes concernées par des cas de fraude.

Parmi les invalidés, l’on compte des ministres nationaux et provinciaux, des mandataires en fonction ainsi que des caciques du régime.

La ceni a invalidé trois candidats ministres en fonction. Il s’agit de :

1. Didier Manzenga Ministre du Tourisme

2 Manuanina Nana, Ministre près le Président de la République

3. Antoinette Kipulu Ministre de la formation professionnelle .

Deux administrateurs, notamment,

1. Nsingi Pululu membre du conseil d’administration à la SNel

2 . Kin Kiey PCA à la RVA.

Six candidats sénateurs :

1. Mabaya Gizi

2. Evariste Boshab ( professeur)

3. Victorine Lwese

4 . Mona Lux -ML

5. Jean de Dieu MOLEKA

6. Adou Lianza

Un candidat ministre provincial de Kinshasa, dont Charles Mbuta Muntu , ministre provincial de l’éducation ( Kinshasa )

Quatre Gouverneurs en fonction, notamment :

1 . Gentiny Ngobila : Gouverneur de Kinshasa

2. Bobo Boloko : Gouverneur de l’ équateur

3. Pancras Boongo : Gouverneur de la Tshuapa

4 . Cesar Limbaya : Gouverneur de la Mongala

Deux invalidés sont députés nationaux

1. Sam Bokolombe ( professeur )

2. Colette Tshomba ( rapporteur adjoint du bureau )

1 candidat invalidé est Ministre honoraire

Ainsi qu’ un minitre honoraire, dont Kalumba ( ancien ministre des transports )

Mais aussi un ancien député du nom de Noël Botakile.

Il a été reproché à tous ces candidats, la fraude, le bourrage des urnes, la détention illégale des DEV, l’incitation à la violence, et autres.

 

Jonsard MIKANDA