Jeudi 4 décembre 2024 : Cérémonie d’échange des vœux à la FEACO dans la salle des fêtes Hôtel Papa Sola

Fidèle à la tradition, la Fédération d’Athlétisme du Congo ‘’FEACO’’ que préside M. Bienvenu Matenda a organisé la cérémonie d’échange des vœux, le jeudi 4 décembre 2024 dans la salle de fêtes de l’Hôtel Papa Sola, sise avenue Kabambare, commune de Kinshasa.

Sur le lieu, l’on a noté la présence de M. Mike Mutombo, 1er Vice-président, du Secrétaire Général, du Trésorier Général, du Directeur Technique National Hugues Tshihinga Mafo, des entraineurs et des athlètes qui ont honoré l’invitation de la FEACO.

Antoine Bolia




Frappée par la conjonctivite, Kinshasa trouve quelques mesures préventives 

En République démocratique du Congo, plus précisément à Kinshasa la capitale, la conjonctivite dit “Appolo” atteint plusieurs personnes et la plus part d’entre elles se camouflent derrière des lunettes de soleil peu importe le climat. Dans une interview accordée à la presse ce vendredi 15 décembre, le Docteur Nice Musangu dévoile quelques gestes de précaution.

Ce docteur généraliste recommande vivement à la population de ne plus se saluer en se serrant les mains; au cas contraire, il préconise le nettoiement immédiat des mains à l’aide du savon.

“Évitez de vous frotter régulièrement les yeux; lavez-vous les mains plusieurs fois par jour comme au plus fort de COVID ; désinfectez-vous les mains plusieurs fois par jour avec de l’alcool.”, a-t-il conseillé.

À titre d’information, la conjonctivite est une inflammation ou infection de la membrane externe du globe oculaire et de l’intérieur de la paupière. Elle est une irritation ou une inflammation de la conjonctive, qui couvre le blanc de l’œil. Elle peut être causée par des allergies, ou par une infection d’origine bactérienne ou virale. La conjonctivite peut être extrêmement contagieuse, et se transmet par contact avec les sécrétions de l’œil d’une personne infectée.

Jean-Luc Lukanda




« La CENCO-ECC font fausse route en demandant l’intervention du PG dans des cas d’irrégularité »

D’entre de jeu, soulignons qu’en droit électoral, une élection jouit, jusqu’à preuve du contraire, d’une présomption de validité. Les élections en RDC ne font pas exception, d’autant plus qu’elles sont organisées par la CENI, qui est en effet une Autorité Administrative Indépendante ayant été mandatée par le constituant pour organiser les élections en RDC.
Une élection jouissant de la présomption de validité, le simple fait d’alléguer des prétendus motifs de sa nullité n’est point pertinent. Le requérant qui conteste la validité des élections doit en effet, devant le juge, transformer en certitude les soupçons qu’il porte contre la validité des élections. Et le régime de la preuve varie selon que les reproches contre la validité portent sur la fraude ou sur les irrégularités. Ce sont ces dernières qui nous intéressent, car évoquées par la CENCO-ECC. En quelques mots, les irrégularités en droit électoral peuvent être définies comme étant des inaccomplissements des formalités prescrites dans la loi électorale et autres textes législatifs et réglementaires relatifs aux élections. Il ne suffit pas pour le constateur d’établir qu’il y a eu irrégularité, encore doit il prouver que cette irrégularité a affecter de manière considérable l’issue du scrutin c’est à peu l’application du principe de droit civil qui stipule qu’il n’y a pas de nullité sans grief, la loi électorale n’ayant pas sanctionné l’inobservance des différentes formalités par la nullité.
En droit comparé, dans certaines juridictions, le droit de contester n’appartient pas aux seuls candidats, mais est élargi aux électeurs. En droit congolais, la contestation est réservée aux seuls candidats ou aux partis et regroupements ayant présentés les candidatures. Un électeur, ni encore moins le Procureur, ne peuvent saisir le juge électoral en contestation des résultats.
Le PG près la Cour Constitutionnelle ne saurait donc se saisir des prétendus cas d’irrégularités pour amener la Cour Constitutionnelle à dire le droit (voir point 6 du communiqué). C’était aux candidats de le faire. Le Parquet ne peut que s’intéresser aux faits pénaux reprochés individuellement à certains candidats, mais là nous ne serons plus sur le terrain des irrégularités, mais plutôt sur celui de la fraude. La différence est que la manœuvre frauduleuse relève de la responsabilité individuelle d’un candidat ou de son délégué en vue d’affecter les résultats tandis qu’une irrégularité n’a pas été commise dans ce but, n’est pas concertée et est souvent fortuite.
L’irrégularité n’est pas en effet reproché à un candidat. La CENCO-ECC font donc fausse route en demandant l’intervention du PG dans des cas d’irrégularité, cas dont l’action appartient exclusivement aux candidats. Et de tous les candidats à la Présidentielle, un seul a saisi la Cour Constitutionnelle : Théodore Ngoy
Mise en contexte : le nommé Théodore Ngoy, ayant recueilli 0,02 % soit 4.139 voix, devra prouver comment les irrégularités l’ont privé des voix grâce auxquels il aurait pu être déclaré gagnant des présidentielles.
Les juges analyseront les preuves (et non les soupçons) des irrégularités, et au regard de l’écart des voix, la validité des résultats tels que proclamés par la CENI ne sera de toute évidence remise en cause .
Jean Marcel Ilunga Biakutela, Avocat




Dans un communiqué de presse: Le parti politique « Agir Pour le Congo » rejette les accusations dénuées de tout fondement contre la sénatrice Carole Agito

Dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, la cellule de communication le parti politique « Agir Pour le Congo » (AGPC) que dirige M. Yves Abdallah Makanga, a appris avec indignation à travers un article de presse publié ce vendredi à Kinshasa, les déclarations irresponsables du nommé Erick Makangu, candidat aux législatives nationales à Buta territoire et aux provinciales à Buta ville, qui fabrique des accusations dénuées de tout fondement contre la Présidente nationale de l’AGPC, I ‘Honorable Sénatrice Carole Agito Amela (regroupement politique AAeC) et apporte les précisions ci-dessous, tout en se réservant le droit de saisir les instances judiciaires compétentes pour diffamation et atteinte à l’image de sa candidate:

1. Le nommé Makangu Erick n’est nullement le challenger direct de la Sénatrice Carole Agito aux législatives nationales parce qu’il est candidat à Buta territoire et non à Buta Ville.

2. Aucun doute ne plane sur les records battus par la Sénatrice Carole Agito Amela à qui Éric Makangu a personnellement envoyé un message de félicitation au lendemain des scrutins qui l’ont consacrée première dans tous les 65 bureaux de vote de sa circonscription électorale de Buta Ville avec un poursuivant qui n’a que le 1/3 de ses voix (PV affichés devant les bureaux de vote faisant foi).

3. De tous les PV émanant des différents bureaux de vote, aucun bourrage des urnes ni tout autre acte répréhensible n’a été dénoncé ni documenté à l’encontre de la candidate Carole Agito ou un quelconque membre de son équipe de campagne. GO

4. Par contre, I’expression du suffrage émanant des urnes traduit plutôt la volonté du peuple de Dieu qui a accordé un tel plébiscite au Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour qui la Sénatrice Carole Agito Amela a battu campagne.

5. Au sujet des élections législatives provinciales, le candidat Mopanga Guylain (du regroupement politique AAeC et membre du parti AGPC), qui est le challenger direct du sieur Erick Makangu, a battu ce dernier à plate couture en ville de Buta et ce, dans tous les 65 bureaux de vote (PV affichés au lendemain des scrutins faisant foi).

6. Ayant violé le siège du Secrétariat exécutif provincial de la Centrale électorale (acte condamné parla CENI dans son communiqué N°085/CENI/RDC du 23 décembre 2023 et qui a promis des sanctions exemplaires à l’endroit des auteurs) en y organisant une expédition en bande des gangs, sieur Erick Makangu a marché à l’encontre de toutes les lois régissant l’organisation et le fonctionnement de la CENI et se cherche en vain une bouée de sauvetage en se défaussant maladroitement sur I ‘Honorable Carole Agito qui, répétons-le, n’a été sa concurrente à aucun des scrutins.

De ce qui précède, ayant subit le rejet catégorique de la population et échoué dans leurs entreprises de faire tomber Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo au profit de leur vrai candidat à la présidentielle, le sieur Erick Makangu et ses soutiens enragés dégagent là leurs dernières énergies avant leur enterrement politique au regard des résultats que nous attendons d’être confirmés par la CENI dans les prochains jours.

 




Aussitôt rentrés, les joueurs de TPM internés et trois malades dans le rang

Les Corbeaux sont rentrés, ce mercredi soir à Lubumbashi. Après le derby annulé, les hommes de Lamine Ndiaye sont restés à Kalemie quatre jours de plus, faute de vol entre le chef-lieu du Tanganyika et Lubumbashi. Et déjà un match au programme ce jeudi 4 janvier…

Sur place à Kalemie, l’équipe s’est- en toute concentration – pour la réception de Lubumbashi Sports ce jeudi à Kamalondo. Aussitôt débarqués dans leur fief ce mercredi à 17h40, les Corbeaux ont pris la route pour se rendre à Futuka, le lieu traditionnel de concentration.

Ce jeudi à 15h30, le TPM sera opposé à Lubumbashi Sports, une affiche qui sera marquée par les absences de Boaz Ngalamulume, Jean Diouf et Mor Talla Mbaye, tous trois tombés malades à Kalemie. Les deux derniers ont repris les entraînements ce mardi après une attaque de paludisme pendant que Boaz n’avait pas de force pour s’entraîner.




Conseil de sécurité: quand Alger avale sa langue sur Gaza et le Sahara

Alors que le président-candidat Tebboune, dont le pays est entré en jeu en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, pérorait devant son homologue sierra-léonais sur Gaza et le Sahara, son ambassadeur à New York improvisait une magistrale leçon de langue de bois sur la paix… en mer Rouge, loin, très loin des diatribes habituelles contre «l’entité sioniste». Tristement cocasse.

La logique, pour peu qu’elle en soit une, en devient franchement lassante. Fidèle au logiciel «faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais», l’Algérie, nouvellement membre non permanent du Conseil de sécurité, vient d’annoncer la couleur de ce que sera «son» mandat de deux ans: des paroles creuses et une série d’«auto-guili-guilis» tout juste bonnes à satisfaire l’ego hypertrophié de ses dirigeants. «Au pays du monde à l’envers», selon l’expression très juste des auteurs de l’excellent livre «Le Mal algérien», avoir voix au chapitre dans le concert des nations est une consécration en soi. Y compris en y tenant un discours en décalage total avec la littérature habituelle du régime, manifestement destinée uniquement à la consommation intérieure.

Le mercredi 3 janvier, et d’entrée de jeu, Amar Bendjama, ambassadeur représentant de la junte à l’ONU, a donné le ton dans la déclaration inaugurale de son pays «en tant que membre élu au Conseil de sécurité». Que nous apprend-il? Que l’Algérie s’engage à «participer activement à la mission du Conseil, à savoir le maintien de la paix et de la sécurité dans le monde». Un peu large comme programme, non? Vous voulez quelque chose davantage «sur mesure»? Il faudra aller jusqu’en mer Rouge, à la nage, où les milices des Houthis font la loi et, au nom de Gaza, bloquent le trafic maritime.

Dans sa déclaration, Amar Bendjama a livré un exercice de haute voltige de banalités, de déclarations plates et insignifiantes sur «les développements» dans cette région, qui «ont des répercussions significatives sur la sécurité économique et maritime». «Nous reconnaissons, a-t-il précisé, que la mer Rouge constitue un passage essentiel pour le commerce international et concerne environ 15% de l’activité maritime internationale». Et la lumière fut.

Le raisonnement qui a suivi est tout aussi éclairant. «La protection de la navigation en mer Rouge revêt une importance capitale pour le monde entier». Plus loin: «La région affronte actuellement une étape délicate caractérisée par une absence de stabilité et une potentielle extension du conflit régional à n’importe quel moment». Encore plus loin: «Il faut s’éloigner complètement de toute démarche qui pourrait avoir pour conséquence l’exacerbation de la crise au Yémen». Tout simplement fabuleux, et en anglais dans le texte s’il vous plaît. Aligner autant de mots avec fougue et conviction pour ne strictement rien dire, voilà qui mérite une standing ovation.

Lapalissades en série

Mais alors, où sont passés les grands discours sur LE sujet du moment? Sur la situation à Gaza, Bendjama ne pipera mot. Les diatribes habituelles contre «l’entité sioniste» et les envolées lyriques, mais uniquement verbales, pour la cause palestinienne? La junte a décidément jugé que ce n’était ni l’heure ni l’endroit. Alors qu’elle avait bâti sa candidature sur ce genre de sujets qui non seulement ne mangent pas de pain, mais présentent bien. En vrai, l’ambassadeur algérien n’a pas prononcé une seule fois le mot Israël ni le mot Palestine, des cartes gagnantes certes, mais uniquement pour la consommation intérieure, faute de lentilles et de lait en poudre. Dans la cour des grands, on tient sa langue et on brasse du vent. Les lapalissades ont cela d’utile qu’elles sont plus safe. Et c’est à peine si le représentant algérien a osé dire que la situation suppose «le traitement des causes radicales qui entravent la sécurité maritime». Libre à vous d’imaginer ce que c’est: la guerre à Gaza, le réchauffement climatique, ou alors, peut-être, une attaque des Martiens. Faites vos jeux.

Ce que le porte-parole du régime algérien a tu, lui qui avoue négligemment qu’il venait d’être informé de la situation, c’est que la situation en mer Rouge est le fait des Houthis chiites yéménites, eux-mêmes le fait de l’Iran, allié et ami… de l’Algérie. Même en matière d’improvisation et de bricolage d’un discours de circonstance, un diplomate de la trempe de Bendjama n’est pas censé passer outre. Mais on ne se refait pas. Même vis-à-vis de ses rares amis, et pour ceux qui en doutaient encore, l’Algérie se révèle être un faux jeton et un régime poltron.

On retiendra que pendant ce temps, le président Abdelmadjid Tebboune, candidat à sa propre succession, a reçu pendant trois jours Julius Maada Bio, le président de la Sierra Leone, autre membre non permanent africain qui a rejoint le Conseil de sécurité. «L’Algérie et la Sierra Leone, en leur qualité de membres non permanents du Conseil de sécurité, œuvreront de concert pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, dans le respect des principes de la charte des Nations unies et des règles du droit international», a lancé, curieusement le même 3 janvier, le grand, l’immense Tebboune devant la presse. La face du monde s’en trouvera sans doute changée.

Cherche alliés désespérément

Plus sérieusement, il ne faut pas être très perspicace pour savoir que derrière ce discours, et le théoriquement vaste programme de partenariats économiques entre les deux pays, le régime d’Alger a une seule visée avec l’accueil du président de la Sierra Leone: chercher un allié africain contre l’intégrité territoriale du Maroc. La scène se déroulant cette fois en Algérie et devant des caméras inféodées, le président-candidat s’en est d’ailleurs donné à cœur joie en la matière. Ce que l’Algérie fera, c’est interpeller la communauté internationale, notamment le Conseil de sécurité, à l’effet d’«assumer ses responsabilités historiques, légales et morales en ce qui concerne l’injustice historique infligée au peuple palestinien, en témoigne la situation prévalant actuellement dans la bande de Gaza, en proie à un génocide et à des crimes de guerre inhumains, au vu et au su d’un monde impuissant et incapable de mettre un terme à l’occupation sioniste».

À Alger, on peut se permettre les diatribes habituelles contre Israël, au Conseil de sécurité on avale sa langue! Mieux, et concernant «la cause sahraouie», le président Tebboune a affirmé que l’Algérie et la Sierra Leone «poursuivront leurs actions dans le sens d’une solution juste et durable à cette question, conformément aux décisions du Conseil de sécurité et de la légalité internationale». Tebboune a dû avaler bien des couleuvres pour consentir à cette déclaration, qui ne mentionne ni les mots décolonisation, ni référendum, usuelles dans les litanies du régime.

Mieux: le régime d’Alger en appelle au respect des résolutions du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental, alors qu’il a rejeté celles de 2021 et 2022 et observé un silence contraint sur celle de 2023. Ne cherchez surtout pas de la cohérence au «pays du monde à l’envers».

On passera sur la consternante et poussive lecture faite par Tebboune de cette déclaration «commune», pour retenir qu’en fonction de l’audience et du besoin du moment, Alger a cette époustouflante capacité de changer de priorités, de discours et même d’axes d’interventions. Sauf que l’enfumage systématique commence sûrement à se dissiper. Car la Sierra Leone n’est pas près d’emboîter le pas à l’Algérie sur le Sahara et le wishful thinking qui sert de politique d’État à Tebboune n’engage finalement que lui.

Pas plus loin que le 4 septembre dernier, et depuis Rabat où il a été reçu par son homologue Nasser Bourita, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la Sierra Leone, Timothy Musa Kabba, a réitéré le soutien indéfectible de son pays à l’intégrité territoriale du Maroc et au plan d’autonomie comme la seule base pour le règlement du conflit régional autour du Sahara marocain. Pour la petite histoire, la Sierra Leone dispose d’un consulat à Dakhla depuis août 2021. De là à soutenir une quelconque thèse algérienne sur le dossier du Sahara, ou encore une option (martienne pour le coup) de référendum si chère au régime d’Alger, ce n’est pas la mer Rouge, mais l’Océan Atlantique à boire.

Par Tarik Qattab




SM le Roi félicite Félix Tshisekedi suite à sa réélection président de la République Démocratique du Congo

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations à M. Félix Tshisekedi, à l’occasion de sa réélection président de la République Démocratique du Congo.

SM le Roi félicite M. Félix Tshisekedi suite à sa réélection président de la République Démocratique du Congo

Dans ce message, le Souverain adresse au Président congolais Ses vives félicitations et Ses vœux sincères de réussite dans la poursuite de sa mission au service du développement de sa nation et de

SM le Roi Se réjouit de la solidité des relations de coopération entre les deux pays et de leur volonté commune de les renforcer dans tous les domaines, dans l’intérêt des deux peuples frères, assurant Sa constante détermination à poursuivre avec M. Tshisekedi l’œuvre de développement de ces liens privilégiés et à en faire un modèle exemplaire de coopération interafricaine.




Violations des droits de l’homme lors du vote : La CNDH demande au Procureur Général près la Cour de cassation de poursuivre les auteurs 

La commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a saisi le procureur général près la cour de cassation pour lui remettre une liste des cas de violations des droits de l’homme enregistrés pendant les élections du 20 décembre dernier. Le président de la CNDH a remis au procureur près de la cour de cassation un document reprenant des cas spécifiques de violation des droits de l’homme et les noms de présumés auteurs de ces violations.

La CNDH veut voir la cour de cassation, poursuivre toutes les personnes impliquées dans ces actes qui ont touché au droit de vote qu’elle dénonce. Paul Nsapu, président de la CNDH, émet le veut de voir la dimension droit de l’homme longtemps mise de côté, être prise en compte dans les processus électoraux en RDC.

« Nous avons donc élaboré un inventaire, qui est d’ailleurs partiel, parce que les autres enquêtes se poursuivent sur l’ensemble du territoire. Nous avons remis à la justice un inventaire pour que la justice fasse son travail, c’est-à-dire enquêter davantage et poursuivre les personnes qui sont citées dans ces cas de flagrance par rapport aux droits de l’homme dans ce processus électoral. Le procureur, il doit en tant qu’institution, en tant qu’organe, en tant que pouvoir judiciaire traquer ce genre des personnes qui sont à la base des violations des droits de l’homme, mais cette fois-ci avec un regard spécifique tourné vers le droit de vote », indique Paul Nsapu, Président de la CNDH.




2024, l’année de la différence

L’année 2024 est baptisée, L’ANNÉE DE LA DIFFÉRENCE par le Pasteur François Mutombo: Voici l’homme, Représentant légal de la grande Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme (CAC.VH) et Pasteur responsable de l’assemblée Centrale de Kalembelembe.

C’était au cours d’un grand culte du réveillon dénommé ” Entre les deux soirs “, que le commandant du temple a, devant une foule immense des fidèles venant partout, expliqué avec les saintes écritures à l’appui, pourquoi 2024 devrait être une année de la différence.

Partant des passages bibliques suivants : -Exode 33:16 Comment sera-t-il donc certain que j’ai trouvé grâce à tes yeux?

-Exode 8:22> Mais, en ce jour-là, je distinguerai le pays de Goshen où habite mon peuple, et là il n’y aura point de mouches, afin que tu saches que moi, l’Éternel, je suis au milieu de ce pays.

-Esaïe 55:10> Is 55:10 Comme la pluie et la neige descendent des cieux, Et n’y retournent pas Sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes, Sans avoir donné de la semence au semeur…

À travers ces passages précédents, il a fait comprendre à ses fidèles que lorsqu’on est enfant de Dieu, on est appelé à vivre une vie différente par rapport à ceux qui n’ont pas cru, comme le souligne la bible en disant, que désormais vous verrez la différence entre ceux qui les servent et ceux qui ne le servent pas.

Profitant de la même occasion, l’orateur du jour a fait passer un message de paix pour la nation RDC qui venait de traverser une période électorale, tout en priant l’Éternel Dieu tout-puissant d’aider les dirigeants de ce pays, afin qu’ils arrivent à le mener au bon port pour le bien-être de la population sur toute l’étendue du territoire national.

Bonne année 2024 à vous! ” With God, we must…!”




Marcel Kabadi : « Cette journée marque une étape cruciale dans la quête de l’indépendance »

Le 04 janvier 2024, la Rdc a commémoré les 65 ans anniversaires des Martyrs de l’indépendance du 04 janvier 1959.

À Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami, les bureaux de l’administration publique sont restés fermés en signe de mémoire à nos ardents combattants tombés pour la cause noble. A l’exception des marchés qui ont été ouverts, aucune autre activité commémorative n’a été organisée. Pas de culte d’action de grâce comme par le passé. Cette journée s’est passée dans un calme.

Contacté à ce sujet, Marcel Kabadi, historien de formation explique que cette journée marque une étape cruciale dans la quête de l’indépendance. Le pouvoir colonial a dû prendre conscience que l’indépendance était une aspiration profonde et les gens l’ont manifestés.

À son tour, Pansom Nsomue, également historien et ancien étudiant de l’Université de Kinshasa, nous relate les faits ayant engendré ces événements aux conséquences fâcheuses.