Algérie, le syndrome du persécuté

Les réseaux sociaux ont ceci de particulier. Grâce à un embouteillage de contenus, ils reflètent une tendance générale, dessinent une réalité particulière. Dans le cas algérien, le « syndrome du persécuté », victime d’un complot planétaire est celui qui distingue la majeure partie des réactions et installe une particularité algérienne à la fois originale et névrotique.

La Coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire que la sélection algérienne a quitté précipitamment et dans des conditions sportive inédites face à la performance d’une équipe mauritanienne aux ambitions modestes, a été le théâtre d’un délire algérien d’une irrationalité sans commune mesure.

Le syndrome du persécuté n’était pas le fruit uniquement de personnalités algériennes marginales à la recherche d’une fortune numérique comme la nouvelle toile et les nouveaux modes de communication peuvent en produire en Algérie et ailleurs, il s’est étalé aussi sur les médias officiels, reflétant l’état d’esprit d’un État en pleine dérive.

Cette parole sur les médias officiels célèbre avec une jouissante maladive la théorie du complot qui empêche l’Algérie d’accomplir des performances dans le domaine sportif et politique. Si les Fennecs ont quitté précipitamment la coupe africaine, c’est parce quelques milieux obscurs ont ourdi un complot contre l’Algérie pour la sortir de cette façon humiliante. Au bout de quelques courtes justifications, on retrouve la main clandestine du Maroc et d’Israël, unis pour punir et démagnétiser le modèle algérien.

Ceux qui avancent cette théorie ne sont ni sur un mode de comédie noire, ni sur une posture de provocation gratuite. Ils avancent cette théorie avec certitude et une forme de conviction adolescente. Ce qui témoigne de l’ampleur du délire qui s’est emparé du sommet de l’Etat, obsédé par le Maroc et Israël. D’ailleurs ces réactions ne sont en fin de compte que le reflet de choix politiques et diplomatiques erratiques de la part des autorités algériennes actuelles que distinguent une mentalité agressive et une attitude de défi et de rupture à l’égard de presque tout le monde.

Ce qui est à la fois inquiétant et en même temps quelque part rassurant, c’est que ce régime algérien qui insuffle cette mentalité de persécuté à ces citoyens entretient des relations conflictuelles avec de nombreux pays. Ce qui fait de l’agressivité et de la provocation une marque de fabrique. Les pays avec lesquels ce régime algérien entretient des relations qualifiées de normales et d’apaisées se comptent que les doigts de la main. D’ailleurs à y voir de plus près, elles ne sont non plus ni normales ni apaisées.

Après avoir rompu ses relations avec le Maroc, dans les conditions et avec les conséquences dramatiques qu’on connaît, le régime algérien avait mis dans le viseur l’Espagne pour s’être rapproché du Maroc. Pour les mêmes raisons, il a ciblé les Emirats arabes unies leur reprochant leurs alliances stratégiques avec le Royaume.

Le régime algérien s’est par ailleurs mis à dos les pays du Golfe qui ne veulent plus le voir même en peinture. Les relations avec la France et Alger sont en dents de scie. Le cauchemar algérien est que Paris puisse suivre le modèle américain de reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Avec l’administration américaine, le régime algérien est sur le point d’incarner le statut d’Etat Voyou, au vu de l’arsenal de sanctions évoqué au Congrès et par le département d’état pour punir le régime algérien de ces errances.

Récemment, même la relation dite historique et privilégiée avec les russes a fini par voler en éclats. Cette rupture froide a été illustrée par la brusque crise entre Alger et les nouvelles autorités de Bamako. Le Mali, actuellement porté militairement et politiquement par Moscou avait adressé de lourdes accusations au régime algérien jusqu’à l’accuser d’abriter et de nourrir les organisations terroristes qui menacent la stabilité du Sahel. Le régime algérien se retrouve au bord de la confrontation militaire avec de de ces voisins les plus importants, le Maroc et le Mali, sans oublier qu’avec la Libye la défiance est de rigueur.

À la lumière de cette situation, le citoyen algérien se retrouve piégé dans une mentalité d’assiégé, en guerre avec tout le monde, sauf sans doute avec un autre pays, le régime iranien, qui avait choisi de défier la communauté internationale depuis longtemps. Il est donc logique qu’il développe des attitudes et des visions pathologiques.




Algérie: Ferhat Mehenni se félicite que les manœuvres «terroristes» des généraux algériens aient été dévoilées par le Mali

La rupture, désormais consommée, entre le Mali et l’Algérie était inéluctable en raison des manœuvres malsaines et devenues trop voyantes du régime algérien à l’égard de son voisin malien. Après que les autorités de Bamako ont déclaré nul et non avenu l’accord d’Alger de 2015, les langues se délient pour dévoiler le visage subversif de la junte algérienne à l’égard de tous ses voisins. Le chef de file des indépendantistes kabyles, Ferhat Mehenni, salue et trouve parfaitement justifiée cette gifle assénée aux généraux algériens par Bamako.

La décision du gouvernement malien de rompre les amarres avec le régime algérien, en lui tirant le tapis sous les pieds à travers l’annulation pure et simple de l’Accord d’Alger, n’a été regrettée que par le seul régime algérien lui-même, qui a réagi à travers des menaces de raviver la guerre civile au Mali, alors que nombre d’observateurs ont trouvé parfaitement justifiée la fermeté du gouvernement malien à l’égard de son encombrant voisin du nord.

Le président du gouvernement provisoire de la Kabylie et du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), Ferhat Mehenni, s’est félicité, dans un tweet publié le samedi 27 janvier, que Bamako ait «enfin compris le jeu malsain des généraux algériens» qui ne voulaient que guerre et destructions pour le Mali, en vue d’en faire leur «arrière-cour» et «un État vassal, à l’image de la Tunisie actuelle».

Selon Ferhat Mehenni, le porte-parole du gouvernement de transition au Mali «vient de rendre public un communiqué dans lequel il dénonce les manœuvres et complots algériens pour déstabiliser son pays (…) et nous apprend aussi ce que nous savions déjà depuis près de 20 ans: l’AQMI est un appendice des services secrets algériens».

La responsabilité des services de renseignement algériens dans l’instabilité que vit le Sahel à cause des manigances des généraux a fini par devenir manifeste. Tout le monde a remarqué, ces derniers temps, l’activisme du général Djebbar M’Henna qui, depuis sa nomination en septembre 2022 à la tête des renseignements extérieurs algériens, a tenu, de façon inexpliquée mais trop voyante, à être présent au sein des délégations algériennes dépêchées au Mali en particulier et dans les pays du Sahel en général.

Le patron de la Direction de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE) a en effet accompagné, en tant que numéro 2 de la délégation diplomatique algérienne, le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf, en avril 2023, lors de sa première tournée effectuée dans les pays du Sahel, juste après sa nomination en mars de la même année, en remplacement de Ramtane Lamamra.

Plus récemment, la présence de Djebbar M’Henna, lors de la réception de l’opposant malien Mahmoud Dicko par le président algérien Abdelmadjid Tebboune, le 19 décembre dernier à la Mouradia, a ouvert les yeux aux Maliens. Ils ont finalement eu la certitude que ce sont bien les services de renseignements algériens qui manipulent aussi bien la rébellion touarègue du nord du Mali que les groupes terroristes affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), une nébuleuse dont le père putatif n’est autre que l’ancien Groupe salafiste pour la prédication et le combat en Algérie, nommément cité par les autorités maliennes comme le bras terroriste des généraux algériens au Mali.

De nombreuses preuves ont été également apportées par le passé quant à l’ingérence flagrante et malsaine de l’inamovible junte algérienne dans les affaires intérieures des pays du Sahel.

Il en est ainsi de l’implication avérée de la DDSE dans le versement de pots-de-vin à Mohamed Bazoum lorsqu’il était candidat à la présidentielle nigérienne de février 2021. Étant le candidat du pouvoir à l’époque et donc assuré de remporter l’élection, celui-ci s’est vu offrir des «aides alimentaires» transportées par des avions gros-porteurs de l’armée algérienne, en plus de sommes d’argent. C’est le général Mohamed Bouzit, alors patron de la DDSE, qui a piloté cette opération.

Le bakchich en question était en réalité destiné à acheter la présence du chef du Polisario, au milieu d’autres invités étrangers, à la cérémonie officielle d’investiture de Mohamed Bazoum. La révélation de cette affaire par les challengers de ce dernier, renversé depuis par un coup d’État militaire, a fait avorter ce plan, où l’Algérie a finalement tout perdu. En septembre 2021, Mohamed Bouzit va payer les frais de ce fiasco: il est limogé, accusé de corruption et enrichissement illicite, puis incarcéré immédiatement à la prison militaire de Blida, où il est toujours en détention.

Toujours concernant le Niger, le régime algérien a sorti un communiqué mensonger le 2 octobre dernier, dans lequel il prétend qu’il «a reçu par le canal du ministère nigérien des Affaires étrangères une acceptation de la médiation algérienne visant à promouvoir une solution politique à la crise» dans ce pays. Niamey a immédiatement réagi à travers un communiqué pour rejeter «catégoriquement» les «allégations» de la junte algérienne.

Pour sauver la face suite à ce camouflet, le ministère algérien des Affaires étrangères, après une semaine de silence gêné, a sorti un autre communiqué le 9 octobre où il laisse entendre que «le gouvernement algérien a décidé de surseoir à l’engagement des discussions préparatoires envisagées jusqu’à l’obtention des clarifications qu’il estime nécessaires au sujet de la mise en œuvre de la médiation algérienne» entre les nouvelles autorités nigériennes et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Il faut dire que le coup le plus dur asséné à l’Algérie par les autorités maliennes est celui de la prise par l’armée nationale de la ville de Kidal, en novembre dernier. Cette ville de l’extrême nord-est du Mali, très proche de la frontière avec l’Algérie, était non seulement la capitale des rebelles touaregs, mais aussi le poste avancé à partir duquel les services algériens, par le biais de leur consulat, le seul dans cette région, coordonnaient leurs plans de déstabilisation du Mali avec les mouvements de la rébellion et les mouvements terroristes.

La crise ouverte du régime algérien avec le Mali et le Niger, deux pays frontaliers de l’Algérie, montre, si besoin en est, qu’il existe un État voyou spécialisé dans la déstabilisation de ses voisins au Maghreb et au Sahel. Jusqu’à quand?

Par Mohammed Ould Boah




Kalima : 6 voleurs à mains armées mis hors d’état de nuire

Le Commissaire Sous divisionnaire du Commissariat de la Police nouvellement affecté à Kalima dans le territoire de Pangi vient de réaliser son 1er exploit dans la nuit du samedi à dimanche en mettant la main sur les six présumés voleurs à mains armées qui mettent en mal les paisibles citoyens de la commune rurale de Kalima et de sa périphérie.

L’auteur  de cette action salvatrice est le Colonel Kambale Vianney qui venait à peine d’être muté dans cette partie du Maniema Centre. Les présumés voleurs ont été attrapés avec plusieurs biens de valeur ainsi que les chèvres volées sur place à Kalima.

Philémon Kikogbia, bourgmestre de la Commune rurale de Kalima a ordonné le transfèrement des ces délinquants avec leurs butins au parquet de grande instance de Kindu. Notez que Kalima est une ville stannifère  située à  101 Km de Kindu chef-lieu de la Province du Maniema.




Modeste Bahati reste formel : « le pouvoir de négocier ou de nouer des alliances revient à l’Autorité Morale ou à ses représentants mandatés »

Dans une instruction, le Professeur Modeste Bahati Lukwebo, Autorité Morale de deux Regroupements Politiques AFDC-A et AEDC-A, adresse ses vœux de Nouvel An 2024 et ses sincères félicitations à ses chers camarades Députés Nationaux, Députés Provinciaux et Conseillers Municipaux élus le 20 décembre 2023. « Je vous souhaite également un fructueux mandat et une confirmation de votre statut d’élu par les cours et tribunaux », indique-t-il.

A la même occasion, il a tenu à rassurer chacun et chacune d’entre eux de sa détermination de préserver les intérêts supérieurs de nos deux organisations politiques et de notre peuple.

« A l’aube de cette législature, je me dois de rappeler à tous nos élus qu’ils sont invités à la discipline, à la fidélité, à la loyauté et au strict respect de leurs engagements en résistant à toute forme de sollicitation extérieure et à toute alliance ou négociation », dit-il, avant de souligner qu’il a été surpris d’apprendre que, à peine élus, certains camarades se font soudoyer, tandis que d’autres acceptent des promesses fermes de corruption en prévision de l’élection des Gouverneurs, des Sénateurs, des Maires et Bourgmestres et d’autres en marge de la formation du Gouvernement central.

Pour Modeste Bahati, ces faits graves les exposent à des sanctions sévères pouvant nous amener à exécuter les actes d’engagement signés lors de la validation des candidatures. Le moment de l’impunité est révolu. Surtout que nous voulons faire la différence avec les autres en rompant avec les mauvaises pratiques du passé. Ne soyez pas pressés chers camarades car la richesse arrive lorsque Dieu le veut.

 

Et l’Autorité morale d’insister que le pouvoir de négocier ou de nouer des alliances revient à l’Autorité Morale ou à ses représentants mandatés. Cela n’empêche à tout élu ou à tout autre camarade de me soumettre des propositions de partenariat ou d’alliance pour l’intérêt commun.

« Très bientôt, vous serez invités à Kinshasa pour un séminaire de mise à niveau et de bonne conduite. Bonne santé et compliments à vos familles respectives », promet-il.

 




La Rdc et le GEC conviennent que 7 milliards de dollars Us seront mobilisés par SICOMINES pendant toute la durée du projet

La République Démocratique du Congo et le Groupement d’Entreprises Chinoises ont conclu le 22 avril 2008 une convention de collaboration relative au développement d’un projet minier et de projets d’infrastructures en RDC, ultérieurement modifiée et complétée par des avenants, en vue de mettre en œuvre le projet de coopération sino-congolais, y compris le projet minier et les projets d’infrastructures, précise un communiqué de presse.

Après 15 ans de mise en œuvre de la Convention de Collaboration, et compte tenu de l’évolution de la situation actuelle, la RDC et le GEC se sont réunis pour négocier des optimisations à la Convention de Collaboration,

Conformément à l’esprit de la déclaration conjointe entre la République Populaire de Chine et la République Démocratique du Congo sur l’établissement d’une coopération globale et d’un partenariat stratégique, les Parties ont mené des discussions amicales dans la confiance mutuelle et avec pragmatisme et équité, et sont parvenues à un consensus.

  1. Pendant toute la durée du Projet de Collaboration, le montant d’investissement pour les infrastructures devrait atteindre sept milliards de dollars américains (7.000.000.000 USD), principalement destiné à la construction des routes nationales.
  2. En maintenant la structure de son actionnariat, la SICOMINES S.A. payera 1,2% sur la base du chiffre d’affaires annuel à la Partie congolaise à titre de royalties.
  3. Les Parties congolaise et chinoise gèrent conjointement la Centrale de Busanga, dont 60% des parts pour la Partie chinoise et 40% pour la RDC.
  4. La GECAMINES sera chargée de la commercialisation de 32% de la production annuelle de SICOMINES.

Selon la même source, ces optimisations, conformément à l’intérêt commun des deux Parties congolaise et chinoise, favorisent la réalisation des objectifs de coopération gagnant-gagnant et constituent une étape significative pour promouvoir un nouveau développement de la coopération entre la Chine et la RDC.




Pour incompatibilité : l’Abbé Prosper Lombadisha Etotola du diocèse de Kole obligé de renoncer à son mandat

Dans un courrier adressé à l’Abbé Prosper Lombadisha Etotola, Prêtre du diocèse de Kole, l’Evêque de ce diocèse dit avoir appris avec surprise, la nuit du dimanche 21 janvier 2024, son élection à la députation provinciale, dans la Circonscription électorale de Lomela située dans la Province du Sankuru.

« Attendu que l’exercice des charges publiques de l’Etat est interdit aux clercs tant par le Code de droit canonique, en son canon 287, §2, que par l’Accord-Cadre entre le Saint-Siège et la République Démocratique du Congo sur des matières d’intérêt commun, en son article 7, §4; Etant donné que la charge publique dont vous êtes investi est incompatible avec le ministère sacerdotal, en particulier le service de l’Autel, je vous enjoins d’y renoncer dans les sept (7) jours qui suivent la réception du présent précepte (cf. canon 1319, §1) », écrit-il.

Et de poursuivre, à défaut d’obéir à ce qui est exigé, je me verrai dans l’obligation de vous suspendre de l’exercice de la charge sacerdotale, conformément au canon 1333 §1, 1º,2° & §4. Il termine en émettant le vœu que le Christ Jésus notre Seigneur vous aide à vous convertir pour que vous puissiez toujours vous configurer à lui.




Obsèques de Tsaka Kongo : Aucun comité d’organisation n’a été mis en place

Dans un communiqué de presse, la famille de feu Langu Masima Edmond, plus connu sous le nom de Tsaka Kongo, tient à remercier toutes les personnes de bonne volonté qui ont assisté leur frère, Papa et Oncle  durant la période de sa maladie.

« Elle informe les amis et connaissances qu’en attendant le programme officiel, le deuil se tient au numéro 1 de l’avenue Lokolama dans la commune de Kasavubu », indique le même document, qui prévient que la  famille de l’illustre disparu tient à souligner que, à ce jour, il n’y a aucun comité d’organisation des obsèques du fondateur de l’Asbl « Artiste en danger ». Par conséquent, aucune structure ne peut engager la famille.

Et ce, lorsqu’on sait que Tsaka Kongo a milité pour l’intérêt de tous les artistes sans exception et non d’un groupe d’individus.

 




De 2000 à 2019 : l’OMS établit que le nombre de cas de dengue signalés dans le monde avaient été multiplié par dix, passant de 500 000 à 5,2 millions

Au cours des deux dernières décennies, l’incidence de la dengue a progressé de manière spectaculaire dans le monde entier, ce qui représente un important défi de santé publique. De 2000 à 2019, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a établi que le nombre de cas de dengue signalés dans le monde avaient été multiplié par dix, passant de 500 000 à 5,2 millions. L’année 2019 a marqué un pic sans précédent, les cas signalés étant répartis entre 129 pays.

Après un léger recul entre 2020 et 2022 en raison de la pandémie de COVID-19 et d’une baisse du taux de déclaration, une recrudescence des cas de dengue a été observée dans le monde en 2023, caractérisée par une augmentation significative du nombre et de l’ampleur des flambées, et la survenue simultanée d’un grand nombre d’entre elles, le virus se propageant dans des régions auparavant épargnées par la maladie.

La transmission de la dengue est cyclique et on peut s’attendre à de grandes épidémies tous les trois à quatre ans. Pendant la pandémie de COVID-19, une transmission modérée de la dengue dans certaines régions et une faible transmission dans d’autres ont été constatées, ce qui a entraîné une augmentation du nombre de personnes non immunisées contre certains sérotypes du virus de la dengue. Toutefois, les données sur les sérotypes du virus de la dengue en circulation sont limitées.

Depuis le début de l’année 2023, la transmission ininterrompue, combinée à un pic inattendu de cas de dengue, a conduit à se rapprocher à l’échelle mondiale d’un record historique de plus de cinq millions de cas et plus de 5000 décès liés à la dengue signalés dans plus de 80 pays/territoires et cinq Régions de l’OMS : Afrique, Amériques, Asie du Sud-Est, Méditerranée orientale et Pacifique occidental (Figure 1). Près de 80 % de ces cas, soit 4,1 millions, ont été notifiés dans la Région des Amériques. Le virus de la dengue est l’arbovirus le plus largement répandu, responsable du plus grand nombre de cas d’arboviroses dans la Région des Amériques et à l’origine d’épidémies cycliques tous les trois à cinq ans. Des groupes de cas de dengue autochtone ont par ailleurs été signalés dans la Région européenne de l’OMS. Cependant, ces chiffres représentent probablement une sous-estimation de la charge de morbidité réelle, car la plupart des infections primaires sont asymptomatiques et la déclaration de la dengue n’est pas obligatoire dans de nombreux pays.

Plusieurs facteurs sont associés au risque croissant de propagation de l’épidémie de dengue, parmi lesquels l’évolution de la répartition des vecteurs (principalement Aedes aegypti et Aedes albopictus), en particulier dans des pays qui n’avaient jamais été atteints par la dengue ; les conséquences du phénomène El Niño en 2023 et du changement climatique entraînant une hausse des températures, de l’humidité, et de fortes précipitations, entre autres ; des systèmes de santé fragilisés en pleine pandémie de COVID-19, des instabilités politiques et financières dans des pays confrontés à des crises humanitaires complexes et de forts mouvements de population. Ces facteurs mettent également en péril la riposte à l’épidémie et augmentent le risque de propagation à d’autres pays. Il est possible que la faiblesse des systèmes de surveillance dans de nombreux pays touchés ait entraîné des retards dans le signalement et la riposte, et des erreurs de diagnostic, ce qui a contribué à l’augmentation des cas de dengue sévère.

L’Afrique figure parmi les quatre régions les plus touchées par les arboviroses

L’OMS a estimé que le risque était élevé à l’échelle mondiale, compte tenu du risque accru de transmission et de la recrudescence des cas et des décès.

L’Afrique figure parmi les quatre régions les plus touchées par les arboviroses, parmi lesquelles figurent la fièvre jaune, la dengue, le Chikungunya, l’O’nyong nyong, la fièvre de la vallée du Rift et la maladie à virus Zika. En 2023, 171 991 cas de dengue et 753 décès ont été signalés dans les pays de la Région. Des preuves de la circulation de la dengue ont été détectées dans les populations locales et/ou parmi les voyageurs revenant de plus de 30 pays africains.

Des flambées épidémiques ont été signalées dans 15 des 47 pays, dont le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, le Ghana, la Guinée, le Mali, Maurice, le Niger, le Nigeria, São Tomé-et-Principe, le Sénégal, le Tchad et le Togo. Dans la plupart de ces pays, les flambées épidémiques ont commencé en 2023, à l’exception de São Tomé-et-Príncipe, où la flambée épidémique était la continuation d’une flambée ayant débuté en avril 2022. Au 19 décembre 2023, des flambées épidémiques sont toujours en cours dans 11 pays ; elles ont été déclarées terminées en Guinée, à Maurice, à São Tomé-et-Principe et au Tchad.

En 2023, le pays le plus touché de la Région est le Burkina Faso, où une augmentation significative des cas de dengue est constatée par rapport aux mêmes périodes en 2021 et 2022. Au 18 décembre, le nombre cumulé de cas déclarés dans le pays pour l’année 2023 s’élève à 146 878 cas suspects, dont 68 346 cas probables (test de diagnostic rapide positif) et 688 décès parmi les cas suspects, soit un taux de létalité de 0,5 %.

En Afrique, la charge de la dengue reste mal comprise en raison i) de la similitude des symptômes cliniques courants et non spécifiques de la maladie avec ceux du paludisme et d’autres maladies fébriles tropicales ; ii) de la capacité limitée des laboratoires à détecter et à confirmer la dengue en temps opportun, ce qui est crucial pour détecter et signaler les cas et prévenir sa propagation ; et iii) d’une surveillance inadéquate et d’un signalement des cas limité, particulièrement pour la dengue.

Des efforts sont en cours pour mieux comprendre la dynamique de la transmission de la dengue et d’autres arboviroses dans la Région. Le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique a approuvé le Cadre pour la maîtrise, l’élimination et l’éradication intégrées des maladies tropicales et à transmission vectorielle dans la Région africaine 2022-2030. Parallèlement, le Bureau régional a également rédigé le Cadre de mise en œuvre de l’Action mondiale pour lutter contre les vecteurs dans la Région africaine de l’OMS.




L’Organisation mondiale des douanes décerne à TFM le certificat de mérite pour ses services exceptionnels rendus à la communauté douanière

Tenke Fungurume Mining était à l’honneur ce vendredi 26 janvier 2024 à l’occasion de la journée internationale de la Douane 2024 tenue à Kinshasa. L’Organisation mondiale des douanes a décerné à Tenke Fungurume Mining S.A le certificat de mérite pour les services exceptionnels rendus à la communauté douanière internationale. La raison principale de ce mérite : « TFM est l’opérateur économique ayant payé le montant des droits et taxes le plus élevé au cours de l’année 2023 ». En payant les droits et taxes et autres contributions à l’État congolais, TFM contribue massivement à la croissance du pays.

TFM est un grand contributeur au trésor public. Au troisième trimestre 2023, la Société a versé un montant net d’environ 361,57 millions USD au titre d’impôt et autres paiements connexes au Trésor public et à d’autres services administratifs publics de la République Démocratique du Congo (RDC). Pendant les trois premiers trimestres de 2023, ce montant a été de 689,52 millions USD. Depuis le démarrage du projet en 2006, ces paiements ont atteint un montant total d’environ 5,457 milliard USD.

TFM a aussi fait des investissements importants dans le domaine du développement communautaire. Depuis 2006, TFM a financé pour un total de 279,39 millions USD des projets communautaires. Au cours des trois premiers trimestres de 2023, la société a versé 14,57 millions USD au projets sociaux, dont 9,32 millions USD au troisième trimestre. En outre, TFM alloue 0,3 % du produit net de la vente des métaux au fonds appelé TFM Social Community Fund. Depuis le lancement de la production, les contributions engagées dans le Fonds ont été estimées à 65,39 millions USD, dont 6,33 millions USD au cours des trois premiers trimestres de 2023. Le TFM Social Community Fund est dirigé par des représentants des communautés de Tenke et de Fungurume, du gouvernement de province et de TFM. Récemment, le Fonds est officiellement devenu DOT TFM aux termes de la loi minière de 2018.

 

En application de la même loi, TFM a signé au mois de janvier 2021, avec sa communauté hôte le cahier des charges traduisant sa responsabilité sociétale, soit un engagement de plus de 31 millions USD. Plusieurs domaines sociaux sont touchés, entre autres, la voirie, la santé, l’éducation, l’agriculture. Et des ouvrages sont en train de sortir de terre.

 

Toutes ces réalisations sont le reflet de l’engagement de Tenke Fungurume Mining S.A à l’émergence de la RDC dans tous les aspects.




Kongo Central : 3 morts dans une manifestation contre l’insécurité à Kimpese

Il s’est observé ce lundi 29 janvier 2024, un Climat tendu dans la cité de kimpese, territoire de Songololo. La population a décidé de descendre dans la rue pour protester contre l’insécurité qui prévaut depuis un certain temps dans cette entité où des hommes en armes non autrement identifiés sèment la terreur par des actes de vol en mains armées.

Une manifestation qui a été sévèrement réprimée par les éléments de la police nationale congolaise qui ont fait usage des armes à feu. Bilan provisoire, 3 morts et plusieurs blessés. On dénombre aussi un bureau du Sous Ciat de la police brûlé.

Les manifestants en colère ont barricadé la route nationale numéro 1 à la hauteur de la salle de fête maman Lufuma au quartier 2 Masamuna en pleine cité de Kimpese.

Sur place ils ont brûlé des pneus pour empêcher  la circulation.

Pour l’heure la situation n’a pas encore totalement repris à la normale.

Jomik Wanga