1er Février 2017- 1er Février 2024, il y a 7 ans disparaissait … Étienne Tshisekedi, l’opposant historique

Il y a 7 ans, le 1er février 2017,  disparaissait l’ancien Premier ministre du Maréchal Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wa Zabanga,  Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, père biologique de l’actuel président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.   Réputé ‘opposant historique’, celui que l’on appelait « Sphinx de Limete »,   a tiré sa révérence à Bruxelles, en Belgique, des suites d’une embolie pulmonaire. Pour les Kinois, « Ya’Tshitshi reste le symbole d’une lutte pacifique pour l’intérêt de la population », le ‘vrai opposant’ et après sa disparition, beaucoup estiment que l’opposition a disparue.

À l’occasion du 7ème anniversaire de la mort d’Etienne Tshisekedi Wa Mulumba ce 1er Février 2024,   nombre des kinois interrogés se souviennent du sphinx de Limete comme étant le symbole d’une lutte pacifique pour l’intérêt de la population congolaise. Estimant que la classe politique dans sa globalité n’œuvre que pour des intérêts personnels et au service de l’étranger, Etienne Tshisekedi était donc considéré comme « l’opposant » par excellence du système de prédation qui gangrène l’ex-Zaïre, celui qui ne cessait d’appeler au changement radical en faveur de l’intérêt général du « Peuple d’abord » !

7années après  sa disparition, l’ombre d’Étienne Tshisekedi continue de planer sur la vie politique nationale et sa mort reste pour le kinois lambda une perte lourde.  Symbole d’une lutte pacifique, le Premier ministre honoraire du Zaïre, l’un des rédacteur de la première Constitution du Congo (Constitution dite de Luluabourg) et corédacteur du manifeste de la N’Sele, texte fondateur du Mouvement Populaire de la Révolution « MPR », ‘Ya’Tshitshi’,  comme l’appellent affectueusement ses admirateurs, fut « quelqu’un qui avait de la légitimité au sein de la population, qu’il pouvait utiliser  pour mener une rébellion et prendre le pouvoir s’il l’avait voulu mais, il a consacré sa vie pour l’avènement de la démocratie pacifique», a dit Jean-Baptiste Mboyo, un habitant de la capitale congolaise.

« C’est grâce à son combat sans arme mais avec ‘stylo’  que Tshisekedi a chassé la dictature le 24 avril 1990, avant que l’AFDL, sous l’impulsion du’ tutsi power’, n’agresse le Zaïre et chasse Mobutu par les armes le 17mai 1997, et perpétuer ainsi le système de prédation par le truchement de Kagame, le suppôt des prédateurs et maître du Rwanda. Etienne Tshisekedi  est donc le pionnier de la démocratie aux yeux de plusieurs observateurs de la politique congolaise. Celui qui  a voulu que le peuple congolais soit libre et indépendant dans son pays, son slogan : « Le peuple d’abord » résonne toujours dans nos cœurs », témoigne un kinois de la commune de Limete, abordé par la rédaction du journal L’Avenir.

Beaucoup des kinois reconnaissent en ‘Tshisekedi le Père’ l’image de quelqu’un qui aimait sa patrie, « la République a perdu quelqu’un qui aimait vraiment son pays. Je retiens de lui la phrase : ‘Le peuple d’abord’. Nous ne pouvons pas aimer le pays sans aimer son peuple, Tshisekedi avait cet amour sincère pour son pays et pour son peuple. Il a fait moins d’une semaine à la tête de la Primature mais les choses avaient bougé positivement, son départ avait laissé un trou dans l’opposition, c’est une perte énorme. Tshisekedi est mort mais l’esprit incarné par cet opposant congolais, est bien vivant », a déclaré un compatriote d’une soixantaine d’années. Ce dernier espère que Félix Tshisekedi,  le fils du sphinx de Limete actuellement à la tête du pays, va faire du slogan « Le peuple d’abord » une réalité durant son second mandat.

Un proche de Mobutu qui ne le  ne caressait pas dans le sens des poils

Déjà en 1960, Étienne Tshisekedi  est membre du collège des Commissaires généraux, gouvernement provisoire mis en place par Joseph-Désiré Mobutu après son premier coup d’État du 5 septembre 1960. Il y est  en tant qu’adjoint du commissaire à la Justice, Marcel Lihau.

Étienne Tshisekedi obtient son diplôme de Docteur en droit à l’université Lovanium (Actuellement université de Kinshasa) en 1961, devenant ainsi le premier diplômé en droit du Congo. Il devient  recteur de l’École nationale de droit et d’administration (ENDA), entre 1961 et 1965, et avait pris  part à la rédaction de la Constitution congolaise de 1964.  Il participe au gouvernement congolais et devient ministre de l’Intérieur et des Affaires coutumières du président Joseph-Désiré Mobutu en 1965. Au cours de l’année 1967, au conclave de Nsele, Tshisekedi rédige avec Mobutu, Justin-Marie Bomboko et Singa Udjuu, le manifeste de la Nsele, créant ainsi le Mouvement populaire de la Révolution (MPR), le 20 mai 1967,  qui devient ensuite le parti unique, MPR-Parti-Etat.

Bien que très proche collaborateur du Président Mobutu ayant participé,  dans l’exercice de ses fonctions, à certaines décisions importantes pour la bonne marche du pays, Étienne Tshisekedi  est connu pour être l’un des rares à dire ouvertement ‘non’ à Mobutu lorsqu’il naviguait à contre-courant des intérêts du peuple. Ce qui fit de lui l’« opposant historique, le seul qui s’est battu pour l’intérêt du peuple alors que tous ‘chantaient et dansaient pour honorer le guide’ », témoigne avec nostalgie un sexagénaire qui dénonce « l’affairisme et la transhumance des pseudo-opposants actuels ». « Bien que proche collaborateur de Mobutu, en véritable ami et frère, Etienne Tshisekedi ne le caressait pas dans le sens des poils quand il s’écartait de la bonne voie et était toujours là quand son  frère avait des ennuis de santé et pour des événements heureux et malheureux dans sa famille », témoigne un ancien ‘conférencier’ ayant participé à la Conférence nationale souveraine présidée par Monseigneur (devenu Cardinal) Laurent Monsengwo Pasinya  aujourd’hui disparu et qui faisait partie de la délégation de la CNS partie à Gbadolite, dans la province de l’Equateur, consolé le Maréchal Mobutu lors de la disparition de l’un de ses fils.

L’Opposant historique

Après les guerres du Shaba (actuel Katanga, en 1977 et 1978), qui ont laissé entrevoir la faiblesse de l’armée de Mobutu, et par la gestion déplorable des finances du pays, le régime de Mobutu semble fragilisé. En 1980,  quand le président de l’Assemblée nationale, Kalume meurt, au lieu de son remplaçant légal Etienne  Tshisekedi,  Mobutu nomme à sa place Nzondomio Adokpelingbo . Une immixtion dans le pouvoir législatif contraire aux us démocratiques qui, entre autres raisons, poussent Etienne  Tshisekedi et d’autres parlementaires, en décembre 1980, à rédiger une lettre ouverte à Mobutu, la ‘Lettre des 13 parlementaires’ dans laquelle ils dénoncent la dictature exercée par Mobutu. Une bravoure rare pour cette époque du Parti-Etat !

En 1982, Tshisekedi participe à la fondation de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). Un péché de lèse-majesté, qui leur coûta, à maintes reprises, des privations de libertés (bien que conforme au manifeste de la N’Sele qui prévoyait l’existence de deux partis politiques au Zaïre mais jamais mis en application). Il est plusieurs fois emprisonné et subit des persécutions, de même que les autres fondateurs du parti, dont certains y trouveront même la mort.

A l’ouverture du Zaïre à la démocratie pluraliste, et lors de la période d’instabilité politique  qui s’en suivie au début des années 1990, le Zaïre met en place une Conférence nationale souveraine chargée de redresser le pays. Tshisekedi accède une première fois au poste de Premier ministre entre le 29 septembre et le 1er novembre 1991, puis à nouveau le 15 août 1992 après son élection à la Conférence nationale souveraine.

Toutefois, les Occidentaux lui préfèrent Kengo wa Dondo, rejetant le choix du « peuple en conférence ».  Et, en  contradiction avec les résolutions de la Conférence nationale, Mobutu démet Tshisekedi de son poste de Premier ministre le 5 février 1993. Finalement, il est de nouveau nommé Premier ministre du 2 au 9 avril 1997. Avant d’être remplacé par le Général Likulia jusqu’à la  chute de Mobutu et l’avènement du régime AFDL proche du ‘Rwanda’ le 17 mai 1997. Etienne  Tshisekedi, s’y opposera à nouveau et lutta contre sa perpétuation via le régime Joseph Kabila, jusqu’à sa mort en Belgique le 1er Février 2017, le jour de la disparition en Belgique de l’Opposant historique !

Willy Makumi Motosia




Gestion des marchés publics : La CENI rejette les affirmations graves et erronées du CREFDL

Ayant analysé point après point du rapport du CREFDL sur la « crédibilité budgétaire et transparence des marchés publics, la CENI pense que les affirmations graves et erronées contenues dans le rapport du CREFDL, masquent une volonté mal camouflée de porter atteinte à l’image de marque de la CENI, du Gouvernement de la République et de justifier tout mouvement subversif. Contre toute attente, la CENI vient d’organiser les élections générales inclusives, transparentes, apaisées et crédibles, en respectant son calendrier. La faiblesse des analyses qui sous-tendent l’élaboration de ce rapport fait une lumière sur les partisans de la mise en œuvre d’un schéma apocalyptique au cas où la date du 20 décembre 2023 ne serait tenue.

La CENI dit avoir pris connaissance d’une étude intitulée : « Rapport Final du contrôle citoyen de l’utilisation des fonds alloués aux élections en RDC (Crédibilité budgétaire et transparence des Marchés Publics) », produite par le Centre de Recherche en Finances Publiques et Développement Local (CREFDL).

Pour CREFDL, la gestion des marchés publics de la CENI est caractérisée par une budgétisation forfaitaire, fondée sur des faits aléatoires. Un acte qui entraînerait une perte de denier public de près de 400 millions USD entre 2022 et 2023 et 640 millions $ lors du cycle précédent, faute de justification. Le circuit de la dépense publique ne fonctionne pas.

Les fonds publics sont toujours mis à la disposition de la CENI par des mécanismes opaques, notamment sans l’émission en amont des bons d’engagement, la liquidation, l’ordonnancement et l’émission des OPI ;

En réaction à cette affirmation, la CENI explique que la budgétisation de la CENI répond à des besoins réels, vérifiables et quantifiables, élaborés par ses services techniques suivant la lettre d’orientation budgétaire du Premier Ministre, la circulaire portant instructions relatives à l’élaboration du budget, et les experts CENI invités pour défendre ses prévisions devant une Commission budgétaire avant transmission au Parlement, hormis des besoins spontanés qui peuvent surgir de manière aléatoire durant le processus électoral.

Le chiffre évoqué de près de 400 millions USD de perte réalisée entre 2022 et 2023 n’a aucun fondement.

Quand CREFDL affirme que l’inadéquation entre les marchés publics repris sur les différents PPM, le Plan d’Engagement Budgétaire et le Plan de Trésorerie du pouvoir central (PTR).

Tous les marchés effectués par la CENI sont hors cadre budgétaire, certains n’ont reçu aucune autorisation du Parlement et d’autres bénéficient de l’exécution sans l’avis de non-objection préalable, soit manque de crédit ou ne figurent pas sur le PPM ;

La CENI pense que cette affirmation dénote d’un manque criant de maîtrise du processus des finances publiques qui reconnaît à la CENI une autonomie et indépendance, au regard de sa Loi organique.

Quand CREFDL affirme que des  marchés surfacturés : la CENI a commandé 33.000 machines à voter neuves, qui coûtent 109.869.726 USD pour compléter le stock de 80.000 existants dans le cadre des scrutins du 20 Décembre 2023, selon le Budget approuvé par l’Assemblée plénière et la CGPMP. Après constations des affectations, ce montant payé à MIRU SYSTEMS pour les 33.000 machines dégage un dépassement de 62.778.726 USD

La CENI quant à elle démontre que dans le cadre des scrutins du 20 Décembre 2023, la CENI n’a commandé que 26.250 machines à voter neuves (DEV) pour un montant de 37.458.750 USD. Le dépassement évoqué de 62.778.726 USD est fallacieux.

Alors que CREFDL note des marchés surfinancés et/ou dupliqués : Après achat de 58.315.000 cartes d’électeurs auprès de MIRU SYSTEMS SARL, 43.941.891 d’électeurs ont été enrôlés.

L’enquête révèle que 14.373.109 des cartes d’électeurs n’ont pas été utilisées. En 2023, la CENI a encore dépensé 1.000.000 USD pour acheter des cartes d’électeur supplémentaires pour délivrer les duplicatas.

Pour les scrutins de décembre, 58.200.864 bulletins de vote ont été achetés au coût de 16.296.242 USD, alors que le nombre d’enrôlés est de 43.941.891. Ces prévisions dégagent une quantité supplémentaire de 14.258.973 bulletins de vote. Entre les deux dépenses effectuées, il se dégage 14.373.109 cartes d’électeurs non utilisées et 14.258.973 bulletins de vote que la CENI devrait justifier l’utilisation ;

La CENI réagi farouchement et pense que cette affirmation relève une faiblesse de maîtrise du processus de planification des activités opérationnelles de terrain dans le chef des auteurs.

Les achats (cartes d’électeur ou bulletins de vote) se font avec contingence de 10 à 20 % pour parer aux imprévus dus aux incendies/ pertes de toutes natures (bulletins gâchés et du vote par dérogation) et pour les raisons de formation du personnel de vote et sensibilisation de la population avant le jour de l’élection prévu par la loi électorale. Les bonnes pratiques électorales exigent la disponibilité d’un stock de rechange proche du centre de vote, afin de faciliter le remplacement (le jour du vote) des DEV non-opérationnelles.

En 2023, la CENI n’a pas acheté des cartes d’électeur supplémentaires pour délivrer les duplicatas; les duplicatas, bien que prévus dans le PPM, ont compensé la quantité de remplacement des cartes défectueuses et ce conformément aux clauses contractuelles relatives à la garantie de fonctionnalité.

Urgence impérieuse

Dans son réquisitoire, CREFDL parle de recours à l’arbitraire : MIRU SYSTEMS est le seul fournisseur qui a remporté les plus importants marchés publics évalués à 321,4 millions $, dont 1 de manière régulière et 9 de gré à gré truffés.

Pour  la CENI, loin du montant et des chiffres évoqués, MIRU SYSTEM n’a été attributaire que de 3 marchés dont deux pour la RFE 2022 et un relatif aux scrutins. Le 1er a été attribué à MIRU SYSTEMS à l’issue d’un appel d’offres ouvert et amplement concurrentiel. Le 2e a été attribué par gré à gré, justifié et conforme aux exigences de l’article 42 de la loi :

En effet, les besoins préalablement identifiés par la CENI ne pouvaient être satisfaits que par des prestations nécessitant l’emploi d’un brevet d’invention, d’une licence ou de droits exclusifs détenus par MIRU SYSTEMS CO., LTD. Pour reconditionner des machines à voter et assurer la prise en charge adéquate des bulletins de vote ne pouvaient provenir d’un fournisseur tiers, au risque de non-compatibilité avec les machines à voter et le logiciel de vote développés par MIRU SYSTEMS CO., LTD. MIRU SYSTEMS a obtenu et exécuté 3 marchés et non 9.

Quand CREFDL parle du remplacement du matériel électoral sur fond de motivation fallacieuse, citant 50% des Kits d’inscription des électeurs encore en bon état ont été déclarés vétustes ou obsolètes par la CENI pour lancer des nouveaux achats, creusant un manque à gagner de 45 millions $ au Trésor public.

La CENI insiste que les études préalables menées pour la RFE en 2022 au projet d’acquisition des Kits d’inscription des électeurs, ont établi que les services de reconditionnement des Kits, l’acquisition de nouvelles batteries/accessoires et la tentative d’implémentation des logiciels innovants de sécurité, notamment la capture d’iris etc… ) apportées en 2022, coûteraient plus cher que l’achat d’un nouveau dispositif « all-in-one » pesant moins de 20 Kilos. D’où, la déclaration d’obsolescence du Kit 2016 et option de basculement dans un appel d’offres ouvert à la nouvelle technologie (qui, du reste, était moins chère).

Sans se fatiguer, CREFDL parle de la prépondérance de recours au mode de gré à gré : Sur 54 marchés Publics effectués entre 2021 et 2023, 83,3 % l’ont été de gré à gré et 16,7% ont été effectués par Appel d’offres.

La majorité des marchés de gré à gré a été attribuée avant que les soumissionnaires n’apportent leurs offres à la CENI. C’est le cas par exemple du marché de fourniture des bulletins de vote et des dispositifs électronique de vote.

La CENI soutient qu’avec 28 mois de retard opérationnel causé par sa mise en place tardive, la CENI devait en principe passer tous ses marchés en mode gré à gré puisque se trouvant en mode « urgence impérieuse » justifiée par un cas imprévu (discussions pour la mise en place du Bureau, adoption des lois électorales etc..) et ne permettant pas le respect des délais d’appel d’offres pour une satisfaction immédiate des besoins.

L’attribution d’un marché de gré à gré est soumise au préalable d’obtention d’autorisation spéciale de non-objection par la DGCMP qui exige pour son examen, que le dossier du candidat identifié comprenne, l’offre (facture pro-forma), d’où impossibilité que le marché ait été attribuée avant que les soumissionnaires n’apportent leurs offres à la CENI.

Porter atteinte à l’image de marque de la CENI

En conclusion, la CENI est une institution d’appui à la démocratie. Elle tire son existence de la Constitution de la République Démocratique du Congo. Elle est régie par un cadre juridique et réglementaire constitué de la Constitution, la Loi organique de la CENI, la Loi électorale, le Règlement d’ordre intérieur ainsi que le règlement administratif et financier.

La CENI est loin de fonctionner telle que décrite dans l’étude du CREFDL. A la lecture de ladite étude, il se dégage les constats suivants : Des imprécisions, un manque de rigueur mettant en évidence soit, une faiblesse de la méthodologie, soit une insuffisance technique ou encore, un manque d’expertise dans le chef de ses rédacteurs ou encore de la mauvaise foi ; L’étude s’appuie sur un cadre méthodologique inadéquat et ne dispose pas de toutes les informations pertinentes, faute de collaboration avec les principaux acteurs impliqués dans la chaine des marchés publics et des Finances ;

Cette étude s’est risquée dans l’analyse d’un processus budgétaire qu’elle ne maîtrise manifestement pas et, qui se déroule dans un environnement qui ne lui est vraisemblablement pas familier. Les rédacteurs ne se sont pas distingués par la rigueur dans leur travail.

Les affirmations reprises dans ladite étude sont non fiables, incohérentes, gratuites et erronées.

En matière de gestion budgétaire, la CENI se conforme tant sur les documents légaux et réglementaires susmentionnés que sur la Loi sur les finances publiques, ainsi que sur les décrets et circulaires pertinents élaborés par les Ministères des finances et du Budget.

Certaines analyses de cette étude ne sauraient être expliquées seulement par la méconnaissance des Lois, des procédures réglementaires du Gouvernement ou encore, le déficit de connaissance dans la mise en œuvre des opérations électorales. Les affirmations contenues dans ce rapport ont révélé un manque de maîtrise du processus d’exécution de la dépense en finances publiques.

Les affirmations graves et erronées contenues dans le rapport du CREFDL, masquent une volonté mal camouflée de porter atteinte à l’image de marque de la CENI, du Gouvernement de la République et de justifier tout mouvement subversif.

Sinon, comment justifier, la comparaison des dépenses des deux cycles électoraux sans intégrer l’aspect COVID, de guerre en Ukraine, et de l’inflation sur le coût des opérations ?

Contre toute attente, la CENI vient d’organiser les élections générales inclusives, transparentes, apaisées et crédibles, en respectant son calendrier. La faiblesse des analyses qui sous-tendent l’élaboration de ce rapport fait une lumière sur les partisans de la mise en œuvre d’un schéma apocalyptique au cas où la date du 20 décembre 2023 ne serait tenue.

Une question est de savoir sur les vraies motivations de ce rapport au moment où règne la paix sociale à la suite de la publication des résultats de la Présidentielle par la Commission Electorale Nationale Indépendante.

JMNK




Après un moment de silence : Pius Muabilu rencontre les élus nationaux et provinciaux de son regroupement “AACPG”

Alors que les lignes bougent au sein de l’union sacrée de la Nation, le quatre fois élu du Mont-Amba à Kinshasa, Pius Muabilu Mbayu Mukala s’est entretenu le mercredi 31 janvier avec les députés nationaux et provinciaux de son regroupement Alliance pour l’avènement d’un Congo Prospère et Grand (AACPG). Une réunion très stratégique au cours de laquelle des objectifs concrets ont été fixés pour les 5 prochaines années.

L’Autorité de référence de cette plate-forme politique a, à cette occasion, invité tous les élus AACPG à privilégier l’intérêt du Peuple et à soutenir sans condition et sans faille, le Président de la République Félix Tshisekedi afin de matérialiser sa politique.

Cette séance de remise à niveau des élus nationaux et provinciaux d’AACPG intervient dans une période de grandes tractations politiques.

Derick Katola




Après le camp Lufungula : Le ministre Tony Mwaba inaugure les nouveaux bâtiments du Complexe Scolaire Maman Sifa de Kinkole

Le Professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a procédé à l’inauguration, ce jeudi 01 février 2024, du complexe scolaire Maman Sifa, située à Kinkole, dans la province éducationnelle de Kinshasa/Plateau.

En présence de Mme le Secrétaire général de l’EPST, l’Inspecteur général à l’EPST, les membres du Cabinet ainsi que les élèves et responsables de l’école, le professeur Tony Mwaba a indiqué que cette réhabilitation entre dans le cadre de la consolidation des acquis du premier mandat du Président Félix Tshisekedi.

“Cette réhabilitation entre dans le cadre de la consolidation des acquis du premier mandat du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à qui je rends de vibrants hommages en ce moment. Parmi les acquis du premier mandat nous avons la réforme phare sur la gratuité de l’enseignement primaire public. En ce qui concerne les effets induits notamment le surpeuplement des élèves dans des salles de classe, la réponse à cette  question passe  par la construction de nouvelles infrastructures scolaires et la réhabilitation des infrastructures scolaires devenues vétustes”, a dit le Ministre avant d’ajouter : “Dans un autre volet, nous sommes partis d’un constat que dans beaucoup de provinces, et particulièrement pour la ville de Kinshasa, beaucoup d’écoles de référence sont des écoles privées ou conventionnées.

Il n’existe, à ce jour, avant l’inauguration de celle-ci, aucune école officielle de référence qui puisse être compétitive avec les autres. Pourtant, le monopole de la question de l’éducation et de l’instruction appartient d’abord à l’Etat. C’est dans ce cadre et sur instruction du Président de la République que nous avons mis en place un plan d’urgence de réhabilitation de toutes nos écoles de référence pour les rendre compétitives et ce, dans toutes nos provinces, en commençant par Kinshasa. Ainsi pour Kinshasa, nous avons décidé que dans les 5 provinces éducationnelles, nous ayons au moins une école officielle réhabilitée de manière à la rendre compétitive et qu’elle demeure une école compétitive compte tenu de la capacité d’accueil afin d’assurer non seulement un bon processus d’apprentissage et d’enseignement, mais également la qualité de l’enseignement. La gratuité ne doit pas occulter la qualité, a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, le ministre Tony Mwaba Kazadi a demandé au gestionnaire de l’école de la gérer en bon père de famille et de maintenir son standing.

“Nous allons remettre cet ouvrage entre les mains du gestionnaire à qui nous recommandons vivement de le conserver en bon père de famille et l’entretenir avec les frais de fonctionnement que cette école reçoit. Je vais veiller à ce qu’elle reçoive les frais de fonctionnement selon le taux qui est accordé à toutes les écoles de référence”, a conclu le professeur Tony Mwaba, ministre de l’EPST.

Tour à tour, le Proved de cette province éducationnelle et la représentante des élèves ont prononcé un mot de bienvenue, chacun, pour souhaiter au Ministre et à ses invités de bons moments parmi eux.

 




« Tony Mwaba ne s’est pas opposé à l’enquête de l’IGF, mais condamne la campagne de diabolisation dirigée contre sa personne »

La Cellule de Communication du Ministère souligne que le ministre ne s’est pas opposé à cette mission qui ne concerne pas le détournement de 70 Milliards de Francs congolais destinés à la prime d’encadrement de la paie des services centraux de l’EPST. C’est donc un mensonge cousu de fil blanc pour saper l’honneur de celui qui a porté le programme phare du premier quinquennat du Président de la République, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo en rapport avec la consolidation et la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire dans les Etablissements scolaires publics.

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la Cellule de Communication du Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, porte à la connaissance du public qu’une mission de contrôle a été diligentée par l’Inspection Générale des Finances pour une durée de six mois, en date du 24 janvier 2024 dont l’objet comporte trois points, à savoir : Contrôler la gestion des fonds mis à la disposition de la DINACOPE dans le cadre du fonctionnement des écoles et de la prime de gratuité ; Contrôler la perception et la gestion de différents frais de participation des finalistes à l’Examen d’Etat ; Enquêter et établir les responsabilités sur les irrégularités constatées.

« Le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi est rentré au Cabinet autour de 17 heures de ce mercredi 31 janvier 2024, lorsqu’alerté sur des actes qui frisaient du gangstérisme avec la confiscation des objets privés du comptable public dont une somme des 1300 $ et 200 Euros par les trois Inspecteurs de l’IGF. Pour une mission des six mois, qu’est-ce qui peut justifier l’extorsion de cette somme qui était dans le sac privé du comptable ? », s’intérroge la Cellule de communication.

Invités au Cabinet du ministre pour éclairer cette situation, ils ont brillé par des propos arrogants et de trafic d’influence comme quoi, ils ne dépendent pas du ministre, mais plutôt du Président de la République. Voilà pourquoi, le ministre est descendu pour s’entretenir avec eux, un entretien qui a été filmé et partagé dans les réseaux sociaux, sans son consentement.

Des précisions

A ce propos, la Cellule de Communication du Ministère souligne que le ministre ne s’est pas opposé à cette mission qui ne concerne pas le détournement de 70 Milliards de Francs congolais destinés à la prime d’encadrement de la paie des services centraux de l’EPST. C’est donc un mensonge cousu de fil blanc pour saper l’honneur de celui qui a porté le programme phare du premier quinquennat du Président de la République, Son Excellence Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo en rapport avec la consolidation et la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire dans les Etablissements scolaires publics ;

En fait, ce contrôle n’a pas sa raison d’être dans la mesure où les frais de fonctionnement des écoles et de la prime de la gratuité, ne sont pas mis à la disposition de la DINACOPE qui ne se limite qu’à préparer la paie des enseignants, en envoyant aux Ministères des Finances et du Budget les listings de paie des enseignants, ainsi que la prime de la gratuité qui sont versés par les banques commerciales aux Chefs d’Etablissements. Si donc, le contrôle devrait s’effectuer, c’est vers les banques et les chefs d’établissements qui gèrent ces fonds, à moins qu’il s’agisse d’un acharnement pour des raisons de positionnement politicien.

En ce qui concerne les frais de participation des finalistes à l’Examen d’Etat, renseigne la même source, l’on ne comprend pas les mobiles de l’IGF, au moment où par sa dénonciation du prétendu détournement des frais destinés aux intervenants de l’ENAFEP en 2021, l’Etat congolais ne paie plus ces fonds, perturbant ainsi l’organisation des épreuves certificatives, obligeant le Ministère à recourir à d’autres mécanismes pour contourner le sabotage desdites épreuves par les Inspecteurs de l’EPST.

Le Ministère reste ouvert à cette enquête, et entend recourir par toutes les voies de droit pour ne pas faire salir, une fois de plus la personne du professeur Tony Mwaba Kazadi, victime de l’acharnement de M. Jules Alingete pour des raisons obscures.

C’est ainsi que la Cellule de Communication de l’EPST reste en alerte pour informer le public en temps réel sur l’évolution de cette mission et ses conclusions.




43ème lettre sociale congolaise : Gangstérisme administratif à la division urbaine de l’urbanisme de Kinshasa Mont Ngafula : le secrétaire général à l’urbanisme et habitat exécutait –il l’arrêté ministériel de mise en place des cadres dans la ville Province de Kinshasa ou feignait –il de l’exécuter ? « C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information ». Benjamin Disraeli.

Chères lectrices, chers lecteurs;

1. J’utilise souvent le terme gangstérisme administratif pour stigmatiser l’usage des services de l’administration publique congolaise à des fins personnelles. Le gangstérisme administratif est donc la violation de la constitution congolaise du 18 février 2006 qui dispose en son article 193 « L’Administration publique est apolitique, neutre et impartiale. Nul ne peut la détourner à ses fins personnelles. (…) ».

2. En effet, la même constitution congolais dispose en ses articles 90 « Le gouvernement est composé du Premier ministre, de ministres, de vice-ministres et, le cas échéant, de vice-premiers ministres, de ministres d’Etat et de ministres délégués » et 93 « Le ministre est le responsable de son département. Il applique le programme gouvernemental sous la direction et la coordination du premier ministre. Il statue par voie d’arrêté ».

3. Amplifiant l’article 93 ci-haut cité, l’ordonnance n°20/016 du 27 mars 2020 portant organisation et fonctionnement du gouvernement, modalités de collaboration entre le pressent de la république et le gouvernement ainsi qu’entre les membres du gouvernement stipule en son article 17 « conformément à l’article 93 de la constitution, le ministre est le responsable de son département. Il applique le gouvernement dans son ministère sous la direction et la coordination du premier ministre. Il statue par voie d’arrêté ».

4. C’est donc dans le cadre de ses prérogatives prescrites dans les écrits documentaires précédents que le Ministre d’Etat, Ministre de l’Urbanisme et Habitat a produit en sa qualité de ministre national l’arrêté ministériel n°0032/CA/MIN.UH/2023 du 26 février 2023 portant mise en place des Chefs des divisions et des bureaux de l’administration provinciale de l’urbanisme et habitat des circonscriptions de la ville Province de Kinshasa.

5. Selon la formule déontique, c’est le Secrétaire Général à l’urbanisme et habitat qui était chargé de l’exécution dudit arrêté.

6. Dans cet arrêté, Monsieur Nyembo Mubombo Matricule 600.504 est désigné Chef de Division Urbaine de l’Urbanisme, circonscription de Mont Ngafula. Curieusement, l’ancien chef de Division, Monsieur Panda Nzala Joseph, a refusé de procéder à la remise reprise avec le nouveau chef de division jusqu’à ce jour.

7. Ayant pris conscience de cette aberration administrative, le secrétaire général à l’urbanisme et habitat a, en date du 31 octobre 2023, adressé une correspondance à Monsieur Panda Nzala ayant pour objet Mise en place des Agents et Cades dans la Ville Province de Kinshasa. Dossier Panda Nzala Joseph, Matricule 751.151, Grade 140.

8. L’extrait de cette lettre qui m’a paru intéressant parce que contraignant est « A cet effet, je vous enjoins toutes affaires cessantes de procéder à la remise reprise avec le nouveau Chef de Division et par conséquent, vous êtes rappelés au niveau de l’administration centrale pour exercer d’autres fonctions ». Malgré que le secrétaire général à l’urbanisme et habitat ait dit dans cette lettre, je cite : » il y a ordre », cette remise reprise n’a jamais eu lieu et l’ancien chef de division urbaine de l’urbanisme, circonscription de Mont Ngafula n’a jamais rejoint l’administration centrale pour ses nouvelles fonctions.

9. Du point de vue de la hiérarchie administrative, le chef de division est un subalterne par rapport au ministre et au secrétaire général. Comment alors l’ancien chef de division urbaine de l’urbanisme de Mont Ngafula a –t-il défié et le ministre et le secrétaire général à l’urbanisme et habitat ?

10. L’on comprend que l’ancien Chef de Division Urbaine de l’Urbanisme de Mont Ngafula ne veut pas quitter la Division Urbaine de l’Urbanisme de Mont Ngafula, car, il utilise cette division à ses fins personnelles. La lettre n°D.U.U/CMN/SEC/715/2022 du 17 octobre 2022 qu’il aurait adressée au Directeur Général de Total Energies en est une preuve irréfutable. Cette lettre a pour objet « transmission Note de Calcul des frais administratifs et confirmation du numéro de Compte pour son paiement ».

11. Dans sa lettre précitée, le Chef de Division Panda Nzala Joseph transmettait à son destinataire le numéro de compte 00014 – 11014-20120865717-94 : USD-FBNBank au nom de NZALA KAWAMBA pour le versement des frais administratifs pour le compte de la Division urbaine de l’urbanisme de Mont Ngafula.

12. Ainsi Nzala Kawamba serait donc un parent du Chef de division Panda Nzala Joseph qui a bénéficié des recettes de la Division Urbaine de l’Urbanisme.

13. Un autre fait curieux est le flou nominal créé par le Chef de Division Panda Nzala Joseph dans la production des documents devant servir pour la perception des différents frais revenant de droit à la Division Urbaine de l’Urbanisme de Mont Ngafula. Le Chef de Division Panda Nzala Joseph a signé la lettre n°D.U.U/CMN/SEC/715/2022 du 17 octobre 2022 qu’il aurait adressée au Directeur Général de Total Energies sous le nom de Nzala Panda Joseph.

14. La procuration annexée à sa lettre du 17 octobre 2022 sus évoquée est signée avec la Fonction de Chef Urbaine de l’Urbanisme, circonscription de Mont Ngafula, mais avec le nom de Nzala Panda.

15. Tous ces actes ci-haut cités qui sont posés par l’ancien Chef de Division urbaine de l’Urbanisme, Circonscription de Mont Ngafula montrent que la Division Urbaine de l’Urbanisme est sous la privatisation de Monsieur Panda Nzala Joseph.

16. Pourtant, le décret – loi n°017/2002 du 03 octobre 2002 portant Code de conduite de l’agent public de l’Etat stipule en son article 15 « dans l’exercice de ses fonctions, l’Agent public de l’Etat doit éviter de faire usage abusif des ressources publiques tant matérielles que financières. Il ne peut utiliser les biens publics pour des fins personnelles que s’il obtient une autorisation légale écrite(…) ».

17. En refusant de procéder à la remise reprise, l’ancien Chef de Division Urbaine de l’urbanisme montre qu’il s’est approprié le poste de Chef de Division Urbaine de Mont Ngafula. Cependant, l’une des six caractéristiques de l’administration publique, selon Max Weber cité par GOULD (1975), est que « le fonctionnaire ne peut ni s’approprier le poste ni les ressources qui s’y attachent ». Curieusement, en RDC, certains Secrétaires Généraux de l’administration publique, Directeurs, Chefs de Division, Chefs de Bureau et Directeurs Généraux des Etablissements ou Services de l’Etat ont fait de leurs postes des chasses gardées.

18. La privatisation des services de l’administration publique congolaise est déjà stigmatisée par Theodore Trefon (2009). « L’administration congolaise : pourquoi existe-elle toujours ? » tel est le sujet abordé par Trefon.

19. Répondant à sa question, Trefon montre entre outres que « la recherche de la survie des fonctionnaires contribue à expliquer la persistance de l’administration ». Pour Trefon, « il s’agit ici d’une forme de privatisation des services qui ne peut être appréhendée que dans la manière dont les fonctionnaires exploitent habilement les avantages qui découlent de leur statut ou leur occupation d’un espace d’autorité ».

20. Qu’à cela ne tienne, le Secrétaire Général, Chef de l’administration, à l’urbanisme et habitat allait livrer un combat sans merci contre la privatisation de la Division urbaine de l’Urbanisme, Circonscription de Mont Ngafula afin d’installer, par toute voie légale, le nouveau Chef de Division dans ses nouvelles fonctions.

21. Le refus d’obtempérer à la lettre du Secrétaire général à l’urbanisme et habitat du 31 octobre 2023 est un manquement de la part de l’ancien Chef de Division urbaine de l’urbanisme, circonscription de Mont Ngafula. Ce manquement devait faire objet d’une sanction disciplinaire suivant la loi n°16/013 du 15 juillet 2016 qui dispose en ses articles 64 « Tout manquement par un agent aux devoirs de son état, à l’honneur ou à la dignité de ses fonctions, constitue une faute disciplinaire » et 65 « Tout agent investi à un degré quelconque du pouvoir disciplinaire a qualité pour ouvrir d’office ou sur réquisition de ses supérieurs hiérarchiques, l’action disciplinaire à charge d’un agent placé sous ses ordres (..) ». L’ordonnance n°81- 067 du 7 mai 1981 portant règlement d’administration relatif à la discipline stipule en son article 10 « Tout agent qui refuse d’exécuter les ordres de son chef hiérarchique (…) est passible de la retenue du tiers de son salaire. (…) ».

22. C’est ici que tout porte à croire que le Secrétaire Général à l’Urbanisme et Habitat feindrait d’exécuter l’arrêté ministériel n°0032/CA/MIN.UH/2023 du 26 février 2023 portant mise en place des Chefs des divisions et des bureaux de l’administration provinciale de l’urbanisme et habitat des circonscriptions de la ville Province de Kinshasa.

23. J’ai fait ma part par ma coupe pleine.

Fait à Kinshasa, le 1er février 2024

Jean Joseph NGANDU NKONGOLO

Anthropobibliologue, Expert en Anthropobibliologie du Travail, Formateur PsychoSocioProfessionnel et Chercheur à l’Observatoire Congolais du Travail

E-mail jsphngandu@gmail.com

+243 994 994 872




Congo : Des recommandations pour transformer le système éducatif, de formation et de recherche

Ouverts le 25 janvier, les travaux des états généraux de l’éducation nationale, de la formation et de la recherche ont rendu leur verdict le 29 janvier 2024, à Brazzaville, avec des conclusions à la hauteur des objectifs poursuivis. L’avenir de l’école congolaise a été repensé.

Le la République du Congo a des défis à relever pour transformer, de manière significative le visage de son système éducatif, formation et de recherche. Ces assises qui font suite aux consultations départementales, menées à travers le pays par Hellot Matson Mampouya, haut-commissaire à l’organisation desdits états généraux, ont été organisées pour l’avenir et le développement socioéconomique du Congo.

Les questions à l’ordre du jour

L’occasion aura été pour les participants à ces assises d’apporter les réponses aux questions fondamentales que soulève le système éducatif congolais, à savoir : pourquoi les problèmes du système éducatif congolais perdurent-ils, alors que plusieurs plans et stratégies ont été adoptés et mis en œuvre ? Le système d’éducation, de formation et recherche au Congo est-il adapté pour répondre aux objectifs et priorité de développement socioéconomique durable du Congo et que faire pour en sortir ?

Il s’est agi aux cours des débats et panels de s’imprégner des résultats obtenus au cours des différentes étapes des états généraux de l’éducation nationale, de la formation et de la recherche, à les discuter, à donner des avis, bien plus de formuler des recommandations et des propositions innovantes et pertinentes.

Les acteurs impliqués dans le processus de formation et d’encadrement de la jeunesse et autres sachant ont fait œuvre utile en réfléchissant sur le mode d’encadrement de des jeunes en milieu scolaire.

Le 1er ministre, Anatole Collinet Makosso, à l’ouverture de ce rendez-vous important pour le Congo, s’appuyant sur la vision du président Denis Sassou-N’Guesso sur la jeunesse rappelait aux participants les attentes de cette réunion : « Ce qui nous oblige à repenser le modèle d’encadrement de notre pépinière, creuset de l’élite de demain, privée, depuis 1991, d’une organisation chargée de promouvoir au sein même de l’école, un code de conduite éthique et moral. »

Rappelait Anatole Collinet Makosso, avant d’ajouter « Sans être nostalgique, il nous faut admettre que la disparition en 1991, du dispositif idéologique et républicain qui fédérait les jeunes élèves de tout le pays depuis l’école primaire jusqu’au collège et leur enseignait les valeurs du vivre-ensemble, a contribué à accélérer le délitement de notre société. »

Cette assemblée a planché sur la finalité même de notre système éducatif. Tout en prenant pour boussole l’orientation du 1er ministre Anatole Collinet Makosso de réconcilier l’école avec le patrimoine de chacun des départements du Congo en matière d’éducation, tout a été mis en œuvre, cinq jours durant pour que l’école puisse devenir synonyme de joie et d’espoir, aider réellement les enfants à grandir en leur ouvrant les portes du monde.

En somme le diagnostic pour le système éducatif, de formation et de recherche au Congo a été fait. Les recommandations en termes de solutions idoines, salvatrices et pérennes pour bien soigner le secteur ont été formulées.

Des recommandations à mettre en œuvre

Les états généraux de l’éducation nationale, de la formation et de la recherche ont jeté les bases et le prototype de l’école de demain, capable d’accompagner le développement socioéconomique du Congo. Les recommandations formulées au terme de cinq jours des travaux prônent l’avènement au Congo d’une école inclusive, équitable, sure et saine.

Il est envisagé la transformation de l’éducation nationale, de la formation et de la recherche qui préconise l’apprentissage et les compétences pour la vie, le travail et le développement durable, tout en y ajoutant la transformation numérique et le financement de l’éducation.

Le but poursuivi est la production des ressources humaines de qualité pour répondre aux défis du développement. A l’évidence, il est question de permettre à chaque écolier ou apprenant sorti du cursus du système éducatif d’être employable de manière efficiente et d’être capable de s’auto-employer.

Le Haut-Commissaire à l’organisation des états généraux de l’Education Nationale, de la Formation et de la Recherche, Hellot Matson Mampouya, au cours des travaux, est revenu sur l’adéquation formation emploi. « Parmi d’innombrables questions soulevées figurent la nécessité d’identifier coûte que coûte, la recherche scientifique et d’améliorer de façon pragmatique l’adéquation entre la formation et l’emploi, gage du succès dans toute éducation. Des changements concrets, tels que, le lancement du statut d’étudiant entrepreneur, sont déjà amorcés en attendant les conclusions de ces assises présentes »

En définitive les acteurs de l’éducation et les experts en la matière, sont parvenus à des solutions adéquates aux maux qui minent l’école congolaise.

Par Roch Bouka/Correspondant de la Rtga World au Congo.




Victime d’un complot : Bientôt Tony Mwaba en procès contre Alingeti 

Qu’est-ce qui se passe au ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique ? Sinon, le film présenté hier a surpris beaucoup de gens. C’est comme si l’histoire se répète comme d’habitude à l’occasion du renouvellement des institutions. Tony Mwaba semble être à nouveau victime d’un complot. « Je suis un travailleur acharné et rigoureux qui gêne des antivaleurs. Et jamais un détourneur ! », écrit-il sur son mur X.

Et de poursuivre qu’Alingete ne rend pas service à la Nation. Il fait la politique active et le business comme on l’a vu dans le dossier Veridos. « Il a reçu mission de salir mon image au bénéfice de son ami pour qui il prépare vulgairement le lit pour me remplacer en utilisant les services de l’IGF en ce moment. Il s’est sérieusement enrichi et dispose des moyens pour financer les nécessiteux, médias et les réseaux sociaux activés avec des fausses versions et/ou informations pour ternir mon image par des enquêtes sélectives et improductives. Une véritable industrie du mensonge et de la désinformation », souligne-t-il.

Selon la même source, Alingeti a détourné les missions de l’IGF au profit de son réseau et pour des règlements de comptes. Certains inspecteurs se plaignent et n’osent pas parler.

« Je ne suis pas contre le contrôle. Je veux un contrôle sérieux. J’ai des preuves de son plan de déstabilisation et les noms de tous les acteurs impliqués. Toutes les accusations de Alingeti contre moi n’ont jamais été prouvées, il finit toujours par demander pardon en privé sans prévenir ses affiliés », note-t-il.

Et Tony Mwaba termine en disant que pour mon honneur, j’irai en procès contre Alingeti qui n’est pas au-dessus de la loi. Trop c’est trop. « Je demande à tous les miens qui connaissent ma valeur d’être calme. Mon point de Presse bientôt. Je n’ai jamais volé l’Etat et je ne le ferai jamais », martèle-t-il.




Sahara: le Panama soutient l’initiative marocaine d’autonomie

Le Panama a affirmé, mardi, son « soutien à l’Initiative d’autonomie » présentée par le Maroc en 2007, comme « unique base pour une solution juste et durable » au différend régional autour du Sahara marocain, s’engageant à « définir son action future et prendre position sur la base de cette déclaration ».

Cette position nationale du Panama a été actée dans une Déclaration conjointe signée à l’issue de la rencontre bilatérale tenue, en visioconférence, entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et son homologue panaméenne, Mme Janaina Tewaney Mencomo.

Dans la même Déclaration conjointe, le Panama « considère que les Nations Unies restent le mécanisme approprié » pour rassembler « toutes les parties prenantes » dans la recherche de la solution politique que le Conseil de sécurité appelle de ses vœux.

Il a réitéré, dans ce cadre, l’importance de faire avancer le processus politique sur le plan international, en tenant compte, de manière « sérieuse et respectueuse », des résolutions du Conseil de sécurité, afin d’identifier les points de convergence.




Le Maroc accède à la Présidence du Conseil de paix et de sécurité de l’UA

Le Royaume du Maroc, membre du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) pour un mandat de trois ans (2022-2025), accède à partir du 1er février 2024 à la présidence de cet important organe décisionnel, chargé de promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité sur le continent africain.

 

La présidence marocaine du Conseil, durant le mois de février, est la troisième depuis son retour à l’Union africaine, en janvier 2017.

 

En effet, après avoir présidé cet organe en septembre 2019, durant son premier mandat au sein du Conseil (2018-2020), et en octobre 2022, au titre de son mandat triennal (2022-2025), cette troisième présidence s’inscrit dans la continuité des efforts constants du Royaume du Maroc en faveur de la paix, de la sécurité et du développement en Afrique.

 

La contribution du Royaume à l’action africaine commune est guidée par la Vision Royale de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, qui place les causes nobles de l’Afrique et les intérêts vitaux du citoyen africain en matière de paix, de sécurité et de développement, au centre de l’agenda panafricain.

 

L’accès du Maroc à la présidence du Conseil de paix et de sécurité constitue un prolongement de son engagement visant à répondre aux divers défis sécuritaires guettant le continent africain, dans le cadre d’une nouvelle approche globale et multidimensionnelle, basée sur le Nexus Paix, Sécurité et Développement, telle que consacrée par la 1ère Conférence politique de l’UA sur le Nexus Paix, sécurité et développement, tenue à Tanger en octobre 2022.

 

La présidence marocaine du Conseil, qui coïncidera en février avec la tenue à Addis-Abeba du 37ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA, prévoit dans son programme mensuel une réunion ministérielle du CPS autour du thème : « Connectivité : voie vers le renforcement de la paix, de la sécurité et de l’intégration en Afrique ».

 

Le programme mensuel de la présidence marocaine inclut également une série de réunions des représentants permanents, pour délibérer sur des thématiques prioritaires pour l’Afrique et dans lesquelles le Royaume dispose d’une expertise avérée.

 

Il s’agit des questions liées à la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, la sécurité sanitaire et sa relation avec la paix et la sécurité, la justice transitionnelle et la consolidation de la paix post-conflit, la prévention et la lutte contre l’utilisation des enfants soldats, ainsi que le suivi de la Conférence de Tanger sur le Nexus Paix, Sécurité et Développement.

 

Le deuxième mandat du Maroc au sein du CPS est axé sur la promotion de nouvelles approches visant à relever les défis de paix, de sécurité et de développement en Afrique.