Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix : Jean-Pierre Lacroix, en visite en Rdc du 1er au 7 février  

Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, JeanPierre Lacroix, sera en visite en République démocratique du Congo (RDC) du 1er au 7 février. A la suite de sa dernière visite en RDC en juin 2023, M. Lacroix rencontrera le président S.E Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, récemment réélu, afin de renforcer l’excellente collaboration établie entre les Nations Unies et les autorités congolaises dans le cadre du désengagement de la MONUSCO du Sud-Kivu.

Le Secrétaire général adjoint commencera sa visite dans l’est du pays, notamment à Goma et Beni au Nord-Kivu et à Bukavu au Sud-Kivu, où il sera rejoint par Mme Catherine Pollard, Secrétaire générale adjointe chargée de la stratégie de gestion, de la politique et de la conformité, et M. Christian Saunders, Coordinateur spécial pour l’amélioration de la réponse des Nations Unies à l’exploitation et aux abus sexuels.

En plus des discussions avec les autorités provinciales, la société civile et les leaders communautaires, la MONUSCO et le personnel de l’équipe de pays des Nations Unies, la délégation visitera une base de la MONUSCO dans le Sud-Kivu qui sera transférée aux autorités congolaises dans les prochains jours, dans le cadre de la première phase du retrait accéléré de la Mission.

À Kinshasa, M. Lacroix rencontrera les autorités nationales, y compris le chef de l’État, pour discuter des défis et des opportunités auxquels la RDC est confrontée, et de la manière dont les Nations Unies peuvent continuer à soutenir les efforts de paix dans le pays.




L’économie mondiale amorce un atterrissage en douceur, mais des risques persistent  

L’action des pouvoirs publics doit se tourner vers le rééquilibrage des finances publiques et l’amélioration des perspectives de croissance à moyen terme (Pierre-Olivier Gourinchas).

Les nuages commencent à se dissiper. L’économie mondiale amorce la dernière phase de sa descente en vue d’un atterrissage en douceur, à la faveur d’une inflation qui diminue progressivement et d’une croissance qui se maintient. Cependant, le rythme de l’expansion économique reste lent et des turbulences ne sont pas à exclure.

L’activité mondiale s’est montrée résiliente au cours du deuxième semestre, les grandes puissances économiques étant soutenues par des facteurs liés à la demande et à l’offre. Du côté de la demande, l’accroissement des dépenses privées et publiques a soutenu l’activité, en dépit de conditions monétaires restrictives. Du côté de l’offre, l’augmentation du taux d’activité, la résolution des problèmes de la chaîne d’approvisionnement, et la baisse des prix de l’énergie et des produits de base ont joué leur rôle, malgré la résurgence d’incertitudes sur le plan géopolitique.

Cette résilience perdurera. D’après nos prévisions de référence, la croissance mondiale va se stabiliser à 3,1 % cette année, soit 0,2 point de pourcentage de plus que dans nos prévisions d’octobre 2023, avant d’accélérer à 3,2 % l’an prochain.

D’importantes divergences demeurent. Nous prévoyons un ralentissement de la croissance aux États-Unis, où la politique monétaire restrictive a toujours des incidences sur l’économie, ainsi qu’en Chine, où la baisse de la consommation et de l’investissement continue de peser sur l’activité économique. La zone euro devrait quant à elle connaître une légère reprise après une année 2023 difficile, au cours de laquelle le niveau élevé des prix de l’énergie et la politique monétaire restrictive ont freiné la demande. De nombreux autres pays continuent d’afficher une grande résilience, comme en témoigne l’accélération de la croissance au Brésil, en Inde et dans les grands pôles économiques d’Asie du Sud-Est.

L’inflation continue de ralentir. Hors Argentine, l’inflation globale mondiale tombera à 4,9 % cette année, soit 0,4 point de pourcentage de moins que dans nos prévisions d’octobre (hors Argentine également). L’inflation hors alimentation et énergie s’inscrit elle aussi dans une tendance baissière. Dans les pays avancés, l’inflation globale et l’inflation hors alimentation et énergie s’établiront aux alentours de 2,6 % en moyenne cette année, un niveau proche des cibles fixées par les banques centrales.

Compte tenu de l’amélioration des perspectives, les facteurs pouvant entraîner des révisions à la hausse ou à la baisse ont perdu de leur intensité et sont équilibrés. Possibilités de révision à la hausse :

La désinflation pourrait être plus rapide que prévu, en particulier si les tensions sur les marchés du travail continuent de s’estomper et si les anticipations d’inflation continuent de baisser, ce qui permettra aux banques centrales d’assouplir leur politique de façon plus précoce.

Les mesures de rééquilibrage budgétaire annoncées par les pouvoirs publics pour 2024–25 pourraient être retardées en raison de demandes d’augmentation des dépenses publiques de plus en plus pressantes dans de nombreux pays au cours de ce qui est la plus grosse année électorale de l’histoire. Cela pourrait dynamiser l’activité économique, mais aussi relancer l’inflation et accroître la probabilité de perturbations à un stade ultérieur.

À plus long terme, les rapides progrès de l’intelligence artificielle pourraient stimuler l’investissement et accélérer la croissance de la productivité, même si cela se traduira par des difficultés considérables pour les travailleurs.

Possibilités de révision à la baisse :

Nous pourrions assister à de nouvelles perturbations du secteur des produits de base et des chaînes d’approvisionnement, sous l’effet d’une résurgence des tensions géopolitiques, en particulier au Moyen-Orient. Les frais de transport entre l’Asie et l’Europe ont fortement augmenté, les attaques en mer Rouge contraignant les navires de marchandises à se dérouter pour contourner l’Afrique. Les perturbations demeurent modérées jusqu’ici, mais la situation reste volatile.

L’inflation hors alimentation et énergie pourrait se révéler plus persistante. Les prix des biens pourraient se maintenir à des niveaux historiquement élevés par rapport à ceux des services. L’ajustement pourrait se traduire par une inflation des services (et globale) plus persistante. L’évolution des salaires, en particulier dans la zone euro, où les salaires négociés restent en hausse, pourrait accentuer les pressions sur les prix.

Les marchés semblent excessivement optimistes quant aux perspectives de baisse des taux dans un futur proche. Si les investisseurs venaient à revoir leur position, les taux d’intérêt à long terme augmenteraient, ce qui mettrait de nouveau la pression sur les pouvoirs publics pour qu’ils procèdent à un rééquilibrage budgétaire plus rapide qui pèserait sur la croissance économique.

Difficultés pour l’action des pouvoirs publics

Maintenant que l’inflation ralentit et que la croissance se stabilise, l’heure est venue de faire le point et de se projeter vers l’avenir. Notre analyse laisse apparaître que la récente désinflation tient en grande partie à la baisse des prix des produits de base et de l’énergie, plutôt qu’à une contraction de l’activité économique.

Dans la mesure où un resserrement de la politique monétaire consiste généralement à freiner l’activité économique, on peut légitiment s’interroger sur le rôle joué par la politique monétaire, si tant est qu’elle en ait joué un. La réponse, c’est qu’elle a exercé ses effets par deux canaux supplémentaires. En premier lieu, la rapidité du durcissement a contribué à convaincre les ménages et les entreprises que les autorités ne laisseraient pas s’installer un haut niveau d’inflation. Cela a empêché une augmentation persistante des anticipations d’inflation, a contribué à freiner la croissance des salaires et a réduit le risque d’une spirale prix–salaires. En second lieu, l’inhabituelle synchronisation de ce resserrement a diminué la demande mondiale d’énergie, ce qui a directement réduit l’inflation globale.

Malgré tout, des incertitudes demeurent et les banques centrales sont désormais confrontées à un double risque. Elles doivent éviter un assouplissement prématuré qui annihilerait des gains de crédibilité durement acquis et entraînerait un rebond de l’inflation. Cependant, les signes de tension se font de plus en plus forts dans des secteurs sensibles aux taux d’intérêt, comme la construction, et l’activité de prêt connaît un déclin marqué. Il sera tout aussi important d’enclencher la normalisation des politiques monétaires à temps, comme ont déjà commencé à le faire plusieurs pays émergents où l’inflation a déjà bien baissé. Ne pas le faire mettrait la croissance en péril et présenterait le risque d’entraîner l’inflation au-dessous de la cible.

À mon sens, les États-Unis, où l’inflation est davantage tirée par la demande, doivent se concentrer sur les risques de la première catégorie, alors que la zone euro, où le bond des prix de l’énergie a joué un rôle disproportionné, doit davantage maîtriser le deuxième risque. Dans les deux cas, il ne sera pas aisé de rester sur la trajectoire d’un atterrissage en douceur.

Le plus grand défi consiste à prendre des mesures face à des risques budgétaires considérables. La plupart des pays sont ressortis de la pandémie et de la crise du secteur de l’énergie avec des niveaux d’endettement et des coûts d’emprunt plus élevés. En réduisant la dette publique et le déficit public, les pouvoirs publics dégageront de l’espace budgétaire pour négocier les chocs à venir.

Les mesures budgétaires encore en vigueur qui visent à compenser l’effet des prix élevés de l’énergie doivent être supprimées sans délai, la crise de l’énergie étant désormais derrière nous. Mais il convient d’en faire plus. Le danger est double. Le risque le plus pressant est celui d’une action insuffisante des pays. Les fragilités budgétaires vont s’accumuler jusqu’à ce qu’une crise financière contraigne les pouvoirs publics à procéder à des ajustements brutaux et déstabilisants, à grands frais. L’autre risque, qui concerne déjà certains pays, est celui d’en faire trop, trop tôt, dans l’espoir de convaincre les marchés de leur discipline budgétaire. Cela pourrait compromettre les perspectives de croissance. Il deviendrait également plus difficile de s’attaquer à des défis budgétaires, comme la transition climatique.

Alors que faut-il faire ? Il convient de procéder à un rééquilibrage budgétaire sur la durée, dont la première tranche doit donner le ton. Les promesses de rééquilibrages futurs ne fonctionneront pas. La première tranche doit s’accompagner d’un cadre budgétaire amélioré et bien respecté, de manière à ce que les prochaines mesures de rééquilibrage soient à la fois importantes et crédibles. Maintenant que les politiques monétaires commencent à s’assouplir et que la croissance reprend, il devrait être plus facile d’en faire davantage. Il ne faut pas laisser filer l’occasion.

Si les pays émergents ont fait preuve d’une grande résilience (croissance plus forte que prévu et soldes extérieurs restés stables), c’est en partie grâce à une amélioration de leurs cadres monétaires et budgétaires. Cependant, la disparité des mesures prises par les pouvoirs publics selon les pays pourrait entraîner des sorties de capitaux et la volatilité des monnaies. Voilà pourquoi il convient d’étoffer les amortisseurs, comme le préconise notre cadre stratégique intégré.

Au-delà du rééquilibrage des finances publiques, les pouvoirs publics doivent se concentrer de nouveau sur la croissance à moyen terme. Nous avons projeté une croissance mondiale à 3,2 % l’an prochain, ce qui est bien inférieur à la moyenne historique. Il convient de passer à la vitesse supérieure pour relever les nombreux défis structurels auxquels le monde fait face : la transition climatique, le développement durable et le rehaussement des niveaux de vie de la population.

Des réformes qui permettent d’atténuer les obstacles les plus contraignants pour l’activité économique, s’agissant notamment de la gouvernance, de la réglementation des entreprises et du secteur extérieur, peuvent débloquer des gains de productivité latents, comme le montre notre étude. Une croissance plus forte pourrait également passer par la limitation de la fragmentation géoéconomique. Cela pourrait consister à abaisser les barrières qui entravent les échanges commerciaux entre les différents blocs géopolitiques, notamment dans le domaine des technologies à bas carbone qui sont indispensables dans les pays émergents et les pays en développement.

Nous devrions plutôt nous efforcer d’entretenir l’interconnexion de nos économies. Ce n’est qu’en agissant de la sorte que nous pourrons travailler ensemble sur des priorités communes. La coopération multilatérale reste la meilleure stratégie pour relever les défis mondiaux. Les avancées dans ce sens, comme la récente augmentation de 50 % des ressources permanentes du FMI, sont bienvenues.




Julien Paluku lève la suspension de Judée Badibanga, DG des DGCDI

M. Julien Paluku, ministre de l’Industrie vient de lever la suspension du Directeur général de la Direction Générale des Corridors de Développement Industriel (DGCDI), Judée Badibanga.

Ci-dessous le communiqué de presse :




CAN CAF 2023 : des affiches alléchantes en quarts de finale

Les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Côte d’Ivoire 2023 promettent des rencontres intéressantes.

Les huitièmes de finale ont offert des matchs passionnants et des chocs, laissant certains favoris sur le carreau. Parmi ceux-ci, le champion en titre, le Sénégal et le demi-finaliste de la Coupe du monde 2022, le Maroc.

Présentation des affiches des quarts de finale de la CAN CAF TotalEnergies 2023.

Nigéria – Angola

Les Super Eagles affronteront l’Angola dans le premier quart de finale de la CAN CAF TotalEnergies, Côte d’Ivoire 2023, le vendredi 2 février au célèbre Stade Félix Houphouët-Boigny.

L’Angola espère poursuivre son conte de fée contre l’un des favoris du tournoi, le Nigeria.

La charnière défensive solide du Nigeria composée de William Troost – Ekong, Calvin Bassey et Semi Ajayi sera mise à rude épreuve par les attaquants angolais Jacinto Dala, Gilberto et Mabululu lors de ce match.

Le match se jouera au Stade Félix Houphouët-Boigny le vendredi 2 février.

RD Congo vs Guinée

La RD Congo, qui n’a pas encore gagné un match dans la compétition, sera face à la Guinée en quarts de finale.

Mohamed Bayo a été deux fois le sauveur de la Guinée dans cette CAN CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023. Il a marqué contre le Cameroun pour aider son équipe à décrocher son premier point de la compétition avant de s’illustrer à nouveau contre la Guinée équatoriale en huitièmes de finale.

En se souvenant du CHAN 2009 remporté en Côte d’Ivoire, la R.D. Congo va tout donner contre une équipe guinéenne tout aussi motivée.

Le match se jouera le vendredi 2 février au Stade Olympique Alassane Ouattara d’Abidjan.

Mali vs Côte d’Ivoire

Hôte de la compétition, la Côte d’Ivoire a réalisé une solide performance en éliminant le champion en titre, le Sénégal, aux tirs au but, en huitièmes de finale.

Les Eléphants se sont rachetés de la plus belle des manières après une phase de poules décevante marquée par deux défaites face au Nigéria (0-1) et contre la Guinée Equatoriale (4-0).

La Côte d’Ivoire qui n’a marqué qu’une seule fois et sur penalty lors de ses trois derniers matchs espère se rattraper avec le retour de Sébastien Haller en attaque.

Le Mali, malgré une performance fragile en phase de groupes, a montré un bien meilleur visage contre le Burkina Faso en huitièmes de finale.

Le match aura lieu le 3 février au Stade de la Paix à Bouaké.

Cap-Vert Vs Afrique du Sud

Le Cap-Vert, invaincu, affrontera l’Afrique du Sud qui a éliminé le Maroc, demi-finaliste de la Coupe du monde 2022, en huitièmes de finale.

Les Requins bleus ont connu un parcours limpide tout au long de la compétition contrairement à l’Afrique du Sud qui n’a pas été régulière dans ses résultats.

Hugo Broos comptera sur Evidence Makgopa, Percy Tau et Themba Zwane pour tenir le coup contre le Cap-Vert.

Depuis le début de la compétition, le Cap-Vert a affronté des pays expérimentés, réussissant à se frayer un chemin.

Le match aura lieu le 3 février 2024 au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro.




CAN CAF 2023 : les hommes forts des huitièmes de finale  

Les deux dernières rencontres des huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2023 se sont disputées le mardi 30 janvier 2024 à Khorogo et à San Pedro, voyant les victoires du Mali face au Burkina Faso (2-1) et de l’Afrique du Sud sur le Maroc (2-0). Voici les hommes qui auront marqué cette deuxième étape de la compétition.

Angola-Namibie, Gelson Dala

La première affiche des huitièmes de finale de la CAN CAF TotalEnergies 2023 a opposé l’Angola à la Namibie, le 27 janvier 2023 au Stade de la Paix à Bouake. Une partie remportée sans bavure par les Palancas Negras 3 buts à 0, grâce notamment à un doublé de Gelson Dala, buteur à la 38ème et à la 42ème minute. Il s’agissait d’un deuxième doublé pour le joueur d’Al-Wakrah SC au Qatar (27 ans) qui avait déjà marqué deux fois lors de la victoire 3-2 face à la Mauritanie, à l’occasion de la deuxième journée de la phase de poules dans le groupe D. Il a aussi été désigné Homme du match TotalEnergies pour la deuxième fois.

Nigéria-Cameroun, Ademola Lookman

Ademola Lookman a à lui tout seul, crucifié les Lions indomptables du Cameroun lors de la deuxième affiche des huitièmes de finale de la CAN CAF TotalEnergies 2023, le vendredi 27 janvier 2024 au Stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. Auteur d’un doublé (36e et 90e), il a permis aux Super Eagles de s’imposer 2-0 devant leur adversaire. L’attaquant de l’Atalanta Bergame a été désigné Homme du match TotalEnergies.

Guinée Equatoriale-Guinée, Ibrahim Diakité et Mohamed Bayo

Tenue en échec par une équipe de Guinée Equatoriale réduite à 10 depuis la 55ème minute, la Guinée a finalement réussi à trouver la lumière en toute fin de partie grâce à ses deux hommes en forme de la partie. Buteur à la toute dernière minute de la partie (90+8), Mohamed Bayo était à la conclusion d’un excellent centre d’Ibrahim Diakité parti du côté droit. L’arrière droit du Stade de Reims a été élu Homme du match TotalEnergies, à l’issue de cette rencontre jouée le dimanche 28 janvier 2024 au Stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpe.

Egypte-RDC, Lionel Mpassi

Le sort de la rencontre Egypte-République Démocratique du Congo, en huitièmes de finale de la CAN CAF TotalEnergies 2023 s’est décidé aux tirs au but. Les deux équipes étaient à 1-1 à l’issue des prolongations après les buts de Meschack Elia (37e) pour le Congo et de Mohamed Handy Sharaf (45+1) pour les Pharaons. Le portier congolais a écœuré l’attaque des septuples champions d’Afrique, dans cette partie disputée le dimanche 28 janvier 2024 au Stade de San Pedro, avec de multiples arrêts, ce qui lui a valu le titre d’Homme du match TotalEnergies.

Cap Vert -Mauritanie, Ryan Mendes et Jamiro Gregory Monteiro Alvarenga

Le cap Vert s’est longtemps heurté à la résistance de la Mauritanie, avant de finalement débloquer la situation en toute fin de partie, grâce à son capitaine Ryan Mendes sur penalty (88e). Très en verve dans la partie, Jamiro Gregory Monteiro Alvarenga a été désigné Homme du match TotalEnergies. La rencontre s’est disputée le lundi 29 mars 2024 au Stade Félix Houphouet Boigny d’Abidjan.

Sénégal-Côte d’Ivoire, Jean Michaël Seri

Qualifiée en tant que meilleure troisième, la Côte d’Ivoire, pays organisateur, a présenté un visage plus conquérant, lundi face au Sénégal en huitièmes de finale de la CAN CAF TotalEnergies 2023, au Stade Charles Konan Banny d’Abidjan. Émerse Faé et ses Hommes ont résisté à la machine sénégalaise tout au long du match (1-1) avant de les crucifier aux tirs au but (5-4). Auteur d’une solide prestation au milieu de terrain, Jean Michael Seri (32 ans) a été désigné Homme du match TotalEnergies.

Mali-Burkina Faso, Lassine Sinayoko

Le Mali s’est imposé 2-1 face à son voisin, le Burkina Faso, en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2023, le mardi 30 janvier 2024 au soir, au Stade Amadou Gon Coulibaly de Korhogo. L’équipe d’Eric Chelle a été porté tout au long de la partie par un excellent Lassine Sinayoko, auteur du deuxième but des Aigles à la 47ème minute. L’avant-centre de l’AJ Auxerre en Ligue 2 française (24 ans) a été logiquement désigné Homme du match TotalEnergies.

Maroc-Afrique du Sud, Teboho Mokoena

L’Afrique du Sud a déjoué tous les pronostics en s’imposant 2-0 devant le Maroc, demi-finaliste de la dernière Coupe du Monde au Qatar, en huitièmes de finale de la CAN CAF TotalEnergies 2023. Pour parvenir à leur fin, les Bafana Bafana ont dû gagner la bataille du milieu de terrain grâce notamment à un certain Teboho Mokoena. Le joueur des Mamelodi Sundowns (27 ans) a conclu sa belle prestation par un somptueux but sur coup franc direct dans le temps additionnel (90+5), permettant de crucifier définitivement les Lions de l’Atlas. Son trophée d’Homme du match TotalEnergies reçu à la fin de la rencontre disputée mardi soir au Stade Laurent Pokou de San Pedro, a été amplement mérité.




Le Gala de la Fête du printemps 2024 de China Media Group (CMG) est sur le point d’éblouir le public du monde entier

À l’approche du Nouvel An chinois, le Gala de la Fête du printemps 2024 de China Media Group (CMG) est sur le point d’éblouir le public du monde entier.

 

2024 est l’année du Dragon dans le calendrier lunaire chinois. Le dragon symbolise la bonne fortune, la sagesse et la force dans la culture traditionnelle chinoise. Où que vous soyez, rejoignez-nous pour célébrer l’Année chinoise du Dragon lors du gala. Ne manquez pas notre émission en direct !




RDC: Etienne Tshisekedi Wa Mulumba 7 ans déjà depuis sa disparition 

A l’âge de 84 ans, alors opposant historique de tous les régimes, Étienne Tshisekedi Wa Mulumba était Décédé le 1er février 2017 à Bruxelles, de suite d’une embolie pulmonaire.

Premier diplômé en droit depuis 1961, Etienne Tshisekedi a joué un rôle important dans l’histoire politique de la République Démocratique du Congo.

D’abord, il

a été nommé Premier ministre à trois reprises entre 1991 et 1997 dans le régime de Maréchal Mobutu.

Face à des pressions extérieures et à une fronde intérieure menée par l’UDPS au début des années 90, le président Mobutu décide de s’ouvrir et laisser émerger la démocratie. A cette époque, Étienne Tshisekedi meneur des troupes gardait toujours sa posture d’opposant avec ses paires.

En novembre de la même année, il quitte la tête du gouvernement, et fut remplacé par Bernardin Mungul Diaka.

L’année suivante, Etienne Tshisekedi est élu Premier ministre par la Conférence nationale souveraine (CNS), des assises qui ont réuni plusieurs composantes du Zaïre pour discuter sur la situation du pays et trouver des moyens de sortir de la crise. Malgré celà, le régime de Mobutu est de plus en plus contesté.

Le Premier ministre opposant n’a pas exercé longtemps son pouvoir, puisque les désaccords avec le président Mobutu n’étaient pas loin de se terminer.

Etienne Tshisekedi est nommé Premier ministre pour la troisième fois en 1997.

L’homme est resté opposant jusqu’à l’arrivée de l’AFDL avec Laurent Désiré Kabila. Son idéologie de la lutte non armée ne lui avait pas permis de soutenir le coût d’État de Kabila le père. Après l’assassinat de celui-ci, le sphinx de Limete est resté opposant à Joseph Kabila. Son combat politique a amené son fils Félix Tshisekedi à la tête du pays en 2018, puis en 2023.

Il faut rappeler que Étienne Tshisekedi a prôné l’état où les citoyens doivent vivre en toute liberté et que le pays doit être conduit en respectant les lois.

 

Jomik wANGA




Afrique : Les Pygmées, l’un des plus anciens peuples africains fidèles à leur mode de vie millénaire

Les pygmées ne comptent pas changer leurs us et coutumes. Ils continuent à garder leurs valeurs les plus anciennes en pratiquant notamment, la chasse dans les forêts depuis environ 5 mille ans.

Connu comme le peuple le plus petit de taille du monde et vivant dans les zones boisées d’Afrique centrale et occidentale, près de l’Océan Atlantique, les Pygmées tentent de maintenir leur culture de la chasse en dépit des milliers d’années.

 

Les Européens ont donné aux habitants, qui mesuraient en moyenne 120 centimètres, le nom de “Pygmées”, qui signifie “nain” en grec.

 

Actuellement, on compte environ 120 mille pygmées. Une grande partie des pygmées vivent dans des zones boisées du Cameroun proches de l’océan Atlantique.

 

On retrouve également

des petits groupes de pygmées au Rwanda, au Burundi, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, en Zambie, au Gabon et en Angola.

 

Les Pygmées veulent perpétuer la culture de la chasse vieille de 5 000 ans.

 

A l’Assemblée nationale, cette catégorie du peuple est aussi représentée au Congo Kinshasa. Récemment, ils ont ému le vœu de voir tout un ministère attribué à un Pygmée pour éviter la discrimination.

 

 

Jomik wANGA