Message pour la Journée mondiale des missions 2024

Nous publions ci-dessous le message du Saint-Père, tel que communiqué par la Vatican, pour la 98e Journée missionnaire mondiale qui sera célébrée le dimanche 20 octobre 2024 sur le thème « Allez et invitez tout le monde » (cf. Mt 22, 9).

Chers frères et sœurs !

Pour la Journée Mondiale des Missions de cette année, j’ai choisi comme thème la parabole évangélique des noces (cf. Mt 22, 1-14). Après que les invités ont refusé l’invitation, le roi, protagoniste du récit, dit à ses serviteurs : « Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce » (v. 9). En réfléchissant sur ce mot clé, dans le contexte de la parabole et de la vie de Jésus, nous pouvons mettre en évidence certains aspects importants de l’évangélisation. Ils sont particulièrement actuels pour nous, disciples-missionnaires du Christ, dans cette phase finale du parcours synodal qui, conformément à la devise “Communion, participation, mission”, devra relancer l’Église dans son engagement prioritaire : l’annonce de l’Évangile dans le monde contemporain.

1) “Allez et invitez”. La mission comme le fait d’aller et d’inviter inlassablement à la fête du Seigneur

Au début du commandement du roi à ses serviteurs, il y a les deux verbes qui expriment le cœur de la mission : “allez” et “appelez” dans le sens d’“invitez”.

Concernant le premier verbe, il faut rappeler que les serviteurs avaient déjà été envoyés auparavant pour transmettre le message du roi aux invités (cf. vv. 3-4). Cela nous fait comprendre que la mission est une sortie inlassable vers toute l’humanité pour l’inviter à la rencontre et à la communion avec Dieu. Inlassable ! Dieu, grand en amour et riche en miséricorde, est toujours en sortie vers tout homme pour l’appeler au bonheur de son Royaume, malgré l’indifférence ou le refus. De la même façon, Jésus-Christ, le bon pasteur et l’envoyé du Père, allait à la recherche des brebis perdues du peuple d’Israël et voulait aller plus loin pour rejoindre les brebis les plus éloignées (cf. Jn 10, 16). Il dit aux disciples “Allez !”, aussi bien avant qu’après sa résurrection, les impliquant dans sa mission (cf. Lc 10, 3 ; Mc 16, 15). C’est pourquoi l’Église continuera à se rendre au-delà de toutes frontières, à sortir sans cesse, sans se fatiguer ni se décourager face aux difficultés et aux obstacles, pour accomplir fidèlement la mission reçue du Seigneur.

Je saisis cette occasion pour remercier les missionnaires, hommes et femmes, qui, répondant à l’appel du Christ, ont tout quitté pour partir loin de leur patrie et apporter la Bonne Nouvelle là où les gens ne l’ont pas encore reçue ou ne l’ont accueillie que récemment. Chers amis, votre généreux dévouement est une expression tangible de l’engagement pour la mission ad gentes que Jésus a confiée à ses disciples : « Allez ! De toutes les nations faites des disciples » (Mt 28, 19). Continuons donc à prier et à remercier Dieu pour les nouvelles et nombreuses vocations missionnaires, pour l’œuvre d’évangélisation qui se poursuit jusqu’aux extrémités de la terre.

Et n’oublions pas que chaque chrétien est appelé à prendre part à cette mission universelle par son propre témoignage évangélique dans tous les milieux, afin que l’Église tout entière ne cesse de sortir avec son Seigneur et Maître vers les “carrefours des routes” du monde d’aujourd’hui. Oui, « aujourd’hui, le drame de l’Église est que Jésus continue à frapper à la porte, mais de l’intérieur, pour que nous le laissions sortir ! Très souvent, on finit par être une Église […] qui ne laisse pas le Seigneur sortir, qui le tient comme sa “chose propre” alors qu’Il est venu pour la mission et nous veut missionnaires » (Discours aux participants au Congrès organisé par le Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, 18 février 2023). Nous tous, baptisés, disposons-nous à partir de nouveau, chacun selon sa condition de vie, pour lancer un nouveau mouvement missionnaire, comme à l’aube du christianisme !

Revenant au commandement du roi aux serviteurs de la parabole, aller va de pair avec appeler ou, plus précisément, inviter : « Venez à la noce ». (Mt 22, 4). Cela laisse percevoir un autre aspect de la mission confiée par Dieu, non moins important. Comme on peut l’imaginer, ces serviteurs-messagers transmettaient l’invitation du souverain avec urgence mais aussi avec grand respect et gentillesse. La mission de porter l’Évangile à toute créature doit nécessairement prendre le style même de Celui qui est annoncé. Les disciples-missionnaires proclament au monde « la beauté de l’amour salvifique de Dieu manifesté en Jésus Christ mort et ressuscité » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 36), avec joie, magnanimité et bienveillance, fruits de l’Esprit Saint en eux (cf. Ga 5, 22) ; sans obligation, contrainte, prosélytisme ; toujours avec la proximité, la compassion et la tendresse qui reflètent la manière d’être et d’agir de Dieu.

2. Au banquet. La perspective eschatologique et eucharistique de la mission du Christ et de l’Église

Dans la parabole, le roi demande aux serviteurs de porter l’invitation au banquet pour les noces de son fils. Ce banquet représente le banquet eschatologique. Il est une image du salut définitif dans le Royaume de Dieu, réalisé dès maintenant par la venue de Jésus, le Messie, le Fils de Dieu qui nous a donné la vie en abondance (cf. Jn 10, 10). Celle-ci est symbolisée par la table dressée avec « des viandes succulentes et des vins décantés », lorsque Dieu « fera disparaître la mort pour toujours » (cf. Is 25, 6-8).

La mission du Christ se situe à la plénitude des temps, comme Il l’a déclaré au début de sa prédication : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche » (Mc 1, 15). Ainsi, les disciples du Christ sont appelés à poursuivre la mission de leur Maître et Seigneur. Rappelons l’enseignement du Concile Vatican II sur le caractère eschatologique de l’engagement missionnaire de l’Église : « Le temps de l’activité missionnaire se situe entre le premier avènement du Seigneur et le second […]. Car avant la venue du Seigneur, il faut que l’Évangile soit proclamé parmi toutes les nations » (Décr. Ad gentes, n. 9).

Nous savons que le zèle missionnaire des premiers chrétiens avait une forte dimension eschatologique. Ils ressentaient l’urgence de proclamer l’Évangile. Aujourd’hui encore, il est important de garder à l’esprit cette perspective, car elle nous aide à évangéliser dans la joie de celui qui sait que « le Seigneur est proche », et dans l’espérance de celui qui est tendu vers le but, lorsque nous serons tous avec le Christ à ses noces dans le royaume de Dieu. Alors que le monde propose les “banquets” variés de la consommation, du bien-être égoïste, de l’accumulation, de l’individualisme, l’Évangile appelle chacun au banquet divin où règnent la joie, le partage, la justice, la fraternité, dans la communion avec Dieu et avec les autres.

Cette plénitude de vie, don du Christ, est anticipée dans le banquet de l’Eucharistie que l’Église célèbre à la demande du Seigneur, en mémoire de Lui. Ainsi, l’invitation au banquet eschatologique que nous apportons à chacun dans la mission évangélisatrice est intrinsèquement liée à l’invitation à la table eucharistique où le Seigneur nous nourrit de sa Parole, de son Corps et de son Sang. Comme l’a enseigné Benoît XVI, « en toute célébration eucharistique se réalise sacramentellement le rassemblement eschatologique du Peuple de Dieu. Le banquet eucharistique est pour nous une réelle anticipation au banquet final, annoncé par les prophètes (cf. Is 25, 6-9) et décrit dans le Nouveau Testament comme “les noces de l’Agneau” (Ap 19, 7-9) qui doivent être célébrées dans « la joie de la communion des saints » (Exhort. ap. post-synodale Sacramentum Caritatis, n. 31).

Par conséquent, nous sommes tous appelés à vivre plus intensément chaque Eucharistie dans toutes ses dimensions, en particulier dans ses dimensions eschatologique et missionnaire. Je répète à ce propos que « nous ne pouvons pas nous approcher de la Table eucharistique sans nous laisser entraîner dans le mouvement de la mission qui, prenant naissance dans le Cœur même de Dieu, veut rejoindre tous les hommes » (ibid., n. 84). Le renouveau eucharistique, que de nombreuses Églises locales encouragent de manière louable dans la période post-Covid, sera fondamental pour réveiller l’esprit missionnaire en chaque fidèle. Avec combien plus de foi et d’élan du cœur, dans chaque Messe, devrions-nous prononcer l’acclamation : « Nous annonçons ta mort, Seigneur Jésus, nous proclamons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire » !

Dans cette perspective, en cette année consacrée à la prière pour la préparation du Jubilé de 2025, je voudrais inviter chacun à intensifier, aussi et surtout, la participation à la Messe et la prière pour la mission évangélisatrice de l’Église. Celle-ci, obéissant à la parole du Sauveur, ne cesse d’élever vers Dieu, dans chaque célébration eucharistique et liturgique, la prière du Notre Père avec l’invocation « Que ton règne vienne ». Ainsi, la prière quotidienne, et en particulier l’Eucharistie, fait de nous des pèlerins-missionnaires de l’espérance, en marche vers la vie sans fin en Dieu, vers le banquet nuptial préparé par Dieu pour tous ses enfants.

3) “Tous”. La mission universelle des disciples du Christ et l’Église tout entière synodale- missionnaire

La troisième et dernière réflexion concerne les destinataires de l’invitation du roi : « Tous ». Comme je l’ai souligné, « ce “tous” est au cœur de la mission. N’exclure personne. Tous. Chacune de nos missions naît du Cœur du Christ pour attirer tout le monde à lui » (Discours aux participants à l’Assemblée générale des Œuvres Pontificales Missionnaires, 3 juin 2023). Aujourd’hui encore, dans un monde déchiré par les divisions et les conflits, l’Évangile du Christ est la voix, douce et forte, qui appelle les hommes à se rencontrer, à se reconnaître frères et à se réjouir de l’harmonie dans la diversité. Dieu veut que « tous les hommes soient sauvés et parviennent à la pleine connaissance de la vérité » (1 Tm 2, 4). N’oublions donc jamais, dans nos activités missionnaires, que nous sommes envoyés pour annoncer l’Évangile à tous, « non pas comme quelqu’un qui impose un nouveau devoir, mais bien comme quelqu’un qui partage une joie, qui indique un bel horizon, qui offre un banquet désirable » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 14).

Les disciples-missionnaires du Christ ont toujours à cœur le souci de toutes les personnes, quelle que soit leur condition sociale ou même morale. La parabole du banquet nous dit qu’à la demande du roi les serviteurs rassemblèrent « tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons » (Mt 22, 10). Et plus précisément « les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux » (Lc 14, 21), ce qui veut dire que les derniers et les exclus de la société sont les invités privilégiés du roi. Le banquet nuptial de son Fils, que Dieu a préparé, reste pour toujours ouvert à tous, parce que son amour pour chacun est grand et inconditionnel. « Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle » (Jn 3, 16). Quiconque, tout homme et toute femme, est destinataire de l’invitation de Dieu à participer à sa grâce qui transforme et sauve. Il suffit de dire “oui” à ce don divin gratuit, en l’accueillant et en se laissant transformer par lui, s’en revêtant comme d’un “vêtement de noces” (cf. Mt 22, 12).

La mission pour tous requiert l’engagement de chacun. Il est donc nécessaire de poursuivre le chemin vers une Église tout entière synodale-missionnaire au service de l’Évangile. La synodalité est en soi missionnaire, et vice versa, la mission est toujours synodale. C’est pourquoi une étroite coopération missionnaire apparaît, aujourd’hui encore, urgente et nécessaire dans l’Église universelle comme dans les Églises particulières. Dans le sillage du Concile Vatican II et de mes prédécesseurs, je recommande à tous les diocèses du monde le service des Œuvres Pontificales Missionnaires qui constituent les principaux moyens « pour pénétrer les catholiques, dès leur enfance, d’un esprit vraiment universel et missionnaire, et pour provoquer une collecte efficace de fonds au profit de toutes les missions, selon les besoins de chacune » (Décr. Ad Gentes, n. 38). C’est pourquoi les collectes de la Journée Mondiale des Missions dans toutes les Églises locales sont entièrement destinées au Fonds de solidarité universelle, que l’Œuvre Pontificale de la Propagation de la Foi distribue ensuite, au nom du Pape, pour les besoins de toutes les missions de l’Église. Prions le Seigneur de nous guider et de nous aider à être une Église plus synodale et plus missionnaire (cf. Homélie de la Messe de clôture de l’Assemblée générale ordinaire du Synode des Évêques, 29 octobre 2023).

Tournons enfin notre regard vers Marie qui a obtenu le premier miracle de Jésus, précisément lors de noces, à Cana en Galilée (cf. Jn 2, 1-12). Le Seigneur offrit aux époux et à tous les invités le vin nouveau en abondance, signe anticipé du banquet nuptial que Dieu prépare pour tous à la fin des temps. Demandons, aujourd’hui encore, son intercession maternelle pour la mission évangélisatrice des disciples du Christ. Avec la joie et l’attention de notre Mère, avec la force de la tendresse et de l’affection (cf. Evangelii gaudium, n. 288), allons porter à tous l’invitation du Roi Sauveur. Sainte Marie, Étoile de l’évangélisation, priez pour nous !

Rome, Saint-Jean-de-Latran, 25 janvier 2024, fête de la Conversion de Saint Paul.

FRANÇOIS




Nord-Kivu : La MONUSCO dénonce une attaque contre un de ses hélicoptères par le M23

Un hélicoptère de la MONUSCO effectuant une évacuation sanitaire a essuyé des tirs de présumés membres du M23 aux environs de Karuba dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu). Cette attaque a blessé deux casques bleus dont un grièvement. L’appareil a pu atterrir en sécurité à Goma et les deux blessés médicalement pris en charge. Au nom de la MONUSCO, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC et Cheffe de la MONUSCO, Madame Bintou Keita, souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Mme Keita condamne fermement cette attaque contre un aéronef porteur de l’emblème des Nations Unies, qui survient presqu’un an, jour pour jour, après un assaut similaire ayant couté la vie à un casque bleu sud-africain. Elle déplore également les attaques inacceptables ciblant les civils depuis l’intensification des combats dans le Nord-Kivu. Mme Bintou Keita réitère son appel au M23 à cesser les hostilités et à désarmer sans condition en respectant les termes du Communiqué du 23 novembre 2022.

Des menaces ont été directement proférées ces derniers temps contre la MONUSCO et ses casques bleus par le M23. La Cheffe de la MONUSCO rappelle à cet égard que les attaques contre les casques bleus peuvent constituer un crime de guerre. La MONUSCO invite les autorités judiciaires congolaises à traduire en justice les auteurs de cet acte. La Mission rappelle l’urgence et la nécessité de mettre fin à de tels agissements pour une mise en œuvre sans entrave de son mandat de protection des civils.




CAN: Y. Wissa : “Très fier d’être Congolais”

Mais quel match de Yoane Wissa ! L’attaquant des Léopards était dans tous les coups dans ce quart de finale face à la Guinée en Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies.

Beaucoup d’observateurs du football africain se sont posé cette question : à quel poste évolue Yoan Wissa?

Une interrogation justifiée par l’omniprésence du Congolais sur le terrain : “Je suis là où l’on a besoin de moi, attaque, milieu, défense peu importe. Lorsque le pays fait appel à moi, je me dois d’être présent, je suis tellement de mon équipe, tellement fier d’être Congolais.”

Élu une nouvelle fois, Homme du Match CAF TotalEnergies de cette rencontre, Yoane Wissa, a su convertir le penalty lors d’un moment crucial pendant le match : “ Ce sont le genre de responsabilité que j’aime prendre, comme le reste de mon équipe. Nous sommes des hommes et nous voulons porter le drapeau du pays dans les plus hautes sphères”.

Quant à l’identité du prochain adversaire en demi-finale, la réponse du Congolais n’a pas fait dans la démesure : “ Que cela soit le Mali ou la Côte d’Ivoire, nous n’avons pas de préférence. Ce sont deux grandes nations de football, il fallait être armés pour les affronter” a t-il conclu.




CAN: La RD Congo bat la Guinée et file en demi-finale

Après la victoire du Nigeria en fin d’après-midi, la République Démocratique du Congo et la Guinée s’affrontaient en quart de finale de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Côte d’Ivoire 2023.

Poussés par leurs supporters venus en masse, ce vendredi, au stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé, les Guinéens enchaînent les assauts offensifs jusqu’à provoquer les Congolais dans la surface qui commettent une faute.

Mohamed Bayo s’écroule dans la surface après un contact avec Chancel Mbemba. L’arbitre n’hésite pas et montre le point de penalty. Le Guinéen se fait justice lui-même et ouvre la marque, à la 20e minute.

Non abattus par l’ouverture du score, les Léopards obtiennent un corner, à la 27e minute. Malheureux sur l’action qui a amené le but ouest-africain, le capitaine congolais offre sa spéciale d’un coup de tête rageux dans la surface de réparation, le défenseur remet la République Démocratique du Congo dans le match.

Au retour des vestiaires, la RD Congo place une attaque mais Cédric Bakambu se mêle les pinceaux et gâche une nouvelle occasion de but. Quelques instants plus tard, c’est au tour de Sekou Sylla de manquer le cadre.

Les deux équipes se rendent coups sur coups. Les deux tacticiens profitent de ce moment fort pour effectuer des échanges. Du côté guinéen, Sylla et Guilavogui cèdent leurs places à Abdoulaye Touré et Facinet Conte. Le Congolais Silas entre également en jeu et s’illustre. Auteur d’une percée magistrale, l’attaquant est fauché dans la surface de réparation. L’arbitre accorde immédiatement un penalty aux Congolais. Yoane Wissa donne, par ce biais, l’avantage à sa sélection.

En difficulté, les Guinéens sont de plus en plus agressifs, et hachent le jeu. Les Congolais obtiennent un coup franc excentré sur le flanc gauche. Arthur Masuaku arme sa frappe et assomme le Syli par un troisième but. La République Démocratique du Congo entrevoit le dernier carré de la compétition. Cependant, il va falloir rester concentré car le Syli n’est pas KO, et n’abandonne pas.

Malgré tous ses efforts, la Guinée laisse filer sa place en demi-finale. Les Léopards rencontreront pour le vainqueur entre la Côte d’Ivoire et le Mali.

Match facts

● La RD Congo s’est qualifiée pour la 6e demi-finale de son histoire à la Coupe d’Afrique des Nations, la 2e au 21e siècle après 2015. Les Léopards ont remporté 2 de leurs 3 derniers quarts de finale dans la compétition (1 défaite), après n’avoir gagné qu’un seul des 6 premiers (5 revers).

● La Guinée s’est inclinée pour la 5e fois en 5 quarts de finale à la Coupe d’Afrique des Nations, soit la nation la plus présente à ce stade en s’inclinant à chaque fois devant l’Angola, qui s’est inclinée pour la 3e fois en quart en 3 rencontres un peu plus tôt ce vendredi.

● La RD Congo est la 2e nation à marquer au moins 3 buts dans un match à élimination directe de Coupe d’Afrique des Nations en affichant 100% de tirs cadrés convertis, après le Burkina Faso en 2021 (3 buts sur 3 tirs cadrés v Cameroun en match pour la 3e place).

● 2 penalties ont été signalés dans un match à élimination directe à la Coupe d’Afrique des Nations pour la 2e fois seulement depuis qu’Opta analyse la compétition (2010), après Sénégal-Tunisie en demi-finale de l’édition 2019 (2 également).

● La RD Congo a concédé son 3e penalty seulement en 22 matches à la Coupe d’Afrique des Nations depuis qu’Opta analyse la compétition (2010), le 2e lors de l’édition 2023. Elle a encaissé ses 2 derniers buts à la CAN sur cette phase de jeu (Mohamed v Egypte, Bayo ce soir), autant de fois que sur ses 51 précédents.

● Mohamed Bayo a marqué 3 des 4 buts de la Guinée à la Coupe d’Afrique des Nations 2023, devenant le 1er buteur guinéen dans un quart de finale du tournoi depuis Pascal Feindouno en 2006 (v Sénégal). Au 21e siècle, seul… Feindouno (4) a inscrit plus de buts sur une édition de la CAN pour la Guinée que Bayo (3).

● À 29 ans et 178 jours, Chancel Mbemba est devenu le 2e buteur le plus âgé de la RD Congo en Coupe d’Afrique des Nations, après Nicodème Kabamba en 1968 (31 ans et 167 jours v Congo). Ce n’est également que le 2e but sur corner des Léopards à la CAN depuis qu’Opta analyse la compétition (2010), après celui… de Mbemba en 2019 (v Madagascar).

Arthur Masuaku a marqué le 1er coup franc direct de la RD Congo à la Coupe d’Afrique des Nations depuis Paul-José M’Poku en 2017 (v Togo). Les Léopards deviennent la 1re équipe à inscrire 3 buts sur coup de pied arrêté lors d’un match à élimination directe à la CAN depuis qu’Opta récolte cette donnée (2010).




Lutte contre le choléra dans l’espace SADC: Antipas Mbusa représente la Rdc à la réunion extraordinaire du Sommet des Chefs d’Etat et ministres de Santé 

Le bien-être complet des habitants de la région d’Afrique australe, le sujet préoccupe les décideurs. C’est en visioconférence que 16 pays membres de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) ont pris part à une réunion extraordinaire du Sommet des Chefs d’Etats et des Gouvernements à laquelle les ministres de la Santé de ladite organisation de l’Afrique australe ont été conviés. Ces travaux ont été présidés, ce vendredi 02 février 2024, par le président angolais João Lourenço et président de la SADC dans le cadre de la lutte contre le choléra.

Assisté par le vice-ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, le ministre d’État en charge de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, a représenté le président Félix -Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui préside, ce vendredi 02 février, le Conseil des ministres.

Prenant la parole, le Minetat de l’Intégration régionale de la RDC a salué cette initiative tout en présentant les causes majeures de la récurrence de cette épidémie dans la région.

« En ce moment où notre pays et toute la région traversent une période très difficile, je voudrais présenter les excuses du président de la République, parce qu’il préside le dernier conseil des ministres après les élections dont nous vous disons merci pour votre soutien et encourage la déclaration d’urgence régionale en vue de nous permettre de mobiliser les moyens pour une réelle disponibilité des vaccins », a indiqué le Minetat.

Et de poursuivre, comme vous le savez, 30% des cas du choléra trouvent dans notre pays pour multiples raisons. Il y a l’instabilité à l’Est du pays qui a conduit à l’errance des milliers de la population vivant dans des camps de fortune et qui sont exposés à cette épidémie. Mais il y a aussi des inondations inédites qui ont touché 16 des 26 provinces du pays.

« Nous avons besoin de la solidarité, car cette épidémie ne connait pas de frontières. Nous soutenons la nomination du président zambien comme champion de la lutte contre le choléra dans la SADC. Nous félicitons les ministres de la Santé qui ont abattu un travail de titan. Nous sommes à même d’assumer nos responsabilités », rassure-t-il.

Peu après, la réunion extraordinaire du sommet des Chefs d’États et des gouvernements a approuvé quelques recommandations formulées par les ministres de la Santé sur les mesures à prendre par les pays membres de la SADC. Il s’agit notamment de renforcement de la collaboration régionale sur l’évaluation du risque épidémiologique transfrontalier pour améliorer la détection précoce; l’augmentation du budget alloué aux actions inscrites aux titres du programme “WASH” (l’eau, assainissement, et hygiène pour tous). Ledit sommet a également approuvé la nomination du président Zambien comme champion régional de la lutte contre le choléra.

Soulignons que cette réunion extraordinaire s’inscrit dans le cadre de nouvelles stratégies mondiales de lutte contre le choléra au niveau national offrant une voie définitive vers un monde où cette épidémie ne constituera plus une menace pour la santé publique.




Le CNPAV déplore que le processus de renégociation de cette convention se soit déroulé en toute opacité en écartant la Gécamines 

Dans un communiqué de presse, Le Congo N’est Pas à Vendre (CNPAV) est très préoccupé par les informations confuses et contradictoires diffusées autour des conclusions de la renégociation de la Convention Sino-Congolaise et appelle le gouvernement congolais à publier sans délais le mémorandum y relatif signé le 19 janvier 2024 avec la partie chinoise.

Le CNPAV a pris connaissance de la signature de ce mémorandum, à travers le discours d’investiture du Président Félix Tshisekedi du 20 Janvier 2024, la conférence de presse de l’Inspecteur Général en chef de l’Inspection Générale des Finances (IGF) et le communiqué de presse de la SICOMINES du 27 janvier 2024.

D’après les informations diffusées par les deux parties, ce mémorandum prévoit que :

1. Les fonds à allouer à la réalisation des infrastructures devraient atteindre sept (7) milliards USD pendant toute la durée du projet de collaboration ; 2. La SICOMINES paiera à la partie congolaise les royalties de 1,2% du chiffre d’affaires annuel en maintenant la structure d’actionnariat ; 3. Le Gécamines sera chargée de la commercialisation de 32% de la production annuelle de SICOMINES. 4. Le Barrage hydroélectrique de Busanga sera géré conjointement entre la partie chinoise et la partie congolaise à raison de 60% des parts pour la partie chinoise et 40% pour la RDC.

Ces informations ne permettent pas aux citoyens de se faire une opinion sur le nouveau modèle de gestion de la SICOMINES et sur la fin des déséquilibres structurels et opérationnels de ce partenariat jusque-là moins bénéfique aux populations congolaises.

Inquiétudes que le CNPAV

Parmi les préoccupations et inquiétudes que le CNPAV soulève, il y a entre autres :

1. Imprécision sur la nature et l’origine de sept (7) milliards USD diffusés

L’annonce de l’augmentation des fonds destinés aux infrastructures suscite beaucoup d’interrogations sur la nature et l’origine des fonds additionnels de 3,8 milliards USD. D’après les informations diffusées, ces fonds sont passés de 3,2 milliards USD à 7 milliards USD sans préciser s’il s’agit des prêts additionnels et/ou des revenus directs du projet minier. Le CNPAV rappelle les risques réels de surendettement de la RDC, si le montant additionnel de 3,8 milliards USD est un prêt. Ces risques avaient déjà été soulevés après la signature de la version initiale de cette Convention en 2008 et avaient conduit à la réduction du montant initial de prêts dédiés aux infrastructures de 6.2 milliards USD à 3.2 milliards USD. Si ces fonds additionnels proviendront exclusivement des bénéfices de la Sicomines tel qu’annoncé, le CNPAV doute que les 35% des bénéfices à prélever pour financer les infrastructures puissent atteindre le montant annuel de 324 millions USD.

Etant donné que les deux parties ont convenu du prélèvement de 35% des bénéfices de la Sicomines pour financer les infrastructures, le CNPAV s’étonne que les conclusions de cette renégociation n’aient ramené la Sicomines au régime fiscal du code minier, en ce que les 35% des bénéfices à prélever avoisinent le taux de l’Impôt sur les bénéfices et profits (IPB) dû à l’Etat.

Par ailleurs, le CNPAV s’interroge sur les mécanismes mis en place pour le remboursement du solde des prêts (et intérêts) ayant financé les infrastructures déjà réalisées et les coûts opérationnels du projet minier qui représenteraient plus de 1,54 milliards USD selon le rapport ITIE-RDC 2020-20211.

2. Paiement par la SICOMINES à la partie congolaise des royalties de 1,2% du chiffre d’affaires annuel

D’après les informations diffusées par les deux parties, la Sicomines paiera désormais à la partie congolaise les royalties de 1,2% du chiffre d’affaires annuel. Le montant total de ces royalties représenterait deux milliards USD avec un paiement annuel de 24 millions USD. Le CNPAV s’interroge sur la véracité du montant de 2 milliards USD au regard la durée de la convention Sino-congolaise et de la durée de vie des mines mises à la disposition de la Sicomines suivant les données techniques disponibles.

En plus, le CNPAV constate que le taux de ces royalties reste inférieur au taux moyen de 2,5% appliqué dans plusieurs autres projets miniers en RDC.

3. Absence de clauses sur le transfert de technologies et de compétences aux congolais.

Le CNPAV regrette que la renégociation de la Convention Sino-congolaise n’ait pas débouché sur les clauses contraignantes de transfert de technologies et de compétences aux congolais dans la mise en œuvre de cette Convention, à travers notamment les formations de main d’œuvre congolaise et la réalisation des infrastructures par les entreprises détenues par les congolais.

4. Evaluation de l’apport de la RDC dans le barrage de Busanga

Alors que le protocole d’accord de 2010 sur la création du barrage de Busanga prévoit 49% des parts pour la RDC contre 51% pour la partie chinoise, les conclusions de la renégociation prévoient 40% des parts pour la RDC et 60% pour la partie chinoise. Cette nouvelle réparation des parts sociales a été faite en défaveur de la RDC et sans aucune évaluation des apports des parties ne soit réalisée.

5. L’impréparation technique et le manque de transparence du processus de renégociation de la Convention Sino-congolaise.

Le CNPAV déplore que le processus de renégociation de cette convention se soit déroulé d’une part en toute opacité en écartant les autres membres/institutions initialement désignées, notamment la Gécamines pour participer aux négociations directes, et ne gardant que la Présidence et l’IGF, et d’autre part sans aucune évaluation technique et financière préalable des coûts et de la qualité des infrastructures réalisées ainsi que des coûts opérationnels et des revenus générés du projet minier SICOMINES.

Dans son communiqué de presse du 3 avril 2023, le CNPAV avait déjà recommandé au gouvernement congolais une préparation rigoureuse, impliquant notamment la mise en place d’une commission gouvernementale avec des termes de référence clairs, la conduite des audits techniques sur le projet SICOMINES et une transparence totale du processus d’évaluation et de renégociation de cette Convention.

6. Absence d’évaluation de la valeur totale des exonérations fiscales

Selon la convention initiale de 2008, le projet SICOMINES bénéficie d’exonérations fiscales complètes afin d’accroître les bénéfices et faciliter le remboursement rapide des prêts d’infrastructures et d’investissement minier. Les conclusions de la renégociation n’ont pas évalué ces exemptions pour mieux comprendre ce que la RDC gagnerait si la SICOMINES payait tous les impôts et taxes. Ceci aurait permis à la partie congolaise de mieux négocier les termes de la révision de la Convention Sino-congolaise et éventuellement envisager un nouveau modèle de gestion de ce partenariat plus bénéfique pour la RDC.

Le CNPAV rappelle que les expériences antérieures de négociation et de renégociation des contrats miniers sans une préparation adéquate et dans l’opacité ont conduit à des pertes énormes pour le pays. Le CNPAV craint que ce mémorandum signé ne consacre la continuité du caractère déséquilibré de ce partenariat pour la partie congolaise.

Le CNPAV note aussi que la volonté exprimée par le Président Félix Tshisekedi dans son discours d’investiture du 20 janvier 2024 de « Tirer les leçons… pour que les erreurs du passé ne se reproduisent plus et pour que les actions nécessaires à l’avancement de notre pays soient promptement prises » trouve véritablement son champ d’application dans le cadre de la renégociation de la Convention Sino-congolaise qui reste moins bénéfique aux populations congolaises.

S’appuyant sur ce discours, le CNPAV réitère sa recommandation pour une évaluation exhaustive et indépendante du projet SICOMINES et appelle à la publication immédiate du mémorandum signé le 19 janvier 2024 en vue d’éclairer les citoyens congolais sur son contenu et de leur permettre de faire une analyse objective et exhaustive sur ledit mémorandum.

En outre le CNPAV demande également la publication du manque à gagner et des pertes que la RDC a enregistrées depuis 2008, la poursuite judiciaire de tous les acteurs impliqués dans les premières négociations et dans les pertes qu’a subie la RDC durant cette période. Nous exigeons également la publication de la liste de tous les négociateurs du présent contrat.




Des consacrés se préparent pour la célébration de la Journée mondiale de la vie consacrée à Kinshasa et à Karawa (Budjala)

Un triduum de prière s’est clôturé le mercredi 31 janvier dans l’archidiocèse de Kinshasa en préparatif pour la célébration du 2 février, fête de la Présentation de l’Enfant Jésus au Temple et Journée mondiale de la vie consacrée.

Pour les trois jours de prière, la section provinciale de la Conférence des Supérieurs Majeurs de la RDC a choisi les trois défis relevés par le pape François qui avait entretenu les prêtres, les séminaristes et les personnes consacrées dans la cathédrale Notre-Dame du Congo le 2 février 2023 lors de sa visite pastorale en RDC.

Les trois jours de prière en 2024 ont ainsi porté : le lundi, sur la médiocrité spirituelle ; le mardi, sur le confort mondain ; et le mercredi, sur la superficialité.

Les communautés des personnes consacrées se préparent ainsi pour la messe du 2 février à 9 h dans la cathédrale Notre-Dame du Congo. Le jeudi, 1er février, une conférence sera animée à 15h par l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo.

Dans le doyenné Nord du diocèse de Budjala, dans la province du Sud-Ubangi, du 25 au 28 janvier, 15 religieuses, 11 prêtres et 1 diacre ont participé à une récollection prêchée dans la paroisse Notre-Dame de Fatima de Karawa par Monsieur l’abbé José Boko, curé de la paroisse saint Jean-Baptiste de Gbosasa sur le thème : « Vous êtes dans le monde mais non du monde ».

La méditation a été guidée sur le témoignage du comportement et des bons actes ; sur la prière dans la foi ; et sur la collaboration dans le champ pastoral, sans discrimination tribale.

Le curé-doyen de Karawa, Monsieur l’abbé Bienvenu Alembina, a aussi voulu cette récollection comme occasion pour la correction fraternelle.

JBMK/RV




L’ANAPEX en mission d’exploration des opportunités d’échanges commerciaux entre la Rdc et la Côte d’Ivoire à Abidjan

Une délégation de l’ANAPEX, conduite par son Directeur général adjoint, le professeur Henry Gerendawele, séjourne depuis le lundi 29 janvier 2024 à Abidjan en Côte d’Ivoire dans le cadre des stratégies d’accroissement des échanges commerciaux entre la RDC et la côte d’Ivoire.

Dès le mardi 30 janvier 2024, l’ANAPEX s’est imprégnée du fonctionnement de la Direction Générale de la diplomatie économique, après avoir présenté les objectifs de la mission.

Le Jeudi 01 février 2024, les délégués de l’ANAPEX ont eu une visite de travail avec le Directeur Général de l’Agence Côte d’Ivoire Export sur le fonctionnement de cette entreprise. Les échanges ont également porté sur produits potentiellement exportables entre les deux pays, du partenariat entre les deux structures et d’une probable mission commerciale au bénéfice des entreprises de deux Pays.

Toujours en ce jour, la délégation de l’ANAPEX a été reçue en audience par le Directeur de Système d’Information de la GUCE (Guichet Unique du Commerce Extérieur de la Côte d’Ivoire) et son équipe avec qui ils ont tablé sur le fonctionnement de cet outil et son impact sur les Imports/Exports de la Côte d’Ivoire.

Dans la soirée, les délégués de l’ANAPEX ont reçu deux consultants ivoiriens, membre de la Zlecaf. Ces derniers ont souhaité mieux comprendre les missions de l’ANAPEX et les opportunités disponibles par filière en RDC.




5èmeédition de la « Bourse Vodacom Exetat »: La Fondation Vodacom apporte aux 100 boursiers sélectionnés des informations pertinentes sur le monde professionnel

Photo d’ensemble entre l’équipe de Vodacom Congo et les lauréats

Mme Patricia Katshabala, responsable des Relations publiques chez Vodacom Congo

Francis Kazadi, représentant le Directeur de Conformité et éthique

Une vue des lauréats suivant attentivement les explications

Cérémonie inoubliable pour les 100 bénéficiaires de la bourse Vodacom Exetat récemment diplômés qui ont été briefés sur Vodacom Congo. Cette rencontre de Kinshasa s’est tenue simultanément à travers 8 provinces de la Rdc ayant fourni des lauréats à la bourse Exetat, visait à fournir des informations pertinentes sur le monde professionnel et à les doter des outils nécessaires pour exceller dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM). C’était en présence de Roliane Yulu, Responsable de la Fondation Vodacom.

Première à prendre la parole, Mme Patricia Katshabala, responsable des Relations publiques chez Vodacom Congo, qui s’exprimait au nom du DG de Vodacom, a indiqué que ce moment marque le début d’un voyage extraordinaire pour vous tous. Au cours des cinq prochaines années, dit-elle, vous aurez l’opportunité de poursuivre vos études dans le domaine des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM), et je pense qu’il s’agit d’une étape cruciale pour façonner non seulement votre propre avenir mais aussi celui de la République démocratique du Congo.

« L’éducation STEM est puissante. Elle vous donne les compétences et les connaissances nécessaires pour relever des défis complexes, innover et diriger. Dans un monde qui évolue rapidement et devient de plus en plus interconnecté, les compétences STEM sont très demandées et peuvent ouvrir les portes à des possibilités infinies », souligne-t-elle, avant d’encourager chaque lauréat à tirer le meilleur parti de cette bourse, non seulement sur le plan académique mais aussi personnel.

Elle les a conseillés à saisir les opportunités qui se présentent et de demander conseil aux professeurs et mentors et ne jamais avoir peur de poser des questions ou d’explorer de nouvelles idées. « N’oubliez pas que la croissance se produit lorsque nous sortons de notre zone de confort. Alors que vous vous lancez dans ce voyage, n’oubliez pas que le succès ne se mesure pas uniquement par les notes ou les certificats », pense Mme Patricia Katshabala.

Et de poursuivre qu’il s’agit de la manière dont vous utilisez vos connaissances et vos compétences pour avoir un impact positif sur le monde qui vous entoure. Chacun d’entre vous a le potentiel de devenir un catalyseur de changement, de contribuer au développement de la République démocratique du Congo et d’inspirer les autres à faire de même.

Elle a précisé que chez Vodacom, nos activités sont axées sur 3 piliers: bâtir une société numérique, protéger la planète et inclure tout le monde! Mais Vodacom c’est aussi une gouvernance solide et les lauréats sont exhortés à faire preuve de valeurs éthiques irréprochables. « Nous croyons en votre potentiel et nous nous engageons à vous accompagner tout au long de ce voyage. Nous vous fournirons les ressources, le mentorat et les opportunités nécessaires pour vous épanouir », mentionne-t-elle.

D’autres interventions

Au cours de cet échange, les boursiers ont reçu des informations essentielles sur l’avenir de leur carrière professionnelle. Les différents responsables au sein de Vodacom Congo et de la Fondation Vodacom se sont entretenus avec les lauréats pour leur apprendre à naviguer dans le paysage difficile des domaines STEM, les préparant ainsi à une transition réussie de la vie scolaire, à la vie universitaire et aux applications de leurs choix au monde réel.

« La bonne gouvernance », c’est le thème qui a été exploité par Francis Kazadi, représentant le Directeur de Conformité et éthique. A l’en croire, pour que la société fonctionne, il y a des normes. Vodacom Congo a un code d’éthique qui fait que les clients puissent lui faire confiance. Il a prévenu les lauréats qu’ils peuvent perdre la bourse lorsqu’ils s’illustrent par des comportements non éthiques.

Patrick Penge, Responsable des projets numériques a présenté Vodacom Congo comme une entreprise des télécommunications. Dans son intervention interactive, il a démontré que la technologie offre beaucoup de nouveaux métiers qui n’existaient pas il y a 20 ans.

Djoudjou Kanakarho qui a planché sur le monde digital, explique que l’intelligence artificielle vous permet de développer des métiers dont vous n’était pas exposé.

Mme Jessica est un peu revenue sur quelques questions que se posent les lauréats dont le minerval est pris en charge par Vodacom Congo dans les Universités et Instituts supérieurs prédéfinis. Cette bourse d’un montant de 1.000 dollars Us par lauréat est là pour les aider à payer les frais académiques. Si prochainement Vodacom Congo pourra avoir des contacts directs avec les universités pour le paiement de ce minerval, elle se propose d’approvisionner les comptes des lauréats dès ce lundi, afin de leur permettre de s’acquitter de cette tâche. Et ce, même s’ils sont obligés de fournir les preuves de paiement à Vodacom Congo dans les 5 jours après l’opération.

« Nous sommes ravis de lancer la 5ème édition du programme ‘’Bourse Vodacom Exetat’’ », a déclaré Roliane Yulu, Responsable de la Fondation Vodacom. A l’en croire, cette initiative dénote de notre engagement inébranlable à responsabiliser la prochaine génération de professionnels des STEM. Grâce à ce programme, nous visions à inspirer et à équiper ces personnes prometteuses pour qu’elles apportent des contributions significatives à la société et stimulent l’innovation dans les domaines de leur choix.