PALU hier et aujourd’hui : Le Secrétaire général et Chef du parti, le prof. Willy Makiashi fixe l’opinion

Avec ferveur et militantisme avéré, le Secrétaire Général Chef du Parti Lumumbiste Unifié, PALU, le Professeur Willy Makiashi a fixé l’opinion tant nationale qu’internationale, sur la situation qui prévaut actuellement au sein de son Parti. C’était au cours d’une grande matinée politique, ce samedi 03 février 2024, dans la grande salle de réunions de Saint Raphaël Limete, 1ère rue Industriel.

Rappelé urgemment à une réunion au plus haut niveau du pays, il a mandaté son Secrétaire Permanent, M. Abel Falashi, pour livrer la teneur de son message.
Après une brève modération assurée par le Secrétaire Permanent Adjoint, Me François Wendo, et une séance de chants et danses, au rythme du PALU original et l’unique, c’était le tour du SP Abel Falashi de déclarer ceci:
Au PALU, le Secrétaire Général Chef du Parti est élu au Congrès à la majorité de ses pairs. Selon l’Article 2 des Statuts du PALU, tel que modifié et complété, il est cité exhaustivement les Membres composants le Congrès qui doivent élire le Bureau politique. Et d’ajouter, c’est l’Art. 13 du Règlement Intérieur du PALU qui lègue au Secrétaire Général Chef du Parti le pouvoir de convoquer le Congrès.
Nulle part dans les 5 documents de base, depuis la création du PALU le 22 août 1964, le PALU tire sa force à ses instruments juridiques, qui sont les 5 documents de base. Aucun cadre du PALU, quel que soit son rang social ou son influence politique ne peut contourner cette logique. Nulle part où Il est écrit que le Secrétaire Général Adjoint a aussi le pouvoir de convoquer le Congrès au PALU. Ce que les Militants du PALU suivent à travers les réseaux sociaux et médias locaux, ne sont que des affabulations et théâtre pour avoir le pouvoir sans légitimité.
Rien du PALU ne se sent ou se prouve dans toutes ces gesticulations distractives qui ne visent que les intérêts mesquins et personnels.
Le Prof. Willy Makiashi, par devers le SP Abel Falashi, invite tous les Militantes et Militants du PALU à rester calme, à continuer d’accomplir avec discipline leurs devoirs vis à vis du Parti, chacun selon sa juridiction.
Il a en outre souligné qu’aucun Militant n’est chassé du Parti, ni exclu, en dehors de celui qui a foulé aux pieds les instruments juridiques du PALU. Selon lui, au PALU, seule l’application de l’idéologie qu’est le socialisme démocratique et le respect des textes qui prouvent la nature des Militants.
Enfin, il a appelé les Militants du PALU de Kinshasa, de l’intérieur et extérieur du pays, d’être très vigilants, de ne pas recevoir les courriers d’une quelconque personne hors du PALU, tentant à leur instruire au nom du Bureau politique du PALU.
Seul le Secrétaire Général Chef du Parti, le Professeur Willy Makiashi, qui est le No1 du PALU, jusqu’à l’organisation du 2ème Congrès, le 20 novembre 2025, soit 5 ans après celui du Centre Nganda.
Le Modérateur a procédé à la présentation des cadres, responsables des organes de base et Mandataires du PALU auprès des différentes institutions du pays, présents à cette cérémonie grandiose.

Le tout s’est déroulé dans une ambiance digne des héritiers idéologiques respectueux et constants du Célèbre Antoine Gizenga.




L’OCC et le PAM renforcent leur partenariat

Au cours de cette rencontre, le Directeur général, Dr Etienne Tshimanga Mutombo, a fait savoir à son hôte que l’OCC attendait du PAM la matérialisation du signal lié à la notification des envois attendus au niveau des corridors Est et Nord-Est (Bukavu, Katanga, Goma) à l’instar du corridor Ouest (Matadi). Pour ce faire, le DG de l’OCC a suggéré que les experts (financiers de deux organismes) se retrouvent pour examiner la situation de l’Encours-clients existant depuis belle lurette, portant sur la lettre d’Entente désuète pour bien démarrer avec celle actualisée.


La Direction générale de l’Office Congolais de Contrôle composée de M. le Directeur général, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo et de Mme le Directeur général adjoint, Christelle Muabilu a reçu dans la salle de réunion de l’OCC, le Représentant et Directeur de pays du Programme Alimentaire Mondial (PAM) en République Démocratique du Congo, M. Peter Musoko qui était entouré de tout son staff.
Cette rencontre avait pour but de renforcer le partenariat scellé au travers des lettres d’Entente qui existe depuis plus de deux décennies, et au cours duquel l’Office Congolais de Contrôle avait été désigné comme superintendant (de manière basique, yeux et oreilles du Programme Alimentaire Mondiale).
Dans son mot de bienvenu, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo a profité de l’occasion pour présenter à M. le représentant et Directeur de pays du PAM/RDC, M. Peter Musoko et à toute la délégation qui l’accompagnaient les vœux de bonheur, de longévité, santé et prospérité en ce début d’année qui coïncide avec le deuxième quinquennat du Président de la République, Félix -Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Le DG Etienne Tshimanga a retracé la genèse de ce partenariat et a informé le Représentant que leur partenariat n’a jamais connu aucun problème majeur. Il a toujours été bénéfique et solide pour les deux parties. Raison de se féliciter mutuellement.


C’était l’occasion pour le Dr Etienne Tshimanga Mutombo de remercier son hôte pour la formation dispensée sur « l’outil /plateforme FOSTER » (Food safety and Quality terrain) en novembre 2022 et celle programmée au courant de ce mois de février 2024, sur le même outil « FOSTER » mais qui cette fois-ci sera déployé aux entités (Lubumbashi, Goma, Bukavu et Bunia).
Par ailleurs, le Directeur général a fait savoir à son hôte que l’OCC attendait du PAM la matérialisation du signal lié à la notification des envois attendus au niveau des corridors Est et Nord-Est (Bukavu, Katanga, Goma) à l’instar du corridor Ouest (Matadi). Pour ce faire, le DG de l’OCC a suggère que les experts (financiers de deux organismes) se retrouvent pour examiner la situation de l’Encours- clients existant depuis belle lurette, portant sur la lettre d’Entente désuète pour bien démarrer avec celle actualisée.
Le Représentant et Directeur de pays du Programme Alimentaire Mondial en RDC, M. Peter Musoko, a quant à lui, remercié le Directeur Général pour la franche collaboration et a indiqué que l’Office Congolais de Contrôle est l’un des grands partenaires de son organisme. C’est pourquoi, il a qualifié cette rencontre d’une « visite de famille ».
La séance de travail s’est terminée par les remerciements du Dr Etienne Tshimanga pour cette franche collaboration et surtout pour la promptitude avec laquelle le PAM venait de signer la Nouvelle Lettre d’Entente du 22 décembre 2023.
A cette rencontre, on a noté la présence du Coordonnateur du secrétariat de la Direction générale, M. Yuma, du Directeur Financier adjoint, M. Nzuzi et des membres de la délégation du PAM notamment le Directeur Adjoint de Pays du PAM/RDC, du directeur Financier et des experts.




CAN 2023 : la Côte d’Ivoire fruste le Mali et passe en demi-finales!

Pays-hôte de la CAN 2023, la Côte d’Ivoire sera bien au rendez-vous des demi-finales ! Les Eléphants se sont qualifiés en éliminant le Mali à la 122e minute de la prolongation (2-1 a.p.) dans le derby ce samedi en quarts de finale au Stade de la Paix de Bouaké grâce à une déviation d’Oumar Diakité sur une volée de Seko Fofana. Avec un penalty arrêté par Yahia Fofana en première période, plus d’une heure passée à dix contre onze et une ouverture du score adverse, la Selefanto est à nouveau passée par tous les états avant de chavirer de bonheur.

D’entrée, le Mali partait à l’abordage avec Kamory Doumbia qui s’excentrait à gauche pour centrer dans les bras de Yahia Fofana (3e). Dans son sillage, toujours depuis l’aile gauche, Lassine Sinayoko voyait lui son centre repoussé au premier poteau par le portier d’Angers SCO (7e). Les Aigles maintenaient la pression sur les buts ivoiriens et réclamaient un penalty pour une main évidente d’Odilon Kossounou dans la surface de réparation. Mais après visionnage de la VAR, l’arbitre égyptien Mohamed Adel n’accédait pas à leur réclamation, en raison d’une position de hors-jeu avant la frappe contrée par le bras du défenseur (12e).

Grosse frayeur donc pour ce dernier qui n’échappait plus à la patrouille cinq minutes plus tard, sur un gros tacle dans la surface sur Sinayoko, partant seul défier Y. Fofana à gauche. Cette fois l’arbitre désignait sans hésiter le point de penalty avec un carton jaune à la clé pour le pensionnaire du Bayer Leverkusen. Cela ne profitait pas cependant aux Maliens, car Adama Noss Traoré voyait sa frappe au ras du sol stoppée par Y. Fofana près de son poteau gauche (17e).

N’ayant tenté aucun tir lors de la première demi-heure, la Côte d’Ivoire se signalait par son artificier Seko Fofana, dont la reprise consécutive à la remise d’un coéquipier s’envolait largement au-dessus du cadre (42e). Une éclaircie dans un premier acte définitivement pas ivoirien. Puisqu’une minute plus tard, la formation d’Emerse Faé était réduite à 10 suite à l’exclusion de Kossounou, ayant écopé d’un deuxième carton jaune pour une nouvelle faute sur Sinayoko, lancé après une perte de balle de Seri (43e). Noss Traoré tirait le coup franc à côté du montant gauche de Y. Fofana, manquant ainsi de sanctionner doublement les Éléphants (45e+1). De son côté, Pépé était sacrifié au profit de Singo.

Les hôtes changeaient de visage au retour de la pause, à la faveur d’une modification tactique du sélectionneur Emerse Faé faisant passer son schéma en 5-3-1. Cela n’empêchait pas l’ouverture du score malienne signée Nene Dorgeles juste avant le dernier quart d’heure du temps réglementaire. Sorti du banc huit minutes plus tôt en remplacement de N. Traoré, le jeune attaquant expédiait un missile dans le petit filet gauche de Y. Fofana (1-0, 71e). Née en Côte d’Ivoire et symbole des relations fraternelles entre les deux pays, la pépite du RB Salzbourg avait la classe de ne pas célébrer son but.

La Côte d’Ivoire refait le coup

À l’orgueil, les Ivoiriens, poussés par leur public, jouaient leur va-tout. Et, après une tête de Diakité passée tout près, ils arrachaient l’égalisation au bout du temps réglementaire par Simon Adingra, entré en jeu seulement quatre minutes auparavant. Sur une attaque partie d’un long dégagement de Y. Fofana, l’attaquant de Brighton perforait la défense adverse à gauche puis servait S. Fofana dont la frappe contrée profitait à l’ailier de 22 ans, lequel concluait face à I. Koné (1-1, 90e).

Pour son second match consécutif, la Côte d’Ivoire poussait son adversaire jusqu’en prolongation. Elle passait même tout proche du coup parfait sur une tête de Sébastien Haller s’écrasant sur la transversale suite à un centre venant de droite (96e). Le Mali repartait de l’avant et poussait presque son adversaire au contre son camp, sur un coup franc botté de la gauche dont la déviation par la défense ivoirienne frôlait le second poteau (109e).

Les larmes de Chelle, l’arbitre exfiltré

C’était écrit, la Côte d’Ivoire allait jouer sa première demi-finale depuis 2015. À la suite d’un coup franc renvoyé par la défense et d’une frappe de S. Fofana à l’entrée de la surface, Oumar Diakité exécutait une madjer victorieuse et délivrait les Éléphants dans les dernières secondes (1-2, 120e+2). Coupable d’avoir enlevé son maillot, Diakité recevait même un second carton jaune synonyme d’expulsion et les locaux étaient réduits à neuf lorsque l’arbitre sifflait la fin du match. Un cruel destin pour les Maliens qui perdaient leur sang-froid, et s’opposaient aux Ivoiriens dans une échauffourée en fin partie. Le tout, face à un Eric Chelle tête baissée et en larmes dans sa zone technique, tandis que l’arbitre pis à partie était lui raccompagné sous escorte.




Le président Félix Tshisekedi s’est entretenu avec le Roi Mohammed VI

Ce samedi à la Cité de l’Union africaine, le Président Félix Tshisekedi a longuement échangé au téléphone avec SM Mohammed VI, le Roi du Maroc.

Cet entretien a essentiellement tourné autour du renforcement des relations bilatérales entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Royaume du Maroc, les échanges commerciaux entre ces deux pays frères et la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie Est de la RDC.

Compatissant à la souffrance des Congolais dans les zones de conflit, le souverain chérifien a fait part de la volonté de son peuple de « rester aux côtés de la population congolaise ».

À l’issue de cet entretien, les deux Chefs d’État ont exprimé leur volonté de se rencontrer dans un avenir proche à Kinshasa ou à Rabat.

Il s’agissait d’un premier contact officiel et rendu public entre les deux personnalités.

Le Président Tshisekedi avait à ses côtés le vice-Premier Ministre et ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, et son Haut-Représentant, Serge Tshibangu.

La RDC, depuis son indépendance, entretient des rapports fraternels avec le Maroc, un partenaire privilégié du Congo.




Le Maroc élu à la vice-présidence de la Fédération internationale de tchovgan

Le Maroc a été élu à la vice-présidence de la Fédération internationale de tchovgan lors de l’assemblée générale constitutive, tenue les 1er et 2 février dans la capitale de l’Azerbaïdjan, Bakou.

A l’occasion de cette assemblée générale, marquée par la participation de 18 pays, l’Azerbaidjanais Bahruz Nabiyev a été élu président de la Fédération internationale de tchovgan, tandis que le Polonais Maciej Olbrych a été désigné secrétaire général.

L’équipe nationale de polo avait été sacrée, en novembre dernier, vice-championne du monde, lors du Championnat du monde de tchovgan organisé à Bakou.

Le tchovgan, très populaire en Azerbaïdjan, est un jeu équestre traditionnel qui se pratique sur un terrain plat où s’affrontent deux équipes de joueurs montés sur des chevaux. Comme c’est le cas pour le polo, chaque équipe se compose de quatre cavaliers qui se servent de maillets en bois pour tenter de faire entrer une petite balle dans le but adverse.




AIEA: Le Maroc porté à la tête du Comité directeur du réseau mondial de sûreté et de sécurité nucléaires

Le Maroc a été choisi par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour présider dès 2024 le Comité directeur du réseau mondial de sûreté et de sécurité nucléaires (GNSSN) pour les trois prochaines années, apprend-on vendredi auprès de l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNuR).

Tout en félicitant le Royaume “pour ses précieuses contributions”, l’AIEA est convaincue que la nomination du Maroc, en la personne du directeur général d’AMSSNuR, Saïd Mouline, “contribuera de façon significative aux travaux de l’AIEA et du GNSSN visant à renforcer la sûreté et la sécurité nucléaires dans le monde entier”, a-t-on assuré de même source.

Ce réseau de l’AIEA permet à ses membres d’échanger des connaissances et des services en matière de sécurité et de sûreté nucléaires en vue de parvenir à un haut niveau de sûreté et de sécurité nucléaires dans le monde.

Le GNSSN, réseau de connaissances, s’inscrit dans une méthodologie intégrée de l’AIEA en matière de renforcement des capacités, et contribue à améliorer la coopération et le dialogue à l’échelle internationale dans le domaine de la sûreté et la sécurité nucléaires, ainsi qu’à harmoniser les méthodes nationales de gestion des connaissances en matière de sûreté nucléaire.

Ses principaux membres sont des fournisseurs d’informations et des opérateurs de réseaux régionaux (Asie, Afrique, Moyen Orient, Europe, Amérique Latine).




Le Groupe de soutien à l’intégrité territoriale du Maroc salue les grandes avancées réalisées dans les provinces du sud

Le Groupe de soutien à l’intégrité territoriale du Maroc à Genève a salué, vendredi à Rabat, la forte dynamique de développement que connaissent les provinces du sud du Royaume et les grandes avancées réalisées dans cette région dans divers domaines.

Dans des déclarations à la presse à l’issue de leurs entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, les membres d’une délégation du Groupe se sont félicités du développement économique majeur dans les provinces du sud sous le leadership clairvoyant de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Dans ce sens, l’ambassadeur représentant permanent des Comores à Genève, Sultan Chouzour, a indiqué avoir eu “la grande chance de constater de visu les grandes avancées enregistrées en si peu de temps dans ces régions”, réitérant le soutien du Groupe à la souveraineté du Maroc sur son Sahara.

Il a, dans ce contexte, mis en avant l’engagement Royal en faveur de l’amélioration de la qualité de vie des habitants des provinces du sud, ainsi que la volonté affichée par le Maroc pour s’ériger en trait d’union entre le Nord et le Sud.

De son côté, le représentant permanent auprès de l’Office des Nations unies, le Bahreïni Hasan Moosa Ghulam Shafaei, a rappelé qu’une délégation d’ambassadeurs accrédités auprès des Nations unies à Genève a effectué une visite dans les villes de Dakhla et Laâyoune, marquée par des rencontres avec les responsables locaux, les représentants de la société civile, les organisations des droits de l’Homme et les citoyens.

Cette visite a permis de constater de près non seulement l’ampleur des progrès réalisés dans les provinces du Sud, à la faveur des efforts consentis et des projets ambitieux de développement concrétisés sur le terrain, mais aussi la stabilité et la paix dont jouissent les habitants dans la région, a-t-il expliqué.

L’ambassadeur représentant permanent de la Gambie à Genève, Muhammadou M.O.Kah, a pour sa part affirmé que le progrès en cours dans les provinces du sud témoigne de la clairvoyance de la vision de SM le Roi Mohammed VI pour le développement de cette partie du territoire marocain.

“La région du sud du Royaume n’est pas différente des autres régions du Maroc”, a-t-il soutenu, faisant observer qu’il s’agit d’une région marquée par un développement significatif et jouissant d’une stabilité et d’une qualité de vie répondant aux aspirations des citoyens.

Les provinces sahariennes du Maroc se positionnent également comme une porte d’accès vers le continent africain, a-t-il fait remarquer, estimant que cette région est prédestinée à un avenir très pr

ometteur.




Le Maroc élu à la vice-présidence de la Fédération internationale de tchovgan

Le Maroc a été élu à la vice-présidence de la Fédération internationale de tchovgan lors de l’assemblée générale constitutive, tenue les 1er et 2 février dans la capitale de l’Azerbaïdjan, Bakou.

A l’occasion de cette assemblée générale, marquée par la participation de 18 pays, l’Azerbaidjanais Bahruz Nabiyev a été élu président de la Fédération internationale de tchovgan, tandis que le Polonais Maciej Olbrych a été désigné secrétaire général.

L’équipe nationale de polo avait été sacrée, en novembre dernier, vice-championne du monde, lors du Championnat du monde de tchovgan organisé à Bakou.

Le tchovgan, très populaire en Azerbaïdjan, est un jeu équestre traditionnel qui se pratique sur un terrain plat où s’affrontent deux équipes de joueurs montés sur des chevaux. Comme c’est le cas pour le polo, chaque équipe se compose de quatre cavaliers qui se servent de maillets en bois pour tenter de faire entrer une petite balle dans le but adverse.




Sahara: de Mistura s’est-il tiré une balle dans le pied en allant en Afrique du sud?

Depuis son déplacement en Afrique du sud, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, se place en porte à faux et semble perdre du respect dont il jouissait. Le diplomate chevronné s’est écarté de la neutralité qui caractérise son poste sensible.

Choisi par Antonio Guterres comme émissaire onusien pour faire avancer le dossier du Sahara, Staffan de Mistura jouit de la confiance totale du chef de l’ONU afin de faire son possible pour débloquer la situation et avancer vers une solution mutuellement acceptable suivant les résolutions du Conseil de sécurité.

Avant lui, plusieurs émissaires ont soit jeté l’éponge soit été discrédités à cause de leur parti pris, ce qui montre la complexité de la mission. En choisissant d’aller en Afrique du sud, pays connu pour ses positions hostiles au Maroc et adoptant aveuglément celles de l’Algérie, défendant le polisario, Staffan de Mistura est sorti de son droit de réserve et de sa neutralité.

Même si le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stephane Dujarric, a défendu le déplacement à Pretoria en indiquant qu’il a été fait à l’invitation de l’Afrique du sud et donc n’émanerait pas de l’initiative personnelle de l’Italo-suédois, il semble que cette explication bateau soit encore pire que ce qu’on reproche au diplomate.

S’il s’est rendu à Pretoria à l’invitation du gouvernement sud-africain pour discuter du dossier du Sahara, c’est la question de bon sens et de jugement du diplomate qui est remise en cause, d’autant plus que le contenu des discussions n’a pas été divulgué, ce qui complique encore plus les choses pour l’émissaire qui n’a jusqu’ici rien obtenu de substantiel depuis sa nomination à ce poste ultra-sensible.

Le déplacement est inhabituel puisque qu’il implique un pays qui ne fait pas partie du différend, ni de près ni de loin. D’autre part, l’Afrique du sud est un pays qui s’est abstenu sur les trois dernières résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, ce qui veut dire qu’il se pose en opposition au processus mené et parrainé par les Nations Unies, et il est ainsi utile de se demander quelle plus-value un pays comme celui-ci pourrait apporter.

Il est clair que l’initiative de l’Afrique du Sud et la décision de Staffan de Mistura de répondre favorablement à l’invitation pourraient créer des tensions avec le Maroc et rompre la confiance dont le diplomate jouissait jusqu’ici.

Le diplomate avait initié en mars 2023, des consultations informelles à New York voyant l’Algérie refuser de se remettre à la table des négociations. De Mistura avait alors rencontré les responsables du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie ainsi que les membres du polisario.

Il avait élargi ces rencontres aux membres du Groupe des amis du Sahara, à savoir l’Espagne, les Etats-Unis et la France, qui sont des pays historiquement impliqués de loin dans cette affaire du Sahara. Ajouter aujourd’hui un intrant complètement étranger à ce dossier et qui plus est, adopte une position anti-marocaine et pro-polisario, est une grave erreur d’appréciation pour un diplomate dont la mission repose, normalement, sur une éthique irréprochable.

Stéphane Dujarric a tenté de justifier cette visite lors de sa dernière conférence de presse en déclarant: « Son mandat consiste également à parler à ceux à qui il pense devoir s’adresser, aux États membres et à d’autres, afin de faire avancer le processus, simplement parce que, − et je ne parle pas spécifiquement de l’Afrique du Sud −, le fait que quelqu’un ne puisse pas être d’accord avec sa propre position ou celle de l’ONU ne veut pas dire que nous ne devrions pas leur parler ».

Sauf qu’il est à se demander pour quelles raisons le médiateur n’a toujours pas réussi à mettre en place les tables rondes, à réunir les acteurs principaux autour d’une table, et pour quelles raisons il ne s’est plus exprimé depuis l’adoption de la dernière résolution sur le Sahara pour réapparaître avec cette actualité embarrassante pour lui.

Sa démarche risque de fortement compromettre l’agenda fixé par le Conseil de sécurité et de nuire aux avancées et acquis dans

le dossier.




AIEA: le Maroc à la tête du comité directeur du Réseau mondial de sécurité et de sûreté nucléaires

Saïd Mouline, directeur général de l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaire et radiologique (AMSSNur), et Rafael grossi, directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Sur proposition de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Saïd Mouline, directeur général de l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaire et radiologique (AMSSNuR), va présider le comité directeur du réseau mondial de sûreté et de sécurité nucléaires pour les trois prochaines années.

Le Maroc a été porté, en la personne de Saïd Mouline, directeur général de l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaire et radiologique (AMSSNuR), à la présidence du comité directeur du Réseau mondial de sécurité et de sûreté nucléaires (GNSSN).

Ce réseau de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) permet à ses membres d’«échanger des connaissances et des services en matière de sécurité et de sûreté nucléaires en vue de parvenir à un haut niveau de sûreté nucléaire dans le monde», selon l’agence mondiale.

L’AIEA, qui a remercié le Royaume du Maroc pour ses précieuses contributions, a souligné être convaincue que la nomination de Saïd Mouline contribuera de façon significative aux travaux de l’agence et du GNSSN visant à renforcer la sûreté et la sécurité nucléaires dans le monde entier.

Il faut rappeler que le GNSSN, réseau de connaissances, s’inscrit dans une méthodologie intégrée de l’AIEA en matière de renforcement des capacités et contribue à améliorer la coopération et le dialogue à l’échelle internationale dans le domaine de la sûreté et la sécurité nucléaires ainsi qu’à harmoniser les méthodes nationales de gestion des connaissances dans le domaine de la sûreté nucléaire.

Ses principaux membres sont des fournisseurs d’informations et des opérateurs de réseaux régionaux (Asie, Afrique, Moyen-Orient, Europe, Amérique Latine).

Par Mohamed Chakir Alaoui