Sahara: la Guinée Bissau réaffirme son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc

Carlos Pinto Pereira, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Communautés de la Guinée Bissau, et Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, à Rabat, le vendredi 2 février 2024.

La Guinée Bissau, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Communautés, Carlos Pinto Pereira, a réaffirmé ce vendredi 2 février à Rabat, le soutien de son pays à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc.

«Comme vous le savez, la Guinée Bissau reconnaît la souveraineté du Royaume du Maroc sur tous ses territoires. Cela a été un plaisir de réaffirmer cela» lors de l’entretien «que j’ai eu aujourd’hui avec le ministre des Affaires étrangères», a déclaré aux médias Carlos Pinto Pereira, à l’issue de sa rencontre avec le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita.

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Communautés de la Guinée Bissau, qui effectue une visite de travail au Maroc, a en outre indiqué que son pays et le Royaume possèdent «une convergence de vues sur toutes les questions internationales» qui se posent à l’heure actuelle, ajoutant que les deux pays aspirent à consolider leur partenariat dans plusieurs domaines.

Par Mohamed Chakir Alaoui




Un institut européen témoigne de la force de la diplomatie marocaine

Dans une étude signée par l’European Council on Foreign Relations, le Maroc est présenté comme une sorte d’adversaire redoutable pour l’Union européenne grâce à la force de sa diplomatie et ses derniers acquis sur le dossier du Sahara au niveau international. Les relations de la France, de l’Espagne ou encore de l’Allemagne avec le Maroc y sont abordées et l’auteur propose des solutions pour que l’Europe tire son épingle du jeu.

Intitulé « Le labyrinthe du Maghreb : harmoniser les politiques européennes divergentes en Afrique du Nord », le papier d’analyse revient sur les relations entre l’Union européenne et les pays du Maghreb.

L’auteur détaille ainsi tous les défis économiques et surtout de politique extérieure des Etats membres de l’Union européenne vis à vis du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie. Chaque pays, traité à part, puis dans un contexte plus global, est disséqué selon les attentes et les intérêts européens.

Le Maroc, dans ce sens, a la part du lion et est présenté comme un pays posant des défis aux Etats européens, notamment grâce à ses acquis diplomatiques sur la question du Sahara qui met à mal une certaine position de l’UE qui tend à laisser le Maroc entre le marteau et l’enclume.

« Il devient plus difficile pour les Européens d’équilibrer le soutien à la Tunisie avec la pression pour améliorer son traitement des migrants et entreprendre des réformes économiques significatives, pour empêcher le Maroc d’utiliser son influence pour obtenir des concessions sur le Sahara occidental et pour encourager l’Algérie vers une plus grande ouverture économique », résume ainsi l’auteur.

Avec le Maroc, « les Européens doivent empêcher le pays de poursuivre une campagne constante visant à accroître les concessions sur le Sahara occidental », indique le papier d’analyse. Il ajoute en ce sens que la prochaine décision d’appel de la CJCE sur l’inclusion du Sahara dans les accords commerciaux et de pêche avec l’UE sera déterminante pour les relations entre le Royaume et les membres de l’UE.

La décision pourrait provoquer une crise si elle allait à l’encontre du Maroc et de la Commission européenne, rappelle l’analyse qui estime que malgré tout, il sera à l’avantage de l’Europe que cette décision soit défavorable aux intérêts du Maroc.

Au niveau des relations françaises avec le Maroc en particulier, elles ont connu une période de turbulences ces dernières années, rappelle la publication, soutenant que l’une des raisons en est la position de la France sur le Sahara.

« Après que Trump ait modifié la position américaine sur le territoire, la France s’est cristallisée comme le prochain prix à poursuivre par le Maroc dans sa campagne visant à consolider sa revendication de souveraineté », affirme l’analyse.

Et de rappeler que la France est depuis longtemps l’un des plus fervents partisans européens de la solution proposée par le Maroc. Les dirigeants français ont toujours décrit ce plan comme « une base sérieuse et crédible » pour résoudre le différend, mais ce choix de mots, qui semblait autrefois pencher en faveur du Maroc, semble désormais faible par rapport aux positions des États-Unis reconnait l’institut de recherche.

Concernant l’Allemagne, la même source affirme qu’elle « attache une grande importance aux relations avec le Maroc, compte tenu de la stabilité de ce dernier et de sa relative ouverture à la coopération commerciale ».

Par ailleurs, la publication reconnait que la réticence de l’UE à provoquer une crise avec le Maroc « témoigne de l’habileté diplomatique du pays à devenir un partenaire efficace pour l’Europe ». Outre ses liens étroits avec l’Espagne et la France, le Maroc est allé plus loin que ses voisins pour diversifier son économie, attirer les investissements européens et adopter les énergies renouvelables.

Et de rappeler que le Royaume a signé un partenariat sur l’énergie verte avec l’UE en octobre 2022, le premier entre l’UE et un partenaire, et destiné à servir de modèle pour les futurs accords. Le partenariat vise à renforcer la coordination des politiques et à favoriser les projets verts. Le Maroc abrite déjà l’une des plus grandes centrales solaires à concentration au monde.

En somme, soutient l’institut de recherche, « l’Europe s’affaiblit dans ses relations avec le Maghreb en poursuivant (une) approche fragmentée », appelant ainsi que les États membres de l’UE aient leurs propres intérêts à défendre, tout en s’encadrant dans une vision européenne plus large pour leur donner un avantage.

Pour conclure: « L’approche actuelle risque de permettre aux dirigeants nord-africains de prendre le dessus dans des relations bilatérales axées sur leurs intérêts. Mais les relations variées de la France, de l’Italie, de l’Espagne et de l’Allemagne avec les pays du Maghreb pourraient devenir une source de force pour l’Europe si elles étaient mieux harmonisées ».




Sahara: Le Royaume-Uni appelé à soutenir le plan marocain d’autonomie

Le Royaume-Uni devrait apporter tout son soutien au plan d’autonomie marocain pour le Sahara, affirme Sir Simon Mayall KBE CB, officier à la retraite de l’armée britannique et conseiller pour le Moyen-Orient au ministère de la Défense.

Dans une tribune publiée par l’Institut Royal United Services pour les études de défense et de sécurité (RUSI), Sir Simon Mayall KBE CB a rappelé que le plan marocain d’autonomie pour le Sahara, soumis au Conseil de sécurité de l’ONU en avril 2007, représente « une base de négociation et une vision d’une prospérité partagée dans la région de l’Afrique du Nord« .

L’auteur souligne ainsi que la résolution de la question du Sahara contribuerait à la sécurité, à la stabilité et à la prospérité de l’ensemble de la région, luttant en ce sens contre « la montée du fondamentalisme et de l’extrémisme qui se nourrissent des griefs et de la pauvreté« .

Après 17 ans, cette initiative marocaine reste « le seul plan réaliste, crédible et prospectif pour la région qui soit sur table« , estime Sir Simon Mayall, avant d’ajouter: « Il est ancré dans un engagement en faveur d’un avenir politique et économique prometteur pour la population, dans le respect de l’État de droit, des procédures démocratiques et du développement durable« .

Il rappelle à cet égard les engagements du Maroc envers la région, notamment à travers les investissements importants, dont la construction de vastes infrastructures économiques et de communication générant des milliers d’emplois.

« Les principaux alliés du Royaume-Uni, dont la France, l’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas et les États-Unis, ont exprimé leur soutien au plan d’autonomie du Maroc, le considérant comme le meilleur moyen d’apporter un avenir de paix et de prospérité à la population et de mettre fin au conflit« , note-t-il, soulignant que la majorité des Etats arabes, des pays d’Afrique et des Caraïbes, adoptent la même position, et plusieurs ont ouvert des consulats dans le sud du Royaume.

Par ailleurs, Sir Simon Mayall soutient que pour le Royaume-Uni et d’autres dirigeants responsables de la communauté internationale, la sécurité, la stabilité et la prospérité de la région revêtent une importance cruciale.

Le Royaume-Uni et le Maroc convergent de plus en plus vers des positions communes en matière d’engagement envers l’État de droit, le respect des droits de l’homme internationaux, la tolérance et le pluralisme religieux, ainsi que la relation entre prospérité et stabilité, et les programmes de développement durable et vert, relève également l’auteur de la tribune.

Dans son texte, Sir Simon Mayall a plusieurs fois insisté sur la crédibilité, la durabilité et le réalisme du plan d’autonomie marocain, indiquant qu’il est « de plus en plus reconnu comme tel par ceux de la communauté internationale qui comprennent les coûts humanitaires et les risques sécuritaires liés à la poursuite de ce ‘conflit gelé’« .

Zaina Jnina




Une délégation parlementaire britannique salue la dynamique de développement “remarquable” que connaît Laayoune

Une délégation parlementaire britannique a salué, mercredi lors d’une visite dans les provinces du sud du Royaume, la dynamique de développement “remarquable” que connaît la ville de Laâyoune dans divers domaines.

Les membres de la délégation britannique, en visite de travail au Maroc, ont exprimé leur admiration pour les aspects de développement que connaît Laâyoune dans les domaines économique, social et culturel.

Le parlementaire du parti conservateur britannique, Lord Daniel Kanczynski, accompagné de Sir Simon Mayall, a indiqué que la ville de Laâyoune, qu’il a visitée pour la première fois en 2019, a connu un développement “très remarquable” dans plusieurs domaines et à tous les niveaux.

Il s’est félicité de la “vision particulière de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour faire des provinces du sud du Maroc, une plateforme de développement durable, à l’instar des autres provinces du Royaume”, notant que les réalisations accomplies à Laâyoune pourraient constituer un modèle à suivre dans le domaine de développement pour l’ensemble de la région.

S’agissant de la question de l’intégrité territoriale du Royaume, M. Kanczynski a indiqué que avoir adressé des questions écrites au parlement relatives à la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, relevant l’intention d’organiser un débat sur cette question afin de donner l’occasion au reste des parlementaires convaincus de la marocanité du Sahara, de partager leurs avis en la matière.

Lors d’une rencontre avec le wali de la région Laâyoune-Sakia El Hamra, gouverneur de la province de Laâyoune, Abdeslam Bekrate, les membres de la délégation britannique ont pris connaissance des efforts tous azimuts déployés par l’Etat, ainsi que les mesures prises pour insuffler une nouvelle impulsion à la dynamique de développement dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du sud, lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2015.

A cette occasion, un aperçu a été présenté sur les développements de la question de l’intégrité territoriale du Maroc, notamment le plan d’autonomie présenté par le Royaume, en plus de l’engagement sérieux et efficace dans le développement économique, social et juridique de la région sous la direction éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Lors d’une rencontre avec les membres du Conseil de la région, la délégation parlementaire britannique a suivi un exposé sur les différents projets réalisés dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du sud du Royaume, et de l’impact positif de ce programme sur ces régions, notamment Laâyoune-Sakia El Hamra.

La délégation parlementaire a également été informée des potentialités de la région et des infrastructures dont elle dispose dans divers secteurs économiques prometteurs, ainsi que des efforts déployés pour assurer un développement socio-économique durable.

Ce déplacement a également été l’occasion pour les membres de la délégation britannique de visiter un ensemble de projets de développement à Laâyoune, dont notamment la Cité des métiers et des compétences, la Faculté de médecine et de pharmacie et le Centre hospitalier universitaire.




Conférence de Marrakech: Cinq pays africains adhèrent officiellement à l’initiative de sécurité contre la prolifération des ADM

Cinq pays africains ont annoncé officiellement, à Marrakech, leur adhésion à l’Initiative de sécurité contre la prolifération (ISP) des Armes de destruction massive dédiée aux pays africains, à l’issue de la Conférence politique consacrée à cette initiative.

L’adhésion à l’ISP de la Zambie, le Ghana, le Togo, la Guinée Equatoriale et le Bénin lors de cette conférence organisée du 31 janvier au 2 février conjointement par le Maroc et les Etats-Unis, porte de 6 à 11 le nombre de pays africains membres de l’initiative, soit une augmentation d’environ 80%.

Pour leur part, le Malawi, la Guinée-Bissau, la Gambie, le Nigeria ont exprimé leur volonté de se joindre très prochainement à cette initiative.

Lors de leurs interventions, plusieurs pays africains ont saisi l’occasion pour exprimer leur appréciation au Royaume du Maroc pour sa contribution concrète et pragmatique visant le renforcement de la coopération Sud-Sud et le développement des capacités nationales africaines au niveau technique, sécuritaire et opérationnel, dans la lutte contre la prolifération des ADM.

La Conférence de Marrakech a connu la participation d’un nombre sans précédent de pays africains (25 pays), représentant les différentes régions d’Afrique, notamment des ministres des Affaires étrangères, des ministres délégués, des secrétaires d’Etat, des secrétaires généraux et d’ambassadeurs directeurs ainsi que plusieurs experts nationaux et internationaux.

L’Initiative de sécurité contre la prolifération (PSI) est un cadre de coopération multilatéral, lancé officiellement en 2003 dont l’objectif est de “lutter contre les transports illicites des Armes de Destruction Massive, de leurs vecteurs et des matériels connexes”.




Conseil de Paix et sécurité de l’UA: Les enjeux de la présidence marocaine

La présidence du Maroc du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) pour le mois de février est la consécration de sa diplomatie éclairée et pondérée. Elu pour la troisième fois à la tête de cet organe important, le Royaume a prévu un programme de travail riche en enjeux.
Cette présidence « sera guidée par la Vision Royale de l’action africaine commune qui place les nobles causes de l’Afrique et les intérêts vitaux du citoyen africain au coeur de l’agenda panafricain, » a déclaré l’ambassadeur représentant permanent du Royaume auprès de l’UA et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, à ce propos.
La présidence du Maroc du CPS de l’UA durant ce mois de février s’inscrit dans un contexte où l’Afrique fait face à des défis de sécurité croissants nécessitant des réponses innovantes et globales, a-t-il fait remarquer.
Le Maroc vient avec une nouvelle approche multidimensionnelle qui ne considère par uniquement les initiatives de paix et de sécurité, mais va au-delà en mettant l’accent sur la nécessité du développement et de la justice sociale comme bases pour une paix globale et durable.
Cette présidence marocaine du CPS tournera autour du renforcement du dialogue et de la coopération africaine ainsi qu’avec les partenaires internationaux, du partage d’une approche multidimensionnelle dans le maintien de la paix, du renforcement de la coopération continentale et internationale, des questions humanitaires ainsi que le partage de l’expérience marocaine.
Au niveau du maintien de la paix, l’ambassadeur Mohamed Arrouchi a noté que les solutions militaires seules ne suffisent pas à garantir une paix et une sécurité durables. Ainsi, le Maroc fera en sorte d’expliquer la nécessite de penser à une approche plus globale en considérant développement économique et social comme des impératifs de la préservation et du maintien de la situation sécuritaire.
Dans ce sens, Arrouchi a indiqué que ces deux niveaux de développements permettront d’assurer « l’efficacité et l’efficience de l’action africaine dans la gestion des situations de conflits », et c’est cela l’approche privilégiée par le Maroc.
Concernant la coopération, le Maroc soulignera l’importance du lien continental et de la coopération internationale comme des piliers fondamentaux de la sécurité et du développement en Afrique.
Le Royaume aura également l’occasion de partager son expertise et son expérience en matière de gestion des défis sécuritaires et de développement ainsi que proposer des solutions innovantes adaptées au contexte africain.
Par ailleurs, lors de cette présidence le Maroc fera du volet humanitaire une priorité et cela rejoint par la même occasion une autre de ses missions puisque le pays vient d’être élu à la présidence du Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour l’année 2024.
Il s’agira de donner de la voix pour la protection des enfants et des femmes dans les zones de conflit, la promotion de la sécurité alimentaire et sanitaire tout en appelant à renforcer les efforts africains et internationaux pour traiter efficacement ces questions.
Le Maroc compte programmer également des réunions avec les représentants permanents, pour discuter et délibérer des thématiques cruciales africaines, à l’instar de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, la sécurité sanitaire et sa relation avec la paix et la sécurité, la justice transitionnelle et la consolidation de la paix post-conflit, la prévention et la lutte contre l’utilisation des enfants soldats, ainsi que le suivi de la Conférence de Tanger sur le Nexus Paix, Sécurité et Développement.




CAN 2023 : portée par Williams, l’Afrique du Sud rejoint le Nigeria en demi-finales !

Au terme d’un match équilibré et longtemps très pauvre en occasions, l’Afrique du Sud s’est emparée du dernier billet pour les demi-finales en écartant le Cap-Vert aux tirs au but (0-0, 2-1 tab) ce samedi en quarts de finale de la CAN 2023 à Yamoussoukro. Grâce à leur gardien Ronwen Wiliams, qui a repoussé quatre tentatives adverses durant la séance, les Bafana Bafana atteignent le dernier carré pour la première fois depuis 2000 et affronteront le Nigeria mercredi. De leur côté, malgré un superbe tournoi, les Requins Bleus, éliminés mais invaincus, devront encore patienter avant de goûter à ce stade de la compétition.

 

Si les Cap-Verdiens se mettaient les premiers en évidence, par le capitaine Ryan Mendes qui dévissait son centre depuis la droite (5e), puis par une tête non cadrée de Kevin Pina à la retombée d’un corner botté de la gauche au second poteau (6e), c’est l’Afrique du Sud qui se créait les situations les plus nettes. Dans un premier temps par Teboho Mokoena, dont la reprise des 20 mètres en première intention était stoppée net par Vozinha (10e), suivi par Themba Zwane qui croisait sa frappe à côté du montant droit du gardien adverse (14e).

 

Le Cap-Vert s’essayait de loin par la suite, mais ni le tir de Pina passant à côté du poteau gauche de Vozinha (16e), ni la reprise de Kenny Rocha contrée près de la sortie de but (37e) n’inquiétaient véritablement l’arrière-garde adverse. À cinq minutes de la pause, la tentative de Mendes prenant la direction du but était bloquée in extremis par Aubrey Modiba (40e). Bref, les deux formations se rendaient coup pour coup sans réellement s’inquiéter. Les statistiques à la mi-temps étaient éloquentes : un seul tir cadré sur six tirs sud-africains contre zéro pour autant de tentatives côté Bafana Bafana.

 

Il fallait attendre le retour des vestiaires pour voir la première frappe cadrée des Requins Bleus signée Garry Rodrigues. Servi sur la gauche à la limite du hors-jeu, l’attaquant d’Ankaragücü, préféré à Bebé au coup d’envoi, s’en allait tirer dans les bras de Ronwen Williams (56e). En face, les Sud-Africains ne baissaient pas le pied. Percy Tau mettait ainsi à rude contribution Roberto Lopes et Vozinha intervenant conjointement sur un centre venant de la gauche (60e).

 

Le show Ronwen Williams

 

Le Cap-Vert montait d’un ton en fin de match pour enchainer les situations devant la cage adverse. Suite à un renvoi consécutif à un corner, Rodrigues voyait sa reprise contrée dans la surface (70e). Huit minutes plus tard, Kenny Rocha était lui aussi frustré par la défense sud-africaine, avant que Jovane Cabral n’expédie sa reprise au-dessus (78e). Le rentrant Bebé ne parvenait pas, lui, à accrocher le cadre sur un coup franc lointain des 30 mètres (80e). Au bout du temps additionnel, Benchimol, auteur d’un bon appel dans le dos de Mothobi Mvala, tenait la balle de match au bout du pied mais butait sur Williams, qui claquait sa frappe sur la transversale et maintenait son équipe en vie pour la prolongation (90e+2).

 

 

Deux minutes seulement après le début de ce temps supplémentaire, c’est son homologue Vozinha qui sauvait les siens grâce à une double parade exceptionnelle. Le vétéran de 37 ans faisait d’abord barrage devant le rentrant Mihlali Mayambela, puis claquait au-dessus la tête piquée d’un adversaire (92e). Son compatriote Benchimol tentait peu après de forcer le verrou adverse, sans succès. S’excentrant à droite, celui-ci croisait sa frappe à côté du second poteau (95e), avant un nouveau raté sur un quasi copié-collé quatre minutes plus tard (99e). Au bout de la fatigue, Thapelo Maseko était foudroyé en plein effort par une douleur aux adducteurs (remplacé par Terrence Mashego à la 114e) et contraint d’assister depuis le banc aux tirs aux buts. Une séance au bout de laquelle l’Afrique du Sud s’impose 1-3 grâce au monstrueux Williams, auteur de quatre arrêts, dont les trois premières tentatives adverses ! Les Bafana Bafana renouent ainsi avec les demi-finales pour la première fois depuis l’an 2000. Ils croiseront le fer avec le Nigeria pour une place en finale.




Dans un séminaire politique et idéologique : Des nouveaux élus édifiés sur leur rôle dans l’accompagnement du chef de l’État dans sa mission   

Agissons pour la République (AREP) a tenu un séminaire politique et idéologique le samedi 3 février, rassemblant les hauts cadres du parti, y compris les députés nationaux et provinciaux récemment élus. Les discussions ont principalement porté sur la vision du parti et sur la nécessité d’agir activement pour améliorer les conditions sociales des Congolais.

Le rôle crucial des nouveaux élus dans l’accompagnement du chef de l’État dans sa mission a été souligné lors de cette rencontre. Cette occasion a également été propice à une restructuration de l’organigramme de l’AREP, avec l’officialisation de deux nominations. Pascal Nkanga Basele a été nommé Président par intérim, tandis que Me Camy Richard Kalele prend désormais le poste de Secrétaire Général du Parti.

Ces changements marquent une étape importante pour l’AREP, renforçant son engagement envers ses membres et la société congolaise dans son ensemble.