Marché des changes : la Gouverneure de la BCC recommande la poursuite du strict respect du Pacte de stabilité consacrant le financement monétaire nul du déficit public

Intervenant en qualité d’invitée, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo (BCC) a passé en revue la situation récente sur le marché des changes ainsi que des biens et services.

En dépit de la persistance des difficultés du commerce mondial, les pressions observées en 2024 en République Démocratique du Congo restent inférieures à celles enregistrées au cours de la même période de 2023. En effet, le taux d’inflation hebdomadaire s’est établi à 0,33% au cours de la quatrième semaine du mois contre 0,16% la semaine précédente portant le cumul annuel à 1,4% contre 2,5% à la période correspondante de 2023.

Sur le marché des changes, la monnaie nationale s’est dépréciée de 1,3% à l’indicatif après une dépréciation de 1,4%. Au parallèle, après une appréciation de 1,8% la semaine passée, le Franc Congolais s’est déprécié de 0,5%. Au 26 janvier 2024, le taux de change s’est établi à 2.727,48 CDF et 2.703,44 CDF le dollar américain, respectivement à l’indicatif et au parallèle.

La Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a également évoqué l’augmentation de l’encours global des Bons BCC à 235 milliards de CDF, occasionnant une ponction hebdomadaire de la liquidité à hauteur de 58 milliards de CDF ; le maintien du resserrement du taux directeur à 25%, et le coefficient de la réserve obligatoire sur les dépôts à vue en monnaie nationale à 10%.

Considérant les facteurs de risques internes et externes, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a recommandé notamment la poursuite du strict respect du Pacte de stabilité consacrant le financement monétaire nul du déficit public, le maintien des mesures de stabilisation et la surveillance continue des facteurs de liquidité par la Banque Centrale du Congo.




Une Commission interministérielle est chargée d’élaborer le budget lié au Plan de désengagement de la Monusco dans son aspect sécuritaire

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a présenté au Conseil, le rapport sur l’état et l’administration du territoire national qui restent dominés par la poursuite des opérations militaires ordonnées par le Président de la République, Chef de l’Etat, Commandant Suprême des Forces Armées et de la Police Nationale Congolaise, dans le cadre de l’Etat de siège en provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.

Au cours de la semaine qui s’achève, l’état d’esprit de la population est demeuré généralement calme sur l’ensemble du Territoire national ; et a été marqué notamment par :

– La satisfaction de la population consécutive à la bravoure des patriotes résistants « Wazalendo » qui ont repris le contrôle de la cité de Mweso, occupée depuis des mois par les terroristes M23/RDF, dans la province du Nord-Kivu ;

– La liesse populaire à travers le territoire national, à la suite de la qualification de l’équipe nationale de la République Démocratique du Congo pour les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) ;

– Des commentaires divers à la suite de la convocation imminente d’une session extraordinaire des Conseils communaux en date du 06 février 2024 ;

– Les remous au sein des élus de l’opposition au sujet de leur participation aux activités de l’Assemblée Nationale.

Sur un autre chapitre, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a fait le point du processus de mise en œuvre du plan de désengagement accepté par la République Démocratique du Congo et la MONUSCO afin de permettre le déploiement de nos Forces de Défense et de Sécurité devant remplacer celles de la MONUSCO.

Une Commission Interministérielle est chargée d’élaborer le budget lié au Plan de désengagement de la mission Onusienne dans son aspect sécuritaire, en ceci que les charges concernant le retrait des Forces de la MONUSCO relèvent de la souveraineté de l’Etat congolais qui d’ores et déjà est appelé à reprendre sa responsabilité de protéger la population et les frontières nationales.




Bemba dénonce la coalition terroriste qui poursuit son renforcement continu en effectifs ainsi qu’en matériels pour des incursions et attaques

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a fait le point de la situation sécuritaire du pays qui est globalement calme excepté dans quelques zones de la partie Est où il a été rapporté des cas d’affrontements violents, des incursions des terroristes ADF/MTM, de CODECO et de ZAIRE.

La coalition terroriste M23/RDF poursuit son renforcement continu en effectifs ainsi qu’en matériels pour des incursions et attaques. Elle est butée à la détermination sans faille de nos Forces Armées engagées à rétablir la paix et la sécurité et ainsi à restaurer l’autorité de l’Etat.

Dans la partie ouest du pays, nos Forces de Défense et de sécurité poursuivent leurs opérations visant à neutraliser l’activisme des insurgés Yaka dits Mobondo.




Sama Lukonde fustige le manque d’observation de la mesure de paiement des droits dus à l’État en Franc congolais

Dans la suite de la communication du Président de la République, le Premier Ministre a commencé par informer le Conseil qu’il a présidé le jeudi 01 février 2024, la cérémonie de remise des brevets aux Commissaires aux comptes ayant participé au séminaire de formation et de renforcement des capacités, organisé conjointement, en décembre dernier, par la Primature et l’Inspection Générale des Finances.

Nommés en octobre 2023, ces Commissaires aux comptes sont appelés à jouer un rôle crucial dans la bonne gouvernance et dans la redynamisation du modèle d’évaluation de la performance aussi bien des Établissements publics que des Entreprises du Portefeuille.

Il a rappelé la lourde responsabilité qui leur incombe dans le contrôle et la certification des états financiers des Etablissements publics, afin de présenter au Gouvernement la photographie réelle desdits comptes, dans la perspective de leur contribution au Budget de l’Etat.

Le Premier Ministre a salué la détermination du Président de la République, Chef de l’Etat, et son implication personnelle pour la revalorisation de cet organe de contrôle. Ces nominations viennent combler le vide qui régnait dans la majeure partie des Etablissements Publics, notamment ceux créés à la suite de la réforme du Portefeuille de l’Etat, entreprise depuis 2008.

Sur un autre chapitre, le Premier Ministre a fait part au Conseil des conclusions de la réunion du Comité de la Conjoncture économique qu’il a présidée le 01 février 2024.

Cette rencontre était spécialement élargie à quelques invités dont l’Inspection Générale des Finances, la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), les Sociétés de télécommunication, les Pétroliers Distributeurs, l’Association Congolaise des Banques (ACB), les Sociétés Minières, l’Association des Cambistes et les grandes surfaces.

Le Comité a relevé essentiellement : (i) le manque d’observation de la mesure de paiement des droits dus à l’Etat en Franc Congolais, certains services de l’Etat exigent les paiements des droits en monnaies étrangères et n’ont même pas de comptes en franc congolais ;

(ii) la Persistance des écarts entre les taux vendeurs et les taux acheteurs sur le marché interbancaire alimentant ainsi la spéculation sur ce marché ; (iii) le non-respect des taux indicatifs par les organismes publics.

Le comité de Conjoncture a résolu de trouver des mécanismes des échanges réguliers entre la FEC et le Gouvernement, notamment la participation de cette structure, en cas de besoin, aux réunions du Comité de Conjoncture Economique, d’ouvrir l’œil sur les services publics exigeant les paiements des droits en devise étrangère, et de renforcer la collaboration entre le gouvernement et les banques afin de combattre la spéculation qui gangrène notre économie.

Dans un autre volet, le Premier Ministre a informé le Conseil qu’il aura l’honneur de représenter le Président de la République, Chef de l’Etat, à la 30ème édition du Forum Mining Indaba, du 05 au 08 février 2023, en Afrique du Sud, dont la thématique est : « adopter la puissance de la perturbation positive : un avenir audacieux pour l’industrie minière africaine ».

Accompagné des Ministres sectoriels, il aura l’occasion de défendre la vision de notre pays et de porter nos attentes et les aspirations de ce secteur essentiel de notre économie. Il a rappelé que notre Gouvernement s’inscrit résolument dans l’optique de voir les ressources minières du pays être exploitées et transformées dans les conditions optimales et dans l’intérêt des communautés directement impactées.

Pour terminer son intervention, le Premier Ministre a, au nom des membres du Gouvernement tous unis derrière le Président de la République, Chef de l’Etat, premier supporter des Léopards, souhaité plein succès à notre équipe nationale qui affronte ce soir la sélection guinéenne pour une place dans le dernier carré de la Coupe d’Afrique des Nations de football.




Tshisekedi ordonne à Alexis Gisaro de procéder au lancement de trois projets routiers

Le Président de la République tient fermement au désenclavement de nos territoires et leur intégration fait partie des actions prioritaires de ce quinquennat.

De ce fait, conscient que de nombreux projets d’infrastructures routières sont en attente d’exécution, il a instruit le Gouvernement, au travers du Ministère des Infrastructures et Travaux Publics, de procéder au lancement de trois (03) projets routiers cités ci-après :

  1. La Bifurcation de la RN1 à destination de Kimpangu ainsi que l’axe Tshikapa-Kamako, au niveau de la frontière angolaise afin d’améliorer la circulation des biens et des personnes et de favoriser ainsi les échanges économiques entre la République Démocratique du Congo et l’Angola ;
  2. L’axe Mbuji-Mayi – Kabinda – Banga (lot1) et Kanyabayonga-Butembo (lot RN2), dans le cadre du Projet d’appui à la Connectivité et au Transport (PACT) avec la Banque Mondiale, qui permettra de connecter l’Est à l’Ouest de notre pays ;
  3. L’axe Kisangani-Beni RN4 ainsi que le tronçon routier de la RN3 qui mène de Kisangani jusqu’à la voie d’accès du site de la Cimenterie de Maiko (CIMAIKO).

Le projet portant sur la RN4 et sur le tronçon routier de la RN3, facilitera la création d’une nouvelle dynamique d’industrialisation de la Province de la Tshopo et des provinces voisines à travers la mise en œuvre de 3 projets importants, pour lesquels il est attendu l’implication du Ministre de l’Industrie, à savoir :

– La construction de la Cimenterie de Maiko qui influencera sensiblement le coût du ciment dans cette partie du pays ; et,

– L’aménagement de la Zone Economique Spéciale de la Tshopo, qui permettra d’attirer de nombreuses industries pourvoyeuses d’emploi.

Aussi, conscient du potentiel énergétique dont regorge la rivière Maiko et qui est évalué à plus de 700 Mégawatts, le Président de la République a rappelé qu’il est prévu la construction d’une Centrale hydroélectrique qui permettra de répondre au besoin d’électrification dans cette partie du pays et de favoriser le développement socio-économique. Comme pour le Ministre de l’Industrie, l’importance de cette Centrale notamment pour le développement de l’activité industrielle attendue requiert, un suivi optimal de la part du Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité.

Enfin, et en adéquation avec l’engagement qu’il a pris vis-à-vis de la population congolaise, le Président de la République suivra personnellement la réalisation de ces projets importants pour notre pays.




Rdc « pays-solution » : Tshisekedi appelle à investir massivement dans les énergies renouvelables

Le Président de la République a rappelé que le monde a célébré le 26 janvier 2024, pour la première fois dans l’histoire, la journée internationale dédiée aux énergies propres. Plébiscitée pour ses potentialités, notamment dans le domaine énergétique, la commémoration de cette journée a été une aubaine pour la République Démocratique du Congo qui se présente désormais comme pays-solution dans ce secteur.

Au regard de son énorme potentiel, notre Gouvernement a mené plusieurs actions dans la promotion des énergies propres. De 2020 à 2022, le pays a connu une augmentation de 22,6% de sa production nationale d’électricité, soit de 12.460 Gigawatt-heure en 2020 à 15.278 Gigawatt-heure en 2022. Sur les 2.980 Mégawatts produits en 2022, environ 97% proviennent des énergies propres.

Le portefeuille de nouveaux projets d’investissement approuvés par l’Autorité de Régulation du secteur de l’Électricité (ARE), s’élève à ce jour, sans prendre en compte le potentiel du Projet Grand Inga, à 3.282 Mégawatts et portera la production de l’électricité de 2.980 à 6.200 Mégawatts d’ici l’an 2030. Environ 2.625 Mégawatt (80%) proviendront de l’énergie solaire photovoltaïque et 374,7 Mégawatt (11%) de l’hydroélectricité, soit équivalent à 91% des énergies produites en 2030 proviendront des énergies propres.

En tant que « pays-solution », la République Démocratique du Congo se trouve à un carrefour crucial pour assurer le leadership en matière de développement durable en Afrique.

Le Président de la République a saisi cette opportunité pour affirmer notre attachement aux énergies propres ainsi que notre détermination à forger un avenir où le progrès ne se mesurera pas uniquement en termes économiques ; mais aussi, en rapport à notre capacité de contribuer à la préservation de notre planète.

De ce fait, investir massivement dans les énergies renouvelables n’est pas simplement une nécessité environnementale, mais c’est aussi une occasion de stimuler notre économie de manière durable.

Dans cette perspective, le Président de la République a appelé à une collaboration renforcée entre les Nations africaines pour faire de notre continent un exemple de transition vers les énergies propres. Car, nous pouvons tous ensemble bâtir un avenir où le développement économique sera indissociable de la préservation de notre environnement.

Il a exhorté le Gouvernement à poursuivre activement les initiatives visant à promouvoir les énergies renouvelables et à intégrer des pratiques durables dans tous les aspects de notre vie quotidienne.

Et de conclure : «la célébration de cette première journée dédiée aux énergies propres marque le début d’une ère nouvelle dans laquelle nos décisions devront nécessairement être mues de la volonté de réaliser un développement qui soit durable ; une ère où notre engagement pour une planète propre demeure et demeurera indéfectible ».




Félix Tshisekedi ordonne à Nicolas Kazadi d’assurer la mise à disposition des frais prévus pour Trans-Academia

Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la cent-vingt-troisième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 02 février 2024.

Soucieux d’offrir à la jeunesse estudiantine des solutions pragmatiques et structurelles de transport aux tarifs préférentiels dans  une perspective durable grâce à l’extension des services à travers le pays, le Président de la République a été saisi de la situation de Trans Academia qui se retrouve actuellement menacée d’une cessation d’activités.

Rappelant l’un de ses six engagements contenus dans le projet de société sur lequel repose son nouveau mandat pour le renforcement de l’efficacité de nos services publics, il a chargé le Gouvernement à tout mettre en œuvre pour écarter cette menace contre Trans-Academia et veiller à ce que son redressement serve d’exemple.

Le Ministre des Finances a été instruit d’assurer la mise à disposition des fonds prévus en faveur de Trans-Academia pour son fonctionnement et ses équipements mais aussi de soumettre un rapport d’exécution de cette instruction au Conseil des Ministres.

Le Président de la République a également demandé que soit mise en place, sous la supervision directe du Premier Ministre, une Commission composée d’Experts de son Cabinet en ce inclus l’Inspection Générale des Finances, de la Primature, des Ministères des Finances et des Transports, Voies de Communication et Désenclavement ainsi que de la Direction de Trans-Academia, pour analyser les besoins actuels et réels, déterminer les moyens d’y répondre plus efficacement en vue de parfaire son développement.

Cette Commission sera tenue de présenter l’état d’avancement de l’extension des activités sur toute l’étendue du territoire national au dernier Conseil des Ministres de chaque trimestre.




Assemblée provinciale du Haut Katanga: La 4è législature en marche

La session extraordinaire de l’Assemblée provinciale du Haut Katanga pour cette 4è législature, s’est ouverture ce lundi 05 février 2024. Celle-ci qui sera dirigée par un bureau d’âge avec à la tête le plus âgé Jean Ladislas Umba Lungange, a entre autres missions : ” la validation de pouvoir des députés provinciaux, l’adoption du règlement intérieur et la mise en place des Membres du bureau définitif par les élections”.

Le vice gouverneur du Haut Katanga Jean-Claude Kamfwa Kimimba a pris part à la cérémonie solennelle d’ouverture de cette session extraordinaire.

C’est  la directrice de l’administration  de l’assemblée provinciale du haut Katanga  Kundulo Mwitwa Régine assistée par deux de ses collaborateurs, qui a ouvert la session extraordinaire, ce lundi 5 février 2024, avant d’installer le bureau d’âge de l’assemblée provinciale du haut Katanga en présence du vice gouverneur de province Jean Claude Kamfwa Kimimba. Le bureau installé  sera présidé par le plus âgé Jean Ladislas Umba Lungange 74 ans et deux cadets notamment Kasanya Kalenga et Yamba Tshilonde Moïse âgés tous de 31 ans.

Le président provisoire Umba Lungange a  quand à lui rendu hommage au président de la République et Il a invité  les députés toute tendance confondue de cultiver la sagesse dans l’exercice de leur fonction

Cette session ainsi ouverte, aura pour missions : la validation de pouvoir des députés provinciaux, l’adoption du règlement intérieur et la mise en place des Membres du bureau définitif par les élections”.

Les membres du gouvernement provincial, les membres du conseil provincial de sécurité  et autres personnalités ont répondu présent cette cérémonie.

Roger Ngandu wa Mitaba




Communiqué Nécrologique S.E Hage GEINGOB




Tribune libre : Américains et Européens, dessinez-nous les « bons » et les « mauvais » terroristes

La lutte contre le terrorisme est-elle à géométrie variable? Existe-t-il des “bons terroristes” d’un côté et des “mauvais terroristes” de l’autre. Le Peuple Congolais apprend une cruelle vérité chaque jour.

Depuis la réactivation du Mouvement terroriste du 23 Mars dit M23, notre Peuple qui est quotidiennement confronté au terrorisme à l’Est, se trouve dans l’embarras le plus total et dans l’indicible expectative au regard du traitement et des faveurs dont jouissent les terroristes du M23 de la part des États-Unis d’Amérique et de l’Union Européenne.

 

En effet, au moment où ces puissances étrangères s’érigent en “championnes” de la lutte contre le terrorisme dans le monde, il est malheureusement constaté que celles-ci ne combattent pas de la même manière les mouvements terroristes, soutiennent les terroristes congolais qu’elles manipulent à souhait et les utilisent contre le pouvoir de Kinshasa.

Est-ce un secret de polichinelle de clamer tout haut que les États-Unis d’Amérique, le Canada et l’Union Européenne avec la Belgique et la France en tête n’ont jamais vu d’un bon œil le régime du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo depuis son avènement?

Tous les stratagèmes, possibles et impossibles, ont été mis en place pour distraire les naïfs du pouvoir afin de réussir leur coup fourré. Les exemples sont légion. On a parlé tantôt d’un partenariat stratégique avec les États-Unis d’Amérique, tantôt des investissements américains mirobolants dans notre pays. Rien de tel n’y a été fait jusqu’à la fin du premier mandat présidentiel.

Dans le même ordre d’idées, Washington a accrédité un “folklorique” ambassadeur du nom de Michael A. Hammer, un ancien marine ayant été en poste au Chili, avec mission de vendre la poudre de perlimpimpim au Président Tshisekedi Tshilombo. Ces inoubliables facéties de mauvais goût n’ont rien apporté au pouvoir et au Peuple Congolais.

Sans contrepartie bancable connue, les Américains et les Européens qui considèrent, à tort, notre pays comme leur chasse gardée, ont eu le toupet d’exiger le départ de la Chine de notre sol. Une maladroite et pernicieuse campagne a été menée contre la présence chinoise en République Démocratique du Congo, notre pays. Là où les Chinois déversent des milliards de dollars américains, les Occidentaux mettent des années pour apporter un minable petit sou assorti des conditionnalités impossibles et inimaginables, à vous couper le souffle.

Depuis l’ignoble assassinat du tout premier Premier Ministre congolais Patrice-Emery Lumumba, ces puissances agissent désormais à travers des proxy comme l’Ouganda et le Rwanda contre notre pays. De 1996 à ce jour, la méthode demeure la même contre les anciens Présidents Mobutu Sese Seko et M’Zee Laurent-Désiré Kabila hier et contre l’actuel Président Tshisekedi Tshilombo. La réactivation des terroristes du M23 contre le régime Tshisekedi Tshilombo n’échappe pas à cette règle devenue immuable.

Que cache l’hostilité occidentale contre notre pays? C’est la grande question restée sans réponse jusqu’à ce jour malgré la trahison de nombreux “faux compatriotes” contre notre mère-patrie.

Ailleurs et dans certains cas, les Américains et les Européens utilisent des manières fortes, leurs puissances de feu, pour écraser les “prétendus mauvais terroristes”. Mais, dans le cas de notre pays, elles recommandent, sans honte ni froid aux yeux,  le dialogue ou les négociations avec nos propres terroristes. Le feront-ils chez-eux? Le dialogue c’est une arme redoutable des impérialistes. L’infiltration de nos institutions politiques et sécuritaires que nous condamnons aujourd’hui est le fruit du piège des négociations.

Merci de nous permettre de découvrir maintenant qu’il y a de “bons terroristes” d’une part et de “mauvais terroristes” d’autre part.

Les terroristes sont “bons” quand ils servent la cause des Américains et des Européens. Ils sont “mauvais” quand ils ne sont pas au service des intérêts occidentaux.

Il y a de quoi donner raison aux pays comme le Niger, le Mali et le Burkina Faso quand ils confirment, urbi et orbi, que les terroristes présents dans ces pays comme ailleurs sont l’œuvre de ces puissances étrangères sans foi ni loi.

La présence des troupes de la SADC dans la partie orientale de notre pays nous aide à voir à l’œil nu la réalité. Les Américains et les Européens qui apportent leur soutien à l’Ouganda et au Rwanda pour nous déstabiliser, exercent de fortes pressions sur les dirigeants de la SADC pour que leurs troupes déjà présentes sur le sol congolais, ne combattent pas les armées ougandaises et rwandaises déguisées en terroristes du M23.

La guerre de l’Est étant d’essence économique, le pillage de nos ressources naturelles profite à ces puissances étrangères. Le dernier cas en date c’est le scandale de la signature récemment à Kigali d’un contrat d’investissement de plus d’un milliard de dollars américains entre la firme anglo-austraalienne Rito Tinto et le Gouvernement rwandais pour l’exploitation du lithium dans la partie occidentale du Rwanda. N’est-ce pas au Nord-Kivu en République Démocratique du Congo? Une preuve irréfutable de plus!

Des “bons terroristes” et des “mauvais terroristes”, quelle contradiction? C’est antinomique avec la lutte contre le terrorisme. Alors, Américains et Européens, dessinez-nous les “bons” et les “mauvais” terroristes !

Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi

Président National de l’UDS