A la 30ᵉ édition de Mining Indaba 2024 : Sama Lukonde défend et vulgarise auprès des investisseurs la vision de Félix Tshisekedi sur le secteur minier

Cette 30ᵉ édition de Mining Indaba 2024, où la République démocratique du Congo Congo est représentée par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, coïncide avec le début du second quinquennat du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, réélu avec plus de 73% des suffrages populaires. Saisissant cette opportunité, le Chef du Gouvernement congolais, dans son allocution lors de la cérémonie officielle d’ouverture, a choisi de défendre et vulgariser, auprès des investisseurs présents à Indaba, la vision du Chef de l’État dans ce secteur stratégique des Mines, à l’aune de la transition énergétique dans laquelle toute l’industrie mondiale est engagée.

« Cette édition de MINING INDABA 2024 se tient dans un contexte particulier pour la République démocratique du Congo. En effet, elle coïncide avec le début du second mandat de Son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi, Chef de l’État, réélu en date du 20 décembre 2023. Je tiens ici à lui rendre un vibrant hommage. C’est ici pour moi l’occasion de remercier, au nom du gouvernement congolais, tous les pays amis, dont la République d’Afrique du Sud, qui ont rehaussé de leur présence la cérémonie d’investiture du 20 janvier dernier à Kinshasa. Ceci témoigne de l’excellence des relations qu’entretient la République démocratique du Congo avec ses partenaires”, a déclaré d’entrée de jeu le Premier Ministre Sama Lukonde, en présence notamment du Président sud-africain Cyril Ramaphosa.

Entrant dans la thématique de ces assises qui est “Tirer parti audacieusement des perturbations positives qui s’annoncent pour un avenir plus radieux de l’industrie minière africaine », le Chef du gouvernement congolais a informé l’assistance que la République démocratique du Congo “poursuit courageusement l’implantation et le développement de la chaine de valeur des substances minérales”, avec un accent particulier sur la transformation locale des produits miniers marchands afin de mieux répondre aux problématiques de « l’économie verte ».

Pour le Premier Ministre, il est indéniable que le modèle d’extraction-exportation évolue vers un modèle qui permette aux pays producteurs des minéraux de tirer des avantages comparatifs. Cette dynamique, selon lui, est susceptible de booster l’économie verte et circulaire sur le continent Africain.

La Rdc ouverte à tout partenariat

Dès lors, il propose aux potentiels investisseurs que la RDC soit « partie prenante pour une stratégie de valorisation des substances minérales, y compris les rejets des différentes étapes de leur chaîne de traitement et/ou de transformation par le Recyclage” . Cela permettra, pense-t-il, “d’alléger la demande croissante en minéraux critiques” qui sont, du reste, des ressources non renouvelables.

« La République démocratique du Congo est ouverte à tout partenariat susceptible, (dans le cadre de la coopération bilatérale ou multilatérale), de l’accompagner dans la recherche, l’exploitation et la transformation au niveau local des minéraux de la transition énergétique. Nous ne le dirons jamais assez, notre pays s’offre à l’humanité toute entière comme un « Pays solution » au défi du réchauffement climatique de la planète et la « meilleure destination » des investissements pour la fabrication des batteries et des véhicules électriques”, a-t-il lancé aux opérateurs miniers réunis à Indaba 2024.

Rappelant les données issues de l’étude de Blomberg NEF sur les opportunités d’investissement en RDC dans le secteur des Mines, le Premier Ministre a noté, par exemple, que l’installation d’une usine de 10.000 tonnes de précurseurs de batteries Manganèse – Nickel – Cobalt coûte 117 millions USD aux USA, 112 millions USD en Chine et 65 millions USD en Pologne, alors qu’elle ne coûterait que 39 millions USD en République démocratique du Congo d’après la même étude.

Dans cette même dynamique, pour être plus attractive et incitative, la RDC, a-t-il souligné, a initié plusieurs réformes dont la lutte contre la fraude et la corruption, notamment au travers la digitalisation des systèmes de paiement. Dans son rapport sur l’indice de perception de la corruption (IPC) pour l’année 2023 et publié mardi 30 janvier 2024, Transparency International a reconnu et salué les efforts de la République démocratique du Congo dans la lutte contre la corruption durant les cinq dernières années.

« Grâce à cet environnement propice aux investissements, nous avons mis en place un partenariat avec la Zambie, pays frère et voisin, visant à développer la chaine de valorisation des minéraux critiques, avec comme objectif la production des matériaux précurseurs de batteries pour les véhicules électriques. De cet accord bilatéral est né en 2022 le Centre d’excellence pour la batterie destiné à développer la recherche sur les batteries de nouvelle génération, en vue de proposer des batteries de qualité autant pour la consommation régionale que globale.

La matérialisation de la zone franche RDC-ZAMBIE, une Zone Économique Spéciale avec des conditions incitatives, notamment en matière de fiscalité, de facilités pour les échanges transfrontaliers dans l’objectif d’encourager l’implantation des industries peut devenir un incubateur sur le continent dans le cadre de la zone de libre-échange africaine”, s’est-il réjoui.

Pour une exploitation minière rationnelle

Avant de clore son discours, le Premier Ministre a appelé à une « exploitation minière Africaine rationnelle ». Comptant sur les retombées de cette 30ᵉ édition de Mining Indaba, il a émis le vœu que ces rencontres permettent de « concrétiser des projets communs d’envergure qui seront profitables à l’ensemble du continent africain ». “Mutualisons désormais, sans ménagement, nos expertises, nos richesses et nos talents, pour une Afrique plus forte”, a-t-il conclu en invitant les investisseurs à visiter prochainement la République démocratique du Congo pour y découvrir les opportunités  d’investissement dans le secteur minier.

La conférence Mining Indaba 2024 verra la participation de plus de 94 représentants de gouvernements de 71 pays. Les participants peuvent s’attendre à ce que les conversations portent sur le changement et le bouleversement nécessaires pour faire avancer l’industrie minière africaine.

Parmi les principaux orateurs figurent le ministre sud-africain des ressources minérales et de l’énergie, Gwede Mantashe, le PDG d’Anglo American, Duncan Wanblad, le PDG de Rio Tinto Minerals, Sinead Kaufman, le PDG de Kumba Iron Ore, Mpumi Zikalala, et le PDG de Sibanye-Stillwater, Neal Froneman, Mike Teke, PDG du groupe Seriti, Martin Preece, PDG de Gold Fields, Marie-Chantal Kaninda, PDG de Glencore RDC et présidente du CCK, Christopher Griffith, PDG de Vedanta Base Metals, Mark Cutifani, président de Vale Base Metals, et Nolitha Fakude, présidente du Conseil des minéraux.

Comme toujours, Mining Indaba offrira des possibilités de mise en réseau, des discussions informatives et interactives et des sessions au choix, tout en incorporant des changements motivés par vos retours d’information.

Investing in African Mining Indaba est le plus grand événement d’investissement minier en Afrique. Ayant fait ses preuves en réunissant des ministres, des hauts représentants du gouvernement, des sociétés minières, des mineurs de petite et moyenne taille, des investisseurs, des services professionnels ainsi que des fournisseurs d’équipements et de services miniers, Mining Indaba est le lieu par excellence où l’on peut rencontrer tous les acteurs de l’industrie minière en Afrique et dans le monde.

 




Au regard des performances enregistrées par le CNSSAP: Jean-Pierre Lihau salue les efforts du DG Junior Mata et du PCA Christian Ntungila

D’un pas ferme la CNSSAP continue de braver et relever les immenses défis de gestion qui se dressent devant elle, ses points d’arrivée se transforment inlassablement en points de départ, un rouleau compresseur, véritable machine dans la sphère des établissements publics congolais.

C’est du moins ce qu’il ressort de la fumée blanche qui s’est échappée de la réunion d’évaluation de l’année 2023, convoquée ce samedi 03 février 2023 par M. Jean-Pierre Lihau et qui a connu la participation remarquable de l’équipe de gestion de la CNSSAP, le DG Junior Mata M’Elanga, le PCA Christian Ntungila accompagnés de leurs experts.

Le constat sans appel fait état d’un accroissement sensible des chiffres, notamment en ce qui concerne les activités et les indicateurs financiers. Une balance largement positive. Il y a également été question de scruter l’état d’avancement des opérations de contrôle de vie des retraités, l’état des lieux du déploiement des agences en provinces et bien d’autres secteurs d’appui au métier.

Le satisfecit étant total, la Tutelle n’a pas manqué d’adresser ses vives félicitations à l’équipe dirigeante qui, à l’occasion, a annoncé au Vice-Premier Ministre, le lancement de l’audit qualité de surveillance du système de management de la qualité de la CNSSAP qui intervient ce lundi 05 février 2024, par la firme certificatrice AFNOR.




Grâce à la MOE Regard Citoyen : Des observateurs de long terme des 25 provinces à l’école du contentieux électoral

Sous l’objectif d’une observation exhaustive des élections du 20 décembre 2024 et en vue de veiller sur les droits des compétiteurs, régulièrement élus ou perdants, la Mission d’Observation Electorale « MOE Regard Citoyen » a organisé ce vendredi 2 février 2024, une formation sur le contentieux électoral des résultats à l’intention de ses observateurs de long terme (OLT) des 25 provinces de la RDC et de la ville de Kinshasa, la capitale. La session s’est déroulée dans les locaux de DRI, pour les OLT de la ville Province de Kinshasa et en ligne pour les OLT des provinces.

Selon une note d’information publiée à cet effet, la formation s’est alignée sur le calendrier des activités de la Commission Electorale Nationale publié le 26 novembre 2023. Aussi a-t-elle porté principalement sur la gestion du contentieux des élections législatives dont la proclamation des résultats définitifs est prévue le 11 mars 2024.

La loi électorale fixe avec précision l’ensemble des règles et procédures applicables aux contestations électorales et à leur règlement. La formation les a rappelées à l’intention des OLT et a insisté sur l’importance du respect de celles-ci sur la confiance que les parties prenantes peuvent avoir sur les résultats définitifs en particulier et sur l’appareil judiciaire en général.

Un formulaire d’observation des contentieux a été développé par la MOE Regard Citoyen et mis à la disposition de ses OLT dédiés. Une capsule vidéo reprenant l’essentiel de la formation sera envoyée à chaque OLT comme aide-mémoire pour la mise en œuvre de cette phase de l’observation conduite par la MOE.

Un total de 110 OLT du contingent des 469 déployés pour les phases précédentes du processus seront déployés pour suivre la gestion des contentieux jusqu’à la proclamation des résultats définitifs des élections législatives.

Soulignons que Regard Citoyen est une Mission d’observation électorale citoyenne déployée dans le cadre des élections 2023/2024 en République Démocratique du Congo. Elle est composée de quatre organisations de la société civile congolaise qui sont soutenues par le Projet d’appui à la coalition nationale des élections au Congo (PACONEC), mis en œuvre par Democracy Reporting International (DRI).




Maroc : Malgré l’éjection à la Can, Regragui confirmé sélectionneur (Communiqué)

Fragilisé par l’élimination contre l’Afrique du Sud (0-2) dès les 8es de finale de la CAN 2023, Walid Regragui disposait d’un avenir incertain en tant que sélectionneur du Maroc.

« On va rentrer et on va bien réfléchir à l’avenir. Donc je vais m’assoir avec mon président, on va bien discuter. Je ne me cache jamais et on va prendre nos responsabilités, en tout cas la mienne. Aujourd’hui j’ai échoué, donc il faut assumer », avait lâché le demi-finaliste de la Coupe du monde 2022 à chaud après l’élimination. La discussion avec le président de la Fédération marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, vient d’avoir lieu, et celle-ci a, comme pressenti, débouché sur le maintien en poste du technicien, comme l’annonce un communiqué publié ce lundi par la FRMF.

“Un sentiment de regret et de chagrin”

“Fouzi Lekjaa, Président de la Fédération Royale Marocaine de Football et Président du Comité des Equipes Nationales, a tenu plusieurs réunions d’évaluation concernant la participation de l’équipe nationale de football à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations qui se déroule actuellement en Côte d’Ivoire avec le sélectionneur, M. Walid Regragui, qui a passé en revue les étapes de préparation de cette compétition et les événements qui l’accompagnent. Des résultats qui se sont arrêtés au stade des 8es de finale, qui ont créé un sentiment de regret et de chagrin parmi toutes les composantes du football marocain. Les lacunes présentes dans cette compétition ont également été identifiées, notamment lors du dernier match contre l’équipe nationale Sud-africaine“, a d’abord assuré le communiqué, avant d’aborder le cas Regragui.

Confiance renouvelée pour Regragui

“D’ailleurs, la Fédération Royale Marocaine de Football renouvelle sa confiance à M. Walid Regragui pour diriger la prochaine étape, en lui apportant tous les moyens de soutien et d’accompagnement afin d’accéder au statut que mérite le football national en général et l’équipe nationale en particulier“, a ainsi confirmé l’instance, tout en précisant justement en quoi consiste la prochaine étape.

“De son côté, M.Fouzi Lekjaa, président de la Fédération Royale Marocaine de Football, a souligné la nécessité de continuer à travailler et de tout mettre en œuvre pour donner à l’équipe nationale et au Football la place qu’ils méritent afin de plaire aux supporters marocains lors des prochaines compétitions, notamment les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 et la préparation de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations que notre pays accueillera l’été de l’année prochaine“.

“La Fédération Royale Marocaine de Football remercie également les supporters marocains fidèles à l’équipe nationale à l’intérieur et à l’extérieur du pays pour l’esprit patriotique et le grand sacrifice dont ils font preuve, en particulier les supporters qui ont enduré les difficultés du voyage en Côte d’Ivoire, les appelant à soutenir et encourager davantage l’équipe nationale à relever le défi de la Coupe d’Afrique 2025, et le reste des mérites“, conclut le communiqué.




Demi-finale CAN 2023: 4 éléphants absents contre la RDC !

La Côte d’Ivoire sera privée de quatre joueurs pour la demi-finale de la CAN 2023 ce mercredi contre la RDC.

Samedi soir, les Éléphants de Côte d’Ivoire ont de nouveau livré un match d’anthologie, en quarts de finale de la CAN 2023. Après avoir sorti le tenant du titre, le Sénégal, en huitièmes, en arrachant l’égalisation à la 86e minute puis en s’imposant 4-5 aux tirs aux buts, Emerse Faé et ses troupes ont renversé leur voisin malien dans un scénario incroyable (2-1 a.p.). À 10 contre 11 depuis la 43e minute, et le second carton jaune d’Odilon Kossounou, menés au score à partir de la 71e, les hôtes ont trouvé des ressources grâce à leurs remplaçants. Sorti du banc cinq minutes plus tôt, Simon Adingra offrait les prolongations aux siens grâce à une réalisation à la 90e. Enfin, Oumar Diakité, entre lui en jeu à la 73e, faisait basculer la fin de rencontre dans le paranormal en signant une Madjer à la 122e minute.

Des Eléphants décimés contre la RDC

Dans un Stade de la Paix de Bouaké mis sans dessus, le garçon de 20 ans célébrait en enlevant son maillot et se faisait expulser dans la foulée, suite à un second carton jaune (120e+3). Les Ivoiriens terminaient donc à 9 contre 11. Anecdotique face à leurs “frères” maliens dévastés, mais pas sans incidence sur la suite du tournoi. Car, le Rémois venait de s’ajouter à l’importante liste des absents pour la demi-finale contre la RDC.

🟥 4 Éléphants manqueront les demi-finales contre la RDC :

ODILON KOSSOUNOU 🟨🟨 = 🟥 (1 match)
DIAKITÉ OUMAR 🟨🟨 = 🟥 (1 match)
SERGE AURIER 2 X 🟨 (1 match)
CHRISTIAN KOUAMÉ 2 X 🟨 (1 match)

En effet, outre sa suspension combinée à celle de Kossounou, le capitaine Serge Aurier et l’attaquant Christian Kouamé manqueront aussi le grand rendez-vous mercredi, pour accumulation de cartons jaunes (un en 8e et un en quart chacun). Une nouvelle épine dans le pied de l’équipe miraculée qui devra encore se surpasser mercredi pour venir à bout de Léopards tout aussi accrocheurs.




RDC: la VSV exige la libération sans condition des militants de la LUCHA détenus par l’ANR depuis samedi.

La voix des sans voix pour les droits de l’homme exige la libération sans condition des militants de la LUCHA arrêtés depuis samedi au cours d’un rassemblement pour commémorer et dénoncer les 600 jours d’occupation de la cité de Bunagana par le M23. Il s’agit de Bienvenue Matumo et Fred Bauma.

Dans un communiqué publié ce lundi 5 février 2024, la VSV demande en même temps aux autorités congolaises de mettre fin à ces genres d’interpellation, arrestation et détention arbitraire qui ne constituent pas moins un recul en matière des libertés fondamentales des citoyens.

“La VSV s’étonne que des militants pro-démocratie soient arrêtés et détenus illégalement au moment où ils manifestaient pour dénoncer l’agression rwandaise et l’occupation d’une partie du territoire national par le M23, auteurs de nombreux massacres et d’autres violations massives des droits humains” peut-on lire dans ce communiqué.

Cette ONG de défense des droits de l’homme salue par ailleurs la libération de certains de ses militants entre autre Crispin Tshiya et Jean Paul Mualaba.

Derick Katola




RDC: Moïse Katumbi en concertation avec ses élus pour évaluer le scrutin du 20 décembre dernier

Il s’est tenue à Lubumbashi dans la province du Haut Katanga, une réunion entre le président d’Ensemble pour la République Moïse Katumbi et plusieurs cadres et sympathisants de son parti, notamment les élus des dernières élections législatives nationales, provinciales et municipales.

Cette réunion de consultation va lever des grandes options qui vont déterminer la suite de la vie politique de ce parti.

Évoquant le processus électoral en RDC, Moïse Katumbi lâche :
“Nous n’avons pas le droit de jeter l’éponge face à des résultats médiocres dans presque tous les domaines de la vie nationale. Les élections ont été un rendez-vous manqué. La bataille n’a pas été perdue mais les règles du jeu ont été truquées”.

Pour ce qui est du développement du pays, Katumbi n’attend pas baisser la main.

“La guerre de développement de la RDC continue” lâche le président d’Ensemble pour la République, qui invite par ailleurs les participants à garder une pensée pieuse pour les martyrs de la démocratie, Chérubin Okende et Maitre Dido Kakisiki, mais aussi à tous les combattants et prisonniers politiques qui ne peuvent participer à ces assises, en citant le nom de Salomon Kalonda Della et Mike Mukebayi, sans oublier “les autres victimes de l’intolérance et de l’arbitraire dont Stany Bujakera, les militants de la LUCHA et tant d’autres.

 

Jomik Wanga




Désengagement de la Monusco: Les représentants des partis politiques échangent avec le bureau des affaires politiques de la Monusco à Goma

Cette séance de travail avait pour objectif, de partager la bonne information au sujet du désengagement progressif de la Monusco en RDC. Le bureau des affaires politiques de cette Mission Onusienne en RDC basée à Goma dans la province du Nord-Kivu a convié au tour d’un café politique le week-end dernier, les représentants des partis politiques toutes tendances confondues dans la salle de conférence de presse au quartier général de la Monusco dans la ville de Goma.

Le point ayant trait avec la date exacte du retrait de la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation au Congo a été au centre de ces échanges.

Monsieur Kingnidé Julien Olihide, officier à la section des affaires politiques de la Monusco, faisant l’intérim du chef de la section des affaires politiques et modérateur principal de ce café politique a fait savoir à l’assistance “qu’aucune date n’a été fixée pour le départ de la Monusco. Il a noté que le désengagement va commencer progressivement à partir du Mois d’Avril 2024, par les contingents en poste au Sud-Kivu”.

Pour lui, toutes les dispositions ont été prises entre le gouvernement congolais et la Monusco à cet effet.
“Il a été convenu que toutes les bases qu’occupaient la Monusco seront transférées aux FARDC, afin que l’armée régulière de la RDC poursuive la mission de la sécurisation de la population”, a expliqué Kingnidé Julien Olihide.

Pour ce qui est de la province du Nord-Kivu, le bureau des affaires politiques de la Monusco a révélé que la mission a déjà quitté la ville de Butembo. Une façon d’indiquer que le départ définitif de la Monusco a déjà été adopté.

“Un plan de désengagement a été établi par le gouvernement de la RDC et la Monusco et ce plan sera exécuté sauf imprévu” révèle ce bureau.

Le bureau des affaires politiques de la Monusco a sensibilisé la classe politique congolaise de tout mettre en oeuvre afin que le plan de désengagement puisse bien s’exécuter, en leur demandant de sensibiliser aussi la population à pouvoir bien jouer son rôle après le départ de la Mission des Nations-Unies au Congo.

Jomik Wanga




Union Africaine : le Comité de haut niveau sur la Libye se réunit aujourd’hui à Kintélé

Le comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye se réunit ce lundi, 5 février dans la commune de Kintélé, non loin de Brazzaville. Les dix pays membres de ce comité et les pays voisins de la Libye vont tenter de définir les modalités d’organisation du forum de réconciliation inter-libyen, prévu en avril prochain.

Depuis la mort du président Kadhafi en 2011 la Libye traverse une période marquée par conflits internes, source d’instabilité politique et de souffrance des populations. Le chef de l’Etat congolais qui a reçu mission de ses pairs de l’Union africaine pour conduire la médiation dans ce pays, a multiplié des initiatives visant à redonner à la Libye toute sa place dans le concert des nations. Son expérience dans la résolution des conflits sur le continent aiderait ainsi les Libyens à surmonter les divisions et permettrait de fait à établir un dialogue constructif entre filles et fils libyens. L’objectif final étant d’aboutir à la réconciliation nationale.

La réunion de Kintélé est considérée comme décisive aussi bien pour la Libye que pour toute l’Afrique, en général et, la zone sahélo-saharienne, en particulier. C’est pourquoi, initiée par le président congolais, Denis Sassou-N’Guesso qui dirige ce comité, cette réunion devrait rassembler les différentes factions libyennes et connaîtra aussi la participation du président du Conseil libyen de transition et le vice-président, chargé de la réconciliation. Ces multiples initiatives impliquant les parties impliquées dans la crise libyenne, ont pour but de trouver une solution négociée à la crise en Libye.

Cette réunion s’inscrit ainsi dans le cadre de la poursuite de ces efforts pour la stabilité de la Libye et devrait réaffirmer la position de l’Afrique sur la tenue du forum de réconciliation nationale. Un comité préparatoire de ce dialogue devrait sortir de cette réunion avec pour rôle de définir les modalités d’organisation de ce forum. Elle constitue, à n’en point douter, un accélérateur de l’organisation du forum de réconciliation inter-libyen devant déboucher sur l’organisation des élections générales, en vue de sortir la Libye de la crise dans laquelle elle est plongée depuis plus d’une décennie.

Le président Sassou Nguesso a toujours exhorté les Libyens au dialogue, en vue d’un règlement pacifique de la crise que traverse leur pays depuis 2011. Lors des vœux de nouvel an du corps diplomatique accrédité au Congo au couple présidentiel, Denis Sassou N’Guesso avait adressé ses félicitations aux différentes parties libyennes pour leur détermination à prendre part au forum de réconciliation prévu, le 28 avril 2024, dans la ville de Syrte.

Le 20 juillet 2023, à l’ouverture de la 1ère réunion du comité préparatoire de la conférence de réconciliation inter-libyenne, à Kintélé et en présence de plusieurs parties libyennes, le président du comité de haut niveau de l’union africaine avait réitéré son appel au peuple de Libye afin de « juguler les rancœurs et bannir les exclusions et les rejets de la division et des séparatismes… et à rétablir les passerelles entre les tribus, entre les communautés religieuses, entre les villes et les villages… ».:

En rappel, le comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye est composé du Niger, de la Mauritanie, de l’Afrique du Sud, de l’Éthiopie et du Congo, ainsi que des pays voisins de la Libye : le Tchad, le Soudan, l’Égypte, la Tunisie et l’Algérie.

Par Roch Bouka/correspondant de la RTGA World au Congo.




Le Groupe de soutien à l’intégrité territoriale du Maroc salue les grandes avancées réalisées dans les provinces du sud

Le Groupe de soutien à l’intégrité territoriale du Maroc à Genève a salué, vendredi à Rabat, la forte dynamique de développement que connaissent les provinces du sud du Royaume et les grandes avancées réalisées dans cette région dans divers domaines.

Dans des déclarations à la presse à l’issue de leurs entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, les membres d’une délégation du Groupe se sont félicités du développement économique majeur dans les provinces du sud sous le leadership clairvoyant de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Dans ce sens, l’ambassadeur représentant permanent des Comores à Genève, Sultan Chouzour, a indiqué avoir eu “la grande chance de constater de visu les grandes avancées enregistrées en si peu de temps dans ces régions”, réitérant le soutien du Groupe à la souveraineté du Maroc sur son Sahara.

Il a, dans ce contexte, mis en avant l’engagement Royal en faveur de l’amélioration de la qualité de vie des habitants des provinces du sud, ainsi que la volonté affichée par le Maroc pour s’ériger en trait d’union entre le Nord et le Sud.

De son côté, le représentant permanent auprès de l’Office des Nations unies, le Bahreïni Hasan Moosa Ghulam Shafaei, a rappelé qu’une délégation d’ambassadeurs accrédités auprès des Nations unies à Genève a effectué une visite dans les villes de Dakhla et Laâyoune, marquée par des rencontres avec les responsables locaux, les représentants de la société civile, les organisations des droits de l’Homme et les citoyens.

Cette visite a permis de constater de près non seulement l’ampleur des progrès réalisés dans les provinces du Sud, à la faveur des efforts consentis et des projets ambitieux de développement concrétisés sur le terrain, mais aussi la stabilité et la paix dont jouissent les habitants dans la région, a-t-il expliqué.

L’ambassadeur représentant permanent de la Gambie à Genève, Muhammadou M.O.Kah, a pour sa part affirmé que le progrès en cours dans les provinces du sud témoigne de la clairvoyance de la vision de SM le Roi Mohammed VI pour le développement de cette partie du territoire marocain.

“La région du sud du Royaume n’est pas différente des autres régions du Maroc”, a-t-il soutenu, faisant observer qu’il s’agit d’une région marquée par un développement significatif et jouissant d’une stabilité et d’une qualité de vie répondant aux aspirations des citoyens.

Les provinces sahariennes du Maroc se positionnent également comme une porte d’accès vers le continent africain, a-t-il fait remarquer, estimant que cette région est prédestinée à un avenir très prometteur.