Muyaya et Ekenge appellent la population à l’apaisement et dénoncent la machine de la manipulation

Le Ministre de la Communication et Médias, et Porte-Parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe et le Porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, Général-Major Sylvain Ekenge Bomusa Efomi, ont co-animé le mardi 06 février 2024 un briefing presse autour de la “Situation sécuritaire dans l’Est de la RDC : Mesures prises par le Conseil Supérieur de la Défense”.

Faisant le point de la situation sur terrain, le Général-Major Sylvain Ekenge a, dans son mot introductif fait savoir que des combats intenses font rage pour le contrôle de l’axe routier Sake-Minova. Dans le même temps, les FARDC contrôlent Kiroshwe alors que la bataille est concentrée dans les hauteurs de Shasha. Au niveau de Masisi et Rutshuru, il a souligné que des frappes de l’armée loyaliste ont causé beaucoup de dégâts dans le chef de l’ennemi.

Le Porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo a dans la foulée vanté la détermination de nos soldats au front et rassuré que des moyens ont été mis en place pour relever ce défi.

“Pour les FARDC, elles sont engagées avec beaucoup de détermination puisque c’est une question existentielle. Je voudrais vous dire aussi que tout est mis en œuvre pour que ce grand défi soit relevé. Le Rwanda s’est préparé depuis des années pour nous agresser, en réponse nous aussi, nous nous préparons. Le commandant suprême et le gouvernement de la République n’ont pas lésiné sur les moyens”, a-t-il dit.

Et d’appeler les populations de l’Est du pays à l’apaisement : “Nous saisissons cette occasion pour apaiser les esprits et rassurer nos populations du Nord-Kivu et des environs. Les FARDC sont obligées de se battre jusqu’à la dernière goutte de sang, elles sont obligées de réussir. C’est une question existentielle, on ne peut pas se permettre de baisser pavillon, sinon le Congo n’existera pas.”

Le Général-Major Sylvain Ekenge a surtout martelé sur la désinformation en cette période d’agression par l’ennemi. Il a appelé les médias congolais à accompagner l’armée loyaliste.

“Cette guerre n’est pas que celle des armes, il y a la désinformation. c’est aussi une guerre immatérielle. Nous en tant qu’armée, nous vous demandons de nous accompagner comme vous savez le faire pour ne pas préparer le lit de l’ennemi.

Il faudrait que nous puissions faire attention aux informations qui circulent”, a-t-il prévenu.

Prenant la parole à son tour, Patrick Muyaya a exhorté la population congolaise au devoir patriotique en cette période d’agression.

 

“Il faut qu’on reste vigilants et qu’aucun centimètre de notre territoire ne puisse être cédé à l’ennemi”, a-t-il dit.

Le Porte-Parole du Gouvernement a, comme le Porte-Parole des FARDC, dénoncé la machine de la manipulation qui tourne en plein régime faisant partie de la stratégie de l’ennemi.

« Dans notre tradition, nous voulons communiquer sur la vérité pour que le peuple congolais puisse être édifié. Nous comptons beaucoup sur les médias pour être sûrs que nous relayons de bonnes informations et que grâce à certains d’entre vous, nous pouvons faire rapidement le fact-checking, casser tout ce qui est manipulation, diffamation et mensonge dilués par l’ennemi », a dit le ministre.

JMNK

 




Guerre à l’Est de la Rdc : Muyaya et Ekenge préviennent contre les fake news

Au cours du briefing hebdomadaire du gouvernement de ce mardi le 06 février 2024, le Porte-parole des Forces armées de République démocratique du Congo (FARDC), Général Sylvain Ekenge à côté du Porte-parole du Gouvernement Patrick Muyaya,  est revenu sur la situation sécuritaire qui prévaut actuellement au pays  et particulièrement dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu).

Relayant les propos du Vice-Premier ministre, Ministre de la Défense et des anciens combattants, Jean-Pierre Bemba Gombo, le ministre de la Communication et médias Patrick Muyaya est revenu sur la machine de la manipulation des informations qui tourne actuellement en plein régime particulièrement dans les réseaux sociaux.

Le Ministre de l’information a donc invité les journalistes à énormément faire attention et  à ne pas relayer sans précautions les vidéos diffusées dans les réseaux sociaux pour terroriser la population.   Maître dans l’art de mensonge, les terroristes mènent une grande guerre immatérielle avec des fake news pour diviser et démoraliser les Congolais dans cette guerre imposées.

Le Porte-parole des FARDC, a toutefois précisé qu’  « il y a d’intenses combats autour du contrôle de RN2 où le combat se poursuivent.  Tout est mis en œuvre  pour relever ce grand défi bien que le Rwanda se soit préparé depuis des années et  les FARDC mettent  tout en œuvre pour récupérer les espaces occupés par l’ennemie et le  bouter dehors ».

En particulier ce lundi 5 février 2024, où des nouveaux combats ont été signalés dans le territoire. Des bombardements ont eu lieu à Mweso, tandis que d’autres affrontements ont été rapportés à Shasha, à environ 9 kilomètres de Sake, sur la route nationale numéro 2 reliant Goma à Bukavu. Les détonations d’armes lourdes et légères ont entraîné des déplacements de la population de Shasha vers Goma, Sake et Minova.

Pour le Rwanda, la guerre est de survie étant donné  que son économie est basée sur le pillage des richesses naturelles du Congo. Et le Rwanda est plus l’arbre qui cache la forêt, il y a d’autres puissances qui tirent profit des richesses pillées au Kivu notamment l’or, le cobalt, le manganèse et des minerais stratégique pour la transition énergétique.

Et malgré l’intoxication des fakenews de l’armée numérique, la vérité est que  «  Les victimes rwandaise se comptent par centaine », affirme le Parte parole du gouvernement. Celui-ci suggère au compatriote de se fier aux informations officielles et de ne pas se fier totalement aux publications des réseaux sociaux.  « Et sachez que les combats se passent en RDC et les deuils au Rwanda », a lancé le Général Sylvain Ekenge. Et propager des fausses informations revient à trahir le pays.

Cet appel tombe à point nommé surtout du fait que, le Pour lutter contre l’insécurité dans l’est, le Conseil Supérieur de la Défense, préconise

La peine capitale contre les traîtres

Lors d’une réunion à Kinshasa ce lundi 05 février 2024, le Conseil Supérieur de la Défense de la République Démocratique du Congo (RDC) présidée  par le chef de l’État, Félix Antoine  Tshisekedi Tshilombo, et qui a rassemblé les membres du gouvernement,  un appel pressant a été émis en faveur de la levée du moratoire sur la peine capitale, spécifiquement pour les affaires de trahison au sein des Forces de Défense et de Sécurité. Cela après que la peine de mort ait été suspendue depuis 2003.

Le moratoire ou suspension temporaire  de l’application  de la peine de mort, avait été adopté en 2003 par souci du caractère sacré de la vie. Ainsi, depuis 2003, la peine de mort n’a plus été appliquée en RDC bien que  les tribunaux congolais continuent toujours à prononcer la condamnation à mort. De ce fait, actuellement la peine capitale est automatiquement commuée en peine de prison à vie.

Il est donc à noter que la RDC est abolitionniste de facto, ce qui signifie qu’elle n’a pas officiellement aboli la peine de mort, mais qu’elle ne l’applique plus en pratique. La dernière exécution a eu lieu en 2003, et depuis lors, aucune autre n’a été réalisée.

Donc, bien que la peine de mort soit toujours inscrite dans la législation congolaise, elle n’est plus appliquée en pratique, et la tendance est vers l’abolition complète.

Les motivations d’un moratoire

En abolissant explicitement la peine de mort, la RDC s’est pliée à certaines exigences morales et des contraintes de droit de l’Homme. Certaines personnes estiment que la peine de mort viole les droits les plus fondamentaux de l’être humain  à savoir: le droit à la vie et le droit de ne pas être soumis à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. La Constitution congolaise en vigueur sacralise ce droit dans son article 16 ainsi que dans l’article 61 qui prohibe toute dérogation à ce droit, même en cas d’état de siège ou d’urgence. Malgré ces articles et un moratoire de fait que connaît la République démocratique du Congo (RDC) depuis 2003, la peine de mort est toujours présente dans la législation nationale. Entre 2016 et 2018, au moins 155 personnes ont été condamnées à cette peine, amenant à plus de 500 le nombre de condamnés à mort. Elles sont principalement prononcées pour association de malfaiteurs, meurtre ou assassinat, vol à main armée ou encore participation à un mouvement insurrectionnel.

Pour les autorités congolaises, le maintien de cette peine se justifie jusqu’à présent par le très haut niveau d’insécurité dans l’est du pays. En effet, les divers massacres que d’aucuns qualifient de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, y sont fréquents. C’est à ce titre, et à des supposées fins dissuasives, que les tribunaux militaires condamnent à mort, entre autres, les membres des milices.

Il sied néanmoins de considérer le fait que le droit international n’est pas favorable à la peine de mort, quelles que soient les circonstances. Le Statut de Rome de la Cour pénale internationale de 1998, que la RDC a ratifié, prévoit, dans son article 77, la servitude pénale de trente ans au plus ou à perpétuité pour les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide.

L’abolition de la peine de mort est donc en progression constante depuis de nombreuses années, si bien qu’à ce jour une très grande majorité de pays ont aboli la peine capitale en droit (114 pays) ou en pratique (34), ce qui représente les trois quarts des pays dans le monde. Avec 22 Etats ayant aboli la peine de mort, l’Afrique connaît une évolution sans précédent depuis 2009 et se présente comme le prochain continent abolitionniste. En outre, 90 % des 29 membres africains de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et 83 % des Etats africains membres du Commonwealth sont en situation de moratoire ou sont abolitionnistes. En Afrique centrale, 7 Etats sont abolitionnistes, 5 en moratoire de fait (dont la RDC) et 1 seul reste toujours rétentionniste. Une minorité de pays africains, principalement en Afrique de l’Est, maintiennent encore la peine capitale et l’appliquent.

Willy Makumi Motosia




Les Pays à Revenu Intermédiaire, véritables baromètres de l’état du développement durable dans le monde (M. Bourita)

Les Pays à Revenu Intermédiaire constituent le véritable baromètre de l’état du développement durable dans le monde, a affirmé, mardi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Intervenant à l’ouverture de la Conférence ministérielle de haut niveau sur les Pays à Revenu Intermédiaire qui se tient sous le thème: “Solutions pour faire face aux défis de développement des pays à revenu intermédiaire dans un monde en mutation”, le ministre a ajouté que ces pays sont la “classe moyenne de la société internationale”, celle qui porte l’économie et étalonne le niveau de développement.

Il a, dans ce sens, mis en avant leur place et leur poids dans l’économie mondiale, leurs atouts et leur dynamisme démographique, ainsi que leur diversité et leur représentativité géographique et culturelle, notant qu’ils sont aussi un levier systémique pour la paix et de la stabilité régionales et internationales. “C’est au sein des Pays à Revenu Intermédiaire que nous observons quelques-unes des plus belles success stories économiques et sociétales, et des expériences les plus inspirantes de progrès et de réformes, menées dans l’adversité”, a-t-il enchaîné, soutenant que ces pays sont une source d’inspiration et de motivation pour les nations du monde, dans ce contexte international perturbé.

Le ministre a, à cet égard, relevé qu’une bonne santé des économies des Pays à Revenu Intermédiaire est bénéfique pour l’ordre économique mondial et même pour l’Ordre mondial tout court, soulignant, en outre, que ces pays sont confrontés à des défis similaires notamment la stagflation continue, le fardeau de la dette qui ne cesse de croître et l’accès au financement international, qui devient de plus en plus difficile, entravant la marche vers les objectifs de développement durable.

D’autre part, M. Bourita a indiqué que les écarts dans la coopération pour le développement se sont accentués, au moment même où les Pays à Revenu Intermédiaire ont, plus que jamais, besoin d’une attention particulière, faisant observer qu’une coopération soutenue est nécessaire pour renforcer l’investissement dans le développement durable et préserver la dynamique de développement qu’ils ont pu instaurer.

Il a, par ailleurs, affirmé que cette conférence est outillée pour être un formidable levier d’action internationale, économique d’abord et avant tout, aux bénéfices de tous ses membres, individuellement et collectivement, appelant à prendre conscience de l’importance de ces pays, et à mesurer les défis auxquels ils doivent faire face. Selon lui, les Pays à Revenu Intermédiaire doivent avoir l’ambition de sortir du “piège à revenu intermédiaire”.

A ce titre, la stabilité politique, le progrès économique et la prospérité sociale ne sont ni un monopole ni un cartel, a-t-il dit, précisant qu’ils ne sont rien d’autre que le capital universel de la société des Nations, si elle veut être une Communauté internationale sans laissés-pour-compte.

Les Pays à Revenu Intermédiaire doivent, aussi, avoir l’ambition d’ancrer l’idée que ce groupement n’est pas un “sous-groupe”, a poursuivi le ministre, expliquant qu’il s’agit bien d’un groupement à part entière fort en nombre (108 pays, avec 75% de la population du monde), environ 30% du PIB mondial et une forte diversité géographique, économique, sociologique et culturelle; avec des niveaux de développement cohérents et homogènes, où ce qui rassemble est bien plus substantiel que ce qui différencie.

Le ministre a également invité les pays à revenu intermédiaire à avoir l’ambition de recapitaliser autour de leurs atouts, et à remobiliser autour de leurs défis et surtout être, chacun dans sa région, des acteurs du développement régional, et tous ensembles, des vecteurs du développement interrégional et international.

Il a, sur un autre registre, souligné que cette réunion de haut niveau est capitale, et qu’elle doit marquer une rupture, faisant remarquer que c’est pour cela, aussi, que le Maroc a souhaité briguer la présidence du Groupe des amis des Pays à Revenu Intermédiaire afin de contribuer à donner un nouvel élan à l’action de ce groupement. À cet égard, il a exprimé la conviction que l’action des pays à revenu intermédiaire devrait cibler trois priorités fondamentales à savoir : repositionner le groupe des Pays à Revenu Intermédiaire comme une plateforme opérationnelle qui pèse dans la gouvernance économique mondiale et repositionner la coopération internationale pour le développement.

Il s’agit aussi de repositionner la coopération et le partenariat au sein même du groupe des Pays à Revenu Intermédiaire, à travers des projets structurants et novateurs dans les domaines d’intérêt commun, a-t-il soutenu, notant que c’est à ce titre que le Maroc, agissant sous la Vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, a toujours placé la coopération économique et technique avec ses partenaires, en tant que priorité fondamentale de sa politique extérieure.

M.Bourita a affirmé, dans ce sens, que le Maroc a développé, notamment avec les pays africains frères, des partenariats stratégiques, notant que ces partenariats ont été établis selon une démarche globale, intégrée et inclusive, basée sur la solidarité, le co-développement et s’inscrivant dans une logique d’intégration régionale, créatrice d’un espace favorable aux investissements et aux échanges.

Il a rappelé, dans ce cadre, des initiatives et des projets de coopération ambitieux et structurants ont vu le jour sous l’impulsion personnelle de SM le Roi, dans des secteurs stratégiques pour le développement dans les domaines de l’agriculture, la santé, l’énergie, les banques et les infrastructures de base, citant, entre autres, le projet du Gazoduc africain-atlantique Nigéria-Maroc, l’Initiative Royale pour faciliter l’accès des Etats africains du Sahel à l’océan atlantique et les projets d’envergure de production de fertilisants dans plusieurs pays africains en vue de contribuer à la sécurité alimentaire dans ce contient.




Les Léopards arboreront un brassard noir en signe de solidarité avec les victimes des violences dans l’Est du pays

C’est un geste fort que préparent les Léopards de la RDC pour leur prochain match contre les Éléphants de la Côte-d’Ivoire lors de la CAN 2023. Les joueurs, entraîneurs et membres des staffs techniques arboreront un brassard noir ce mercredi 7 février, en hommage aux populations de l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) touchées par les affrontements avec les groupes armés.

Cette décision a été prise par le comité de Normalisation de la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) dans un message empreint de compassion et de solidarité envers les victimes des violences qui sévissent dans la région.

« En guise de deuil et en mémoire de nos victimes et par un élan de solidarité nationale pour nos frères et sœurs, notre équipe nationale portera un fin brassard noir sur le bras droit », a déclaré le président du comité, Dieudonné Sambi.

Cette initiative a été officiellement communiquée aux instances continentales du football, notamment Afcon et les organisateurs de la CAN Côte-d’Ivoire 2023.

La région de Goma, particulièrement touchée par les récentes violences, semble peu à peu retrouver un semblant de calme après l’explosion d’un obus ayant blessé un père et sa fille, témoignant d’une escalade des tensions dans la région.

La demi-finale opposant les Léopards de la RDC aux Éléphants de la Côte-d’Ivoire se tiendra au stade Alassane Ouattara, à 21 heures locale de Kinshasa.




Le Maroc, un modèle d’investissement dans le capital environnemental pour ses grands acquis dans la transition énergétique (vice-SG de l’ONU)

Le Maroc est un modèle d’investissement dans le capital environnemental pour ses “grands” acquis réalisés dans le domaine de la transition énergétique, a affirmé, mardi à Rabat, la vice-secrétaire générale des Nations-Unies, Amina J. Mohammed.

S’exprimant lors d’une conférence de presse à l’issue de l’ouverture du Segment ministériel de la Conférence de Haut Niveau sur les pays à revenu intermédiaire, Mme J. Mohammed a indiqué que le Maroc a réalisé de grands acquis dans ce domaine, à travers le renforcement des investissements dans les initiatives climatiques, appelant à généraliser l’expérience marocaine sur le continent africain pour saisir les opportunités qui en découlent et relever les défis de développement.

A cet égard, la vice-secrétaire générale de l’ONU a mis en avant la flexibilité de l’économie marocaine et sa réponse aux crises économiques et géopolitiques mondiales, saluant le rôle agissant du Maroc dans les partenariats visant le développement des pays à revenu intermédiaire.

Elle a relevé, en ce sens, que la Conférence de haut niveau que le Royaume abrite offre un espace d’échange sur les plus importantes problématiques de financement qui compliquent la situation économique des pays à revenu intermédiaire, soulignant la nécessité de conjuguer les efforts de ces pays et renforcer leurs partenariats en vue de servir “les besoins énormes et pressants en matière de développement”.

Les travaux du Segment ministériel de la Conférence de Haut Niveau sur les pays à revenu intermédiaire se sont ouverts, mardi à Rabat, avec la participation de 32 pays et 23 Agences de développement des Nations Unies et autres institutions internationales et régionales.

Placée sous le thème “Solutions aux défis du développement des pays à revenu intermédiaire dans un monde en mutation”, cette Conférence ministérielle de Haut Niveau s’inscrit dans le cadre de la présidence du Royaume du Maroc du Groupe des Amis des pays à revenu intermédiaire dans le cadre des Nations Unies, qu’il assure depuis 2023, et dans la continuité de son plaidoyer en faveur des intérêts des pays en développement, sous la vision clairvoyante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en faveur d’un multilatéralisme agissant et solidaire.




Kinshasa : Gentiny Ngobila donne le go des travaux de réhabilitation de l’avenue Kasa-Vubu

Le Gouverneur manager de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a lancé, mardi 06 février 2024 dans la commune de Kinshasa, les travaux de réhabilitation de l’avenue Kasa-vubu, dans son tronçon compris entre le boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe et la place Victoire. Ces travaux qui seront exécutés par l’entreprise Aaron Sefu Sarl  dans le cadre du programme d’urgence de l’hôtel de ville de Kinshasa, concernent également la réhabilitation de l’avenue Croix rouge dans l’axe compris entre les avenues Kasaï et Kasa-vubu, dont le lancement se fera jeudi prochain.

Dans son discours, le patron de la ville de Kinshasa a souligné que la réhabilitation de l’avenue Kasa-vubu,  reliant le marché central et les autres quartiers de la ville est d’une grande importance en ce qu’elle favorise la fluidité de la circulation de plusieurs usagers à destination du marché central et de ce fait, créant un impact sur le développement économique, l’amélioration de la circulation et aussi le renforcement de la sécurité routière. À l’en croire, ces travaux consistent en la réhabilitation de la chaussée, la construction et la réparation des ouvrages d’assainissement ainsi que la signalisation horizontale et verticale. “L’entreprise Aaron Sefu a été retenue pour mener à bien ces travaux en raison de son expertise, de son professionnalisme et de son engagement pour le développement de notre ville. Et conformément aux accords qui nous lient, cette entreprise appartenant à un digne fils de la RD-Congo, rassure pour une garantie de 13 ans, à la livraison des ouvrages. Autrement dit, l’entreprise est responsable des éventuels entretiens pendant la durée de la garantie “, a-t-il expliqué.

Par ailleurs, le gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka a invité la population kinoise à soutenir et à accompagner toutes ces initiatives. Car, a-t-il renchéri, ensemble nous pouvons faire de Kinshasa une ville plus belle et plus attrayante où il fait beau vivre, chacun ayant une responsabilité sur l’amélioration de  notre environnement vital. “Maintenant que les caniveaux, les avaloires, les égouts, les collecteurs et tous les autres ouvrages de notre voirie urbaine seront en état de propreté, je vous invite à plus de civisme “, a-t-il interpellé la population kinoise. Peu avant de clore son propos,  l’autorité urbaine a rappelé sa volonté et détermination qui ont toujours caractérisé son action, dans le sens de redonner les blasons ternis depuis belle lurette de la ville de Kinshasa,  afin d’offrir à ses administrés un réseau routier assez praticable. Ce, en dépit de multiples contraintes qui ont émaillé sa mandature à l’hôtel de ville de Kinshasa. Le cas de la pandémie de Covid-19 qui, pendant deux ans, a impacté négativement tant sur la courbe des recettes de la ville que sur l’efficacité des services.

 

 




Kinshasa : Gentiny Ngobila lance les travaux de réhabilitation des avenues Kasa-Vubu et Croix Rouge

Le gouverneur de la ville de Kinshasa Gentiny Ngobila Mbaka a procédé, ce mardi 6 février, au lancement officiel des travaux de réhabilitation de l’avenue Kasa-Vubu qui relie le grand marché communément appelé “Zando” à plusieurs autres artères de la capitale.

Ces travaux qui seront exécutés dans un délai raisonnable par la société Aaron Sefu SARL, consistent en la remise à l’état des avenues Kasa-Vubu et Croix-Rouge, longtemps restées dans un état de délabrement très avancé. Grâce à ces travaux, plusieurs tronçons de la commune mère de Kinshasa feront peau neuve. Tous ces projets sont financés par les fonds propres de la ville de Kinshasa qui a toujours recouru à ses régies financière surtout à la Direction générale des recettes de Kinshasa [Dgrk].

Dans son mot, l’autorité urbaine a souligné l’importance de ces travaux qui s’inscrivent dans le souci d’offrir aux Kinois et Kinoises, des infrastructures routières praticables. Il a précisé que cette réhabilitation va  contribuer  à la fluidité de la circulation des milliers d’usagers qui empruntent quotidiennement l’avenue Kasa-Vubu à destination du grand marché et le centre ville de Kinshasa.

« En ma qualité du chef de l’exécutif provincial, je m’engage sans relâche à redorer tant soit peu le blason terni depuis belle lurette de notre ville, afin d’offrir aux Kinois et Kinoises un réseau routier assez praticable malgré les multiples contraintes qui ont émaillé notre mandature à l’Hôtel de ville de Kinshasa. La réhabilitation de cette chaussée Kasa-Vubu reliant le grand marché et les autres quartiers de la ville, est d’une grande importance en ce qu’elle favorise la fluidité de la circulation des plusieurs usagers à destination du grand marché et de ce fait, impacte sur le développement économique, l’amélioration de la circulation et aussi le renforcement de la sécurité routière. Ces travaux vont consister à la réhabilitation de la chaussée, à la construction et à la réparation des ouvrages d’assainissement ainsi qu’à la signalisation horizontale et verticale », a fait savoir Gentiny Ngobila Mbaka, qui a vanté en même temps, le professionnalisme de l’entreprise locale Aaron Sefu SARL qui s’occupera pendant 13 mois des entretiens et différentes répartitions éventuelles des routes réhabilitées selon les termes du contrat.

De son côté, le conseiller technique du gouverneur de la ville a brièvement expliqué en détail ce qui va exactement constituer ce projet qui s’étendra aussi au curage des caniveaux et collecteurs d’eaux, ainsi que l’installation des panneaux d’éclairage public sur Kasa-Vubu et Croix-Rouge.

« Ces travaux vont consister à la remise à l’état des assainissements, c’est-à-dire des ouvrages de drainage des caniveaux, collecteurs et autres et à la réhabilitation totale de la chaussée. Ces travaux une fois exécutés, vont soulager les avenues des Huileries qui supportent difficilement le flux des gens qui doivent partir du centre-ville vers les communes lointaines comme Lemba, Kimbanseke et soulagera aussi l’avenue de Libération qui prend tout le poids du mauvais État de l’avenue Kasa-Vubu. A part ces travaux, il y aura des éclairage publics sur les deux tronçons, c’est-à-dire  Kasa-Vubu et Croix-Rouge », a-t-il indiqué.

Les remerciements du bourgmestre de Kinshasa

Le bourgmestre de la commune de Kinshasa  a à son tour eu des mots justes pour remercier le premier citoyen de la ville de Kinshasa pour avoir été réceptif aux cris de détresse de ses administrés.

« En effet, depuis plusieurs mois, toutes les grandes artères de la commune de Kinshasa à savoir : Kabambare, Kasa-Vubu, Kabinda, Bokassa, Wangata, Isoke sont dans un état de délabrement très avancé que sont devenues impraticables. Les automobilistes et autres conducteurs utilisent les petites avenues dans les différents quartiers et comme nous sommes une commune marécageuse, cette situation provoque de la boue partout, rendant ainsi nos quartiers insalubres. Les fils et filles de cette commune ont lancé un cris de détresse qui heureusement est parvenu jusqu’à votre excellence. Le souhait le plus ardent des enfants de la commune de Kinshasa est de voir ces travaux se dérouler dans un délai raisonnable afin de permettre aux fils et filles de cette commune de retrouver le sourire », a-t-il dit.

Sachez que cette cérémonie qui s’est déroulée en plein air au croisement des avenues Kasavubu et Kabambare avait connue la présence des plusieurs personnalités politiques de la ville, notamment les députés provinciaux, les membres de sécurité, les cadres et responsables de l’entreprise Aaron Sefu et plusieurs habitants de cette municipalité.




30ᵉ édition de Mining Indaba 2024 : Sama Lukonde échange avec Cyril Ramaphosa avant de visiter les stands des entreprises minières évoluant en Rdc

Après sa brillante intervention à la session d’ouverture de Investing in Africa Mining Indaba 2024, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a échangé, en tête-à-tête, avec le Président Sud africain Cyril Ramaphosa qui était accompagné du Ministre sud africain des Mines.

A l’étape de visite des stands à Investing in African Mining Indaba 2024, le Chef du gouvernement congolais était  accompagné de la Ministre des Mines congolaise. Il a commencé la visite par le stand très bien  monté et présenté de la RDC avant de poursuivre avec les stands de l’ ARSP, de CMOC, de Barrick, de MES, de IOB pour terminer par les stands de la Zambie et celui de l’Afrique du Sud, pays hôte.

D’un stand à l’autre, entouré de différents chefs de corps de services et d’entreprises étatiques et privées évoluant dans le secteur minier en RDC, le Premier Ministre les a par sa présence encouragés à poursuivre leur mission qui est celle d’attirer les investisseurs sérieux dans le secteur minier congolais.

Après cette visite, le Premier Ministre a reçu, tour à tour, les représentants de la chambre des Mines de la RDC et ceux de la Gécamines.

Pour une collaboration entre la chambre des Mines et le Gouvernement

Louis Watum, représentant la Chambre des Mines de la RDC s’est exprimé en ces termes :

« Le Premier ministre a toujours une oreille attentive à l’industrie minière, dont il est lui-même issu. Et donc, nous sommes venu lui présenter des civilités mais également les félicitations, après sa brillante élection comme député national, mais également faire un tour d’horizon de problème du secteur minier, notamment du point de vue, non pas des tracasseries dans la fiscalité, la parafiscalité qui sont des sujets que nous gérons au quotidien mais, plus à un niveau de stratégie pour attirer les investissements afin que notre secteur minier puisse grandir davantage.

Nous avons discuté de comment assoir cette collaboration entre la Chambre de Mines et le gouvernement, que nous sommes  partenaires privilégiés, compte tenu de l’importance du secteur minier, que nous puissions cheminé ensemble, pour que cette industrie minière joue son plein rôle, qu’il puisse grandir à la taille, qu’il mérite et que nous puissions assoir le standard qu’il faut, le standard dans notre façon de faire les choses et nous faire respecter sur le plan international en vue de rassurer les investisseurs qui viendront chez nous, en sachant que nous sommes dans des standards alignés avec le reste du monde. Nous n’avons pas seulement que  le cuivre, le cobalt, le lithium et autres, mais nous sommes aussi dans des standards internationalement acceptés. Il nous a effectivement parlé de cette préoccupation, ainsi que la préoccupation de jouer un rôle beaucoup plus actif dans le contrôle de chaînes logistiques dans notre pays. Pour tous ces sujet nous devons nous mettre ensemble et être en  partenariat avec le gouvernement pour qu’ensemble nous regardions dans la même direction.

Nous sommes des capitaines de l’industrie. Nous avons des solutions et il est question que nous nous mettions ensemble pour pouvoir appliquer ces solutions. Il y a encore énormément à faire dans notre industrie minière. Mais nous pensons avec l’esprit de collaboration, de franche collaboration de respect mutuel, que nous pouvons accomplir beaucoup de choses, y compris en ce qui concerne toutes ces fluctuations des prix sur le marché. Nous ne pouvons plus continuer à observer et simplement subir. Non. Du point de la position préférentielle de la RDC en termes d’approvisionnement de ces marchés en minerais critiques et autres, nous avons un mot à dire. Nous avons mieux structurer notre façon de faire pour venir en ordre bien rangé pour le faire ».

Le DG de la Gecamines reçu par Sama Lukonde

Reçu par le Premier Ministre, le Directeur Général de la Gecamines, conduisant la délégation de cette entreprise, a déclaré ce qui suit :

« Nous sommes passés voir le Premier ministre, étant donné que nous nous sommes retrouvés dans le cadre de la conférence minière. C’était une occasion pour nous de lui faire part de la situation de la Gecamines actuellement. La Gécamines a toujours eu des partenaires étrangers. Ce n’est pas la première fois que la Gécamines va travailler avec les partenaires étrangers. Nous avons des partenaires et continuons à recevoir des partenariats. Nous travaillons en interne pour relancer la Gécamines suivant la mission qui nous a été confiée par le Chef de l’État. ». A précisé le Directeur Général de la Gecamines à la presse au sortir de l’audience avec le Premier Ministre.

Jmnk

 




Plus de malentendu à la RVA: Le journal officiel publie l’ordonnance nommant le nouveau comité

Contestée par quelques ONG et les partisans de l’ancien comité, l’ordonnance présidentielle nommant les nouveaux animateurs à la Régie des Voies Aériennes a été finalement publiée au journal officiel.

Le nouveau comité de la RVA est composé du DG Léonard Ngoma Mbaki et du DGA Louis-Blaise Londole, Triphon Kin-Kiey Mulumba ayant été reconduit à la tête du conseil d’administration de cet établissement.

Le 30 janvier, alors que l’ONG PMVS contestait la légalité de cette ordonnance, le chef du département Gestion commerciale de la RVA expliquait sur les ondes d’une radio de la place, qu’il n’y avait aucune irrégularité dans cette ordonnance contresignée par le VPM Peter Kazadi qui jouait l’intérim du Premier ministre.

Derick Katola




L’Afrique du Sud était et restera un acteur marginal dans la question du Sahara marocain (M. Bourita)

L’Afrique du Sud était et restera un acteur marginal dans la question du Sahara marocain, a affirmé mardi à Rabat le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

“L’Afrique du Sud était et restera un acteur marginal dans la question du Sahara marocain et une voix dissonante, sans aucune influence, ni poids, dans ce dossier”, a dit M. Bourita en réponse à une question sur la visite la semaine dernière en Afrique du Sud de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura. Lors d’un point de presse à l’issue des travaux du Segment ministériel de la Conférence de haut niveau sur les pays à revenu intermédiaire, le ministre a souligné que la dynamique actuelle que connait ce dossier est marquée par le nombre grandissant des retraits de la reconnaissance de l’entité fantoche ainsi que par la reconnaissance croissante de la marocanité du Sahara et le soutien à l’initiative d’autonomie par des puissances crédibles à l’échelle internationale.

Le Maroc, a-t-il insisté, s’appuie sur trois éléments non négociables dans le traitement de ce dossier : l’identification des parties concernées par le différend régional autour du Sahara marocain, la consécration des tables-rondes comme cadre unique du processus onusien, et la confirmation de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume comme seule et unique solution au conflit artificiel.

“Ces trois éléments constituent le déterminant fondamental de l’action du Maroc et de son interaction avec les parties internationales et l’Envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies. Lorsqu’ils sont transgressés, le Maroc prend les mesures appropriées”, a-t-il noté, soulignant que le Royaume traite avec les envoyés onusiens conformément aux principes de transparence, de concertation et de coordination pour la réussite de ce processus.

L’Afrique du Sud, qui a adopté une position négative sur la question du Sahara depuis vingt ans, n’a ni l’aptitude ni la capacité d’influencer le cours de ce dossier, a affirmé le ministre, soulignant que cela a été prouvé par son incapacité à influencer les décisions dans son environnement géographique, puisque 27 pays ont retiré depuis lors leur reconnaissance de l’entité fantomatique, dont la moitié sont des membres de la SADC et le tiers d’entre eux ont ouvert des consulats à Dakhla et à Laâyoune.

“Bien que l’Afrique du Sud ait été, à trois reprises, membre du Conseil de sécurité depuis sa reconnaissance de l’entité fantoche, elle n’a pu empêcher l’adoption d’aucune des résolutions du Conseil de sécurité, lesquelles soutiennent toutes l’initiative d’autonomie, identifient les parties au conflit et consacrent le processus des tables-rondes”, a-t-il fait observer. M. Bourita a, à cet égard, rappelé l’élection du Maroc à la présidence du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies pour l’année 2024 avec une grande majorité des voix.

Au niveau de l’Union africaine, le ministre a noté que l’Afrique du Sud a tenté d’entraver le retour du Maroc au sein de l’organisation panafricaine ainsi que son accès au Conseil de paix et de sécurité, mais le Royaume demeure fortement présent depuis six ans.