Agression de la RDC par le Rwanda: “Faux, Kinshasa n’a entamé aucune négociation avec Kigali”, précise la porte-parole du Chef de l’État

La porte-parole du Président de la République a levé le voile alors que des informations faisant état du début des négociations entre Kinshasa et Kigali pour une résolution de la crise sécuritaire dans l’Est, circulent sur les réseaux sociaux.

C’est sur son compte X (twitter) que Tina Salama a balayé d’un revers de la main les contrevérités sur des prétendues négociations avec le Rwanda.

“Aucune négociation secrète avec Kigali n’est en cours. La position du Président de la République a toujours été claire à ce sujet.
Attention à la manipulation et désinformation!” a martelé la porte-parole du Président de la République

Faudra-t-il le rappeler que le chef de l’État Congolais Félix Tshisekedi reste campé sur sa position, celle de ne pas négocier avec les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda. Position qu’il avait d’ailleurs réitéré lors du dernier échange de vœux avec le corps diplomatique accrédité en RDC.

Derick Katola




Assemblée nationale : L’ambassadeur égyptien en Rdc fait ses adieux à Christophe Mboso

Le président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, a ouvert ses portes à une délégation égyptienne conduite M. Mahmoud Hamoy, diplomate égyptien en République démocratique du Congo arrivé fin mandat, qui était accompagné de  M.Ahmed Walid Gemaei, conseiller d’ambassade de la République Arabe d’Égypte.

Il était question, pour le premier diplomate, de faire ses adieux au speaker de la Chambre basse du Parlement congolais.

Au sortir de cette entrevue, il s’est exprimé en ces termes : ” Je suis venu remercier Monsieur le Président de l’Assemblée nationale pour l’accueil. J’ai fait ici deux ans et demi et depuis que je suis là, il n’a cessé de soutenir toutes les demandes du peuple égyptien qui vit ici . Il a toujours eu une oreille attentive. Entre la RD Congo et l’Égypte, nous sommes des frères depuis longtemps,  à l’époque des patriarches Emery Lumumba, Mobutu Sese Seko. Et à ce jour, avec Son Excellence Félix- Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la République.

Quand le président égyptien parle de lui, il dit toujours mon frère et non mon ami , ne dit pas non plus mon homologue, mais dit toujours mon mon frère. C’est comme ça que nous travaillons avec le Congo, et le président égyptien a toujours dit : toutes les demandes de la RD Congo sont des ordres.  Nous sommes donc venus pour remercier l’honorable président du bureau provisoire pour ce qu’il a fait pour moi , pendant mon mandat de deux ans et demi. Je ne me suis jamais senti que je suis dans un pays étranger; je me sens toujours parmi mes frères”.

De son côté, le président Mboso a déclaré ce qui sui : “Monsieur l’ambassadeur a tout dit. L’Égypte et la République démocratique du Congo sont deux pays frères, depuis 1960, à ce jour. Je peux rappeler, pour le prouver que l’Égypte est Un pays frère. Comme pays frère, l’Égypte nous a accompagnés dans l’organisation des élections de 2023. Des avions, des pilotes égyptiens et d’autres matériels venant d’Égypte ont été fournis à la République démocratique du Congo.

Donc, nous sommes un pays frère pour l’Egypte. L’ambassadeur Mahmoud termine son mandat, il est venu et on a travaillé ensemble..Nous sommes en contact avec la communauté égyptienne. Il est venu nous dire merci et nous le lui disons également, au nom du peuple congolais, pour tout ce que l’Égypte fait, au nom de notre président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui entretient une diplomatie agissante entre la République démocratique du Congo et l’Égypte. Nous lui disons grand merci et nous allons continuer à travailler avec votre successeur. Il est chez lui, au Congo, et le peuple congolais l’accueillera toujours comme un frère qui se trouve parmi ses frères”.

Faisant un clin d’œil à la CAN, le président Christophe Christophe Mboso N’kodia Pwanga a dit: “demain, les Léopards vont jouer, vous avez suivi que l’Égypte, en tant pays frère, nous soutient. Et nous prions le Seigneur Tout Puissant, nos ancêtres pour que les Léopards gagnent. Et nous sommes convaincus que les Léopards gagneront.

Avant de recevoir la délégation égyptienne, l’honorable Christophe Mboso N’kodia Pwanga, s’est, une fois de plus, rendu compte de l’évolution des travaux dans les  26 commissions mises en place pour l’examen  des dossiers des députés nationaux en vue de la validation de leurs pouvoirs. Il ressort de  cet examen des dossiers de candidats que certains éléments mineurs manquent aux dossiers de quelques élus.

Aussi Christophe Mboso N’kodia, a-t-il instruit qu’on ne bloque aucun dossier. Il est donc question de demander aux députés de compléter les éléments manquants aux dossiers.

Jmnk

 




Pour lutter contre l’insécurité dans l’Est, le Conseil Supérieur de la Défense, préconise : La peine capitale contre les traîtres

Lors d’une réunion à Kinshasa ce lundi 05 février 2024, le Conseil Supérieur de la Défense de la République Démocratique du Congo (RDC) présidée  par le chef de l’État, Félix Antoine  Tshisekedi Tshilombo, et qui a rassemblé les membres du gouvernement,  un appel pressant a été émis en faveur de la levée du moratoire sur la peine capitale, spécifiquement pour les affaires de trahison au sein des Forces de Défense et de Sécurité. Cela après que la peine de mort ait été suspendue depuis 2003.

Le moratoire ou suspension temporaire  de l’application  de la peine de mort, avait été adopté en 2003 par souci du caractère sacré de la vie. Ainsi, depuis 2003, la peine de mort n’a plus été appliquée en RDC bien que  les tribunaux congolais continuent toujours à prononcer la condamnation à mort. De ce fait, actuellement la peine capitale est automatiquement commuée en peine de prison à vie.

Il est donc à noter que la RDC est abolitionniste de facto, ce qui signifie qu’elle n’a pas officiellement aboli la peine de mort, mais qu’elle ne l’applique plus en pratique. La dernière exécution a eu lieu en 2003, et depuis lors, aucune autre n’a été réalisée.

Donc, bien que la peine de mort soit toujours inscrite dans la législation congolaise, elle n’est plus appliquée en pratique, et la tendance est vers l’abolition complète.

Les motivations d’un moratoire

En abolissant explicitement la peine de mort, la RDC s’est pliée à certaines exigences morales et des contraintes de droit de l’Homme. Certaines personnes estiment que la peine de mort viole les droits les plus fondamentaux de l’être humain  à savoir: le droit à la vie et le droit de ne pas être soumis à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. La Constitution congolaise en vigueur sacralise ce droit dans son article 16 ainsi que dans l’article 61 qui prohibe toute dérogation à ce droit, même en cas d’état de siège ou d’urgence. Malgré ces articles et un moratoire de fait que connaît la République démocratique du Congo (RDC) depuis 2003, la peine de mort est toujours présente dans la législation nationale. Entre 2016 et 2018, au moins 155 personnes ont été condamnées à cette peine, amenant à plus de 500 le nombre de condamnés à mort. Elles sont principalement prononcées pour association de malfaiteurs, meurtre ou assassinat, vol à main armée ou encore participation à un mouvement insurrectionnel.

Pour les autorités congolaises, le maintien de cette peine se justifie jusqu’à présent par le très haut niveau d’insécurité dans l’est du pays. En effet, les divers massacres que d’aucuns qualifient de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, y sont fréquents. C’est à ce titre, et à des supposées fins dissuasives, que les tribunaux militaires condamnent à mort, entre autres, les membres des milices.

Il sied néanmoins de considérer le fait que le droit international n’est pas favorable à la peine de mort, quelles que soient les circonstances. Le Statut de Rome de la Cour pénale internationale de 1998, que la RDC a ratifié, prévoit, dans son article 77, la servitude pénale de trente ans au plus ou à perpétuité pour les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide.

L’abolition de la peine de mort est donc en progression constante depuis de nombreuses années, si bien qu’à ce jour une très grande majorité de pays ont aboli la peine capitale en droit (114 pays) ou en pratique (34), ce qui représente les trois quarts des pays dans le monde. Avec 22 Etats ayant aboli la peine de mort, l’Afrique connaît une évolution sans précédent depuis 2009 et se présente comme le prochain continent abolitionniste. En outre, 90 % des 29 membres africains de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et 83 % des Etats africains membres du Commonwealth sont en situation de moratoire ou sont abolitionnistes. En Afrique centrale, 7 Etats sont abolitionnistes, 5 en moratoire de fait (dont la RDC) et 1 seul reste toujours rétentionniste. Une minorité de pays africains, principalement en Afrique de l’Est, maintiennent encore la peine capitale et l’appliquent.

Willy Makumi Motosia




En prévision de la 19è édition de son championnat par équipe : L’EUJUKIN-Centre communique aux présidents des ASJ les conditions de participation

En prévision de la 19è édition de son championnat par équipe prévue du 20 février au 09 mars 2024 dans un lieu qui reste à déterminer, l’Entente Urbaine de Judo de Kinshasa Centre ‘’EUJUKIN-Centre’’ en sigle, a communiqué aux présidents des Associations sportives de Judo de son ressort les conditions de participation que voici :

-Droit de participation 75 $

-Avoir souscrit le PV de l’AGO (Assemblée tardive pénalité 20 $)

-Avoir une Licence en cours de validité (5 $)

-Avoir souscrit au contrôle médical (CNMS) 10$/Athlète

-Avoir souscrit à la police d’assurance : 2000 FC/athlète + 3000 FC bordereau

-Avoir une fiche d’identification individuelle de chaque athlète : 2.000 FC + 2 photos passeports.

Correspondance signée en date du 23 janvier 2024 par M. Mbumba Joël et DY Makomba, respectivement président a.i et secrétaire exécutif de l’EUJUKIN-Centre.

Antoine Bolia

 




EPFKIN : Clôture ce mardi 6 février de la 10è journée

Poursuite et clôture ce mardi 6 février de la 10è journée du championnat de l’Entente Provinciale de Football de Kinshasa ‘’EPFKIN’’. Suite au décès d’un joueur du SFC Limete, les rencontres programmées se sont déroulées sur une note triste. L’EPFKIN a demandé à tous ses officiels de faire observer une minute de silence avant chaque rencontre dans les trois sites : stade Tata Raphaël, terrain de l’Unikin et terrain Kurara Mpova.

Suite du championnat ce Mardi 06 Février 2024

Stade Tata Raphaël

RC Impact vs Pharmagros : 1-1

Ujana vs St Etienne : 1-3

PJSK vs OCD : 2-1

Normands vs TP Les Anges : 1-0

Terrain Unikin

ICK vs Robi : 2-1

Céleste vs OC Les Elites : 1-3

CS Les AS vs Kratos : 0-0

Terrain Kurara

Ndanu City vs Mweka : 1-2

Don Bosco vs TP Les Croyants : 2-4.

Ci-dessous rappel de tous les résultats enregistrés Lundi 5 février 2024.

Stade Tata Raphaël

Kito vs Liwanda : 1-1

Fonak vs St Christian : 1-1

Jupiter vs Ajax : 2-1

Mbudi vs RC Matete : 0-0

Terrain Unikin

AJ Vainqueurs vs Kayolo : 1-0

Lumière vs Forum : 2-1

Bol’s vs Standard : 1-2

SFC Limete vs RC Bumbu : 1-2

Terrain Kurara

Monzo vs Aigle Royal : 1-1

Antoine Bolia




OCC : Le duo Etienne Tshimanga et Christelle Muabilu offre un immeuble aux agents de Maluku pour le cinquantenaire de l’Office

Qui l’aurait cru ! Le duo Etienne Tshimanga Mutombo – Christelle Muabilu vient de doter l’agence de Maluku d’un bâtiment ultra-moderne. Depuis l’acquisition de ce terrain le 10 avril 2004, Il a fallu pratiquement  attendre 20 ans pour que ce rêve qui était presque devenu une utopie, se réalise.

L’avènement de la nouvelle équipe dirigeante de l’OCC a tout basculé.  Quatre mois seulement après la prise de leurs fonctions, c’est-à-dire le 19 décembre 2022, la Direction générale par le biais de son Directeur Général, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo lançait les travaux de construction de cet immeuble.  Les agents et cadres de l’Office Congolais de Contrôle étaient très sceptiques sur la concrétisation de ce projet. Mais, c’était sans  connaître la perspicacité de la  Direction Générale.

En une année et quelques mois, la Direction générale vient de sortir de terre un immeuble moderne sur fonds propres. Vingt ans après, l’Agence de Maluku vient de déchirer le contrat de location qui la liait à la SIFORCO depuis 1984, date de création de ce poste spécialisé dans le contrôle du bois, devenu aujourd’hui une agence.

Son inauguration le 1er Février 2024  a coïncidé avec le Cinquantième anniversaire de la création de l’Office Congolais de Contrôle, le 1er février 1974. Pour le Dr Etienne Tshimanga, le caractère solennel  de cet événement a une double signification. Il s’agit de l’inauguration du bâtiment Administratif de l’Agence de Maluku et du lancement des festivités commémorant le cinquantenaire de l’Office Congolais de contrôle, qui cette année sera sous la thématique centrale : « 50 ans d’évaluation de la conformité au service de la nation ».

Pour le Dr Etienne Tshisekedi, cinquante (50) ans, c’est l’âge de la maturité et du bilan. Il est temps de s’arrêter et de se  poser quelques questions telles que comment nous fonctionnons, d’où venons-nous, que pense le citoyen lambda de l’OCC et quels sont les enjeux, les défis et les perspectives.

Profitant de l’occasion, le Directeur Général a annoncé plusieurs manifestations qui se tiendront durant cette année du cinquantenaire. Il s’agit notamment de la publication du premier Manuel des Procédures de l’Office Congolais, de l’exposition publique et installation des mini laboratoires à la place des évolués qui interviendra le 1er mars 2024, etc.

La cérémonie s’est terminée par la coupure du ruban et un cocktail a été servi aux invités et aux agents.




RDC : les élus de Ensemble pour la République de Moïse Katumbi vont siéger

Tous les élus du Parti politique de Moise Katumbi Ensemble pour la République vont siéger à l’Assemblée nationale. C’est ce qui ressort de la rencontre de concertation qui s’est clôturée ce mardi 06 février à Lubumbashi.

Le Parti Ensemble pour la République ne fera pas la politique de la chaise vide. C’est l’option levée par les participants de ces assises qui ont débuté lundi dernier.

Les élus ont été exhortés à s’opposer au changement de la Constitution sous toutes ses formes dans cette législature.

Cette rencontre de deux jours des travaux visaient à évaluer la participation ou pas des élus de Ensemble aux dernières élections aux institutions du pays.

 

Jean -Luc Lukanda




Félix Tshisekedi préside le Conseil supérieur de la Défense

Ce lundi, le Président Félix Tshisekedi, Commandant suprême des Forces armées de la RDC (FARDC) et de la Police nationale, a réuni le Conseil supérieur de la défense. « Un tour d’horizon a eu lieu sur des questions spécifiques militaires et opérationnelles au Nord-Kivu », a déclaré Jean-Pierre Bemba, vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale et porte-parole de circonstance.

Selon M. Bemba, « le Conseil supérieur de la défense lance un message à toute la population que tout est mis en œuvre pour que la ville de Goma ne tombe pas ». « L’armée met également tout en œuvre pour récupérer toutes les localités occupées par les Forces rwandaises », a-t-il rajouté.

Le vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale demande à population de « faire attention aux réseaux sociaux qui alimentent pour créer une certaine peur, une fragilité dans les esprits ». « Attention, ce n’est pas la réalité. L’ennemi y est pour quelque chose », a-t-il prévenu. «L’armée congolaise fait un travail extraordinaire », a-t-il rassuré.

Enfin, il a indiqué que le Conseil supérieur de la défense a demandé au Chef de l’État de pouvoir lever le moratoire sur la peine capitale, en ce qui concerne les questions de traîtrise au sein des Forces de défense et de sécurité.




Union Africaine : un tournant dans la restauration de la paix en Libye, selon Denis Sassou N’Guesso

L’engagement inébranlable et les efforts dévoués de Denis Sassou N’Guesso en faveur de la paix en Libye ont été salués par le comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye. La 9ème réunion de ce comité s’est tenue le 05 février 2024 à Kintélé.

Au terme des travaux, le Comité a salué le leadership du président Denis Sassou N’Guesso, Président de la République du Congo, en sa qualité de président du Comité de haut niveau de l’UA pour la Libye. Le Comité a réaffirmé sa détermination à renforcer son soutien à l’organisation de la Conférence de réconciliation inter-libyenne et à la tenue des élections crédibles et transparentes, afin de consolider la paix, la sécurité et la stabilité en Libye.

Le besoin de convergence et de complémentarité des actions de l’Union Africaine, des Nations Unies, de la Ligue des États Arabes, de l’Union Européenne et des autres acteurs de la Communauté Internationale en faveur de la Libye a été jugé urgent et nécessaire par le comité dans le but d’éviter la dispersion des efforts. Tenant compte des effets néfastes des ingérences extérieures sur les intérêts fondamentaux du peuple libyen, à ses aspirations légitimes, à la stabilité, à la paix, à la prospérité et au développement du pays, la réunion du comité a réitéré son appel à tous les acteurs extérieurs pour qu’ils cessent de s’ingérer dans les affaires intérieures de la Libye.

Dans le même élan, le comité de haut niveau de l’UA sur la Libye a souligné la nécessité pour tous les combattants étrangers, les forces étrangères et les mercenaires de se retirer de la Libye, conformément aux résolutions de l’UA et des Nations Unies, selon le communiqué final des travaux qui apprend que la Conférence de réconciliation nationale est convoquée pour le 28 avril 2024 dans la ville de Syrte.

A l’ouverture de ces travaux, le président congolais, président du comité de haut niveau de l’UA sur la Libye, Denis Sassou N’Guesso a relevé que le sommet de Brazzaville est un tournant majeur dans la restauration de la paix en Libye. Une Libye « gravement morcelée, en quête de réconciliation avec elle-même ». Pour le chef de l’Etat congolais, « l’Afrique amputée de la Libye ne peut assurer longtemps cette infirmité ».

Le président du comité de haut niveau de l’UA sur la Libye a appelé à la prudence des acteurs, en dépit des efforts réalisés dans le processus de réconciliation de toutes les parties impliquées dans la crise. Pour lui, « les avancées déjà réalisées n’autorisent guère tout élan d’autosatisfaction ». Denis Sassou N’Guesso a salué, à grands-traits, le travail abattu par la grande commission préparatoire du forum de réconciliation, mise en place à Brazzaville et qui travaille sans relâche pour l’aboutissement heureux du processus de paix. Un processus en cours et pour lequel il a émis le vœu de le voir se consolider. « Le temps de la guerre est inexorablement révolu, nous allons vers le dénouement de cette tragédie. Dès lors, le retour de la paix ne peut se satisfaire des sourires de façade… », a déclaré Denis Sassou N’Guesso. Il a appelé les acteurs libyens à faire preuve de responsabilité, le 28 avril 2024, lors du forum de réconciliation, afin de poser les bases de sortie de crise.

Mais la clé du succès du processus est aussi les moyens financiers. C’est pourquoi, Denis Sassou N’Guesso a appelé à la mobilisation des moyens pour poursuivre la mission confiée à l’UA, pour l’organisation de la conférence de réconciliation. « Je lance un appel aux partenaires de développement, en l’occurrence les Nations Unies, de mobiliser les fonds nécessaires pour la mise en œuvre de la feuille de route dédiée à cette conférence », a déclaré le président du comité de haut niveau de l’UA sur la Libye. Pour lui, « la légitimité des urnes vaut mieux que la spirale destructrice des armes ».

Réaffirmant la détermination de son pays à soutenir le peuple libyen dans sa quête de paix et de sécurité, Denis Sassou N’Guesso a rassuré les participants au sommet de Kintélé que « la conférence inter-libyenne est un évènement jamais organisée en Libye depuis la grave crise survenue au pays en 2011. »

Outre Denis Sassou N’Guesso, la réunion du comité de haut niveau de l’UA sur la Libye a été rehaussée de la présence du président en exercice de l’Union Africaine, le comorien Azali Assoumani du président de la Commission de l’Union africaine, du représentant spécial du secrétaire général des nations Unies en Libye, de la ligue des états arabes, ainsi que du président du conseil présidentiel libyen. L’Algérie était représentée par son premier ministre, Nadir Larbaoui.

Par Roch BOUKA/correspondant de la RTGA World au Congo.




Bemba sur l’escalade de la violence dans l’Est: “L’armée congolaise fait un travail extraordinaire”

Jean-Pierre Bemba Gombo, Ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, a assuré, lundi 06 février 2024, que les Forces armées de la République démocratique du Congo abattent un travail de qualité pour limiter l’escalade de la violence dans l’Est du territoire national, précisément à Goma et ses environs.

Il l’a dit au terme de la réunion du Conseil supérieur de la Défense, présidée par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, à la Cité de l’Union africaine.

D’après lui, “tout est mis en œuvre pour que Goma ne tombe pas”. Il a, en outre, affirmé, à l’issue de la rencontre avec le Commandant suprême, que l’armée, au front, ne ménage aucun effort pour récupérer toutes les localités occupées par l’ennemi en vue d’y imposer totalement la paix.
Jean-Pierre Bemba a, cependant, appelé à se méfier de certaines informations qui circulent sur les réseaux qui peuvent prêter à confusion et alimenter la panique dans le chef de la population.
Étoile M