Est de la Rdc : Jean-Pierre Lacroix appelle le M23 à une cessation immédiate des hostilités

Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, a appelé le M23 à cesser immédiatement son offensive dans l’Est de la RDC et à respecter la Feuille de route de Luanda. Il a exprimé sa solidarité aux populations affectées et réitéré l’engagement de la MONUSCO à mettre en œuvre son mandat de protection des civils.

M.Lacroix s’est rendu dans la partie est du pays, notamment à Goma, Beni et Bukavu, du 2 au 5 février. Au cours de sa visite de terrain, il a rencontré les autorités provinciales, des représentants de la société civile, le personnel civil et en uniforme de la MONUSCO et l’état-major de la Force de la SADC en RDC (SAMIDRC). Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix a longuement discuté avec ses interlocuteurs des défis sécuritaires, du désengagement progressif et responsable de la MONUSCO et de la prévention de l’exploitation et des abus sexuels. Au cours de sa rencontre avec le commandant de la force de la SAMIDRC, le Général Dyakopu Monwabisi, M. Lacroix a souligné l’importance d’une coordination conjointe pour soutenir les FARDC dans leur lutte contre les groupes armés dans l’Est de la RDC.

« Dans sa résolution 2717, le Conseil de sécurité a mandaté la MONUSCO d’examiner les moyens par lesquels elle pourrait fournir un soutien logistique et opérationnel limité à la force de la SADC (SAMIDRC). La Mission est en train d’explorer les options pour la matérialisation de ce soutien. Des propositions seront faites au Conseil de sécurité qui décidera de la nature et des modalités de cet appui », a déclaré M. Lacroix.

A Kinshasa, le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix a eu une audience avec le Chef de l’Etat congolais, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le 6 février. A cette occasion, il a appelé à un renforcement de la présence et de la capacité des forces de défense et de sécurité congolaises en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, les trois provinces que la MONUSCO doit quitter dans le cadre de son désengagement du pays.

« Il est essentiel et souhaitable que le transfert des responsabilités en matière de sécurité et de protection des civils soit effectif parallèlement au retrait de la MONUSCO de certaines zones sensibles où les casques bleus assurent la sécurité physique de plusieurs centaines de milliers de civils », a indiqué M. Lacroix.

Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, était accompagné de Mme Catherine Pollard, Secrétaire générale adjointe chargée de la stratégie de gestion, de la politique et de la conformité, et de M. Christian Saunders, Coordinateur spécial pour l’amélioration de la réponse des Nations Unies à l’exploitation et aux abus sexuels.

 




Crise Libyenne : L’UA appelle à la fin des ingérences extérieures sur la Libye

Réuni à Kintélé, le 5 février dernier, le comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye a appelé les acteurs extérieurs à cesser leurs ingérences en Libye, afin de permettre à ce pays de recouvrer sa souveraineté.

Selon le communiqué final des travaux, rendu public par le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean Claude Gakosso, « le comité a renouvelé son appel à tous les acteurs extérieurs pour qu’ils cessent leurs ingérences dans les affaires internes de la Libye ». Le comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye estime que « ces ingérences sont susceptibles de maintenir le statu quo qui prévaut et qui porte préjudice aux intérêts fondamentaux du peuple libyens, à ses aspirations légitimes, à la stabilité, à la paix, à la prospérité et au développement ».

A l’ouverture de la réunion du comité de l’UA, plusieurs orateurs ont exprimé, à tour de rôle leurs préoccupations sur le rôle négatif de ces ingérences extérieures dans la recherche de la paix et la stabilité de la Libye. Le premier ministre algérien, Nadir Larbaoui, par exemple, a soutenu que la solution à la crise libyenne ne peut parvenir que sur la base d’une observation de la souveraineté libyenne. Il est temps de mettre un terme à la présence étrangère en Libye ». Nadi Lardaoui a souhaité « le retrait de tous les mercenaires de toutes les factions confondues, car la stabilité de la Libye en dépend ». « La solidarité nationale observée lors des catastrophes naturelles à l’est, est en soi le témoignage que les Libyens peuvent dépasser leurs différends », a-t-il conclu, après avoir salué les talents des intervenants pour mettre un terme à la crise libyenne.

Initiée par le président Denis Sassou-N’Guesso en sa qualité de président du comité de haut niveau de l’UA sur la crise Libyenne, cette réunion s’est achevée sur une série de décisions, parmi lesquelles l’organisation, le 28 avril prochain à Syrte, de la conférence sur la réconciliation nationale dans ce pays en proie à une déstabilisation depuis la mort de Kadhafi en 2011.

Par Roch Bouka/Correspondant de la RTGA World au Congo.




Nos amis de cinq pays adressent leurs meilleurs vœux à l’occasion de l’année du Dragon

La Chine est sur le point d’accueillir l’année du Dragon. Nos amis respectivement originaires de France, de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, d’Afrique du sud et de Chine vous adressent leurs meilleurs vœux à l’occasion de la Fête du Printemps.

« Je vous souhaite une année du Dragon prospère, pleine de bonheur en famille ! »

« Que cette année du Dragon soit remplie de vitalité et de chance, de bonheur et prospérité pour tous ! »

« En Chine, les dragons sont depuis longtemps associés aux rivières du pays, qui apportent à la terre nourriture et vitalité. À l’approche de l’année du Dragon, je vous souhaite croissance et prospérité. Xin Nian Kuai Le ! (Bonne année) »

« Bonne chance pour l’année du Dragon ! »

 

 

 




Kinshasa : le vol des perruques sur les principales artères expose la vie des jeunes filles kinoises

Retrouvée au sol, alors qu’elle roulait sur une moto à quelques encablures de la maison communale de Masina, dans le district de la Tshangu, à la partie Est de la ville province de Kinshasa, mademoiselle Blondelle Langi, gémissante et tête découverte, de se faire piquer son chapeau perruque par un petit bandit, voleur de grand chemin qui s’est vite éclipsé dans la foule.

Sauvée de justesse de cet incident mortel, la victime n’a pas de mots pour peindre ce mélange d’amertume en dépit de ses larmes qui coulent tel dans une série de Novelas, prête à couper le souffle.

” J’étais sur une moto qui se dirigeait vers le marché central. Arrivée à la hauteur de Pascal, j’ai remarqué un faux mouvement, pendant que nous roulions à vive allure. Soudain, je me suis retrouvée par terre, le moto cycliste n’était plus visible et je me suis mise à m’interroger sur ce qui venait de se passer. Ma tête était dénudée et ma perruque était déjà volée”, s’est indignée Blondelle Langi, victime d’un vol sur le boulevard Lumumba.

Les habitants de ce quartier et les passagers qui fréquentent ce tronçon qui mène vers l’aéroport de Ndjili ne vivent qu’avec la peur au ventre suite à ces inciviques qui opèrent même la journée, au vu et au su de tout le monde.

” Lorsqu’on se retrouve à Pascal, il est toujours conseillé de rester prudent et concentré car à tout moment, ces petits voleurs peuvent surgir de partout pour causer la désolation. Chaque jour qui passe, à ce même endroit, il y a toujours quelqu’un qui se plaint du comportement de ces malfrats. Et il nous arrive parfois de nous poser des questions sur le rôle que joue la police de proximité qui est au courant de tout ce se passe en ce lieu. Certaines personnes affirment, sans ambages, qu’elle est complice par le fait qu’elle garde silence et ne fait rien face à cette situation qui devient de plus en plus pire”, a affirmé monsieur Bilo, un habitant de la commune de Masina rencontré à Pascal.

Plusieurs personnes ont déjà perdu leurs vies suite à ces types de vols sur des motos. Le dernier cas en date, explique un passager, c’est celui d’une dame qui a rendu l’âme après que des voleurs de ces perruques, communément appelées Kabelo, l’aient tiré de dessus une moto et qu’un taxi bus l’ait achevé vers le saut de mouton à l’entrée de la route Mokali à Pascal du côté de la commune de Kimbanseke.

Certaines jeunes filles averties préfèrent carrément enlever leurs perruques dès qu’elles arrivent à la hauteur des endroits les plus chauds réputés en vol de kabelo tels que le marché de Pascal, le marché de la Liberté, le Rond-point Victoire, l’arrêt Baramoto, le pont Matete, le rond-point Ngaba, le grand marché de Kinshasa appelé Zando et cette liste n’est pas exhaustive.

Dans plusieurs coins de ville province de Kinshasa, en République démocratique du Congo, la population reste encore exposée au danger suite au comportement de ces voleurs qui opèrent en toute liberté et semblent n’avoir pas encore dit leur dernier mot.

Serge Musene




Nord-Kivu: Panique d’une bombe larguée à Goma, l’armée congolaise appelle la population au calme

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo appellent la population au calme face à la situation sécuritaire préoccupante à l’Est de la RDC.

Dans un communiqué publié ce mercredi 7 février 2024, les services de communication et d’information de l’Etat major des forces terrestres du trantième région militaire rassurent la population de leur farouche détermination à défendre et sauvegarder l’intégrité territoriale de de la RDC.

”Les Forces Armées de la République Démocratique du
Congo appellent la population au calme et la rassurent de leur farouche détermination de la défendre et sauvegarder l’intégrité territoriale de
notre pays” précise le communiqué des FARDC.

À en croire ce communiqué, les forces de l’armée nationale s’activent quotidiennement pour s’opposer aux différentes attaques de l’ennemi appuyé par le Rwanda.

Par la même occasion, le Commandant de la 34ème Région militaire et commandant des opérations au Nord-Kivu, informe la population de sa juridiction que les forces loyalistes s’activent en ce moment, à déjouer les attaques simultanées lancées ce même jour par les terroristes de l’armée Rwandaise sur les positions des FARDC se trouvant en profondeur de la cité de SAKE”, poursuit le communiqué.

Rappelons que l’armée Rwandaise et ses supplétifs du M23 ont largué dans la nuit
du 06 au 07 Février 2024 deux bombes respectivement sur Nzulo et le marché du quartier Mugunga à Goma. Ces bombes qui ont ciblé des populations civiles n’ont pas causé des pertes en
vies humaines selon les sources des FARDC.

 

Jean -Luc Lukanda




Gérard Mulumba inspecte les travaux de réhabilitation du Rond-point Gambela

Le Vice Gouverneur Gérard Mulumba Kongolo wa Kongolo a inspecté ce mardi 6 février les travaux de réhabilitation du Rond-point Gambela dans la commune de kasavubu.
Ces travaux qui ont été lancé pendant sa période d’intérim à la tête de la ville de Kinshasa connaissent une vitesse de croisière.
Après avoir enlevé les tas d’immondices abandonnées plusieurs années à cet endroit, causant ainsi des odeurs nauséabondes, le bourgmestre de la commune de kasavubu a donné le go pour les travaux d’aménagement et d’embellissement sur instruction du Vice-Gouverneur Gérard Mulumba.
A ce 4e jour du début des travaux, les équipes commises à la tâche s’attelent à planter de la verdure ( pelouse et fleurs ) ainsi que des allés piétons en béton armé. Il sera également placé des bancs publics pour des moments de détente des populations environnantes.
A la vue du changement spectaculaire de ce lieu mythique de la commune de kasavubu, se trouvant au croisement des avenues Gambela et victoire, les habitants des quartiers aux alentours ainsi que autre passant n’ont pas tarie d’éloges en l’endroit de celui qu’on appelle affectueusement ” soso ya Mboka”.
A l’instar du Rond-point des Huileries ainsi que de l’avenue Nguma, le Rond-point Gambela donnent ainsi une nouvelle touche de la ville de Kinshasa grâce à la volonté manifeste de Gérard Mulumba.
Comme qui dirait quand on veut, on peut.




Nord-Kivu : Une nouvelle bombe tombée sur la ville de Goma vers 05 h du matin de ce mercredi

L’explosion d’une bombe a eu encore lieu près de l’école du cinquantenaire au quartier Mugunga dans la ville de Goma ce mercredi matin.

“C’est un endroit très fréquenté la journée. Heureusement, il n’y avait pas encore du monde dont les vendeurs qui étalent leurs marchandises”, a-t-on appris des sources militaires, qui confirment qu’il n’y a donc aucune victime”.

Pendant ce temps, les affrontements entre le M23 et les FARDC ont repris à quelques Kilomètres de Sake à Masisi.

“Les conditions pour déclarer la guerre ne sont pas réunies parce que les institutions sont en train d’être mises en place”, a dit le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya.

 

 

 

Jomik Wanga




Kinshasa: le Gouverneur Gentiny Ngobila réaménage son gouvernement

Les résultats provisoires du scrutin combiné du 20 décembre a apporté un réaménagement technique au sein de son gouvernement.

Deux nouvelles figures font leur entrée dans le nouveau gouvernement provincial de Kinshasa. Il s’agit de Papy Musey Nsanga nommé ministre provincial de l’intérieur, sécurité et Justice. Il remplace à ce poste Gratien Tsakala. Par ailleurs, Pius Papy Kandolo Mbinga remplace Amous Mbokoso au ministère provincial du Budget, Plan, Fonction publique, Prévoyance sociale, Transports et Voies de communication.

Dans ce réaménagement, Godelieve Phanzu reste au ministère des Affaires foncières, Urbanisme et Habitat. 7 autres ministres gardent également leurs postes. Notamment, Felicien Kuluta Ntulu aux Finances, Flavien Nkui Misuru à l’energie, pêche et élevage, Charles Mbutamuntu Lwanga comme ministre près le Gouverneur de la ville en charge des relations avec le Parlement, Education et Mines; Matthias Kanza Ne Kongo à l’Agriculture, Thierry Tshitenga Kabuya aux ITPR, Liza Nembalemba Kapanga à la Santé publique et Osé Badibanga Tshilumba conserve son ministère du Commerce, Industrie et Actions humanitaires.

Les remplaçants ont été élus députés à l’Assemblée provinciale de Kinshasa qui a déjà ouvert sa session pour cette législature.

 

Jomik Wanga




Agressions à l’Est de la RDC : “Malgré le narratif de Kinshasa, il faudra se résoudre à négocier”, dixit le prof Kabamba

 

La situation sécuritaire qui sévit dans la partie Est de la République Démocratique du Congo devient de plus en plus très inquiétante qu’il faudrait à tout prix chercher des solutions durables. C’est dans ce contexte que le professeur à l’Université de Liège Bob Kabamba interpelle le gouvernement congolais à trouver une solution assez durable et rapidement pour mettre la population à l’abri de toutes ces atrocités.

 

Dans son analyse, le prof Kabamba estime que ce qui se passe au Congo est “inacceptable, ça équivaut presque à une déclaration de guerre.”

 

Le professeur Belge d’origine congolaise à l’Université de Liège et analyste politique, Bob Kabamba insiste sur les différents niveaux de cette guerre.

 

“On a, à la fois, un niveau provincial avec les rapports communautaires entre le Nord-Kivu, l’Ituri et le Sud-Kivu. Il y a ensuite le niveau national entre l’Est, le Centre et l’Ouest de la RDC, sur lequel vient se greffer le niveau régional avec les relations complexes entre les pays comme le Burundi, le Rwanda ou la Tanzanie, sans oublier le niveau presque continental avec les blocs de l’EAC, de la SADC et de l’Afrique centrale. À chaque niveau, on a des agendas différents quasiment inconciliables”, constate a-t-il.

 

Malgré ce constat, Bob Kabamba ne voit que la négociation pour sortir de cette guerre de l’Est.

 

“La RDC n’a pas les moyens de remplir ses missions régaliennes et donc de protéger les Congolais. Elle doit donc négocier. Elle refuse jusqu’ici de prendre en considération Corneille Nangaa et son Alliance du Fleuve Congo, pourtant sur le terrain, il continue à avancer”, conseille ce connaisseur du continent.

 

Il signe et persiste, “malgré le narratif de Kinshasa, il faudra se résoudre à négocier”, conclu Bob Kabamba.




Reçu par Félix Tshisekedi, Jean-Pierre Lacroix plaide pour un soutien de la Monusco à la Sadc

Ce mardi, le Président Félix Tshisekedi a échangé avec Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint de l’organisation des Nations Unies (ONU) en charge des opérations de paix, sur le plan de désengagement de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) et la situation sécuritaire dans l’Est du pays.
« Nous travaillons activement en commun pour faire en sorte que les objectifs d’un désengagement réussi soient atteints », a déclaré Jean-Pierre Lacroix au sujet du départ progressif de la MONUSCO entériné l’année dernière par le Conseil de sécurité de l’ONU.
Selon M. Lacroix, ce plan de désengagement prévoit dans sa première phase la province du Sud-Kivu. Au Nord-Kivu, il affirme que la MONUSCO et les Forces armées de la RDC (FARDC) ont un programme d’opérations en commun. « Dans la région Goma-Sake, nous travaillons très étroitement ensemble. Nous nous sommes convenus de renforcer ce travail en commun », a-t-il dit.
« Nous sommes déterminés du côté de l’ONU à faire en sorte que la communauté internationale, le Conseil de Sécurité, à qui nous allons faire rapport de manière très régulière, soient alertés des dangers de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC », a rassuré M. Lacroix.
« Nous avons également exprimé notre disponibilité afin que la MONUSCO puisse apporter un soutien à la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) en RDC, la SAMIDRC », a-t-il rajouté, précisant tout de même que cette décision dépendait du Conseil de sécurité des Nations Unies auquel des recommandations et des suggestions seront faites.
Le Secrétaire général adjoint de l’ONU a également indiqué qu’il était important que les Processus de paix de Nairobi et Luanda soient redynamisés dans un contexte où la situation sécuritaire continue à s’aggraver.
À cette audience, Jean-Pierre Lacroix était accompagné de la Représentante du Secrétaire général de l’ONU en RDC, Bintou Keïta.