Une conférence sur « le monde agricole et les traités de libre-échange » aura lieu le 22 février 2027 à 19h

Comment les intérêts du commerce international priment sur ceux de l’agriculture familiale ? C’est à cette question que répondra Philippe Lambert, Député européen, Co-Président du groupe des Verts/ALE au Parlement européen ; Francesca Monteverdi – Chargée de recherche et plaidoyer chez Entraide et Fraternité.

Voici longtemps déjà, et à juste titre, que la colère couvait au sein du monde agricole.

La grande majorité se retrouve sur la corde raide, pressurés la bureaucratie, l’endettement, la grande distribution, les géants de l’équipement agricole et de l’industrie agroalimentaire, les industries chimiques et semencières, le système des taux de change fixés par le marché…

La PAC ne les aide en rien, elle qui subsidie à l’hectare et donc favorise les grandes exploitations

L’Europe les oblige à s’aligner sur la concurrence étrangère, même et surtout celle venue du cœur même de l’Union. Et arrive la guerre en Ukraine qui permet l’importation des denrées ukrainiennes, moins chères et sans droit de douane, ce qui induit une forte chute des prix.

Pire encore, qu’arrivera-t-il si le MERCOSUR est mis en œuvre ?

Pendant ce temps les factures d’eau, électricité, gaz, gasoil ne cessent d’augmenter. Par-dessus le marché, inondations et sécheresses, conséquences du dérèglement climatique, viennent mettre en danger leurs exploitations.

Il est grand temps de comprendre leurs problèmes et de les soutenir.




18 février au forum social mondial de Katmandou : Présentation du livre « Banque mondiale : une histoire critique »

Il y a 80 ans, en 1944, la Conférence de Bretton Woods a inauguré un nouvel ordre économique international. La Banque mondiale est devenue l’une des institutions financières les plus puissantes du monde, et une nouvelle autorité coloniale. Mais comment fonctionne-t-elle, qui la finance et quel programme s’efforce-t-elle de promouvoir ?

Dans Banque mondiale : Une histoire critique, Eric Toussaint répond à toutes ces questions et à bien d’autres encore. Ce livre, qui offre un compte rendu accessible, analyse la Banque mondiale depuis ses débuts jusqu’à aujourd’hui. Des chapitres sur le genre, le climat et l’ère des pandémies complètent les recherches qui ont alimenté le classique de 2007 de Toussaint, « Banque mondiale : le coup d’État permanent », publié en 2007 par Toussaint, et offrent au lecteur un texte véritablement contemporain et définitif.

Sept études de cas internationales illustrent l’impact de la politique de la Banque mondiale, et Toussaint explore également les motivations politiques, économiques et stratégiques du gouvernement américain à l’égard de la Banque mondiale. L’ouvrage se termine par une proposition visant à remplacer la Banque mondiale, le FMI et l’OMC par de nouvelles institutions multilatérales et démocratiques.

Ce livre a été publié en français, anglais, espagnol, arabe, indonésien et japonais.

Témoignages

– Carlos Marichal, El Colegio de México : “Supérieur … un guide de grande envergure qui explique la structure du pouvoir mondial au cours des huit dernières décennies. L’histoire de la Banque mondiale et de son soutien fréquent aux dictatures du Sud clarifie le lien entre la haute finance et la politique du pouvoir.

– James K. Galbraith, auteur de « Welcome to the Poisoned Chalice : The Destruction of Greece and the Future of Europe » : “Les nombreux détracteurs de la Banque mondiale appellent généralement à la rédemption institutionnelle par le biais de réformes. Dans ce réquisitoire sévère et approfondi, Eric Toussaint réduit ces espoirs à néant. Couvrant l’histoire de la Banque depuis ses débuts en tant que soutien au colonialisme européen jusqu’au génocide rwandais, en passant par le consensus de Washington et la guerre en Irak, il soutient que la Banque est incorrigible et qu’elle devrait, par conséquent, être abolie. Lisez et jugez par vous-mêmes. –

– Andrés Solimano, fondateur du Centre international pour la mondialisation et le développement : “Le bilan des prêts accordés aux régimes autoritaires […] invite à une réflexion nouvelle sur la nécessité d’intégrer les considérations relatives aux droits humain dans les prêts au développement. Une lecture recommandée pour avoir une vision différente des institutions de Bretton Woods.

– Michael Roberts, économiste et co-auteur de Capitalism in the 21st Century : ’’Le livre d’Eric Toussaint ne pourrait être plus opportun alors que le monde entre dans une période dangereuse de conflit géopolitique potentiel. Toussaint expose, chapitre après chapitre, le rôle de la Banque mondiale (et d’autres institutions de Bretton Woods) en tant qu’outils de contrôle financier du monde – en particulier, l’exploitation du Sud par le biais de la manipulation de la dette. Il s’avère que la Banque mondiale n’est pas une grande institution pour réduire la pauvreté dans le monde, mais au contraire pour la perpétuer”.

– Counterfire « : »Le réquisitoire détaillé et puissant d’Éric Toussaint contre la Banque mondiale arrive à un moment crucial. Il devrait être lu par tous ceux qui veulent défier la domination et l’exploitation et contribuer à la lutte pour la justice mondiale.

Intervenant·es :

Eric Toussaint (CADTM international)

Patrick Bond (Afrique du Sud)

Amali Wedagedara (Sri Lanka)

Solange Koné (CADTM Afrique, Marche Mondiale des Femmes, Forum National sur les Stratégies Economiques et Sociales (FNSES) – Côte d’Ivoire)




Kasaï-Oriental :Ngoyi Kasanji désigné président du bureau provisoire à l’Assemblée provinciale

L’ Assemblée provinciale du Kasaï Oriental a procédé à l’installation du bureau provisoire pouvant permettre de valider les mandats des élus, élaborer le règlement intérieur et d’organiser les élections des membres du bureau définitif de cet organe délibérant. L’ancien gouverneur et député national sera secondé par deux Benjamins de cette chambre.

Prenant parole, Ngayi Kasanji se dit indigné de la gouvernance de plus de 5 ans et demande des sanctions sévères contre les concernés.

« Comment expliquer la léthargie de l’Assemblée provinciale du Kasaï-Oriental, qui n’a produit qu’un seul édit pendant 5 ans et n’a fait aucun contrôle de l’exécution du budget de la province », s’est-il indigné.

Et de poursuivre en demandant à ses collègues et la population de sanctionner les dirigeants ayant failli à leur devoir

 

 

Jean -Luc Lukanda