Curieuse réaction de CREFDL : « Tout porterait à croire que les observations de MIRU SYSTEM et celles de la CENI sont l’œuvre d’un même auteur »

Centre de Recherche en Finances Publiques et Développement Local (CREFDL) a pris connaissance, à travers les médias et les réseaux sociaux, de la réaction que la CENI a réservée à son « Rapport de contrôle citoyen » sur les fonds alloués aux opérations électorales en RDC. Le CREFDL se réjouit de la sortie médiatique de la CENI, expression de la redevabilité et de la responsabilité que les autorités sont appelées à assumer dans la gestion des fonds publics.

Cependant, indique un communiqué de presse, en comparant les observations contenues dans le courrier que MIRU SYSTEM a adressé au CREFDL le 22 janvier dernier avec celles de la CENI publiées le 1er février 2024, l’équipe du CREFDL est frappée par l’étonnante similitude de leur style et de leur ligne de défense.

« Tout porterait à croire que les observations de MIRU SYSTEM et celles de la CENI sont l’œuvre d’un même auteur ou de deux auteurs apportant des réponses concertées aux critiques spécifiques adressées à l’un et à l’autre sur l’utilisation des fonds publics », indique le même document, qui ajoute que cette impression de collusion entre l’autorité contractante, la CENI, et le fournisseur, MIRU SYSTEM, n’est de nature ni à clarifier les motivations de leur mépris de la législation relative à la passation des marchés publics, ni à rassurer le contribuable Congolais.

Quoi qu’il en soit, le CREFDL a pris acte des observations apparemment convenues entre MIRU SYSTEM et la CENI, mais il n’y a pas trouvé matière à revoir le contenu de son «Rapport final du contrôle citoyen publié le 15 janvier dernier. Bien plus, le CREFDL envisage de publier ces observations, en annexe de son Rapport final, sur son site Internet dans les prochaines heures.

Enfin, le CREFDL encourage le contrôle de la CENI annoncé par l’Inspection Générale des Finances et souhaite qu’un rapport global de cette mission soit rapidement publié. Le contrôle citoyen des fonds alloués aux élections se poursuivra conformément au cadre légal en la matière, en République Démocratique du Congo et aux standards de bonnes pratiques en matière de discipline budgétaire et de transparence dans la gestion des fonds publics A cet effet, la CENI est invitée à faire preuve d’ouverture et de transparence pour permettre à la RDC d’améliorer encore sa cotation lors des prochaines évaluations PFA.




Le nouvel an chinois célébré à l’INA

L’Institut Confucius ainsi que l’Institut national des arts (INA) ont célébré ce mercredi 7 février 2024, le nouvel an chinois en 2024. Une cérémonie a été organisée pour ce faire au siège de l’INA à Kinshasa, devant les deux parties à savoir congolaise et chinoise.

Du côté congolais, le Directeur général de l’Institut national des arts, Félicien Tshimungu à la tête de la délégation de l’administration de l’INA et du côté chinois, M. Ma Xingiang, Directeur de l’institut Confucius de la Rdc.

Une série de mots ont été prononcés pour marquer en lettres d’or cette cérémonie. Tout d’abord, le Directeur de l’Institut Confucius, Ma Xingiang, qui a fait savoir que c’était la toute première fois de célébrer cette fête en dehors de la direction générale de l’Institut Confucius basé au ministère des Affaires étrangères congolais et qu’il était en même temps flatté de le faire en compagnie des amis étudiants et responsables de l’Ina.

« Je vous invite donc à saisir cette opportunité pour apprendre, car l’apprentissage d’une nouvelle langue peut vous ouvrir des opportunités dans l’avenir. Généralement la session commence au mois de février. C’est pourquoi, je demande aux étudiants de l’Institut national des arts de saisir cette opportunité pour apprendre la langue chinoise à travers ce programme et ainsi rejoindre la famille chinoise», a indiqué Ma Xingiang, Directeur de l’Institut Confucius

Directeur général de l’institut national des arts, Félicien Tshimungu a saisi cette opportunité pour saluer l’amitié qui existe entre les deux parties depuis des décennies qui selon lui doit de plus en plus être renforcée.

«Notre joie est immense aujourd’hui de savoir que nous faisons partie de ces amis privilégiés à qui vous avez bien voulu associé à cette grande fête en signe d’un partenariat sincère et durable, que nous espérons dans les jours à venir produira plus de fruits et va sceller une fois encore cette amitié sans faille entre la Chine et la République démocratique du Congo. D’ailleurs, point n’est besoin de faire trop de commentaires sur l’amitié Chine-Rdc, car elle est marquée par plusieurs réalisations dans la capitale congolaise, et très bientôt l’INA va revêtir de sa plus belle robe avec l’inauguration du nouveau campus en face du Palais du peuple», indique Félicien Tshimungu, Directeur général de l’Ina.

Comme toute autre grande fête connue à travers le monde, la fête du printemps chinois en Chine est une grande fête traditionnelle la plus importante et la plus animée car elle marque le début d’une nouvelle année linaire et durant cette fête, la traduction voulait qu’on partage un repas spécial, qu’on lance des pétards, qu’il exhibe la danse du dragon, et que parents et enfants échange des vœux.

Pour que la fête soit totale, quelques tables ont été exposées avec différents produits chinois, question de permettre aux nombreux congolais, ainsi que les inscrits à l’Institut Confucius, mais aussi aux étudiants de l’Institut national des arts congolais présents à cette cérémonie de la célébration du printemps chinois, de découvrir la culture chinoise mais aussi de célébrer ensemble avec les amis chinois le nouvel an chinois 2024, dans une ambiance bon enfant.

Hugo Matadi




Le Cadastre Minier satisfait de sa participation à la 30ème édition du Forum Mining Indaba

Le Cadastre Minier (CAMI) a activement pris part en tant que Service relevant du ministère des Mines au forum minier international Mining Indaba qui s’est déroulé du 05 au 08 février 2024 à Capetown, en Afrique du Sud. Axée sur le thème : « Embrasser le pouvoir de la disruption positive : un nouvel avenir audacieux pour l’exploitation minière africaine », cette 30ème édition a attiré plus de 8000 participants, regroupant des représentants d’Etats, des exposants et des investisseurs du secteur minier mondial.

Selon notre source, la délégation de la Rdc était conduite par le Premier ministre Sama Lukonde, accompagné de la ministre des Mines ainsi que des ministres sectoriels et des cadres des entreprises publiques impliquées dans l’économie nationale.

Disons que 3 activités phares sont à retenir de cette participation : tout d’abord, l’érection d’un des plus prestigieux stand d’exposition du potentiel du secteur minier, ensuite, la signature de la charte de création du Groupe de stratégie pour les minéraux en Afrique, qui portera désormais la voix des ministères africains des mines pour la promotion des stratégies de développement et d’approvisionnement durable, sécurisé et propre des minéraux critiques et enfin, les interventions de la ministre dans les différents panels mettant en lumière les échanges entre les secteurs publics et privés afin de favoriser le développement du secteur minier mondial.

Pour le CAMI, termine la même source, participer à cette édition aux côtés d’autres Services tels que le CEEC, le SAEMAPE, le FOMIN et la CTCPM a été une opportunité à ne pas manquer car cela a permis à ses experts, comme à l’accoutumée, d’interagir avec le public pour présenter les missions de gestion du domaine cadastral, de contribuer à la vulgarisation de la loi minière du pays et d’apporter leur expertise technique sur les différentes thématiques et questions abordées par les visiteurs du stand de la RDC.

 

 

 




A Kinshasa : La fondation Vodacom s’imprègne de l’évolution des femmes bénéficiaires du programme « je suis cap »

Lancé depuis 2022 par la fondation Vodacom, le programme « je suis cap » visant à promouvoir l’autonomisation des femmes vivant avec handicap grâce à M-pesa, le service financier mobile par excellence se porte à merveille et fait le bonheur des femmes bénéficiaires de ce projet. Plusieurs femmes sélectionnées par ce programme ont pu créer et gérer leurs petites entreprises avec plus de facilité et d’efficacité.

C’est dans le cadre de l’accompagnement et d’assurer la pérennité de leurs entreprises que la fondation Vodacom, actrice majeure dans le domaine de la transformation sociale a effectué ce mercredi 7 février 2024 une visite sur terrain pour évaluer les progrès des femmes bénéficiaires de ce programme « je suis cap ».

Anne Marie Itanda, une bénéficiaire de ce programme évoluant au croisement des avenues Kasavubu et Luozi dans la commune de Kalamu a été la première femme à bénéficier de cette visite. Après un échange fructueux avec la délégation de la fondation Vodacom, Anne Marie Itanda se dit avoir stabilisé son foyer grâce à ce programme.

« Depuis que j’ai bénéficié le financement de Vodacom, j’évolue très bien. Beaucoup de gens viennent faire leurs transactions chez moi et tout se passe bien. Nous, personnes vivant avec handicape, nous sommes fières de ce projet parce qu’aujourd’hui nous sommes autonomes. Nous ne dépendons de personne pour subvenir à nos besoins. Merci à Vodacom ».

Après la commune de Kalamu, la délégation de la fondation Vodacom s’est rendue dans la commune de Kasavubu au croisement des avenues Saio et Lenfu où une femme bénéficiaire de ce programme a été aussi visitée par la fondation Vodacom. Déborah Babapou Ntumba qui, après avoir accueilli la délégation avec joie, témoigne le bienfait de ce programme.

« C’était comme un rêve, mais aujourd’hui c’est devenu une réalité. Mes activités se déroulent bien. Grâce à Vodacom, je suis devenue indépendante et j’envisage d’ailleurs reprendre avec mes études universitaires. Ici, j’ai une forte clientèle. Je demande à Vodacom de m’appuyer davantage, car j’ai besoin d’aller plus loin avec mes activités.

Roliane Yulu, responsable de la fondation Vodacom s’est dite satisfaite de l’évolution de toutes les bénéficiaires de ce programme. « Je suis très fière de ces deux femmes que nous avons visitées aujourd’hui. Mais le but aussi de ces visites était de se rendre compte des difficultés qu’elles rencontrent au quotidien, pour savoir comment nous pouvons les aider à monter dans leurs business. Nous prévoyons d’ailleurs au courant de ce mois, la formation des femmes avec le FPM qui est aussi un grand partenaire qui voudrait vraiment nous accompagner dans ce projet et ensuite nous aurons la possibilité de leur rajouter un peu plus de moyens pour que leurs business arrivent à accroître », dit-elle.

Et d’ajouter que le programme « je suis Cap » concerne toute la Rdc. A Kinshasa, nous avons formé d’abord 500 femmes, au Katanga nous avons fait 100 femmes, 100 femmes au Maniema, 100 autres à Kolwezi, 100 à l’Equateur mais aussi 50 au Kongo Central. Nous allons faire la ronde de la RDC. Le but, c’est d’arriver à dire aux femmes qu’elles sont capables, qu’elles peuvent aussi exercer le même métier que tout le monde pourquoi ».

 

Et pour sa part, Anne Mubiala, Manager du projet « je suis cap » estime que les bénéficiaires de ce programme recevront une autre formation pour leur permettre comment gérer leurs affaires. « En tout cas, nous avons constaté que nos mamans évoluent avec leurs business. En tout cas leurs business prospèrent. Je suis vraiment contente parce que le projet que je gère en tout cas les mamans évoluent bien. Elles avaient commencé avec 275 dollars comme fonds de commerce, maintenant elles évoluent bien. On va continuer, on va faire la formation avec les mamans, leur apprendre comment gérer les finances qu’on met à leur disposition. La prochaine étape, on va faire la formation avec les femmes et à la longue prévoir un budget microfinance ».

Sachez que pour ce mercredi, plusieurs autres femmes concernées par ce programme « je suis cap » dans les communes de Ngiringiri, Limete et aussi ont aussi bénéficié de la visite de la fondation Vodacom.

Osée Kalombo




CAC/VH : Voici l’homme clôture avec brio la mini-campagne d’évangélisation

C’était sur une onction particulière accompagnée par un temps fort de célébration que se sont clôturés les 3 jours de la mini-campagne d’évangélisation miracle, ce dimanche 4 février 2024 à l’Eglise la Communauté des Assemblées chrétiennes Voici l’homme (CACVH). Organisée sous le thème : « les grandes montagnes seront aplanies », cette action évangélique qui avait pour hôte le pasteur François Mutombo Voici l’homme qui intervient en pleine prière de jeûne et prière pour la dédicace de l’année 2024, avait pour objectif d’implorer l’intervention miraculeuse de l’Eternel Dieu pour tous les cas difficiles.

Durant ces 3 jours, plusieurs personnes ont accouru au siège national de la Communauté des Assemblées chrétiennes Voici l’homme (CACVH) situé sis avenue Kalembe Lembe n°72 dans la commune de Kinshasa pour vivre la grâce qui découle de l’onction de l’homme de Dieu au travers la parole de Dieu dispensée au cours de cette activité.

Invité à la chaire pour enseigner la parole de Dieu en ce dernier jour, l’homme de Dieu, le pasteur François Mutombo a fait lire Zacharie 4 : 5-7, un récit biblique dans lequel le thème principal de ces 3 jours a été tiré. Dans son introduction, il a tenu d’abord à expliquer le personnage de Zorobabel qui est l’image d’une personne qui se trouve devant des défis et des obstacles. Les grandes montagnes pour lui symbolisent des problèmes impossibles et difficiles à résoudre : maladies et toutes sortes des difficultés. Il s’agit des situations qui dépassent l’entendement humain.

Pour François Mutombo, Dieu est capable d’aplanir tout ce qui nous bloque. « C’est soir, il y a une parole que le Seigneur t’adresse comme Zorobabel. Il faut que tu sortes de ce service avec de grands témoignages. Il y a des choses qui seront compliquées pour d’autres personnes pas pour toi ».

Pour amener l’assistance à comprendre exactement la pensée de Dieu dans cette grande activité, l’orateur du jour a évoqué le cas de l’apôtre Paul lorsqu’il fut mordu par la vipère. « Tout le monde attendait sa mort, car il était déjà contaminé par le venin du serpent. Mais le Seigneur n’a pas laissé Paul mourir. Quel que soit les obstacles qui surgirons devant toi, fait confiance à l’Eternel et il te rendra vainqueur là où beaucoup sont tombés ».

Et de poursuivre que les enfants de Dieu doivent apprendre à rester positifs devant tout obstacle. Pour enrichir cette pensée, François Mutombo s’est référé à Josué, collaborateur de Moïse qui faisait partie des espions qui furent envoyés en Egypte par Moise. Ces groupes des vaillants d’Israël, à leur retour ont eu un langage de découragement devant Israël et Moïse. Mais Josué est resté positif.

« Reste positif. Dans ta vie, quand les choses ne marchent pas, dit ça marchera et tout ira bien, aie un bon langage, même quand tu vois rien confesse la positive toujours ›› a dit l’homme de Dieu.

Pour cette dernière journée, l’homme de Dieu a clôturé cette activité par une forte déclaration sur le cas difficiles qui étaient accompagnés par des signe et des prodiges, y compris des grandes délivrances. A noter que la prière de dédicace pour l’année 2024 qui a débuté le 14 janvier de cette année, va se clôturer le 18 février 2024 par une grande activité publique qui sera organisée en l’esplanade Palais du peuple du 17 au 18 janvier 2024.




RDC : Théo Kazadi et son regroupement apportent leur soutien à Augustin Kabuya dans sa mission d’informateur 

Le chef de l’État a officiellement nommé le secrétaire général de son parti Udps comme informateur avec comme objectif, de détecter la majorité et permettre au Président de la République de choisir un prochain chef du gouvernement.

 

Connaissant sa loyauté et son savoir faire, le président du regroupement politique actions des alliés pour la convention (AA/C) apporte sans hésitation son soutien à l’homme de Ak47, le SG Augustin Kabuya.

 

“Je connais son savoir faire, il est l’un des politiques digne et honnête, sa nomination va permettre à un bon diagnostic pour détecter la majorité mais aussi permettre au chef de l’État de nommer un chef du gouvernement qu’il faut”, a déclaré le député le mieux élu et actuellement politique populaire crédible au Kasai.

 

Outre son soutien comme député national et président d’un grand regroupement politique, l’honorable Théo Kazadi appelle les acteurs politiques de faire de même pour un soutien aux actions de développement durable de la RDC sous la vision du chef de l’État Félix Tshisekedi Tshilombo.

 

Face à la Guerre imposée à l’Est de la RDC par les rebelles du M23 avec l’appui du Rwanda, le député Théo Kazadi condamne et appelle la population congolaise à rester unis dernière les Forces armées de la RDC et son commandant suprême.

 

“J’appelle à l’unité des compatriotes, tous derrière nos forces armées pour barrer la route à nos ennemis, oui pour la paix et non à la guerre à l’Est de mon pays”, a déclaré l’ambassadeur de la paix Théo Kazadi, avant d’estimer qu’il est important que chaque congolais apporte une prière pour soutenir l’armée et la population de Goma.

 

“Soutenons nos compatriotes de L’Est où Il ya les femmes violées, les enfants empêchés d’étudier dans certains coins et les déplacés”, a martelé le président du regroupement politique AA/C.

 

 

 

Jean-Luc Bakampenda kabongo




CAN 2023 : le Nigeria sort l’Afrique du sud aux tirs au but et file en finale !

Beaucoup plus bousculé que prévu, notamment en première période, et repris à la 89e minute sur un penalty accordé par la VAR qui lui a refusé en même temps le but du 2-0, le Nigeria a pioché mais les Super Eagles ont finalement éliminé l’Afrique du Sud aux tirs au but (1-1, 4-2 tab) mercredi à Bouaké en demi-finales de la CAN 2023. Stanley Nwabali a volé la vedette au spécialiste Ronwen Williams en effectuant deux arrêts durant la séance. Qualifiés pour leur première finale depuis leur sacre en 2013, les hommes de José Peseiro joueront le titre dimanche contre le vainqueur de Côte d’Ivoire-RD Congo.

 

La rencontre démarrait par une petite frayeur. Un temps incertain avant de tenir sa place comme titulaire, Victor Osimhen s’arrêtait après seulement 30 secondes de jeu en se tenant l’abdomen où il avait souffert en début de semaine. Heureusement après un léger temps d’arrêt, la partie reprenait. Les Super Eagles se mettaient les premiers en évidence avec un centre piégeux depuis la gauche, qui ne trouvait personne, et ce grâce à la sortie dissuasive de Ronwen Williams (14e). L’Afrique du Sud répliquait par une reprise de Sphephelo Sithole parachevant une action partie de la droite, directement captée par Stanley Nwabili (15e).

 

Si les Nigérians surenchérissaient avec un coup franc sur la gauche capté par Williams (24e), ce sont les Sud-Africains qui prenaient l’ascendant, grâce à une avalanche de situations un quart d’heure avant la mi-temps face à des Super Eagles franchement décevants et fébriles. Sur une attaque toujours côté gauche, ces derniers voyaient leur centre bloqué par une main adverse dans la surface, mais l’arbitre égyptien Ami Omar, appuyé par la VAR, ne bronchait pas. Et pour cause, le bras de Bassey se trouvait dans le dos du défenseur (27e). Dans la minute suivante, Percy Tau ne profitait pas d’un contre favorable dans la surface et reprenait dans les bras de Nwabili (28e). Sept minutes plus tard, l’attaquant d’Al Ahly bénéficiait d’une superbe ouverture d’Aubrey Modiba sur la gauche. Malheureusement pour lui, son contrôle était trop long et Nwabili s’emparait facilement du cuir (35e). Le Nigeria répondait coup pour coup juste avant la pause. À l’image d’une frappe enroulée d’Alex Iwobi deux minutes plus tard, sans danger pour Williams (37e), suivi par Osimhen dont la tête non cadrée (44e) répondait à l’enroulé d’Evidence Makgopa repoussée in extremis par Nwabili (39e).

 

Le Nigeria en finale, malgré la VAR

 

Le Nigeria démarrait le second acte tambour battant, avec un centre de la gauche repoussé par la défense adverse au premier poteau (47e). Tau répondait pour les Bafana Bafana avec un tir dévissé passant largement à côté du montant gauche de Nwabili (55e). Les Ouest-Africains passaient enfin la seconde et ouvraient le score, guidés par leur locomotive Osimhen. Le buteur napolitain provoquait un penalty en se jouant de la naïveté de Mothobi Mvala. Penalty transformé par William Troost-Ekong avec un brin de réussite, puisque le tir mal exécuté, en plein centre au ras du sol, passait miraculeusement sous la jambe du spécialiste des penalties R. Williams (1-0, 67e).

 

Dos au mur, l’Afrique du Sud jouait alors son va-tout. Dans ce sens, Makgopa éliminait Troost-Ekong et expédiait une frappe puissante juste à côté du poteau gauche de Nwabili (75e). En se projetant davantage, les Sud-Africains se découvraient encore plus. Ce qui profitait à Osimhen, toujours intenable sur le front nigérian. Enfin presque. Car alors que l’avant-centre célébrait son but, celui du break (85e), ce dernier était annulé pour une faute préalable de Yusuf dans la surface adverse, sanctionné par un penalty après visionnage de la VAR. Un retournement de situation inespéré permettant à Teboho Mokoena de remettre les pendules à l’heure au bout du temps réglementaire (1-1, 90e). Sonné, le Nigeria frôlait la catastrophe sur un ballon repris au-dessus du but vide par Khuliso Mudau suite à un coup franc repoussé en plein axe par Nwaibili (90e+6).

 

Les deux équipes partaient en prolongations. L’occasion pour le Nigeria qui venait de survivre à l’orage, de repartir vers l’avant, avec pour objectif de décrocher la victoire sans passer par l’épreuve fatidique des tirs aux buts. Les vagues vertes déferlaient ainsi sur les buts Sud-Africains qui tenaient bon malgré tout grâce à une parade de R. Williams (93e) et par une intervention in extremis du dernier défenseur devant Osimhen partant seul devant le but (103e). L’arrière-garde des Bafana Bafana était tout proche de craquer sur une contre-attaque quasi létale, stoppée non sans conséquence. Car après visionnage de la VAR, cela coûtait un rouge à Grant Kekana, coupable d’une faute en position de dernier défenseur sur Terem Moffi, juste à l’entrée de la surface (115e).

 

Obligé donc de partir jusqu’aux tirs aux buts, le Nigeria s’imposait finalement 4-2 grâce à deux arrêts de Nawbili. Les Super Eagles retrouvent donc la finale depuis 2013 et affronteront dimanche la Côte d’Ivoire. L’Afrique du Sud tentera elle de se consoler avec la médaille de bronze qu’elle se disputera avec la Rdc samedi.