Sébastien Desabre : “Partir sur une note positive” 

La déception est toujours présente mais cela n’empêchera les Congolais d’aller chercher une médaille de bronze, samedi, lors du match de classement face à l’Afrique du Sud au stade Félix Houphouët Boigny d’Abidjan.

Des retrouvailles en perspectives pour le sélectionneur congolais qui retrouve le stade Félix Houphouët Boigny : “Mon plus beau souvenir dans cette enceinte est la demi-finale face à l’Afriqua que nous avons remporté avec l’ASEC Mimosas, lors de la Coupe de Côte d’Ivoire, il y a maintenant une dizaine d’année. Je ne vous le cache pas, j’ai hâte d’y être et de voir les rénovations apportées” a lancé le tacticien français.

Pour Sébastien Desabre, cette petite finale sera également l’occasion de quitter favorablement la compétition : “Il faut partir sur une note positive. On vient de loin, on a montré de bonnes choses et nous ne voulons pas qu’un grain de sable déraille la machine. Nous allons tout donner pour ramener cette médaille à la maison et la présenter au peuple congolais qui est féru de football.”

En conférence de presse d’avant-match, Sébastien Desabre a voulu dressé un premier bilan : “Nous avons encore une marge de progression à accomplir. Le bilan sera positif et nous mettrons tout en place pour bonifier cette équipe nationale pour les années à venir”.

Avant de refermer ce livre rempli de souvenir de CAN, Sébastien Desabre a tenu à remercier tous les Congolais pour leur soutien : “Les Congolais ont été géniaux avec nous. Du plus profond de mon coeur, je tiens à le dire merci pour tout” a conclu Desabre.




Selon le CICR : L’intensité des affrontements provoque un afflux de dizaines de blessés vers Goma

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est préoccupé par la nouvelle intensité des affrontements armés à Sake dans la province du Nord-Kivu à l’Est de la République démocratique du Congo, et son impact sur les populations civiles. Ces affrontements entre les Forces Armées de la RDC et alliés contre le Mouvement du 23 Mars (M23) ont provoqué, ce 7 février 2024, l’afflux de 58 personnes blessées par arme, dont 31 civils, à l’hôpital CBCA Ndosho de Goma, doublant la capacité d’accueil maximale du service des blessés soutenu par le CICR, indique un communiqué publié à cet effet et qui ajoute que les civils et les structures sanitaires sont de plus en plus exposés à la violence des combats.

« Les blessés n’ont cessé d’affluer, certains transportés à moto, d’autres par bus. Avec les patients déjà suivis dans notre service avant le 7 février, nous avons atteint 120 blessés pris en charge, alors que notre capacité initiale est de 64 lits. Le manque d’espace pour accueillir tant de patients est notre principal défi. Depuis début 2024, nous avons déjà soigné 219 blessés par arme », témoigne Laurent Cresci, infirmier-chef de l’équipe chirurgicale du CICR à Goma.

L’afflux des blessés vers l’hôpital CBCA Ndosho de Goma est notamment dû à la défaillance des structures de santé situées dans ou à proximité des zones de combats. Celles-ci se retrouvent dans l’incapacité d’assurer une prise en charge digne et efficace des patients, dont le tri et la stabilisation des blessés, du fait des ruptures de stocks médicaux et du manque de personnel soignant, un grand nombre ayant fui vers des zones plus sûres. Certaines structures médicales se retrouvent au cœur des combats, parfois submergées pour offrir un abri aux civils fuyant les affrontements, comme l’hôpital de Mweso en territoire de Masisi.

« L’acheminement de l’aide, notamment des fournitures médicales vers des zones enclavées du Rutshuru et du Masisi, est de plus en plus entravé, voire rendu impossible par les combats incessants. Un accès humanitaire sécurisé est indispensable pour répondre aux besoins grandissants des populations affectées par le conflit, qui sont de plus en plus désemparées et livrées à elles-mêmes, souvent sans accès aux soins », déclare Anne-Sylvie Linder, cheffe de sous-délégation du CICR au Nord-Kivu.

Le CICR rappelle qu’en vertu du droit international humanitaire, les personnes civiles doivent être protégées et respectées, et que, lors de la conduite des hostilités, toutes les précautions pratiquement possibles doivent être prises pour minimiser les pertes de vies civiles et les dommages causés sur les biens civils. Les structures médicales, ambulances et personnels de santé doivent être respectés et protégés.

Présent dans la province du Nord-Kivu en RDC depuis 1993, le CICR fournit protection et assistance aux victimes de conflits armés et d’autres situations de vio

lence.




La Mauritanie prolonge le contrat de l’entraîneur Amir Abdou jusqu’en 2026

La Fédération mauritanienne de football a prolongé le contrat de l’entraîneur, Amir Abdou, jusqu’en 2026, après que ce dernier ait mené les Mourabitounes à une participation distinguée à la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023.

La Mauritanie s’est qualifiée, pour la première fois de son histoire, pour le deuxième tour de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies, avant d’être éliminée en huitièmes de finale par le Cap-Vert (1-0).

La Fédération mauritanienne de football a annoncé, jeudi 8 février, avoir prolongé le contrat de l’entraîneur, Amir Abdou, à travers un communiqué officiel, qui précise ce qui suit : « La Fédération mauritanienne de football annonce avoir trouvé un accord avec le sélectionneur de l’équipe nationale M. Amir Abdou, pour une prolongation de contrat jusqu’en 2026 ».

L’entraîneur comorien, qui est à la tête de la Mauritanie depuis mars 2022, a mené les Mourabitounes à enregistrer leur première victoire en Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies, après 3 participations complètes au cours desquelles l’équipe n’avait connu aucune victoire. Amir Abdou et ses hommes ont dominé l’Algérie 1-0 dans le groupe D de la CAN CAF TotalEnergies.

L’entraîneur Amir Abdou entend poursuivre son brio avec la Mauritanie et à obtenir de bons résultats à l’avenir, notamment en se qualifiant pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Maroc 2025 pour la quatrième fois consécutive de l’histoire du pays, ainsi qu’en se qualifiant pour la Coupe du monde 2026.




Situation au Sénégal : L’UE lance un appel aux autorités à prendre les mesures nécessaires afin d’organiser l’élection présidentielle le plus rapidement possible 

L’Union européenne et le Sénégal sont liés par des relations humaines, politiques et économiques étroites depuis des décennies. La longue et solide tradition démocratique du Sénégal et des valeurs partagées, telles que l’aspiration au dialogue et au consensus politique, ont toujours été des éléments importants d’une coopération basée sur la confiance.

Ainsi, l’Union européenne exprime ses préoccupations suite à la décision des autorités sénégalaises de reporter le scrutin présidentiel prévu le 25 février, qui prolongerait de facto le mandat du Président. Cette décision risque d’entacher la longue tradition démocratique au Sénégal et pourrait ainsi ouvrir une période de grande incertitude pour le pays.

Cette décision a déjà eu des impacts sur la stabilité et la cohésion sociale du pays. Nous appelons les autorités du Sénégal à respecter les aspirations légitimes des citoyens et de toutes les forces vives de la nation à préserver la démocratie. Les libertés fondamentales, et notamment celles de manifester pacifiquement et de s’exprimer publiquement, sont des principes fondamentaux de l’État de droit que les autorités sénégalaises se doivent de garantir.

L’UE lance un appel aux autorités à prendre les mesures nécessaires afin d’organiser l’élection présidentielle le plus rapidement possible, en conformité avec la Constitution du Sénégal et le Protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance. Il est crucial pour la crédibilité et l’inclusivité de l’élection que toutes les parties puissent effectivement prendre part aux décisions touchant aux caractéristiques essentielles du processus électoral, dans un esprit de dialogue constructif et de transparence. Les citoyens sénégalais doivent pouvoir choisir leurs dirigeants politiques par la voie électorale dans le respect de l’État de droit, et dans les délais impartis. Il est primordial de maintenir l’image du Sénégal comme pilier de démocratie et de stabilité dans la région et sur le continent africain. L’UE appelle aussi l’ensemble des acteurs à régler leurs différends à travers un dialogue responsable et les voies de recours pacifiques prévues.




Affaire invalidation des 81 candidats : “La Ceni n’a pas compétence d’invalider ou d’annuler les suffrages” (Cour Constitutionnelle)

C’est fini. Il n’y aura plus des jugements. Désormais ce dossier appartient au passé.

La Cour Constitutionnelle a finalement rendu jeudi 08 février, son arrêt sur les requêtes introduites par les candidats invalidés par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) à la suite du scrutin combiné du 20 décembre 2023.

 

La haute cour n’est pas restée indifférente face aux certaines déviations de la centrale électorale.

Lors de cette audience, la Cour a apporté quelques précisions.

 

“La Ceni n’avait pas compétence d’invalider les candidats ou d’annuler les suffrages, c’est la seule compétence des Cours et Tribunaux”.

 

Par ailleurs, la Cour Constitutionnelle a déclaré certains dossiers recevables mais non fondés et d’autres irrecevables. Elle a cependant confirmé l’invalidation des candidats dans les circonscriptions où les élections n’ont pas été annulées, car pour la Cour, l’on ne pourra plus organiser des nouvelles élections pour ces candidats.

 

“Ces candidats sont exemptés de toute poursuite judiciaire, simplement parce que les élections n’ont été annulées que dans les territoires de Masi-Manimba et Yakoma”, tranche la Cour constitutionnelle.

 

Les candidats invalidés, notamment, le Gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila peuvent exercer leurs fonctions ou postuler dans d’autres échéances électorales en toute quiétude, contrairement à des fausses informations que distillent certaines opinions d’éliminer dans la course le premier citoyen de Kinshasa, qui du reste , n’est pas condamné par la Cour Constitutionnelle.

 

Il faut dire qu’au total vingt-neuf (29) dossiers ont été déclarés recevables et non fondés. Pour d’aucuns, les candidats invalidés dont les dossiers ont été reçus, ont mérité d’être réhabilités d’où la Cour Constitutionnelle, qui s’est vue dans l’impossibilité d’ordonner la réorganisation des élections, a usé de sa sagesse pour laver malicieusement ces candidats invalidés irrégulièrement par la centrale électorale.

 

 

Jomik Wanga




Agressions Rwandaises au Nord-Kivu : Jean Pierre Bemba séjourne à Goma

Le Vice-Premier ministre, ministre en charge de la défense nationale et des anciens combattants, Jean-Pierre Bemba Gombo est arrivé ce vendredi 09 février dans la ville de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu.

Objectif, inspecter et réconforter les FARDC qui sont sur la ligne de front. Une visite qui intervient dans un contexte très difficile caractérisé par des violents affrontements dans le territoire de Masisi entre l’armée congolaise et le M23 appuyé par l’armée Rwandaise.

L’on se rappela des bombes larguées au quartier Mugunga dans la ville de Goma.

La visite du VPM de la défense jouera un rôle important pour remonter la morale des troupes des FARDC, mais aussi rassurer la population tourmentée par ces menaces.

Jean Pierre Bemba Gombo a été reçu à la descente de l’avion par le gouverneur militaire du Nord-Kivu ainsi que le numéro un de l’armée le général Christian Tshiwewe.

 

Jomik Wanga




Insécurité à l’Est de la RDC : La Pologne apporte son soutien au Rwanda

Reçu par Paul Kagame, le Président Polonais Andrzej Duda s’est clairement prononcé sur la question de l’agression Rwandaise en RDC. Dans leurs échanges, le Polonais n’est pas allé par quatre chemins.

Il a déclaré haut et fort que “nous soutenons le Rwanda en cas de danger”.

Le président polonais a été reçu par son homologue Rwandais Paul Kagame à Kigali. Les deux dirigeants ont abordé les questions sécuritaires dans le contexte des effets globaux.

A la recherche des partenaires fiables en Afrique, le président Polonais qui entend développer la coopération dans le secteur de la défense avec le Rwanda, a affirmé que la Pologne soutiendra le pays de Paul Kagame s’il est en danger.

“Nous espérons également développer à l’avenir la coopération entre nos industries de défense. Nous en avons également parlé aujourd’hui avec le président », a-t-il déclaré.

Ce soutien Polonais vient renforcer encore selon les analyses des avertis, la position du Rwanda de continuer ses attaques contre la RDC.

Le pays de Félix Thisekedi a haussé le ton pour condamner cette position de la Pologne.

Jomik Wanga




Tshisekedi échange avec Olesegun Obasanjo et Aliko Dangote

jeudi, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a reçu l’ex-Président du Nigéria Olusegun Obasanjo, accompagné de l’homme d’affaires nigérian Aliko Dangote. Les discussions ont porté sur la politique, le développement et la présentation de M. Dangote.

« C’était un entretien amical. Il s’agissait de féliciter le Président Tshisekedi pour sa réélection et la qualité de la cérémonie d’investiture. Je venais aussi le mettre au courant des progrès réalisés dans le cadre du DRC-Nigeria Business Council », a indiqué M. Obasanjo.

« Enfin, il s’agissait de voir dans le cadre du DRC-Nigeria Business Council, qui permet le rapprochement, la facilitation et l’intégration économique entre nos pays, comment on pourrait tirer profit d’un de nos plus grands investisseurs Aliko Dangote”, a rajouté l’ancien Président nigérian.

De son côté, Aliko Dangote indique qu’il compte investir massivement en République Démocratique du Congo (RDC). « Il était important que j’aborde la question avec le Président Tshisekedi pour avoir sa bénédiction », a-t-il dit.

L’homme d’affaires nigérian compte investir dans les secteurs minier et agricole.