Page d’histoire: Penser à la rente des Léopards champions d’Afrique 1968, 1974 et mundialistes 1974

A moins de 24 heures de la petite finale qui opposera les Bafana Bafana de la République Sud-Africaine aux Léopards de la République Démocratique du Congo pour la 3è et 4è place de la Coupe d’Afrique des Nations Côte D’Ivoire 2023, notre regard se tourne vers leurs ainés champions d’Afrique des Nations de football à Addis-Abeba, Ethiopie 1968 et champions d’Afrique des Nations au Caire, en Egypte 1974 et mundialistes en Allemagne 1974 en étant les premiers africains d’Afrique noire à prendre part à une phase finale de Coupe du monde. Ces derniers dont la plupart ne sont plus de ce monde, d’autres malades, continuent d’attendre leur argent.

L’histoire de la rente octroyée à ces champions

Le ministre de la fonction publique de l’époque avait pris l’Arrêté ministériel N°040 du 2 juillet 2011 portant octroi d’une indemnité forfaitaire mensuelle aux Léopards football champions d’Afrique des nations et mundialistes des années 1968 et 1974. Chacun d’eux a droit à 500 $. C’était une manière pour le gouvernement d’honorer ces braves Léopards qui avaient porté très haut l’étendard du pays et rehaussé le prestige de la RDC partout où le devoir les avait appelés. Le payement de cette rente n’a duré que l’espace d’un matin. Ces Léopards ne reçoivent plus rien.

Les Léopards 1968 champions d’Afrique qui ont droit à l’indemnité mensuelle

1. Kazadi Robert

2. Matumona Bernard

3. Mange Salomon

4. Katumba Pierre

5. Tshimanga Anastha

6. Mukongo Albert

7. Kibonge Djeef

8. Kasongo Pierre

9. Kalala Pierre

10. Kidumu Raoul

11. Kembo Jean

12. Mungamuni Léon

13. Mvukani Philippe

14. Ngenibungi Emmanuel

15. Mwila Albert

16. Mulongo Freddy

17. Kabamba Nicodème

18. Mbuli Paul

19. Muwawa Ignace

20. Mokili Ernest

21. Bilengi Albert

22. Ebengo Augustin

Les Léopards champions d’Afrique et mundialistes 1974 qui ont droit à l’indemnité mensuelle

1. Kazadi Robert

2. Mwepu Ilunga

3. Mukombo Mwanza

4. Bwanga Tshimenu

5. Lobilo Boba

6. Mana Mambweni

7. Mayanga Maku

8. Mavuba Mafuila

9. Ndaye Mulamba

10. Kidumu Mantantu

11. Kakoko Etepe

12. Ngoy Sendwe

13. Mbungu Ekofo

14. Mbungu Puati

15. Kibonge Mafu

16. Kembo Uba Kembo

17. Kabasu Babo

18. Tshinabu wa Munda

19. Tubilandu Dimbi

20. Kilasu Massamba

21. Mwape Miala

22. Ndongala Jerôme

23. Kalambayi Otepa

24. Ntumba Kalala

Le 27 décembre 2023 des Léopards champions d’Afrique 68/74 et mundialistes on fait sit in devant le ministère des finances 

Réclamant leur dû, les anciennes gloires du football congolais dont Mana, Lobilo, Ndongala, Mbungu Tex, Kalambayi Otepa etc, champions d’Afrique des Nations 1968 à Addis-Abeba, en Ethiopie et 1974 au Caire, en Egypte et mundialistes 1974 étaient descendus dans la rue et avaient fait un sit in devant le ministère des finances. C’était le 27 décembre 2023. Ils étaient accompagnés de leur avocat Me Alain Makengo.

La continuité de service de l’état

Puisque la décision a été prise par Arrêté ministériel, il faudra continuer à payer toutes ces vieilles gloires du football congolais. Ces derniers ont droit de leur indemnité mensuelle. Ceux décédés, l’indemnité sera payée à sa veuve non remariée ou leurs héritiers directs.

Et pour être juste, nous pensons que cette décision devra être étendue à d’autres Léopards d’autres disciplines sportives qui ont porté très haut le drapeau congolais. Parmi eux les basketteuses qui avaient dominé l’Afrique toute une décennie, les boxeurs, lutteurs, judokas et autres qui ont fait connaitre la RDC à travers le monde grâce à leurs prouesses sportives. Ça sera justice.

Antoine Bolia




EPFKIN: Début de la 11è Journée ce jeudi 8 février

On a joué pour la suite de la 11è journée du championnat de l’Entente Provinciale de Football de Kinshasa ‘’EPFKIN’’ ce vendredi 9 février 2024 sur deux sites à savoir le terrain Unikin et le terrain Kurara Mpova.

Tous les résultats de ce vendredi 09 février 2024

Terrain Kurara

St Christian vs Lumière : 2-0

OCD vs ICK : 2-1

TP Les Croyants vs PJSK : 3-0

Robi vs Céleste : 3-2

Terrain Unikin

Kratos vs Ujana : 0-0

Pharmagros vs Don Bosco : 2-3

TP Les Anges vs CS Les : 1-1

Mweka vs RC Promesse : 3-1

Rappel des résultats de jeudi 8 février 2024

Terrain Unikin

Forum vs Jupiter : 0-1

RC Bumbu vs Nouvelle Vie : 4-2

Aigle Royal vs Mbudi : 0-3

Liwanda vs Limete : 1-3

Terrain Kurara

Standard vs AJ Vainqueurs : 2-3

Kayolo vs Kito : 0-0

AJAX vs Bol’s : 2-1

RC Matete vs FONAK : 0-1

La clôture de la 11è journée intervient ce Samedi 10 février 2024.

Terrain Kurara

11h00 : St Etienne vs Ndanu City :

13h00 : OC Les Elites vs Normands :

Antoine Bolia




Natation: La Rdc participera au championnat du monde à Doha au Qatar

Comme annoncé dans nos colonnes, la RDC participera bel et bien à la 21è édition du championnat du monde prévu du 16 au 18 février 2024 à Doha, au Qatar.

En effet, les Léopards natation au nombre de deux Yves Muntu et Aristote Ipelenga ainsi que Mme Nadège qui conduit la délégation sont tous bien arrivés à Doha. Peu avant de prendre l’avion, les deux athlètes avaient reçu le mot d’encouragement du Général Jean de Dieu Oleko, président de la Fédération de Natation de la République Démocratique du Congo ‘’Fénaderec’’ en sigle. Il leur a rappelé et recommandé qu’ils ont mission de bien défendre les couleurs de la RDC. A cet effet, il leur a remis un drapeau national.

Yves Muntu participera à l’épreuve Brasse 50 mètres tandis qu’Aristote Ipelenga prendra part à l’épreuve Papillon 50 mètres.

 

Antoine Bolia




Abus liturgiques : le Vatican publie une note « Gestis verbisque » 

Le Vatican a publié ce 2 février 2024 une note intitulée Gestis verbisque (« Par des gestes et des mots ») signée par le cardinal Fernandez, préfet du Dicastère pour la doctrine de la foi et par le cardinal Matteo, Secrétaire de la section doctrinale. Cette note a été approuvée à l’unanimité par les membres du Dicastère réunis fin janvier en Assemblée plénière, puis par le Saint-Père François lui-même le 31 janvier 2024.

Il s’agit d’un document sur la validité des sacrements, afin d’éviter les abus dans la manière de les donner. Il fait suite aux inquiétudes de nombreux cardinaux et évêques, appuyés par nombre de fidèles, face à la multiplication des situations dans lesquelles ils sont contraints de constater l’invalidité des sacrements donnés.

Selon le Dicastère, beaucoup de prêtres se permettent une créativité inappropriée en changeant des phrases ou des gestes dans la liturgie. En réalité, ils apportent de « graves modifications à la matière ou à la forme des sacrements ». Par exemple, « au lieu d’utiliser la formule établie pour le baptême, on a utilisé des formules telles que celles-ci : « Je te baptise au nom du Créateur… » et « Au nom de ton père et de ta mère… nous te baptisons ».

Un autre constat, le sentiment amer de certains prêtres qui se retrouvent dans une situation grave, ayant été baptisés avec des formules de ce genre, et qui découvrent péniblement l’invalidité de leur ordination et des sacrements célébrés jusqu’alors. Le préfet du Dicastère pour la doctrine de la foi affirme que de telles situations reflètent une « volonté manipulatrice » et que ce sont des actes « gravement illicites » qui produisent de sérieux dommages au peuple de Dieu.

« Nous, les ministres, devons donc avoir la force de surmonter la tentation de nous sentir propriétaires de l’Église. Au contraire, nous devons devenir très réceptifs à un don qui nous précède : non seulement le don de la vie ou de la grâce, mais aussi les trésors des sacrements qui nous ont été confiés par notre Mère l’Église. Ce ne sont pas les nôtres. » affirme-t-il en introduisant Gestes verbisque.

En conclusion, le Dicastère affirme qu’il appartient aux ministres de l’Église de veiller en priorité à ce que « la beauté de la célébration chrétienne reste vivante et ne soit pas défigurée par une compréhension superficielle et réductrice de sa valeur ou, pire encore, par son exploitation au service d’une vision idéologique, quelle qu’elle soit. » Lire l’intégralité de la Note « Gestis verbisque »




Trois manières de raviver le don du sacerdoce: Discours du pape François aux participants à la Conférence internationale sur la formation permanente des prêtres (texte intégral)

« Ravive le don de Dieu qui est en toi » (2 Tm 1, 6)

Une formation unique, intégrale, communautaire et missionnaire

Jeudi 8 février 2024

Chers frères et sœurs !

Je vous remercie de tout cœur pour ce moment que je peux passer avec vous. Je vous remercie d’être venus à Rome pour participer à cette conférence internationale pour la formation permanente des prêtres, promue par le Dicastère pour le Clergé – surtout par son grand chef coréen -, et par les Dicastères pour l’Évangélisation et pour les Églises Orientales. Je remercie les Préfets des dicastères concernés et tous ceux qui ont œuvré à la préparation de ce rendez-vous. Pour beaucoup d’entre vous, il n’a pas été facile de venir à Rome ; mais je veux surtout exprimer ma gratitude pour ce que vous faites dans vos diocèses et dans vos pays, pour le service que vous rendez et que l’enquête réalisée en vue de cette conférence a également mis en évidence.

Au cours de ces journées, vous aurez la grâce de partager les bonnes pratiques, de discuter des défis et des problèmes, et de scruter les horizons futurs de la formation sacerdotale dans ce changement d’époque, en regardant toujours vers l’avant, toujours prêts à jeter à nouveau les filets selon la parole du Seigneur (cf. Lc 5, 4-5 ; Jn 21, 6). Il s’agit de marcher à la recherche d’outils et de langages qui aident à la formation sacerdotale, sans penser avoir toutes les réponses en main – j’ai peur de ceux qui ont en main toutes les réponses, ils me font peur -, mais en ayant confiance que nous les trouverons en chemin.

Ces jours-ci, écoutez-vous donc les uns les autres et laissez-vous inspirer par l’invitation que l’apôtre Paul adresse à Timothée et qui donne son titre à votre conférence : “Ravive le don de Dieu qui est en toi ” (2 Tm 1, 6). Raviver le don, redécouvrir l’onction, ranimer le feu pour que le zèle du ministère apostolique ne s’éteigne pas.

Et comment raviver le don que nous avons reçu ? Je voudrais vous montrer trois voies sur le chemin que vous empruntez : la joie de l’Évangile, l’appartenance au peuple, la fécondité du service.

D’abord, la joie de l’Évangile. Au cœur de la vie chrétienne se trouve le don de l’amitié avec le Seigneur, qui nous libère de la tristesse de l’individualisme et du risque d’une vie privée de sens, d’amour et d’espérance. La joie de l’Évangile, la bonne nouvelle qui nous accompagne, est précisément celle-ci : nous sommes aimés par Dieu avec tendresse et miséricorde.

Et cette joyeuse annonce, nous sommes appelés à la faire résonner dans le monde, en la témoignant par notre vie afin que tous découvrent la beauté de l’amour salvifique de Dieu, manifesté en Jésus Christ mort et ressuscité (cf. Evangelii gaudium, n. 36). Souvenons-nous de ce que disait saint Paul VI : être des témoins plutôt que des maîtres (cf. Evangelii nuntiandi, n. 41), des témoins de l’amour de Dieu, qui est la seule chose qui compte. Et quand quelqu’un n’est pas capable d’être témoin, c’est triste, c’est très triste.

Nous trouvons ici une pierre angulaire de la formation permanente, non seulement des prêtres mais de tout chrétien, que la Ratio fundamentalis souligne également : ce n’est que si nous sommes et restons des disciples que nous pouvons devenir des ministres de Dieu et des missionnaires de son Royaume. Ce n’est qu’en accueillant et en cultivant la joie de l’Évangile que nous pouvons porter cette joie aux autres. Dans la formation permanente, n’oublions donc pas que nous sommes toujours des disciples en chemin et que cela constitue, à tout moment, la plus belle chose qui nous soit arrivée, par grâce ! Et lorsque nous trouvons des prêtres qui n’ont pas cette capacité de service, qui sont peut-être égoïstes, des prêtres qui ont pris une voie un peu « entrepreneuriale », alors ils ont perdu cette capacité de se sentir des disciples, ils se sentent des maîtres.

La grâce présuppose toujours la nature, et c’est pourquoi nous avons besoin d’une formation humaine intégrale. En effet, être disciple du Seigneur n’est pas un déguisement religieux, mais un style de vie, et exige donc de prendre soin de notre humanité. Le contraire c’est le prêtre “mondain”, lorsque la mondanité entre dans le cœur du prêtre et ruine tout. C’est sur cela que je vous demande de mettre toute votre énergie et vos ressources : le soin de la formation humaine. Et aussi la vigilance pour vivre humainement. Une fois, un vieux prêtre m’a dit : “quand un prêtre est incapable d jouer avec les enfants, il a perdu”.

C’est intéressant, c’est un test. Il y a besoin de prêtres pleinement humains, qui jouent avec les enfants et qui caressent les personnes âgées, capables de bonnes relations, mûrs pour affronter les défis du ministère, afin que la consolation de l’Évangile parvienne au peuple de Dieu à travers leur humanité transformée par l’Esprit de Jésus. N’oublions jamais le pouvoir humanisant de l’Évangile ! Un prêtre amer, un prêtre qui a l’amertume dans le cœur est un “vieux garçon”.

Une deuxième voie à parcourir : l’appartenance au peuple de Dieu. Les disciples missionnaires ne peuvent être qu’ensemble. Nous ne pouvons bien vivre le ministère sacerdotal qu’immergés dans le peuple sacerdotal, dont nous sommes également issus. Cette appartenance au peuple – ne jamais se sentir séparé du chemin du saint peuple fidèle de Dieu – nous garde, nous soutient dans nos peines, nous accompagne dans les angoisses pastorales et nous préserve du risque de nous détacher de la réalité et de nous sentir tout-puissants. Prenons garde, car c’est aussi la racine de toutes les formes d’abus.

Pour rester immergée dans l’histoire réelle du peuple, il est nécessaire que la formation sacerdotale ne soit pas conçue comme “séparée”, mais qu’elle puisse utiliser la contribution du peuple de Dieu : des prêtres et des fidèles laïcs, des hommes et des femmes, des célibataires et des couples mariés, des personnes âgées et des jeunes, sans oublier les pauvres et les souffrants qui ont tant à enseigner. Dans l’Église, il existe une réciprocité et une circularité entre les états de vie, les vocations, entre les ministères et les charismes. Cela nous demande l’humble sagesse d’apprendre à marcher ensemble, en faisant de la synodalité un style de vie chrétienne et de vie sacerdotale elle-même.

On demande aux prêtres, surtout aujourd’hui, de s’engager à faire des “exercices de synodalité”. Souvenons-nous toujours : marcher ensemble. Le prêtre toujours avec le peuple auquel il appartient, mais aussi avec l’évêque et le presbyterium. Ne négligeons pas la fraternité sacerdotale ! C’est sur cet aspect de son union avec le peuple de Dieu que Paul avertit Timothée : « Souviens-toi de ta mère et de ta grand-mère. Souviens-toi de tes racines, de ton histoire, de l’histoire de ta famille, de l’histoire de ton peuple. Le prêtre ne naît pas par génération spontanée. Soit il est du peuple de Dieu, soit il est un aristocrate qui finit par devenir névrosé.

Enfin, une troisième voie est celle de la fécondité du service. Servir est le signe distinctif des ministres du Christ. Le Maître nous l’a montré tout au long de sa vie et, en particulier, au cours de la dernière Cène, lorsqu’il a lavé les pieds des disciples. Dans la perspective du service, la formation n’est pas une opération extrinsèque, la transmission d’un enseignement, mais elle devient l’art de mettre l’autre au centre, en faisant ressortir sa beauté, le bien qu’il est et qu’il porte en lui, en mettant en valeur ses dons mais aussi ses ombres, ses blessures et ses désirs. Former les prêtres, c’est donc les servir, servir leur vie, encourager leur cheminement, les aider dans leur discernement, les accompagner dans les difficultés et les soutenir dans les défis pastoraux.

Le prêtre ainsi formé se met à son tour au service du peuple de Dieu, il est proche des gens et, comme Jésus sur la croix, il prend en charge tout le monde. Regardons ce trône, frères et sœurs : la Croix. De là, en nous aimant jusqu’au bout (cf. Jn 13, 1), le Seigneur a fait naître un peuple nouveau. Et nous aussi, quand nous nous mettons au service des autres, quand nous devenons des pères et des mères pour ceux qui nous sont confiés, nous engendrons la vie de Dieu. Tel est le secret d’une pastorale féconde : non pas une pastorale dont nous sommes le centre, mais une pastorale qui engendre des filles et des fils à la vie nouvelle dans le Christ, qui apporte l’eau vive de l’Évangile sur le terrain du cœur humain et du temps présent.

Je vous souhaite à tous le meilleur. Et vous – je veux ajouter cela et aussi reprendre une chose que j’ai dite avant –, s’il vous plait, ne vous lassez pas d’être miséricordieux. Pardonnez toujours. Lorsque les gens viennent se confesser, ils viennent pour demander le pardon et non pour entendre une leçon de théologie ou des pénitences. Soyez miséricordieux, s’il vous plaît. Pardonnez toujours, car le pardon a cette grâce de la caresse, de l’accueil. Le pardon est toujours fécond à l’intérieur. C’est ce que je recommande : pardonnez toujours.

Je vous souhaite le meilleur pour votre congrès et je vous laisse avec les trois mots clés : la joie de l’Évangile qui est la base de notre vie, l’appartenance à un peuple qui nous garde et nous soutient, au saint Peuple fidèle de Dieu, la fécondité du service qui fait de nous des pères et des pasteurs. Que la Vierge vous accompagne toujours. La Vierge nous donne une chose, à nous les prêtres : la grâce de la tendresse. Cette tendresse que l’on voit aussi chez les personnes en difficulté, les personnes âgées, les malades, les enfants tout petits… Demandez cette grâce, et n’ayez pas peur d’être tendres. La tendresse est forte. Merci !




Le centre Magdala en Terre Sainte propose un pèlerinage virtuel pour le Carême 

Du 12 février au 4 avril 2024, le centre Magdala en Terre sainte organise un pèlerinage virtuel ayant pour thème : « Si vous connaissiez le don de Dieu » (Jn 4, 10). Ce pèlerinage donnera aux pèlerins du monde entier l’opportunité de visiter en distanciel Jérusalem pendant ce temps de Carême, et de se rapprocher des diverses pratiques de prière chrétienne qui se vivent dans la ville sainte, façonnée par des siècles de tradition.

Le conflit persistant en Terre Sainte continue d’empêcher les pèlerins d’aller à Jérusalem. Les chrétiens locaux, inquiets, ne s’éloignent beaucoup de chez eux. Les lieux saints à Jérusalem restent majoritairement vides. Cette proposition de pèlerinage virtuel permettra donc d’amener la Terre Sainte dans les foyers et les cœurs des gens. Chaque jour, l’équipe du centre Magdala proposera 20 minutes de visite des lieux saints célèbres, notamment le Calvaire, le tombeau de Jésus, le mont Sion, Gethsémani, le Mur des Lamentations et le Chemin de Croix, ainsi que de nombreux autres monastères et églises cachés de la vieille Ville.

« La prière à Jérusalem peut puissamment tourner nos cœurs vers le Seigneur, et c’est le but du Carême. La ville a été témoin des principaux événements de l’histoire du salut, choisie par Dieu comme son lieu de résidence, le site de la passion, de la mort et de la résurrection de Jésus » dit Kathleen Nichols, consacrée de Regnum Christi et directrice de l’équipe anglophone de Magdala.

« Jérusalem résonne dans les cœurs du monde entier. Elle est reconnue comme l’une des villes les plus saintes au monde. À Jérusalem, chaque pierre, chaque sommet de montagne ou arbre d’olivier possède une histoire à raconter » continue-t-elle, « les pèlerins virtuels se joindront aux chrétiens locaux pour le prier en araméen, grec, latin, arménien, arabe, hébreu, russe et même en guèze éthiopien, les langues de la Jérusalem chrétienne ».

Le centre Magdala, qui organise ces pèlerinages virtuels chaque année depuis 2020, est un centre d’accueil et de retraites. Il se trouve sur les rives de la mer de Galilée, site archéologique au carrefour de l’histoire juive et chrétienne. Le centre a reçu en 2023 un prix sur TripAdvisor. Ce pèlerinage virtuel est disponible en anglais et en espagnol. Deux conférences introductives ouvriront le 12 février le pèlerinage, en préparation du mercredi des Cendres.

 




Pour répondre aux besoins internes et le mettre à la disposition des visiteurs : Le Vatican va produire et vendre sa propre marque de vin 

Selon les statistiques de l’Institut du vin, le Vatican est le plus grand consommateur de vin par personne au monde. Les habitants du plus petit État de la planète consomment en moyenne 74 litres par an, soit presque deux fois plus qu’en France et en Italie réunies et trois fois plus qu’en Grande-Bretagne. Cette statistique s’explique. Le National Catholic Reporter rapporte qu’il existe des données qui n’existent pas dans d’autres pays : les résidents du Vatican sont pratiquement des personnes âgées et plus d’hommes que de femmes, qui consomment du vin dans les repas avec une moyenne plus élevée.

Dans d’autres pays, les statistiques incluent les femmes et les mineurs, de sorte que les 800 habitants de la Cité du Vatican augmentent la moyenne de consommation de vin par personne, ainsi que les groupes de touristes qui en achètent lors de leur visite. Ils pourront désormais boire un vin produit par le Saint-Siège lui-même. Le vin proviendra de vignobles plantés dans la résidence papale de Castel Gandolfo, une zone extraterritoriale de l’État pontifical située dans les collines proches de Rome. Il sera élaboré à partir du cépage Cabernet Sauvignon et portera l’étiquette du Saint-Siège.

Riccardo Cotarella, vigneron et président de l’Association italienne des vignerons et techniciens du vin, dirige le projet. M. Cotarella a expliqué que « le vignoble s’étend sur deux hectares et est situé à l’intérieur de la résidence d’été des papes, à proximité des jardins pontificaux de Castel Gandolfo. Différentes variétés de raisins ont été plantées, mais le cabernet sauvignon prédomine », un raisin facile à adapter et de grande qualité vinicole.

Le terroir de Castel Gandolfo, où est planté le vignoble, « est une région splendide », a ajouté M. Cotarella. Les vins appelés Castelli Romani, du nom de la région, sont célèbres depuis l’Antiquité romaine, comme l’a dit Pline l’Ancien. « Bien qu’il s’agisse d’une région dédiée aux vins blancs, j’ai voulu me baser sur mon expérience avec la cave à vin Colle Picchioni, de Paola di Mauro, avec laquelle j’ai exploré le potentiel de ce cépage », a-t-il poursuivi. « Le vin sera élevé en fûts de chêne et sera mis en bouteille en 2026. »

La vente du vin se fera exclusivement au Vatican, où il existe un économat pour les résidents et les professionnels liés à l’État pontifical, qui vend le vin sans prélever de taxes. Le vin est également utilisé dans la célébration de l’Eucharistie, qui est consommée lors de la Sainte Communion à Pâques. La signification du vin dans la tradition chrétienne est élevée, comme l’a dit le pape François il y a quelques jours : « Chers amis, le vin, la terre, l’agriculture et l’activité économique sont des dons de Dieu, mais n’oublions pas que le Créateur les a confiés à notre sensibilité et à notre honnêteté, afin que nous en fassions, comme le dit l’Écriture, une véritable source de joie pour le cœur de l’homme et de tous les hommes, et pas seulement pour ceux qui ont plus de possibilités. »

Rafael Llanes




Une relique de la Croix du Christ à Tolède remise à la paroisse grâce à l’Association internationale de la Vraie Croix 

Le samedi 3 février, la paroisse de Camuñas a reçu des mains de l’archevêque de Tolède, Monseigneur Francisco Cerro Chaves, un Lignum Crucis, une relique sacrée de la Vraie Croix de Notre Seigneur Jésus-Christ. La remise de cette relique à la paroisse a été possible grâce à l’Association internationale de la Vraie Croix. Insérée dans la croix pectorale d’un évêque, tombée entre mains privées et sauvée de l’usage privé à Rome pour devenir aujourd’hui un objet de culte.

Un lieu de pèlerinage pour vénérer la Vraie Croix

Ce Lignum Crucis est un éclat de bois de la croix où Jésus est mort et devient ainsi le plus grand trésor de cette ville de Camuñas pour la richesse spirituelle des fidèles et la mémoire reconnaissante des ancêtres qui, il y a au moins cinq siècles, ont fondé une confrérie de la Vraie Croix pour vénérer la croix du Seigneur dans l’espoir qu’un jour elle arriverait à Camuñas.

Les habitants se sont préparés à ce moment en organisant plusieurs conférences et autres événements et ont réussi à réunir l’argent nécessaire pour payer un reliquaire qui est devenu une pièce d’orfèvrerie unique en raison de sa taille et de sa beauté. Lors de la réception, Monseigneur Francisco Cerro était accompagné du vicaire épiscopal pour le clergé, de l’archiprêtre de Tolède et du curé de la paroisse, D. Óscar Torres Manzanares, ainsi que de 14 prêtres d’autres villes de la région. Étaient également présentes les autorités locales, les confréries de la ville et neuf confréries invitées d’autres municipalités.

La relique portée par l’archevêque a été reçue à l’entrée de Camuñas et conduite en procession jusqu’à l’église paroissiale construite par Juan de Villanueva, où l’archevêque a présidé la Sainte Messe. Après l’eucharistie, la procession s’est dirigée vers l’ermitage de Vera Cruz, dont la construction remonte au moins au XVe siècle.

Un grand jour à Camuñas

Le président de la confrérie de la Sainte et Vraie Croix de Camuñas, Javier Plaza Escribano, a défini ce jour comme « le plus grand et le plus important de l’histoire de la dévotion à la Croix à Camuñas ».

Le curé voit dans cette journée le début d’une spiritualité croissante dans le village, basée sur la Passion du Christ et la Croix : « Ce n’est que le début d’un très grand bien pour le village et toute la région ». À partir de ce Carême et pour toujours, il sera possible de se rendre à Camuñas pour voir de près le précieux reliquaire et vénérer le Lignum Crucis par un baiser lors de la messe de 19 heures à l’ermitage, tous les vendredis.




En dépit des abus sexuels : Berne opposé à la suspension des fonds à l’Église catholique 

Première publication le 6 février 2024 Le Gouvernement bernois n’entend pas suspendre les contributions à l’Eglise catholique romaine comme le demandait une motion parlementaire déposée après la révélation des abus sexuels en 2023. Dans sa réponse à une motion, publiée le 5 février 2024, le Gouvernement bernois estime qu’il n’y a pas de base légale ni de nécessité à agir.

Cette motion avait été déposée à la suite de la parution en septembre dernier du rapport de l’Université de Zurich sur les abus sexuels dans l’Eglise catholique romaine en Suisse depuis les années 1950. Les motionnaires demandaient que le Canton ne prolonge ou ne signe plus aucun contrat de prestations avec l’Eglise catholique tant qu’un plan complet n’était pas élaboré pour enquêter sur les abus commis au cours des dernières décennies.

La reprise du versement des contributions aurait été conditionnée à l’appréciation du Grand Conseil. Dans sa réponse l’Exécutif estime que les mesures prises par l’Eglise catholique sont appropriées pour prévenir autant que possible de nouvelles agressions. Il relève que le diocèse de Bâle a élaboré une stratégie de prévention des abus sexuels dans le milieu ecclésiastique.

Le Gouvernement constate en outre qu’aucune base légale n’autorise la suspension des contributions à l’Eglise catholique romaine. Le Canton de Berne verse à chacune des Eglises nationales une contribution pour leur fonctionnement et pour les prestations d’intérêt général qu’elles fournissent. (cath.ch/ag/mp)




Présence d’une femme « évêque » anglicane au Conseil des cardinaux : Le rôle des femmes dans l’Église « ne peut être réduit à un simple rôle ministériel » 

Trois journées ont été organisées par le pape et son Conseil des cardinaux (analogue au Conseil d’État d’un pays) les 5, 6 et 7 février pour aborder trois thèmes : le rôle des femmes, les chemins synodaux – en octobre 2024 se tiendra la deuxième partie du Synode sur la synodalité – et l’évangélisation.

La matinée du premier jour a été consacrée au premier thème : le rôle des femmes. Mais ce qui a fait l’actualité n’est ni la rencontre du pape et de son Conseil des cardinaux, ni la présence de deux femmes catholiques qui ont abordé la question. D’ailleurs, ce n’était même pas le sujet. Ce qui a fait les gros titres, c’est la présence d’une femme « évêque » anglicane. C’est le service de presse lui-même qui a souligné la présence de « l’évêque » anglicane sur la chaîne Telegram où les journalistes accrédités reçoivent des informations.

Il n’a pas été précisé pourquoi elle était là ni de quoi elle avait parlé, mais sa participation était évidente. C’est le représentant anglican qui a révélé la raison de sa présence. Dans des déclarations à l’Anglican News Service, la ministre Jo Bailey Wells (évêque anglican) a précisé qu’elle avait été invitée « à décrire la démarche anglicane concernant l’ordination des femmes, à la fois dans l’Église d’Angleterre et dans l’ensemble de la Communion anglicane ».

La révérende a indiqué qu’on lui avait dit qu’il s’agissait d’un « moment historique » en raison de sa présence et du sujet abordé. En ce qui concerne le contexte, elle a déclaré : « Il y a eu un dialogue en profondeur et de bonnes discussions. » Elle a conclu par des mots qui oscillent entre surprise et désir personnel : « Je suis surprise par l’intérêt des catholiques du monde entier. J’espère et je prie pour que cela permette à davantage de femmes de découvrir et de réaliser l’appel que Dieu donne à chacune d’entre nous. »

Cependant, les espoirs de cette « évêque » anglicane se sont confrontées à des limites. Dans un discours prononcé devant le Dicastère pour le culte divin et la discipline des sacrements, le pape a une nouvelle fois précisé que le rôle des femmes dans l’Église « ne peut être réduit à un simple rôle ministériel ». Il a également insisté sur le fait que « les femmes elles-mêmes représentent un symbole très significatif dans l’Église en tant que femmes, sans les limiter à un simple ministèr

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