Décès d’une mère et son nouveau-né à Kinshasa : Unanimité sur les décisions fortes prises par le ministre de la Santé

L’infirmière du centre hospitalier Akram à Kinshasa, du nom de Tshibidu Annie, à terme d’accouchement est morte la semaine courante,  suite à une négligence de l’hôpital de référence de l’Hôpital général de référence de Kinshasa, ex-Maman Yemo. De ce fait, le ministre de la Santé publique, Dr Roger Kamba a suspendu le Directeur général de l’Hôpital général de Kinshasa (ex-Mama Yemo) et celui de la Clinique Ngaliema et a ordonné la fermeture du centre hospitalière Akram de Limete Salongo. Du côté du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, les décisions prises par le ministre de la Santé ont été soutenues.

D’après l’Ordre national des infirmiers, l’infirmière Annie Tshidibi qui était à terme pour accoucher et était hospitalisée au Centre hospitalier Akram et quand il a fallu la transférer à la Clinique Ngaliema, elle n’a pas été accueilli. Et l’infirmière a malheureusement perdu la vie à l’Hôpital de référence de Kinshasa à l’hôpital à l’hôpital de référence de Kinshasa suite à une négligence de la part du personnel de l’hôpital, a informé le ministre  Kamba, car elle était restée pendant plusieurs heures sans secours.

Suite à cet événement malheureux, les médecins et infirmiers qui sont impliqués dans cette négligence  sont aussi suspendus de leur fonction et doivent être radiés de l’Ordre des médecins pour négligence et non-respect de la gratuité de l’accouchement qui a entraîné la mort.  Un dossier disciplinaire est ouvert contre eux.

Tandis que le Centre hospitalier Akram ayant pris en charge la défunte pendant deux semaines sans avoir eu  l’amabilité de la traiter est provisoirement fermé, suite à la décision du ministre national de la Santé, Dr Roger Kamba. Ce dernier a mis en garde tous les hôpitaux qui refusent d’accueillir les personnes ayant besoin des soins en urgence. Pour lui,  il n’y aura plus de tolérance.  Signalons que le bébé n’a pas également survécu.

Le Conseil national de l’Ordre des Pharmaciens pour des sanctions permanentes

Du côté du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, les décisions prises par le ministre de la Santé ont été soutenu.

« Nous avons appris avec consternation le décès d’une infirmière et de son bébé, rapporté par le ministre de la Santé, le Dr Roger Samuel Kamba et nous, pharmaciens à travers l’ordre soutenons les décisions prises », a déclaré le pharmacien Glorry Panzu, président du CNOP.

« Nous encourageons que de telles sanctions soient permanentes pour encadrer efficacement les professionnels de santé afin de les amener à accorder des soins de qualité à la population », a-t-il ajouté.

« Dans certaines structures sanitaires, il s’observe actuellement la négligence de la part de professionnels de santé. Même si vous avez l’argent ou pas, le traitement est pratiquement le même et cela n’honore pas le système sanitaire de notre pays », a-t-il déploré.

Il a fait savoir que ces professionnels de santé ont un serment auquel ils sont liés pour sauver des vies à travers leurs connaissances et leurs compétences.

Le pharmacien Panzu a indiqué que ces professionnels doivent de temps en temps respecter ce serment pour sauver les vies humaines dans leurs structures. La défunte Tshibidu Annie était infirmière au centre hospitalier Akram/Bongolo et avait une grossesse de 26 à 28 semaines.

Mamie Ngondo




En vue de la construction de 180.000 Km des routes en Rdc : Sama Lukonde salue la signature du contrat de 450 millions Usd

A Cape Town en Afrique du Sud où il a représenté le chef de l’Etat à la 30ème édition de Mining Indaba, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde s’est félicité de la signature d’un contrat entre la RDC, la banque sud-africaine de développement et l’entreprise Guma Africa Group pour la construction de 180.000 km de routes au cours des trois prochaines années à travers les 26 provinces et en particulier les 145 territoires de la RDC pour un montant global de 450 millions de dollars américains.

A la fin de sa mission en Afrique du Sud, où il est allé représenter le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à la 30ème édition de Mining Indaba, à partir de Cape Town, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a fait, le 07 février 2024, le résumé de ce qui a constitué son agenda au pays de Mandela.

Il affirme avoir été, à Indaba, porteur du message sur la vision du Président de la République et du pays tout entier concernant le secteur minier. C’était pour lui, l’occasion de relever les opportunités qu’offrent le contexte du changement climatique et la nécessité de la transition énergétique, les potentialités de la République démocratique du Congo, qui apporte au monde les minerais stratégiques indispensables à cette transition ainsi que ce besoin, pour la RDC, de voir l’exploitation de ses ressources créer des emplois au bénéfice premièrement des communautés locales, spécialement des jeunes grâce au développement des chaînes de valeur ajoutée sur place en RDC, avec les  investissements responsables attendus notamment dans les secteurs des énergies propres et des infrastructures de connectivité.

Pour Jean-Michel Sama Lukonde, cette jeunesse, surtout celle de l’Est, qui est, malheureusement, en proie à la guerre et l’agression, mérite que le gouvernement, dans ses multiples efforts pour ramener la paix, trouve également des mécanismes pour lui créer des emplois. Et, c’est tout le sens de cet appel aux investissements responsables. Dans cet appel, il a aussi mentionné la diversification de l’économie, un autre moteur de création des emplois.

Il a brandi la dynamique de l’assainissement du climat des affaires entamée par le pays avec des réformes courageuses en vue de se mettre à niveau par rapport à la compétition mondiale pour faciliter l’activité des investisseurs. La RDC, a-t-il lancé, “s’est inscrite dans des réformes de digitalisation, mais aussi de lutte contre la corruption de manière que tous les jours elle puisse capter plus de ressources et cela, au bénéfice de ses populations”.

Puis, le chef du gouvernement congolais s’est félicité de la signature d’un contrat entre la RDC, la banque sud-africaine de développement et l’entreprise Guma Africa Group pour la construction de 180.000 km de routes au cours des trois prochaines années à travers les 26 provinces et en particulier les 145 territoires de la RDC pour un montant global de 450 millions de dollars américains.

Un véritable coup  d’accélérateur pour le Programme de Développement local des 145 territoires (PDL-145 T). Car, l’accent sera mis sur les équipements de construction, la réhabilitation des routes, et l’entretien, qui seront exécutés par le ministère des ITPR.

L’investissement annoncé de 450 millions de dollars américains servira à acquérir le matériel de construction, à soutenir et à exécuter les programmes de ces 180.000 km de tronçons routiers, des ponts et autres ports.

Ce partenariat consiste également à améliorer les capacités de l’OVD et de l’Office des Routes, à former et renforcer les capacités de la main-d’œuvre, y compris les opérateurs et les techniciens.

JMNK

 




L’Association des anciens étudiants congolais en Chine célèbre le nouvel an chinois à Kinshasa

En marge de la célébration de la fête du dragon, l’Association des anciens étudiants congolais en Chine a organisé à Kinshasa, à l’hôtel Béatrice, une journée d’échange des vœux, ce samedi 10 février 2024. Organisé sous le thème : “ La Chine l’a fait, le Congo peut le faire aussi”, ce colloque a connu la présence remarquable de plusieurs personnalités du pays, à l’instar de la directrice de cabinet adjointe du Chef de l’Etat, la professeure Nicole Bwatshia. Cette rencontre s’est voulue un cadre d’échange des valeurs scientifiques et culturelles et une occasion de présenter les avantages qu’offre la coopération sino-congolaise.

Dans son mot de circonstance, le président du comité exécutif de l’AAECC, Me Blaise Ibula, a d’entrée de jeu loué la coopération bilatérale entre la République chinoise et la République démocratique du Congo, dont les fruits ne sont plus à démontrer.

S’inspirant de la riche histoire de la Chine qui, comme c’est le cas actuellement en RDC, a connu des épreuves politiques, environnementales, sécuritaires, sociales et économiques qu’elle a fini par surmonter, le président de l’AAECC n’a pas caché son vœu de voir un jour la Rdc, son pays, emboîter le pas de la Chine, pour ainsi se débarrasser, elle aussi, de ses carcans qui les maintiennent à terre.

« C’est pour moi une grande joie au nom de l’Association des anciens étudiants en Chine, de vous souhaiter la bienvenue, et vous  remercie d’être venu prendre part à cette cérémonie d’échange des vœux de notre Association pour l’année nouvelle 2024, qui coïncide avec le nouvel an chinois ce même 10 février 2024, l’année du dragon. Ainsi je dis bonne année à nous tous », dit-il.

Voilà presque 50 ans, que la Chine fait don de bourses d’études dans les domaines les plus variés, aux étudiants congolais fruits de la merveilleuse opération entre la République populaire de Chine, et notre pays la Rdc. En effet, c’est dans les années 70, que tous les étudiants ont commencé à bénéficier des bourses chinoises, et jusqu’à nos jours, ils continuent à en bénéficier.

Les premiers étudiants congolais sont arrivés en Chine en 1973, puis une autre poursuivi en 1974, 76, 77, jusqu’à aujourd’hui. La bonne nouvelle est pour nous d’avoir dans la salle, quelques-uns dont le docteur Bertin Tumba. C’est ainsi que l’Association des anciens étudiants de la Chine remercie le gouvernement de la République démocratique du Congo, et de la République populaire de Chine, pour cette idée majestueuse de nous permettre de  pêcher des connaissances à l’extérieur au lieu de nous limiter à nos environnements», a indiqué le président de l’AAECC.

Au regard de ce que la Chine en tant pays ami ne cesse de prouver vis-à-vis de ses partenaires d’Afrique et particulièrement la République démocratique du Congo, Me Blaise Ibula a, au nom de toute l’Association, encouragé le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à regarder davantage du côté de la Chine car, a-t-il dit, “le bon chat est celui qui peut attraper la souris”.

Fort de l’expérience et étant témoins vivants des exploits et du miracle chinois, les anciens étudiants congolais en Chine estiment que le pays de Mao peut être une  bonne référence pour la République démocratique du Congo. « Nous sommes les témoins vivants et nous connaissons le secret du miracle chinois. Nous sommes témoins et experts de la Chine, capables de contribuer substantiellement à la transformation de notre pays, forts de notre expérience avec la Chine », a-t-il rassuré.

Trois mots clés à la base du succès de la Chine

À son tour, le directeur de cabinet adjoint du Chef de l’État, Mme Nicole Bwatshia, est revenue sur les précieux conseils donnés par le président chinois à Félix Tshisekedi lors de son passage en Chine, sur le secret de la prospérité de la Chine et qui, selon elle, devrait être le credo de tout congolais qui veut voir le développement de la Rdc. Il s’agit de la culture du sens du travail, la culture du sens de la discipline et, enfin, la culture du sens du respect des biens  communs.  « Ces trois mots-là font que le pays évolue, prospère et avance», a laissé entendre Mme le DIRCABA, qui a confirmé que ces trois mots-là font que le pays évolue, prospère et avance.

À elle d’ajouter : « si le dragon Occidentale crache du feu, que le feu là se transforme pour qu’il puisse réchauffer ce qui existe entre le Congo et la chine. Que ce dragon que nous célébrons aujourd’hui en termes d’années puisse être ce dragon qui nous apporte la paix dont on a vraiment besoin, puisque vous savez que nous sommes en difficultés à l’Est… Si la Chine l’a  fait, le Congo peut le faire», a-t-elle déclaré.

Elle a, ensuite, demandé à l’Association de poursuivre avec cette initiative chaque année afin que les congolais s’informent des avantages des relations entre les deux pays.

Bien avant, c’était l’intervention de M. Wang Hailong, le chargé d’Affaires ai de l’ambassadeur de la Chine, qui a salué l’initiative de l’AAECC, tout en rassurant son rôle de trait d’union entre le gouvernement congolais, la Chine et l’Association des anciens étudiants congolais en Chine.

Il a profité de l’occasion pour présenter les avancées significatives de la coopération sino-congolaise qui, aujourd’hui, devient l’une des coopérations les plus considérées et solides.

Au terme de l’activité, les anciens étudiants congolais en Chine présents à la soirée ont, tour à tour, livré les témoignages de leur expérience grâce à leur passage en Chine. De cette expérience, ils disent être prêts à travailler pour le développement de leur pays.

Hugo Matadi

 




Présentation d’un projet d’Ordonnance-Loi portant autorisation de la prorogation de l’état de siège

La Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a soumis au Conseil le Projet d’Ordonnance-Loi autorisant la prorogation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu pour une période de 15 jours prenant cours le 11 février 2024.

Elle a soutenu que cette prorogation vise à permettre à nos Forces Armées de faire face à toutes les menaces, tentatives d’incursions et attaques émanant des terroristes ADF/MTM, CODECO, Zaïre et particulièrement de la coalition terroriste M23/RDF dans le but de restaurer la sécurité et de rétablir l’autorité de l’Etat dans cette partie du pays.




Julien Paluku optimiste pour l’opérationnalisation du projet de la Cimenterie de Maïko

Le Ministre de l’Industrie a fait part au Conseil des différentes étapes prévues dans le cadre de l’opérationnalisation du projet de la Cimenterie de Maïko (CIMAIKO) dans la province de la Tshopo.

En effet, faisant suite à la mission qu’il a effectuée du 24 janvier au 02 février 2024, à laquelle les experts des entreprises chinoises intéressées et ceux de la Présidence de la République ont été associés, pour la visite du site de CIMAÏKO, l’identification des sites de la Zone Economique Spéciale et de la centrale hydroélectrique de Maïko, le Ministre de l’Industrie a évoqué des actions à mener pour y parvenir.

Au regard des avancées déjà enregistrées, la feuille de route actualisée prévoit :

– La signature d’un Accord de partenariat entre le Gouvernement de la République et la société chinoise intéressée à la matérialisation rapide de ce projet ;

– La finalisation des études à impact environnemental et social ;

– La réalisation des études géologique et topographique du site des carrières ;

– Le renouvellement des titres miniers ;

– L’aménagement de la RN3 qui mène de Kisangani à la voie d’accès au site ;

– Transfert des matériels de l’ancienne usine qui trainent encore à Kinshasa ;

– Le paiement des arrières de salaire des membres du Comité d’opérationnalisation du

Projet CIMAÏKO et la régularisation du paiement mensuel du salaire et des frais de fonctionnement ;

– Le paiement de différentes créances dues à des tiers ;

– La réalisation des études et la construction de la Zone Economique Spéciale Pilote de la Tshopo sur 500 hectares et de la centrale hydroélectrique de Maiko devant produire 25 mégawatts.

Le Ministre de l’Industrie a précisé que ce projet redimensionné vise la création de plus de 500 emplois directs et 5.000 emplois indirects. La capacité de production de la nouvelle Cimenterie sera de 1 million de tonnes/an, soit plus de 3.000 tonnes/jour. Le Marché cible est constitué de l’ex. Province Orientale, du Grand Equateur, du Maniema, du Nord-Kivu, du Soudan du Sud et de la République Centre Africaine où la demande globale est de plus de 4 millions de tonnes/an.

Le cahier de charge comprend l’acquisition d’une Cimenterie, un cantonnement des travailleurs, une école, un hôpital, un port à Kisangani, un supermarché, un centre réservé aux activités sportives, une source énergétique de 25 Mégawatts et l’approvisionnement en eau potable. Le capital de la nouvelle société qui ferait fusion avec CIMAIKO reste aussi ouvert aux investisseurs nationaux.

 




Face à l’augmentation du prix du ciment : Vital Kamerhe propose la reconduction de la mesure portant suspension de la perception de la TVA dans le secteur cimentier et automobile

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale est intervenu au Conseil sur la problématique de l’augmentation des prix dans le secteur cimentier au regard de la montée du prix du sac qui est passé de 9 à 11 dollars américains sur le marché.

Il a réuni les principaux acteurs du secteur pour faire une analyse globale de la situation en vue d’apporter des réponses rapides au regard de son importance dans le secteur de la construction, l’un des contributeurs à la croissance économique.

La réintroduction de la TVA de 16% et une série d’augmentation de taxes existantes sont à la base de cette situation. Et au regard de la perte de compétitivité vis à vis des pays étrangers principalement l’Angola et le Congo Brazzaville.

Comme solutions, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale a suggéré :

– la reconduction de la mesure portant suspension de la perception de la Taxe sur la Valeur Ajoutée dans le secteur cimentier et automobile ;

– la surséance de toutes les taxes et augmentations évoquées ;

– la présentation de la question à la Commission ECOFIN élargie aux Ministères concernés et aux cimentiers ;

Il a souligné que la combinaison de ces trois recommandations pourrait permettre la réduction du prix du ciment sur le marché.

 




Marc Ekila fait la restitution de sa participation au Forum sur le Corridor de Lobito à Lusaka

Le Ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement a fait le rapport de la participation de la République Démocratique du Congo au Forum sur l’investissement du secteur privé dans le Corridor de Lobito qui s’est tenu du 07 au 08 février 2024 à Lusaka en Zambie.

En effet, ce Forum de Lusaka, organisé à l’initiative des Etats-Unis d’Amérique et du Gouvernement de la Zambie, a bénéficié de la participation des plusieurs opérateurs miniers de la région, des entreprises intéressées par l’agrobusiness, des opérateurs de l’énergie renouvelable et du secteur des logistiques, ainsi que de divers bailleurs de fonds dont la Banque Africaine de Développement.

Des exposés de la Zambie, de l’Angola et de la délégation Congolaise portant particulièrement sur le thème : « Corridor de Lobito : quels défis pour la RDC et le secteur privé », il ressort que le Corridor de Lobito n’est pas qu’une route en chemin de fer. Il se veut être un véritable cadre de diversification des économies des trois pays concernés via le développement de la fibre optique, des infrastructures routières, de l’énergie verte, de l’économie numérique, du tourisme, de la technologie, de l’exploitation des minerais critiques dans l’économie mondiale ainsi que de création d’emplois.

La mobilisation des fonds par l’Union européenne et les Etats-Unis d’Amérique étant de 200 milliards USD répartis dans ces divers secteurs, le Corridor de Lobito se révèle être une véritable opportunité de croissance économique et de développement pour notre pays.

Représentant le Gouvernement à ces assises, le Ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement a plaidé en faveur du financement des projets de chemins de fer où les intérêts de la République Démocratique du Congo sont concernés. C’est le cas, entre autres, de la section Gitega-Bujumbura-Uvira-Kindu (875 km) entre le Burundi et notre pays, du tronçon Banana-Matadi et de la voie des UELES Fleuve (1.100 km).

Ce plaidoyer a retenu l’attention de la Société Financière Africaine qui a saisi cette opportunité pour présenter ses vives félicitations au Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.




Tony Mwaba sollicite l’accompagnement du Gouvernement pour rendre opérationnelles les cantines scolaires

Le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique a présenté au Conseil la note d’information relative aux cantines scolaires, à la construction et réhabilitation des écoles publiques ainsi qu’à l’érection d’un immeuble pour la Commission nationale pour l’UNESCO en République Démocratique du Congo.

En ce qui concerne le premier point, il a rappelé la mission lui confiée lors de la 116ème réunion du Conseil des Ministres du 20 octobre 2023, celle de lancer la phase pilote de la mise en œuvre des Cantines Scolaires dans au moins 10 écoles primaires de Kinshasa à raison de deux écoles par province éducationnelle, à savoir deux pour Mont-Amba, deux pour Tshangu, deux pour Funa et deux pour Lukunga.

Les Cantines Scolaires entrent dans le cadre du Programme d’Alimentation Scolaire et répondent à trois objectifs : Répondre aux besoins nutritionnels des élèves ; (ii) Réduire le taux d’abandon scolaire et Améliorer les performances scolaires des élèves.

Les Termes de référence de la mise en œuvre d’un Programme national d’Alimentation Scolaire sont déjà rédigés, une Feuille de route de la mise à l’échelle de ce Programme est apprêtée ainsi qu’un Plan d’urgence de la mise en œuvre de la phase pilote des Cantines Scolaires. L’accompagnement du Gouvernement a été donc sollicité pour rendre opérationnelles ces cantines scolaires.

Au sujet de la construction et réhabilitation des écoles publiques non conventionnées, le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique a rassuré que cela a commencé par la ville de Kinshasa pour réduire la disparité de la qualité de l’enseignement dispensé dans nos différents établissements scolaires et améliorer les conditions d’apprentissage des élèves.

Ainsi, quatorze écoles pilotes ont été ciblées. Le point a été fait sur les écoles déjà construites et/ou réhabilitées et celles qui sont en cour de construction et/ou réhabilitation.

Pour toutes les 60 provinces éducationnelles de la République, les fonds ont été sollicités pour réaliser ces travaux dans les 100 jours du second mandat du Président de la République.

Enfin, le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique a informé le Conseil de la nécessité de réexaminer le projet de construction d’un Siège de la Commission Nationale pour l’UNESCO initié depuis 2013 et dont le coût était évalué à 365.117,38 USD.




Enfin, Nicolas Kazadi met des fonds en faveur de Trans-Academia pour son fonctionnement

Faisant suite à la demande du Président de la République, le Ministre des Finances a présenté au Conseil le rapport d’exécution de mise à disposition des fonds en faveur de Trans-Academia dans l’objectif de contribuer au bon fonctionnement de cet établissement public appelé à assurer le transport aux étudiants.




Lever du moratoire sur la peine de mort pour débarrasser l’armée des traitres

La Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a présenté au Conseil la note d’information relative à la levée du moratoire sur la peine de mort en République Démocratique du Congo.

Elle a rappelé que lors de sa réunion tenue le 05 février 2024, sous la conduite du Président de la République, Chef de l’Etat, le Conseil Supérieur de la Défense a fait un tour d’horizon sur plusieurs questions sécuritaires dont celle liée à la traitrise au sein de nos Forces de défense et de sécurité.

Dans la perspective d’y mettre fin, le Conseil Supérieur de la Défense a demandé au Commandant Suprême de lever le moratoire sur la peine capitale prononcée ou à prononcer contre les militaires qui se rendront coupables d’actes de trahison pendant ce temps où le pays fait face à son agression par le Rwanda à travers les terroristes de la coalition M23/RDF.

Afin de permettre au Gouvernement de donner effet à la susdite demande, la Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a retracé brièvement l’historique du moratoire contre la peine de mort en République Démocratique du Congo en indiquant son état actuel avant de conclure sur la mise en œuvre de la levée préconisée.

Au regard de l’impérieuse nécessité exprimée par le Conseil Supérieur de la Défense de débarrasser l’Armée de tous les traitres par l’application de la peine capitale qu’ils méritent après condamnation judiciaire irrévocable pour trahison, elle a sollicité, par une décision du Conseil des Ministres, que le Gouvernement prenne acte de la levée du moratoire envisagée.