Le chef de l’Etat pour des mesures d’encadrement de la commercialisation du cobalt

Le Président de la République a réitéré sa demande au Gouvernement afin de mettre en place des mesures urgentes qui permettraient de mieux encadrer la commercialisation du cobalt et d’accroitre les recettes issues de son exploitation.

Faisant référence à sa communication du 25 mai 2023, il a rappelé qu’il attirait l’attention du Gouvernement sur le fait que la valeur des multinationales  utilisant le cobalt augmentait fortement et que leur capitalisation dépassait de loin le produit intérieur brut national, alors que notre pays, lui, ne bénéficie que très peu des revenus issus de l’exploitation dudit minerais

Entre-temps, il a constaté que le cours du cobalt a davantage baissé passant d’un peu plus de 31.000 dollars américains la tonne en août 2023 contre 28.727 dollars américains actuellement.

La baisse continue des cours du cobalt est principalement due à sa surabondance sur le marché international. Ladite surabondance résulte, non seulement, d’une offre excessive du cobalt provenant de notre pays, mais aussi, de l’augmentation de l’exploitation artisanale dont l’encadrement nécessite d’être renforcé pour éviter de pertes des revenus de l’État.

En effet, a souligné le Président de la République, la baisse du cours du cobalt entraîne une diminution du chiffre d’affaires des entreprises minières locales, une diminution des recettes fiscales et douanières ainsi qu’une diminution de la redevance minière autant qu’elle menace l’emploi et annihile les perspectives de recettes provenant de l’impôt sur les superprofits.

Face à cette situation, il est primordial de combler les carences en matière de contrôle et de régulation en ce qui concerne l’approvisionnement, l’exploitation et la fixation des prix des substances minérales stratégiques dont le cobalt en particulier. Pour ce faire, le Premier Ministre a été invité, sur base de propositions de l’ARECOMS, à évaluer la nécessité d’introduire des quotas d’exportation ou de recourir à toute autre mesure permettant d’atteindre un juste prix pour notre cobalt.

Le Président de la République en appelle donc à des propositions de mesures urgentes par l’autorité de régulation.

Par ailleurs, il a demandé au Premier Ministre de veiller à ce que les Ministres ayant le Budget, les Finances et les Mines dans leurs attributions mettent prioritairement à la disposition de l’ARECOMS les ressources nécessaires à l’exécution des tâches susvisées afin qu’elle soit en mesure d’agir avec promptitude et diligence dans le but de contribuer à l’amélioration rapide des revenus de l’Etat issus de notre cobalt.

Avant de terminer sa communication, le Président de la République a exprimé sa totale désapprobation au regard du mauvais traitement réservé à nos supporters qui ont fait le déplacement d’Abidjan pour assister à la demi-finale contre la Côte d’ivoire dans le cadre de la Coupe d’Afrique des Nations, notamment la diminution d’espaces leur réservés dans les tribunes, l’interdiction d’accès des calicots et aux supports de dénonciation de l’agression rwandaise dont notre pays est victime.

Pour réagir à cette attitude outrageante, notre équipe nationale ne s’associera plus, jusqu’à nouvel ordre, à une quelconque activité ou initiative de solidarité portée par la CAF.

Dans le même ordre d’idées, le Président de la République a ouvert un débat, le Conseil a adressé une sévère mise en garde à France 24 ainsi qu’à d’autres médias pour la diffusion de certaines informations qui ont écorné l’image de la République Démocratique du Congo.

Pour le Président de la République, ceci est inadmissible.

 




Dans le Masisi : Les FARDC ont réussi à déloger l’Armée Rwandaise et ses éléments M23

Le Vice-Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a présenté la situation sécuritaire du pays qui demeure globalement calme excepté dans quelques zones de la partie Est où il a été signalé des attaques de nos Forces loyalistes par la coalition M23/RDF, d’une part, et des incursions récurrentes des terroristes ADF/MTM, d’autre part.

Sur toutes les lignes de front, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo se sont comportées avec bravoure pour mener de contre-offensives, mettre en déroute les terroristes et sécuriser les populations.

C’est le cas dans le Masisi où nos troupes ont réussi à déloger l’Armée rwandaise et ses éléments M23 de certaines positions qu’ils occupaient.

Nos forces de défense et de sécurité restent engagées et plus que déterminées à pacifier cette partie du pays.

A l’ouest du pays, la situation demeure sous contrôle face aux incursions des Mobondo et des patrouilles s’intensifient dans la profondeur.




Cooptation des autorités coutumières comme Députés provinciaux : Peter Kazadi note des tensions au sein des organisations de pouvoir coutumier

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a présenté au Conseil, le rapport sur l’état et l’administration du territoire national qui restent toujours dominés par la poursuite des opérations militaires ordonnées par le Président de la République, Chef de l’Etat, Commandant Suprême des Forces Armées et de la Police Nationale Congolaise, dans le cadre de l’Etat de siège en provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.

L’état d’esprit de la population demeure calme. Au cours de la semaine qui se termine, les faits ci-après ont mérité d’être épinglés :

– Le soutien total de la population aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo et à l’ensemble de nos compatriotes et résistants habitants dans la partie Est du pays, à la suite des barbaries et campagne de désinformation et intoxication menées par le mouvement terroriste M23 et leurs alliés RDF ;

– L’intérêt que porte l’opinion quant à l’issue des requêtes introduites par les candidats invalidés pour fraude et détention illégale de Dispositif Electronique de Vote par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) auprès de la Cour Constitutionnelle ;

– Des Commentaires en sens divers quant à la nomination par le Président de la République, Chef de l’Etat, de l’Honorable député national Augustin Kabuya en qualité d’informateur pour identifier une coalition majoritaire à l’Assemblée Nationale en vue de la formation du prochain Gouvernement ;

– Les encouragements de la population aux Léopards de la République Démocratique du Congo pour leur vaillant parcours à la Coupe d’Afrique des Nations Côte d’Ivoire 2023 et ce, malgré leur défaite en demi-finale de la Compétition ;

– Des commentaires en sens divers de l’opinion concernant la décision prise par les membres du parti politique « Ensemble pour la République » de siéger au sein de l’Assemblée Nationale.

Sur un autre chapitre, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a informé le Conseil qu’il a été noté, à travers certaines provinces, l’installation des Bureaux d’âge après la convocation des plénières inaugurales dans les Assemblées Provinciales. Comme pour l’Assemblée Nationale, la constitution des Bureaux définitifs est attendue aux termes de la formalité de validation des mandats des élus provinciaux.

En rapport avec la cooptation des autorités coutumières comme Députés provinciaux, il a fait état des tensions et des remous qui ont été signalés au sein des organisations de pouvoir coutumier, causés par l’implication de certains acteurs politiques dans la perspective des élections des Sénateurs et Gouverneurs de province.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a terminé son rapport sectoriel par la présentation des informations liées à la criminalité, au banditisme, aux sinistres avant de chuter sur la situation aux frontières ; et le Conseil en a pris acte.




Sama Lukonde salue la brillante participation des Léopards à la Coupe d’Afrique des Nations 2024

Dans la suite de la communication du Président de la République, le Premier Ministre a commencé par informer le Conseil qu’il a effectivement représenté le Président de la République à la 30ème édition du Forum international Investing in African Mining Indaba à Cape Town en Afrique du Sud.

Il était à la tête d’une délégation composée des Membres du Gouvernement, notamment le Ministre d’Etat, Ministre de l’Aménagement du Territoire ; le Ministre de l’Industrie ; le Ministre de l’Entrepreneuriat et des Petites et Moyennes Entreprises ; la Ministre des Mines et des responsables des structures et des établissements publics du secteur minier de notre pays.

L’enjeu pour notre pays étant de profiter de la transition énergétique, avec notamment le basculement des véhicules à moteur thermique vers les véhicules électriques, pour développer des chaines de valeur africaines et tirer un grand bénéfice de nos ressources minières, il était effectivement opportun de participer à ce forum.

En marge du forum Indaba, le Premier Ministre a pris part à la cérémonie de la signature du Protocole d’accord entre le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, représenté par le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics ainsi que par le Ministre des Finances, d’une part et d’autre part, le Groupe Guma concernant la fourniture des engins routiers devant servir à l’aménagement des routes de desserte agricole dans le cadre du Programme de Développement local des 145 Territoires.

Le rythme de livraison desdits engins va s’accélérer à partir de cette année 2024. En deuxième lieu, le Premier Ministre à rassurer le Conseil que le Gouvernement reste attentif à la situation sécuritaire et humanitaire qui prévaut actuellement au pays, particulièrement à l’Est.

Après la réunion du Conseil de la Défense récemment présidée par le Président de la République, plusieurs dispositions ont été prises et sont en train d’être prises pour garantir, à jamais, la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire de la République.

Pour finir, le Premier Ministre a salué la brillante participation de nos Léopards à la Coupe d’Afrique des Nations 2024. Ils n’ont pas démérité d’être en finale de cette compétition. Il a demandé à la population de continuer à les soutenir pour la petite finale qui va se jouer entre la République Démocratique du Congo et la République Sud-Africaine ce samedi 10 février 2024.

 




Le Président de la République tient à la mise en œuvre d’un Programme de renforcement des capacités des cadres des entités territoriales décentralisées

A cet effet, il a réitéré son instruction au Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, en collaboration avec la Ministre d’Etat, Ministre du Plan à travers le Secrétariat National de Renforcement des Capacités (SENAREC) pour qu’ils puissent, une fois l’installation complète des Exécutifs provinciaux réalisés, rééditer la mise en œuvre de ce Programme adapté au défi de la gouvernance locale afin de renforcer les socles des compétences tant des dirigeants communaux que des administrations sous leur responsabilité.

Cela est d’autant plus nécessaire dans un contexte où nos communes, pour certaines d’entre elles, ont géographiquement des superficies des villes dans d’autres pays, et sont confrontées quotidiennement à des défis de gouvernance notamment dans les domaines de la sécurité, de la salubrité, de l’organisation et du fonctionnement, de l’encadrement du petit commerce et de la qualité du personnel politico-administratif appelé à gérer.

Répondre à de tels défis, a souligné le Président de la République, exige pleinement de la créativité, de la maitrise et de la transparence dans l’utilisation des fonds publics, de l’altruisme et de la pratique de la gestion axée sur les résultats.

Il a rappelé que la récente proclamation par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) des Conseillers communaux provisoirement élus à la suite des scrutins du 20 décembre 2023, marque une avancée significative dans la vie politique de notre jeune démocratie.

Par ce fait, elle parachève la volonté du Constituant d’intégrer la redevabilité depuis la base et matérialise le principe d’une gouvernance publique de proximité fondée sur le droit du peuple souverain d’intervenir à tous les niveaux dans la gestion étatique.




Du 14 au 15 février 2024 à la Haye : Rose Mutombo signera la Convention qui réduit sensiblement les chances pour les criminels de se mettre à l’abri de la répression

La République Démocratique du Congo, aux côtés d’autres États, a participé du 15 au 26 mai 2023 à la conférence diplomatique des plénipotentiaires qui s’est tenue à Ljubljana en Slovénie pour négocier et adopter une Convention internationale multilatérale devant offrir à l’humanité un cadre juridique de la coopération en matière d’enquête et de poursuite du crime de génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et autres crimes internationaux.

Le Président de la République a rappelé que dans sa communication au Conseil des Ministres du 08 septembre 2023 dont les termes avaient été réitérés dans son discours sur l’état de la Nation le 14 décembre 2023, il soulignait la nécessité pour notre pays, engagé à lutter contre l’impunité, de poursuivre l’action visant la matérialisation de cet engagement à travers la signature, suivie de la ratification de cette Convention qui a pour objectif de réduire sensiblement les chances pour les criminels de trouver de sanctuaire où ils se mettraient à l’abri de la répression.

Le Ministère des Affaires Étrangères et celui de la Justice ont travaillé à finaliser ce processus juridique avec l’accompagnement technique de notre équipe de plénipotentiaires qui s’est muée en Taskforce.

La procédure de signature étant ouverte du 14 au 15 février 2024, le Premier Ministre a chargé la Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, de participer, à la Haye au Royaume des Pays-Bas, à la signature de cette convention. Elle sera accompagnée des experts de la Taskforce pour un apport technique nécessaire.

Le Gouvernement a été instruit d’accompagner cette mission. Il en va ainsi de l’appropriation de l’ensemble de ce processus jusqu’au dépôt des instruments de ratification.




Tshisekedi insiste sur la nécessité pour la délégation de la Croix-Rouge d’accéder aux facilités administratives reconnues par la Loi

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la cent-vingt-quatrième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 09 février 2024.

Le Président de la République a été informé par le chef de délégation de la Croix-Rouge de la République Démocratique du Congo qu’il a reçu le 06 février 2024, sur la nécessité pour cette structure d’accéder aux facilités administratives reconnues par la Loi aux organisations de ce type qui œuvrent dans notre pays.

En effet, légalement établie depuis de nombreuses années dans notre pays, la Croix-Rouge est une association sans but lucratif qui a obtenu sa personnalité juridique en vertu du Décret-Loi du 1er mars 1961. Celle-ci, jouit également d’une reconnaissance, par l’État Congolais, comme société de secours volontaire auxiliaire des pouvoirs publics dans le domaine humanitaire.

Fort de ce statut, et conformément aux dispositions de l’article 5 de ce Décret-Loi, le Président de la République a demandé au Gouvernement d’accompagner, dans un bref délai, cet organisme dans la procédure d’accès à ces facilités, ceci dans le respect des dispositions de la Loi 004/2001 du 20 juillet 2001 portant dispositions générales applicables aux associations sans but lucratif et aux Établissements d’utilité publique.




Corriger les erreurs du passé …

Telle est l’une des phrases emblématiques du discours du 20 janvier 2024, prononcé par le Président de République, lors de son investiture pour un nouveau quinquennat à la tête de la RDC.

Indéniablement, cet énoncé a suscité le plus d’espoirs, mais également le plus d’interrogations dans l’opinion publique. Le Président élu parlait-il des erreurs du passé en général, telles que commises pendant les six dernières décennies ou évoquait-il seulement les quelques manquements du dernier quinquennat (2018 – 2023) ?

Chacun avait saisi cette contrition selon sa perception des réalités nationales.  Les faits nous répondront au fur et à mesure du passage du temps.  Et, nous voilà déjà devant une réponse qui, à mon sens, vaut son pesant d’or.  Ne dit-on pas « ce qui commence bien, fini bien » ?

Permettons-nous d’espérer ! De quoi s’agit-il ?

La nouvelle préalablement reçue, mais que l’Inspecteur général des finances, Monsieur Jules Alingete, vient de nous expliciter ne constitue-t-elle pas déjà la correction d’une grosse bourde sur laquelle il fallait revenir ?  En effet, là où la République ne percevait que des miettes, nous avons maintenant la prévision d’en tirer un peu plus. Comme sus-évoqué, il ne s’agit encore que d’un espoir.

Rappelons que dans le cadre du contrat chinois (Minerais contre infrastructures), en quinze (15) ans, nous n’avons obtenu qu’environ 800 millions USD. Désormais, après renégociations, nous attendons tirer plus de 300 millions USD par année, avec un premier versement d’environ 600 millions USD. Si mes années d’HEC/Lausanne avaient servi à quelque chose, je devrais savoir que, toutes choses restant égales par ailleurs, la correction arithmétique sur ce seul point devrait se chiffrer à  (300 millions USD multiplié par 15  ans, ce qui  donne 4 milliards 500 millions USD par rapport aux  800 millions reçus). Quelle frappante et conséquente correction ? Il n’y a donc pas match ! Dirait mon neveu.  Comment ne pas constater la qualité de bon négociateur du compatriote Alingete ? Cette performance permet à Fatshi, le béton national, d’inscrire en lettres d’or une première correction. Il faut souligner que ladite correction  s’inscrit non seulement dans le cadre de son quinquennat précédent, mais dans l’ensemble de notre histoire contemporaine.  Pour reprendre une phrase déjà usitée, laissez-moi répéter que « cette fois, nous saurons à quoi servent nos minerais ».

C’est justement à propos de cette sentence déjà proclamée, il y a quinze (15) ans que nous devrions nous montrer modestes, prudents, circonspects.

Tirons les leçons du passé. Il ne suffit pas d’accueillir des promesses, même d’encaisser des milliards, de se réjouir pour que les infrastructures se concrétisent et ensuite s’utilisent et produisent les résultats escomptés. Nous avions attendu des routes, chemins de fer, ponts, aéroports mais nous n’avions vu que très peu, après de longues années. Pourquoi ? Il n’y a certes pas une seule et unique raison, mais nos partenaires nous reprochent notamment de ne pas avoir été capables de leur présenter des plans sérieux des infrastructures qu’ils devaient réaliser en échange de nos mines. N’est-ce pas le manque de préparation qui explique notre faiblesse ?

Sommes-nous mieux préparés aujourd’hui ? L’inspecteur Alingente nous ramène un bon pactole, mais qu’allons-nous  en faire ?

Ne faisons pas comme d’habitude, ne blâmons pas ceux qui posent des questions, fussent-elles gênantes. Ensemble, cherchons méthodiquement, patiemment des réponses adéquates. Évitons les   précipitations. Eloignons-nous de «  l’euphorie du gagnant à la loterie qui dilapide tout en quelques mois ».

Corriger les erreurs du passé veut aussi dire ne pas répéter les approximations des sauts de moutons et autres maisons préfabriquées à des millions de dollars.

Sept milliards ne développeront pas la RDC, si nous ne mettons pas à contribution nos cerveaux et notamment notre capacité de préparation. Cette fois-ci, prenons le temps de mettre en place une équipe de conception et de suivi compétente, de fixer des objectifs aptes à avoir des effets d’entraînement sur l’ensemble de notre projet de développement, de proposer une planification réfléchie, rigoureuse, cohérente pour une utilisation rationnelle de ce résultat admirable.

Les milliards chinois ne nous aideront en rien, tant que nous considérerons l’Administration Publique comme le lieu où caser nos cousins et amis pour leur assurer des salaires à vie ; tant que nous embrasserons des projets non étudiés profondément …

Le pactole à recevoir peut nous servir à véritablement prendre un nouvel élan, pourvu que nous ayons en tête que tout se tient, tout s’influence. Ces milliards ne serviront à rien tant que nous serons  sous l’emprise de la culture des plaisirs immédiats,  des générosités  inconsidérées, d’une justice au secours des voleurs et détourneurs des fonds publics, d’entretien de l’instabilité judiciaire et autres approximations.

L’heure a sonné, de faire ce travail idéologique de changement des mentalités et de révolution culturelle. Je dirais de remise en cause de ce que nous avons été et sommes encore à certains égards.

Ne gérons pas ce pactole selon nos critères habituels. Mettons en place un mode de gestion plus rigoureux,  basé sur l’ordre, la prévision, la planification, la prudence et le contrôle.

Merci.

Jean-Pierre Kambila Kankwende

 




Aimer la Rdc mieux que le foot et les passions (Un pamphlet de Magloire Paluku)

Comment fait-on pour rester  dans l’impéritie? Quelle est la formule magique pour s’accommoder à la nullité et rester maitre des fantasmes?

Evidemment, il est difficile de savoir ce que le Congolais ne veut pas quand il affiche ce qu’il veut.

Ce vaillant peuple dormant sur des centaines de milliards en richesses, dans un sommeil de berceaux dorés, est trempé dans du sang humain criant vengeance comme Apollon et Zeus.

Mais hélas, mon peuple aime ce qu’il ne sait pas et déteste ce qu’il sait.

Pour un match de football, il  ferme boutique, il crée des bouchons sur les routes, il arrête le temps, il invente sa vie, il réchauffe l’infidélité et il emprisonne son cerveau avant de mettre au frigo sa conscience !

Avec le même courage, avec la même joie, avec la même détermination… il ferait mieux de nettoyer sa ville, vider les poubelles, respecter le code de la route, aimer la culture de l’excellence dans l’éthique nationale, augmenter son niveau de vie et relever le défi de la guerre.

Une certaine arithmétique morale Congolaise dévoile l’exaltation du mal, le panurgisme politique national, l’injure facile, les débats comiques, les prophéties des sectes, un nationalisme fanatique, un patriotisme clanique, une passion démesurée du sectarisme, une admiration passionnée du mensonge, des zèles outrés et la violence contre la vérité.

Mon peuple n’est pas tout ça. Le Congolais n’est pas une conjoncture. Le Congolais n’est pas un fataliste.

La RDC est mieux que les trente-quatre instants de plaisir pendant dix-huit jours des montées d’adrénaline, sur plus de quatre milles minutes entre le 13 Janvier et le 11 février.

Après le sport sera comme avant le sport à l’Est du Congo. Besoin de la CAN  de la paix. !

 




Henry Mutombo présente à Félix Tshisekedi le projet de l’accès à la gratuité de la formation professionnelle

En vue de contribuer au combat social mené par le chef de l’État Félix Tshisekedi pour réduire la pauvreté par la création d’emplois en faveur des Congolais, Henry Mutombo, acteur politique, Écrivain et Chercheur en Fiscalité a récemment présenté un projet intitulé “accès à la gratuité de la formation professionnelle”. Selon lui, ce programme qui est en appui à l’axe 1 du discours d’investiture du président de la République, vise à offrir une formation dans des métiers tels que la maçonnerie, l’électricité de basse intensité, la plomberie, le carrelage, la peinture, la menuiserie, etc. Voilà un projet qui, selon lui, va diminuer le banditisme urbain connu sous le nom de Kuluna qui sème morts et désolation. Selon lui, si ces jeunes désœuvrés ont un métier, ils ne se livreront pas au banditisme, mais contribueront par leur travail au développement du pays. Dans une vidéo, Henry Mutombo s’est adressé directement au chef de l’Etat en ces termes :

Bonjour Monsieur le Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo,

Je suis Henry Mutombo Mikenyi, votre compatriote et le fils de votre peuple. Je saisis cette opportunité pour vous présenter un projet qui pourrait être utile pour votre peuple.

Lors de votre investiture le 20 janvier de cette année, vous avez évoqué la réduction de la pauvreté par la création d’emplois en faveur de votre peuple. Le projet que je souhaite vous présenter vise à répondre à cet objectif social que vous menez en faveur des Congolais : il s’agit de la gratuité de la formation professionnelle.

Monsieur le Président, vous savez que de nombreux jeunes aujourd’hui sont sans emploi et sont victimes de la délinquance juvénile, principalement parce qu’ils n’ont pas de métier. Si vous établissez un programme présidentiel pour accorder la gratuité de la formation professionnelle, ces jeunes pourront être utiles pour eux-mêmes et pour la nation. Il s’agit de mettre à leur disposition la gratuité de la formation professionnelle pour qu’ils puissent apprendre des métiers tels que la maçonnerie, l’électricité de basse intensité, la plomberie, le carrelage, la peinture.

Je souhaiterais solliciter un rendez-vous selon vos convenances afin de vous remettre ce projet en main propre. Cela vous permettra de le comprendre en profondeur et d’en prendre connaissance pour voir comment vous pourriez le concrétiser pour le bien-être de votre peuple.

Que Dieu vous bénisse et qu’il bénisse la RDC, ce pays que vous dirigez avec beaucoup de patriotisme. Je vous remercie !