Insécurité à Kinshasa : un homme dépouillé et tué à Bandalungwa ce dimanche

Les bandits communément appelé Kuluna continuent de dépouiller et de tuer paisiblement les Kinois sans être inquiétés. Un homme d’une trentaine révolue répondant au nom de Kabeya Mabika Christian a trouvé la mort ce dimanche après avoir été agressé par les bandits urbains communément appelés Kuluna. Les faits se sont déroulés dans la commune de Bandalungwa, précisément à l’arrêt Pharmacie au quartier Makelele.

La victime revenait d’une fête de l’un de ses proches accompagné de son épouse et c’est là qu’il est tombée dans l’embuscade de ces inciviques qui ont arraché la vie à cet homme après l’avoir dépouillé de tout son argent, avant de lui planter une machette dans la tête, provoquant une forte hémorragie qui l’emporta aux soins intensifs de l’hôpital de référence de Kintambo.

Informé de cette  situation, le bourgmestre de la commune de Bandalungwa  qui condamne cet acte odieux, informe que le premier suspect est déjà aux arrêts et les enquêtes sont en cours pour dénicher cette bande des criminels qui a ôté la vie à ce paisible citoyen. Alphonse Ndufula a profité de l’occasion pour évoquer le problème que font face la territoriale, notamment celui de manque des effectifs et de logistique pour contraindre et maîtriser ces inciviques qui inquiètent davantage le Kinoises et Kinois.

Osée Kalombo




Élections 2023 : Christelle Vuanga et Henriette Wamu à couteaux tirés pour un siège à Funa

Christelle Vuanga, députée élue de la Funa est très remontée contre Henriette Wamu, députée de la législature 2018-2023, qui n’a pas été élue lors des législatives nationales de décembre 2023. L’affaire est enrôlée sous le numéro RC 466 et dans cette cause Christelle Vuanga accusé de lorgner vers son siège gagné avec la manière lors des joutes électorales. Jeune, influente et intelligente, Christelle Vuanga, députée nationale élue de la circonscription de la Funa, dans la ville de Kinshasa, dénonce le comportement de Henriette Wamu, candidate malheureuse de dernières législatives nationales du 20 décembre 2023.

Selon la députée Vuanga, sa consœur Henriette Wamu use de tous les subterfuges et de la corruption afin de récupérer son siège au niveau de l’Assemblée nationale.

« Mme Henriette Wamu, députée nommée plusieurs fois par l’ancienne Cour constitutionnelle ne décolère pas. Cette fois-ci, c’est notre siège qu’elle veut confisquer par la corruption comme dans ses habitudes. Falsification des procès-verbaux, retrait de la décision de la CENI au dossier…, bref elle s’y connaît parfaitement. Mère, je sais que ça vous fait mal de voir les jeunes évoluer, mais tour oyo nako beta yo toro toro », déclare Christelle Vuanga sur son compte X.

Avant d’ajouter : « La CENI a déjà publié ceux qui ont obtenu des voix, tu n’avais pas été élue, mais par la corruption tu veux d’appliques à ravir les sièges des autres ».

Il convient de rappeler que les deux candidates ont postulé dans la circonscription de Funa, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.




Spéciale CAN Côte d’Ivoire 2023: La RDC rate la médaille de bronze devant l’Afrique du Sud par 5-6 aux tirs au buts  La RDC a raté la médaille de bronze

La RDC a raté la médaille de bronz devant l’Afrique du Sud, par 5-6, aux tirs au but, samedi, au stade Houphouet-Boigny, à Abidjan, en match de classement, de la 34ème Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2023.

Après un nul blanc à la fin du temps réglementaire, les deux équipes ont été conviées à la dure épreuve des tirs au buts qui a sanctifié les Sud-africains malmenés de bout en bout sur l’ensemble de 90 minutes de jeu.

A la première série de cet exercice des tirs au but, les deux équipes avaient réussi, chacune, 4 essais pour un raté. Lors de la 2ème, les Sud-africains y ont ajouté deux tentatives réussies sur deux, contre un échec sur deux, aux Léopards, pour un total de 5 pour les Léopards de la RDC et 6, pour Bafana-Bafana de l’Afrique du Sud.

Les Léopards qui ont déjà attaqué deux fois en moins de 5 minutes se sont offert la première opportunité la plus franche par Silas Mvumpa Katompa (7ème). En possession de la balle sur un service précis venu de Théo Bongonda, de la droite à gauche, Silas Mvumpa n’a pas su réaliser le geste idéal pour battre le portier sud-africain, Ronwen Hayden Williams quasiment battu mais a eu le bon réflexe pour enrayer cette offensive congolaise.

Simon Banza Bokote 27ème à la , en position idéale pour trouver la faille

Le même Banza Bokote (34ème), très en verve, en manque d’inspiration, pourtant en plein, s’est décalé plus à droite que pour s’éloigner de son objectif premier, au point de perde la balle.

Silas Mvumpa à la 37ème minute, servi par Simon Banza, s’est embrouillé à l’approche d’un défenseur sud-africain qui lui a brouillé la bonne voie.

Après cet enchaînement de maladresse, Mihlali Mayambela à la 42ème minute a envoyé un premier bolide, cadré et à ras de sol, capté net par le gardien des Léopards de la RDC, Dimitri Bertaud Yaka, titularisé pour la première fois dans cette compétition.

Sur une longue chevauchée au flanc droit, au départ de la ligne médiane et une fois, à la ligne de fond, s’est connecté avec Simon Banza à la 44ème minute qui n’a pu envoyer la balle au fond des filets.

Comme pour confirmer cette série offensive infructueuses des Léopards, Samuel Alain Moutoussamy, en bonne posture, a expédié la balle de son essai loin au-dessus de la transversalle.

Sur ces entrefaites, l’arbitre éthiopien, Bamlak Tessema Weyesa, a renvoyé les deux équipes aux vestiaire pour les citrons, sur la note de 0-0, comme au coup d’envoi.

Les Leopards toujours à l’école des ratés

Au retour de la pause, la reprise est à l’image de la première période caractérisée par les mêmes ratés congolais, à l’image de Silas Mvumpa (65ème) qui s’est encore illustré dans le même exercice d’imprécisions alors le cuir était attendu dans les perches.

A la suite d’une faute sur sur Yoane Wissa à la 73ème minute, à l’orée de la surface de réparation et exécuté par lui-même, esseulé vers la gauche, le capitaine Chancel Mbemba, monté aux avant-postes, s’est aussi inscrit à l’école des ratés.

A la suite d’une offensive fulgurante amorcée au flanc gauche et transférée à droite, le trio Meschack Elia Lina, Yoane Wissa et Cédric Bakambu à la 81ème minute se sont retrouvés comme dans un brouillard opaque sans issue.

Entre temps, dans une espèce de sursaut d’orgueil, les Bafana-Bafana sont plus qu’incisifs et ont loupé de peu l’ouverture du score (87ème) quand la balle d’un centre venu de la gauche a échoué à droite avant

 

Monté en cours de jeu, Fiston Mayele Kalala à la 89ème minute a aussi, comme les autres, raté une énième occasion de l’ouverture du score.

La série infinie des imprécisions s’est encore enrichie avec un autre cas de Yoane Wissa pendant les 5 minutes additionnelles. En fait, cette infertilité offensive des fauves congolais était de mauvais augure pour l’issue finale de cette finale des perdants des demi-finales.

Sébastien Desabre: « Nous avons tiré 13 fois au but, mais la finition reste un aspect sur lequel nous

Triste fin pour les Léopards qui quittent la 34e Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en Côte d’Ivoire 2023 les mains vides, sans médaille de bronze. L’occasion de se racheter leur a pourtant été offerte ce samedi 11. Au Stade Félix Houphouët-Boigny, les fauves congolais ont vécu une rencontre dominée face à une équipe sud-africaine peu inspirée. Malgré une domination évidente, le match s’est soldé sur un frustrant 0-0 à la fin du temps réglementaire, avant que les Léopards ne s’inclinent aux tirs au but (6-5), laissant ainsi la troisième place à leurs adversaires, les Bafana Bafana d’Afrique du Sud.

 

La déception est grande pour les Congolais, qui ne montent pas sur le podium comme en 2015 et 1998. Un début de compétition prometteur qui se termine en queue de poisson, en partie à cause des nombreuses occasions créées, mais non concrétisées lors de cette rencontre décisive.

 

L’inefficacité offensive a été le point faible des Léopards dans ce match. Les attaquants comme Banza et Silas ont été particulièrement maladroits, manquant de précision dans la surface adverse. Malgré la domination, le dernier geste a fait défaut jusqu’au coup de sifflet final.

 

“Ce match pour la troisième et quatrième place était important pour bien terminer la compétition. Si nous ne finissons pas troisièmes, c’est parce que nous n’avons pas concrétisé les nombreuses occasions que nous avons eues. Nous sommes déçus de cette défaite, mais elle n’entache en rien notre superbe parcours lors de cette CAN. Nous avons donné le meilleur de nous-mêmes pendant cinq semaines. Nous avons tiré 13 fois au but, mais la finition reste un aspect sur lequel nous devons progresser”, a analysé Desabre lors de la conférence de presse d’après-match.

L’inefficacité offensive des Léopards a été un problème récurrent tout au long de la compétition, avec seulement quelques buts marqués par certains attaquants. Cela souligne la nécessité pour l’équipe de travailler davantage sur la finition et l’efficacité offensive pour les compétitions à venir. Une défaite amère pour les supporters congolais, mais le parcours des Léopards dans cette CAN restera un moment de fierté pour le football congolais.

Quel est le bilan de cette CAN?

C’est une satisfaction d’être arrivé à cette étape de la competition dit Sébastien Désabre. Au départ, on se projetait davantage sur la CAN 2025 car je ne suis aux commandes de la sélection que depuis un an et demi.

J’étais déjà très content de la qualification pour cette CAN. En tant que sélectionneur, cela permet d’avoir les joueurs plus de temps, de les connaître mieux, de mettre en place des principes de jeu sur la durée. On en est à notre cinquième semaine tous ensemble. C’est comme si on avait fait une année avec une sélection nationale puisqu’on a seulement cinq rassemblements dans une année. Il y avait 20 joueurs au départ qui découvraient la compétition. Ils ont acquis une certaine forme d’expérience qui nous servira pour le futur.

Nous avons aussi repositionné le Congo à sa juste valeur au niveau de l’échiquier africain. Ensuite, il y avait aussi un petit désamour du public envers la sélection. Mais je pense qu’on a su fédérer et cela va m’autoriser à tenter des choses pour poursuivre le renouveau.

Chancel Mbemba, l’avenir du « demi-dieu » entre les mains de Dieu

La 34ème Coupe d’Afrique des Nations appartient dorénavant à l’histoire pour la RDC.

À défaut d’une médaille de bronze, les Léopards se contentent de la quatrième place, à cause de leur échec face à l’Afrique du Sud aux tirs au but, au terme de la petite finale samedi soir au stade Félix Houphouët-Boigny, à Abidjan.

Si on peut parler globalement de la réussite côté congolais, c’est en grande partie grâce à Chancel Mbemba et le fait pour lui de rater son tir, ne lui enlève pas ce mérite.

« Je suis là! »

Un des plus anciens de la sélection, si pas le plus ancien, le capitaine n’a aucune idée jusque-là dans un coin de sa tête, de boucler sa carrière internationale.

« Je suis là, mon corps est prêt à 100%, je travaille » a tenu à rassurer le défenseur de l’Olympique de Marseille en zone mixte, lui dont l’avenir est laissé entre les mains du très haut.

« J’arrêterai lorsque Dieu décidera » a renchéri le surnommé « demi-dieu. » Donc, pas de panique,

pour les prochaines échéances!

 

 

 




Portrait: Floyd Kabuya, l’homme qui veut changer Kinshasa 

Kinshasa la belle devenue la poubelle est à la recherche d’un sauveur. Il est là! Il frappe à sa porte. Un volontariste qui s’offre et offre ses services.

Jeune, ambitieux, dynamique, pétri des talents, des connaissances certifiées, bardé des diplômes obtenus dans des prestigieuses écoles du pays et à l’étranger.

Kinois de naissance et de culture, il l’est. Être kinois, faut-il le rappeler, c’est avoir l’état d’esprit kinois comme aimait à le dire feu Jean-Jacques Kande Dzambulate, ancien Ministre du Président Mobutu et vrai kinois devant l’éternel.

 

Ce jeune tient à se sacrifier pour redorer l’image actuellement ternie de la capitale congolaise.

En décembre prochain, il aura 35 ans. Un âge plein de charges symboliques dans notre pays.

À 35 ans, notre Héros national Patrice-Emery Lumumba est devenu le tout Premier Ministre du Congo indépendant. À 35 ans aussi, le Colonel Joseph-Désiré Mobutu a accédé au pouvoir en devenant Président de la République.

Alors, qui est ce jeune kinois plein d’ambition et aux dents longues?

Levons les rideaux ensemble! Il s’agit de Floyd Kabuya Issa Kalombo. Un kinois pur-sang.

Un parcours universitaire admirable

Administrateur civil de formation de la grande école française, École Nationale d’Administration, ENA, de Strasbourg en France, le futur sauveur de Kinshasa aligne des titres académiques sur des titres académiques à faire pâlir les compatriotes jaloux et envieux.

Détenteur du Master 2 en Administration comparée et en Action économique de l’Université de Strasbourg en France obtenue en 2019, il est également détenteur du Diplôme International d’Administration Publique de l’École Nationale d’Administration de Strasbourg, toujours en France.

Spécialiste de l’Administration Générale, il a une licence en Droit Public International de l’Université Protestante du Congo de Kinshasa.

 

Ses premiers pas universitaires, Floyd Kabuya Issa Kalombo les a faits à l’Université Internationale Al-Mustafa de Kinshasa où il décrocha son diplôme de Gradué en théologie et développement communautaire.

Une expérience riche et variée

Aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années, dit-on. Le jeune kinois aime son pays, son Peuple et sa ville natale de Kinshasa. Au lieu de s’exiler à l’étranger, après son séjour estudiantin en France, il est rentré en République Démocratique du Congo pour la servir.

De retour au pays, il est engagé dans la Fonction publique. Floyd Kabuya Issa Kalombo preste ses services au Ministère des Finances où il est chargé de la Trésorerie au Cabinet du Ministre des Finances. Là, il s’occupe de la trésorerie, de la préparation des avis de non-objection pour le financement des projets et programmes du gouvernement gérés par le Bureau Central de Coordination, de l’Office des Routes et autres.

Il faut signaler qu’il a de bonnes compétences en management et en communication, deux outils nécessaires pour la gestion de la Ville-Province de Kinshasa.

Floyd Kabuya Issa Kalombo est très actif dans la vie associative. Membre de plusieurs associations caritatives comme de la Croix-Rouge France, d’Oxfam-France, d’Amnesty International France, il a créé à Kinshasa une association sans but lucratif dénommée “Les Amis de Floyd Issa Kabuya” [LAFIK].

 

Cette Asbl s’est illustrée par la prise en charge de la jeunesse kinoise désœuvrée et de sa formation à l’INPP, l’octroi des bourses à quelques jeunes en difficulté de financement de leurs études, l’encadrement des filles mères, l’allocation de micro-crédit aux femmes et l’évacuation des immondices dans certains coins de la Ville-Province de Kinshasa.

Un programme ambitieux et diversifié

Natif de Kinshasa, Floyd Kabuya Issa Kalombo connaît sa ville comme sa poche. Ainsi, son programme de réhabilitation et de développement de Kinshasa va au-delà des secteurs traditionnels à dépoussiérer.

Il promet de mettre l’accent sur des axes jugés prioritaires afin de rendre vivable la vie des Kinois.

Au premier plan, la sécurité des Kinois et de leurs biens. Il n’épargnera aucun effort dans la lutte contre l’insécurité inquiétante en éradiquant le phénomène “kuluna”. Sa recette demeure magique.

L’insalubrité de Kinshasa est préoccupante. La ville est sale, très sale. Il a donc arrêté des mesures appropriées pour ce faire.

Il tient à combattre l’exclusion et la marginalisation des communes dans la gestion de la Ville-Province de Kinshasa. Or, rien ne peut se faire à Kinshasa sans que les communes ne soient associées.

L’urbanisation inachevée constitue un autre sérieux problème pour la Ville-Province de Kinshasa. Elle mérite d’être relancée avec la participation de tous les administrés sous la direction de l’autorité urbaine.

Au regard de ces quelques points, on se rend compte que le volontarisme de Floyd Kabuya Issa Kalombo s’annonce débordant et n’épargne aucun secteur de la vie kinoise.

Désormais, le changement de Kinshasa a pour nom : Floyd Kabuya Issa Kalombo.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




CULTE DE DIMANCHE #DEDICACE 2024/AVEC LE PAST. François MUTOMBO VH /11 FEVRIER 2024




Kinshasa :293 présumés Kuluna présentés devant la presse 

Ils étaient au nombre de 293 présumés délinquants dits « Kuluna » qui ont été présentés devant la presse ce samedi 09 février par le chef de la PNC Kinshasa, le Commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba. Pour le numéro un de la police Kinoise, ces présumés malfrats ont été appréhendés par la police de sept commissariats urbains de la ville.

Parmi eux, un groupe des voleurs à mains armées, un autre des voleurs des voitures des marques IST communément appelés Ketch et un présumé Kuluna réputé dans la commune de Makala.

 

Une arme à feu, une dizaine d’armes blanches et quatre sacs des canabis ont été également récupérées à l’issue de cette opération de la police.

 

Le Commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba demande aux Kinois de se tranquilliser car les policiers effectuent leur travail d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. Il se dit déterminé à combattre ce phénomène jusqu’au bout afin que les habitants de la capitale puissent vaquer librement à leurs occupations. Ce coût de filet est parmi tant d’autres opérés depuis la prise des fonctions du général Blaise Kilimbalimba à la tête du Commissariat provincial de la police nationale congolaise, ville de Kinshasa, en remplacement du général Sylvano Kasongo.

 

 

Jomik Wanga




Corruption en Rdc : Pourquoi Jules Alingete fait peur ? (Tribune de Didier Mbongomingi) 

La République démocratique du Congo, riche en ressources naturelles, est confrontée à des défis économiques dus aux crises politiques et à l’opacité entourant les flux financiers du pays. À son arrivée au pouvoir en 2019, le Président Félix Tshisekedi a fait de la lutte contre la corruption et les malversations financières l’une de ses priorités. Dans cette optique, il a nommé Jules Alingete Key à la tête de l’Inspection générale des finances (IGF) en 2020, avec pour mission d’examiner minutieusement les finances publiques.

Malgré ces efforts, la Rdc occupe la 166e position sur 180 pays selon l’indice de perception de la corruption de Transparency International, soulignant les défis persistants dans la lutte contre la corruption. Grâce au travail de Jules Alingete, la Rdc a gagnée dix places. Selon les données de cette organisation, ‘’ globalement 80 % des usagers des services publics ont versé un pot-de-vin au cours des 12 derniers mois ‘’.

Jules Alingete, en tant que patron de l’IGF, a entrepris un travail acharné pour éradiquer les antivaleurs dans la gestion publique. Depuis qu’il est à la tête de l’IGF depuis trois ans, il a relevé le défi de transformer une situation catastrophique caractérisée par la corruption et les détournements. L’IGF a instauré un contrôle à priori et à posteriori, créant ainsi la crainte du gendarme chez les gestionnaires véreux.

Malgré les attaques médiatiques visant à ternir son image, l’opinion en RDC et le Président Félix Tshisekedi reconnaissent la vérité : Jules Alingete fait peur aux corrupteurs. Son travail acharné et son engagement dans la lutte contre la corruption sont essentiels pour le développement du pays. Il reste un rempart contre les antivaleurs, contribuant ainsi à la construction d’une gouvernance publique plus transparente et responsable1.

En conclusion, la Rdc doit continuer à intensifier ses efforts pour éradiquer la corruption, et des personnalités comme Jules Alingete jouent un rôle crucial dans cette lutte pour un avenir meilleur.




Partis politiques : dites d’abord la vérité au ‘Peuple’ sur Berlin 1885 et les Usa avant de l’envoyer dans la rue !

Autant dans la Constitution (article 6) que dans la Loi n°04/002 du 15 mars 2004 régissant les partis politiques (article 2), le législateur confie aux partis politiques la charge de la formation civique de leurs membres. On ne connaît pas au pays un seul parti à avoir un programme de formation civique basée sur l’Histoire. Déjà, on doit se mettre d’accord sur le fait qu’avant de connaître ses droits et ses devoirs, il faut appartenir à une entité appelée Etat. Et l’Etat, on ne le défend mieux que lorsqu’on en connaît l’Histoire. Tout au moins les grandes lignes. Mettre alors dans la bouche des militants, en prévision des manifestations publiques, des noms des personnages puissants comme Kimpa Vita, Kimbangu, Ngongo Lutete et autres Lumumba sans cependant les édifier sur leurs rôles respectifs dans l’Histoire du pays n’est ni plus, ni moins que de la démagogie…

Rdc, pays appartenant aussi aux USA ? aïe !

L’Histoire du Congo n’est rien d’autre que celle d’une compilation des traités de protectorat conclus entre, d’un côté, les émissaires du roi des Belges Léopold II et, de l’autre, les empereurs, rois et chefs qui ne se connaissaient pas, tout au moins dans leur majorité. Parmi les plus célèbres des émissaires : le britannique naturalisé américain Henry Morton Stanley et le britannique David Livingstone.

Aucun des émissaires ne disait aux souverains noirs qu’en signant les traités, ils perdaient illico leurs pouvoirs sur leurs entités au profit d’abord de l’AIA en 1876, ensuite de l’EIC en 1885, enfin du Congo-Belge en 1908 et de la République du Congo en 1960.

Certes, dès l’instant où l’existence de l’Etat Indépendant du Congo avait obtenu l’acte juridique

de son existence, il est facile de décréter l’abrogation des traités de protectorat. Mais, l’Histoire, elle, est faite aussi des liens mystiques auxquels on ne renonce que par réparation avec la descendance bien identifiée.

Dans cette logique, les États-Unis – qui sont une création de l’Europe – ont posé des actes de réparation.

En est-il le cas pour le Congo ? On peut en douter.

L’Histoire du Congo doit être correctement enseignée par les formations politiques pour permettre aux militants de savoir à quoi s’en tenir lorsqu’ils sont mobilisés pour une cause pouvant être juste, parfois non ! Cas des manifestations publiques en organisation devant les ambassades des États-Unis et de la Grande Bretagne RDC, pays que certains Américains considèrent comme appartenant aussi aux USA !

Aïe ! Que venons-nous de dire ?

Apport de Washington à Kinshasa

La vérité à dire aux Congolais est que les États-Unis sont pour beaucoup dans la formalisation de l’existence de l’Etat congolais.

En 2019, la Fondation Roi Léopold II a rappelé le fait qu’à chaque moment solennel de son histoire, «*la République Démocratique du Congo a toujours pu compter sur le puissant et loyal concours des États-Unis d’Amérique».

Elle a révélé que la RDC «avait trouvé aux États-Unis d’Amérique des collaborateurs de premier ordre pour occuper et rassembler en un seul bloc tous les territoires d’Afrique qui contiennent des ressources naturelles, qui sont utilisées aujourd’hui pour les besoins des inventions scientifiques…», mettant en exergue l’apport de Washington à Kinshasa au travers de «son exploration, son occupation, sa fondation, son développement économique et son progrès social».

1869, dit-on ? C’est-à-dire bien avant la Conférence de Berlin de 1885 ?

La Fondation va ajouter au chapitre « PIONNIERS AMÉRICAINS » deux faits édifiants.

Premier fait : «Le Général Américain Henry Shelton Sanford, ancien Ministre Plénipotentiaire des États-Unis d’Amérique au Royaume de la Belgique, avait apporté un puissant secours au Royaume de la Belgique pour organiser, envoyer des expéditions d’occupations scientifiques en République Démocratique du Congo, et pour constituer l’Association Internationale du Congo. Le 20 Janvier 1879, un groupe des Américains recommandés par le Lieutenant Américain Stanley avait pris du service au Comité d’Étude du Haut Congo».

Second fait : «Le 22 août 1879, le pionnier Américain Auguste Sparhawk avait été chargé par le Lieutenant Américain Stanley de poser la première pierre de construction de la République Démocratique du Congo. Toute l’équipe se mit à l’œuvre pour construire la route des caravanes tout le long des cataractes du fleuve Congo, construire les postes d’occupations hospitalier et implanter les stations scientifiques. C’était un vrai travail de titans, beaucoup des pionniers Américains succombèrent à la tâche sur les territoires de la République Démocratique du Congo. Dès Mars 1880, la maladie et la mort avaient fait des coups sombres parmi les pionniers Américains. Mais le 22 Avril 1880, la construction de la première station scientifique et du premier tronçon de la route des caravanes de VIVI-MAKAYA-MAKULA, avaient pris fin ».

À prendre en compte dans toute analyse des relations Rdc-Usa

Il y a lieu, en plus, de souligner le fait que la Conférence de Berlin en 1885 est la première réunion internationale à laquelle les États-Unis avaient pris part depuis leur création en 1776, conférence ayant donné lieu à l’Accord général ouvrant le Bassin du Congo au commerce international.

Autre fait à noter : pour n’avoir pas entériné Berlin 1885 consacrant pourtant le partage de l’Afrique entre puissances coloniales, Washington n’a jamais reconnu la colonisation de l’Afrique. D’où cette déclaration surprenante et provocatrice faite à Dakar, dans la foulée de la Perestroïka en 1989, selon laquelle le tour des Américains était venu de gérer l’Afrique, rapporte Honoré Nbganda dans son ouvrage «Ainsi sonne le glas ! Les derniers jours du maréchal Mobutu ».

Mais, 45 ans plus tôt, après avoir utilisé l’uranium de Shinkolobwe pour mettre fin à la Seconde guerre au détriment du Japon (Hiroshima et Nagasaki), les Américains vont peser de tout leur poids pour accélérer l’indépendance du Congo Belge. Ils vont tellement y veiller qu’ils s’opposeront à toutes les guerres imposées au pays (sécessions katangaise et kasaïenne en 1960, rébellion lumumbiste en 1961, mutinerie des mercenaires à Bukavu en 1967-1968, guerres du Shaba 1 et du Shaba 2 en 1977 et 1978, avant, curieusement, de soutenir la guerre de l’Afdl en 1997 et d’être soupçonnés de connivence dans toutes les autres guerres (Rcd en 1998, Cndp en 2008, M23 en 2013, encore M23 en 2022).

Pourtant, le 5 novembre 1997, intervenant devant le congrès américain, l’ambassadeur Bill Richardson (décédé le 1er septembre 2023) avait fait la déclaration suivante, extraite de l’ouvrage de Patrick Mbeko « Stratégie du chaos » : «*La République Démocratique du Congo revêt une très grande importance pour les intérêts des Etats-Unis en Afrique. (…) La RDC est essentielle pour ce qui est des intérêts américains, parce qu’elle est appelée à devenir le moteur de la croissance en Afrique centrale, en raison de sa situation stratégique. La RDC constitue un pont entre les pays en développement de l’Afrique australe et orientale, et des pays pauvres d’Afrique centrale. (…) La RDC offre des possibilités immenses pour ce qui est de son développement économique et des investissements américains : elle possède 13 % des réserves hydroélectriques du monde, 20 % des réserves de cobalt au monde, 18 % des réserves de diamant à usage industriel au monde, 6% des réserves de cuivre du monde, des sols fertiles pour l’agriculture…et enfin la moitié des forêts tropicales d’Afrique».

Ce sont-là des faits indéniables à prendre en compte dans toute analyse des relations entre Kinshasa et Washington.

D’où l’impératif de se doter d’une diplomatie calibrée

A partir de cet instant, la question tenant du rationnel est de savoir comment un pays qui, à la fois, présente et représente un intérêt stratégique pour les États-Unis peut-il être traité pour moins que rien, comme cela est visiblement le cas.

Car, au cours de ces 40 dernières décennies, l’Histoire de la RDC est celle d’un pays en désinvestissement continu planifié par les Occidentaux, pays à souveraineté contrôlée, pays empêché de bénéficier même d’investissements chinois, russes, iraniens etc.

Certes, l’Etat a multiplié des bavures depuis 1960. Notamment avec des initiatives politiques, économiques et socioculturelles l’ayant éloigné des normes établies. Des initiatives au départ nobles mais qui, à la longue, se sont révélées catastrophiques.

Est-ce cependant une raison valable pour le condamner au point, pour certains « décideurs », de repasser sur lui une nouvelle latte après Berlin I réclamée par… le Rwanda de Kagame ?

Devant tant d’incohérences, c’est à la RDC de savoir, tout compte fait, capitaliser ses atouts en ce que, malgré les infortunes, elle garde des ressources humaines laborieuses et n’en continue pas moins de posséder des réserves hydroélectriques, des réserves de cobalt, des réserves de diamant à usage industriel, des réserves de cuivre, des sols fertiles pour l’agriculture…et enfin de la moitié des forêts tropicales d’Afrique qui en font le rendez-vous incontournable en Afrique. Déjà, la télédétection lui permet d’être réellement « Pays-solution ». D’où l’impératif de se doter d’une diplomatie calibrée.

Que faut-il entendre par là ?

Au cours de ces six dernières décennies, la RDC a réalisé l’exploit de se doter d’un capital humain constitué de compatriotes capables de concevoir et de définir cette diplomatie.

Il y a lieu de les mobiliser. Leur recrutement doit obéir à l’unique exigence de l’expertise d’autant plus qu’il n’y a pas que les Occidentaux à convaincre du bien-fondé des revendications de la RDC.

Il y a aussi les Orientaux qui, eux, ont besoin d’être rassurés pour que l’Histoire des années 1880 commencée autour de Berlin ne se répète pas au détriment des Congolais en 2080.

Moralité : revendiquer ses droits nécessite plus des chuchotements autour d’une table ronde que des cris d’orfraie dans la rue…

“La rue ne gouverne pas”, dixit ATM.

Omer Nsongo die Lema




Manifestations de colère à Kinshasa: Deux véhicules onusiens brûlés à Gombe

Des manifestations de colère contre la persistance de l’insécurité dans la partie Est de la RDC, à cause de la guerre menée par le M23/Rwanda, ont eu lieu ce samedi 10 février 2024 dans la commune de la Gombe.

Deux véhicules de la Monusco ont été brûlés, ce même jour, près de l’ambassade des États Unis à Kinshasa par des manifestants contre l’agression Rwandaise via le M23.

 

Des temoins sur place ont rapporté que plusieurs boutiques et magasins ont été également vandalisés par ces mêmes manifestants.

 

Dans le lot, un shop Canal+ a été sauvagement vandalisé.

 

Pour plusieurs congolais, cet opérateur médiatique français a volontairement censuré les messages de dénonciation des affres du Rwanda en RDC pendant la retransmission du match de la demi-finale de la CAN entre les Léopards de la RDC et les Éléphants de la Côte-d’Ivoire.

 

Rappelons que les manifestations de ce week-end visaient à dénoncer particulièrement l’indifférence de la Communauté internationale, notamment face à la guerre d’agression que connaît l’Est de la RDC.

 

 

Jean -Luc Lukanda




Dans un exposé au CHESD : Muyaya explique la politique de victimisation du Rwanda pour justifier l’agression de la Rdc  

M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias a exposé ce samedi 10 février dans la matinée au Collège des Hautes Études de Stratégie et de Défense (CHESD), à Kinshasa.

Dans ce grand auditoire du CHESD, l’assistance était attentive pour écouter l’exposé magistral du ministre sous le thème : « Image de la guerre en Rdc au niveau international : quelle stratégie image du pays développer ? ».

Il a commencé par la genèse avant de détailler la politique de victimisation mise en place par le Rwanda pour trouver de soubassement de son agression en République Démocratique du Congo dont le nombre de morts s’élève à ce jour, à plus de 15 millions de personnes.

Guerre mondiale africaine. Guerre oubliée. Patrick Muyaya a signalé que le Rwanda a successivement sous-traité le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), ensuite le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) et depuis une dizaine d’années déjà, le Mouvement du 23 Mars (M23) qui ne revendique qu’une minorité tutsi dans un pays de 450 ethnies et la revendication sur le non-respect de l’accord du 23 mars. Une pure création du Rwanda.

Il a, par ailleurs, insisté sur le fait que la politique de bon voisinage est menacée par une campagne de diabolisation de la RDC menée par Kigali d’abord auprès de nos neuf pays voisins et enfin, à l’international, aussi l’embargo de l’ONU sur l’achat d’armes qui a duré 22 ans, un tableau noir qui aujourd’hui avec la levée de cet embargo et la diplomatie agissante du Président Félix Tshisekedi, mettent en mal le plan de Kagame et de ses partenaires bien identifiés.

Le ministre a rappelé à l’auditoire les revendications que le Rwanda brandit à l’international pour justifier cette guerre qui quotidiennement tue les congolais. Il s’agit du soutien des FARDC aux FDLR, les discours de la haine et de l’abandon des réfugiés Congolais au Rwanda.

Pour faire face à ce silence absolu et indifférence totale, cette ignorance ou complicité de la communauté dite internationale, le gouvernement congolais s’est décidé de publier en deux volumes le livre blanc reprenant les différents massacres et crimes commis sur son sol depuis 1996 jusqu’à ce jour et s’est déployé en même temps dans plusieurs fronts pour dénoncer le génocide oublié en RDC.

Il a cité le front diplomatique, militaire, judiciaire, médiatique et économique. Il a souligné que le Rwanda survit grâce à cette guerre et tient à la pérenniser pour bâtir une économie forte en Afrique et dans le monde.

Le ministre a fini son exposé en rappelant à ses compatriotes venus nombreux au CHESD qu’il faut communiquer pour rassurer, expliquer, informer, sensibiliser et présenter les avancées ; détruire un fake news exige une communication officielle à travers les canaux publics authentifiés sur les réseaux sociaux et à travers les médias crédibles ; et la maîtrise du paysage médiatique international et des spécificités des médias. «Changer de narratif, un impératif patriotique collectif… Bendele Ekweya Te Pas 1 seul centimètre », a-t-il conclu.