Pendant que la Pologne rassurait le Rwanda de son soutien en cas d’attaque : Le M23/RDF lance un missile sol-air sur Goma

Alors que les Congolais manifestaient à Kinshasa hier lundi 12 février 2024 devant l’Ambassade de la Pologne pour dénoncer les récents propos  du Président polonais, Andrzej Duda, affirmant que son pays soutiendrait le Rwanda en cas d’attaque contre le pays de Kagame et exigeait l’expulsion  du diplomate, l’armée rwandaise a affiché un mépris total aux appels des Occidentaux pour son retrait, en utilisant des missiles sol-air pour larguer au moins une bombe sur Goma, chef-lieu de la Province du Nord-Kivu.

Malgré l’insécurité, les habitants de l’est de la RDC essayent de mener une vie ordinaire

Avec un mépris à la limite de l’insulte des appels des Américains qui ne cessent de déclarer : « le M23 doit cesser totalement, le RDF doit se retirer, et l’intégrité territoriale congolaise doit être respectée », un “missile sol-air présumé des Forces de défense rwandaise (RDF)” a visé le 6 février dernier, sans l’atteindre, un drone d’observation de l’ONU, selon un document confidentiel de l’ONU consulté par l’AFP. Il aurait été tiré depuis un véhicule blindé dans une zone contrôlée par le M23. Chose incompréhensive, étant donné que selon un diplomate américain : « Les Etats-Unis s’engagent, depuis des années, dans le but de mettre fin au conflit. L’Amérique  a dit  à plusieurs fois que ‘le M23 doit cesser totalement, le RDF doit se retirer, et l’intégrité territoriale congolaise doit être respectée’ ».

Cette attitude belliqueuse du Rwanda, et le mépris humiliant de Kagame à l’endroit de la  multitude de résolutions de l’ONU,  totalement ignorées sous la barbe de l’ONU, dont les Etats-Unis sont le leader,  sont à la base des allégations de l’opinion publique  selon lesquelles « la Communauté internationale  travaille contre la Rdc, dans un complot mondial ». L’administration Kagame est déterminée à réaliser ses visées expansionnistes sur la partie orientale de la RDC au vue et au sue de puissances mondiales. Raison pour laquelle le Rwanda  mobilise, de manière ostentatoire,  d’énormes moyens militaires pour y arriver.

Citant l’intelligence française, l’Agence France Presse (AFP) affirme que « les renseignements militaires extérieurs français confirment que le véhicule blindé de type WZ551, équipé d’un système de missile sol-air, est rwandais ». Et de préciser que deux photographies aériennes sont jointes au rapport où l’on  peut y voir un véhicule blindé à six roues avec, déployé sur son toit, un système de radar et de lance-missiles. Ces photographies ont été prises à environ 70 km au nord de Goma, au nord du territoire de Rutshuru, par le drone qui a été visé par le missile.

La Mission de l’organisation des Nations-unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) indique dans le document « ne pas connaître de groupes armés possédant l’entraînement ou les ressources nécessaires pour opérer et maintenir un système de missiles sol-air mobile » et pointe une « escalade des forces conventionnelles engagées dans le conflit dans l’Est de la RDC ». Ni l’ONU ni les FARDC (Forces armées de la RDC) n’ont communiqué jusqu’à présent sur cet incident passé sous silence jusqu’ici.

Quid des raisons d’un entêtement outrageant 

Ces derniers jours en Côte d’Ivoire où se déroulait la Coupe d’Afrique des nations Total énergie 2023, à Kinshasa, les Congolais ont manifesté contre ce qu’ils qualifient de silence complice et la  sortie médiatique du Chef de l’Etat polonais à Kigali.

Les accords signés entre le Rwanda et la Pologne concernent, outre le domaine militaire, le commerce, les technologies vertes, l’ingénierie environnementale, la géologie et l’efficacité énergétique. Lors de leur conférence de presse conjointe, le président polonais a promis que son pays fournirait un soutien défensif à Kigali, en cas d’attaque militaire.

“Nous soutenons l’Ukraine et la soutiendrons. Si le Rwanda est en danger, nous le soutiendrons également. C’est pourquoi nous parlons d’éducation, y compris d’éducation militaire, pour rendre le Rwanda plus sûr grâce à sa jeunesse, prête à défendre son pays en cas d’attaque. Nous espérons également développer, à l’avenir, la coopération entre nos industries de défense. Nous en avons également parlé aujourd’hui avec le président”, a déclaré Andrzej Duda.

Pour le Congolais lambda, les propos du Chef de l’Etat polonais, a clairement indiqué que son pays soutiendra des agresseurs qui tuent et pillent les minerais de la Rdc. Estimant qu’une condamnation dans une note verbale du ministre des Affaires étrangères de la Rdc à l’Ambassade de la Pologne à Kinshasa ne suffit pas, plusieurs manifestants ont tenté de prendre d’assaut l’Ambassade de la Pologne à Kinshasa. Ces manifestants estiment qu’il ne faut  pas accorder 48 heures à l’ambassadeur de la Pologne pour quitter la Rdc.

Etant membre de l’OTAN comme la France et les USA, la Pologne  déclare publiquement qu’elle va soutenir le Rwanda en cas d’une éventuelle attaque, « cette déclaration vient renforcer l’hypothèse selon laquelle le Rwanda est soutenu par les deux grandes puissances amies membres de l’OTAN », affirme un manifestant.

 

Tout en protestant farouchement à la sortie médiatique de Andrzej Duda, le ministère des Affaires étrangères souligne qu’“À l’évidence, cette attitude pousse à croire que la Pologne s’est alliée au Rwanda dans son agression contre la République démocratique du Congo dont les troupes commettent impunément des actes d’atrocités sur le territoire congolais”, lit -on dans sa note verbale.

L’attitude bicéphale de la Pologne, qui a pourtant soutenu la Rdc au niveau de l’Assemblée générale des Nations unies pour condamner fermement le Rwanda du fait de son agression et de son soutien à l’armée rwandaise sous masque du M23, est fustigée. La Rdc dit se réserver le droit, face à ce comportement indélicat et délibéré du gouvernement polonais, d’en tirer toutes les conséquences.

Willy Makumi Motosia




Les congolais s’insurgent contre l’attitude des puissances occidentales face à la situation de l’Est

Devant la détermination de tout un peuple, quelle que soit la puissance des armes ou la complicité des puissances étrangères qui se substituent en forces obscures pour semer la désolation dans le chef de la population à l’instar  d’une nuit la plus longue, le soleil de la libération et de l’émancipation pour des millions des citoyens congolais meurtris finira par apparaitre.

Ce jour arrivera pour le peuple congolais, alors que toute la communauté internationale ne s’attendra pas et la goutte d’eau qui débordera le vase sera un fait qui semblera être banal mais surprenant et symbolique. Cette population congolaise que plus d’un qualifie de naïve se lèvera comme un seul homme pour s’insurger, non seulement contre cette souffrance et cette guerre injuste imposée par les détracteurs ainsi que tous ceux qui convoitent les richesses tant du sol que du sous-sol de la République démocratique du Congo sous toutes les formes, mais aussi et surtout contre ceux qui soutiennent de façon sournoise les criminels qui ne cessent de verser le sang des populations innocentes depuis plusieurs décennies dans la partie Est de la République démocratique du Congo.

Les congolais ne resteront jamais dupes comme le soutiennent certaines langues et la République démocratique du Congo ne sera plus jamais comparée à ce géant aux pieds d’argiles comme disent certains analystes, parfois à tort, suite à la situation humanitaire très alarmante qui prévaut à la partie orientale du pays de Lumumba.

Les signes précurseurs de cette révolution se multiplient depuis un certain temps dans plusieurs parties du pays où les populations autochtones ne cessent de manifester leur ras-le-bol suite aux multiples exactions et violations de droits humains perpétrées par les groupes armées qui du reste sont soutenus par les puissances étrangères. Celles-ci, dans leur hypocrisie, font semblant de venir en aide à la population civile dans toutes ces régions en proie à l’activisme des groupes armés en leur offrant quelques vivres dans le seul but de flouer l’opinion tant nationale qu’internationale.

La population kinoise n’est pas restée en marge de toutes ces manifestations qui s’intensifient sur l’échiquier national. Elle est descendue sur la rue ce lundi 12 février 2024 pour protester devant les ambassades de certaines puissances étrangères telles que la France et les États-Unis d’Amérique, voire celle de la Pologne ainsi que la maison Schengen dans le but de dire non à cette duplicité de la communauté internationale face aux massacres des populations, mieux au génocide de l’est de la Rdc.

« En lieu et place de manifester pacifiquement devant les représentations diplomatiques de ces pays occidentaux, il serait mieux de s’attaquer à leurs intérêts financiers. Il s’agit de mener des actions de boycotte vis-à-vis de tout ce qui leur procure des avantages en terme économique. La population devrait mener des investigations afin de découvrir et de cibler leurs activités économiques, par exemple, ne plus voyager à bord de leurs avions ou ne plus consommer leurs produits qui sont sur le marché congolais. Ainsi, ils pourront reculer car ils tiennent à leurs intérêts économiques», a proposé monsieur Freddy Ley, un citoyen congolais.

L’éveil de la conscience populaire est une affaire de tous les congolais qui doivent faire preuve de sens élevé de patriotisme pour défendre leur patrie.

Serge Musene 




Guerre d’agression: la logistique Rwandaise renforcée dans la partie Est de la RDC.

Le Rwanda ne se cache plus dans son soutien logistique aux rebelles du M23 qui ne cessent de causer des massacres dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo. Plusieurs logistiques, notamment, des missiles sol-air de l’Armée Rwandaise ont été bien perçues dans l’Est de la RDC pour soutenir les rebelles.

“Il y a 3 véhicules de l’armée Rwandaise de ce type sur le territoire congolais”, affirmation faite par des sources militaires dans une radio de la capitale Kinshasa, qui dévoilent les types de cet armement.

“Il s’agit de systèmes anti-drones sophistiqués dotés de capacité de détection et de destruction dont seules les armées conventionnelles comme le Rwanda disposent”, poursuivent les sources.

Ces types de blindés sont au Congo pour neutraliser tous les drones des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, qui avaient permis un moment aux forces loyalistes de reprendre le dessus des combats sur les fronts. On signale également que l’un de ses blindés est actuellement en route vers Saké pour renforcer la logistique du combat.

Selon nos sources,
cette information est bien connue de nos services de sécurité, voir même le gouvernement de la République, qui espèrent à une réaction rapide de la communauté internationale pour une action d’urgence afin de contrer cette progression.

Jomik




Violence visant certaines chancelleries : Peter Kazadi interdit aux motos et badauds d’accéder au centre-ville

Après des manifestations pendant deux jours devant les sites diplomatiques à Kinshasa, le gouvernement congolais décide de prendre des mesures sévères à l’encontre des fauteurs des troubles. Au terme d’une réunion avec les services de sécurité dont la police nationale congolaise, le VPM Peter Kazadi entend réguler autrement la situation. Sur ses ordres, la police sera à pied d’œuvre à partir de ce mardi. Pas de moto en ville et les badauds avisés quant à leur présence sur le boulevard et la ville.

“Nous sortons d’une réunion avec le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur. D’une manière brève, nous avons évoqué la situation sécuritaire de la ville de Kinshasa. À l’issue de cette réunion, plusieurs décisions ont été prises. À partir de ce mardi, interdiction formelle de voir les motos circuler dans le centre-ville, toutes les motos qui seront trouvées en ville seront d’abord saisies, ensuite l’utilisateur ou encore le propriétaire sera  mis en détention.

Tous ces badauds qui ne font rien et circulent sur le boulevard seront tous arrêtés et mis dans un lieu de détention pour qu’ils répondent de leurs actes”, explique, ce lundi, après réunion avec le VPM de l’Intérieur, le Commissaire général de la police en RDC, le Général Alonga Boni.

La police va sécuriser le centre-ville et ses coins stratégiques. D’où cette mesure d’interdiction d’attroupement en ville.

Il leur est donc strictement interdit de circuler dans la ville, les revendeurs compris. Tout attroupement en ville est interdit. Nous ne pouvons plus voir 5 ou 6 personnes en groupe en ville. Nous rappelons que rien ne sera comme avant, la police passe à la vitesse supérieure. L’acte posé pendant deux jours successifs a été largement suivi et tout le monde a suivi le message. Il est temps d’arrêter et laisser les choses marcher normalement. Les gens ont droit de travailler normalement”, a-t-il ajouté.

Des manifestations de deux jours ont visé certaines ambassades à la suite, selon les manifestants, de leur soutien à la rébellion du M23 en passant par le Rwanda. Le gouvernement congolais a condamné ces actes et renforcé la sécurité autour de ces ambassades et de la Monusco à Kinshasa.




Campagne de destruction des autels : Un rendez-vous qui attire les chrétiens venus du monde entier

Année après année, la campagne de la destruction des autels est devenue un rendez-vous incontournable pour tous les chrétiens, en général, ceux du Ministère AMEN, en particulier. Sous l’onction du Saint Esprit, la grâce au nom de Jésus-Christ ainsi que la main de Dieu le Père, la grande campagne de destruction des autels chapitre 47 se déroule à Kinshasa, au temple de l’Eglise ‘’ Amen ‘’, du 7 au 25 février en se tenant chaque mercredi, jeudi et vendredi de 14 heures à 19 heures puis tous les dimanches dès 6 heures.

La première semaine ayant déjà tiré à sa fin, l’on notera que cet événement religieux suscite un engouement massif des chrétiens à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, comme du Congo profond de Lubumbashi à d’autres contrées du pays.

Des milliers de personnes prennent d’assaut le siège du Ministère AMEN venant s’abreuver auprès de la source d’eau vive qu’est le Christ dont la parole par la vertu du Saint Esprit est dispensée par l’Apôtre Léopold Mutombo. Rendez-vous religieux quasi annuel, la première semaine de cet événement a déjà vécu avec à la solde un bilan d’enseignements et des manifestations des miracles démontrant la puissance de Yahvé. Des malades guéris en grand nombre et au-delà de tout entendement, un enfant mort amené devant l’Apôtre Léopold Mutombo a repris vie.

Il nous revient que l’assemblée au cours de cette semaine a été édifiée autour du thème central : ‘’ les cris du sang ‘’ avec une série d’enseignements sur les réalités du monde spirituel polarisé autour de deux axes principaux aussi réel que peut l’être le monde physique pour la conscience collective humaine.

Selon notre source, le prédicateur a éclairé le peuple de Dieu sur comment comprendre la saison de sa visitation avec une pertinente intervention sur l’importance de la lumière de Dieu sur soi et le kairos défini comme ‘’ moment décisif au cours duquel le Dieu des cieux décide qu’il y a un mouvement spirituel (des anges et des humaines) en faveur d’un chrétien.

L’homme étant, comme le disent certains, un esprit possédant une âme et vivant dans un corps, doit savoir que la réalité spirituelle est la vraie réalité. Ainsi, tout chrétien se doit d’être pleinement dans la lumière de la connaissance des vérités spirituelles révélées par Dieu dans la Bible et vivre sa saison par Christ au moyen de la puissance du Saint Esprit.

Après cette première semaine, la campagne de destruction des autels chapitre 47 se poursuit chaque mercredi, jeudi et vendredi de 14 heures à 19 heures puis tous les dimanches dès 6 heures jusqu’au 25 février. Et, le moins que l’on puisse dire ce que sous l’œil apostolique de Léopold Mutombo, les choses s’annonce par Christ encore plus grandiose.




Agressions Rwandaises: les manifestants ne désarment pas à Kinshasa

Comme dit-on, les jours se suivent mais ne se ressemblent pas”. Ce lundi 12 février, le centre-ville de Kinshasa a été encore une fois de plus, le théâtre de manifestations de colère, marquées par des actes de vandalisme et des protestations virulentes contre ce que les manifestants perçoivent comme de l’inaction de la communauté internationale face à la violence des groupes armés dans la partie Est de la République démocratique du Congo.

Des dizaines de jeunes et de chauffeurs de taxi ont exprimé leur frustration devant l’ambassade des États-Unis en saccageant des intérêts étrangers, en particulier ceux des États-Unis, de la France, et de la Belgique.

Plusieurs écoles consulaires Française, Américaine et Belge ont pris n’ont pas ouvert leurs portes par mesure de précaution, après avoir passé un week-end marqué par des manifestations violentes dirigées contre les représentations diplomatiques et la mission de l’ONU en RDC (Monusco).

La situation a atteint un point critique lorsque la police nationale congolaise a dispersé une centaine de manifestants à l’aide de gaz lacrymogène devant l’ambassade Britannique dans la commune de la Gombe à Kinshasa.

D’autres incidents ont eu lieu sur le Boulevard du 30 juin, l’axe principal du centre-ville, où un hôtel portant les drapeaux de l’Union européenne et de la Belgique a été pris pour cible par des jets de pierres. Les manifestants ont réussi à retirer deux drapeaux de l’édifice, et plusieurs commerces ont fermé leurs portes par crainte de pillage.

Devant le quartier général de la Monusco, des pneus ont été brûlés et des chants hostiles ont été entonnés à l’encontre de cette mission de l’ONU ainsi que de certaines ambassades.

Ces manifestations, qui ont débuté début février, ont pris de l’ampleur vendredi et samedi derniers avec l’incendie des véhicules de la Monusco et des attaques contre des véhicules portant des plaques diplomatiques.

Les protestataires demandent des actions concrètes au-delà des simples communiqués condamnant le Rwanda, qu’ils accusent depuis deux ans de soutenir l’offensive des rebelles du M23 dans la province du Nord-Kivu, où ils exercent leur contrôle sur deux des six territoires.

Il va sans dire que ces actions fortes posées par la population fatiguée de l’agression Rwandaise, font des interpellations aux autorités congolaises pour qu’elles prennent des mesures sévères pouvant montrer à la face du monde, la détermination selon laquelle les congolais veulent l’instauration de la paix dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.

Il faut ajouter que les autorités congolaises ont déploré ces actes du vandalisme consistant à détruire les biens communautaires.

Jean-Luc Lukanda Mutom




Suite aux incidents à Kinshasa : Christophe Lutundula exprime les regrets du Gouvernement congolais pour des actes de violence injustifiés décriés

Le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et Francophonie, Christophe Lutundula Apala Pen’Apala, a convié dimanche après-midi au Ministère des Affaires étrangères de la RDC la cheffe de la MONUSCO et Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies Mme Bintou Keita, l’Ambassadeur des USA DRC, du Royaume-Uni UK in DRC, l’Union européenne en RDC et diplomates des chancelleries, dont des infrastructures et biens ont été détruits ou personnel menacé en marge des manifestations survenues le samedi 10 février 2024 à Kinshasa, en rapport avec l’agression de la RDC par le Rwanda et les massacres des populations locales par ses supplétifs et terroristes du M23.

À cette rencontre, rappelant la liberté de manifester qui n’est pas liberté de détruire, Christophe Lutundula Apala Pen’Apala a exprimé à ses hôtes les regrets du Gouvernement congolais pour des actes de violence injustifiés décriés, annonçant des enquêtes en cours, pour faire la lumière et sanctionner leurs auteurs.

Le chef de la diplomatie congolaise a réitéré la détermination du gouvernement à respecter ses engagements, notamment pour sécuriser le corps diplomatique accrédité en RDC conformément notamment à la Convention de Vienne. Il a appelé ses hôtes à résister au piège de la peur et du découragement, rassurant que des mesures de sécurité seront prises par les différents services compétents.

Revenant sur la crise dans l’est de la RDC et ses conséquences dans la région, Christophe Lutundula Apala Pen’Apala a souligné la nécessité pour tous de faire un diagnostic sincère pour guérir ce mal qui est venu de l’extérieur du territoire congolais. “Les solutions existent, la RDC est ouverte au dialogue mais il faut créer les conditions du dialogue”, a-t-il ajouté en évoquant le processus de Nairobi et la Feuille de route de Luanda, initiatives parrainées par l’Union africaine, les Nations Unies et même soutenues par l’Union européenne.

Une fois de plus, la RDC fera entendre sa voix au prochain Sommet des Chefs d’État et de gouvernement de l’African Union qui se tiendra dans les prochains jours à Addis-Abeba.

 




Désignation de l’informateur : charrue mise avant le bœuf ?

En date du 7 février 2024, le Président Félix Tshisekedi a désigné M. Augustin Kabuya informateur pour identifier la majorité parlementaire.

La précision à s’imposer d’emblée est que l’intéressé n’a pas encore, à la date du lundi 12 février 2024, et ce de façon formelle, la qualité de député national, malgré l’arrêt de la Cour constitutionnelle.

En effet, c’est seulement aujourd’hui que l’Assemblée nationale procède à la validation des mandats des députés nationaux de la législature 2019-2023.

La seule qualité à reconnaître alors à M. Augustin Kabuya au 7 février 2024 est celle de président national intérimaire de l’Udps.

Déjà, après validation des mandats, l’étape suivante est l’adoption du règlement intérieur par les députés nationaux, mais avec pour préalable l’obtention de l’avis de conformité de la Cour constitutionnelle.

Conséquence prévisible : entre la nomination de l’informateur et l’avis de conformité de la Haute cour, il faut compter près de 3 semaines.

Vient ensuite la Déclaration d’appartenance, seul mécanisme légal par lequel on identifie la Majorité et l’opposition.

A l’article 26 du règlement intérieur en vigueur, l’alinéa 3 est ainsi libellé : “*Au début de chaque législature, les partis et regroupements politiques déposent au Bureau provisoire de l’Assemblée nationale une déclaration d’appartenance à la majorité ou à l’opposition politique dûment signée par chacun d’eux”.

Pas besoin d’un dessin pour l’admettre : au stade actuel, l’Assemblée nationale n’est pas prête pour cet exercice.

Certes, au regard des résultats électoraux publiés par la Céni et confirmés par la Cour constitutionnelle, la majorité dégagée est celle de l’Union sacrée de la nation. Il faut toutefois la formaliser par la Déclaration d’appartenance.

Dès lors qu’on n’y est pas, la nomination d’un informateur est prématurée.

Déjà, sa mission est prévue à l’article 78 de la Constitution dont voici le libellé intégral : “*Le Président de la République nomme le Premier ministre au sein de la majorité parlementaire après consultation de celle-ci. Il met fin à ses fonctions sur présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement.

“*Si une telle majorité n’existe pas, le Président de la République confie une mission d’information à une personnalité en vue d’identifier une coalition.

“*La mission d’information est de trente jours renouvelable une seule fois. Le Président de la République nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions sur proposition du Premier ministre”.

Les alinéas 2 et 3 définissent la mission de l’informateur et sa durée.

Il y a risque de voir l’informateur perdre tout un mois des deux qui lui sont impartis !

Qu’est-ce qui peut alors justifier la précipitation ?

De deux choses l’une : ou le cercle présidentiel commence à douter de la fidélité de ses alliés par rapport aux enjeux internes et externes, ou l’Udps entend marquer son leadership au second et dernier mandat de Félix Tshisekedi, leadership lui ayant fait défaut au cours du premier mandat.

Cependant, en termes de gestion de temps (et d’argent), il n’était pas utile, mais alors pas du tout, de procéder à la nomination officielle.

Augustin Kabuya aurait pu assumer cette charge en deux temps. D’abord en informel (loin des médias) et en formel (près des médias).

En formel veut dire qu’on aurait dû attendre la fin de la procédure (validation des mandats des députés nationaux, obtention de l’avis conforme de la Cour constitutionnelle s’agissant du règlement intérieur, déclaration d’appartenance à la majorité ou à l’opposition et même installation du Bureau définitif de l’Assemblée nationale).

Augustin Kabuya détiendrait alors toutes les cartes pour opérer en conséquence.

Pour l’heure, la nomination prématurée veut dire aussi mise à disposition des frais de fonctionnement et de rémunération pour une mission somme toute  prématurée. Frais pris en charge par le Trésor public.

Moralité : mettre la charrue avant le bœuf comme on vient de le faire n’est pas la bonne manière d’aider le Chef de l’Etat à éviter les erreurs du passé, à rassurer l’opinion quant à son invite à consolider les acquis…

C’est plutôt susciter et entretenir le doute sur les initiatives à venir pour un acte qui n’a, à proprement parler, rien de prioritaire…

Omer Nsongo die Lema




Le miracle des revenants : Fini le complexe des blancs, les fils du pays ont fait mieux ! (Par Belhar Mbuyi)

“Ce n’est pas la meilleure équipe qui gagne la CAN, mais c’est l’équipe qui gagne la CAN qui est la meilleure”, cette maxime de Gadji Celi, capitaine des Éléphants de Côte d’Ivoire lors de leur premier sacre en 1992 – reconverti depuis avec succès dans la musique – a été démentie hier par ses jeunes successeurs. En sortant le tenant du titre Sénégal, présenté comme l’ultra favori, et en battant en finale le Nigeria, sans doute l’équipe la plus solide de la compétition, l’équipe ivoirienne a non seulement remporté le trophée, mais elle a été incontestablement la meilleure de la compétition. Disons, à partir des huitièmes des finales.

Car, en effet, l’équipe hôte a commencé cette CAN, jouant cahin-caha, se faisant même étriller par la Guinée Équatoriale par 4 buts à brosse ! Exit l’entraîneur français Jean Louis Gasset. Un moment, les Ivoiriens cherchent à le remplacer par un autre français, Hervé Renard, avec qui ils avaient remporté la CAN 2015 et qui entraîne actuellement l’équipe française de football féminin, mais la fédération Française refuse.

Au final, au diable le complexe des Blancs, ils décideront de faire avec les fils du pays : Emerde Faé, l’entraîneur adjoint, est propulsé à la tête de l’équipe de coaching, secondé par Alain Gouamené qui entraînait les gardiens. Félix Kouadio, préparateur physique de l’Asec Mimosa d’Abidjan, est appelé à la rescousse, ainsi que Kipré Gogoua Marcel, l’ancien gardien des buts de l’USC Bassam, pour entraîner les gardiens. Une équipe de coaching 100% ivoirien, et qui réussit à transformer totalement l’équipe ivoirienne en l’espace de seulement quelques jours.

Et c’est une nouvelle équipe que tout le monde découvre ! Une équipe qui domine largement techniquement tous ses adversaires, même lorsqu’elle est réduite à 10. Une équipe qui a finalement été la meilleure de la compétition. Image de cette équipe, un ressuscité parmi les ressuscités, Sébastien Haller (de père et de mère), l’attaquant de l’équipe allemande de Dortmund, qui a triomphé récemment d’un cancer des testicules qui a failli emporter sa vie, et qui s’impose comme le nouveau feu follet des Éléphants.




Démission au poste du ministre de la Communication et Médias : Muyaya promet de fixer l’opinion nationale dans les prochains jours

Élu à la fois député national et provincial, Patrick Muyaya s’est présenté à la deuxième plénière de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, ce lundi 12 février 2024 dans la matinée.

“Comme vous le savez à la plénière inaugurale je n’étais pas là, j’étais en mission à l’étranger. Il était de mon devoir de participer à cette plénière pour me faire identifier auprès des services en tant qu’élu de Bandalungwa. Je suis dans la joie d’être dans cette salle que nous voyons de loin, non seulement pour participer à la plénière, mais aussi de faire connaissance avec d’autres élus de Kinshasa. Parce que c’est avec eux que nous allons collectivement relever les défis de notre ville-province”, a déclaré le député provincial Patrick Muyaya.

S’agissant de la suspension de la plénière de ce jour, l’honorable Patrick Muyaya signale que c’est suite au calendrier du chronogramme qui n’a pas été voté par les députés provinciaux.

“Plusieurs collègues estiment que deux points doivent être retouchés avant l’adoption de ce calendrier. Je crois qu’à la prochaine plénière, cela sera adopté. Parce que c’est ce qui nous permettra de faire le travail que la population attend de nous entre autres la validation de nos mandats, la cooptation des chefs coutumiers, l’élection du bureau définitif et celle du gouverneur et vice-gouverneur de notre province”, a-t-il déclaré.

En ce qui concerne sa démission au poste du ministre de la Communication et Médias, l’honorable Muyaya laisse entendre qu’au moment opportun, l’opinion nationale sera fixée sur son choix. Il convient de signaler que le député provincial Patrick Muyaya était accompagné de son premier suppléant Jared Phanzu.

“Ce qui est sûr partout où nous serons, nous servirons la nation avec la même volonté. Vous savez que nous parlions toujours du changement de narratif. Il atteindra la ville-province de Kinshasa. Vous pouvez en être sûrs.  Où que nous serons, nous nous assurerons que nous n’allions pas décevoir les personnes qui nous ont fait confiance tant à la députation nationale à Funa qu’à la députation provinciale à Bandalungwa”, a expliqué Patrick Muyaya.