Modeste Bahati accueilli en triomphe par les agents de l’administration du Sénat

Le président de cette Chambre du Parlement, le professeur Modeste Bahati Lukwebo a été agréablement surpris par l’accueil des agents  administratifs de cette institution.

A son arrivée, il a été accueilli spontanément par des chants des agents et cadres de l’administration du Sénat.

On pouvait entendre des chants et ovations à la gloire de Modeste Bahati et son bureau en reconnaissance du travail qu’il ne cesse d’abattre pour améliorer les conditions de vie et de travail des administratifs de cette chambre depuis l’avènement de son bureau au sénat

Ceci se résume par la multiplication par 4 du salaire des agents de l’administration, la modernisation des outils de travail. Selon eux, le bureau  BAHATI a imprimé la bonne gouvernance au sénat

« Au nom de l’administration du Sénat, nous voulons vous adresser nos vives remerciements  pour le 13ème mois que vous nous avez remis », a indiqué François Mputu, président de la délégation Syndicale du Sénat.

La reconnaissance exprimée spontanément par les agents du sénat vient  ainsi démentir les rumeurs non fondées distillées dans les médias par les détracteurs de Modeste faisant état de la mauvaise gouvernance de son équipe à la tête du bureau du Sénat.

« Je suis très touché par cette marque de sympathie, parce qu’on a entendu beaucoup de choses. Les gens se disaient, est-ce que quelque part il n’y a pas la mauvaise volonté du président  de ne pas payer le 13ème moi. Pour votre information, les titres sont encore au ministère des Finances. Comme je suis financier, je me suis qu’il faut trouver un instrument de gestion, j’ai demandé à la banque qui recevra ce paiement de nous avancer cet argent pour le paiement du 13ème mois. Considérez que nous ferons de notre mieux pour que les conditions soient toujours améliorées de manière à ce que tous les collaborateurs se sentent à l’aise et c’est ça la demande du chef de l’Etat qui met l’homme au centre de ses préoccupations», a affirmé Modeste Bahati.

Pour rappel, le bureau Bahati a été élu et installé le 02 mars 2021.

JMNK




CAN 2023 : les récompenses individuelles et collectives

La 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2023 a connu son épilogue ce dimanche 11 février 2024, au Stade Olympique Alssane Ouattara d’Ebimpe, avec le succès du pays hôte, la Côte d’Ivoire sur le Nigéria, sur le score de 2 buts à 1.

Auteur de deux passes décisives dans la partie, le jeune Simon Andingra (22 ans) a été désigné Homme du match TotalEnergies de la finale. Mais le titre de meilleur joueur de toute la compétition revient au défenseur nigérian William Troost-Ekong, le principal pilier de la solide défense présentée par les Super Eagles dans le tournoi (seulement quatre buts encaissés en sept sorties).

Emilio Nsue Lopez reçoit le soulier d’or Puma de la Compétition. Auteur de 5 buts lors de la phase de groupes dont un triplé contre la Guinée-Bissau et un doublé face à la Côte d’Ivoire, l’attaquant et capitaine du Nzalang Nacional n’a jamais été rejoint en tête du classement des buteurs.

Le titre du meilleur gardien Ecobank a été décerné au portier sud-africain Ronwen Williams dont les sauvetages héroïques et surtout les quatre tirs au but stoppés face au Cap Vert en quart de finale auront grandement marqué les esprits durant cette compétition.

L’Afrique du Sud, en plus de la troisième place au classement général, reçoit le trophée de l’Equipe Fair Play Air Côte d’Ivoire de la compétition.

Le trophée  présenté au public par l’ex international togolais Emmanuel Adebayor a été remis à l’équipe de Côte d’Ivoire via son capitaine Max Alain Gradel conjointement par Son excellence Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, le président de la CAF, le Dr Patrice Motsepe et le président de la FIFA, Gianni Infantino sous la bruyante acclamation du public du Stade Ebimpe qui fait son plein d’œuf.

Le secrétaire général de la Fédération royale marocaine de football a, par la même occasion, récupéré le flambeau pour l’organisation de la prochaine CAN CAF TotalEnergies prévu en 2025 au Royaume chérifien.

Voici le palmarès complet de la CAN CAF TotalEnergies, Côte d’Ivoire 2023

Vainqueur : Côte d’Ivoire

Finaliste : Nigéria

Troisième : Afrique du Sud

Quatrième : République Démocratique du Congo

Meilleur joueur TotalEnergies: William Troost-Ekong (Nigéria)

Meilleur buteur Puma (Puma Golden Boat) : Emilio Nsue Lopez

Meilleur gardien Ecobank : Ronwen Williams (Afrique du Sud)

Equipe Fair-Play Air Côte d’Ivoire : Afrique du Sud




L’Afrique du Sud remporte le prix du fair-play d’Air Côte d’Ivoire

L’Afrique du Sud a remporté le prix du fair-play d’Air Côte d’Ivoire lors de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023. Les Bafana Bafana ont terminé à la troisième place de ce tournoi après avoir battu la République démocratique du Congo aux tirs au but.

Les vainqueurs de l’édition 1996 ont terminé deuxièmes du Groupe E avant de surprendre le Maroc, demi-finaliste de la Coupe du Monde de la FIFA™en huitième de finale et de battre le Cap-Vert en quart de finale.

Ils ont malheureusement échoué face au Nigéria en demi-finale, mais sont sortis vainqueurs de la bataille pour la troisième place.

Leur esprit sportif et leur fair-play leur ont valu de recevoir le prix du fair-play d’Air Côte d’Ivoire.

 




CAN 2023 : Emerse Fae “On a montré qu’on était des hommes”

Sous un tonnerre d’acclamation, Emerse Fae est arrivé en salle de conférence de presse, après le sacre de sa sélection.

Emerse Fae est champion d’Afrique : “Je ne réalise pas, j’ai encore du mal à y croire . On est passé par toutes les émotions. Cette compétition va marquer ma vie, c’est sûr”. Le natif de Toulouse vient d’effectuer une entrée fracassante dans le gotha des sélectionneurs champion d’Afrique. “J’ai pris les rênes de l’équipe, le jour de mon anniversaire, nous n’étions même pas qualifiés pour la suite de la compétition. Je tiens tout de même à saluer et à remercier Jean-Louis (Gasset) cette victoire est également la sienne.”

Malmenée une nouvelle fois à la mi-temps par le Nigeria, Emerse Fae a su trouver les mots pour rebooster son équipe : “ J’ai dit aux garçons qu’il y avait de la place car je les sentais bien contrairement aux Nigerians que je voyais plus fatigués. J’ai la chance d’avoir un groupe de joueurs expérimentés comme Max Gradel ou encore Serge Aurier qui ont su prendre leur responsabilités dans le vestiaires. En moins de dix minutes, ils ont renversé la situation, nous avons montré que nous étions des hommes ce soir”, confie-t-il.

Par son parcours et son sens tactique, Emerse Fae est reparti avec le prix du Meilleur Entraîneur de cette compétition. Bravo.




Pour José Peseiro, la Côte d’Ivoire a su mieux gérer la pression

Le Nigéria est tombé en finale de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Côte d’Ivoire 2023, ce soir face au pays hôte, au Stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé.

Après avoir ouvert le score par leur capitaine William Troost-Ekong à la 38ème minute, les Super Eagles n’ont pas su conserver leur avantage. Ils concèdent l’égalisation de Franck Kessié à la 62ème minute et le but de la victoire de Sébastien Haller (81e).

Pour le sélectionneur portugais des Super Eagles, le système utilisé depuis le début de la compétition n’a simplement pas fonctionné dans cette finale. « Lorsque vous avez un système que vous utilisez et qu’il fonctionne, vous ne voulez vraiment pas le changer. C’est vrai que j’ai gardé cette stratégie jusqu’à ce que nous soyons menés 2-1 et puis, j’ai décidé de changer… Nous avons encaissé des buts sur quelques erreurs défensives et ils ont baissé de niveau, face aux Ivoiriens. Mais je suis fier de la façon dont mes joueurs se sont comportés dans ce tournoi », a-t-il expliqué.

Aussi, le technicien estime que la Côte d’Ivoire s’est montrée plus solide mentalement que ses poulains.  « La Côte d’Ivoire a été meilleure que nous aujourd’hui, ils ont mieux géré la pression, ils ont fait un travail remarquable. Mon équipe n’a pas joué au même niveau. Mon équipe est triste mais pour moi, ils ont fait ce qu’ils pouvaient », a-t-il déclaré.




CAN 2023 : Simon Adingra “Ne jamais abandonner”

À 22 ans, Simon Adingra a affiché une grande maturité ce dimanche sur la pelouse du stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé. Une prestation XXL qui lui a valu le prix d’Homme du Match TotalEnergies.

Le natif de Yamoussoukro vient sûrement de prendre une nouvelle dimension lors de cette soirée dominicale. À l’initiative du premier but ivoirien, le numéro 24 a tenu à dédier ce prix à ses coéquipiers : “On l’a fait ensemble, on est champion d’Afrique, c’est incroyable. Je viens de vivre l’un des plus beaux moments de ma vie et cela c’est grâce à mes frères d’arme.” confie le jeune homme.

En regardant ce trophée, avant d’aller festoyer avec les membres de l’équipe, l’Ivoirien s’est souvenu de ses moments de galères : “ C’est la preuve qui ne faut jamais abandonner dans la vie. Je pense actuellement à mon père qui n’est plus des nôtres, je sais qu’il aurait été fier de moi, de nous, de notre équipe ce soir” a lancé l’attaquant.

À noter que Simon Adingra a été également nommé Meilleur Jeune Joueur du tournoi. Une nouvelle fois mérité.




Gratuité de l’enseignement en Rdc : Tony Mwaba seul contre tous ?

La gratuité de l’enseignement primaire est une réforme dictée par les dispositions de l’article 43 de la Constitution du 18 février 2006 telle que modifiée à ce jour.

Une gratuité qui était le mode d’apprentissage des Congolais depuis 1960 jusque début des années quatre-vingt qui a été abandonnée lorsque l’Etat zaïrois a démissionné de ses responsabilités avec des impositions des institutions de Breton Wood. Ceux des Congolais qui avaient étudié dans la gratuité comme des Kengo wa Dondo, ont stoppé ce système au point d’abandonner l’éducation aux mains des marchands qui ont tué la qualité de l’enseignement.

C’est un secteur qui a été rendu marchand à telle enseigne que n’importe quel commerçant qui avait échoué pouvait facilement transformer sa maison en une école ou université, recruter ceux qui s’expriment en français au quartier et commencer à donner cours.

Il faut ajouter à cela, l’implication de l’église catholique dont les subsides de Rome ont été arrêtées au début des années 90 avec les frais d’intervention ponctuelle imposés aux parents, qui a davantage réduit la qualité de l’enseignement parce qu’il devrait être pris en charge par les parents.

Voilà pourquoi, le législateur de 2006 a voulu remettre la gratuité de l’enseignement pour assurer l’égalité des chances à tous les enfants congolais. Mais il a manqué de volonté politique depuis 2006 pour mettre cette disposition constitutionnelle en pratique. Il a fallu l’avènement de Félix Tshisekedi pour rendre effective cette réforme constitutionnelle qui l’a consolidée et pérennisée après quelques atermoiements du début de son mandat.

Ce n’était pas facile. Les écoles de prestige catholiques situées dans des villes de Kinshasa, principalement à Gombe, de Bukavu et de Lubumbashi se sont opposées farouchement à la mise en pratique de cette réforme.

Pour y arriver, le Ministre Tony Mwaba a d’abord initié le dialogue entre son Ministère et le banc syndical, avant de descendre dans chaque province et prendre langue directement avec les Chefs d’établissement pour imposer cette réforme. Ces itinérances qui ont été organisées dans toutes les 60 provinces éducationnelles étaient des moments où les récalcitrants à cette réforme étaient menacés, sanctionnés et des fois retirés de listings de paie par le mode Mwaba introduit : ‘’désactivation’’, demeuré à ce jour, le seul moyen de contourner la hiérarchie catholique qui a fini par fléchir.

Cependant, toutes ces missions n’ont jamais été prises en charge par le trésor public. Tony Mwaba devrait réfléchir par des cotisations avec ses services à la manière de Tsisani des Kimbanguistes. Deux missions ont été payées, celles de Lubumbashi et de Kolwezi.

Pire, le Gouvernement, à travers le Ministère des Finances, a refusé de payer la prime des intervenants à l’Examen de Fin d’Etudes Primaires, ENAFEP. Seul un management de proximité avec les services de l’administration centrale de son Ministère, ainsi que l’Inspection Générale, appuyé par un dialogue permanent avec le banc syndical a pu sauver ces épreuves.

C’est difficile à expliquer dans la mesure où l’Examen d’Etat de l’édition 2023 a failli ne pas être organisé si le professeur Tony Mwaba n’avait pas mis ses stratégies en marche.

Tout cela a réussi, en dépit des accusations sans preuves des détournements dans son chef par l’Inspection Générale des Finances qui a fait bloquer, bientôt quatre ans, la paie des intervenants aux épreuves certificatives de fin de cycle.

Entre temps, le Chef de l’Etat a émis le souhait lors de sa campagne électorale, de rallonger la gratuité au cycle secondaire. Avec tous les blocages dont le professeur Tony Mwaba est victime, comment cela va réussir ? Faudra-t-il amener quelqu’un qui viendra d’abord apprendre comment maitriser les syndicalistes de l’EPST ? Comment celui-là trouvera-t-il des moyens pour organiser le dialogue direct avec les chefs d’établissements scolaires pour contourner la hiérarchie des écoles conventionnées ?

Du moins, Tony Mwaba ne baisse pas les bras. Malgré la mission d’affectation des trois Inspecteurs envoyés pour contrôler sa gestion depuis son avènement à la tête de ce ministère, à la manière du Parlement. Une mission de six mois. Pratiquement, une commission d’affectation.

Le Ministre de l’EPST s’est lancé malgré cela, à poursuivre la préservation des acquis du premier mandat du Chef de l’Etat qui consiste à construire et réhabiliter les écoles publiques. Après la construction de l’Ecole Primaire Félix Tshisekedi au Camp de la Force Navale, c’était le tour de l’Ecole Primaire du Camp Lufungula qui a été également construite sur fonds propres mis à la disposition de la Direction Nationale d’Entretien, de la Réhabilitation et de Construction des Infrastructures Scolaires. Une Direction chargée de veiller sur les écoles en état d’ébriété très avancée pour les réhabiliter et identifier les coins où n’existent pas des écoles pour les construire.




En marge du forum Indaba Mining : Sama Lukonde va renforcer le pouvoir du SAEMAPE

Parmi les animateurs du secteur minier avec lesquels le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde s’est entretenu en marge du forum Indaba Mining auquel il vient récemment de prendre part en Afrique du Sud, figure le Directeur général du  Service d’Assistance et d’Encadrement des Mines artisanales et à petite échelle (SAEMAPE).

Jean-Paul Kapongo qui avait jugé utile de rencontrer le chef du gouvernement pour lui exposer les difficultés qu’il rencontre au quotidien, dans le fonctionnement de son service, se réjouit de la suite. Il affirme que le Premier Ministre a confié le traitement du dossier SAEMAPE à son directeur de cabinet adjoint pour décanter la situation.

” C’était important, dans un cadre pareil, de rencontrer notre chef du gouvernement, Son Excellence Monsieur le Premier Ministre Sama Lukonde, qui nous a, d’ailleurs reçus avec un privilège, parce qu’il était important que je puisse essayer de lui expliquer, depuis mon avènement à la tête du SAEMAPE, les difficultés que mon service est en train de traverser. Le SAEMAPE encadre des millions d’artisanaux, qui vivent dans une classe inférieure et que nous cherchons à remonter pour qu’ils deviennent ces responsables auxquels le président de la République avait fait allusion, lorsqu’il parlait de faire des Congolais des millionnaires.

Nous avons expliqué au Premier Ministre que depuis sa création, le SAEMAPE n’a pas de support pour son fonctionnement. Nous n’avons pas de règlement d’administration. Le Premier Ministre a promis de trouver une solution à cette situation. Il nous a même déjà mis à la disposition de son directeur de cabinet adjoint qui va s’occuper de ce dossier. C’est un pari gagné pour nous. Il s’est ensuite agi des 16%, qui, selon le Code minier, doivent servir de frais de fonctionnement du service. Le désordre constaté aujourd’hui dans les sites miniers est dû à la non perception par le SAEMAPE, de ces frais pourtant reconnus par l’article 198 du Code minier et 402 du règlement minier.

Ce sont ces frais qui pouvaient faire que nous-mêmes puissions encadrer et avoir la mainmise sur les coopératives. Ce sont des millions de dollars américains que nous ne savons pas retracer. Nous ne savons pas les mains entre  lesquelles ils tombent, alors que nous avons notre service technique. Et comme on n’a pas ces frais, ces coopératives vont vers les Chinois et les Indiens. Ça crée du désordre et du dysfonctionnement. Nous avons posé ce problème au Premier Ministre, qui a également promis d’y apporter une solution”, a-t-il expliqué.

Il sied de noter que le Saemape est le bras séculier du gouvernement congolais pour le soutien des mineurs artisanaux et à petite échelle.




Assemblée nationale : Les ministres-députés ont 8 jours pour opérer un choix entre l’exécutif et le législatif

Ce lundi 12 février 2024, les députés nationaux se sont retrouvés dans la salle de Congrès du Palais du peuple pour la plénière de validation des pouvoirs des députés provisoirement élus. Et cela, province par province. Pour Christophe Mboso, président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale, il était question d’examiner les dossiers des élus issus des élections législatives du 20 décembre 2023.

Ces points devraient donc être examinés à la lumière des rapports respectifs élaborés par les 26 commissions provinciales spéciales, après vérification de la conformité des dossiers leur confiés aux prescrits de l’article 121 de la loi électorale.

Bien auparavant, le bureau avait félicité les élus de toutes les provinces de s’être acquittés du travail leur confié dans le délai imparti. Il  espère que cet élan se poursuivra tout au  long de cette session extraordinaire, notamment au moment de l’élaboration et de l’adoption du règlement intérieur de la chambre basse.

S’agissant des missions assignées aux commissions spéciales, la plénière considère que la CENI avait arrêté les listes des candidats aux élections, après avoir jugé leurs dossiers conformes aux exigences de la commission et de la loi électorale. Il en découle logiquement l’absence quelques pièces dans certains dossiers ne serait pas due à leur transmission par la CENI. Par conséquent, cette responsabilité ne peut être imputée aux élus, ni faire l’objet d’un quelconque contentieux électoral au niveau des commissions spéciales, ni de la plénière.

« En tout état de cause, votre bureau provisoire saisira la CENI à ce sujet (absence de quelques pièces dans les dossiers). Eu égard à ce qui précède et pour gagner du temps, en ce qui concerne l’examen et l’approbation des rapports de 26 commissions spéciales, notre bureau provisoire vous propose la méthode de travail suivant : les présidents de chaque commission provisoire présente l’économie du rapport quant à sa recevabilité. A son tour, le secrétaire rapporteur de chaque commission spéciale donne uniquement lecture des conclusions afin que l’assemblée plénière se prononce sur leur approbation et  la validité du pouvoir des  élus concernés. Votre bureau provisoire estime que les rapports des commissions spéciales ne devrait pas donner lieu à un débat dans la mesure où la validation des pouvoirs est une formalité préalable à l’exercice effectif du mandat parlementaire », a suggéré le président du bureau provisoire, Christophe Mboso.

A l’examen du rapport de vérification des pouvoirs de 32 élus du Sud-Kivu, Christophe Mboso a mis en application l’arrêt de la Cour constitutionnelle portant interdiction du cumul des fonctions pour ministres et autres assumant des fonctions d’Etat.

Pour les concernés, il faut d’abord valider leurs pouvoirs et leur laisse 8 jours pour opérer un choix entre l’exécutif et le législatif. Ce à quoi le bureau a accédé, étant donné que Jean-Lucien Bussa était déjà validé dans la province du Sud-Ubangi.

Le malentendu dissipé, les commissions spéciales ont défilé les unes après les autres pour rendre compte des conclusions de leurs travaux.

 




Mon point de vue : Manifestation devant les représentations diplomatiques des pays et organisations impérialistes

Il n’y a aucune économie de protestation à manifester face à la détresse des millions des compatriotes innocents, errant à l’air libre sous les intempéries et dépourvus de tout.
Les Congolais soucieux de leur patrie en danger de balkanisation et devenue l’enjeu des puissances maffieuses, n’ont aucun motif raisonnable de ménager les moyens disponibles pour dire au monde que nous en avons assez de leur hypocrisie.
Que des manifestants soient des Kuluna, des Shegués, des militants des partis politiques, le Congolais n’a pas d’alternative face à l’échec des voies diplomatiques. Luanda et Nairobi n’ont donné aucun résultat et ne donneront rien, si ce n’est nous endormir indéfiniment.
Que reste-t-il aux congolais ? Se battre par tous les moyens jusqu’à la dernière goutte de sang, jusqu’au dernier millimètre carré encore occupé.
La patrie ou la mort
Daniel Makila, Nationaliste de Gauche, Fils de Lumumbiste.