Faits et chiffres : La Côte d’Ivoire bat le Nigeria et remporte la CAN de la CAF  

Le stade Alassane Ouattara d’Abidjan, rempli à craquer, était le cadre idéal pour que la Côte d’Iovire ajoute un troisième titre africain devant ses fidèles supporters qui les ont ralliés à la pole grâce à un retour 2-1. la victoire.

Vous trouverez ci-dessous les faits et chiffres de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies CAF 2023 :

● Pour la 12e fois de l’histoire, le pays hôte a remporté la Coupe d’Afrique des Nations, une 1re depuis l’Égypte en 2006. Pour la Côte d’Ivoire, c’est son 3e titre dans la compétition, après 1992 au Sénégal et 2015 en Guinée équatoriale.

● Le Nigeria a subi une 5e élimination en finale de Coupe d’Afrique des Nations (après 1984, 1988, 1990 et 2000), égalant le Ghana comme équipe ayant le plus souvent terminé vice-championne d’Afrique.

● Émerse Faé est le tout premier manager à remporter la Coupe d’Afrique des Nations sans avoir démarré le tournoi en tant qu’entraîneur principal de son équipe.

● Le Nigeria n’a tenté que 5 tirs ce soir, son plus faible total dans un match de Coupe d’Afrique des Nations depuis qu’Opta collecte ces données (2010).

● William Troost-Ekong (Nigeria) est le 1er défenseur/piston à marquer 3 buts lors d’une même édition de la Coupe d’Afrique des Nations depuis qu’Opta collecte ces données (2010).

● William Troost-Ekong (Nigeria) et Sébastien Haller (Côte d’Ivoire) sont les premiers joueurs à marquer en demi-finale et finale d’une même édition de la Coupe d’Afrique des Nations depuis Gedo avec l’Égypte en 2010.

● Franck Kessié a inscrit 2 buts lors de ses 4 derniers matches de Coupe d’Afrique des Nations (1 v Sénégal en huitième de finale, 1 v Nigeria ce soir), après n’avoir trouvé le chemin des filets qu’une seule fois lors de ses 15 premiers dans la compétition. Il a marqué le tout 1er but de la Côte d’Ivoire en finale de la CAN, pour son 5e match à ce stade.

● Simon Adingra (Côte d’Ivoire) est le 1er joueur à délivrer 2 assists en finale de Coupe d’Afrique des Nations au 21e siècle.

● L’attaquant de la Côte d’Ivoire Max-Alain Gradel est devenu, à 36 ans et 73 jours, le joueur de champ le plus âgé à disputer une finale de Coupe d’Afrique des Nations depuis qu’Opta collecte ces données (2008) et le 2e tous postes confondus, derrière le gardien de l’Égypte Essam el-Hadary (37 ans en 2010 et 44 ans en 2017).




Emilio Nsue meilleur buteur de la Coupe d’Afrique des Nations avec 5 buts  

Le capitaine de la Guinée équatoriale, Emilio Nsue, malgré son élimination en huitième de finale, est devenu le meilleur buteur Puma de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023.

Nsue a commencé sa campagne sur une note brillante avec le Nzalang Nacional en inscrivant le premier et unique triplé du tournoi contre la Guinée-Bissau lors de la deuxième journée.

L’attaquant a également réussi un doublé contre le pays hôte, la Côte d’Ivoire, que la Guinée équatoriale a battu 4-0 lors de la dernière journée des matches de groupe.

Emilio Nsue rejoint une liste de buteurs d’élite comprenant Samuel Eto’o, Didier Drogba, Vincent Aboubakar et Odion Ighalo qui ont remporté le titre de meilleur buteur de l’histoire de la CAF TotalEnergies.

L’Angolais Jacinto Dala et l’Egyptien Mostafa Mohamed suivent de près avec 4 buts.




Le spectacle de clôture tient toutes ses promesses  

La cérémonie de clôture de la CAN CAF TotalEnergies 2023 démarre par un message puissant de Didier Drogba, qui, avec sa voix vigoureuse ressasse toutes les sensations, les émotions, les frissons et les rebondissements qui auront rythmé les 30 jours de compétition en terre ivoirienne.

Dans une ambiance de folie, rythmée de lumières qui varient et se transforment, de feux d’artifices qui jaillissent de la pelouse pour s’élever dans le ciel et illuminer les gradins, avec son lot de bruits assourdissants, Alpha Blondy lance le spectacle. Entré sous les applaudissements et les cris nourris des spectateurs, l’artiste de Reggae entonne l’une de ses chansons culte. Ses mélodies sont reprises en chœur, au point où, de temps en temps, il laisse le public chanter à sa place.

Le célèbre chanteur de 71 ans cède ensuite la place à la jeunesse. Serge Beynaud enchaîne, suivi de Roseline, Didi B, et Team Paiya et son célèbre « coup du marteau » qui fait fureur depuis le début de la CAN CAF TotalEnergies 2023.

Avant l’entrée en scène de ces célèbres artistes, un orchestre de 123 enfants et de 14 formateurs se a ému le public en interprétant “Akwaba”, la chanson officielle de la CAN, initialement interprétée par Magic System le groupe populaire ivoirien, la Nigériane Yemi Alade et l’Égyptien Mohamed Ramadan.

La finale de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, oppose les Eléphants de la Côte d’Ivoire aux Super Eagles du Nigeria.

Elle se déroure en présence du Président de la République de Côte d’Ivoire, Son Excellence Alassane Ouattara, le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, le Président de la FIFA, Gianni Infantino, entre autres…




La Côte d’Ivoire domine le Nigeria et remporte la Coupe d’Afrique des nations CAF TotalEnergies 2023  

La Côte d’Ivoire a remporté dimanche la Coupe d’Afrique des nations CAF TotalEnergies 2023 en s’imposant devant le Nigeria 2-1 au stade Alassane Ouattara d’Ebimpe à Abidjan.

Au sortir d’une cérémonie de clôture encore riche en sons, le Nigeria et la Côte d’ivoire se sont avancés sur la pelouse du stade Alassane Ouattara pour en découdre.

Et la tension de cette finale se ressent dès les premiers contacts. L’arbitre mauritanien Dahane Beida doit s’y prendre à plusieurs reprises pour calmer les ardeurs.

Ce sont les Éléphants néanmoins qui contrôlent la première période avec les meilleures occasions de jeu. Max-Alain Gradel (17è) ou encore Simon Adingra (33è) n’arrivent pas à cadrer leur frappe.

Et contre le cours du jeu à la 37è, William Troost-Ekong s’élève plus haut que la défense ivoirienne et catapulte le corner de Lookman dans les filets de Fofana.

C’était la première véritable incursion des Super Eagles sur les buts des Éléphants. Le Nigeria va à la pause avec l’avantage au score (1-0).

Les Éléphant reviennent des vestiaires les mêmes intentions qu’à l’entame et se repartent vite à l’abordage des buts adverses. A la 49è, Gradel reprend un ballon mal repoussé par Nwabali mais sa frappe n’est pas assez puissante.

La Côte d’ivoire continue de pousser pour égaliser. Mais la tête de Franck Kessie sur une remise de Adingra n’inquiète pas Nwabali (59è). Odilon Kossounou s’essaye aussi des 30m mais le gardien nigérian dévie le ballon. Sur le corner qui suit, Kessie trouve enfin l’égalisation (62è).

Le match est relancé. Et les deux équipes continuent de se rendre coup pour coup. Tout le stade se lève comme un seul homme quand Sébastien Haller tente une reprise acrobatique mais la frappe passe à côté (74è). Ce n’est que partie remise.

Six minutes, plus tard, sur un nouveau débordement d’Adingra sur son côté, Haller tend le pied devant Troost-Ekong et trompe Nwabali. La Côte d’Ivoire prend les devants dans cette finale. Le Nigeria tente de revenir au score mais en vain.

La Côte d’Ivoire remporte la Coupe d’Afrique des nations CAF TotalEnergies 2023 et devient le 1er pays organisateur à remporter la compétition depuis l’Egypte en 2006. Les Eléphants accrochent ainsi une troisième étoile à leur maillot, à égalité avec leurs adversaires du jour.




Le Groupe de la Banque mondiale étoffe sa panoplie d’outils pour aider les pays à agir face aux crises (Banque mondiale)

La Banque mondiale a approuvé aujourd’hui la mise en place d’une série d’outils destinés à aider les pays en développement à mieux faire face aux crises et à mieux se préparer aux chocs futurs. Ces initiatives particulièrement novatrices viendront renforcer la panoplie d’outils pour la préparation et la réponse aux crises annoncée il y a quelques mois. Elles visent à donner aux pays plus de moyens d’agir dans un monde où les crises sont devenues la norme et à favoriser un développement porteur de résultats tangibles, avec l’objectif ultime de concourir à l’édification d’un monde sans pauvreté sur une planète vivable.

En tirant les enseignements des précédentes ripostes aux crises, cet arsenal renforcé comble des lacunes et élargit considérablement les outils mis à la disposition des pays en vue de leur apporter une protection complète en temps de crise. Les derniers outils annoncés offriront aux pays :

Un accès rapide à des fonds pour les interventions d’urgence, à travers une réaffectation flexible des ressources qui leur sont déjà allouées. Les pays pourront notamment recourir à l’« option d’intervention rapide », un mécanisme qui leur permettra de réaffecter sans délai une partie des financements de la Banque mondiale non utilisés dans le but de répondre aux besoins urgents nés d’une situation de crise. En cas de survenue d’un ouragan, par exemple, un gouvernement aura la possibilité de réaffecter les fonds non décaissés jusque-là alloués à des projets d’infrastructure de long terme comme la construction de routes ou de ponts pour fournir rapidement nourriture et abri aux sinistrés ;

Un accès considérablement élargi à des financements d’urgence prédéterminés, ce qui renforcera les capacités financières des pays et leur préparation aux crises futures. La Banque proposera un soutien plus souple aux pays afin de les aider à accroître leurs sources de financement conditionnel en prévision de crises futures. Elle s’attachera aussi à accélérer l’accès à de nouveaux financements d’appui budgétaire en cas de catastrophe. Les gouvernements disposeront ainsi de fonds immédiatement accessibles pour gérer les conséquences d’une catastrophe et venir en aide à la population, ce qui réduira la nécessité de procéder à des arbitrages entre leurs priorités de développement et leurs besoins de financement d’urgence. Afin de tirer le meilleur parti de ces nouveaux outils, les pays engageront des réformes en faveur de la préparation aux crises et d’autres mesures de renforcement institutionnel qui favoriseront à long terme leur résilience ;

Un plus grand nombre de solutions d’assurance, pour une protection accrue contre les catastrophes de grande ampleur. La Banque développe les instruments existants pour offrir à tous les pays la possibilité d’intégrer dans ses opérations de financement des obligations-catastrophe, mais aussi plus généralement des dispositifs d’assurance et autres produits de gestion des risques. Les États pourront ainsi bénéficier d’une forme d’indemnisation en cas de survenue d’une crise, sans avoir à s’endetter davantage. Cette approche mobilisera des capitaux privés et permettra de transférer les risques liés à des catastrophes d’intensité élevée mais peu fréquentes vers les marchés internationaux de la réassurance et des capitaux. En collaboration avec les bailleurs de fonds, la Banque s’emploie aussi à faire en sorte que ces produits d’assurance soient accessibles aux pays à faible revenu.

Ces nouvelles mesures viendront compléter d’autres éléments clés de la panoplie d’outils de crise. Annoncées en juin dernier, les clauses de suspension temporaire du paiement de la dette après un choc climatique permettront aux petits États frappés par une catastrophe de donner la priorité aux efforts de secours et de relèvement, afin qu’ils puissent consacrer toute leur énergie non pas à rembourser leurs prêts, mais à répondre à des besoins essentiels, comme l’accès à l’eau potable, à la nourriture et à l’électricité. La Banque a élargi le champ d’application de ces clauses à tous les prêts existants dans les pays éligibles et autorise désormais le report du paiement des intérêts et des frais (en plus de la suspension du remboursement du capital) ainsi que l’utilisation de ressources concessionnelles pour le paiement des frais associés.

Enfin, le Groupe de la Banque mondiale va apporter à ses clients du secteur privé un soutien accru dans la préparation et la réponse aux crises, afin de permettre aux entreprises de poursuivre leurs activités et protéger les emplois, en renforçant ainsi la résilience et la viabilité à long terme. La Société financière internationale (IFC) met au point un dispositif de réponse aux crises piloté par le secteur privé afin d’aider les institutions financières à atténuer les conséquences des catastrophes naturelles dues au changement climatique. L’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) (a), de son côté, s’associe aux prêteurs et au secteur privé de l’assurance pour développer des instruments permettant d’intégrer les effets du changement climatique dans les prêts au secteur public, comme l’assurance paramétrique.

Le Groupe de la Banque mondiale a accompagné sans relâche les pays en développement dans les temps difficiles, à l’aide d’un large éventail d’instruments financiers pour faire face aux catastrophes, de stratégies de financement en cas de crise ou encore d’évaluations précoces des risques. Son soutien continu à la prévention, à la préparation et à la résilience aux crises passe aussi par la production de connaissances, comme en témoignent les rapports nationaux sur le climat et le développement (CCDR) (a), et se reflète également dans l’alignement total de ses financements sur l’accord de Paris. En renforçant sa panoplie d’outils, le Groupe de la Banque mondiale franchit une étape importante dans son processus d’évolution (a) et s’engage toujours plus aux côtés des pays, pour mieux les soutenir en ces temps de crises.




Alors qu’une crise de la dette se profile, une reconstitution record des ressources de l’IDA peut faire toute la différence (Banque mondiale)

La grave crise de la dette qui frappe les pays à faible revenu appelle une mobilisation sans précédent en faveur de la prochaine reconstitution du fonds de l’IDA. L’explosion du service de la dette détourne le peu de ressources disponibles au détriment des priorités de développement, mettant en péril des gains durement acquis et empêchant les pays d’investir dans leur population et dans l’environnement. Face au tarissement des financements privés vers les pays à faible revenu, la Banque mondiale et les autres banques multilatérales de développement jouent le rôle de prêteur de dernier recours pour de nombreux États, en particulier les plus pauvres.

La grave crise de la dette qui frappe les pays à faible revenu appelle une mobilisation sans précédent en faveur de la 21e reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (IDA-21), le fonds de la Banque mondiale qui accorde des dons et des prêts à taux faible ou nul aux États les plus pauvres du monde. Comme le souligne le rapport 2023 sur la dette internationale (a), l’explosion du service de la dette dans ces pays détourne le peu de ressources disponibles au détriment des priorités de développement. D’où l’importance cruciale de pouvoir compter sur une IDA solide pour permettre à un grand nombre de pays pauvres de faire les investissements nécessaires de leur population, de protéger leur environnement et de préserver les résultats durement acquis sur le front du développement.

« Les pays les plus pauvres ont besoin d’aide, et ils en ont besoin maintenant », alerte Haishan Fu, statisticienne en chef de la Banque mondiale et directrice de la cellule Données sur le développement. « La persistance, trimestre après trimestre, de taux d’intérêt élevés, plonge dans la difficulté un nombre croissant de pays à revenu faible ou intermédiaire, qui se retrouvent confrontés au dilemme d’assurer le service de leur dette ou d’investir dans la santé publique, l’éducation et les infrastructures. Nous devons redoubler d’efforts et donner à l’IDA les moyens dont elle a besoin pour combattre la pauvreté et soutenir la transition écologique. »

L’IDA est la plus importante source de financements concessionnels au monde, les dons représentant 30 % des fonds alloués aux pays. Depuis sa création en 1960, l’IDA a fourni au total 533 milliards de dollars de financements au profit de 115 pays ; sur le dernier exercice (clôturé fin juin), ses engagements se sont chiffrés à 35,4 milliards de dollars, dont 7,3 milliards sous forme de dons (75 % de ces dons étant destinés à des pays africains).

L’ampleur du problème est alarmante. Rien que sur les trois dernières années, on recense 18 défauts souverains dans dix pays à revenu faible ou intermédiaire, soit plus qu’au cours des deux décennies précédentes réunies. À ce jour, environ 60 % des pays à faible revenu sont déjà surendettés ou fortement menacés de le devenir.

La dette extérieure des pays admis à emprunter à l’IDA (les « pays IDA ») a plus que doublé ces dix dernières années, pour atteindre le chiffre sans précédent de 1 100 milliards de dollars. En 2022, ces pays ont déboursé un montant record de 88,9 milliards de dollars pour assurer le service de leur dette extérieure. Au cours de la dernière décennie, les paiements d’intérêts ont été multipliés par quatre, pour culminer à 23,6 milliards de dollars en 2022. Et la situation est appelée à empirer : le coût global du service de la dette des 24 pays les plus pauvres devrait s’envoler en 2023 et 2024, avec une augmentation qui pourrait atteindre jusqu’à 39 %.

Le problème est en outre aggravé par la faible croissance observée dans bon nombre des pays les plus pauvres depuis une décennie. Entre 2012 et 2022, la dette extérieure des pays IDA a augmenté bien plus vite (134 %) que leur revenu national brut (53 %).

Dans le même temps, les prêts consentis par des créanciers privés aux pays IDA se sont réduits comme peau de chagrin. Les émissions obligataires lancées par les pays à revenu faible et intermédiaire sur les marchés internationaux ont diminué de plus de moitié entre 2021 et 2022. La baisse a été encore plus spectaculaire dans les pays IDA, où elles ont chuté de plus de 75 % en 2022, pour tomber à 3,1 milliards de dollars.

Face à cette situation, la Banque mondiale et les autres banques multilatérales de développement ont intensifié leur soutien, en jouant souvent le rôle de prêteur de dernier recours. Pour de nombreux pays, en particulier les plus pauvres, les créanciers multilatéraux ont constitué la principale source de nouveaux financements en 2022 : le volume des financements à faible coût fournis aux pays à revenu faible et intermédiaire a atteint au total 115 milliards de dollars, dont près de la moitié provenait de la Banque mondiale.

Cependant, alors que les pays IDA étaient confrontés à de multiples crises et à une détérioration de leur situation d’endettement, l’IDA a vu son capital stratégique baisser considérablement depuis 2019. Les reconstitutions de ressources ont certes augmenté depuis 2018 grâce à des approches novatrices permettant de combiner les fonds propres de l’IDA avec ceux levés sur les marchés financiers, mais les contributions des donateurs ont, elles, diminué en termes réels. Après le montant historique de 93 milliards de dollars réunis pour IDA-20, il faudra aller encore plus loin dans l’actuel processus de reconstitution des ressources afin que les engagements des bailleurs de fonds soient au rendez-vous des attentes mondiales.

« Le monde a besoin d’une IDA beaucoup plus grande et plus forte pour mobiliser des financements qui ont un impact positif sur le développement, et cela passe par des engagements des donateurs à la hauteur des ambitions que nous partageons », souligne Dirk Reinermann, directeur de la Banque mondiale pour le financement du développement. « L’IDA jouit d’une capacité sans équivalent pour mobiliser des financements concessionnels en faveur du développement. Chaque dollar de contribution à l’IDA permet d’en fournir presque quatre fois plus aux pays bénéficiaires. Ce qui signifie quatre fois plus d’enfants scolarisés, de vies sauvées grâce aux services de santé et d’emplois créés grâce à des investissements productifs du secteur privé. Nous avons besoin de partenariats, d’efficacité financière et d’innovation pour démultiplier notre impact. »

Enfin, alors que la Banque mondiale est la principale source de financements climatiques dans le monde, l’IDA joue également un rôle clé pour aider les pays à s’engager vers un avenir énergétique propre et durable et à renforcer leur résilience. Face à l’urgence et à l’interdépendance des défis du climat et du développement, le moment est venu d’accroître le financement d’institutions qui sont en mesure de faire fructifier les apports des donateurs et des marchés pour optimiser les ressources et produire un impact maximal. L’avenir des populations des pays les plus pauvres du monde en dépend.