En réaction à la guerre d’agression imposée à la Rdc : Peter Kazadi et Patrick Muyaya disent non à la violence

« Mesures sécuritaires prises face aux actes de violences contre les diplomates étrangers, le personnel de la MONUSCO ainsi que leurs biens », c’est le  thème central d’un spécial briefing presse organisé ce mardi 13 février 2024 dans la salle de la Presse RTNC1. A cette occasion, m ; Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et Médias, et Porte-Parole du Gouvernement avait invité le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, Peter Kazadi Kankonde.

Dans son mot introductif, il a indiqué que la ville province de Kinshasa a connu quelques échauffourées le samedi et hier lundi, à la suite de manifestations de certains compatriotes qui se sont attaqués aux missions diplomatiques et à la Monusco. « Nous avons condamné ce comportement qui n’a pas de place dans une société moderne. Ceci n’autorise pas des individus à  s’attaquer à d’autres, surtout aux installations diplomatiques protégées par le droit international », affirme Peter Kazadi.

A la suite des manifestations d’hier, ajoute-t-il, nous avons fait le constat de quelques pneus brûlés, mais pas de dégâts matériels considérables. « Nous avons à cette occasion, réuni de nouveauté la communauté de renseignements et pris quelques mesures dont celle interdisant l’accès des moto-taxis à la commune de la Gombe. En deuxième lieu, nous avons aussi interdit tout attroupement de plus de 5 personnes à Gombe, l’interdiction des vendeurs ambulants ainsi que les sans-abris qu’on appelle “Shegués”. Et nous avons décidé du renforcement de la présence policière dans les carrefours jugés sensibles. Mais aussi il y aura des patrouilles diurnes pour veiller à ce que ces mesures soient respectées par tous », a-t-il annoncé.

Dans son mot, le VPM Peter Kazadi a demandé aux Congolais de s’apaiser. « Notre pays est attaqué par  plusieurs forces étrangères et nous ne pouvons gagner la guerre que lorsque nous nous montrons disciplinés et unis derrière le Commandant suprême. Ça ne sert rien d’attiser le feu à Kinshasa et ça risque de détourner notre attention de l’objectif de Kagame et les armées étrangères. Le président de la République a mis beaucoup de moyens et nous allons l’emporter. Nous sommes dans une position de légitimité et nous défendrons le pays quel que soit le prix », annonce-t-il.

Intervenant à la suite du VPM Peter Kazadi, le ministre Patrick Muyaya a insisté sur le fait que la violence n’est pas la réponse qu’il faut accorder. Hier, il y a eu des bombardements de l’armée rwandaise dans le camp de déplacés. Bemba a insisté sur la collaboration avec la Monusco qui a combattu au côté des Fardc.

Peter Kazadi n’a pas manqué d’occasion pour attirer l’attention des compatriotes sur cette forme de guerre médiatique où la plupart d’informations sont détournées soit pour semer la confusion chez nos partenaires  ou nous distraire. Sinon, comment expliquer qu’on accuse la Monusco de protéger les terroristes du M23 pendant qu’ils combattent à nos côtés. De même, les États-Unis qui ont sanctionné le M23 ne peuvent pas pactiser avec l’ennemi. Nous devons faire confiance aux partenaires et ne pas prêter le flanc aux rumeurs, conseille-t-il.

C’est d’abord une guerre congolaise

Dans une série de questions-réponses, la presse a voulu savoir, si réellement les Américains sont les amis de la Rdc, pourquoi ne peuvent-ils pas dire au Rwanda d’arrêter ou de soutenir militairement la Rdc?

En réponse à cette question, Patrick Muyaya a soutenu que c’est sens que le président Félix Tshisekedi lutte pour la montée en puissance des Fardc. Sur papier, note-t-il, nous avons la solution avec le processus de Nairobi et de Luanda. Dans nos rapports avec d’autres pays du monde, ils sont obligés d’intervenir. Les USA ont déjà pris des sanctions contre le Rwanda, mais qui sont insuffisantes. Les USA doivent utiliser des leviers plus forts contre Kagame. Récemment, la cheffe de la communauté des renseignements des Etats-Unis d’Amérique a rencontré le chef de l’Etat. « Nous portons la voix qui est la vôtre. Ceci ne justifie pas la violence contre eux. C’est d’abord notre guerre à nous et chaque congolais doit en être conscient », insiste-t-il.

De son côté, Peter Kazadi a noté qu’à ce jour, le Rwanda est l’objet de certaines sanctions américaines. Il a cité le cas du financement des USA conte le Rwanda et ce, suite à la pression exercée par la Rdc. « Comme vous, on aurait voulu que la guerre s’arrête. Ça ne se passe pas comme ça. Nous nous battons sur plusieurs fronts: diplomatiques pour qu’il y ai des mesures de coercition contre le Rwanda, etc. », explique-t-il.

Faut-il s’approcher de la Russie, de la Chine et la Corée du Nord?

A en croire Peter Kazadi, la Rdc entretien de bonnes relations avec tous les pays cités. « On n’est pas obligé de nouer des accords militaires avec tous les pays du monde. Nous ne voyons pas de raisons. Nous sommes un pays souverain, libre de décider sur notre sort », martèle-t-il.

Pour Patrick Muyaya, il faut d’abord savoir que c’est notre guerre et non celle des autres. Ceci, même la Sadc vient en appui. Il faut cesser de croire que la solution viendra de l’extérieur. La montée en puissance qui a commencé ne va plus s’arrêter. Ce n’est que de cette manière que nous pouvons relever les défis.

JMNK




Congo-Togo : Brazzaville a accueilli ce 13 février, le président Faure Gnassingbé

A sont arrivés, Il a été accueilli au bas de la passerelle par son homologue congolais, Denis Sassou-NGuesso. La visite de travail du président togolais en terre congolaise est le signe de l’excellence des relations entre le Congo et le Togo.

Après les usages protocolaires sur le tarmac de l’aéroport international Maya-Maya, les deux chefs d’Etat ont pris place dans le salon d’honneur pour de brefs et premiers entretiens en tête à tête.

Denis Sassou N’Guesso et Faure Gnassingbé ont par la suite rallier le palais du peuple où ils se sont de nouveau retrouvés en tête à tête et à huis clos.

Nul doute que leur échange porterait sur des questions d’intérêt commun, Brazzaville et Lomé développant entrenant d’excellentes relations de coopération et d’amitié. Le renforcement de cette coopération, vieille de plusieurs années, ne devrait donc pas manquer au cours de ces entretiens.

L’actualité en Afrique et dans le monde ne laisserait pas indifférents les deux dirigeant qui ont à cœur le besoin de paix dans le monde. Cette rencontre entre les deux chefs d’Etat se tient à la veille du sommet de l’UA à Addis-Abeba. Ainsi, les deux présidents ne manqueraient pas d’évoquer ce sommet prévu pour les 17 et 18 février 2024.

Denis Sassou N’Guesso et Faure Gnassingbé pourraient également aborder la situation du Sénégal où le report de l’élection présidentielle du 25 février au 15 décembre 2024 a provoqué de vives tensions. A cette situation s’ajouterait la crise que traverse la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui ne laisserait pas indifférent les deux chefs d’Etat. Le président togolais pourrait faire le point sur le développement de cette crise à son homologue congolais.

A noter que les relations d’amitié entre le Congo et le Togo sont marquées par des consultations régulières au niveau des deux chefs d’Etat. Le dernier voyage du président congolais à Lomé remonte à octobre 2016, lors du sommet de l’UA sur la sécurité et la sûreté maritime et le développement en Afrique.

Par Roch Bouka/correspondant de la RTGA World au Congo

 

 




Journée mondiale de la radio : Muyaya disposé à échanger avec la FRPC sur la nouvelle taxation inscrite dans la nouvelle loi sur la liberté de la presse

Célébrée chaque 13 février à travers le monde, la journée mondiale de la radio est cette année commémorée sous le thème : “Célébrer ensemble le passé remarquable, le présent pertinent et la promesse d’un avenir dynamique de la radio”.

Invité par la Fédération des radios de proximité du Congo (FRPC) et ses partenaires, M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias a participé à la célébration de la 13ème journée mondiale de la radio, ce mardi 13 février 2023 dans la matinée, au Blazon Fleuve Congo Hôtel.

Prenant la parole après le Président de la Fédération des radios de proximité du Congo et le directeur pays d’Internews, il s’est apaisanti sur le thème annuel et a reconnu l’implication des radios dans le quotidien des congolais depuis les années coloniales jusqu’à ce jour. “Dans une dynamique où nous tenons à avancer, je pense que les radios communautaires doivent suivre les auditeurs dans leurs téléphones. Aujourd’hui, la tendance est vers la  transformation digitale avec des contenus qui s’adaptent réellement à la ligne éditoriale”, a dit le ministre.

Cette édition de la journée mondiale de la radio a permis à la FRPC  via une vidéo, d’adresser un mémorandum au ministre sur la nouvelle taxation inscrite dans la nouvelle loi sur la liberté de la presse en République Démocratique du Congo. “Je suis disposé à échanger avec vous la FRPC autour des nouveautés que nous avions dans cette loi pour le bon fonctionnement de notre profession. Contrairement aux radios commerciales, la loi prévoit à ce que les radios communautaires ne paient que 50% pour se conformer”, a laissé entendre le ministre.

Faisant d’une pierre deux coups, le ministre s’est ensuite dirigé à la RTNC pour célébrer également cette journée. Il a rappelé que mondialement, la radio comme organe totalise 130 ans et 101 ans en République Démocratique du Congo.

Il a émis le vœu de voir la branche radio de la RTNC se relooker. “Ce matin, à partir de chez moi, je suivais la radio et j’étais content de voir que cette émission était filmée. Je pense que le travail est en train d’être réalisé. Où que nous soyons, nous fournirons toujours un grand effort pour que la radio et la télévision nationale continuent de nous fédérer. Parce que vous le savez comme moi que nous sommes dans un pays où nous avons des défis majeurs en terme des routes et des moyens de transport”, a-t-il déclaré.

Le ministre a clôturé sa journée dans ce média public en visitant les studios radio et d’autres installations.

JMNK




Situation injuste des personnes souffrant d’épilepsie : L’OMS dénonce la stigmatisation

Les personnes vivant avec l’épilepsie font face à des situations injustes de la part de leur entourage. À l’occasion de la journée  mondiale de l’épilepsie célébrée chaque 12 février, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a, dans un communiqué dénoncé d’importantes stigmatisations et discriminations que subissent ceux qui sont atteints par cette maladie qui provient d’un trouble neurologique provoquant des crises soudaines et imprévisibles dues à des décharges électriques anormales dans le cerveau. Cette agence a tout de même révélé la possibilité de vivre avec cette maladie sans pour autant piquer de crise quand bien-même les sujets souffriraient de manière chronique de l’épilepsie.

« De nombreuses personnes vivant avec l’épilepsie sont victimes de stigmatisation et de discrimination en raison d’idées fausses ou des mythes », a dit l’OMS.

L’agence a tout de même révélé la possibilité de vivre avec cette maladie sans pour autant piquer de crise quand bien-même les sujets souffriraient de manière chronique de l’épilepsie.  A ces jours, jusqu’à 70% des personnes atteintes d’épilepsie peuvent vivre sans crises.

Des spécialistes en neuro-psycho-pathologique de Kinshasa ont affirmé qu’en neurologie, bon nombre de patients luttent contre la maladie.

« Dans une période d’une année, sur 500 personnes consultées, plus de 300 patients souffrent d’épilepsie. Beaucoup de responsables des malades croient en d’effets dus à la sorcellerie. Quelques personnes perdent leur emploi à cause de l’épilepsie. Et pourtant, c’est l’une des maladies prenables en neurologie », indiquent-t-ils.

 Une maladie encore méconnue

Environ 50 millions de personnes vivent avec l’épilepsie dans le monde.  Or, cette maladie neurologique handicapante est encore très méconnue et les patients bien souvent stigmatisés.

La Journée internationale de l’Épilepsie, organisée cette année le lundi 12 février dans plus de 140 pays, a ainsi pour objectif de changer le regard sur la maladie et les personnes épileptiques en luttant contre les idées reçues.

Toutefois, les signes et symptômes caractérisant les crises relatives à l’épilepsie sont variables et dépendent de la localisation de la perturbation à l’origine dans le cerveau et de sa propagation. On observe des symptômes passagers, comme une désorientation ou une perte de conscience, et des troubles du mouvement ou des sensations (visuelles, auditives, gustatives), ainsi que de l’humeur ou d’autres fonctions cognitives.

Les personnes souffrant d’épilepsie ont tendance à avoir davantage de problèmes physiques, des fractures ou des hématomes dus aux crises, et chez elles, les troubles psychosociaux comme l’anxiété ou la dépression sont plus fréquents. De même, le risque de décès prématuré est jusqu’à trois fois plus élevé chez les personnes épileptiques que dans la population générale.

L’on observe des symptômes passagers, comme une désorientation ou une perte de conscience, et des troubles du mouvement ou des sensations (visuelles, auditives, gustatives), ainsi que de l’humeur ou d’autres fonctions cognitives. Toutefois, les signes et symptômes caractérisant les crises relatives à l’épilepsie sont variables et dépendent de la localisation de la perturbation à l’origine dans le cerveau et de sa propagation.

Des fractures ou des hématomes dus aux crises, et chez elles, les troubles psychosociaux comme l’anxiété ou la dépression qui sont plus fréquents. De même, le risque de décès prématuré est jusqu’à trois fois plus élevé chez les personnes épileptiques que dans la population générale, tels sont des problèmes physiques que connaissent les personnes souffrant d’épilepsie.

Mamie Ngondo




Déploiement des Forces de la SADC en Rdc : 2900 combattants sud-africains en appui aux FARDC

Bien qu’une  accalmie relative s’est observée ce mardi 13 février 2024, et que le Conseil de sécurité persiste à lancer des appels au dialogue, Kinshasa continue d’évoquer  le processus de Nairobi et la Feuille de route de Luanda. Sur le front de Kibumba, dans le territoire de Nyiragongo des violents combats ont  opposé, lundi les Wazalendo aux terroristes du M23/RDF, près du marché Ruhunda. Plusieurs sources ont confirmé la reprise, par les Wazalendo, de plusieurs collines dans le parc national des Virunga.

Bien que le Secrétaire général adjoint aux Opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, ait émis le 7 février 2024 un appel pressant au M23 pour qu’il mette fin immédiatement à son offensive dans l’est de la RDC et qu’il respecte la Feuille de route de Luanda, Kagame par l’unité spéciale de l’armée rwandaise de M23/RDF, ne s’en fait qu’à sa tête. « Qui aime la paix prépare la guerre » dit-on. Le même lundi 12 février 2024, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a ordonné le déploiement de 2900 membres des Forces de défense nationale sud-africaines en République démocratique du Congo (RDC) dans le cadre de l’obligation internationale de l’Afrique du Sud envers la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

Ce déploiement intervient après le retrait de la force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), incitant le gouvernement à solliciter la SADC pour une solution plus efficace aux défis sécuritaires persistants dans l’est de la RDC.

Cette  mission qui s’étend sur un an nommée SAMIDRC, prévu du 15 décembre 2023 au 15 décembre 2024, a été autorisée conformément aux dispositions de l’article 201(2)(c) de la Constitution de la République d’Afrique du Sud. Les dépenses budgétisées pour cette opération s’élèvent à environ 134 millions de dollars américains (USD), soit un peu plus de 2 milliards de rands.

Elle vise à soutenir le gouvernement congolais dans ses efforts pour rétablir la paix et la sécurité dans l’est du pays, une région marquée par une recrudescence des conflits et de l’instabilité liée à la résurgence de groupes armés.

«En remplissant l’obligation internationale de l’Afrique du Sud envers la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe visant à soutenir la République démocratique du Congo, le président Ramaphosa a ordonné l’emploi de 2.900 membres de la Force de défense nationale sud-africaine pour aider à la lutte contre les groupes armés illégaux dans l’Est de la RDC», mentionne un communiqué de la présidence sud-africaine.

« Les dépenses prévues au budget pour l’emploi s’élèvent à un peu plus de 2 milliards de roupies. Ces dépenses n’auront pas d’impact sur les provisions pour l’entretien régulier et les préparations d’urgence de la force de défense. L’obligation de fournir des troupes à la mission de la SADC en RDC est assumée par tous les États membres », précise le communiqué.

La SADC est l’un de derniers espoirs pour le gouvernement congolais. Le premier contingent sud-africain a atterri au Nord-Kivu depuis décembre 2023. Puis, il a été rejoint par les soldats tanzaniens en attendant d’autres États de la SADC  comme le Malawi, le Zimbabwe ou l’Angola dont certains s’étaient déjà montrés réticents quant à l’envoi de leurs soldats au Congo.

Willy Makumi Motosia

 




Pour mettre un terme aux hostilités dans l’Est de la RDC : Le Conseil de sécurité appelle au dialogue

Lors d’une réunion d’urgence à huis-clos, tenue à New York  lundi 12 février 2024, le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-Unies, a condamné l’offensive de l’unité spéciale de l’armée rwandaise  M23 dans l’Est de la République démocratique du Congo, s’inquiétant d’une « escalade de la violence » dans la région, «les membres du Conseil ont répété leur condamnation de tous les groupes armés opérant dans le pays», malgré le  mépris régulièrement affiché et le  non-respect des résolutions  du Conseil de sécurité, à l’issue des consultations, l’ambassadrice du Guyana Carolyn Rodrigues-Birkett qui assure la présidence tournante,  a appelé toutes les parties à reprendre le dialogue diplomatique et à exprimer leur soutien à tous les efforts visant à parvenir à une cessation des hostilités, en particulier aux efforts régionaux.

 

Les membres du Conseil de sécurité ont réitéré leur plein soutien à l’unité, la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la RDC, réitéré leur soutien à la MONUSCO, condamné les violences qui ont visé le personnel de l’ONU ainsi que le personnel et les locaux diplomatiques à Kinshasa et ont appelé à des enquêtes impartiales. Ils ont appelé tous les acteurs à mettre fin à la violence et à respecter le droit international humanitaire. Le Conseil de sécurité a, en outre, appelé toutes les parties à reprendre le dialogue diplomatique et à exprimer leur soutien à tous les efforts visant à parvenir à une cessation des hostilités, en particulier aux efforts régionaux.

Par l’ambassadrice du Guyana Carolyn Rodrigues-Birkett, qui assure la présidence tournante du Conseil de sécurité de l’ONU, l’organisation onusienne a condamné les attaques des terroristes criminels du M23, au service de Paul Kagame qui terrorise la population congolaise par ses velléités expansionnistes, a exhorté tous les acteurs à mettre un terme aux hostilités qui violent le droit international humanitaire et à privilégier la reprise du dialogue.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a également condamné les attaques de ses personnels et des locaux diplomatiques à Kinshasa par la population qui a manifesté le week-end et lundi de la semaine en cours, pour dénoncer, selon les propos des manifestants, « la complicité de la Communauté internationale avec le Rwanda, auteur du génocide dans l’Est de la RDC ».

Bien que le gouvernement de la République démocratique du Congo persiste dans son refus de dialoguer avec «les criminels du M23 » tant que le Rwanda continuera d’occuper une partie de son territoire, rappelons que le Ministre des Affaires Étrangères, Christophe Lutundula, avait déclaré que la RDC est ouverte au dialogue mais il faut créer les conditions du dialogue, en évoquant le processus de Nairobi et la feuille de route de Luanda.

Tentatives infructueuses des M23 pour le contrôle de Sake

Pendant que le Conseil de sécurité lance l’appel au dialogue, des combats ont repris ce mardi entre les Wazalendo et les terroristes  du M23/RDF à Muranga, à environ 2 kilomètres de Sake, sur la route qui mène vers Minova, en passant par Shasha, dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu). Selon plusieurs sources dans la région, ces terroristes ont tenté sans succès, de déborder, la nuit, certaines positions des FARDC et des Wazalendo, sur plusieurs axes. En dépit de la pression maintenue par le M23, les miliciens “patriotes Wazalendo’’ contrôlent toujours Sake. Toutefois, la localité est désertée par la population craignant ils prennent la direction de Goma. « Cependant, la présence des FARDC et des Wazalendo qui contrôlent toujours la cité de Sake», a indiqué un journaliste basé à Sake.  « C’est depuis hier jusqu’à ce matin que la population est en train de fuir Sake. Il y a beaucoup de militaires dans la cité. Pour l’explosion d’hier dans le site des déplacés de Zaïna, on a compté au moins trois morts et 15 blessés » témoigne un autre habitant joint depuis mardi à Sake.

Vers 16h, ce Lundi, une bombe larguée par le M23/RDF, à partir de la colline Kihuli a fait au moins trois morts et 15 blessés, dans le site des déplacés de Zaïna, près de Sake.

La présence des terroristes rwandais est signalée vers les collines Lutobogo, Karungura, Kihuli et Ngumba. La situation sécuritaire est toujours explosive à en croire un journaliste qui a requis l’anonymat pour sa sécurité. C’est dans ce contexte que le Vice-premier ministre et ministre de la Défense, Jean Pierre Bemba Gombo et le chef d’état-major général des FARDC, le général Christian Tshiwewe, ont fait le déplacement de Goma le week-end dernier pour s’enquérir de la situation où ils ont eu plusieurs échanges avec les couches de la population, dont les membres des familles victimes d’explosions des bombes.

Willy Makumi Motosia




Insécurité à l’Est de la RDC: Jean Pierre Bemba de nouveau à Goma

Le vice premier ministre et ministre de la défense nationale et anciens combattants, Jean-Pierre Bemba Gombo est arrivé dans la ville Goma, chef lieu de la province du Nord-Kivu ce mardi 13 février 2024.

Devant la presse, le patron de la défense congolaise a indiqué que son retour à Goma s’inscrit dans le cadre du suivi de près de la situation sécuritaire à l’Est du pays caractérisée par les affrontements entre les terroristes du M23 et leurs alliés contre les FARDC et les jeunes patriotes Wazalendo aux alentours de Saké. Il a appelé la population au calme car selon lui, il ya un grand travail qui se fait dans la zone afin d’imposer la paix et la sécurité .

Jean Pierre Bemba Gombo a encore ajouter que les Forces de la SADC déployées en RDC combattent au côté de l’armée congolaise .

Notons que le vice premier ministre en charge de la défense nationale revient à Goma moins d’une semaine après son bref séjour dans la zone ensemble avec le chef d’État major général de Forces Armées de la République Démocratique du Congo.

Alain Wayire / depuis Beni




Kwilu: Accusés de complicité d’évasion de détenus, 4 agents de la prison de Kikwit condamnés à 5 ans de prison

Le tribunal militaire, garnison de Kikwit dans la province du Kwilu s’est prononcé le lundi 12 février 2024 sur l’affaire de complicité d’évasion commise le 7 février 2024 à la maison carcérale de Kikwit.

Parmi les agents mis en cause, figurent les prévenus Bopopi Bosikini Bosco allias Bob, lieutenant pénitentiaire, Mutelezi Fely, Mubalanki Nickes et Mayele Espoir.

Ils sont tous condamnés à 5 ans de servitude pénale pour évasion des détenus.

Le lieutenant pénitentiaire Bopopi Bosco a été accusé d’avoir libéré, le 07 février dernier, un détenu poursuivi pour meurtre commis au Kasaï, en contre partie d’une portion de terre à kikwit.

Le tribunal a aussi retenu à sa charge, la violation des consignes et a été condamné à une double peine de 10 ans de prison.

Derick Katola




Insécurité à Kinshasa : Sarkozy Mola, un présumé Kuluna dangereux arrêté dans la commune de Ngaba.

La commune de Ngaba a été toujours considérée comme une zone rouge, très réputée par le climat d’insécurité entretenu par les jeunes délinquants appelés communément “Kuluna” qui sèment terreur et désolation dans le chef des paisibles citoyens.

Ce mardi 13 février, un jeune délinquant a été appréhendé avec des armes blanches, notamment, des gilletes et machettes en pleine opération. Il s’agit de Sarkozy Mola, très connu des habitants du quartier Bulambemba. Il a été arrêté vers 4 heures du matin par les éléments de la police nationale congolaise se trouvant au poste de la police installé sur l’avenue Gungu dans le même quartier.

“Dans son actif, Sarkozy Mola a eu à déstabiliser plusieurs familles, des jeunes et des femmes qui l’ont rencontré sur le chemin”, témoignent les habitants du quartier Bulambemba.

Sarkozy Mola, meneur de l’écurie Zamunda est passé aux aveux tout en promettant de dénoncer ses complices aux agents de la police.

Les victimes des actes odieux de ce jeune de 17 ans invitent les autorités judiciaires à faire leur travail pour que Sarkozy soit mis hors d’état de nuire car il constitue un danger public et un frein au développement.

Il est important de renforcer la sécurité dans cette partie de la ville de Kinshasa en vue de permettre à la population de vaquer librement à ses occupations

Jomik




Nord-Kivu : L’UNICEF déplore la mort des enfants par une bombe tombée sur un camp de déplacés

Le bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) à Kinshasa, s’est dit alarmé  par les informations faisant état de l’explosion d’une bombe dans un camp de personnes déplacées dans l’est de la République démocratique du Congo.

Dans un communiqué publié hier, cette agence des Nations unies renseigne que l’explosion s’est produite dans le camp de déplacés de Zaina, à la périphérie de la ville de Sake, dans la province du Nord-Kivu, et reflète l’augmentation inquiétante du nombre de victimes civiles au cours des dernières semaines, résultant du ciblage délibéré ou accidentel des personnes dans les sites de déplacés de l’est du pays.  Un certain nombre de morts, y compris des enfants, ont été signalés dans l’incident d’aujourd’hui et de nombreuses personnes ont été blessées. L’UNICEF cherche à obtenir davantage d’informations sur le nombre de victimes.

Il est impensable que des familles qui ont fui la violence aient été tuées et blessées dans un endroit qui était censé offrir la sécurité. Nous appelons toutes les parties au conflit à protéger la vie des civils innocents, en particulier des enfants », a déclaré Grant Leaity, représentant de l’UNICEF en RDC.

Les combats se sont intensifiés ces derniers mois dans l’est de la RDC, provoquant des mouvements massifs de population et une augmentation des besoins humanitaires.  Il y a eu récemment un afflux de personnes à Sake en raison des violences à Masisi.

Le nombre de nouvelles personnes déplacées dans le Nord-Kivu en janvier 2024 était plus élevé qu’en janvier 2023, qui était le pic précédent. Il y a maintenant 1,1 million de personnes déplacées dans le Nord-Kivu, contre 591 000 en août 2023.

L’UNICEF répond aux besoins humanitaires des personnes déplacées et des communautés d’accueil dans l’est de la RDC dans de multiples secteurs, notamment la protection de l’enfance, la santé, l’éducation et la sécurité.

Nous appelons instamment au gouvernement de demander des comptes aux auteurs de ces actes et de renforcer la protection des enfants et de leurs familles“, a conclu M. Leaity.

Prince Yassa