Entre Carême et Saint Valentin: La tentation lorgne les chrétiens catholiques.

Les Chrétiens Catholiques du monde entier,
particulièrement ceux de la RDC ont débuté leur carême à travers la messe des cendres célébrée ce mercredi 14 février dans toutes les paroisses du pays.

Cette année, la messe des cendres, donc le début de carême, coïncide avec la fête de la Saint Valentin, fête des amoureux.

Alors quelle attitude doivent avoir les Chrétiens Catholiques face à la Saint Valentin ?

En réponse, l’abbé Petillon Posso, prêtre du diocèse de Kenge pense que, bien que la Saint Valentin ait des origines catholiques, elle ne peut être célébrée par les jeunes catholiques, surtout ceux n’étant pas officiellement mariés.

“Valentin est un prêtre qui a excellé dans la bénédiction d’union chrétienne malgré l’interdiction par Claude II au 3e siècle, et le Pape Alexandre VI va vouloir que cette fête soit une fête des amoureux. Les amoureux dans le mariage parceque le prêtre là célébrait dans le mariage. Mais cette fête a pris des amoleurs de plus en plus païenne parceque maintenant on voit qu’au lieu que ceux qui ont fait leur union, ceux qui ont manifesté leur amour devant Dieu, puissent célébrer cette fête, c’est devenue une fête débauche, c’est devenu une fête où les gens qui ne se sont pas encore présentés, ce sont eux qui vont célébrer cette fête alors que là dedans, on voit amour avec mensonge, amour avec tout ce que nous connaissons avec la jeunesse d’aujourd’hui ” a expliqué l’abbé Petillon Posso.

Signalons que le Carême est un temps liturgique de dévotion à Dieu dans le christianisme, associé à une alternance de jours de jeûne complet et de jours d’abstinence.

Derick Katola




Sommet sur l’éducation en Afrique : Christelle Vuanga interpelle sur la nécessité de réadapter les programmes scolaires africains

Depuis Addis-Abeba, capitale de l’Ethiopie, siège de l’Union africaine, la députée nationale, Christelle Vuanga, élue de la circonscription de la Funa, dans la ville de Kinshasa, représente le Parlement congolais, particulièrement la Chambre basse à ces assises axées sur des questions de l’éducation à l’échelle continentale. Prenant la parole à cette grand-messe, l’élue de la Funa a interpellé sur la nécessité de réadapter les programmes scolaires africains aux réalités locales.

« Addis-Abeba, siège de l’Union africaine, j’ai interpellé sur la nécessité de réadaptation des programmes scolaires africains à nos réalités, nos repères et notre histoire », a fait savoir Christelle Vuanga.

Par ailleurs, la députée nationale a profité de la tribune pour interpeller la communauté africaine sur la situation de l’enfant congolais vivant dans les zones troubles de la partie orientale de la République démocratique du Congo.

« Un honneur de prendre parole, au nom du Parlement congolais, à ce sommet sur l’éducation. J’ai rappelé le fait que les enfants dans l’Est du Congo ne vont pas à l’école à cause de la guerre… et j’ai aussi rappelé à l’Union africaine sa responsabilité face à la résolution des conflits dans plusieurs pays d’Afrique, en général et en République démocratique du Congo, en particulier », a déclaré d’autre part, Christelle Vuanga, représentant le Parlement congolais au sommet sur l’éducation en Afrique d’Addis-Abeba (Ethiopie).

JMNK




Kasaï: “L’UDPS n’a pas choisi Guy Mafuta comme candidat gouverneur” (Officiel)

Contrairement aux rumeurs et certaines déclarations, “l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social n’a pas choisi le député Guy Mafuta comme son candidat gouverneur”,  cette déclaration est du porte-parole de l’UDPS fédération du Kasaï 3, Manionga Ignace, qui a confirmé devant la presse ce mercredi 14 février.

Pour lui, son parti n’alignera que les membres connus officiellement comme cadres du parti présidentiel et non les profiteurs politiques.

“Nous avons suivi qu’il y a un candidat gouverneur du Kasaï, en la personne de l’honorable Guy Mafuta.  Malheureusement, il ne passe pas car il est très loin de l’idéologie du parti et il vient uniquement pour le pouvoir alors que l’UDPS a des fils Maisons capables”, a déclaré le porte-parole du parti du feu Étienne Tshisekedi, qui a découragé la politique du populisme et des bruits.

Il faut rappeler que le député Guy Mafuta a annoncé sa candidature au poste du gouvernorat de province.

Jean-Luc Bakampenda




Après le conclave du génie scientifique : 47 projets retenus pour un coût de 600 millions Usd

Sur près de 126 inventions qui étaient éligibles à entrer dans l’économie nationale, le comité scientifique mis en place à cet effet à l’initiative du ministre Gilbert Kabanda, n’a retenu que 47 inventions pour 8 domaines. Toutes ces inventions doivent être implémentées par les ministères de l’Industrie et celui de l’Entrepreneuriat et des Petites et Moyennes Entreprises. Désiré M’Zinga Birihanze a rassuré que la République a prévu le fonds de garantie de l’entrepreneuriat pour financer les innovations.

Le ministre de la Recherche scientifique, Gilbert Kabanda participé au spécial briefing organisé par le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, avec la participation du ministre de l’Entrepreneuriat et des Petites et Moyennes Entreprises, Désiré M’Zinga Birihanze. Le thème central du jour a porté sur la : « Présentation des résultats du Conclave du Génie Scientifique Congolais : 47 projets innovants et leur impact sur la vie de la Nation ».

Vous avez suivi au mois d’août qu’il y avait les assises du génie scientifique. « Nous savons que l’économie constitue le fondement de son indépendance. L’indépendance sans l’économie est nominale. Notre pays est un géant potentiel parce qu’il a tout pour devenir un géant réel universel », a expliqué Gilbert Kabanda, qui ajoute que jusqu’en 1960, la Rdc était un géant.

Selon lui, on avait une économie la plus puissante de l’Afrique noire. Cette puissance était tenue par des étrangers, essentiellement des belges, mais qui sont partis en 1960. L’économie a commencé à s’effondrer. Petit à petit, il fallait reconstituer cette intelligentsia scientifique et ça prend du temps.

Mais on a commencé à chercher des solutions. « A mon événement à la recherche scientifique, j’ai appelé ceux qui dirigeaient les centres privés et publics de recherche. Je me suis rendu compte que ceux qui dirigeaient les centres publics n’avaient pas de production. Les centres privés m’ont donné de la matière pour organiser le conclave du génie scientifique congolais », explique-t-il, avant de souligner que ce conclave lancé par le chef de l’Etat a réuni 300 chercheurs et inventeurs. Ils ont exposé leurs fruits d’invention. Au bout de trois semaines, 126 inventions étaient éligibles à entrer dans l’économie nationale. Mais l’on a retenu que 47 inventions dans 8 domaines différents.

Gilbert Kabanda a rappelé que le président de la République qui avait inauguré le conclave, a donné instructions au parlement et au gouvernement qu’à partir de 2024, ces 47 inventions devraient entrer dans la vie socio-économique du pays.

Cependant, pour faire grandir ces inventions, ce qui n’est plus l’affaire du ministère de la Recherche scientifique, est désormais de la compétence du ministère de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat et des Petites et Moyennes Entreprises.

Le fonds de garantie de l’entrepreneuriat existe

Dans son intervention, le ministre de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat et des Petites et Moyennes Entreprises a démontré que ceux qui inventent ne sont pas nécessairement des entrepreneurs. Non seulement qu’il faut leur inculquer la culture d’entreprise, mais aussi leur donner le financement qu’il faut pour permettre à leurs projets de contribuer à l’économie congolaise.

Désiré M’zinga Birihanze, l’invention de la machine qui épluche le manioc peut à elle seule créer beaucoup d’emplois. Mais dit-il, après l’innovation, il y a la capacitation à faire. Ainsi, pour venir en aide aux innovateurs, la République a prévu le fonds de garantie de l’entrepreneuriat. Ainsi comme garantie, il y a un fonds qui va vous aider à vous endetter, mais aussi la subvention de l’État. « Nous sommes venus dire aux chercheurs qu’il faut aller vers l’entrepreneuriat. Il faut avoir un brevet », insiste-t-il.

Par la suite, Gilbert  a donné trois exemples des inventions retenues. Il s’agit du robot roulage : une invention qui a été acceptée comme une invention congolaise. L’État doit investir pour sa commercialisation. Tous les pays qui veulent se développer ont toujours eu un financement à risque.

Un autre exemple, c’est le pain à base du manioc, sans oublier le produit contre la Covid-19 qui a été homologué du reste par l’OMS.

Gilbert Kabanda a terminé par dire que c’est pour matérialiser cet engagement que le chef de l’Etat a instruit afin que le pourcentage de la recherche scientifique soit revu à la hausse. Ainsi,  le budget de la Recherche scientifique passe de 1.6 à 3%.

JMNK

 




Cyclisme : Bilan satisfaisant des cyclistes congolais au 1er festival international des sports du tourisme de Zanzibar

Les cyclistes congolais étaient présents en Tanzanie où s’est déroulé du 9 au 11 février 2024, le premier festival international des sports du tourisme de Zanzibar, en Tanzanie. La délégation congolaise était conduite par JC Kongolo Mwamba, Secrétaire Général de la Fédération Congolaise de Cyclisme ‘’Fécocy’’ qui avait à ses côtés l’entraineur national Roger Tshiyana. Quant aux athlètes, ils sont venus du Katanga, du Nord-Kivu, Kinshasa et Kenya pour un total de 18 athlètes (3 filles et 15 garçons).

Le bilan des congolais est satisfaisant au regard de leur prestation aux trois étapes de cette compétition comme le témoigne le relevé ci-dessous :

A la 1ère étape, le vendredi 9 février 2024, Déborah Okito Hélène et Ditona Munu Martini ont fini dans les cinq premières d’une course de 58 km dames. Elles ont occupé respectivement la 2è et 5è place. Quant aux garçons, le parcours de 100 km, les congolais ont été bien classés : Joël Kasereka Kyaviro a occupé la 2è place, Loic Tshiyana 3è et Jimmy Muhindo 5è.

A la deuxième étape le samedi 10 février 2024, Déborah Okito Hélène était classée 3è et Ditona Munu Martini 6è. Chez les messieurs, Samuel Nyengezi était classé 2è.

A la troisième étape le dimanche 11 février 2024,  Déborah Okito Hélène était classée 2è et Ditona Munu Martini 5è. Chez les messieurs, Joël Kasereka Kyaviro a occupé la 1ère place. Jimmy Muhindo 3è place, Daniel Kinanira 5è et Loic Tshiyana 6è.

Après la fin de la compétition, les athlètes de Goma seront de retour dans la ville touristique, le vendredi 16 février 2024. Ceux du Katanga arriveront dans la ville cuprifère ce jeudi 15 février 2024. Le SG de la Fécocy rentre ce mercredi 14 février 2024 à Kinshasa. Quant à Urim Etebunga et Joël Kasereka Kyaviro, ils retourneront à Nairobi au Kenya où ils ont installé leurs pénates en attendant les 13è Jeux Africains à Accra, au Ghana.

Antoine Bolia 

 

 

 

 




Basket-ball : Gertrude Ndombe, internationale et vieille gloire du basket congolais n’est plus !

Le basket-ball congolais est en deuil. Il vient de perdre l’une des vieilles gloires du basket-ball congolais Gertrude Ndombe. Cette dernière est  décédée le mardi  13 février 2024 à Kinshasa.

Gertrude Ndombe fut une basketteuse de grande classe. Elle évoluait comme ailière. Elle a fait la pluie et le beau temps de BC V. Club.  Elle a tout gagné avec le team vert noir à côté de l’autre légende Adèle Kamanga. Son immense talent l’avait ouvert les portes de l’équipe nationale où elle a également fait partie des braves Léopards basket-ball féminin qui avaient terrorisé toute l’Afrique par leur talent hors du commun. Après sa carrière de joueuse active, elle se convertie en embrassant la carrière de dirigeante.

Lors du cinquantenaire de FIBA à Bamako, au Mali, Gertrude Ndombe fut couronnée de la médaille de mérite avec les autres Léopards championnes d’Afrique.

C’est avec tristesse que nous présentons nos condoléances les plus attristées à la famille éplorée, à ses collègues championnes d’Afrique et à la grande famille du basket-ball congolais.

Antoine Bolia

 




Taekwon-do ITF : Trois experts de la Fédération internationale foulent le sol Kinois dans la soirée de ce 14 février

Devant animer un séminaire à Kinshasa, les trois experts de la Fédération Internationale de Taekwon-do I.T.F arrivent dans la soirée (20h25). Dès 12h15’n ils étaient déjà à l’aéroport de Zaventen, en Belgique  pour les formalités de voyage.

Les trois experts qui arrivent sont :

-Michaël Ditrich, Président de la Fédération Belge de Taekwon-do I.T.F

-Me Konstantin Ditrich, entraineur de l’équipe nationale belge de taekwon-do I.T.F et

-Me O’Brien Ruain de la Fédération Irlandaise de Taekwon-do I.T.F et chef technique de la mission.

En raison de l’arrivée de trois experts, la Fédération de Taekwon-Do du Congo  ITF ‘’FETAECO/ITF’’ que préside Me Willy Makengo a conçu un vaste programme.

Tout commence le vendredi 16 février 2024 par une séance d’entrainement de 7h00 à 9h00 au stade des martyrs. Celle-ci va regrouper tous les pratiquants des clubs de la capitale. S’en suivra une autre séance de 18h00 à 19h00 qui ne  concernera que les athlètes porteurs de la ceinture bleue et les grades supérieurs.

Samedi 17 février 2024 : Conférence au Congo Loisirs en deux vacations. De 10h00 à 11h00 et de 14h00 à 20h00. Elle regroupera les instructeurs, agents de sécurité et entraineurs.

Dimanche 18 février 2024 : De 10h00 à 11h00 dernière séance va concerner les athlètes retenus dans l’équipe nationale. Entrainement avec les experts.

Antoine Bolia

 




Alors que les 13è jeux Africains d’Accra 2024 s’approchent : Les équipes de la RDC s’entrainent dans des conditions déplorables alors que les infrastructures léguées par les 9è jeux de la francophonie sont dans un état d’abandon faute d’entretien

Alors que les prochains Jeux africains, la 13è édition de la série, s’approchent terriblement puisqu’ils sont prévus du 08 au 25 mars 2024 à Accra, au Ghana, du côté de la RDC la préparation des équipes nationales de disciplines retenues, boitille.

Une préparation à l’emporte-pièce

Nous dirons mieux, la débrouillardise bat son plein. L’état congolais n’a rien prévu en termes des moyens à allouer à ces disciplines pour mieux représenter le pays. Comme à l’accoutumée, les fédérations sportives se démerdent comme diable dans un bénitier pour assurer un semblant de préparation. Pour dire vrai, les fédérations sportives et leur direction technique nationale respective, font tout ce qui est possible pour que les athlètes se préparent. Mais il faut reconnaitre que cette préparation n’est pas à la hauteur des attentes. Faute des moyens, les athlètes se préparent dans des conditions déplorables.

L’équipe nationale de judo s’entraine à la belle étoile au SM

Nous l’avons déjà souligné que faute de mieux, le judo congolais continue à se débrouiller pour bien défendre les couleurs de la RDC aux prochains Jeux africains prévus à Accra, au Ghana. Après s’être entrainée pendant quelque temps au Dojo Geda sur du copeau,  l’équipe nationale de judo s’entraine désormais à la belle étoile au stade des martyrs où pourtant, le gouvernement congolais a construit des infrastructures modernes imposantes qui font aujourd’hui la fierté du pays sur l’échiquier international.

Notre ronde effectuée ce samedi 10 février 2024  au stade des martyrs nous a conduits à voir l’équipe nationale de judo s’entrainer à la belle étoile juste à côté de la piste d’athlétisme faute d’une salle devant accueillir les judokas. Les tatamis étaient placés à même sur le sol (tartan) permettant aux membres du staff technique national d’inculquer le savoir aux jeunes judokas visiblement mécontents des conditions déplorables dans lesquelles ils s’entrainent. Ils étaient à la merci des intempéries (soleil). Heureusement qu’il n’a pas plu. Et cette situation déplorable a continué malheureusement durant la semaine en cours.

Les Lutteurs, karatekas…badistes s’entrainent dans les mêmes conditions déplorables

Et que dire des autres disciplines alignées aux 13è Jeux Africains Ghana 2024 ? Prenons le cas des Lutteurs qui avaient dignement honorés la république aux 9è jeux de la francophonie avec une moisson abondante des médailles, ils se débrouillent comme les judokas, karatekas et taekwondoins. L’on doit souligner ici que les matériels (tatamis et mannequins) ayant servis à la préparation des Lutteurs pendant les 9è jeux de la francophonie, déplacés à l’Université de Kinshasa où étaient logés les Lutteurs, sont encore bloqués à l’Unikin alors que ces matériels doivent servir à la préparation pour les jeux africains Ghana 2024.

Pour ce qui est du Badminton, dans le cadre de la préparation à ces jeux, les badistes congolais ont intensifié leurs entrainements. Ils se préparent d’arrache-pied dans la salle du Groupe Scolaire du Mont Amba, lieu choisi comme cadre idéal pour la concentration. Marcel Bukasa, Secrétaire Général de la Fédération de Badminton du Congo signale que 6 garçons et 6 filles défendront les couleurs de la RDC à Accra, au Ghana.

Athlétisme, des matériels ne sont pas mis à la disposition des athlètes

Lors de la compétition organisée le samedi 10 février 2024  au terrain annexe du stade des martyrs par la Ligue d’Athlétisme de Kinshasa ‘’LIDAKIN’’ que préside M. Leonard Tsakala, des choses nous ont été révélées par les athlètes. Ces derniers se demandent pourquoi les matériels ayant servis aux 9è jeux de la francophonie ne sont pas mis à leur disposition pour la préparation. Ces matériels restent bloqués dans les dépôts. Incompréhensible et inimaginable.

Pourquoi les infrastructures léguées par les jeux de la francophonie ne sont pas mises à profit pour la préparation d’Accra 2024 ?

 

Ce qui étonne, les athlètes congolais se préparent dans des conditions déplorables alors que des infrastructures appropriées existent mais elles ne sont pas utilisées. Si hier, les performances des congolais laissaient à désirer dans certaines disciplines, c’était à cause de l’absence des infrastructures adéquates. Aujourd’hui que ces infrastructures existent, on ne comprend pas pourquoi elles ne sont pas mises à la disposition des équipes nationales de judo, karaté, taekwondo, basket-ball etc ? A-t-on construit ces infrastructures pour qu’elles restent hermétiquement fermées ? Voilà autant des questions qui méritent des réponses.

Pourquoi les infrastructures présentent un état d’abandon faute d’entretien ?

Les 9è jeux de la francophonie ont légué à la jeunesse congolaise des infrastructures modernes qui font la fierté du pays. Malheureusement, notre ronde au Complexe sportif stade des martyrs nous a conduits à un constat malheureux. Ce stade est en abandon total. Aucun entretien n’est assuré. Même les ivoiriens qui ne voient rien, feront ce constat malheureux à l’œil nu. Au terrain annexe par exemple et presque partout dans ce stade, l’herbe sauvage pousse à un rythme effréné. La piste d’athlétisme est envahie par l’herbe sauvage. Il en est de même pour le tracé du saut en Longueur. La tribune démontable n’échappe pas à l’herbe sauvage aux alentours et même du côté de l’ancien stadium de basket-ball l’herbe sauvage dicte sa loi. Mais pourquoi cet état d’abandon et ce manque d’entretien des infrastructures léguées par les 9è jeux de la francophonie ?

Que dire de plus ?

Nous le répétons une fois de plus qu’au lieu d’attendre célébrer des médailles qu’on a même pas préparées, les autorités feraient mieux de passer voir les conditions déplorables dans lesquelles s’entrainent ces jeunes. Et surtout mettre à leur disposition les infrastructures sportives léguées à la jeunesse congolaise après les 9èmes jeux de la francophonie. A quoi bon laisser ces infrastructures hermétiquement fermées alors que ces jeunes affûtent leurs armes pour bien défendre les couleurs du pays ? Nous ne cesserons jamais de le répéter, en sport, il n’y a pas de générations spontanées. Seule une bonne préparation est gage de réussite. La RDC est une grande nation reconnue à travers le monde comme scandale géologique d’où la convoitise de nos voisins. Mais beaucoup ignorent que c’est aussi un scandale en talents sportifs. Les congolais ne demandent que les meilleures conditions pour produire des performances qui dépassent tout entendement. Ce n’est donc pas par hasard que la RDC compte des champions du monde dans diverses disciplines sportives.

Antoine Bolia

 




A Abou Dabi : Kathungu Furaha défend l’éducation sur les droits d’auteur et les lieux de mémoires

Elue coprésidente de la Conférence Mondiale de l’Unesco sur l’Education Culturelle et Artistique, la Ministre Congolaise de CAP, Kathungu Furaha Catherine plaide pour un programme éducatif, valorisant les lieux de mémoires et de l’histoire.

Elle souhaite que les peuples soient éduqués aussi sur les droits d’auteurs et droits voisins, sur les Industries Culturelles Créatives (ICC) et la sécurité sociale des artistes.

Kathungu Furaha a révélé aux Emirats Arabes Unis que le Centre Régional d’Arts, de Kinshasa, va abriter un conservatoire de la Rumba qui doit être enseignée aux générations présentes et futures (comme science et identité culturelle.)




Bénédicte Ngeme: “Moi, je ne célèbre pas la Saint Valentin, une fête païenne”.

La date du 14 février, est réservée à la fête des amoureux à travers le monde. Chaque nation la célèbre en sa manière, tenant compte de sa culture.
Cependant, nombreux sont attachés à cette célébration, d’autres non.

Dans une interview accordée à notre rédaction, Madame Bénédicte Ngeme, infirmière au CRPS Bumbu a livré sa façon de voir les choses en ce qui concerne la célébration de la Saint Valentin. Mariée et mère des enfants, cette Chrétienne de la communauté Cité Béthel Yolo estime que sa foi en Jésus Christ ne la permet pas de célébrer la fête des amoureux.

Le quotidien : Madame Bénédicte Ngeme bonjour.
M. Bénédicte : bonjour Mr le journaliste.

Le quotidien : vous le savez, le monde entier célèbre aujourd’hui la fête des amoureux. Quel sens donnez-vous à cette célébration ?

M. Bénédicte : il faut noter que la bonne manière de fêter l’amour avec son mari ou sa femme c’est au lit. En dehors de tous les autres gestes. Moi je n’attend pas le 14 février pour célébrer l’amour. Mais au delà de tout, je suis Chrétienne. Je ne peux pas me comporter comme une païenne. Moi je ne fête pas ça. Le 14 février est une date ordinaire comme toutes les autres dates.

Le quotidien: Mais vous ne condamnez pas ceux qui fêtent la saint Valentin ?

M. Bénédicte : Je n’ai pas ce pouvoir là. Mais je pense qu’on doit prouver l’amour envers son partenaire à chaque fois que le besoin se pose. L’amour c’est prendre soin de l’autre. Aimer l’autre comme soi même. Compatir à ses malheures et célébrer ses exploits. Nous sommes liés jusqu’à la mort. On célèbre l’amour chaque jour.

Le quotidien: Quelle est selon vous, votre grande manière de prouver son amour à son partenaire ?

M. Bénédicte : La considération, le respect, être serviable. Chacun de nous a besoin du respect. On veut sentir la présence de l’autre à chaque instant. Ne pas tromper son amour. Tout ceci peut disparaître lorsque l’un des partenaires s’écarte sur la bonne voie.
Le quotidien: Quel conseil pourriez-vous donner à ceux qui célèbrent la saint Valentin ?

M. Bénédicte : Bon je pense qu’ils doivent le faire tout le jour. Oublions cette seule journée. Lançons nous à vivre notre amour. Dès lors qu’on est déjà en liaison avec quelqu’un d’autre, prouvez lui que vous l’aimez. Mais ce que je déplore ce qu’il ya même des mineurs qui s’adonnent aussi à cette célébration. Oui, par ce que les fondamentaux de l’amour ne sont pas bien expliqués dans nos églises, nos familles, à l’école et dans nos organisations.

Le quotidien: Madame Bénédicte Ngeme je vous remercie.

M. Bénédicte : Merci beaucoup.

Propos recueillis par Jomik.