Pour financer et soutenir les efforts de guerre : Faut-il suspendre l’élection des sénateurs et gouverneurs ?

Dans 3 jours, le 18 février 2024, l’actuelle Constitution de la République démocratique du Congo totalise 18 ans depuis sa promulgation. Conformément à ladite Constitution, 18ans est l’âge de la maturité, l’âge de la responsabilité politique. Toutefois, il s’observe, comme le souligne Me Ghislain Bamuangayi Kalukuimbi, qu’avec « une Constitution piégée et une démocratie consensuellement limitée à l’organisation des élections et au libertinage anti-citoyen dans les médias et sur la voie publique», la nation congolaise croupis sous le joug d’un système de corruption institutionnalisée.

« La vedette prise par le problème des « voleurs » à l’investiture du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, le 20 janvier 2024, avec la prière du pasteur Roland Dalo, marque l’ampleur de la crise morale de la société congolaise. La quasi-unanimité sur une erreur à corriger : la lutte mitigée contre la corruption et le détournement des deniers et autres biens de l’Etat congolais », déplore ce juriste qui, dans une réflexion exploitée par le Journal L’Avenir,  se plaint de  ‘‘l’absence de volonté politique largement partagée contre la corruption’’.

Les vertus républicaines sont mises à rude épreuve avec un refrain du constat de corruption et détournement endémiques, rendant les citoyens  spectateurs de l’essoufflement des pouvoirs publics. Le souverain primaire semble se consoler avec des supposées prise des places avant les autres pays corrompus du monde dans  des classements  d’une ONG étrangère pendant que l’on compte les infrastructures et recettes réalisées en hausse et on miroite les 16 milliards du budget national pendant que la majorité de la population  crie à la mauvaise gestion tant de la Capitale La  Ville-province de Kinshasa, très sale et livrée à l’insécurité, au chômage, aux embouteillages et à la famine est le ‘miroir’ du Congo dans son ensemble.

Des réalités occultées par des flatteries sur la place publique, « des fanatiques du Gouverneur qui ont érigé la mendicité en institution sous le concept de ‘Djalelo et matolo’ pendant que la ville sombre dans misère consécutive à la  mauvaise gestion », se plaint un kinois.

Visiblement certains politiciens et la population n’ont pas la même vision du bonheur collectif. Tout montre que « la démocratie ne fonctionne pas pour connaître les réels besoins de la population à assouvir étant en panne quant aux informations sur le programme d’action arrêté et les fonds décaissés pour sa réalisation, le montant effectivement décaissée, le mécanisme d’attribution du marché public, le pourquoi des travaux inachevés ou en retard de livraison malgré la totalité des fonds décaissés », observe Me Bamuangayi.

La démocratie congolaise, semble ainsi manifesté de l’hostilité au contrôle citoyen et à la transparence dans la gestion, se confinant  dans des élections dont le seul objectif semble être l’obtention du  « certificat de bon élève de l’école occidentale ». La plus indexée demeure les élections indirectes à savoir les élections des gouverneurs et des sénateurs.

Suspendre l’élection des sénateurs et gouverneurs pour la paix à l’est et la moralité publique

Face à la quasi « insignifiante volonté de changement dans la constitution et l’exercice du triple Pouvoir Législatif-Exécutif-Judiciaire, le manque indubitablement la ferme volonté politique, largement partagée, du Pouvoir et de la classe politique, y compris de l’opposition qui n’assume pas son rôle  contre la corruption et le vol de la richesse du peuple », fustige l’avocat. Il s’observe donc que la corruption pour accéder à certains mandats électifs est devenue la règle. Il s’observe ainsi de la  transhumance à l’approche des élections, de la  formation du gouvernement et de la nomination des mandataires des entreprises de  l’Etat.

Lors de la mandature écoulée, les sénatoriales et autres élections des gouverneurs ont été marquées par des scandales des corruptions ignobles. Par conséquent, il s’est observé pendant ce quinquennat, qu’une instabilité criante des gouvernements provinciaux, ces institutions étaient à la merci des chantages des députés provinciaux. Pour se sevré de cette mauvaise accoutumance, il parait donc utile de « suspendre l’élection des sénateurs et gouverneurs pour (…) la moralité publique », estime Me Ghislain Bamuangayi.

Willy Makumi Motosia




Si le Rwanda livre une guerre par procuration à la RDC : Russie et Chine, solution pour la sécurisation de l’Est ?

  Des violents combats ont persisté mardi 13 février 2024 autour de la ville de Sake, à 27 kilomètres de Goma (Nord-Kivu), provoquant de nouveaux déplacements. Cela fait trois semaines depuis que la situation sécuritaire dans cette partie de la RDC a pris un tournant inquiétant  autour de Goma chef-lieu de la province du Nord –Kivu. Dans sa stratégie de contraindre le gouvernement congolais à dialoguer avec les terroristes du M23, ce que Kinshasa refuse malgré les pressions de la Communauté internationale, le Rwanda de Paul Kagame multiplie des attaques à la bombe contre les localités autour de Goma et particulièrement contre Sake le dernier verrou vers Goma. Face à toutes ces atrocités et les accusations contres certaines puissances occidentales, d’aucuns (principalement ceux qui ont manifesté à Kinshasa le week-end dernier) estiment qu’il est temps que la RDC se tourne vers la Chine et la Russie pour sécuriser l’est du pays.

Les détonations provenant d’armes lourdes et légères ont encore retenti dans l’Est de la  RDC , forçant l’évacuation du site de déplacés connu sous le nom de Zaina, implanté dans la ville de Sake. Plus de 13 700 personnes déplacées, autrefois résidentes de ce site, ont été contraintes de chercher refuge dans d’autres quartiers de la cité de Sake, comme l’a rapporté l’OCHA dans un communiqué.

Ainsi, depuis le 27 janvier 2024, des bombes larguées par des militaires rwandais  ont fait au moins 17 blessés à Sake, y compris parmi les 100 000 personnes déplacées dans le site de déplacés hébergés à Sake. En outre,  selon des sources locales citées par l’OCHA, au moins 28 civils ont été tués et plus de 50 autres blessés lors des violents affrontements entre l’armée congolaise et le M23/RDF, soutenu par Kigali, dans le territoire de Masisi depuis le 16 janvier 2024. Il sied également de noter que depuis début février 2024, des milliers d’habitants de Sake ont été contraints de fuir vers Goma. Cependant, seules 17 000 personnes ont été enregistrées dans les sites de déplacés à Goma, ville qui avait déjà accueilli plus de 500 000 personnes déplacées depuis le début des hostilités, selon des sources locales.

Face à toutes les implications extérieures, particulièrement  le soutien  avoué de la Pologne au Rwanda, membre de l’OTAN et autres soutiens supposés des Etats-Unis et de la France, des voix s’élèvent dans la communauté nationale pour réclamer la collaboration militaire entre la RDC, la chine ou la Russie pour mettre fin à la guerre.

Faut-il se tourner vers la Russie et la Chine pour éradiquer les groupes armés négatifs ?

Les Congolais ont demandé aux dirigeants de tourner les dos à l’occident  et d’aller vers la Russie ou la Chine. Le week-end dernier, les congolais se sont levés à travers des manifestations pour dénoncer ce qu’ils qualifient de «  la complicité des USA et de la France devant  l’agression barbare  du Rwanda au Congo». Conscient du fait que le Rwanda, un pays qui vit de l’aide internationale, ne peut tenir devant la force de feu de la RDC à moins de faire une guerre par procuration dont le véritable acteur agit dans l’ombre.

«  Je tiens à vous dire que notre pays entretient de bonnes relations avec tous les pays que vous avez mentionnés. Je ne sais pas quel autre type de relation vous envisagez. Nous ne sommes pas tenus de conclure des accords militaires avec tous les pays du monde. Pour l’instant, nous avons des accords à différents niveaux et nous avons des partenaires dans le domaine de la sécurité qui collaborent avec nous. Nous ne voyons donc pas de raison, pour l’instant, de chercher à conclure des accords militaires avec tous ces pays », a dit le Vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, des affaires coutumières Péter Kazadi en réaction au désir de certains congolais de signer des accords militaires avec la Chine et la Russie.

Le premier flic d’ajouter : « Nous sommes un pays souverain libre de décider de notre sort, mais il est évident que, pour le moment, nous n’envisageons pas de tels accords », a répondu Peter Kazadi lors d’un briefing de presse co-animé avec son collègue de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, le mardi 13 février 2024.”

Pour sa part, le ministre de la Communication a souligné que la solution de la guerre ne viendra pas de l’extérieur.

« Il est important de comprendre que cette guerre est avant tout la nôtre, ce n’est pas la guerre des autres. Nous devons tous en prendre conscience. C’est pourquoi nous lançons des campagnes pour mobiliser le soutien derrière nos Forces Armées, car nous ne pouvons véritablement compter que sur nous-mêmes. Bien sûr, nous avons des accords de différents types, mais ces accords ne peuvent intervenir que pour soutenir nos forces nationales. Il faut cesser de croire que la solution viendra forcément de l’extérieur », a-t-il déclaré.

Genèse d’un système de prédation qui se perpétue

D’aucuns pensent que c’est juste depuis plus d’une décennie que la République Démocratique du Congo se trouve être confrontée à une guerre menées par plusieurs groupes armés dans la partie est de son pays , qui regorge d’innombrables ressources naturelles. « C’est depuis la Conférence de Berlin en 1885 que le Congo croupi sous le joug du système de prédation.

La conférence de Berlin qui  s’ouvrit le 15 novembre 1884 à Berlin et finit le 26 février 1885 marqua l’organisation et la collaboration européenne pour le partage  des richesses de l’Afrique. Une conférence antérieure  avait amorcé le débat par la partition des Congo (de part et d’autre du fleuve). La conférence de Berlin aboutit principalement à édicter les règles officielles pour réguler la prédation entre puissances de l’époque.

Son acte, le 26 février 1885, établit les points suivants :

Toute puissance européenne installée sur la côte peut étendre sa domination vers l’intérieur jusqu’à rencontrer une « sphère d’influence » voisine. Mais le traité exclut le principe de l’hinterland (zone continentale située en arrière d’une côte ou d’un fleuve, par opposition au littoral) qui permet l’annexion automatique de l’arrière-pays par un État maîtrisant son littoral

Il ne peut y avoir annexion que par l’occupation effective du terrain et les traités conclus avec les populations indigènes doivent être notifiés aux autres nations colonisatrices.

L’impact direct sur les colonies fut une vague européenne de signatures de traités À l’initiative du chancelier Otto von Bismarck, l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, la Belgique, le Danemark, l’Empire ottoman, l’Espagne, la France, le Royaume-Uni, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la Russie, la Suède-Norvège ainsi que les États-Unis y participèrent.

Conformément à ces accords, il n’est pas inutile de garder présent la liste des participants avant de solliciter tout accord pour lutter contre la prédation que perpétue Kagame dans l’Est.

 Willy Makumi Motosia




A Abou Dhabi : Tony Mwaba prend part à la conférence mondiale sur l’éducation culturelle et artistique

Le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique de la République Démocratique du Congo, le professeur Tony Mwaba Kazadi, participe à la Conférence mondiale sur l’éducation culturelle et artistique qui  est organisée par l’UNESCO du 13 au 15 février 2024 à Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis.

Cet événement rassemble les Ministres de la Culture et de l’Éducation du monde entier pour l’adoption d’un Cadre de l’UNESCO pour l’éducation culturelle et artistique.

Des organisations intergouvernementales, des réseaux de l’UNESCO et d’autres partenaires dans le domaine de la culture et de l’éducation participent également à cette conférence.

L’élaboration de ce cadre est le résultat d’un processus préparatoire participatif et inclusif, qui a impliqué de nombreux États, membres de l’UNESCO et une multitude de parties prenantes. Ce cadre est un outil essentiel pour les États membres, leur permettant de développer des politiques intégrées qui incluent la dimension culturelle dans les systèmes éducatifs, et de renforcer les compétences et les aptitudes acquises grâce à la culture et aux arts pour répondre aux besoins et aux opportunités du monde actuel.

La Feuille de route pour l’éducation artistique et l’Agenda de Séoul: Objectifs pour l’éducation artistique ont servi de base à l’élaboration de ce cadre, qui est destiné à renforcer une alliance mondiale en faveur de l’éducation culturelle et artistique.

 

 




Église Catholique: La paroisse Sainte Anne a célébré la messe des cendres pour inaugurer le Carême.

La coutume a été respectée ce mercredi 14 février à l’église Catholique qui a célébré sa messe des cendres qui ouvre ainsi le début du Carême sur toute l’étendue du monde entier.

A Kinshasa, une messe a été dite à la paroisse Sainte Anne dans la commune de la Gombe, où l’abbé Freddy Kiauzitu, vicaire de cette paroisse a invité les fidèles au jeûne, à la prière et au partage avant de leur appliquer les cendres sur le front en signe en digne de conversion.

Dans son homélie, ce pasteur a appelé les fidèles à revenir à Dieu de tout leur cœur.

“Revenez à moi de tout votre coeur, dans le jeûne, les larmes et de tout coeur, dans le jeûne , les larmes et le deuil”. C’est à travers ces mots que le prédicateur du jour a introduit son homélie, tirée du livre de Joël 2: 12-18.

Par ailleurs, l’abbé vicaire de la paroisse Sainte Anne a imposé les cendres sur le front des fidèles avec comme formule, “Repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle”.

Rappelons que ce mercredi des cendres marque le début du Carême, une période où de nombreux Chrétiens Catholiques se préparent à la fête de Pâques.

Jomik




Infrastructures routières dans la Lomami : Le DG Jeanneau Kikangala à l’écoute du plaidoyer de l’honorable André Kabemba

Le député national André Kabemba Kabuele Wayulu a eu l’honneur d’être reçu, en audience, ce mercredi 14 février, par le Directeur général de l’Office des routes, le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy. Les deux  personnalités ont passé au peigne fin la situation des infrastructures routières dans la province de Lomami.

“L’entretien avec le Directeur général l’Office des routes a tourné essentiellement autour des infrastructures de la province de Lomami, notamment la route de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental) vers Kabinda, Kabinda vers Lubao, et la route Mwene-Ditu vers Luputa, Luputa vers Kaniama jusqu’ à Kamina. Je suis largement satisfait de la qualité des échanges avec le Directeur général. Parce que d’ici là, on va lancer les travaux de la route Mbuji-Mayi vers Kabinda jusqu’à Lubao, de même que la route de Mwene-Ditu jusqu’ à Kamina. Je demande à la popularité d’être calme.

D’ailleurs, je félicite le DG, parce que les travaux du ravin de l’Unilo sont presque terminés. Je rends en même temps un vibrant hommage au chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. J’annonce à notre population que d’ici là, le pont sera jeté sur la rivière Lukashiyi; il ne reste plus que le transport de Kinshasa vers la destination (territoire de Kabinda)” a-t-il confié à la presse au sortir de son entrevue avec le premier génie civil de l’Office des routes.

À l’instar de l’honorable André Kabemba Kabuele Wayulu, le Directeur général de l’Office des routes est autant préoccupé par les voies et moyens pour donner un ouf de soulagement non seulement à la population de Lomami, mais aux congolais des 26 provinces du territoire national. Le temps est venu d’agir pour relever ensemble les défis qui bloquent le décollage du Grand Congo.




Élections des Sénateurs, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs : L’APLC va mettre à la disposition de la population un numéro vert pour dénoncer toute velléité de corruption

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, s’est entretenu avec Michel-Victor Lessay, Coordonnateur a.i. de l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC), avec qui il a abordé entre autres questions les élections à venir concernant essentiellement la mise en place des sénateurs, des gouverneurs et vice-gouverneurs de province.

Faisant la restitution de l’entrevue, le Coordonnateur de l’APLC s’est réjoui de la qualité des échanges jugés instructifs et fructueux qu’il a eus avec le Président Denis Kadima Kazadi tournant autour d’un certain nombre de sujets de l’heure.

« La CENI, c’est en fait l’institution en charge de l’organisation des élections : en somme l’institution mère qui engendre les autres institutions. C’est donc de par le travail de la CENI que les autres institutions sont mises en place. Nous avons considéré que c’est tout à fait naturel et normal que les responsables que nous sommes puissent approcher la hiérarchie de la CENI pour échanger sur un certain nombre de sujets. J’ai eu des échanges assez instructifs et fructueux avec le Président de la Centrale électorale, Denis Kadima», a indiqué le Coordonnateur de l’APLC.

Situant le contexte de l’opportunité de ces échanges intervenant à la veille des échéances futures notamment les élections imminentes des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs de province, l’hôte du numéro un de la CENI a annoncé la mise à disposition d’un numéro vert en vue de décourager toute tentative de corruption.

« Je pourrais dire qu’il n’est jamais trop tard pour mieux faire. L’essentiel, c’est de commencer. Nous avons échangé avec le Président Denis Kadima en ce qui concerne les échéances à venir. Nous avons des élections des sénateurs ainsi que celles des gouverneurs et de vice-gouverneurs de province qui pointent à l’horizon. Et généralement les expériences du passé nous enseignent que ce sont des occasions de corruptions à grande échelle. C’est pourquoi, nous avons, dans le cadre de notre mission de prévention, essayé d’aborder cette question. C’est l’occasion pour nous de lancer un appel à tous ceux qui voudront s’adonner à cette pratique décriée : c’est-à-dire monnayer les voix, essayer de corrompre par-ci par-là pour être élus. L’APLC sera vigilante et va veiller au déroulement de ces élections. Et d’ailleurs, nous mettrons à la disposition de la population un numéro vert pour recevoir des dénonciations éventuelles de la part en vue de dénoncer toute velléité de corruption de la part d’un ou des acteurs politiques auteurs de ces pratiques », a-t-il affirmé.

L’APLC est un service spécialisé au sein du cabinet du Président de la République, et placé sous son autorité. Elle est l’autorité nationale de référence en matière de lutte contre la corruption en RDC. Elle a été créée le 13 mars 2020 en conformité avec la Constitution et dans l’option levée par les Nations-Unies, l’Union africaine et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

Dans le cadre de la lutte contre la corruption, l’Agence coordonne également tous les services et organismes publics en charge de la lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux, la criminalité organisée et les infractions y assimilées.

 




Kinshasa : la mesure interdisant l’accès des motos-taxis à Gombe souffre encore d’application (Constat)

A Kinshasa, quelques motos-taxis sont encore très visibles dans la commune de la Gombe, 2 jours après la mesure interdisant leur accès par les autorités. Et cela, sous l’oeil impuissant des agents de l’ordre.

Le constat a été fait ce mercredi 14 février par votre rédaction qui a sillonné la commune. Sur le boulevard du 30 juin et d’autres voies secondaires de la commune, ces motos-taxis continuent à circuler comme d’habitude en occupant leur parking respectif.

Pour les conducteurs des taxis motos, cette mesure n’est pas la bienvenue car leurs vies dépendent de cette activité.
Roger Welo, président des motocyclistes section des huilleries déplore cette décision des autorités et propose un réaménagement.

“Il faut que le gouvernement réfléchisse avant de prendre certaines mesures. On ne peut pas priver les gens à travailler. Nous sommes des responsables. Ce qu’ils font n’est pas correcte à mon avis”, déplore Roger Welo.

Les Kinois et Kinoises qui recourent à ce moyen de transport en commun, fustigent aussi cette décision qui dérange selon eux, la mobilité vers le centre ville.

Entrée en vigueur depuis le 13 février, cette mesure interdisant l’accès des motos-taxis à Gombe a été prise suite aux actes de violence contre les diplomates étrangers, le personnel de la MONUSCO ainsi que leurs biens.

Jomik




RDC : L’international congolais Héritier Luvumbu de retour à Kinshasa

Accueilli à l’aéroport international de Ndjili par son épouse ainsi que le ministre des Sports François Claude Kabulo, l’international congolais Héritier Luvumbu Nzinga a foulé le sol de ses ancêtres ce mercredi 14 février 2024 en provence du Rwanda, en passant par Goma.

Le joueur congolais a été renvoyé à Kigali. Il était sociétaire de Rayon Sports, un club Rwandais. Son seul péché, c’est d’avoir célébré son but en mettant sa main sur la bouche, geste du moment pour dénoncer le silence de la communauté internationale face à l’agression Rwandaise.

Cet acte n’a pas plu son équipe qui a décidé de suspendre son contrat pendant six mois pour indisciplne.

A l’aéroport international de Ndjili à Kinshasa, le ministre des Sports a salué la bravoure de ce compatriote et promet l’implication du gouvernement pour la suite de sa carrière.

“Nous allons voir comment les autorités vont décider pour la suite de votre carrière”, rassure Kabulo, qui pense que Luvumbu peut-être classé dans la liste des héros de la libération du Congo.

“Notre compatriote est parmi les héros de la lutte de la libération de notre pays. Nous sommes en train de subir une guerre injuste.
Nous allons continuer la lutte jusqu’à chasser les Rwandais de notre territoire. Nous traversons une période extrêmement sensible et difficile. Je vous remercie pour le geste patriotique que vous avez posé”, a dit le ministre des Sports.

Pour lui, ce geste est un message fort pour l’ensemble de la communauté internationale.

“Les Léopards ont fait la même chose. C’est un message fort pour la communauté internationale”, soutient-il.

Jomik




Nord-Kivu: L’explosion d’une bombe fait des morts et des blessés à Béni ce mercredi 14 février

L’explosion d’un engin de geurre l’après midi de ce mercredi 14 février 2024, au quartier benengule , commune de Beu en ville de Beni au Nord-Kivu a fait des victimes.L’on compte des morts et des blessés, tel est le bilan de cette explosion.

La nouvelle est livrée par plusieurs sources sur place qui indiquent que lors de cet incident, deux personnes auraient trouvées la mort suite aux éclats de cette bombe aux côtés de blessés qui seraient déjà transférés dans une structure sanitaire .

La même information est soutenue par les sources de la police du commissariat urbain de Beni via son porte parole Nasson Kathembo Murara.

“Ce mercredi 14/02/2024 dans cet après midi, nous venons d’être alerté sur un engin explosif qui vient de produire ses effets en ville de Beni, commune BEU, quartier BENENGULE vers MANGOMBI”, a-t-il signalé.

Et d’ajouter que “les services de sécurité sont déjà en alerte maximale pour en savoir un peu plus sur les auteurs de cet incident”.

“Nous appelons la Population au calme, et à ne pas fréquenter les lieux environnants l’événement avant l’arrivée des spécialistes des mines. La police suit de près cette situation”, écrit-il.

Alain Wayire Beni




Kinshasa : Sous la gestion managériale de Gentiny Ngobila, la ville aura un marché central le plus modernisé de l’Afrique.

Cet impressionnant complexe commercial construit dans les normes requises, sera sans nul doute classé premier en Afrique en concurrencant certes les plus grands centres de négoce au monde. Le nouveau marché central de Kinshasa dont les travaux se poursuivent en bonne et due forme, aura une capacité d’accueil de plus de 200.000 personnes, vendeurs, acheteurs et visiteurs compris. Il a en son sein, 80.000 étales et 630 magasins. Le nouveau marché central de Kinshasa sera désormais inscrit, de par son architecture, dans le répertoire de prestigieux édifices du pays, à l’instar du célèbre pont Maréchal au Kongo Central, de l’immeuble Sozacom à Kinshasa ou du Stade des Martyrs de la Pentecôte à Kinshasa.

Par sa détermination et son dévouement pour le développement de Kinshasa, le gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka reste le seul chef de l’exécutif provincial de la capitale congolaise qui a su réaliser un tel ouvrage au côté de plusieurs autres ouvrages surtout dans le secteur des infrastructures, notamment, avec la construction de nombreuses routes trans-communales qui n’avaient jamais existé auparavant dans la capitale.

Toutes ces actions rentrent dans la droite ligne de la célèbre lexie du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, “le peuple d’abord “.

 

L’histoire retiendra que le passage de Gantiny Ngobila à la tête de la ville province de Kinshasa a laissé des empreintes indélébiles inoubliables par les Kinois et autres visiteurs.

Jomik