Au terme d’une année d’exil : Mahamat Ahmat Lazina a regagné N’Djamena 

La Communauté Internationale et la Communauté Économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) salue à juste titre la Diplomatie persuasive et convaincante du Facilitateur désigné de la CEEAC au processus de transition au Tchad à savoir, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo et son Envoyé Spécial, Me Didier Mazenga Mukanzu.

Ce duo infatigable a, dans un passé récent, sauvé le Tchad qui a abordé un virage dangereux depuis la mort tragique de l’inoubliable Idris Deby Itno, le dernier Maréchal resté en Afrique.

À retenir, qu’il y a 5 jours passés, sous la gouverne du Facilitateur Félix Tshisekedi, il y a eu «signature d’un protocole d’accord politique» entre le Gouvernement Tchadien représenté par le ministre de la Communication et porte-parole du Gouvernement, M. Abderahman Koulamallah et M. Mahamat Ahmat Lazina, président de la Formation politique tchadienne, Mouvement National pour le Changement au Tchad «MNCT», à la Cité de l’Union Africaine, en présence du Facilitateur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Du rêve à la réalité, au nom de la solidarité africaine et contre vent et marées, et surtout pendant cette période très cruciale que traverse la partie Est de la République, un Jet spécial affrété par le Facilitateur Félix Antoine Tshisekedi a atterri à l’aéroport international Hassan Djamous de N’Djamena avec à son bord, son Envoyé Spécial Me Didier Mazenga Mukanzu qui est venu accompagner, M. Mahamat Ahmat Lazina dans sa terre natale.

Occasion faisant le larron, Me Didier Mazenga Mukanzu va faire l’évaluation à mi-parcours du processus de transition au Tchad.

Arrivés à N’Djamena dans une atmosphère bon enfant, cette vaillante délégation était accueillie sans tambour battant, ni trompettes, par le Ministre Tchadien de la Communication et Porte-Parole du Gouvernement M. Abderhaman Koullamallah.

En homme partisan attitré des résultats positifs, Me Didier Mazenga Mukanzu a exprimé sa satisfaction à la presse Tchadienne. Pour lui, c’est une deuxième victoire de cette étape, après celle qui a ramené le leader du parti les transformateurs, Dr Succès Masra aujourd’hui nommé Premier Ministre, une mission accomplie de vivre le retour sans incident, de M. Mahamat Ahmat Lazina, Président du MNCT, après 1 année d’exil.

Et d’ajouter que le Président Félix Tshisekedi Tshilombo ne jure qu’à l’aboutissement paisible et heureux du processus de transition au Tchad et aux élections inclusives au mois d’octobre prochain. Le Ministre Didier Mazenga Mukanzu a également remercié le président de la République du Tchad, Mahamat Idris Deby Itno, pour avoir facilité cette mission de médiation au président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.




Léopards : Sébastien Desabre en conférence de presse ce mercredi.

Le Sélectionneur de l’ équipe nationale de la RDC sera devant la presse ce mercredi au siège de la Fédération Congolaise de Football Association dans la salle de conférence de presse.

Revenue d’Abidjan lundi soir et reçue par le Président de la République, l’équipe de la RDC a reçu des félicitations du Chef de l’État pour son parcours encourageant à la 34e édition de la coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire, où elle a fini 4e du tournoi.

D’après les sources proches de la Fecofa, le Sélectionneur devra couper court autour de la polémique évoquant son départ et le bilan complet de son équipe à la CAN. Visiblement, le Français aimerait bien continuer l’aventure avec les Léopards comme il l’avait bien dit lors de la conférence d’après match contre l’Afrique du Sud.

” Je souhaiterais bien continuer sauf si l’on me demande de partir”, avait lâché Sébastien Desabre.

Tout sera connu ce mercredi à l’issue de son adresse devant les médias.3




L’économiste des inégalités (Bob Simison)

Bob Simison brosse le portrait de Lawrence F. Katz, économiste du travail à Harvard, dont les recherches ont changé le regard des économistes sur les disparités économiques

Comme nous tous, Lawrence Katz réfléchit à la manière dont l’intelligence artificielle (IA) modèlera l’avenir et, en particulier, aux effets qu’elle aura sur les inégalités. Depuis les années 80, il a apporté des contributions novatrices à la compréhension qu’ont les économistes de cette question et des réponses à y apporter.
Pour Katz, dans un cas, l’IA pourrait favoriser les individus qui exercent déjà des professions qualifiées et bien rémunérées, « exacerbant alors, éventuellement, les inégalités sur le marché du travail ». Dans un autre, elle pourrait contribuer à égaliser les chances pour les travailleurs situés au bas de l’échelle des qualifications et des salaires.
« L’IA pourrait se substituer de plus en plus au savoir-faire de l’élite, rendant celui-ci moins rare et mettant les connaissances expertes de l’élite à la portée d’un plus grand nombre de travailleurs, explique l’économiste de 64 ans. Ce scénario pourrait favoriser les travailleurs moyennement qualifiés par rapport aux professions d’élite. »
Quel que soit le scénario retenu, Lawrence Katz contribuera probablement à mener la charge des économistes universitaires — dont beaucoup sont d’ailleurs ses poulains — pour jauger l’IA. À n’en pas douter, les chercheurs appliqueront ses méthodes rigoureuses fondées sur des données massives et des analyses complexes, juste hommage à l’influence qu’il exerce sur l’économie depuis bientôt quatre décennies.
Pour David Autor, du Massachusetts Institute of Technology (MIT), « Larry a vraiment imprimé sa marque en économie. Il a tiré la sonnette d’alarme sur le danger de l’accroissement des inégalités bien avant quiconque. » David Autor fait partie des quelque 200 anciens doctorants de Katz, qui comptent dans leurs rangs deux lauréats de la médaille John-Bates-Clark attribuée chaque année aux meilleurs économistes de moins de 40 ans, trois boursiers de la Fondation MacArthur et des dizaines de chercheurs titulaires dans des universités de premier plan.
Les travaux de Katz sont à l’origine de deux révolutions intellectuelles en économie, lit-on dans la notice biographique que lui consacrent cette année David Autor et David Deming (Harvard), un autre de ses anciens étudiants. La première a consisté à mettre en œuvre les théories économiques de l’offre et de la demande pour expliquer l’évolution dans le temps des inégalités de salaire, la seconde, à mener de vastes expériences sur le terrain, auprès des gens, pour répondre à de grandes questions en sciences sociales, concernant par exemple les effets, sur plusieurs générations, de l’emménagement dans un quartier plus favorisé.
En outre, en tant que rédacteur en chef du prestigieux Quarterly Journal of Economics depuis 1991, « Lawrence Katz aura façonné le programme de la profession économique pendant trois décennies », notent Autor et Deming, qui relèvent que le Quarterly Journal of Economics est, des cinq grandes revues professionnelles d’économie, celle qui a la plus grande influence par article publié, mesurée par les citations et d’autres facteurs.
« Fasciné par les problèmes sociaux »
« Larry est vraiment fasciné par les problèmes sociaux, déclare son épouse et collaboratrice Claudia Goldin, professeure d’économie à Harvard et prix Nobel d’économie 2023. Sa passion, ce sont les défavorisés. » (Elle lui reconnaît une autre passion : leur chien Pika, un golden retriever de 13 ans qu’il promène plusieurs fois par jour.)
L’intérêt de ce fils de psychologue scolaire pour les défavorisés remonte à son enfance dans le Los Angeles des années 60. Sa mère, née Vera Reichenfeld en 1938 à Belgrade, a échappé à la Shoah avec sa famille et a grandi en Argentine et en Uruguay. L’un de ses enseignants avait étudié à l’université du Michigan, ce qui l’a incitée à aller faire ses études à Ann Arbor, où elle a rencontré le père de Lawrence.
À Los Angeles, comme elle parlait espagnol, elle a enseigné dans certains des quartiers les plus défavorisés ; il lui arrivait d’apporter à l’école des vêtements et de la nourriture pour ses élèves issus de familles pauvres. Avec son fils, elle évoquait la difficulté de faire classe dans des bâtiments dépourvus de climatisation, et tous deux se demandaient à quel point les élèves de tels établissements étaient désavantagés par rapport à ceux des écoles climatisées des quartiers plus aisés. Ces rencontres avec la pauvreté ont incité le lycéen puis l’étudiant Katz à se concentrer sur les questions d’inégalité, de ségrégation et de race dans ses exposés et ses recherches. (Âgée de 85 ans, sa mère poursuit aujourd’hui une carrière d’actrice à temps partiel, jouant en espagnol et en anglais.)

Lawrence Katz aime à raconter qu’il a choisi l’économie parce que le cours d’introduction, lors de son premier trimestre à Berkeley, commençait à 10 heures alors que le premier cours de sciences politiques avait lieu à 8 heures. Étudiant en premier cycle, il a commencé à mettre au point son approche de la recherche économique fondée sur les données lorsque le Fisher Center for Real Estate and Urban Economics l’a engagé en 1979 comme premier chercheur.
Il a interrogé les responsables de l’aménagement du territoire des 93 circonscriptions de l’aire métropolitaine de San Francisco afin de recueillir des quantités de données montrant comment la Proposition 13, un texte adopté peu de temps auparavant pour réduire l’impôt foncier, créait davantage de restrictions à l’utilisation des sols et faisait grimper les prix de l’immobilier. Ses conclusions ont servi dans sa thèse de fin d’études et son discours d’ouverture au département d’économie.
Pour son doctorat obtenu au MIT en 1985, Katz s’est penché sur les mécanismes du chômage. En analysant rigoureusement des données américaines et britanniques, il a remis en question une théorie établie selon laquelle les variations cycliques du chômage résultaient de changements dans la demande de main-d’œuvre qui obligeaient les travailleurs à quitter le secteur secondaire pour le tertiaire. Il a montré que, au contraire, ces variations relevaient davantage de cycles économiques classiques résultant des chocs sur la demande globale. Il a approfondi la compréhension du comportement de recherche d’emploi des travailleurs en chômage temporaire qui s’attendent à être rappelés, en s’appuyant sur des données d’enquêtes longitudinales.
Ce type d’analyse de données à grande échelle a ouvert une nouvelle frontière en économie, bien avant que les progrès de la puissance informatique ne permettent aux chercheurs de traiter régulièrement d’énormes volumes de chiffres. À l’époque, « les ensembles de données étaient présentés sur des bandes à neuf pistes de la taille d’une pizza, et le temps d’utilisation des ordinateurs était loué à la minute », rappellent Autor et Deming.
Katz a affiché en grand son approche dans deux articles influents publiés en 1992, dont l’un était le fruit d’une collaboration avec le macroéconomiste français Olivier Blanchard — plus tard économiste en chef du Fonds monétaire international. Voyant que le chômage avait presque triplé dans le Massachusetts entre 1987 et 1991 à la suite de l’éclatement de la bulle des services technologiques et financiers, ils ont voulu comprendre ce qui se passe lorsqu’il y a une flambée du chômage dans une région.
Après avoir étudié 40 ans de données américaines État par État, Katz et Blanchard ont conclu qu’il fallait cinq à sept ans pour qu’un État se remette d’une poussée du chômage et que la baisse du taux de chômage tenait bien plus aux travailleurs ayant quitté l’État qu’aux employeurs ayant créé de nouveaux emplois — plus de 10 ans étant par ailleurs nécessaires pour que les salaires reviennent à la normale.
« Nous avons trouvé des tendances très marquées dans les données, qui dépeignaient clairement la mobilité de la main-d’œuvre et les évolutions régionales », explique Olivier Blanchard. Ces résultats ont modifié la façon dont les économistes ailleurs dans le monde — en Europe, par exemple — envisagent les politiques régionales, ajoute-t-il.
Le second article marquant de 1992 traitait directement des inégalités de revenu entre les personnes ayant un diplôme universitaire et celles qui n’en ont pas. Il a bouleversé la façon dont les économistes conçoivent les disparités de revenu. Avec Kevin Murphy, de l’université de Chicago, Katz a analysé l’évolution des salaires aux États-Unis entre 1963 et 1987, en exploitant un vaste ensemble de données du Bureau du recensement des États-Unis. Les deux chercheurs ont constaté que l’écart de revenus s’était réduit entre 1970 et 1979, pour se creuser de manière spectaculaire après 1979. À l’époque, la sagesse populaire attribuait ce phénomène à la demande croissante de travailleurs plus diplômés. Mais Katz et Murphy ont montré que ce phénomène reflétait également une forte baisse de la croissance de l’offre de ces travailleurs par rapport à l’augmentation de la demande.
« Lorsque le système éducatif ne suit pas, les inégalités se creusent », résume Katz. Ces deux études se sont prolongées par « un travail passionné » sur les inégalités au cours des trois décennies suivantes. L’un des projets les plus importants et les plus étendus aura été l’ouvrage The Race between Education and Technology (2008), écrit en collaboration avec Claudia Goldin.
Éducation et inégalités
Le couple, qui s’est formé à la fin des années 80 après une rencontre à l’entrée du National Bureau of Economic Research de Cambridge, Massachusetts, a commencé ses recherches au début des années 90, à partir de travaux préliminaires de Goldin sur l’histoire de l’éducation et son effet sur les salaires. « Larry était obsédé par les changements dans la structure des salaires, raconte-t-elle. Dans les années 80, il a été le premier économiste à constater que le fossé des inégalités se creusait. »
Les chercheurs ont puisé dans « des tonnes d’ensembles de données » et compilé manuellement les données du Bureau des statistiques du travail depuis le début du XXe siècle, explique Katz. Ils ont déterré des supports de campagne créés dans les années 10 et 20 par les conseils scolaires locaux — ruraux plutôt qu’urbains — encourageant le high school movement (« mouvement des lycées ») pour préparer les jeunes à de meilleurs emplois.
Les travailleurs américains ont ainsi bénéficié d’un avantage considérable, car « l’Amérique a éduqué sa jeunesse bien plus que la plupart, sinon la totalité, des pays européens, écrivent-ils. Dès les années 30, l’Amérique était pratiquement le seul pays à offrir l’accès à un enseignement secondaire universel et gratuit. » Le creusement des inégalités aux États‑Unis à la fin du XXe siècle n’était pas tant la conséquence de la mutation technologique rapide que de l’essoufflement de la volonté d’investir dans l’éducation.
« Nous aurions pu faire la même chose avec l’enseignement supérieur et l’enseignement professionnel qu’avec l’enseignement secondaire, déclare Katz. Nous n’avons pas achevé la révolution de l’enseignement post-secondaire. Nous avons laissé les familles s’en charger. » Aujourd’hui, Katz préconise d’investir davantage dans les universités publiques et dans de solides programmes d’enseignement professionnel et de formation à l’emploi pour les titulaires du diplôme de fin d’études secondaires. (Dans les années 2010, lui et ses collaborateurs ont publié une série d’articles montrant que les employeurs valorisent peu les diplômes délivrés par les coûteuses universités privées.)
Selon Katz, 50 à 60 % de l’augmentation des inégalités de salaires aux États‑Unis observées depuis 1980 sont dus au ralentissement des progrès en matière d’éducation par rapport à la croissance continue de la demande de travailleurs ayant fait des études supérieures, qui a creusé l’écart de rémunération entre ceux qui ont un diplôme universitaire et ceux qui n’en ont pas. Il voit d’autres facteurs dans le déclin des syndicats, l’érosion du salaire minimum au niveau fédéral, l’explosion des rémunérations des dirigeants et des cadres supérieurs, ainsi que dans la fissuration des chaînes d’approvisionnement de plus en plus ancrées à l’étranger, le développement de l’économie des petits boulots et les délocalisations.
En 1993, Lawrence Katz est devenu économiste en chef du ministère du Travail sous le gouvernement Clinton. Il a alors pu participer à la conception de ce qui, pour certains économistes, constitue l’une des expériences de politique sociale les plus importantes de l’histoire des États‑Unis, le programme de mobilité résidentielle « Moving to Opportunity ».
Après les émeutes de Los Angeles consécutives au passage à tabac de Rodney King par la police en 1991, « le Congrès s’est senti un peu responsable et a adopté un projet de loi prévoyant des fonds pour un programme pilote sur les quartiers », explique Katz. Le programme a été mené à partir de 1994 à Boston, Baltimore, Chicago, New York et Los Angeles auprès de 4 604 familles vivant en logement social dans certains des quartiers les plus défavorisés du pays. L’idée était de déterminer si le fait d’aider des familles choisies au hasard à emménager dans un meilleur quartier pouvait leur être bénéfique sur le plan économique.
De prime abord, ce n’était pas le cas ; mais il ne fallait pas s’arrêter à ce premier constat. En effet, les participants ont par la suite fait état d’une amélioration de leur santé physique et mentale, et, Katz et ses collègues ayant continué à suivre le groupe, ils ont observé un résultat inattendu. Les enfants qui avaient moins de 13 ans lors de leur emménagement dans un quartier plus sûr et moins pauvre gagnaient 30 % de plus en tant que jeunes adultes, avaient plus de chances de faire des études supérieures, intégraient de meilleures universités et vivaient dans des quartiers plus aisés une fois adultes.
« J’étais loin de me douter que, plus de 25 ans plus tard, j’étudierais encore ce sujet », avoue Katz.
L’expérience a des ramifications dans les politiques d’aujourd’hui, puisque certaines collectivités, comme la ville de Seattle, appliquent ces résultats dans leurs programmes de bons de logement. « L’endroit où vous vivez influe sur votre santé et sur bien d’autres choses, analyse Katz. Nous pourrions faire beaucoup plus avec les ressources à notre disposition. » L’administration Biden a cherché à financer un programme plus vaste, mais « l’idée a fait long feu » lors des négociations avec le Congrès, déplore-t-il.
L’effet Katz
En tant que rédacteur en chef du Quarterly Journal of Economics depuis 32 ans, Lawrence Katz a décuplé son influence sur la recherche économique, selon certains confrères. Sous sa direction, la revue aborde de grandes questions en sciences sociales et humaines, repoussant ainsi les frontières de l’économie, observent Autor et Deming. Katz pousse les chercheurs à prendre des risques et à suivre les données là où elles mènent, affirment d’autres économistes.
« Dans le milieu, on parle d’effet Katz », explique l’économiste de Harvard Raj Chetty, lauréat de la médaille John-Bates-Clark et autre protégé de Katz. Chetty a joué un rôle de premier plan dans l’étude des ramifications du projet « Moving to Opportunity ».
« Katz est très respecté par les auteurs, ce qui est exceptionnel, déclare Olivier Blanchard, qui a été corédacteur en chef de la revue avec lui pendant sept ans. Les rédacteurs en chef forts se font généralement beaucoup d’ennemis. Ce n’est pas son cas. » Lawrence Katz lit chaque article qu’on lui soumet et y réagit, note Chetty. Le Quarterly Journal of Economics reçoit environ 2 000 articles par an et en publie 48.
Au cours des 25 dernières années, Katz a également joué un rôle de médiateur dans les négociations et les conflits du travail entre Harvard et divers syndicats. Il a dirigé ce qui était officieusement connu sous le nom de « comité Katz », qui a publié en 2001 un rapport sur la sous-traitance, lequel a conduit à une politique pour la parité des salaires et des avantages sociaux entre le personnel interne et le personnel sous-traité, l’objectif étant de permettre à l’université de recourir à la sous-traitance pour en tirer des gains d’efficacité, mais sans introduire de concurrence déloyale pour ses employés syndiqués.
Les 239 économistes titulaires d’un doctorat qui ont été formés par Lawrence Katz constituent certainement un pilier de son héritage. Il en tient à jour une liste de neuf pages sur son site Web de Harvard, indiquant l’année du doctorat, la première affectation et le poste actuel de chacun d’entre eux. Nombre d’entre eux le citent comme leur source d’inspiration professionnelle.
« C’est un conseiller prolifique qui a eu un impact énorme sur les politiques publiques en encourageant de nombreux économistes de premier plan, déclare Betsey Stevenson, de l’université du Michigan. Il était toujours disponible. Il a une connaissance encyclopédique de la recherche dans le domaine et peut instantanément vous dire où votre projet s’inscrit dans le corpus de travaux. »
Lorsqu’elle était étudiante de deuxième cycle, Stevenson travaillait sur le bonheur et l’économie. Elle raconte qu’elle avait fait part à Katz de sa découverte selon laquelle gagner à la loterie rend généralement les gens plus heureux, du moins dans un premier temps.
Elle avait alors reçu la réponse suivante : « Gagner à la loterie ne me rendrait probablement pas plus heureux. Cela ne m’aiderait pas à écrire mes articles plus vite. »
BOB SIMISON est journaliste indépendant ; il a travaillé au journal The Wall Street Journal et aux agences Detroit News et Bloomberg News.




Interdites de franchir la Gombe : plusieurs motos saisies ce mardi par la Police

C’est un lot des 160 motos des conducteurs récalcitrants qui ont été saisies ce mardi 13 février 2024 par la Police nationale congolaise à la hauteur de la Gombe. Ces engins ont été appréhendés sur les grandes artères de la Gombe pourtant interdit par les autorités de la ville.

Déterminé à faire respecter cette mesure et selon le chef de la Police ville province de Kinshasa qui a personnellement démarré la mise en application de cette décision, ces motos ne seront plus restituées à leurs propriétaires.

« L’interdiction des motos dans la commune de la Gombe est de mise, c’est-à-dire qu’il y a des limites lorsque vous savez que vous vous voulez accéder dans la commune de la Gombe et que vous êtes sur la moto, changez pour prendre un véhicule, entrez et vaquez librement à vos occupations. La moto n’est peut plus franchir la commune de la Gombe. Toutes les dispositions ont été prises quant à ce.

Exceptés les motos de livraison des nourritures qui seront bien identifiées par l’Hôtel de Ville et pour le reste même les motos des personnels sont strictement interdites », a dit le chef de la Police ville de Kinshasa.




Tshisekedi aux Léopards : « Même en étant loin du pays, vous êtes restés solidaires de vos compatriotes »

Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a reçu, lundi dans la soirée, les Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) après leur participation à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2023 en Côte d’Ivoire. « C’est un honneur pour moi de prendre la parole au nom de toute la nation afin de vous remercier pour le bonheur apporté aux Congolais », a-t-il dit.

« Vous êtes une jeune équipe qui n’a pas eu beaucoup de temps de préparation, mais quel talent vous avez montré ? Personne n’attendait la RDC à ce stade de la compétition. Je suis convaincu que vous allez encore faire des merveilles », a poursuivi le Président de la République.

Le Président Tshisekedi a par ailleurs salué le geste posé par le onze congolais lors de l’hymne national en demi-finale contre le pays organisateur, la Côte d’Ivoire. « Même en étant loin du pays, vous êtes restés solidaires de vos compatriotes. Les Congolais ne l’oublieront jamais », a-t-il souligné.

Les fauves congolais ont été conduits à cette réception par le ministre des Sports, Kabulo Mwana Kabulo. Pour ce dernier, « la RDC est ressuscitée ». « Nous sommes heureux d’être dans le carré d’as du football africain. Nous sommes sur une bonne pente en ce moment et nous allons travailler pour rester dans cette belle dynamique, », a-t-il rassuré.

M. Kabulo a enfin demandé aux Léopards de ne pas dormir sur leurs lauriers : « le travail doit se poursuivre car devant nous se dressent deux immenses défis. Il faut qualifier la RDC à la CAN Maroc 2025, dont les éliminatoires vont démarrer bientôt, et à la Coupe du monde FIFA 2026 ».

A la 34ème édition de la CAN 2023, la RDC est classée quatrième, respectivement derrière l’Afrique du Sud (3ème), le Nigéria (2ème) et la Côte d’Ivoire (1er).




L’Alur, le Kipende, le Kinande et le Kisonge parmi les langues présentées sur jw.org

L’Alur, le Kipende, le Kinande et le Kisonge ne sont que quelques-unes des plus de 1 000 langues présentées sur JW.ORG le site Web le plus traduit au monde.
Le 21 Février 2024 prochain sera la Journée internationale de la langue Maternelle. Cette importante journée qui approche à grand pas est appelée à attirer l’attention sur l’importance de l’accès à la matière dans ce qu’on appelle souvent ” la langue de son cœur.’
Pour rappel, dans le monde, environ 40% des personnes n’ont pas accès à l’éducation dans une langue qu’elles comprennent, selon le Suivi mondial de l’éducation de l’UNESCO Rapport.
En plus de nombreuses langues autochtones, le site jw.org propose du contenu dans plus de 100 langues des signes et propose de la matière de lecture en Braille pour les personnes aveugles ou ayant une perte de vision.
Ce Contenu est conçu pour être pratique dans la vie quotidienne. En l’occurrence, il comprend des Bibles en ligne, un cours biblique interactif, des articles sur la vie de famille, la santé mentale, la paix et le bonheur, des vidéos et des animations pour les enfants et les adolescents, et plus encore.
Le site Web a marqué son 25e anniversaire en 2022.
Les Témoins de Jéhovah dispose d’une solide équipe de traduction à travers le monde entier. Récemment en République Démocratique du Congo, la Traduction du Monde Nouveau des Écritures grecques chrétiennes a été publiée en langue Nande. Le Nande est parlé par plus de neuf cent et trois mille personnes en Ituri et dans le Nord-Kivu. La Bible en langue Nande est utilisée par plus de quatre mille sept cent nonante et trois habitants dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.
Il est à noter que lors de la Conférence Internationale de la langue maternelle 2021 et de son Festival, les Témoins de Jéhovah ont été reconnus pour leur travail qualitatif de traduction aux Philippines. Cette conférence académique réunit des éducateurs, des décideurs internationaux, des chercheurs et des universitaires de 12 pays. Dans une présentation intitulée “ Rassembler des gens de toutes nations et langues : Le travail de traduction sans frontières des Témoins de Jéhovah ”, Elnathan Lee, Traductrice et Témoin de Jéhovah a déclaré : “Les traducteurs des publications des Témoins de Jéhovah considèrent leur travail comme un service public dans le but de produire des traductions compréhensibles qui ne connaissent pas de frontières et qui peuvent informer et élever leur public.”
En plus de traduire des Bibles, les Témoins de Jéhovah ont mis sur pied et soutiennent à distance des Antennes de Traduction dans le monde entier; ce qui permet aux traducteurs de vivre carrément là où de nombreuses personnes parlent leur langue. Cette disposition pratique permet d’opérationnaliser une traduction globale précise et facile à comprendre.
Un exploit majeur de leurs efforts inlassables a été observé en 2020 lors de la pandémie mondiale. Le programme de leur réunion annuelle appelée assemblée régionale a été traduit dans plus de 500 langues et visionné virtuellement, et ce malgré un certain nombre de défis en termes de ressources limitées et des contraintes de temps.
Ci-après en ligne, d’autres nouvelles récentes sur nos travaux de traduction à travers le monde entier :
• Parution de la Traduction du monde nouveau en japonais
• Parution de la Traduction du monde nouveau en shona
• Parution de l’édition révisée de la Traduction du monde nouveau en chinois
• Indonésie : Parution de la Traduction du monde nouveau en quatre langues locales
JW.ORG offre également des ressources pour apprendre une nouvelle langue, et une feuille de travail intitulée “Quelques astuces pour apprendre une langue.”
Pour plus d’informations, visitez jw.org