Contrairement à 2023 : Le mois de mars 2024 sera célébré avec une attitude de deuil

Mme Mireille Masangu Bibi Muloko, ministre du Genre, Famille et Enfant a lancé officiellement, ce jeudi 15 février 2024, au salon rouge de l’hôtel du gouvernement, les activités du mois de la femme pour l’année 2024, sous le thème international : ” investir dans la femme : Accélérer le rythme” et le thème national” Accroître les Ressources Nécessaires en Faveur des Femmes et des Filles dans la paix pour un Congo paritaire”.

C’est  en présence de Mme le vice-ministre des Transports, Mme le Directeur de cabinet du ministère du Genre, Mme le Secrétaire général au Genre, les membres du cabinet et Secrétariat général du ministère du Genre, les membres des organisations de la société civile et plusieurs d’autres femmes des diverses structures, la patronne du Genre a souligné que compte tenu de la situation déplorable dans laquelle croupissent la population de l’Est, a levé l’option que la célébration des activités du mois des droits de la femme pour cette année ne sera festive avec le port de pagne. Ce mois de mars sera célébré avec une attitude de deuil.

” Compte tenu de la situation déplorable dans laquelle croupissent nos frères et sœurs de l’Est, nous avons levé l’option que la célébration des activités du mois des droits de la femme pour cette année ne sera pas festive avec le port de pagne. Cependant, elle sera célébrée dans une attitude de deuil. Pour ce faire, le port de la tenue noire est recommandé pendant les activités prévues le 8 mars 2024.

Par ailleurs, j’en appelle à toutes les provinces à célébrer ce mois dans la solidarité aux femmes de l’Est, à toujours apporter leur soutien au Président de la République, chef de l’État afin qu’il lui soit pourvu la force nécessaire pour faire rétablir la paix sur toute l’étendue du territoire national”, a dit la Ministre du Genre, Famille et Enfant, qui a indiqué en outre que pendant les assises de New-York, dans le cadre de la 68ème session sur le statut de la femme qui se tiendra du 11 au 22 mars 2024, la délégation de la RDC, mettra tout en œuvre pour mieux vendre l’image de la RDC et gagner gain de cause.

Invitée à cette activité, la vice-ministre au ministère des Transports, a dédié toutes les activités des femmes entre les mains de Dieu, en sollicitant elle-même, à travers une prière l’intervention de Dieu en faveur de la paix en RDC. Faisant d’une pierre deux coups, Séraphine Kilubu a profité de cette occasion pour exhorter les femmes à prendre conscience de leur responsabilité sociale, en vue d’une paix durable surtout dans les foyers et sur toute l’étendue nationale.

Appelée à dire le mot de bienvenue, la Secrétaire générale au Genre, Esther Kamwania a fait l’économie de la situation générale des droits des femmes en RDC et a indiqué que la promotion des droits des femmes est devenue une priorité nationale, surtout avec l’implication personnelle du chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et les efforts du gouvernement.

Le programme du mois de la femme

Pour mieux accompagner les activités dédiées au mois de la femme, le Directeur du cabinet adjoint au ministère du Genre a présenté les programmes qui seront exécutés tout au long de la durée des activités liées au mois de la femme. Lancées ce jeudi 15 février, les activités du mois de la femme iront jusqu’au mois d’avril.

A en croire la Ministre du Genre, Famille et Enfant, Mireille Masangu Bibi Muloko, la cérémonie de clôture du mois de la femme interviendra à Mbuji-Mayi dans la province du Kasaï – Oriental, pour soutenir et encourager la femme victime des violences électorales.

Profitant de ce lancement solennel des activités du mois de la femme, la Ministre du Genre, Famille et Enfant a également lancé l’ouverture officielle de la caisse de solidarité en faveur des victimes de l’Est de la RDC. Prêchant par l’exemple, son Excellence Mireille Masangu Bibi Muloko a été la première à loger des fonds dans cette caisse, avant que les autres participants, dont la secrétaire générale au Genre ne puisse mettre leurs contributions dans cette caisse. L’ appel est donc lancé à tous les congolais de bonne foi, de pouvoir contribuer non seulement avec de l’argent, mais aussi avec tous les autres biens matériels, pour bien assister les victimes de l’Est.

JMNK




Grâce au travail de titan abattu par Didier Mazenga : Trois présidents des partis politiques tchadiens acceptent de rejoindre le bateau du processus de transition et à intégrer le CNT

Arrivés mercredi 13 Février dernier sur le sol Tchadien, les envoyés spéciaux du Président Congolais et facilitateur du processus de transition au Tchad, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ont poursuivi des échanges ce jeudi 14 Février avec différents acteurs engagés à ce processus, en vue d’une décrispation de la situation politique au Tchad.

Délégation conduite par Didier Mazenga Mukanzu, le Ministre Congolais du Tourisme et envoyé spécial du facilitateur, elle a été reçue en audience par la Secrétaire d’État aux Affaires étrangères Mme Kassire Isabelle Housna, à l’absence du Ministre en mission. Avec leur hôte, ils ont abordé la question sur le processus de transition et ont planché sur son évaluation.

Même exercice après être reçus par le chef de l’exécutif Tchadien, le Premier Ministre Succès Masra.

Journée hyper chargée pour ces émissaires du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à savoir Didier Mazenga Mukanzu, Ministre Congolais du Tourisme et Gilberto Verissimo Dapiedade, Président de la Commission de la CEEAC accompagnés de l’ambassadeur de la Rdc au Tchad, ils ont eu à accorder différentes audiences à l’hôtel Radisson, aux 3 Présidents des partis politiques Tchadiens, qui étaient jusque-là hostiles à ce processus de transition et l’avaient boycottés.

Ayant abattus un travail de titan auprès de ces derniers, grâce à des concessions faites en terme diplomatique, ces chefs des partis politiques belliqueux ont accepté de rejoindre le bateau du processus de transition et à intégrer “Le Conseil National de Transition” (CNT), équivalent à l’Assemblée nationale.

Pour boucler les audiences accordées dans la journée, la mission de facilitation a reçu, une délégation du parti socialiste sans frontières, conduite par son Président fondateur M. Dinamou Daram.

Il sied de noter qu’un travail de fond avec les différents acteurs engagés au processus se fera ce Jeudi 15 Février à l’hôtel Radisson, où ils discuteront sur l’évolution de ce processus de transition à mi-parcours.

Il faut noter qu’au regard de l’évolution positive de ce processus, le peuple Tchadien retient encore son souffle, afin de voir son aboutissement heureux et pacifique, en vue des prochaines élections prévues au mois d’octobre de cette année.

JMNK




La situation sécuritaire dans l’Est du pays au menu de l’échange entre F. Tshisekedi et L. Tamlyn

Ce mercredi soir, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a échangé avec Lucy Tamlyn, Ambassadrice des États-Unis en République Démocratique du Congo, sur des sujets d’intérêt commun, particulièrement la situation sécuritaire dans l’Est du pays.

“Nous avons mené une diplomatie de très haut niveau. Je pense que vous connaissez notre initiative. La Directrice du renseignement national américain est venue ici pour discuter des mesures importantes pour la paix dans l’Est du pays”, a déclaré l’ambassadrice américaine.

La représentante des USA en RDC a aussi déclaré : “Je me suis félicité de la condamnation des actes violents non conformes à la responsabilité du gouvernement de protéger les installations diplomatiques.”

Les manifestations qui se sont déroulées le samedi et le lundi derniers, à Kinshasa notamment, dénonçaient la passivité de la Communauté internationale face à l’agression dont la RDC est victime de la part des terroristes du M23 appuyés par le Rwanda.

Le gouvernement congolais a appelé les manifestants à l’apaisement, la discipline et surtout l’unité autour du Commandant suprême des Forces armées de la RDC et de la police nationale, pour bouter l’ennemi hors des frontières du pays.




Pour contrer le tribalisme et contourner la corruption lors de l’élection des gouverneurs : Nomination des Commissaire spéciaux, une nécessité

Les difficultés connues avec les dernières élections législatives en République démocratique du Congo, qui ont fait que l’observance stricte du calendrier électoral souffre, risquent de se répercuter négativement sur l’élection des Gouverneurs et des sénateurs. Il importe donc de corriger certaines imperfections, afin d’améliorer ce processus en s’assurant que la CENI est effectivement prête pour organiser les élections crédibles et acceptables des sénateurs, gouverneurs et Vice-gouverneurs. Tirant leçons  des élections des gouverneurs et sénateurs en 2019  marquées par de nombreux cas de corruptions des députés provinciaux appelés à voter et compte tenu de la situation de fraudes qui a conduit à l’invalidation par la CENI de plusieurs candidats députés nationaux et l’implication des agents électoraux dans ce forfait, Me Ghislain Bamuangayi craint que ces antécédents puissent présager une autre situation de monnayage des votes dans les assemblées provinciales et une méfiance accrue à l’endroit des cadres de la CENI, particulièrement dans les Provinces, suggère nomination à titre transitoire et exceptionnelle des commissaires spéciaux.

 

La menace de balkanisation suite à la situation de guerre dans  l’Est de la RDC ainsi que la montée du tribalisme et la résurgence des conflits inter ethniques ces dernières années, exigent une prise de décision rapide. La difficulté que rencontre actuellement le Chef de l’Etat quant à convoquer le congrès des deux chambres qui implique le Sénat, à l’exemple de la déclaration de guerre, mais que élection de nouveaux sénateurs va compromettre, est une raison supplémentaire en faveur de la nomination des Commissaires spéciaux et la suspension des élections des gouverneurs et sénateurs tel qu’évoquée par le journal L’Avenir en manchette de son édition n°8197 du 15 février 2024.

Excluant l’appartenance à la Province comme critère de recevabilité de candidature de Gouverneur (car ayant  favorisé la gouvernance des originaires et l’exclusion des non originaires ainsi que des rivalités entre originaires d’une même province), la nomination libérera l’autorité provinciale de cette  sorte de prise en otage des députés provinciaux qui, durant le quinquennat écoulé, ce sont illustrés par des pratiques cupides  de corruptions et des chantages aux gouverneurs. De ces faits, nombre de gouverneurs en quête de stabilité et conservation de leur fauteuil, se sont appuyé sur des coussins  sociologiques à la place des compétences et patriotisme.

Ce qui a favorisé le tribalisme et la régionalisation de l’administration publique provinciale avec ses effets pervers dans la gestion publique et l’amplification des conflits tribaux et ethniques. Les rapports conflictuels constants entre les gouverneurs et les assemblées provinciales, généralement sur fond de mauvaise gestion et d’intérêts des députés provinciaux, n’ont pas permis la mise en œuvre d’une politique stable de développement de la Province. Les Provinces, malgré leur autonomie de gestion et une personnalité juridique propre, connaissent une gouvernance dépendant en pratique plus de la politique du Gouvernement Central, davantage de la vision du Chef de l’Etat. Les populations locales, non encore réellement éduquées sur les règles de la décentralisation et du régionalisme politique, attendent plus du Chef de l’Etat que du Gouverneur qu’elles ne voient que comme le « Kapita local ».

Tenter l’expérience avec le leadership féminin

Au-delà du fait que l’expérience électorale des trois derniers cycles ont conduit à la flambée de la corruption ainsi que, d’une certaine manière, de la montée du tribalisme, ces processus n’ont pas vraiment permis à la femme de s’exprimer via la démocratie électorale.

Enrôlées à plus de 50,7% des électeurs, l’électorat féminin a été majoritaire lors des élections du 20 décembre 2023. Il est logique d’affirmer que c’est grâce à la femme que le Président Félix Antoine Tshisekedi a été réélu. Paradoxe, bien que majoritaire et malgré les dispositions constitutionnelles en faveur  de la même et malgré la loi exemptant les partis de frais de candidatures  la liste  qui présenterai 50% des candidatures féminines, seul 17% femmes étaient candidates aux législatives et deux femmes seulement   étaient candidates à la présidentielle dont seule la candidature de Marie Josée Ifoku (qui était la seule femme candidate présidente en 2018), n’a souffert d’aucun critique  et celle de Joëlle Bile, acceptée après recours à la Cour constitutionnelle, a essuyée des critiques. A la fin, une infime minorité de femmes a décroché des sièges à l’Assemblée nationale soit moins de 15% des élus !

Pourtant, la promotion de la femme, par sa participation en politique, est soutenue par les articles 14 de la Constitution et 13 de la loi électorale, qui, malheureusement, ne produit pas les effets escomptés. Le constat de faible évolution participative de la femme à l’élection législative nationale de 2023 est le fait des pratiques parallèles de la vie publique congolaise depuis l’indépendance.  La politique congolaise, faite de beaucoup de muscles et de ruses, ne permet pas aux femmes de marquer leur présence et d’être élues en grand nombre. La masculinité positive est ainsi mise à rude épreuve. La politique de développement global, fondé sur celui du territoire, une entité déconcentrée, dépend du Gouvernement Central, alors que le territoire est dans une Province dirigée par un Gouverneur, dont l’action est susceptible de freiner ou ralentir le programme de développement par un conflit de compétence ou un chevauchement de programmes.  « Les grands fléaux, que sont le tribalisme et la corruption, rencontrent une lutte à deux vitesses, une à haute tension manifestée par la volonté politique du Chef de l’Etat et l’autre à basse tension et sans réelle détermination chez certains dirigeants ou collaborateurs. Lorsque ces derniers sont des élus, au premier ou second degré, la sanction et le redressement des torts sont généralement handicapés et suivent des procédures assez lourdes et longues » déplore une fois encore Me Bamuangayi Ghislain. Pour permettre au champion de la masculinité positive, Félix-Antoine Tshisekedi, de voir son ardant désir d’être succéder par une femme, contourné les embuches contre l’émergence du leadership féminin par la voie des élections et donner le ‘temps de jeux’ (pour emprunter le langage des sportifs), la nomination à majorité des femmes comme Commissaire spéciaux à la tête des gouvernements provinciaux  devient une nécessité.

La suspension se justifie et la nomination  à titre transitoire et exceptionnelle des commissaires spéciaux

La clameur publique de corruption des députés provinciaux par les candidats sénateurs, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs, le retard dans l’exécution du calendrier électoral, les tensions politiques et menaces de violences diverses (verbales, écrites, visuelles et physiques), le constat de fraude dans des proportions inquiétantes, dont certains candidats et agents de la CENI sont auteurs ou complices, la nécessité de recourir aux pouvoirs du Président de la République, qui assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de l’Etat (article 69 de la Constitution), la Loi n° 08/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces, en ce que : – Le Gouverneur de province représente le Gouvernement central en province (Article 63, alinéa 1), et peut donc lui rendre directement compte. – En cas de nécessité, le pouvoir central peut réformer ou se substituer au pouvoir du Gouverneur de province (Article 66, alinéa 2).

Ces faits ont conduit  certains leaders, à l’instar de la gouverneure honoraire de la Tshuapa, qui fut d’abord Commissaire spéciale avant de passer Vice-Gouverneure puis Gouverneure de la  même province, Marie Josée Ifoku Mputa Mpunga  à émettre cette idée que votre journal a exploité sur ces colonnes. Comme elle à la tête de la province de la Tshuapa, la gestion de la femme à la tête des entreprises et institutions de l’Etat penche vers la proposition de la femme à la tête des provinces et l’émergence du leadership féminin. A l’instar de Mme Nzuzi Wa Mbombo des décennies en arrière, nommer une femme à la tête de la ville-province de Kinshasa cadre parfaitement avec la politique du genre.

Willy Makumi Motosia




Elections législatives à Bumba : Qui en veut à Alain Atundu ?

Qui en veut à l’Ambassadeur André-Alain Atundu ? Cette question mérite d’être posée, au regard de la manière dont se sont déroulées les élections législatives et provinciales à Bumba, une localité portuaire située dans la province de la Mongala, au nord de la République démocratique du Congo. Elle se trouve sur la rive droite du fleuve Congo, à proximité du confluent de l’Itimbiri. Bumba est desservie par la route nationale RN6, à environ 125 km à l’Est du chef-lieu provincial Lisala.

L’Ambassadeur André-Alain Atundu qui avait décidé de communier avec sa base de Bumba, n’a pas lésiné en moyens financiers pour battre campagne non seulement pour le président de la République, mais aussi pour son propre compte. C’était sans compter avec la mauvaise foi de certains leaders du coin jaloux de sa montée en puissance.

Ces leaders d’une autre époque ont usé des méthodes déloyales et irrégulières pour écarter Atundu, témoin gênant, qui ne devait échouer, au regard de sa campagne électorale et des investissements réalisés dans son Bumba natal. Quel est le péché qu’Atundu aurait commis ? Est-ce parce qu’il a opté de se rapprocher de Félix Tshisekedi, que certains pseudos leaders lui livrent cette guerre à peine voilée ?

Sinon, les derniers résultats provisoires des législatives et provinciales publiés par la Centrale électorale n’ont pas été du goût de l’ex-PCA de la Snel S.A qui s’est empressé de saisir la Cour constitutionnelle pour qu’il soit rétabli dans ses droits.

Du déroulement des élections à Bumba, plusieurs sources ont dénoncé les irrégularités ayant caractérisé ce processus, mais aussi l’utilisation des Dispositifs électoraux à voter (DEV) au profit de certains candidats. C’est comme si certains leaders de pacotille ont voulu combattre toute adversité, mais en recourant aux irrégularités. D’ailleurs, après la publication de la première liste des invalidés, l’opinion a attendu la deuxième liste, qui ne sera jamais publiée.

C’est ici que le président de la Haute cour est interpellé, lui qui doit rétablir l’équilibre rompu dans la société par cette injustice. En effet, ceux-là qui avaient les moyens matériels et humains, voir financiers ont acquis des DEV, pendant que ceux qui se sont battus avec les moyens de bord, sont préjudiciés.

Curieusement lors de ces élections, Atundu s’est retrouvé avec plus de 1.000 voix, là où il devait en avoir 7.000 après la compilation de 1/3 des procès-verbaux ! C’est ainsi qu’il a introduit un recours à la Cour constitutionnelle où il attend que ses voix seront recomptées, pour lui permettre de servir son pays dans ce qu’il peut mieux faire.

Pendant qu’il était à la Cour constitutionnelle, un incident insolite s’est passé, il s’agit de la présence d’un avocat, non autrement identifié et non mandaté, qui va se présenter pour dire que le regroupement politique d’André-Alain Atundu retirait son recours. Heureusement que les vrais avocats d’Atundu et du regroupement étaient là. Ils vont démasquer ce faux avocat, avant de lui demander de vider le lieu. Preuve que l’argent a circulé et les adversaires de Atundu utilisent tous les moyens pour empêcher au juge de se prononcer sur son cas. Ceci, parce qu’ils savent qu’ils lui ont imposé un score qui n’est pas le sien.

Rappelons que ce contentieux se déroule au moment où des rumeurs de corruption se distillent pour garder le statu quo. Des voies dénoncent des pressions incessantes sur les juges subiraient afin de garder certaines positions au détriment des vrais élus.

C’est l’occasion une fois de plus d’interpeller le président de la Cour constitutionnelle, le pasteur Dieudonné Kamuleta, parce que la bible déclare : « la justice élève une nation ». La Cour constitutionnelle doit être ce rempart devant les injustices et la corruption. La Haute cour doit être ce lieu où les faibles trouvent le réconfort.

C’est ainsi que l’Ambassadeur Atundu et d’autres anonymes attendent et espèrent que ce contentieux pourra rétablir l’équilibre rompu et les proclamant comme députés élus du territoire de Bumba. Ainsi, justice sera faite.

JMNK

 




Informateur désigné par le président de la République : Augustin Kabuya plante le décor de sa mission

En sa qualité d’Informateur, le Secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya  a tenu ce jeudi 15 février 2024, un point de presse à Hilton hôtel dans la commune de la Gombe, où il a expliqué le sens de la tâche de l’Informateur lui confiée par le président de la République, notamment : ses missions, sa méthodologie et la durée de travail qu’il entreprendra  pour rendre le rapport final au chef de l’Etat.

« Ayant constaté qu’à l’issue des élections législatives  nationales du 20 décembre 2023, aucun parti   ou regroupement politique n’avait obtenu la majorité au parlement et conformément à l’article 78, alinéa 2 de la constitution, le président de la République, Felix-Antoine Tshisekedi  Tshilombo m’a confié la mission d’information en vue d’identifier formellement la majorité parlementaire à l’Assemblée nationale qui devrait permettre la formation du gouvernement Fatshi 2.

Donnant effet à cette décision, en ma qualité d’informateur, je tiens à informer  l’opinion tant nationale qu’internationale que  nous avons la durée d’un mois renouvelable pour atteindre notre objectif au sein de la chambre du parlement avec  476 élus proclamés provisoirement par la Commission électorale nationale indépendante. Nous aurons à prendre contact avec les différentes forces politiques représentées à l’Assemblée nationale.

Ainsi, un panel d’experts va nous aider à mener à bon port notre  mission. Les invitations seront lancées aux personnalités, partis et regroupements politiques.

Puis les résultats ou encore  le rapport final sera fait et présenté au chef de l’État, et une grande coalition née d’une large majorité parlementaire verra le jour », a déclaré Augustin Kabuya.

L’Informateur a précisé que   les adhérents à la nouvelle majorité signeront un acte d’engagement.

Pour conclure, Augustin Kabuya a, dans sa mission de convaincre les élus du peuple, appelé ces derniers à adhérer massivement à la vision du chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Il sied de signaler que 5 minutes ont suffi pour  permettre à ce leader politique de donner l’essentiel de sa communication.

Jean-Luc Lukanda




RDC: Augustin Kabuya en sa qualité de l’Informateur dévoile sa mission.

Le député national Augustin Kabuya désigné comme informateur par le président de la République a tenu, avec succès, son point de presse ce jeudi, 15 février 2024, à l’hôtel Hilton dans la commune de la Gombe. Cette première sortie médiatique a eu pour but de dévoiler les grandes lignes de sa mission jusqu’au rapport final qui sera remis au Chef de l’État.

L’informateur a fait savoir qu’il sera assisté d’un panel d’experts pour mener à bien sa mission.

Augustin Kabuya promet de consulter tous les partis et regroupements politiques ayant à l’assemblée nationale, proclamés au terme des élections générales de décembre 2023.

Tenace, stratège et rigoureux, l’informateur débute ses consultations dès ce vendredi. Il faut rappeler que la mission de l’informateur permettra la formation du gouvernement très attendu par l’ensemble de congolais qui comptent voir leurs conditions des vies s’améliorer.

Jomik




Infrastructures au Kasaï Central: La société civile déplore le non avancement de plusieurs chantiers lancés par Félix Tshisekedi  

Les Organisations de la société civile et les mouvements associatifs ont lancé à travers un mémorandum un cris de détresse au Chef de l’Etat face au non avancement de plusieurs chantiers qui visent à désenclaver la province du Kasaï Central en vue de booster son développement.

Ces acteurs de la société civile évoquent entre autre les projets de construction du barrage de Katende, la route Kananga Kalamba mbuji, le projet Tshilejelu, le projet de 100 jours et récemment le projet du micro barrage de la Chute Mbombo.

Ils accusent dans cette situation, les collaborateurs du Chef de l’État à différents niveaux qui ont leurs mains mises sur ces différents projets et qui font de faux rapports tout en brillant dans les détournements par de rétrocommissions.

Profitant de ce deuxième mandat, ces leaders du Kasaï Central invitent le Chef de l’État à suivre personnellement l’achèvement du projet de construction du barrage hydroélectrique de Katende et du micro barrage de Mbombo ainsi que de la route Kananga-Kalamba mbuji qui sont les projets porteurs d’espoir pour la population du Kasaï Central.

En outre, ces membres de la synergie de leaders de la nouvelle génération du Congo invitent le président de la République à tenir compte du Kasaï Central dans la répartition des postes dans le prochain gouvernement et de faire confiance aux produits locaux qui ont à coeur les problèmes de la population.

Il faut rappeler que plusieurs chantiers ont été lancés par le chef de l’État Félix Tshisekedi pour améliorer le social de la population de ce coin.

Jean -Luc Lukanda




William Ongonyu Omende: “la solution des problèmes sociaux des congolais nécessite l’apport des opérateurs sociaux”.

La vie sociale d’un peuple doit préoccuper au plus haut point ses dirigeants. Le processus électoral est lancé dans le but de choisir des dirigeants capables de répondre positivement aux situations sociales du peuple. Ainsi, William Ongonyu Omende, en sa qualité de l’opérateur social estime que la contribution des acteurs sociaux est très importante dans le développement social de la République Démocratique du Congo.

Selon cet expert au programme des industries Agro- Alimentaires Euro-Asia en Afrique centrale, l’opérateur social “c’est un porteur des solutions par des initiatives pour résoudre les problemes sociaux de la population”. Il souhaite que l’expertise des opérateurs sociaux soit mise en contribution pour justement résoudre le problème social qui reste un vrai défi en RDC.

Pour lui, l’opérateur économique est loin de développer un pays, car c’est un commerçant qui vise les bénéfices pour leurs propres intérêts.

Partant de son expérience, William Ongonyu Omende soutient que cette expertise a réussi dans plusieurs pays, notamment au Burundi en 2017, au Malawi en 2019, en Zambie en 2016.

Cet expert social invite le gouvernement congolais qui sera mis en place dans cette nouvelle législature d’apporter des solutions aux vrais problèmes sociaux de la population. Et c’est possible grâce à l’implication des experts en la matière capable d’aider le pays à sortir de la vie chère.

Jomik




Nord-Kivu : 2 militaires Sud-Africains tués par une bombe larguée dans leur base

Deux militaires Sud-Africains de la Force Régionale de la SADC ont été tués et trois autres blessés suite à une bombe larguée près de leur base à Goma hier mercredi 14 février.

Information livrée par la Force de défense nationale Sud-Africaine à travers un communiqué ce jeudi. Les trois soldats blessés ont été évacués vers l’hôpital le plus proche de Goma pour une prise en charge médicale.

La ministre de la Défense et des Anciens Combattants d’Afrique du Sud ainsi que le chef de la SANDF, ont présenté leurs condoléances aux familles des soldats décédés et souhaité prompt rétablissement aux militaires blessés.

La mission de la SADC en RDC a été déployée le 15 décembre 2023 et vise à soutenir le gouvernement congolais dans ses efforts pour rétablir la paix et la sécurité dans l’Est du pays, partie marquée par l’activisme des groupes armés.

Derick Katola