Situation sécuritaire au Nord-Kivu: Suspension des activités des prières sur toutes les collines à Goma

La question sécuritaire marquée par des tueries et d’infiltrations dans la partie Est de la RDC demeure très préoccupante. Ainsi, la population qui reste le cible des rebelles a été invitée à ne s’abstenir de monter aux collines pour des activités des prieres.

 

Cet ordre des autorités provinciales vise à protéger la population et garantir la sécurité pour tous.

 

Dans un document parvenu à la presse, le Commissaire supérieur provincial, Kapend Kamand Faustin, maire de la ville de Goma, dans la province du Nord-Kivu, informe les confessions religieuses de la suspension de toutes les activités liées à la prière sur les collines.

 

“Le Maire de Goma, le commissaire

supérieur principal, KAPEND KAMAND Faustin, informe à tous les Responsables des confessions religieuses dont les fidèles fréquentent les différentes collines pour la prière et l’intercession que pour des raisons sécuritaires cette

activité est suspendue jusqu’à nouvel ordre”, peut-on lire dans ce document.

 

Le maire de la ville de Goma souligne par ailleurs que cette décision entre en vigueur dès son audition et instruit les éléments de l’ordre à veiller sur son strict respect.

 

“Ainsi, aucun ne sera autorisé d’escalader

une quelconque colline pour la prière dès l’audition du

présent communiqué. Les services de l’ordre et de sécurité sont invités à l’application de cette mesure”, déclare-t-il.

 

Il faut rappeler que la ville de Goma a déjà vécu quelques tonnerres des bombardements qui ont causé une panique et des tragédies dans le fief du public.

 

 

Jean -Luc Lukanda




Manifestations devant les représentations diplomatiques des pays et organisations impérialistes

Il n’y a aucune économie de protestation à manifester face à la détresse des millions des compatriotes innocents, errant à l’air libre sous les intempéries et dépourvus de tout.

Les congolais soucieux de leur patrie en danger de balkanisation et devenue l’enjeu des puissances maffieuse, n’ont aucun motif raisonnable de ménager les moyens disponibles pour dire au monde que nous en avons assez de leur hypocrisie.

Que des manifestants soient des kuluna, des shegués, des militants des partis politiques, le congolais n’a pas d’alternative face à l’échec des voies diplomatiques. Luanda et Nairobi n’ont donné aucun résultat et ne donneront rien, si ce n’est nous endormir indéfiniment.

Que reste-t-il aux congolais ? Se battre par tous les moyens jusqu’à la dernière goutte de sang, jusqu’au dernier millimètre carré encore occupé.

LA PATRIE OU LA MORT

Daniel MAKILA, Nationaliste de Gauche, Fils de Lumumbiste.




Le DG Mike Tambwe lance les préparatifs de « RDC Expo Washington 2024 »

Grande réunion préparatoire de la deuxième édition de la “RDCONGO Expo” Washington 2024 le mardi 13 février 2024 à l’Agence nationale de promotion des exportations (ANAPEX). Invités par le Directeur Général, Mike Tambwe, l’ambassadeur de la République Démocratique du Congo aux USA, entrepreneurs agricoles et représentants des entreprises publiques ont répondu présents à ce rendez-vous.

Dans son mot, le DG de l’ANAPEX a circonscrit le sens de cette activité, qui vise à promouvoir les produits made in DR Congo et les opportunités qu’offre le secteur agricole congolais. Aussi, a-t-il souligné, cette rencontre permet de consolider la synergie entre les secteurs public et privé. Il a exhorté les producteurs à s’informer davantage et à respecter les normes sur les produits exportables dans la Zone AGOA et il les invités à travailler ensemble pour pérenniser les exportations et améliorer l’offre exportable.

Saluant cette initiative, l’ambassadeur de la RDC aux USA, Marie-Hélène Mathey Boo, a plaidé pour l’amélioration des produits congolais destinés à l’exportation.

Ces allocutions ont été suivies d’une séance des travaux animée par le Directeur Général Adjoint, le Professeur Henry Gerendawele. Il a développé, à l’intention des participants, les différents aspects de l’exportation en exaltant le rôle de l’ANAPEX dans ce secteur.

Les travaux se sont clôturés sur de bonnes perspectives quant à la participation des producteurs RD Congolais à cette exposition dont Nsunga ya Kongo est l’un des partenaires privilégiés.




Mbemba et Wissa dans l’équipe type de la Coupe d’Afrique des Nations

Le Groupe d’Etude Technique (TSG) de la CAF a dévoilé son meilleur onze pour la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies, Côte d’Ivoire 2023.
L’équipe a été méticuleusement sélectionnée, en tenant compte de la domination des équipes qui ont atteint les derniers stades du tournoi.
Les prouesses réalisées par le pays hôte, la Côte d’Ivoire, pour décrocher le titre ont été dûment reconnues, puisque trois Éléphants ont été retenus.
Élu meilleur gardien du tournoi, le Sud-Africain Ronwen Williams est présent dans les buts.
La défense est composée des Nigérians Ola Aina et William Troost-Ekong, aux côtés de l’Ivoirien Ghislan Konan et du Congolais Chancel Mbemba.
Au milieu, nous retrouvons le Sud-Africain Teboho Mokoena, ainsi que les Ivoiriens Jean Michael Seri et Franck Kessie, dont l’esprit créatif est à l’origine des efforts offensifs de leur équipe.
En attaque, le duo Yoane Wissa (RD Congo) et Ademola Lookman (Nigeria) apporte du flair et de la puissance à la ligne offensive complétée par Emilio Nsue (Guinée équatoriale), meilleur buteur du tournoi avec 5 réalisations.
La Côte d’Ivoire, pays hôte, a remporté le titre à l’issue d’un match remarquable contre le Nigeria, tandis que l’Afrique du Sud a décroché la troisième place à l’issue d’une lutte acharnée contre la République Démocratique du Congo dans le match pour la médaille de bronze.
L’équipe type de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Côte d’Ivoire 2023 (Système 4-3-3)
Gardien de but
Ronwen Williams (Afrique du Sud)
Défenseurs
Ola Aina – Arrière droit (Nigeria)
Ghislan Konan – arrière gauche (Côte d’Ivoire)
William Troost-Ekong – défenseur central droit (Nigeria)
Chancel Mbemba – défenseur central gauche (RD Congo)
Milieux de terrain
Teboho Mokoena – Milieu de terrain défensif (Afrique du Sud)
Jean Michael Seri – Milieu défensif droit (Côte d’Ivoire)
Franck Kessie – Milieu de terrain offensif (Côte d’Ivoire)
Attaquants
Yoane Wissa – à droite (RD Congo)
Ademola Lookman – à gauche (Nigeria)
Emilio Nsue – en pointe (Guinée équatoriale)




France : les « dons numériques » font leur preuve    

L’Église catholique en France multiplie les outils numériques pour permettre aux paroissiens de faire des dons, en plus des « dons en ligne » existants sur les sites internet des diocèses. Ces nouveaux outils de dons dématérialisés ont été lancés en 2018 et se sont développés dans de nombreux diocèses. Les paniers de quête électronique, avec paiement par carte bancaire ou smartphone, sont utilisés dans beaucoup de paroisses, et ont fait leurs preuves depuis 5 ans. Ce geste est presque devenu naturel dans certaines paroisses.

De même pour les bornes digitales, installées dans les églises, qui permettent aux fidèles ou aux visiteurs de faire des dons. Enfin, il existe des applications spéciales pour faciliter le don. À Lille, en France, un tiers des églises du diocèse utilise les paniers connectés lors des messes dominicales ou pour différents événements, comme des concerts, selon le quotidien Le Monde.

Le panier renferme un terminal permettant au fidèle, muni d’une carte bancaire ou d’un téléphone, de payer sans contact. Dans la cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille, deux bornes automatiques sont également mises à disposition pour acheter des bougies ou réaliser un don. Ces dons numériques ne sont pas moins généreux que ceux versés en monnaie, et bien plus modernes et faciles à comptabiliser. En France, l’Église catholique ne reçoit aucune subvention : ni de l’État, ni du Vatican. Sa population de fidèles est de plus en plus vieillissante, elle doit donc convaincre de nouveaux donateurs.




Le cardinal irakien Louis Sako : « changer de l’intérieur »

Ce mercredi des Cendres marque l’entrée dans le temps du Carême qui nous amènera jusqu’à Pâques. À cette occasion, le cardinal irakien Louis Raphaël Sako, patriarche de l’Église catholique chaldéenne, a écrit une lettre pastorale diffusée le 8 février, dans laquelle il demande aux fidèles de redécouvrir « le pouvoir rénovateur du jeûne », alors que le Moyen-Orient et monde entier souffrent de la terreur et de la dévastation.

« Dans un monde qui apparaît de plus en plus enveloppé de ténèbres, le temps de jeûne et de pénitence que l’Église propose avant Pâques vient montrer à nos vies un nouvel horizon, et nous pousse à laisser l’Esprit-Saint nous changer de l’intérieur, changer notre regard et notre façon de vivre » écrit-il, déplorant le dessèchement du cœur de l’homme : « depuis que l’homme a tourné le dos à Dieu son Créateur, son cœur s’est endurci et c’est arrivé. »

Le Carême est un temps propice pour expérimenter à nouveau que seule la proximité du Seigneur est la « voie de notre salut ». Un chemin que l’on emprunte en marchant dans la fidélité et la confiance au Christ, en confessant nos péchés et en abandonnant « les mauvaises habitudes ». Le cardinal Sako est de passage ces jours-ci en France. Chef de l’Église la plus importante d’Irak, il a dû quitter Bagdad en juillet 2023 et vit en exil au Kurdistan irakien depuis plus de 6 mois.

Il s’inquiète du sort des chrétiens d’Irak, car après lui, « onze autres évêques ont été révoqués. » La communauté chaldéenne en Irak est une minorité religieuse devenue aujourd’hui marginale, alors que ce pays est une terre traditionnellement chrétienne.




Canonisation de la bienheureuse Maria Antonia de saint Joseph de Paz

Le Saint-Père a reçu au Palais apostolique du Vatican en audience les pèlerins venus d’Argentine pour la canonisation de la bienheureuse Maria Antonia de saint Joseph de Paz y Figueroa dimanche 11 février dernier, dans la Basilique Saint-Pierre. Nous publions ci-dessous le discours que le pape a adressé aux personnes présentes lors de l’audience.
Chers frères et sœurs, Bonjour et merci d’être ici aujourd’hui. Je suis heureux d’avoir cette rencontre avec vous à l’occasion de la canonisation de Maria Antonia de San José, notre Mama Antula, envers laquelle vous êtes venus témoigner votre dévotion. Je salue mes frères évêques d’Argentine et tous les prêtres, religieux et fidèles qui les accompagnent.
La charité de Mama Antula, surtout au service des plus démunis, s’impose aujourd’hui avec force, au milieu de cette société qui risque d’oublier que « l’individualisme radical est le virus le plus difficile à vaincre. Un virus qui trompe. Il nous fait croire que tout consiste à donner libre cours à nos propres ambitions » (Lettre encyclique Fratelli tutti, 105). En cette bienheureuse, nous trouvons un exemple et une inspiration qui ravivent « l’option pour les plus petits, pour ceux que la société écarte et rejette » (Exhortation apostolique Evangelii gaudium, 195). Que le Seigneur nous donne la grâce de suivre leur exemple et que cet exemple les aide à être ce signe d’amour et de tendresse parmi nos frères et sœurs.
Souvenons-nous aussi que le chemin de la sainteté implique la confiance, l’abandon, comme lorsque la bienheureuse Maria Antonia est arrivée à Buenos Aires avec seulement un crucifix et pieds nus, parce qu’elle n’avait pas placé sa sécurité en elle-même, mais en Dieu, confiante que son ardu apostolat était l’œuvre de Dieu. Elle a expérimenté ce que Dieu attend de chacun de nous, afin que nous découvrions son appel, chacun dans son propre état de vie car, quel qu’il soit, il sera toujours résumé dans le fait de « tout faire pour la plus grande gloire de Dieu et le salut des âmes ».
Cette prémisse, à la base de la spiritualité ignatienne, dont la bienheureuse Mama Antula s’est nourrie, l’a toujours animée dans tout son travail. À tel point que l’une de ses principales préoccupations, lorsque la Compagnie de Jésus a été supprimée, a été de donner elle-même les Exercices spirituels, cherchant à aider tout le monde à découvrir la beauté de suivre le Christ. Cependant, cela ne lui fut pas facile, car en raison de l’aversion qui s’était développée à l’égard des Jésuites, il lui fut même interdit de donner les retraites, et elle décida donc de les donner clandestinement.
Dans ce sens, un autre message que la bienheureuse nous offre pour notre monde d’aujourd’hui est de ne pas abandonner face à l’adversité, de ne pas renoncer à nos bonnes intentions d’apporter l’Évangile à tous, malgré les défis que cela peut représenter. Souvent, même « sa propre famille ou son propre lieu de travail peut être ce milieu aride où l’on doit garder la foi et essayer de la faire rayonner » (ibid., 86). Solidement enracinés dans le Seigneur, nous devrions considérer cela comme une occasion de défier notre entourage pour apporter la joie de l’Évangile.
Outre la dévotion de la bienheureuse à saint Joseph, dont elle porte le nom, je voudrais souligner sa grande ferveur pour l’Eucharistie, qui doit être le centre de notre vie et d’où jaillit la force pour mener à bien notre apostolat (cf. Const. Sacrosanctum Concilium, 10). Je vous invite à participer de tout cœur dimanche à la célébration du Christ mort et ressuscité, au cours de laquelle nous proclamerons sainte Mama Antula. Je vous invite à être les témoins de ce don fait au peuple argentin, mais aussi à toute l’Église.
Demandons à celle qui a tant encouragé les pèlerinages de nous aider dans notre pèlerinage commun vers la maison du Père. Que Notre-Dame de Luján intercède pour tous les fidèles qui se rendent en pèlerinage en Argentine et pour l’Église universelle. Et n’oubliez pas de prier pour moi. Que Dieu vous bénisse. Je vous remercie beaucoup.




Le cardinal irakien Louis Sako : « changer de l’intérieur »

Ce mercredi des Cendres marque l’entrée dans le temps du Carême qui nous amènera jusqu’à Pâques. À cette occasion, le cardinal irakien Louis Raphaël Sako, patriarche de l’Église catholique chaldéenne, a écrit une lettre pastorale diffusée le 8 février, dans laquelle il demande aux fidèles de redécouvrir « le pouvoir rénovateur du jeûne », alors que le Moyen-Orient et monde entier souffrent de la terreur et de la dévastation.

« Dans un monde qui apparaît de plus en plus enveloppé de ténèbres, le temps de jeûne et de pénitence que l’Église propose avant Pâques vient montrer à nos vies un nouvel horizon, et nous pousse à laisser l’Esprit-Saint nous changer de l’intérieur, changer notre regard et notre façon de vivre » écrit-il, déplorant le dessèchement du cœur de l’homme : « depuis que l’homme a tourné le dos à Dieu son Créateur, son cœur s’est endurci et c’est arrivé. »

Le Carême est un temps propice pour expérimenter à nouveau que seule la proximité du Seigneur est la « voie de notre salut ». Un chemin que l’on emprunte en marchant dans la fidélité et la confiance au Christ, en confessant nos péchés et en abandonnant « les mauvaises habitudes ». Le cardinal Sako est de passage ces jours-ci en France. Chef de l’Église la plus importante d’Irak, il a dû quitter Bagdad en juillet 2023 et vit en exil au Kurdistan irakien depuis plus de 6 mois.

Il s’inquiète du sort des chrétiens d’Irak, car après lui, « onze autres évêques ont été révoqués. » La communauté chaldéenne en Irak est une minorité religieuse devenue aujourd’hui marginale, alors que ce pays est une terre traditionnellement chrétienne.




L’acédie, cette paresse spirituelle qui mène au dégoût   

Le pape a commencé l’audience de ce mercredi 14 février en continuant son cycle de catéchèses sur « les vices et les vertus ». Il a axé sa réflexion sur l’acédie, un des péchés capitaux. L’acédie est le manque de soin pour la vie intérieure. Elle conduit à l’indolence ou à la paresse spirituelle, jusqu’au dégoût. Il s’agit d’une tentation redoutable où le rapport avec Dieu devient ennuyeux, les actes de dévotions inutiles et la lutte contre nous-mêmes privée de sens.

Elle est une « sorte de « démon de midi » qui nous prend au moment, de la journée ou de la vie, où nous sommes le plus fatigués. L’acédie nous empêche d’accomplir nos tâches avec sollicitude ou passion ; elle nous conduit à laisser libre cours à la distraction ou au désir de ne penser à rien », enseigne le pape. Devant ce péril redoutable pour la vie spirituelle, l’homme doit réagir par la patience de la foi, en accueillant la réalité de sa situation, toujours habitée par Jésus. Le Saint-Père a ensuite adressé des salutations aux pèlerins présents, venant de différents pays.

Il a salué les fidèles francophones venus de Belgique et de France, en particulier le groupe de jeunes du diocèse de Créteil, accompagné par leur évêque : « Je vous invite, au début de ce Carême, à combattre le vice de l’acédie par l’enthousiasme de la foi, confiants dans la présence puissante de Jésus en nous. Que Dieu vous bénisse ! » « En ce début de Carême, a-t-il dit ensuite aux pèlerins de langue arabe, je voudrais vous souhaiter à tous de vivre un temps de véritable conversion et de renouveau intérieur dans la foi, l’espérance et la charité.

Que le Seigneur vous bénisse tous et vous protège toujours de tout mal ! » Le pape François a ensuite parlé des martyrs de la foi, nombreux dans le monde. Il a salué le cardinal albanais Ernest Simoni en l’appelant le « martyr vivant ». En tant que prêtre et évêque, celui-ci a vécu 28 ans dans les prisons communistes en Albanie, « peut-être la persécution la plus cruelle », a dit le pape. Le cardinal Simoni, aujourd’hui âgé de 95 ans, continue à témoigner et à travailler pour l’Église sans se décourager.

« Enfin, mes pensées vont aux jeunes, aux personnes âgées, aux malades et aux jeunes mariés. Aujourd’hui commence le Carême, préparons-nous à vivre ce temps comme une occasion de conversion et de renouvellement intérieur, à l’écoute de la Parole de Dieu, dans l’attention à nos frères et sœurs qui en ont le plus besoin » a continué le pape François, avant de conclure l’audience en demandant aux pèlerins d’intensifier leur prière pour la paix dans le monde.




La Saint Valentin en perte de vitesse dans la capitale 

La fête de la Saint Valentin est en perte de vitesse dans la capitale. En ce 14 février 2024, le manque d’intérêt pour cette fête des amoureux s’est encore vérifié chez plusieurs personnes. Pourtant, il y a quelques années passées, à cette date, l’on ne pouvait pas faire un pas à Kinshasa sans voir les amoureux en tenue rouge-noir ou rose pour marquer cette journée. Actuellement, c’est à peine quelques personnes qui se font des cadeaux en cette journée. Malgré le manque de ferveur d’autre fois, les commerçants ont exposé dans leurs boutiques et maisons de vente des tenues rouge et noir, des chocolats, des cartes pour permettre aux amoureux de profiter en rendant cette journée agréable. Les fleuristes ne sont pas en reste, ils ont proposé des fleurs aux amoureux.

Il y a quelques années, la Saint Valentin était célébrée avec faste à Kinshasa. Les restaurants, les hôtels, les boutiques, les fleuristes et même les artistes se mettaient tous aux couleurs de la fête des amoureux. La tenue rouge et noir était donc la règle dans la capitale chaque 14 février pour célébrer cette journée. Kinshasa était mouvementée par les hommes et femmes portant les couleurs magiques des amoureux. A défaut d’avoir du rouge, les autres le remplaçaient par la couleur rose. Bien qu’elle soit devenue moins fastueuse à travers la ville, l’artiste plasticien Julio Nini a trouvé une place dans une galerie de la capitale pour ses clients. Il a peint des œuvres d’art en illustrant avec le symbole du cœur, une manière de prouver aux gens que lorsqu’on aime quelqu’un, on le porte dans son cœur.

«Peindre des cœurs pour moi, ça signifie que l’amour triomphe. Pour moi, c’est une façon de dire à ce qu’on aime qu’on les aime indirectement. Déjà on se sent aimer à la communauté, parce que la communauté a besoin de nous et nous leur offrons ce que leurs partenaires ressentent en eux. Donc nous interprétons les pensées de leurs partenaires», explique Julio Nini, Artiste.

Experte dans la décoration, madame Bénédicte s’est fait passer pour une cliente pour voir comment s’inspirer et présenter ses articles à ses nombreux clients. Pour elle, l’amour ne peut être limité en un seul jour fusse-t-il le 14 février.

«Chacun a son choix. Nous livrons des fleurs, beaucoup de choses, des parfums, des cadeaux privés, donc, nous emballons aussi. Il y a aussi des décorations romantiques à la maison, un peu partout. La saint Valentin n’est pas que le 14 février. Ça continue. Donc, ça peut continuer le vendredi, le dimanche, le lundi, parce que les gens se rattrapent.»

La saint Valentin, fête des amoureux n’a aucune particularité pour une autre opinion, qui estime que c’est une journée comme les autres. Douglas fait partie de cette catégorie.

«Pour moi, c’est une date, c’est une date simple. Le 14 février c’est une date simple pour moi. C’est vrai que ça a l’air symbolique, c’est une date simple comme le 1er février, comme le 12 février.»

En quête des cadeaux pour son être cher, Chris a trouvé une gerbe des fleurs. Pour lui, la saint Valentin ne concerne pas seulement les amoureux, mais l’affection doit être prouvée à tous ceux que l’on aime.

«On doit essayer de livrer aux personnes concernées, les amoureux. Bien sûr que la fête ne tient pas seulement qu’aux amoureux, à la famille, amicale. Et voilà, on est là pour faire des courses pour essayer de livrer aux personnes concernées. Sinon, moi, je trouve que c’est devenu un peu plus privé, les gens ne sont plus trop dans la façon d’essayer de manifester ça, que les gens puissent voir leurs côtés plus intimes, et ils le font plus cachottier.»

C’est depuis le 14ème siècle qu’on a commencé à célébrer cette fête des amoureux en grande Bretagne, car l’on pensait que les oiseaux choisissaient le 14 février pour s’apparier. Une autre légende indique que la saint Valentin est née autour du personnage d’un prêtre Valentin martyrisé pour son geste miraculeux et amoureux séduit par les beaux yeux de la fille de son geôlier qui recouvra la vue miraculeuse grâce à l’amour. Avant sa mort il a écrit selon l’histoire à sa dulcinée une lettre signée ‘ VALENTIN ‘. Il a été désigné patron des amoureux par le pape Alexandre VI. Mais, actuellement, l’église catholique ne s’intéresse pas beaucoup à cette journée. D’ailleurs, pour cette année, ce 14 février a coïncidé avec le mercredi de cendre qui marque le début de la période de carême.