Suite à des contraintes d’ordre financier : La CENI prévient que, certaines dates opérationnelles annoncées dans le calendrier réaménagé du processus électoral rendu public le 25 janvier 2024 vont connaître de légères modifications

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) rappelle à l’opinion publique que les élections législatives nationales et provinciales avaient été annulées dans les circonscriptions électorales de Yakoma dans la province du Nord-Ubangi et de Masi-Manimba dans la province du Kwilu.

Par conséquent, les élections des Sénateurs, Gouverneurs et Vice- gouverneurs de province dans les deux entités provinciales précitées ne seront organisées qu’après la reprise des élections législatives nationales et provinciales à une date qui sera communiquée ultérieurement par la CENI.

La CENI réaffirme sa volonté d’organiser les élections indirectes des Sénateurs, Gouverneurs et Vice-gouverneurs de province. Cependant, suite à des contraintes d’ordre financier, certaines dates opérationnelles annoncées dans le calendrier réaménagé du processus électoral rendu public le 25 janvier 2024 vont connaître de légères modifications. Un calendrier ajusté sera publié incessamment.




La Banque mondiale prête à accompagner la mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation de la Rdc    

Désormais, le ministère de l’Industrie va bénéficier d’un accompagnement significatif de la Banque mondiale dans la mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation de la République Démocratique du Congo avec le développement des Zones Économiques Spéciales dans les 6 espaces industriels et dans l’exécution du grand projet panafricain de l’industrie des batteries , et ce, avec la mise en place des feuilles de route.

Déjà un atelier sur la mise en place d’un chronogramme pour accélérer la mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation pour ainsi aboutir à sa version révisée sera organisé dans un bref délai à Kinshasa ; mais aussi en mai prochain , le ministère de l’Industrie et la Banque mondiale vont co-organiser dans la capitale congolaise un forum avec comme objectif, mettre en place une feuille de route pour matérialiser le projet de l’industrie des batteries et des véhicules électriques développé par la RDC et la Zambie.

C’est l’essentiel de la réunion stratégique tenue ce jeudi à Kinshasa entre le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya entouré de ses experts et une forte délégation de la Banque mondiale coiffée par Albert Zeufack, Directeur des Opérations cette institution de Breton Wood en République Démocratique du Congo, Angola, Burundi et Sao-Tomé et Principe; rencontre sanctionnée par mise en place d’un cadre de collaboration.

« Nous venons d’avoir une réunion extrêmement riche avec le ministre de l’Industrie. Réunion au cours de laquelle la grande délégation de la Banque mondiale a discuté de la mise en œuvre du grand programme Inga. Et nous pensons que le Plan directeur de l’industrialisation développé par le ministère de l’Industrie, est un pilier fondamental et important de ce grand projet Inga, parce que Inga comme nous le voyons, est une plate-forme de transformation économique de la Rdc et de l’Afrique », a expliqué à la presse, Albert Zeufack, Directeur des Opérations de la banque mondiale.

Et d’ajouter qu’avec le ministre de l’Industrie, nous avons discuté des pistes concrètes de collaboration pour la mise en œuvre du Plan directeur d’industrialisation. Il s’agit non seulement de mettre en œuvre la diversification verticale, au niveau de la mise de la valeur ajoutée dans le secteur minier, mais aussi la diversification horizontale vers l’agro-industrie et les services de haute productivité et une industrie qui va créer des emplois qualifiés pour la jeunesse congolaise.

Le n°1 de la Banque mondiale souligne que la prochaine étape, nous préconisons organiser un atelier de revue et de dissémination du Plan directeur d’industrialisation où nous allons amener toute l’expertise de la Banque mondiale sur la table pour nous assurer que ce Plan passe à l’étape suivante de la mise en œuvre en ayant en vue le grand programme Inga. Nous allons aussi travailler avec le ministère de l’Industrie sur la chaine de valeur, la collaboration entre la Rdc et la Zambie sera au centre d’un atelier que nous allons organiser au mois de mai.

Aider à viabiliser les ZES

Le programme Inga initié par Banque mondiale vient résoudre la problématique de l’électricité dans la transformation locale des ressources naturelles congolaises dont les minerais stratégiques et l’agro-industrie a déclaré de son côté le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, tout en jetant des fleurs à la Banque mondiale.

« Nous aurons besoin de la Banque mondiale pour nous aider à viabiliser les Zones économiques spéciales. Même si on va attirer les capitaux, l’Etat a l’obligation de créer des conditions minimales pour que des investisseurs arrivent. Le total de notre plan, c’est 58,4 milliards de dollars. Il est vrai que ce ne pas un plan à financer en une année, mais dans 15 à 20 ans », souligne le ministre, qui précise que cet argent ne sera débloqué parce que les infrastructures à construire vont avoir un effet multiplicateur sur l’économie qui permettraient de générer d’autres ressources.

Signalons que le Secrétaire général à l’Industrie et Directeur général de l’Agence des Zones Économiques Spéciales (AZES) ont pris part à cette rencontre stratégique.




Adoption du cadre d’Abou Dhabi: Institutionnalisation et valorisation de l’éducation culturelle et artistique 

Les ministres de la Culture du monde ont adopté le cadre d’Abou Dhabi ce jeudi 15 Février 2024.

Parmi les objectifs: désormais, l’éducation culturelle et artistique doit être institutionnalisée et valorisée par les Etats ; l’éducation culturelle et artistique doit être intégrée dans les politiques et stratégies des cursus, formation et qualification des enseignants ainsi que des éducateurs ; les apprenants doivent bénéficier des infrastructures et ressources ; l’éducation culturelle et artistique doit être démocratisée, pour la paix et pratiques éthiques

Cette conférence mondiale de l’Unesco, co-présidée par la ministre de CAP de la RDC, Kathungu Furaha, a produit un document de 4 chapitres et 44 points essentiels à vulgariser




“Le coup parfait d’Augustin Kabuya” (Analyse du journaliste Ambroise Mamba)

J’ai lu plusieurs publications s’attaquant à la sortie médiatique de l’Informateur Augustin Kabuya. On lui reproche, avec une tonalité moqueuse “d’avoir invité les journalistes pour leur parler de la mission de l’informateur “. Pour ma part, tous ceux qui ont émis cette opinion manquent de clairvoyance de manière coupable.
Tenez! Tout celui qui est à la page de l’actualité politique en RDC, n’ignore pas le contexte qui a précédé la désignation de l’informateur par le chef de l’État.
1. Kamerhe crée le PCR au sein l’USN;
2. Sama Lukonde crée aussi sa plate-forme au sein de la même famille politique.
Les ambitions identifiées de ces deux personnalités sont claires: obtenir une grosse part dans la répartition des postes et continuer à se faire une santé financière.
Pourtant, ni Kamerhe encore moins Sama Lukonde, personne ne sera redevable devant les Congolais pour défendre le bilan de Fatshi à la fin de la mandature. Eux, auront seulement à bouffer de l’argent avec d’autres calculs de se rapprocher de quiconque gagnerait la présidentielle de 2028, alors Félix Tshisekedi sera le seul, à défendre son bilan, pour espérer faire gagner son dauphin.
Dans ce contexte, faudrait-il que l’informateur débute ses consultations sans sortir ses griffes ? Non. Augustin Kabuya a sorti ses griffes afin de se faire respecter et faire respecter le chef de l’État qui l’a désigné à ce poste.
Ainsi, ceux qui sont clairvoyants ont compris que l’informateur a, au-delà de parler de sa mission générique déjà connue de tous, a fait passer un message important avant d’entamer ses consultations.
Augustin Kabuya a annoncé la signature d’un acte d’engagement pour tout celui qui va oser adhérer à la nouvelle majorité parlementaire.
Depuis 2006 jusqu’à à 2018, les différents informateurs n’avaient fait signer à personne un acte d’engagement pour adhérer à la majorité parlementaire, différente de la majorité présidentielle pour laquelle on signe une charte.
En 2019, Joseph Kabila, qui ne jouait pas le rôle d’Informateur, avait tenté d’utiliser la contrainte de par sa position de “Ye Meyi” pour faire signer aux sociétaires du FCC, à Kingakati un acte d’engagement de loyauté à sa plate-forme. Mais le fait qu’il ne détenait plus les leviers du pouvoir l’avait affaibli.
L’acte d’engagement, dont la signature est annoncée par Augustin Kabuya, est différent de celui de Joseph Kabila de 2019. Ici, les rapports de force sont en faveur d’Augustin Kabuya. Il jouit de la confiance du chef de l’Etat, il est le chef du parti présidentiel, il venait d’être élu député national et son acte d’engagement qu’il veut faire signer à tout adhérent à la nouvelle majorité parlementaire, sera contraignant.
Augustin Kabuya l’a annoncé pour responsabiliser les partis et plates-formes qui viendraient à la nouvelle majorité parlementaire. Il l’a fait avant de débuter ses consultations pour les prévenir du sérieux avec lequel il va s’engager dans ce travail. Il a voulu juste leur dire que vous ne venez pas à la nouvelle majorité comme des ayants droit, puisqu’on peut se passer de vos services. Vous venez à la nouvelle majorité parlementaire pour donner et non pour recevoir, car le chef de l’État qui l’a désigné a un rendez-vous avec l’histoire. C’est pourquoi, mettez en tête qu’avant de pensez au poste ministériel que l’on pourrait vous donner, ce qui est légitime, pensez d’abord à l’engagement que vous avez à prendre pour travailler en faveur du chef de la majorité. En fin, il a voulu leur dire qu’après la signature de l’acte d’engagement, ne soyez pas surpris de perdre votre position, si vous ne servez plus les intérêts de la vision du chef de l’état.
Dès lors, Kamerhe ne signerait pas l’acte d’engagement à la place de Jean Lucien Busa, Julien Paluku et Tony Kanku. Ils seront obligés d’y aller chacun pour son compte.
A travers cette annonce, Augustin Kabuya met fin à la légèreté avec laquelle les partis et regroupements politiques iraient adhérer à la nouvelle majorité parlementaire. Augustin Kabuya se fera ainsi respecter et permettre au chef de l’État d’avoir une majorité parlementaire sérieuse, dont la signature de l’acte d’engagement, conduirait le pays vers l’éthique politique en vue de la réussite de la mandature en cours.
Ceux qui sont clairvoyants ont vu que l’informateur Augustin Kabuya a opéré un coup parfait. Il a placé directement la barre très haute. Contrairement à ceux qui le minimisait, Augustin Kabuya a su prouver qu’il est intelligent, stratège et mérite de diriger un plus grand parti comme l’UDPS.




COMMUNIQUE OFFICIEL