Agression Rwandaise : Vital Kamerhe dit NON aux négociations tant que les troupes Rwandaises et le M23 ne se seront pas retirés du sol Congolais 

Le chef de file du parti Union pour la Nation Congolaise s’est enfin prononcé alors que la situation sécuritaire se détériore de plus en plus dans la province du Nord-Kivu, avec à la clé, l’agression Rwandaise sous la couverture du M23.

Dans un communiqué publié ce samedi 17 février 2024, Vital Kamerhe indique que la RDC doit user de son droit universel de légitime défense face à l’envahisseur.

Pour l’autorité morale de l’UNC, il n’est pas question de négocier tant que les troupes Rwandaises et le M23 ne se seront pas retirés du territoire congolais.

Vital Kamerhe apporte son soutien total au Président de la République Félix TSHISEKEDI et à la ligne de défense de la Patrie.

Il invite également la population à la solidarité et la compassion envers les Congolais vivant au Nord-Kivu.

 

Derick Katola




Gestion à l’EPST : les manœuvres de Tony Mwaba à la cassation vaines, le duo IGF-Cour des comptes reçoivent le quitus de Félix Tshisekedi [Tribune de Didier Mbongomingi]

Ça vaut son pesant d’or. La Présidence de la République vient par une correspondance signée par le Directeur de Cabinet du Président Félix Tshisekedi, M. Guylain Nyembo, décider pleinement d’envoyer les inspecteurs de la Cour des comptes et de l’Inspection Générale des Finances (IGF) en mission de contrôle à l’EPST précisément auprès de la DINACOPE ex SECOPE afin de scanner la gestion des fonds alloués par le Trésor national à ce sous-secteur.

Le contrôle des fonds utilisés par les comptables relève de l’IGF et de la Cour des Comptes, rappellent les experts qui suivent ce dossier depuis la récente descente des inspecteurs de l’IGF qui s’est soldée par un scandale avec le Ministre Tony Mwaba.
C’est après le contrôle de l’IGF et de la Cour des Comptes que ces deux derniers Services peuvent saisir la justice pour des infractions qui seront constatées.
L’intervention de la Cour de cassation est une manœuvre orchestrée par Tony Mwaba, avocat de son état.
En plus, le Parquet Général près la Cassation n’a pas compétence d’instruire une affaire d’un Comptable ou d’un Directeur de SECOPE ou d’un Inspecteur général de l’Enseignement. C’est plutôt le Parquet Général près la Cour d’appel de Gombe qui a compétence.
Or, ce Parquet général près la Cour d’Appel Gombe a déjà demandé à l’IGF de faire ce travail et de lui transmettre les conclusions.
L’intervention de la cassation est une manipulation de Tony Mwaba et le Président Félix refuse que la justice joue ce mauvais rôle dans son second mandat.
N’oubliez pas que c’est la décision du Président, MAGISTRAT SUPRÊME et non de son DIRCAB.
Le Président avait reçu l’IGF et Tony Mwaba et il a instruit son DIRCAB d’écrire en son nom.
Pourquoi les agitations ? La vérité va éclater au grand jour. Surtout que l’EPST démontre par son chef des mouvements de panique par une communication agressive contre l’IGF Alingete personnifiant une quête institutionnelle à croire qu’il s’agit d’une contradiction entre amis sous les arbres alors qu’ici il est question de l’analyse de la gestion de la chose publique.
Le Président Félix Tshisekedi par devers son Dircab a tranché et la lumière, toute alors, sera faites.




Ligue des champions CAF : Al Ahly accroché à Alger

Après la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations, la Ligue des Champions Africaine reprenait ses droits vendredi avec le match en retard de la 4e journée entre le CR Bélouizdad et Al Ahly (0-0) au Stade du 5 juillet d’Alger.

Cette rencontre devait initialement se jouer en décembre dernier mais elle avait été reportée en raison de la participation du tenant du titre Egyptien à la Coupe du monde des clubs. Toujours leader du groupe D, le club cairote, qui alignait un onze remanié, s’en est bien sorti avec ce partage des points.

Dans une chaude ambiance, le CRB est en effet passé tout proche d’ouvrir le score à plusieurs reprises en seconde période. D’abord lorsqu’Houcine Benayada a expédié son coup-franc sur le poteau. Et surtout quand le Camerounais Leonel Wamba a loupé la balle de match de la tête à deux reprises dans les dernières minutes.

Le CRB deuxième

Conséquence : les Algériens remontent à la 2e place mais ne devront rien lâcher lors de deux dernières journées le 24 février en Tanzanie sur le terrain de Young Africans puis le 1er mars à domicile face aux Ghanéens de Medeama. Cette soirée leur laissera donc quelques regrets car le gros coup n’était pas loin. De son côté, Al Ahly ne possède qu’un point d’avance sur le CRB et Yanga et doit donc encore valider son billet.




Énième escarmouche au  Nord-Kivu : l’aéroport international de Goma a été bombardé 

L’aéroport international de Goma a été visé à 2 heures de ce samedi par deux bombes dont la provenance reste encore inconnue, rapportent des sources aéroportuaires surplace.

Les enquêtes sont encore en cours pour déterminer les impacts de ces bombardements.

Cette situation survient au lendemain du mini-sommet convoqué par le président Angolais en marge de la 37e session extraordinaire de l’Union Africaine. Ces assises ont évoqué plusieurs points dont le retour à un dialogue constructif et réconciliateur entre la RDC et le Rwanda, la cessation immédiate des hostilités, ⁠le retrait immédiat du M23 des zones occupées et ⁠le lancement du processus de cantonnement de ce mouvement.

 

Derick Katola




Formation du gouvernement: Adolphe Muzitu, Henriette Wamu et Constant Mutamba reçus par l’informateur Kabuya 

Après sortie médiatique le jeudi, l’informateur du Président de la République, Augustin Kabuya a débuté officiellement ses consultations le vendredi 16 février 2024, à Hilton Hôtel dans la commune de la Gombe.

Pour cette première journée, le député national a reçu tour à tour, la délégation de la Dynamique Progressiste de l’Opposition Républicaine ( DYPRO) de Constant Mutamba, la délégation du Nouvel Élan d’Adolphe Muzito et la délégation de l’Alliance pour la Réforme de la République (A2R) conduite par Henriette Wamu.

Au sortir de ces audiences, toutes ces délégations ont tout d’abord salué la désignation d’Augustin Kabuya comme informateur en lui souhaitant plein succès dans l’exercice de son mandat, celui d’identifier la majorité parlementaire.

Les chefs de ces délégations ont ensuite affirmé avoir rencontré un informateur calme, serein, humble, ouvert et gentil. Des qualités qui pourront sans nul doute l’aider à mener ses consultations à bon escient.

Toutefois, ils n’ont pas dévoilé à la presse l’essentiel des entretiens et des propositions qu’ils ont faites à l’informateur.

Signalons que lors de son point de presse de ce jeudi dernier , Augustin Kabuya avait annoncé qu’il consultera sans exclusion les partis et regroupements politiques ayant obtenu au moins un siège à l’issue des législatives du 20 décembre 2023.

 

Jomik




Pourquoi le pape François se rend-il à Venise ?

Le pape François se rendra à Venise le dimanche 28 avril 2024. C’est ce qu’a confirmé le Bureau de presse du Saint-Siège le mardi 13 février 2024. Le pape François visitera le Pavillon du Saint-Siège à la 60e Exposition internationale d’art – La Biennale de Venise, la prison pour femmes de la Giudecca et rencontrera la Communauté ecclésiale du patriarcat de Venise. Un programme complet sera annoncé prochainement.

L’annonce de cette visite, organisée conjointement par le Dicastère pour la culture et l’éducation et le Patriarcat de Venise, s’inscrit dans le cadre de la visite ad limina des évêques de la région italienne du Triveneto, visite achevée le 10 février, qui a vu l’épiscopat de cette région d’Italie rencontrer le pape. D’autres visites du pape en Italie sont également prévues pour 2024 : Vérone en mai et Trieste en juillet. Le pape François sera le quatrième pape à se rendre à Venise. Avant lui, il y avait eu Paul VI en 1972, Jean-Paul II en 1985 et Benoît XVI en 2011.

 




Un nouveau site pour l’hôpital Bambino Gesù : Un accord entre le Saint-Siège et l’Italie pour l’unique hôpital du Vatican   

Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du pape, et le sous-secrétaire de la présidence du Conseil des ministres, Alfredo Mantovano, ont signé jeudi 8 février, à l’ambassade d’Italie près le Saint-Siège, une déclaration d’intention sur l’hôpital pour enfants Bambino Gesù (OPBG).

Dans cette déclaration, les parties – reconnaissant le niveau d’excellence absolue dans le domaine des soins pédiatriques et de la recherche biomédicale au niveau national et international de l’hôpital Bambino Gesù – conviennent que ses installations actuelles, et en particulier le site historique de Sant’Onofrio, ne permettent pas d’étendre ou d’améliorer son offre de soins ni ses activités de recherche. C’est pourquoi le gouvernement de la République italienne et le Saint-Siège déclarent avoir identifié la zone de l’ancien hôpital Carlo Forlanini à Rome comme « l’un des emplacements les plus appropriés pour la construction du nouveau site » du Bambino Gesù.

La déclaration énonce ensuite une série d’objectifs que chaque partie s’engage à atteindre. Il s’agit, tout d’abord, de définir l’architecture réglementaire nécessaire pour favoriser la réalisation des interventions et la pleine viabilité économique de l’opération.

Deuxièmement, le texte précise les principales étapes de l’opération, à savoir l’acquisition par le Saint-Siège – pour un prix à déterminer – du terrain et du bâtiment connu sous le nom de « complexe Forlanini » auprès de la région du Latium ; l’octroi par le Saint-Siège à l’INAIL (Institut national d’assurance contre les accidents sur le travail) du droit de superficie, pour une période et une valeur à convenir entre les parties, la construction par l’INAIL du nouvel hôpital ; la location par l’INAIL du nouveau complexe hospitalier, en échange d’une redevance destinée à rémunérer l’investissement de l’INAIL ; enfin, la stipulation d’un accord entre le Saint-Siège et l’Italie pour le transfert des immunités prévues par les articles 15 et 16 du traité du Latran aux nouveaux locaux du Bambino Gesù.

La Déclaration fait donc référence au début d’une discussion entre les parties sur la destination du site historique de Sant’Onofrio, en tenant compte de la fonction sociale actuelle du complexe et en prévoyant également un droit de préemption en faveur de l’État italien.

La signature de la déclaration a eu lieu en marge de la conférence « État et Église 40 ans après la signature du concordat républicain », consacrée à l’accord modifiant le concordat, signé en février 1984 par le président Craxi et le secrétaire d’État, le cardinal Casaroli.




Musées du Vatican : un parcours spécifique pendant la période du Carême 

À partir du 17 février, à l’occasion du temps liturgique du Carême, les Musées du Vatican proposeront, pendant six samedis consécutifs, une visite guidée spécifique autour d’un parcours thématique qui rapprochera les visiteurs des œuvres et des artistes des collections vaticanes qui, pendant des siècles, ont principalement représenté des épisodes de la Passion et de la Résurrection du Seigneur.

L’itinéraire du musée conduit le visiteur à travers les représentations des événements centraux de la vie de Jésus, depuis les sarcophages des premiers chrétiens ornés de représentations de la mort et de la Résurrection, jusqu’aux chefs-d’œuvre conservés dans la Pinacothèque du Vatican : tout d’abord, la Descente de croix du Caravage et son admirable représentation du corps livide du Christ sans vie. L’étape finale de ce « voyage » unique, à la fois historique, artistique et spirituel, sera naturellement la Chapelle Sixtine avec le triomphe de l’espérance chrétienne dans le Jugement dernier de Michel-Ange.

Une expérience et une visite pour tous, y compris pour les familles avec enfants (âge recommandé à partir de 6 ans). Les visites guidées, en italien ou en anglais, sont entièrement accessibles aux personnes présentant des handicaps sensoriels, moteurs et intellectuels (les réservations peuvent être effectuées par e-mail à l’adresse accessibilita.musei@scv.va).




Grand Jubilé du Sacré-Cœur : le message de Paray-le-Monial 

Les événements de Paray-le-Monial ont eu lieu à la fin du XVIIème siècle. Trois grandes apparitions de Jésus à sainte Marguerite-Marie concentrent le message qui y fut délivré, à l’attention de tous les hommes. Elles ont eu lieu entre fin décembre 1673 et juin 1675. On peut dégager trois grandes dimensions de ce message : une déclaration d’amour, une plainte et une demande.

I. Une cœur passionné d’amour

C’est dans la première grande apparition que cette déclaration est la plus développée. Jésus s’exprime ainsi : « Mon divin Cœur est si passionné d’amour pour les hommes, et pour toi en particulier, que ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu’il les répande par ton moyen, et qu’il se manifeste à eux pour les enrichir de ses précieux trésors que je te découvre… » Autobiographie, § 53

Et Marguerite-Marie témoigne :

« Il me découvrit les merveilles de son amour, et les secrets inexplicables de son sacré Cœur, qu’il m’avait toujours tenus cachés, jusqu’alors qu’il me l’ouvrit pour la première fois, mais d’une manière si effective et sensible qu’il ne me laissa aucun lieu d’en douter… » Autobiographie, § 53

Marguerite-Marie décrit ainsi la deuxième grande apparition :

« Ce fut alors qu’il me découvrit les merveilles inexplicables de son pur amour, et jusqu’à quel excès il l’avait porté d’aimer les hommes… » Autobiographie, § 55 L’expression la plus connue de cet amour se trouve dans la troisième grande apparition. Jésus dit : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour… » Autobiographie, § 92

Plusieurs aspects nourrissent notre prière :

1. Jésus exprime un amour « passionné » à notre égard. Ce n’est pas un amour distant ; c’est un amour brûlant, ardent, pour chacun de nous. C’est un amour « qui n’a rien épargné », comme l’Évangile l’exprime : « Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout » (Jn 13, 1).

2. Jésus a une soif immense de nous communiquer cet amour de son Cœur. Il ne s’agit pas ici de nos efforts pour atteindre ou mériter l’amour de Dieu, il s’agit du Cœur de Jésus, « ne pouvant plus contenir » tous les traits d’amour qu’il nous porte, au point « qu’il faut qu’il les répande ». Le Cœur de Jésus est consumé par une soif : la soif que son amour nous rejoigne et nous embrase. Nous pouvons le contempler, et nous émouvoir de cet aspect tout à fait irrépressible du désir de Jésus envers nous. Jésus le dit dans l’évangile : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! » (Lc 12, 49). Le feu de son amour : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour » (Jn 15, 9).

3. Jésus affirme que son amour est « pour les hommes, et pour toi en particulier ». Ce « pour toi » concerne chacun de nous. C’est comme si Jésus disait : mon Cœur demeure sans repos tant que ce que j’ai fait pour tous « les hommes » ne prend pas une figure personnelle, un enracinement « particulier » dans ta vie. A Paray-le-Monial, Jésus nous dit que l’amour qu’il a pour tous les hommes, le salut qu’il opère pour tous les hommes, sa présence qu’il maintient auprès de tous les hommes… il veut que cela prenne une réalité toute personnelle dans chacune de nos vies.

4. Jésus découvre à sainte Marguerite-Marie les secrets de son Cœur et les merveilles de son amour, au point qu’elle ne puisse plus jamais en douter. C’est une grâce que nous pouvons demander, ici, à Paray-le-Monial. C’est la grâce reçue par sainte Marguerite-Marie, c’est la grâce qu’ont reçue ici des milliers de pèlerins, c’est la grâce du Cœur de Jésus : rencontrer l’amour personnel de Jésus pour moi.

Marguerite-Marie vit cette grâce à travers deux gestes très expressifs :

– Elle repose plusieurs heures sur la poitrine de Jésus, à la manière de saint Jean, le disciple bien-aimé (Jn 13, 23). Elle entend le Cœur de Jésus. Elle entend son amour. Et elle se laisse saisir.

– Jésus prend le cœur de Marguerite-Marie et le plonge dans le sien, enflammé, avant de le lui remettre, tout incandescent. Nous ne vivrons certainement pas ces expériences selon les mêmes modalités, mais nous pouvons demander les mêmes grâces, qui sont celles de ce lieu : reposer sur le Cœur de Jésus afin qu’il nous découvre son amour passionné, pour moi en particulier ; et demander qu’il plonge nos cœurs dans son propre Cœur, pour les enflammer de sa charité.

II. Il aime et n’est pas aimé

Dès la deuxième grande apparition Jésus exprime la douleur que son si grand amour ne reçoive en retour « que des ingratitudes et indifférences… Ils n’ont que des froideurs et du rebut pour tous mes empressements à leur faire du bien. » Et Jésus ajoute : « Ce qui m’est beaucoup plus sensible que tout ce que j’ai souffert en ma Passion » (Autobiographie §§ 55-56).

Cette plainte sera déployée dans la troisième grande apparition :

« Pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce Sacrement d’amour. Mais ce qui m’est encore le plus sensible est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi. » (Autobiographie §92) Demandons la grâce, ici, de prendre conscience de la soif de Jésus d’être aimé ; que l’amour de chacun compte pour lui ; que chaque manque d’amour lui est une souffrance. « J’ai soif, mais d’une soif si ardente d’être aimé des hommes au saint Sacrement, que cette soif me consume ; et je ne trouve personne qui s’efforce, selon mon désir, pour me désaltérer, en rendant quelque retour à mon amour. » Lettre 133 Jésus exprime que c’est l’attitude envers le sacrement de l’eucharistie, son « sacrement d’amour », qui le fait le plus souffrir, de la part des « consacrés » dans une vocation particulière, mais aussi par la consécration qu’est le baptême.

III. Rendre amour pour amour

Jésus exprime en réalité plusieurs demandes, que l’on pourrait résumer ainsi : Toi du moins, aime-moi. C’est rendre amour pour amour. Ce dont Sainte Marguerite-Marie témoigne : « Je reçus de mon Dieu des grâces excessives de son amour, et me sentis touchée du désir de quelque retour et de lui rendre amour pour amour. » Autobiographie, § 92

Pour rendre cela concret, Jésus lui demande :

– de l’accueillir, de lui faire de la place dans son cœur, et de le signifier concrètement, en portant sur elle l’image du Sacré-Cœur, et en exposant une image là où elle demeure. C’est l’intronisation du Sacré-Cœur.

– de communier le plus souvent possible, et particulièrement les premiers vendredis du mois.

– de vivre « l’heure sainte », tous les jeudis, de 23h à minuit. Il s’agit de lui tenir compagnie alors qu’il souffre son agonie au jardin des Oliviers, pour se laisser saisir par sa souffrance d’amour et y compatir, et pour obtenir avec lui miséricorde pour les pécheurs.

– que soit instituée une grande fête de son Sacré-Cœur pour toute l’Église. Il demande à cette occasion une communion de réparation, c’est-à-dire que l’on communie avec une attention et un amour particulier, qui consoleront toutes les offenses faites à son Cœur dans le sacrement de l’eucharistie. Cette fête sera définitivement instituée par le pape Pie IX en 1856.




« Préconiser une répartition équitable des ressources », message aux participants à la session du Conseil des gouverneurs du Fonds international de développement agricole 

Nous publions ci-dessous le message que le Saint Père a envoyé aux participants à la 47e session du Conseil des gouverneurs du Fonds international de développement agricole qui s’est tenu le 14 et le 15 février à Rome et qui était consacrée à « L’innovation au service de la sécurité alimentaire de demain ».

Monsieur le Président du Fonds international de développement agricole,

Mesdames et Messieurs les délégués et représentants permanents des États membres,

Mesdames et Messieurs,

Je suis heureux de m’adresser à vous à l’occasion de cette réunion du Fonds international de développement agricole et je saisis cette occasion pour vous transmettre mes salutations les plus chaleureuses. Je tiens à vous remercier pour l’engagement, le temps et l’énergie que vous consacrez à la recherche d’un monde meilleur, où la dignité de chacun n’est pas bafouée et où la fraternité devient une réalité, source de joie et d’espoir pour tous.

Aujourd’hui, notre monde est confronté à une dichotomie déchirante. D’une part, des millions de personnes souffrent de la faim et, d’autre part, le gaspillage de nourriture témoigne d’une grande insensibilité. La nourriture gaspillée chaque année génère des masses de gaz à effet de serre, alors qu’un rationnement adéquat suffirait à nourrir tous les affamés. Nous vivons une époque précaire. Nous poussons le monde vers des limites dangereuses : le climat change, les ressources sont pillées, les conflits et les crises économiques menacent les moyens de subsistance de millions de personnes. Face à la crise, les communautés rurales sont les premières à souffrir, car elles ne disposent pas des ressources nécessaires pour faire face à la situation engendrée par le changement climatique et les hostilités, et sont exclues de l’accès au financement.

Les populations autochtones sont également victimes de difficultés, de privations et d’abus. Pourtant, leurs connaissances en matière de gestion des ressources naturelles et leur lien avec l’environnement peuvent contribuer à la conservation de la biodiversité. Un autre groupe négligé est celui des femmes, qui sont à la base de plus de la moitié des ménages souffrant d’insécurité alimentaire dans les zones rurales, où de nombreux jeunes manquent de formation, de ressources et d’opportunités. Les jeunes sont l’avenir de nos communautés rurales, et en eux réside un important potentiel d’innovation et de changement positif.

Monsieur le Président, cette réalité nous incite à affronter les problèmes existants, en particulier la faim et la pauvreté, non pas en nous contentant de stratégies abstraites ou d’engagements irréalisables, mais en cultivant l’espoir qui naît de l’action collective. Travaillons ensemble pour construire un système agricole et alimentaire plus inclusif. Les programmes de recherche et de technologie qui promeuvent une agriculture durable et respectueuse y contribueront également. Une agriculture durable et respectueuse de l’environnement y contribuera également. Il est également essentiel d’éliminer le gaspillage alimentaire et de préconiser une répartition équitable des ressources.

L’investissement dans le transport et le stockage peut à lui seul réduire les pertes des petits agriculteurs, qui produisent un tiers des aliments consommés chaque jour. J’invoque l’aide divine sur vous tous, afin que la sagesse, l’empathie et un esprit de coopération loyale et de service guident vos délibérations pour que les causes de l’exclusion, de la pauvreté et de la mauvaise gestion des ressources, ainsi que les effets des crises climatiques, puissent être éliminés.

Que leurs propositions et leurs actions reflètent les valeurs universelles de justice, de solidarité et de compassion, qu’elles soient orientées vers le bien commun et qu’elles œuvrent en faveur de la paix et de l’amitié sociale, en apportant des changements pour le développement intégral de l’humanité.