Fifi Masuka consulte Mboso pour des orientations dans le cadre de l’USN

Le président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, a ouvert, mardi 20 février 2024, les portes de son cabinet de travail à Mme Marie-Thérèse Fifi Masuka Saini, députée nationale élue de Kolwezi et gouverneure ai de la province du Lualaba.

Au menu des échanges, la gouverneure ai du Lualaba est venue recevoir de l’autorité et président du Présidium de l’Unions sacrée de la nation des orientations par rapport à la santé de l’USN au sein de la province.

Au sortir de l’audience, Fifi Masuka s’est exprimée en ces termes : « En tant qu’élue de la province du Lualaba, dans la circonscription de Kolwezi, et vice-gouverneur du Lualaba, il était tout à fait normal de pouvoir passer pour présenter les civilités auprès de l’autorité de notre Assemblée nationale, non pas seulement l’autorité de l’Assemblée nationale, il est aussi président du Présidium de l’Union sacrée. Et moi, je le représente au niveau de la province du Lualaba. Raison pour laquelle, nous avons échangé après l’élection au niveau national, provincial et municipal. Je suis aussi venue voir mon autorité afin de recevoir les orientations par rapport à la santé de l’Union sacrée dans la province ».

Et avant de préciser par ces mots : « La raison qui m’amène ici est purement politique. En tant que députée nationale, il était important de voir mon mentor, pouvoir s’imprégner de quelques conseils, continuer le mandat que nous allons choisir. Par rapport à aujourd’hui, nous sommes députée nationale, provinciale et nous occupons le poste de gouverneur ai et je suis venue demander conseil ».

Frappée d’incompatibilité, Fifi Masuka a choisi de siéger à l’assemblée provinciale.

« Nous avons déjà déposé la lettre de ce que nous avons choisi. Nous restons au niveau provincial. C’est pourquoi nous rentrons sur la ville de Kolwezi. L’assemblée provinciale va valider le mandat des députés provinciaux. Donc, nous avons choisi cette voie-là pour continuer. Au niveau de l’USN, nous avons besoin de la base. Comme le présidium nous l’a répété, nous a besoin de la base. Raison pour laquelle nous allons continuer de travailler à partir de la base », a-t-elle confié par ailleurs.

De son côté, le président du bureau provisoire, Christophe Mboso, a éclairé l’opinion sur ce qui se passe avec les personnes frappées d’incompatibilité.

« Pas de démission, ils doivent choisir entre l’Assemblée nationale et les fonctions qu’ils occupent ou qu’elles occupent. Donc, il y a un choix à faire. Il n’y a pas de démission, les ministres présentent leurs démissions, le cas échéant, chez le Premier ministre. Celui-ci, à son tour, présente chez le président de la République. L’Assemblée nationale ne reçoit pas de démissions de qui que c’est soit. Il y a des ministres, vice-ministres et mandataires, qui ont fait le choix de siéger à l’Assemblée nationale. Les autres ont opéré le choix de rester là où ils travaillent aujourd’hui. Celui qui n’aura pas choisi jusqu’à minuit de siéger à l’Assemblée nationale, il aura renoncé à son mandat », a expliqué Christophe Mboso.




Assemblée nationale : Serge Bahati fait le point de la commission spéciale chargée d’élaborer le RI

Au cours d’un point de presse dans son cabinet de travail, Serge Bahati, Secrétaire-Rapporteur du bureau provisoire de l’Assemblée nationale, est revenu sur l’essentiel de la plénière du lundi 19 février au terme de laquelle a été décidé de la mise en place de la commission spéciale en charge de l’élaboration du règlement intérieur.

Après avoir finalisé la première des trois missions conférées au bureau provisoire,  l’assemblée plénière entame la deuxième mission qui est l’élaboration et d’adoption du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. « C’est dans cet esprit que nous avons une plénière qui portait sur l’expression du critère d’abord de représentativité des caucus province qui doivent nous donner trois délégués. Et sur base de cela, nous avons aussi sollicité que le critérium tienne compte  du profil de juriste et aussi de scientifique.

Comme vous pouvez le savoir, le règlement intérieur étant l’outil qui doit régir le fonctionnement de l’Assemblée nationale, il doit bien évidemment respecter l’esprit de la Constitution. Mais au-delà, c’est aussi de tenir compte du parallélisme de contexte socioéconomique et politique actuel, mais aussi de celui du passé afin de pouvoir rendre à l’Assemblée nationale des outils qui lui permettront adresser les enjeux de l’heure. Ces enjeux sont notamment ceux d’un monde en pleine mutation, des enjeux socioéconomiques », a expliqué le secrétaire rapporteur.

Dans ce cas précis, a-t-il enchainé, « cela  exige de l’Assemblée nationale qu’elle soit à jour afin de permettre aux parlementaires de porter haut et fort les desiderata de la population et que l’institution soit réellement au service de cette population et de la nation, en général. Maintenant que nous réceptionnons les trois mandataires recommandés par caucus-province,  nous allons entériner la constitution de la commission spéciale chargée de l’élaboration et de l’adoption du règlement intérieur et va suivre la présentation du bureau qui va présider cette commission qui aura un délai pour travailler aussi technique, juridique que scientifique et nous produire le règlement intérieur qui pourra conduire la législature actuelle ».

Mais de quoi sera fait le règlement intérieur de la 4è législature ? Serge Bahati clarifie en ces termes : « Dans l’esprit de la continuité de l’Etat, nous allons  bien évidemment respecter l’esprit de l’ancien règlement, mais il s’agit aussi de l’adapter  au contexte socioéconomique et politique actuel qui exige bien évidemment d’es avancées et de réformes ».




Cabale montée contre Pius Muabilu : Quatre agents de l’administration de l’Urbanisme et habitat et quelques infiltrés ratent leurs coups

Halte à l’intox!!!

Une poignée des agents véreux de l’administration de l’Urbanisme et Habitat ont tenté en vain, de salir l’image du Warrior Muabilu, qui a pourtant mis en place des réformes courageuses et convaincantes saluées à ces jours, par l’opinion et les promoteurs immobiliers. Sauf, par ceux qui ont horreur du changement, des personnes habituées à la léthargie.

Tenez, dans une administration qui compte plus de 4000 personnes, on aperçoit dans une vidéo virale des contestataires,  à peine 4 fonctionnaires et quelques infiltrés non autrement identifiés, en train de vociférer, tel un coup d’épée dans l’eau.

Une action complètement dénuée de tout sens.

Des chahuts qui n’ont pas leur raison d’être, tout un paradoxe avec la réalité sur le terrain.

Pius Muabilu a abattu un travail énorme avec effet rétroactif, depuis son arrivée à la tête de ce Ministère qui faisait l’ombre de lui-même, et dont ses mains de potier, ajouter à son sens managériale a pu redonner une fierté à ce Ministère qui faisait figure des parents pauvres.

Ne pas reconnaître ses efforts, ses exploits pourtant très visibles et palpables à travers des réformes qui ont accouché de trois grandes structures citées dans l’Ordonnance présidentielle et porteurs d’emplois, c’est manqué de jugement juste.

Quoi qu’il en soit, les résultats sont perceptibles sur le terrain, que dire du projet PURUK, projet pour la résilience et la lutte antiérosive à Kananga, la Cellule technique des projets de développement Urbain, la liste n’est pas exhaustive, des réformes non seulement structurelles mais aussi juridiques, qui ont donné également naissance à l’avant- projet de loi portant Code de l’Urbanisme et de Construction, pour réglementer ce secteur et corriger les irrégularités et l’anarchie constatées.

Ce dernier qui n’attend plus que sa validation par le gouvernement et ensuite au parlement.

Nul n’ignore que Pius Muabilu figure dans le top 5 des meilleurs Ministres du quinquennat du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, repris dans le sondage de quelques agences spécialisées. Voilà pourquoi, le Président de la République a récemment vanté ses actions lors du dernier Congrès précédant la campagne électorale, devant les deux chambres du parlement.

L’On se souviendra aussi que Pius Muabilu a été surnommé IGF ya ba ndaku ya l’Etat, pour sa lutte contre la spoliation du parc immobilier du domaine privé de l’état.

Ce combat contre les spoliateurs des biens immobiliers de l’Etat, lui a fait subir une vague d’acharnement.

Mais le Républicain Muabilu n’a pas baissé les bras, contre vents et marées, il a récupéré plusieurs propriétés de l’Etat acquises illégalement.

Grâce à lui, ce Ministère génère à ces jours, des recettes qui servent au trésor public pour le bien être des congolais pour qui il se bat.

Son opération identification et récupération des biens immobiliers de l’Etat a récolté un franc succès.

Elle a mis à rude épreuve, le règne des intouchables qui marchaient sur les normes réglementant ce secteur clé du développement, porteur de croissance économique.

Il sied de signaler que pendant son règne à la tête du Ministère de l’Urbanisme et Habitat,

Pius Muabilu a rendu opérationnel trois structures, dont le Fonds national de l’ Habitat (FONHAB), l’Agence Congolaise de Promotion Immobilière (ACOPRIM), et le Guichet Unique de délivrance de Permis de Construire (GUPEC).

À travers ces réformes, il a pu matérialiser, de la plus belle manière la vision du Président Félix Tshisekedi, celle d’offrir un habitat décent et abordable aux congolais, mais également de créer plus d’emplois pour ces derniers.

Par son leadership éclairé, le patron des villes congolaises a aussi, à son actif, signé un grand contrat avec Shelter Afrique, la Banque africaine de développement urbain, ce grand promoteur panafricain qui va devoir financé plusieurs projets de construction au pays. Avant Muabilu, le pays comptait plusieurs années d’absences dans  cette grande organisation.

Les 4 fois élu du Mont-Amba, l’honorable Pius Muabilu est l’un des précurseurs phares de l’Union sacrée de la Nation, la plate-forme chère à Félix Tshisekedi.

Que ses détracteurs prennent leur mal en patience, car Pius Muabilu a encore un grand rôle à jouer auprès  de Fatshi béton, à la recherche des pièces rares et technocrates de la trempe de Muabilu, dont il a besoin pour réussir son second mandat au sommet de l’Etat. N’en déplaise à ses détracteurs, en mal de positionnement.

La vérité est têtue, dit-on.

Le peuple n’est pas dupe, tant pis pour les détracteurs de Muabilu. Cette action malveillante, un non-événement, a malheureusement accouché d’une souris.

Chapeau bas à l’élu du Mont-Amba, maboko pembe, qui a abattu un travail de titan depuis sa prise de fonction en 2019.

Mme Irène Musune, Attachée de presse du Ministre d’Etat, Pius Muabilu.




Suite à la violation de la loi par la SICOMINES : L’ARSP annule 3 contrats évalués à 1 milliard de dollars

Les entreprises visées par cette mesure administrative sont les sociétés CRSN (CREC 7, CREC 9) et INTERNATIONAL FOURTEENTH FIRST (ENTREPRISE 141) qui signifie SYNO-HYDRO, toutes deux tenues par les actionnaires de SICOMINES qui se déguisent en sous-traitants pour exécuter des travaux d’excavation au sein de la même société principale, indique notre source.

Et d’ajouter, la troisième entreprise sanctionnée par l’ARSP pour les mêmes faits, c’est BANGDE CONSTRUCTION.

« Il y a quelques semaines où nous avons traité les dossiers du géant canadien Barick avec sa filiale Kibali Gold, aujourd’hui nous sommes sur le dossier SICOMINES. Il se fait qu’il y a trois sous traitants qui détiennent à eux seuls des marchés de plus d’un milliard de dollars.

Il s’agit des sociétés CRSN (CREC 7, CREC 9) et INTERNATIONAL FOURTEENTH FIRST (ENTREPRISE 141) qui signifie SYNO-HYDRO, toutes deux tenues par les actionnaires de SICOMINES qui se déguisent en sous-traitants La troisième entreprise , c’est BANGDE CONSTRUCTION », a déclaré le Directeur général de l’ARSP.

« Ces sociétés ne sont pas éligibles et ils se payent à l’étranger et ça ne profite pas à l’administration fiscale du pays. Nous avons donné un moratoire pour éviter que toutes les opérations de la SICOMINES ne s’arrêtent d’un coup et ces sociétés seront remplacées par des sociétés à capitaux majoritairement congolais », a martelé le DG Miguel Kashal qui estime que cette action qui va permettre aux entreprises congolaises de gagner des contrats et  d’engager plusieurs milliers des jeunes s’inscrit dans le cadre du « noble combat du Chef de l’État, un combat qu’il a exprimé aux travers de ces six engagements dont la création de l’emploi aux travers l’entrepreneuriat et la diversification de l’économie nationale ».

Il faut noter que cette décision prise par le Directeur général de l’ARSP Miguel Kashal Katemb intervient après la sanction infligée au canadien Barrick Group avec sa filiale congolaise Kibali Gold.

JMNK




Fatshi autorise le Gouvernement Sama à expédier les affaires courantes

Dans un communiqué officiel émanant du Directeur de cabinet du Chef de l’Etat après la démission du Premier ministre Sama Lukonde ce mardi 20 février, le président de la République  a autorisé les membres du gouvernement à expédier les affaires courantes.

« Cependant, tenant compte de la situation particulière que traverse le pays et en attendant al formation du nouveau Gouvernement, le Chef de l’État a demandé au Premier Ministre et aux membres du Gouvernement, chacun en regard de ses fonctions, d’assurer l’expédition des affaires courantes conformément à l’article 6 de l’Ordonnance n°22/002 du 07 janvier 2022 portant organisation et fonctionnement du Gouvernement, modalités pratiques de collaboration entre le Président de la République et le Gouvernement ainsi qu’entre les membres du Gouvernement », peut-on lire dans ce communiqué.

« Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a informé Son Excellence Monsieur le Président de la République qu’à dater de ce jour, lui-même et les membres de son Gouvernement feront usage du droit de suspension et de reprise de leur mandat parlementaire prévu par les alinéas 2 et 3 de l’article 110 de la Constitution, pour ne pas se retrouver dans un cas d’incompatibilité des fonctions », stipule ce même communiqué.

Avec la présidence




Préférant le Parlement et au Gouvernement : Sama Lukonde démissionne

Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde vient de déposer sa démission  auprès du Président Félix Tshisekedi. Il était à la tête du Gouvernement depuis le 15 février 2021, au terme des consultations nationales que le Chef de l’État avait initiées en novembre 2020. Entre-temps, l’on apprend que Me Peter Kazadi, Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et sécurité n’a pas démissionné. Il se pourrait que ça soit lui qui assume l’intérim du Premier ministre démissionnaire.

Au cours de l’audience lui accordée par le président de la République Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo ce mardi 20 février en début de soirée, à la Cité de l’Union Africaine, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a présenté sa démission.

Cette démission intervient 8 jours après la validation de son mandat en qualité de député national.

La démission du Premier ministre entraîne ipso facto celle de toute l’équipe gouvernementale dont 39 membres étaient élus à la députation nationale ou provinciale.

Nommé Premier ministre le 15 février 2021, Jean Michel Sama Lukonde a succédé à Sylvestre Ilunga Ilunkamba à l’issue de la création de l’Union Sacrée.

Devenu Premier ministre à 43 ans, Jean Michel Sama Lukonde est resté chef du gouvernement pendant 3 ans et 5 jours et assisté à 125 conseils des ministres.

Sama Lukonde a mis tout le monde d’accord (Modeste Bahati)

C’est l’honorable Modeste Bahati, président du Sénat qui l’a dit, à l’issue de l’audience que le Premier ministre a accordé au bureau du Sénat. Cette autre institution de la République est venue témoigner de tout cœur et de vive voix son appréciation au Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde pour la franche collaboration qui a existé entre le gouvernement de la République qu’il conduit et le Sénat dans un microcosme politique composite. Mais pas seulement. C’est aussi pour ses qualités de rassembleur, son humilité, sa fidélité dans la vision du Chef de l’État, et pour l’atteinte des objectifs. Bref, pour le bon travail accompli.

” Nous n’avons jamais connu un si bon Premier Ministre, qui a pu bien faire son travail et qui a su mettre tout le monde d’accord”, a dit le président du Sénat devant la presse au sortir de cette rencontre.

” Le bureau du Sénat de la République a tenu à rendre visite à Son Excellence, Monsieur le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge pour d’abord noter avec le bureau que nous avons apprécié la franche collaboration qui a existé entre le gouvernement de la République qu’il conduit et le Sénat, surtout, lorsqu’on sait que notre microcosme politique est composite. Et donc, nous avons apprécié d’abord son souci de rassembler. Il est conciliant. C’est quelqu’un qui a de l’humilité. Et, c’est ce genre de Premier Ministre dont nous avons besoin.

Il a tout fait pour que les objectifs que le gouvernement s’était fixé soit accomplis, en tout cas poursuivis et, dans la vision du Chef de l’État, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.  Comme vous le savez, le Premier Ministre, c’est le chef de la majorité. Et, il doit se sentir fier, aujourd’hui, que grâce au travail qu’il a abattu, cette majorité s’est renforcée après les élections combinées du 20 décembre 2023, qui ont vu notre président être réélu, qui ont vu une majorité confortée, et qui, aujourd’hui, compte à peu près 450 députés nationaux, et qui est fortement majoritaire dans les Assemblées provinciales. Tout cela parce que le chef de la majorité, grâce à ses méthodes de gestion et de bonne gouvernance et grâce à ses capacités de concilier les points de vue des uns et des autres, il a pu atteindre ces résultats-là.

Et nous, en tant que Sénat, qui représentons les provinces, nous nous sommes dit que nous devons aller féliciter le Premier Ministre, qui, aujourd’hui, est aussi élu comme député national. Nous l’en félicitons. Mais également, nous nous sommes dit que si nous ne le disons pas, personne d’autre ne le dira. Nous sommes là pour lui témoigner de tout cœur notre appréciation. Nous n’avons jamais connu un si bon Premier Ministre, qui a pû bien faire son travail et qui a su mettre tout le monde d’accord. Voilà l’objet de notre visite aujourd’hui à la Primature”, a conclu le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo.

Il est important de souligner que le président du Sénat a remis un cadeau au Premier Ministre, précisant que c’est en signe de collaboration institutionnelle, mais aussi pour les loyaux services que ce dernier a rendus à la nation congolaise.

JMNK

 




Didi Manara Linga conduit une délégation en mission exploratoire en vue de la réorganisation des scrutins à Masimanimba

Le deuxième Vice-président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Didi MANAMA LINGA, conduit une délégation constituée notamment du membre de la Plénière, Pascal LIPEMBA, ainsi que des cadres et agents de la CENI, pour une mission exploratoire en vue d’évaluer les conditions utiles en vue de réorganiser les élections fiables et apaisées dans cette circonscription située dans la province du Kwilu.

À travers cette mission, la Centrale électorale est déterminée à cerner les irrégularités observées lors des élections générales du 20 décembre 2023.

Bien au-delà, envisager des solutions idoines pour permettre à la population de ce coin du pays d’élire valablement ses représentants conformément aux bonnes pratiques électorales.

Dès son arrivée à Masimanimba, le représentant du Président, Denis Kadima Kazadi, a été accueilli par le Secrétaire Exécutif Provincial de la CENI Kwilu, Georgine Vandame, accompagnée de son équipe et des membres de l’Antenne locale de la CENI.

Par la suite, Didi Manara Linga est allé présenter les civilités à l’Administrateur du territoire, Emery Kanguma Hioka. Les échanges qu’il a eus ont été axés sur les conditions d’une bonne reprise des scrutins annulés.

“Nous sommes venus ici en mission exploratoire. Une mission au cours de laquelle nous allons échanger avec toutes les couches de la population ainsi que les autorités politico-administratives en vue de bien réorganiser les élections dans cette circonscription électorale”, a indiqué le deuxième Vice-président de la CENI.

Et de poursuivre : “Il y a certains candidats et quelques membres de la CENI qui se sont compromis dans des pratiques frauduleuses, avec en prime la corruption et détention illégale du dispositif électronique de vote (DEV). Ces agissements ont fait que les élections étaient entachées de beaucoup d’irrégularités, qui ont poussé la plénière de la CENI à annuler les élections à Masimanimba”.

Avant de conclure : “Notre mission ne va pas se borner à recueillir uniquement les informations. Mais nous allons aussi poser les actes, c’est-à-dire saisir les autorités compétentes, de sorte que les personnes impliquées puissent répondre de leurs actes devant la justice et personne ne sera épargné. Nous allons faire de notre mieux pour assainir l’environnement électoral de Masimanimba pour que les scrutins qui seront réorganisés dans un délai raisonnable soient crédibles et fiables en vue de permettre à la population d’élire ses vrais représentants”.

En rappel, la Plénière de la CENI a, par une décision rendue publique, le 6 janvier 2024, annulé les élections du 20 décembre 2023, dans deux circonscriptions notamment Masimanimba dans la province du Kwilu et celle de Yakoma dans le Nord-Ubangi.

JMNK




Kinshasa : Lancement de la troisième édition du concours “Ambassador for a day” (Ambassadrice d’un jour)

L’ambassade du Royaume-Uni à Kinshasa, en partenariat avec les ambassades d’Allemagne, de la Belgique, du Canada, de l’Espagne, de l’Ethiopie, des Pays Bas, de la Suisse, de l’UE, et des agences des Nations Unies telles que l’UNHCR et le bureau de l’Union Africaine en RDC ont lancé ce 19 février 2024 la troisième édition du concours “Ambassador For A Day” (ambassadrice d’un jour) dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme. L’initiative vise à inspirer les jeunes filles leaders du futur.

“Ambassadrice d’un jour” est un concours de dissertation par vidéo de 1 min. 30 secs maximum pour les filles de 14 à 18 ans résidant à Kinshasa. Les candidates au concours sont appelées à répondre à la question suivante :

« Si vous étiez ambassadrice d’un jour, quelles seraient vos actions pour contribuer de manière positive à la RDC ? Quel problème de société aborderiez-vous et pourquoi ? »

La date limite de soumission par whatsapp (+243 898 744 920) est le 26 février 2024. Les gagnantes du concours auront l’occasion de passer une journée avec les ambassadeurs des pays participants, de se familiariser avec un milieu professionnel, et d’approfondir leurs compétences en leadership.

Un groupe de travail examinera les candidatures, et la sélection finale des gagnantes sera faite à la fin du mois de février.

Pour plus d’informations, toute candidate intéressée peut consulter les réseaux sociaux de l’ambassade britannique sur X : @UKinDRC et sur Facebook : UK in DRC.

 




L’UNICEF et Airtel soutiennent l’apprentissage numérique en Rdc

Le bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) et la société de télécommunication, Airtel, travaillent ensemble en vue d’augmenter et améliorer la connectivité Internet dans les écoles et les communautés en RDC.

L’objectif de cette collaboration est de favoriser l’apprentissage numérique avec pour conséquence l’accès continu à l’éducation et l’amélioration des résultats scolaires.

Cette initiative s’insère dans le cadre du partenariat “Accès à l’Education 2022 – 2027” conclu entre Airtel Africa et l’UNICEF.  Il cible 13 pays de l’Afrique subsaharienne et fait partie de l’initiative mondiale “Réimagine Education”.

Ce programme, mis en œuvre en collaboration avec le ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) permet à 20 écoles secondaires dans les provinces de Kinshasa (10) et Haut-Katanga (10) de bénéficier d’une meilleure connectivité et faciliter l’apprentissage des élèves du niveau élémentaire. Pour ce faire, il est mis à leur disposition des outils qui permettront un meilleur accès à la connaissance.

Ce programme est d’autant plus important qu’en RDC, la fracture numérique constitue un obstacle majeur à la continuité et à la qualité de l’apprentissage. Selon l’enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS 2018), seulement 1,3% des ménages congolais a accès à Internet (2,4% en milieu urbain et 0,5% en milieu rural) et seulement 0,5% d’écoles primaires et 0,4% d’écoles secondaires disposent d’ordinateurs. Des milliers de Congolais et congolaises restent en marge de la connectivité, ce qui affecte aussi les catégories sociales impliquées dans les processus éducatifs : élèves, enseignants, directeurs scolaires, inspecteurs et parents d’élèves.

A travers ce programme, 10.000 élèves, dont 48% de filles, seront progressivement connectées à l’internet et vont bénéficier d’opportunités d’apprentissage de qualité grâce à l’utilisation de supports numériques.   A cet effet, des routeurs et des unités extérieures ont déjà été installés dans les 20 écoles secondaires ciblées.

En outre, Airtel RDC travaille avec le ministère de l’EPST pour rendre la plateforme nationale d’éducation « Ma Classe » accessible gratuitement. Ce qui constitue un effort considérable pour réduire l’écart d’apprentissage entre les élèves congolais et ceux d’autres pays.

Ce projet s’inscrit également dans le cadre des actions plus vastes menées par l’UNICEF pour offrir à tous les enfants des expériences d’apprentissage personnalisées, sûres et de qualité, garantir le développement de l’apprentissage et des compétences, réduire la fracture numérique et introduire des solutions novatrices et évolutives qui répondent aux enjeux éducatifs.

 

Prince Yassa

 




Julien Paluku démissionne du gouvernement

Élu député national dans la circonscription de Lubero,  au Nord-Kivu aux élections du 20 décembre 2023, il opte pour l’Assemblée nationale conformément à l’article 77 de la loi électorale.

Il est le président du parti politique “Bloc uni pour la renaissance et l’émergence du Congo” (BUREC). Il est aussi l’Autorité morale de l’Alliance Bloc 50 (A-B50).

Avec ses 20 députés nationaux et 20 députés provinciaux, A-B50 a réaffirmé son appartenance à la Majorité Parlementaire à  l’Assemblée nationale et à  la famille politique du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.

Julien Paluku Kahongya est Co-fondateur avec Vital Kamerhe de la plate-forme politique “Pacte pour un Congo retrouvé (PCR)”.