Antipas Mbusa Nyamwisi démissionne pour valider ses mandats «électoraux »

Le Ministre d’État en charge l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi vient de faire son choix. L’assemblée nationale a pesé sur le choix du doublement Député national et provincial au profit de son poste ministériel. Notable du Grand Kivu, Antipas Mbusa nyamwisi  a démissionné de ses fonctions au gouvernement pour se conformer à la constitution.

Selon ses services de communication, Antipas Mbusa Nyamwisi avait écrit sa démission depuis le samedi 17 février à Addis-Abeba où il participait aux activités de l’UA et ladite démission a été déjà déposée dès son arrivée à Kinshasa.

En attendant la mise en place d’une nouvelle équipe gouvernementale, Mbusa Nyamwisi reste entièrement à la disposition du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Rappelons que Mbusa reste parmi les ministres qui ont matérialisé la vision du chef de l’Etat surtout dans son secteur pour une diplomatie agissante et efficace au niveau régionale et sous régionale en vue de redorer l’image de la RDC et lui redonner sa place dans les concerts des nations.

Le délai de 8 jours accordé aux membres du gouvernement élus députés nationaux pour faire le choix entre rester au gouvernement ou siéger à l’Assemblée nationale expire ce mardi 20 février 2024.

Il sied de noter que, fils d’un pasteur, Mbusa est né à Mutangwa le 15 novembre 19591. Licencié en sociologie à l’Université de Kisangani en 1989, Mbusa Nyamwisi est l’un des membres fondateurs du RCD et combat contre les troupes de Laurent-Désiré Kabila lors de la deuxième guerre du Congo. En 1999, Mbusa Nyamwisi suit Ernest Wamba dia Wamba dans une scission du RCD : le RCD-Kisangani (ou RCD-Wamba). Le RCD-Kisangani perd le contrôle de la ville de Kisangani face aux troupes du RCD-Goma et se réfugie à Bunia dans l’Ituri. Le RCD-Kisangani se scinde entre les partisans de Mbusa Nyamwisi et ceux d’Ernest Wamba dia Wamba avant de rejoindre le gouvernement de Joseph Kabila. Il a été nommé au poste Ministre d’État en charge l’intégration régionale, au gouvernement Sama II.

OM




Poursuivre le combat contre la spoliation et booste les réformes : Pius Muabilu reste au Gouvernement

Contrairement à une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, annonçant la démission du Gouvernement de l’enfant terrible du Mont Amba, œuvre des spoliateurs et ennemis de la réforme, le ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat, Pius Muabilu Mbayu Mukala ne démissionnera pas. Selon son conseiller en communication, il reste au Gouvernement pour poursuivre son combat contre la spoliation des biens de l’Etat, mais aussi se rassurer que les réformes initiées à travers la création de l’Agence congolaise de promotion immobilière (ACOPRIM), le Fonds national de l’habitat (FONHAB), le Guichet unique de délivrance des permis de construire (GUPEC), …profitent réellement aux Congolais. En le faisant, l’homme d’Etat au bilan digne d’éloges à la tête de ce ministère stratégique et précurseur de l’Union sacrée de la nation s’est donc conformé à l’article 77 de la loi électorale, en faisant le choix de rester au Gouvernement.

Personne de sérieux ne pouvait accorder un moindre crédit à cette vidéo visiblement tournée non loin du Secrétariat général à l’urbanisme et Habitat, où l’on voit un agent non autrement identifié, se réjouir de la fausse démission de Muabilu. C’était sans compter avec la détermination du ministre d’Etat, ministre de l’urbanisme et Habitat déterminé à poursuivre la lutte contre la spoliation des biens de l’Etat, mais aussi à accompagner la croissance, mieux la maturité des bébés créés à son initiative.

Et même si Muabilu devait démissionner, les Congolais ne  sont pas amnésiques pour apprécier à sa juste valeur son combat qui a remis sur la scène la peur du gendarme. Désormais, le spoliateur, d’où qu’il vienne ne peut plus opérer en toute impunité. Dans la même veine et pour plus d’efficacité, Muabilu a opérationnalisé  trois structures dont les compétences relevaient au Secrétariat général à l’Urbanisme et Habitat. C’est peut-être ça qui crée des jaloux et poussent certains à souhaiter son départ du ministère, parce qu’étant devenu témoin gênant.

Oui, Muabilu doit gêner ceux-là qui n’ont jamais voulu le bonheur de la République. Sinon, entre le GUPEC à l’époque de Muabilu qui excelle dans la mobilisation des recettes publiques et le service analogue qui était rattaché au Secrétariat général, le choix est clair. Aujourd’hui, tout le monde constate sans effort que GUPEC, quelques mois après son fonctionnement, a des recettes qui dépassent de loin l’ancien format dont on ne sait même pas où allait son argent.

C’est suite aux différentes réformes entreprises par le ministre de l’Urbanisme et habitat pour booster le secteur financier et le marché immobilier, notamment le code de l’Urbanisme et de la construction, ainsi que le Guichet unique de délivrance des permis de construire, considérés comme maillons importants pour la mobilisation des recette,  que Pius Muabilu a été plébiscité au trio de tête des ministres qui excellent, selon des sondages réalisé par l’Agence de communication intégrale (ACI), publié le vendredi 07 octobre 2022. Il s’est forgé une forte réputation de ‘réformateur’ qui, parmi tant d’autres réalisations, ont motivé le renouvellement de la confiance des électeurs.

Le multi-élu du Mont-Amba se distingue grâce à la politique pro-habitat adopté par le gouvernement en vue de réduire au maximum le déficit criant dont ce secteur fait l’objet. Grâce à sa vision et extirper de toute tare le secteur dont il a la gestion dans le gouvernement, plusieurs actions ont été mises en place et opérationnalisées, parmi lesquelles le Fonds d’avance, Fonds du roi, l’Office national de logements (ONL), l’Agence congolaise pour la promotion immobilière (ACOPRIM) ainsi que le Fonds national de l’habitat (FONHAB). Ces deux établissements publics concourent à faciliter l’accès à la propriété immobilière des travailleurs par leurs employeurs et des fonctionnaires par leurs administrations, mais également de différentes corporations, avec des prêts au logement et des taux d’intérêts hypothécaires accessibles pour tous les demandeurs.

La  guerre contre les constructions  dans les sites fragiles

Parmi les points forts de ce multi élu au ministère de l’Urbanisme et Habitat,   il y a la guerre contre les constructions  dans les sites fragiles. Bien avant de prendre le décret sur le  Code de l’urbanisme, déjà à la première année de la mandature de Félix Antoine Tshisekedi à la tête de la RDC, le réformateur et ministre d’État en charge de l’Urbanisme et Habitat, Pius Muabilu, avait pris un Arrêté le 2 décembre       2019  pour interdire la délivrance des permis de construire et d’autres documents y relatifs sur les sites et espaces inconstructibles et fragiles.

Des constructions dans ces sites ont maintes fois endeuillé les populations congolaises.  Ces mesures s’imposent pour atteindre l’objectif  ‘zéro catastrophe à cause des constructions anarchiques et autres violations des normes urbanistiques et architecturales dans le pays’. Pour s’y faire, le Secrétaire général du ministère de l’Urbanisme et Habitat avait été instruit de transmettre au ministre la liste de toute personne désireuse d’obtenir le permis de construire et  la liste devrait être publié sur le site Internet du ministère. Tout ordre de mission de descente sur le terrain, pour l’inspection des chantiers et espaces publics, doit recueillir au préalable l’avis du Ministère ayant en charge l’Urbanisme et Habitat, pour prévenir tout dérapage et anarchie”.

Ecosystème urbanistique  balisé, population recadré, Pius Muabilu lance le projet Kitoko

En réponse au défi démographique de Kinshasa, Pius Muabilu s’est tourné vers les investisseurs et a lancé le projet « Kitoko, nouvelle ville intelligente » qui, à la foulée devait créer plus de 500.000 emplois.

Le projet « Kitoko, nouvelle ville intelligente », qui vise à couvrir 30.000 hectares (10.000 ha seraient constitués de zones cultivables situées sur les collines et devraient abriter les agropoles ; 10.000 ha seraient réservés aux voiries et réseaux divers (VRD), aux espaces publics et aux espaces verts et enfin, 10.000 ha seraient dévolus au foncier urbain commercialisable) située à 40 kilomètres à l’Est de Kinshasa, entre le fleuve Congo et la rivière N’Sele, au sud de Maluku, avait  été présenté au Conseil des ministres par le ministre d’État, Pius Muabilu.  « L’enjeu consiste à créer une entité globale et autonome dans son quotidien pouvant offrir les commodités et fonctionnalités tels que les habitations, les lieux de travail et d’études, les soins médicaux, les loisirs, des activités industrielles et technologiques innovantes »,  indiquait le compte-rendu de la 18ème réunion du Conseil des ministres présidée le vendredi 03 septembre 2021 par le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.  Le contrat pour la réalisation de « Kitoko, nouvelle ville intelligente » avait été signé en février 2021 au Caire (Egypte) entre le chef de l’État, Félix Tshisekedi et le consortium égyptien Income, chargé d’exécuter les travaux.

Après plus de six décennies d’indépendance,  et une fois au gouvernement le Ministre de l’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat la République, ce multi élu s’est attelé à doter la démocratique du Congo d’un Code de l’urbanisme et de la construction. Depuis son arrivée dans ce ministère, il ne cesse d’apporter des réformes dont beaucoup d’actions sont à son actif. Le Code de l’urbanisme avait comblé le vide juridique laissé par le décret de 1957, qui est totalement en déphasage avec les réalités sociodémographiques de notre pays, la RDC.

« Ce décret est en déphasage total avec nos réalités sociodémographiques, technologiques, les spécificités éco systémiques. Avec ce texte, notre pays continuait de s’enfoncer dans le trou et continuait à s’enfoncer», a-t-il souligné. “Je suis très fier d’avoir apporté cette petite pierre à l’édifice », s’était félicité Pius Muabilu.

Willy Makumi Motosia




Mis à nue par les manifestations anti-Occident qui ont dénoncé l’holocauste congolais : Kagame se perd en jérémiades et accusations mensongères

Réagissant à la déclaration du département des Etats-Unis d’Amérique datant du 17 février 2024, le ministère rwandais des Affaires étrangères, a publié un communiqué dès le lendemain, pour accuser le pays de l’oncle Sam de  prise de position médiatique qui  « offre une vision profondément biaisée de la réalité, en contradiction flagrante avec l’esprit du processus de renforcement de la confiance initié par la Directrice du Renseignement National américain en novembre 2023, créant un cadre constructif pour une désescalade de la situation ». Ce qui donne ainsi lieu à l’émergence, réelle ou relevant de la diversion, des tensions entre le Rwanda et les États-Unis concernant le conflit dans l’Est de la RDC. Finalement, le président rwandais, Paul Kagame,  demande à Washington, accusé d’être avec la Grande-Bretagne, la France et la Belgique comme étant son parrain dans la prédation et le pillage des richesses naturelles de la République démocratique du Congo,  de clarifier sa position et de Choisir entre “le Rwanda ou La RDC”. Il s’observe donc, que dans sa réaction  Kagame se perd en jérémiades et accusations mensongères.

Dans la déclaration du  gouvernement rwandais datée du 18 février2024, le ministère rwandais des Affaires étrangères Vincent Biruta a donné un ton martial de son  gouvernement en ces termes : «le Rwanda se réserve le droit de prendre toutes les mesures légitimes pour défendre son pays, tant que cette menace existe ». Et dans ce communiqué ‘va en guerre, Biruta accuse la RDC de «lancer des opérations de combat massives au Nord-Kivu, en violation des décisions des mécanismes régionaux qui visent clairement à expulser le M23 et les civils Tutsi congolais vers les pays voisins, travaillant de concert avec les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), une milice d’origine rwandaise directement liée au génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda en 1994 ».

Cela, par pure diversion ubwenge (art du mensonge et la ruse considéré comme intelligence par les tutsi), pour détourner l’attention des observateurs sur la subite détérioration de la situation sécuritaire à Saké et dans tout  le Nord Kivu, où plusieurs milliers de personnes ont déjà pris le chemin de l’exil sous le crépitement des armes et des missiles sol-air lancés depuis le Rwanda par l’armée régulière rwandaise. Ce qui a poussé le gouvernement américain, dans un communiqué du département d’Etat américain, a dénoncé « les actions du groupe armé M23, soutenu par le Rwanda et sanctionné par les Etats-Unis et l’ONU, y compris ses incursions dans la ville de Saké ». Ainsi, Vincent Biruta, chef de la diplomatie rwandaise, a exprimé la volonté du Rwanda d’avoir des éclaircissements du gouvernement américain si la position des USA  marque un tournant dans sa politique ou résulte simplement « d’un manque de coordination interne ».

Manque de coordination interne ?

Depuis le temps où il a soutenu Laurent-Désiré Kabila dans sa marche sur Kinshasa, balançant le pouvoir du président Mobutu Sese Seko, Paul Kagamé est parvenu à contrôler l’armée congolaise  à travers son James Kabarebe nommé chef d’Etat-major de la Rdc sous le régime de Laurent-Désiré Kabila, et perpétue son contrôle sur l’appareil sécuritaire  congolais grâce à une infiltration des institutions et des FARDC. Il a ainsi bénéficié d’une certaine ‘coordination interne’ pour piller les richesses naturelles de la RDC au profit des multinationales.

Maintenant que le charme semble ne plus opérer, les puissances mondiales semblent ne plus se contenter des mise en garde contre le gouvernement rwandais. Alors que même la RDC agressée ne pouvait hausser le ton il y a quelques années, ne mâche plus les mots et les manifestations anti occident ces derniers jours ne pouvaient que pousser Kagame à se demander s’il n’y a pas eu  réajustement qui aurait causé un « Manque de coordination interne ». Etant donné que la déclaration du département d’État américain stipulait : « Il est essentiel que tous les États respectent la souveraineté et l’intégrité territoriale de chacun et que tous les acteurs soient tenus responsables des violations des droits de la personne commises dans le cadre du conflit qui sévit dans l’est de la RDC », le fait que Kagame s’interroge sur la « coordination interne » soulève des questionnements.

Willy Makumi Motosia




Kasaï: Un accident de circulation routière fait deux morts et trois blessés sur la route Tshikapa – Kamuesha

Deux morts et trois blessés, c’est le bilan d’un accident de circulation routière qui s’est produit tôt le matin de ce mardi 20 février sur la route Tshikapa – Kamuesha, sur la route nationale numéro 1.

Selon plusieurs témoins rencontrés sur place, l’ ivresse du conducteur serait à la base de cet incident malheureux.

Il s’agissait d’un conducteur de moto qui a finit sa course dans une maison. On note aussi plus de trois blessés qui pour le moment sont hospitalisés dans un centre de santé du village Tshiela Mata lieu même de cet accident.

Bien que l’identité de deux personnes décédées est pas encore flou. L’on croit savoir que l’une des victimes serait, un infirmier qui venait du territoire de Dekese pour Tshikapa dans le cadre de ses services.

Jean-Luc Bakampenda




RDC: Le MLC et alliés réaffirment leur appartenance à la majorité parlementaire

Conduite par Jean-Pierre Bemba Gombo, la délégation du regroupement MLC et Alliés a été reçue par l’Informateur Augustin Kabuya ce mardi 20 février 2024.

Le MLC et ses partis alliés ont réaffirmé leur appartenance à la majorité présidentielle au sein de l’Assemblée nationale.

“La rencontre d’aujourd’hui à été juste une formalité constitutionnelle à respecter. Vous savez que le Mouvement de Libération du Congo, MLC en sigle, y compris ses Alliés, nous étions vraiment dans le bain de la campagne pour le mandat du Chef de l’État mais aussi nous avons ratissé large dès le départ pour les législatives.
Donc, nous sommes dans la Majorité actuelle pour consolider les acquis de la législature passée. L’Union Sacrée de la Nation peut se sentir heureuse car, nous sommes sur terrain et avons une majorité confortable à l’Assemblée nationale”, a fait savoir Eve Bazaiba, porte-parole de la délégation MLC-APA/MLC, après échange avec l’Informateur Kabuya.

Près de 20 regroupements ont été déjà consultés à moins d’une semaine depuis le lancement de ces audiences.

Jomik




La question du Sahara marocain n’est plus à l’ordre du jour à l’Union africaine, le Sommet de l’UA n’ayant fait aucune référence à la question nationale

La question du Sahara marocain n’est plus à l’ordre du jour à l’Union africaine, le 37eme Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement, organe suprême de l’institution panafricaine, n’ayant fait aucune référence ou citations sur la question nationale, a affirmé le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita. Depuis le retour du Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI à l’Union africaine et après la décision 693 sur la question du Sahara marocain, adoptée à l’unanimité lors du Sommet de Nouakchott, en 2018, la question du Sahara marocain n’est plus soumise à l’Union africaine càd n’est plus à l’ordre du jour, a réaffirmé le ministre dans une déclarations à la presse à l’occasion du 37eme Sommet de l’Union qui a clos ses travaux lundi matin.

Pour rappel, la décision 693 sur la question du Sahara marocain, adoptée à l’unanimité lors du Sommet de Nouakchott, en 2018, souligne la compétence exclusive des Nations unies sur la question nationale. Tous les rapports de cette 37eme session du Sommet de l’UA n’ont fait l’objet d’aucune citation ou référence sur la question du Sahara marocain, a ajouté le ministre qui a représenté SM le Roi Mohammed VI à de ce Sommet.

De même, les discours de la Présidence de l’Union africaine et de la Commission de l’Union n’ont fait aucune référence à cette question qui relève du ressort exclusif de l’ONU. Les discours de la Présidence de l’Union africaine et de la Commission de l’Union insistent sur les problèmes réels du Continent et non pas les conflits artificiels et montés de toutes pièces qui visent à créer les divisions et le retour du continent en arrière, a précisé M. Bourita.

Le 37eme Sommet de l’Union africaine intervient dans un contexte marqué par plusieurs initiatives stratégiques importantes lancées ces derniers mois par SM le Roi Mohammed VI apportant des réponses à plusieurs défis auxquels le continent africain fait face, a souligné le ministre. Le ministre a cité notamment l’initiative royale sur la façade atlantique africaine visant à faire de cet espace une opportunité de développement, de paix et de stabilité dans le Continent africain.

Cette initiative royale concerne 23 pays ayant une façade atlantique et vise à faire de cette régions un espace de coopération, de coordination et de développement, a ajouté M. Bourita. L’autre initiative royale est celle visant à donner l’accès des pays du Sahel à l’Océan Atlantique apportant ainsi une réponse aux défis sécuritaire et économique que connaît la région du Sahel, a-t-il relevé.

A travers cette initiative, SM le Roi Mohammed VI apporte une réponse dans le cadre de la solidarité, d’une vision optimiste aux problèmes du Continent et dans le cadre du retour de la région du Sahel à sa situation naturelle en tant que pont entre le nord et le sud du continent africain et entre l’est et l’ouest de l’Afrique. Ces initiatives revêtent aujourd’hui une grande importance en vue de créer un espace inédit dans le continent en sortant de la logique des problèmes et du pessimisme à la logique de construction dans un cadre réaliste et rationnel qui reconnaît qu’il y a des défis dont les réponses ne peuvent pas toujours être militaires, sécuritaires et d’exclusion, mais des réponses positives à travers des initiatives inclusives pour apporter des solutions à ces défis, a souligné le ministre.

Ce 37eme Sommet de l’Union africaine a été l’occasion de présenter ces initiatives royales et réaffirmer les autres initiatives présentées par SM le Roi Mohammed VI, a ajouté M. Bourita, notant dans ce sens que le rapport de la Commission de l’Union africaine a cité le rapport de Sa Majesté le Roi en tant que Leader de l’Union africaine sur la question Migratoire. La migration est un grand défi auquel fait face le continent africain, a réaffirmé le ministre. L’initiative du Maroc en matière de la sécurité sanitaire et alimentaire à travers l’initiative AAA présentée en marge de la Coop 22 de Marrakech outre les trois Commissions climat créées à l’initiative du Souverain pour faire aux changements climatiques au Sahel, au bassin du Congo et dans les Etats africains insulaires, ont été également soulignées lors de cette Session, a indiqué le ministre.

Ce Sommet a été marqué par la présidence du Maroc du Conseil de Paix et de Sécurité pour le mois de février et la présentation par le Royaume au nom des pays membres du Conseil le rapport sur l’état de la Paix et la Sécurité en Afrique (janvier-décembre 2023). Sur instruction de Sa Majesté le Roi, cette session a été marquée par une participation intense de la délégation marocaine et aussi par l’inauguration de la Fontaine offerte par le Royaume du Maroc à l’union africaine qui illustre le patrimoine marocain authentique en tant que composante essentielle du patrimoine africain d’une manière générale, a souligné le ministre.

Lors de ce 37eme Sommet de l’UA, le ministre a réitéré que l’engagement du Maroc pour la réalisation des objectifs de développement en Afrique procède de la Vision stratégique de SM le Roi Mohammed VI.

M.Bourita a, d’autre part, affirmé que la paix, la sécurité et le développement vont de pair, d’où l’importance d’une approche holistique, intégrée et multidimensionnelle, reposant sur une imbrication étroite entre ces trois dimensions.

Au cours de cette Session, le ministre a aussi réaffirmé que le Royaume du Maroc, qui place la question palestinienne et Al-Qods Al-Sharif à la tête de ses préoccupations, réaffirme sa position ferme et claire sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, Président du Comité Al-Qods, dans le soutien et la défense de la question palestinienne, et son attachement à un règlement pacifique basé sur la solution à deux États convenue au niveau international afin d’établir une paix juste et durable au Moyen-Orient.




Inhumation de Ne Muanda Nsemi: la famille biologique rejette le comité d’organisation des obsèques

Le consensus est loin d’être trouvé entre la famille biologique du défunt et le comité d’organisation des obsèques du président de BDM/BDK Ne Muanda Nsemi.

La veuve Rose Lubondo et la famille de Nkaka rejettent à l’unanimité le comité d’organisation des obsèques et disent ne pas reconnaître la date du 2 mars annoncée pour l’enterrement.

Le porte parole de la veuve de Ne Muanda Nsemi, Lauphy Koudissy Loutonto, appelle à l’implication du Chef de l’État pour qu’une solution soit définitivement trouvée afin de permettre l’enterrement de l’illustre disparu.

Et pour ce qui est de la construction du mausolée de ce grand leader Ne Kongo, il lance un appel aux Makessa de s’impliquer à honorer leur chef politique et religieux.

“Les deux familles invitent tous les Makesa à prendre toutes les dispositions pour participer activement à la construction de ce mausolée. Le grand-maître de la sagesse Kongo ne peut pas être inhumé dans un caveau. Les deux familles sollicitent la magnanimité de leur cher neveu, le président Félix Tshisekedi pour le début de ces travaux au plus tard le 4 mars 2024”, insiste-t-il.

Signalons que l’ancien député national Ne Muanda Nsemi a tiré sa révérence le 18 octobre 2023. Jusque-là, son corps n’est toujours pas enterré, 5 mois après. Il est toujours gardé à la morgue de l’hôpital du cinquantenaire.

Jomik




Consultations Informateur : Vital Kamerhe félicite le travail excellent d’Augustin Kabuya

L’autorité morale du Regroupement AA-UNC et AVK, Vital Kamerhe a été reçu dans la soirée de lundi 19 février 2024 par l’Informateur Augustin Kabuya à Hilton Hôtel, dans le cadre des consultations initiées pour identifier la majorité présidentielle au sein de l’Assemblée nationale.

Apres échange, le Vice premier ministre en charge de l’économie a loué à sa juste valeur le travail abattu par l’Informateur Augustin Kabuya.

“Nous sommes venus répondre à la question de l’Informateur de savoir si nous réitérons notre engagement dans la majorité présidentielle et accompagner le Président de la République dans l’accomplissement de son programme pour le social du peuple Congolais et le développement du Congo. Car, il faut finalement que le Congo donne sa vocation naturelle d’être la locomotive de l’Afrique”, a expliqué à la presse Vital Kamerhe.

Le président national de l’UNC a finalement réitéré son soutien à Félix Thsisekedi pour mener au bon port, le destin du peuple congolais.

“Nous avons dit oui non seulement verbalement mais nous avons signé un acte d’engagement pour le compte de AA-UNC et AVK”, a-t-il signalé.

Et d’ajouter: “l’informateur, le Secrétaire Général de l’UDPS fait un excellent travail. C’est un bon choix que le Président de la République a fait”, note-t-il.

Jomik




Consultations Informateur : Vital Kamerhe félicite le travail excellent d’Augustin Kabuya

L’autorité morale du Regroupement AA-UNC et AVK, Vital Kamerhe a été reçu dans la soirée de lundi 19 février 2024 par l’Informateur Augustin Kabuya à Hilton Hôtel, dans le cadre des consultations initiées pour identifier la majorité présidentielle au sein de l’Assemblée nationale.

Apres échange, le Vice premier ministre en charge de l’économie a loué à sa juste valeur le travail abattu par l’Informateur Augustin Kabuya.

“Nous sommes venus répondre à la question de l’Informateur de savoir si nous réitérons notre engagement dans la majorité présidentielle et accompagner le Président de la République dans l’accomplissement de son programme pour le social du peuple Congolais et le développement du Congo. Car, il faut finalement que le Congo donne sa vocation naturelle d’être la locomotive de l’Afrique”, a expliqué à la presse Vital Kamerhe.

Le président national de l’UNC a finalement réitéré son soutien à Félix Thsisekedi pour mener au bon port, le destin du peuple congolais.

“Nous avons dit oui non seulement verbalement mais nous avons signé un acte d’engagement pour le compte de AA-UNC et AVK”, a-t-il signalé.

Et d’ajouter: “l’informateur, le Secrétaire Général de l’UDPS fait un excellent travail. C’est un bon choix que le Président de la République a fait”, note-t-il.

Jomik




FOOT-RDC : En fin, le play-off !

Après une longue attente, le comité de gestion de la Ligue Nationale de Football a rendu public lundi dans la soirée le calendrier du play off.

Si Mazembe comme tête d’affiche jouera face à Lubumbashi Sport lors de la première journée le 06 mars, V.Club sera face aux Aigles du Congo ( 3 mars ) et Lupopo sera opposé aux salisiens de Don Bosco ( 2 mars)

Il n’y aura donc pas de derby ni de classico pour cette première journée.